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Titre : Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 464 p. Format : 154 x 240 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-04678-0 Prix : 24 € Note générale : Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMALangues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques [texte imprimé] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 464 p. ; 154 x 240 mm. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-348-04678-0 : 24 €
Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMA
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14077 S-11 CHA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
Titre : A l'école des dyslexiques : naturaliser ou combattre l'échec scolaire ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Sandrine Garcia, Auteur ; Sandrine Garcia Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2013 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 256 p ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6983-9 Prix : 27 € Note générale : A lire également, la note de lecture / Sarah Chiche, SH 250 - juillet 2013, en hyperlien : "Comment expliquer la multiplication des diagnostics de dyslexie depuis le début des années 2000 ? La méthode dite « globale » est-elle vraiment la grande responsable de l’augmentation des troubles de l’apprentissage de la lecture ? Ou bien les difficultés des jeunes lecteurs sont-elles avant tout dues à leur milieu social ? Maître de conférences en sociologie à l’université de Paris‑IX, Sandrine Garcia a réalisé, pendant l’année scolaire 2011-2012, une enquête auprès d’un échantillon de plus de 600 enfants diagnostiqués par des orthophonistes ou des neurologues. Au terme d’un travail rigoureux, dont on conseille vivement la lecture aussi bien aux enseignants qu’aux parents, ses conclusions sont sans appel : en médicalisant les troubles d’apprentissage avec la loi de 2005 sur le handicap, les pouvoirs publics ont complètement éludé la question pédagogique. Les difficultés d’apprentissage sont donc systématiquement rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent immédiatement stigmatisés.
 Lorsque l’on annonce à un enfant et à sa famille qu’il est dyslexique, cela l’introduit, dit l’auteur, dans « une catégorie médicale d’interprétation des difficultés d’apprentissage de la lecture, qui offre une réponse, à la fois à l’institution scolaire, à l’institution médicale et aux parents ». Ce diagnostic devient donc une ressource paradoxale pour bien des familles désemparées, souvent peu prêtes « à se substituer à l’institution scolaire », qui brandissent le diagnostic de dyslexie de leur enfant à l’occasion des passages en classe supérieure. L’auteure suggère plusieurs pistes de travail et plaide pour la nécessité d’impliquer davantage les parents, en encourageant la compétence pédagogique familiale, indispensable relais, puisque l’élargissement du champ du handicap intervient précisément au moment où, dans une institution scolaire en crise, les inégalités sociales sont aussi des inégalités d’acquisition." Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Santé et vie de la famille (santé physique et mentale, hygiène, sexualité, psychologie, pédagogie, enfants) Santé, bien être Index. décimale : G-41 Echec scolaire - Orientation scolaire - Soutien scolaire Résumé : Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes d'apprentissage ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ou faut-il imputer les difficultés de ces enfants à leur milieu social (pauvreté culturelle, langage peu élaboré, etc.) ?
En l'état actuel de la recherche, il est impossible d'affirmer que les difficultés d'apprentissage de la lecture (chez les élèves qui seront rapidement classés comme « dyslexiques ») relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Et il semble nécessaire de considérer que la dévalorisation des aspects les plus techniques de l'apprentissage par les experts de la lecture ait comme conséquence de nier les difficultés réelles de cet apprentissageNote de contenu : A écouter l'émission de "Rue des ecoles", en hyperlien, "De la dyslexie à l'école" (28/02/2013): Entre difficultés d’apprentissage et handicap, la dyslexie soulève des questions pédagogiques mais aussi idéologiques, questions que la sociologue Sandrine Garcia restitue dans leur globalité dans un ouvrage important et stimulant : "A l’école des dyslexiques, naturaliser ou combattre l’échec scolaire ?" publié le 28 février aux éditions la Découverte. Pour ce travail Sandrine Garcia a mené une enquête auprès de parents d’enfants dyslexiques qui lui ont confié leur désarroi. Le livre revient aussi longuement, et c’est passionnant, sur la longue histoire des controverses sur l’apprentissage de la lecture en France. 10% des enfants sont touchés par ce trouble de l'apprentissage. Deux invitées pour évoquer ce problème : Sandrine Garcia, Docteur en sociologie et Maître de Conférences en sociologie à l'Université Paris-Dauphine, enseignante et chercheuse à l'IDRISSO, (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales). Elle est accompagnée par Anne-Claudine Oller, Docteur en sociologie,(Thèse à l'Université de Savoie sous la direction de D. Glasman), actuellement Assistante de recherche à l'observatoire sociologique du changement, ses travaux de recherches portent sur le "coaching" et le soutien scolaire, en marge de l'école. Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ? Certains incriminent ainsi la « méthode globale », tandis que d’autres imputent les difficultés de ces enfants à leur milieu social. Les pouvoirs publics ont, de leur côté, tranché en faveur d’une approche médicalisante avec la loi de 2005. Sous couvert de « reconnaître » le handicap que constituent les troubles des apprentissages, ils ont en fait éludé la question pédagogique. Pourtant, il est aujourd’hui impossible d’affirmer que les problèmes de lecture d’élèves rapidement classés comme « dyslexiques » relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Il semble au contraire nécessaire de considérer que la dévalorisation des aspects les plus techniques de l’apprentissage par les experts de la lecture a conduit à nier les difficultés réelles de cet apprentissage. En définitive, la frontière entre les enfants souffrant d’une pathologie de la lecture et les autres relève avant tout d’une construction sociale et d’un partage des territoires d’intervention entre les professionnels de l’éducation (enseignants) et de la rééducation (orthophonistes). S’appuyant sur une enquête menée auprès de parents d’enfants dyslexiques, ce livre montre que les difficultés d’apprentissage sont toujours rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent ainsi scolairement stigmatisés. Dès lors, le recours à la catégorie de dyslexie devient, pour les parents, une ressource paradoxale, leur permettant d’échapper à la stigmatisation et au renoncement pédagogique du système scolaire. En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-rue-des-ecoles-de-la-dyslexie-a-l-ecole-201 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=60931 A l'école des dyslexiques : naturaliser ou combattre l'échec scolaire ? [texte imprimé] / Sandrine Garcia, Auteur ; Sandrine Garcia . - Paris : Éditions La Découverte, 2013 . - 256 p. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-6983-9 : 27 €
A lire également, la note de lecture / Sarah Chiche, SH 250 - juillet 2013, en hyperlien : "Comment expliquer la multiplication des diagnostics de dyslexie depuis le début des années 2000 ? La méthode dite « globale » est-elle vraiment la grande responsable de l’augmentation des troubles de l’apprentissage de la lecture ? Ou bien les difficultés des jeunes lecteurs sont-elles avant tout dues à leur milieu social ? Maître de conférences en sociologie à l’université de Paris‑IX, Sandrine Garcia a réalisé, pendant l’année scolaire 2011-2012, une enquête auprès d’un échantillon de plus de 600 enfants diagnostiqués par des orthophonistes ou des neurologues. Au terme d’un travail rigoureux, dont on conseille vivement la lecture aussi bien aux enseignants qu’aux parents, ses conclusions sont sans appel : en médicalisant les troubles d’apprentissage avec la loi de 2005 sur le handicap, les pouvoirs publics ont complètement éludé la question pédagogique. Les difficultés d’apprentissage sont donc systématiquement rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent immédiatement stigmatisés.
 Lorsque l’on annonce à un enfant et à sa famille qu’il est dyslexique, cela l’introduit, dit l’auteur, dans « une catégorie médicale d’interprétation des difficultés d’apprentissage de la lecture, qui offre une réponse, à la fois à l’institution scolaire, à l’institution médicale et aux parents ». Ce diagnostic devient donc une ressource paradoxale pour bien des familles désemparées, souvent peu prêtes « à se substituer à l’institution scolaire », qui brandissent le diagnostic de dyslexie de leur enfant à l’occasion des passages en classe supérieure. L’auteure suggère plusieurs pistes de travail et plaide pour la nécessité d’impliquer davantage les parents, en encourageant la compétence pédagogique familiale, indispensable relais, puisque l’élargissement du champ du handicap intervient précisément au moment où, dans une institution scolaire en crise, les inégalités sociales sont aussi des inégalités d’acquisition."
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Santé et vie de la famille (santé physique et mentale, hygiène, sexualité, psychologie, pédagogie, enfants) Santé, bien être Index. décimale : G-41 Echec scolaire - Orientation scolaire - Soutien scolaire Résumé : Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes d'apprentissage ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ou faut-il imputer les difficultés de ces enfants à leur milieu social (pauvreté culturelle, langage peu élaboré, etc.) ?
En l'état actuel de la recherche, il est impossible d'affirmer que les difficultés d'apprentissage de la lecture (chez les élèves qui seront rapidement classés comme « dyslexiques ») relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Et il semble nécessaire de considérer que la dévalorisation des aspects les plus techniques de l'apprentissage par les experts de la lecture ait comme conséquence de nier les difficultés réelles de cet apprentissageNote de contenu : A écouter l'émission de "Rue des ecoles", en hyperlien, "De la dyslexie à l'école" (28/02/2013): Entre difficultés d’apprentissage et handicap, la dyslexie soulève des questions pédagogiques mais aussi idéologiques, questions que la sociologue Sandrine Garcia restitue dans leur globalité dans un ouvrage important et stimulant : "A l’école des dyslexiques, naturaliser ou combattre l’échec scolaire ?" publié le 28 février aux éditions la Découverte. Pour ce travail Sandrine Garcia a mené une enquête auprès de parents d’enfants dyslexiques qui lui ont confié leur désarroi. Le livre revient aussi longuement, et c’est passionnant, sur la longue histoire des controverses sur l’apprentissage de la lecture en France. 10% des enfants sont touchés par ce trouble de l'apprentissage. Deux invitées pour évoquer ce problème : Sandrine Garcia, Docteur en sociologie et Maître de Conférences en sociologie à l'Université Paris-Dauphine, enseignante et chercheuse à l'IDRISSO, (Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales). Elle est accompagnée par Anne-Claudine Oller, Docteur en sociologie,(Thèse à l'Université de Savoie sous la direction de D. Glasman), actuellement Assistante de recherche à l'observatoire sociologique du changement, ses travaux de recherches portent sur le "coaching" et le soutien scolaire, en marge de l'école. Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ? Certains incriminent ainsi la « méthode globale », tandis que d’autres imputent les difficultés de ces enfants à leur milieu social. Les pouvoirs publics ont, de leur côté, tranché en faveur d’une approche médicalisante avec la loi de 2005. Sous couvert de « reconnaître » le handicap que constituent les troubles des apprentissages, ils ont en fait éludé la question pédagogique. Pourtant, il est aujourd’hui impossible d’affirmer que les problèmes de lecture d’élèves rapidement classés comme « dyslexiques » relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Il semble au contraire nécessaire de considérer que la dévalorisation des aspects les plus techniques de l’apprentissage par les experts de la lecture a conduit à nier les difficultés réelles de cet apprentissage. En définitive, la frontière entre les enfants souffrant d’une pathologie de la lecture et les autres relève avant tout d’une construction sociale et d’un partage des territoires d’intervention entre les professionnels de l’éducation (enseignants) et de la rééducation (orthophonistes). S’appuyant sur une enquête menée auprès de parents d’enfants dyslexiques, ce livre montre que les difficultés d’apprentissage sont toujours rapportées aux incapacités cognitives des élèves, qui se trouvent ainsi scolairement stigmatisés. Dès lors, le recours à la catégorie de dyslexie devient, pour les parents, une ressource paradoxale, leur permettant d’échapper à la stigmatisation et au renoncement pédagogique du système scolaire. En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-rue-des-ecoles-de-la-dyslexie-a-l-ecole-201 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=60931 Réservation
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Titre : Histoire de l'utopie planétaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Armand Mattelart (1936-...), Auteur Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2000 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 423 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-3338-0 Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : IDEOLOGIE IDEOLOGIE POLITIQUE MYTHE UTOPIE POLITIQUE MONDIALISATION SOCIALISME PAIX RESEAU Index. décimale : A-01 Démocratie participative Résumé : "Le marché est en passe de réussir là où ont échoué les grands empires et les grandes religions : fusionner l'ensemble des êtres humains dans une communauté globale"" : ce leitmotiv nourrit les discours des nouvelles élites de l'économie mondialisée, qui ne cessent de proclamer que les affaires confortent la paix et rendent le monde meilleur. Et sans le dire, elles habillent leur projet de totalité mercantile d'images puisées dans la longue tradition de l'imaginaire du rassemblement du genre humain qui a accompagné l'expansion du capitalisme occidental depuis le XVIème siècle. D'où l'intérêt, pour dissiper les ambiguïtés et les faux-semblants du discours mondialiste contemporain, de revenir à l'histoire de l'utopie planétaire, qu'Armand Mattelart retrace dans ce livre. De la ""citoyenneté du monde"",chère au mouvement humaniste au gouvernement mondiale élaboré par l'abbé de Saint-Pierre, de la ""République mercantile universelle"" d'Adam Smith aux multiples versions des ""Etats-Unis du monde"" qui fleurissent dans le sillage de la proposition de Ligue des nations par le président Wilson, l'auteur analyse sans concession les espoirs et les illusions nourris par ces projets utopiques. En mettant aussi au jour la dimension totalitaire dont ils sont souvent porteurs - y compris dans leurs avatars ""communicationnels"" ou marchands les plus contemporains -, Armand Mattelart propose un tableau sans équivalent de l'imaginaire de notre modernité. " Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10080 Histoire de l'utopie planétaire [texte imprimé] / Armand Mattelart (1936-...), Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 2000 . - 423 p.. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-7071-3338-0
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : IDEOLOGIE IDEOLOGIE POLITIQUE MYTHE UTOPIE POLITIQUE MONDIALISATION SOCIALISME PAIX RESEAU Index. décimale : A-01 Démocratie participative Résumé : "Le marché est en passe de réussir là où ont échoué les grands empires et les grandes religions : fusionner l'ensemble des êtres humains dans une communauté globale"" : ce leitmotiv nourrit les discours des nouvelles élites de l'économie mondialisée, qui ne cessent de proclamer que les affaires confortent la paix et rendent le monde meilleur. Et sans le dire, elles habillent leur projet de totalité mercantile d'images puisées dans la longue tradition de l'imaginaire du rassemblement du genre humain qui a accompagné l'expansion du capitalisme occidental depuis le XVIème siècle. D'où l'intérêt, pour dissiper les ambiguïtés et les faux-semblants du discours mondialiste contemporain, de revenir à l'histoire de l'utopie planétaire, qu'Armand Mattelart retrace dans ce livre. De la ""citoyenneté du monde"",chère au mouvement humaniste au gouvernement mondiale élaboré par l'abbé de Saint-Pierre, de la ""République mercantile universelle"" d'Adam Smith aux multiples versions des ""Etats-Unis du monde"" qui fleurissent dans le sillage de la proposition de Ligue des nations par le président Wilson, l'auteur analyse sans concession les espoirs et les illusions nourris par ces projets utopiques. En mettant aussi au jour la dimension totalitaire dont ils sont souvent porteurs - y compris dans leurs avatars ""communicationnels"" ou marchands les plus contemporains -, Armand Mattelart propose un tableau sans équivalent de l'imaginaire de notre modernité. " Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10080 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 10791 A-01 MAT Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Débat Public-Démocratie participative Disponible Kaspar l'obscur ou l'enfant de la nuit (1833) : essai d'histoire abyssale et d'anthropologie sensible / TOURS-Bib. Histoire-Art / Hervé Mazurel
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Titre : Kaspar l'obscur ou l'enfant de la nuit (1833) : essai d'histoire abyssale et d'anthropologie sensible / TOURS-Bib. Histoire-Art Titre original : L'enfant de la nuit ; Kaspar Hauser Type de document : document électronique Auteurs : Hervé Mazurel , Auteur
Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Sous-collection : À la source (Paris. 2019), ISSN Importance : 1 vol. (346 p.- 4 p. de pl.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05985-8 Prix : 19 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Hauser, Kaspar (1812-1833) -- Biographies Enfants sauvages -- Anthropologie Résumé : Le 26 mai 1828, Kaspar Hauser fit son apparition sur une place de Nuremberg. Ce jeune homme, qui semblait avoir 16 ou 17 ans, savait à peine marcher. Il n'avait pas cinquante mots en bouche et ne pouvait dire d'où il venait, ni où il allait. On l'aurait dit échappé de la Caverne de Platon. Il demeure à ce jour l'un des plus célèbres « enfants sauvages ». Ayant grandi séquestré, coupé de tout contact humain, il fut arraché à une nuit insondable pour naître au monde une seconde fois. Rien ne le rattachait à son époque, pas même à un groupe social ou une génération. Kaspar ignorait jusqu'à la différence homme-femme. Il habitait un corps étrange et dissonant, vierge de toute socialisation. On découvrit bientôt sa sensorialité inouïe, sa vie émotionnelle intense. Du moins jusqu'à ce qu'il apprenne, douloureusement, les mœurs et usages de son temps, non sans être devenu, la rumeur enflant, l'orphelin de l'Europe. Le plus probable est que Kaspar Hauser ait été un prince héritier, écarté d'une succession par une sombre intrigue de cour. Son assassinat, cinq ans plus tard, semble le corroborer. Le plus intéressant, toutefois, ne réside pas tant dans le mystère de ses origines ou l'énigme de sa mort que dans la capacité de cette histoire tragique, aux accents œdipiens, à en dire long sur la culture, sur nos façons d'arraisonner le monde. L'examen approfondi de cette trajectoire aberrante révèle aussi, par son anomalie même, jusqu'à quelles secrètes profondeurs le social et l'histoire s'inscrivent d'ordinaire en chacun de nous. Ce qui laisse soupçonner derrière cette vie minuscule un cas majuscule des sciences humaines et sociales Note de contenu : Sources p.273-[276]. Bibliogr.p.277-[298]. Notes bibliogr. p.299-[342] En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www.cairn.info/kaspar-l-obscur- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258143 Kaspar l'obscur ou l'enfant de la nuit (1833) : essai d'histoire abyssale et d'anthropologie sensible / TOURS-Bib. Histoire-Art = L'enfant de la nuit ; Kaspar Hauser [document électronique] / Hervé Mazurel, Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 1 vol. (346 p.- 4 p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 21 cm. - (Sciences humaines et sociales. À la source (Paris. 2019), ISSN, ISSN 2728-7769) .
ISBN : 978-2-348-05985-8 : 19 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Hauser, Kaspar (1812-1833) -- Biographies Enfants sauvages -- Anthropologie Résumé : Le 26 mai 1828, Kaspar Hauser fit son apparition sur une place de Nuremberg. Ce jeune homme, qui semblait avoir 16 ou 17 ans, savait à peine marcher. Il n'avait pas cinquante mots en bouche et ne pouvait dire d'où il venait, ni où il allait. On l'aurait dit échappé de la Caverne de Platon. Il demeure à ce jour l'un des plus célèbres « enfants sauvages ». Ayant grandi séquestré, coupé de tout contact humain, il fut arraché à une nuit insondable pour naître au monde une seconde fois. Rien ne le rattachait à son époque, pas même à un groupe social ou une génération. Kaspar ignorait jusqu'à la différence homme-femme. Il habitait un corps étrange et dissonant, vierge de toute socialisation. On découvrit bientôt sa sensorialité inouïe, sa vie émotionnelle intense. Du moins jusqu'à ce qu'il apprenne, douloureusement, les mœurs et usages de son temps, non sans être devenu, la rumeur enflant, l'orphelin de l'Europe. Le plus probable est que Kaspar Hauser ait été un prince héritier, écarté d'une succession par une sombre intrigue de cour. Son assassinat, cinq ans plus tard, semble le corroborer. Le plus intéressant, toutefois, ne réside pas tant dans le mystère de ses origines ou l'énigme de sa mort que dans la capacité de cette histoire tragique, aux accents œdipiens, à en dire long sur la culture, sur nos façons d'arraisonner le monde. L'examen approfondi de cette trajectoire aberrante révèle aussi, par son anomalie même, jusqu'à quelles secrètes profondeurs le social et l'histoire s'inscrivent d'ordinaire en chacun de nous. Ce qui laisse soupçonner derrière cette vie minuscule un cas majuscule des sciences humaines et sociales Note de contenu : Sources p.273-[276]. Bibliogr.p.277-[298]. Notes bibliogr. p.299-[342] En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www.cairn.info/kaspar-l-obscur- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258143 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Ne nous libérez pas, on s'en charge ! Type de document : document électronique Auteurs : Bibia Pavard (1980-...) , Auteur ; Florence Rochefort (1958-...)
, Auteur ; Michelle Zancarini-Fournel (1947-...), Auteur
Mention d'édition : Disponible sur Cairn Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 750 p. Format : 17 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05561-4 Prix : 25 € Note générale : En hyperlien, 50' : "Les différences stratégiques entre les différents courants féministes sont-ils plus importants aujourd'hui qu'hier ? Sont-ils plus visibles car davantage médiatisés ? Pour en discuter, nous recevons deux historiennes des féminismes qui appartiennent à des générations différentes : Bibia Pavard, co-autrice de "Ne nous libérez pas, on s'en charge !" (La Découverte, 2020), et Michèle Riot-Sarcey, dont le dernier ouvrage est signé avec Jean-Louis Laville, "Le réveil de l'utopie" (Editions de l'Atelier, 2020)"
"Luttes féministes
Politis n°1617, p. 23 : Quelle heureuse rentrée pour celles et ceux qui s’intéressent aux luttes féministes et à leur histoire ! Dans deux livres aux titres tirés de slogans, quatre historiennes se penchent sur cette histoire longue des combats, des idées, des répertoires d’actions, des débats internes, des angles morts du féminisme, ainsi que des alliances tissées ou rompues, des droits conquis mais toujours à défendre, et ce en embrassant la période de la Révolution française à nos jours. En ces temps de dynamisme du féminisme, mais aussi de backlash contre celles que, depuis 1789, on traite d’hystériques, il est important de faire cette généalogie.
"Rage against the machisme" adopte une démarche de vulgarisation scientifique et d’éducation populaire. Tiré du séminaire de l’EHESS « Genre, politique et sexualité», "Ne nous libérez pas on s’en charge" est une somme issue de la recherche la plus récente sur ces questions." L.d.C.Langues : Français (fre) Mots-clés : histoire féminismes féminisme gender studies me too inégalités sociales raciales genre intersectionnalité Résumé : Comment les féminismes ont-ils émergé en France ? Doit-on parler de « féminisme bourgeois » ? Quels liens ont existé entre féminismes et socialismes ? Y a-t-il eu des féminismes noirs ? Les féministes étaient-elles toutes colonialistes ? Existe-t-il des féminismes religieux ? Comment s’articulent mouvements lesbien, gay, trans et mouvements féministes ? Quel a été le rôle du féminisme institutionnel ? Qu’est-ce qui est nouveau dans les groupes féministes aujourd’hui ? Qu’est-ce que révèle #Metoo sur la capacité des femmes à se mobiliser ?
Ce livre entend fournir quelques clés indispensables afin de penser les féminismes d’hier et d’aujourd’hui à la lumière des grands défis contemporains, des inégalités sociales, raciales et de genre. Cette sociohistoire renouvelée des féminismes rend compte des stratégies plurielles déployées par les femmes et les hommes féministes qui ont combattu les inégalités entre les sexes et l’oppression spécifique des femmes, de la Révolution française à nos jours.Note de contenu : Libérateur pour les uns, outrancier pour les autres, le mouvement #MeToo confirme la permanence d’un combat légitime et l’énergie des femmes qui le portent. Depuis les tricoteuses de la Révolution française, les pétroleuses de la Commune ou le manifeste des 343 salopes, les féministes ont toujours défié le modèle patriarcal. Chacune à sa manière, car on ne saurait définir le féminisme de manière univoque. L'ouvrage explore les différentes facettes et l’évolution de cet esprit de lutte contre toute forme d’inégalité. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/feminisme-divergence- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249192 Ne nous libérez pas, on s'en charge ! [document électronique] / Bibia Pavard (1980-...), Auteur ; Florence Rochefort (1958-...)
, Auteur ; Michelle Zancarini-Fournel (1947-...), Auteur . - Disponible sur Cairn . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 750 p. ; 17 x 24 cm. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-348-05561-4 : 25 €
En hyperlien, 50' : "Les différences stratégiques entre les différents courants féministes sont-ils plus importants aujourd'hui qu'hier ? Sont-ils plus visibles car davantage médiatisés ? Pour en discuter, nous recevons deux historiennes des féminismes qui appartiennent à des générations différentes : Bibia Pavard, co-autrice de "Ne nous libérez pas, on s'en charge !" (La Découverte, 2020), et Michèle Riot-Sarcey, dont le dernier ouvrage est signé avec Jean-Louis Laville, "Le réveil de l'utopie" (Editions de l'Atelier, 2020)"
"Luttes féministes
Politis n°1617, p. 23 : Quelle heureuse rentrée pour celles et ceux qui s’intéressent aux luttes féministes et à leur histoire ! Dans deux livres aux titres tirés de slogans, quatre historiennes se penchent sur cette histoire longue des combats, des idées, des répertoires d’actions, des débats internes, des angles morts du féminisme, ainsi que des alliances tissées ou rompues, des droits conquis mais toujours à défendre, et ce en embrassant la période de la Révolution française à nos jours. En ces temps de dynamisme du féminisme, mais aussi de backlash contre celles que, depuis 1789, on traite d’hystériques, il est important de faire cette généalogie.
"Rage against the machisme" adopte une démarche de vulgarisation scientifique et d’éducation populaire. Tiré du séminaire de l’EHESS « Genre, politique et sexualité», "Ne nous libérez pas on s’en charge" est une somme issue de la recherche la plus récente sur ces questions." L.d.C.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : histoire féminismes féminisme gender studies me too inégalités sociales raciales genre intersectionnalité Résumé : Comment les féminismes ont-ils émergé en France ? Doit-on parler de « féminisme bourgeois » ? Quels liens ont existé entre féminismes et socialismes ? Y a-t-il eu des féminismes noirs ? Les féministes étaient-elles toutes colonialistes ? Existe-t-il des féminismes religieux ? Comment s’articulent mouvements lesbien, gay, trans et mouvements féministes ? Quel a été le rôle du féminisme institutionnel ? Qu’est-ce qui est nouveau dans les groupes féministes aujourd’hui ? Qu’est-ce que révèle #Metoo sur la capacité des femmes à se mobiliser ?
Ce livre entend fournir quelques clés indispensables afin de penser les féminismes d’hier et d’aujourd’hui à la lumière des grands défis contemporains, des inégalités sociales, raciales et de genre. Cette sociohistoire renouvelée des féminismes rend compte des stratégies plurielles déployées par les femmes et les hommes féministes qui ont combattu les inégalités entre les sexes et l’oppression spécifique des femmes, de la Révolution française à nos jours.Note de contenu : Libérateur pour les uns, outrancier pour les autres, le mouvement #MeToo confirme la permanence d’un combat légitime et l’énergie des femmes qui le portent. Depuis les tricoteuses de la Révolution française, les pétroleuses de la Commune ou le manifeste des 343 salopes, les féministes ont toujours défié le modèle patriarcal. Chacune à sa manière, car on ne saurait définir le féminisme de manière univoque. L'ouvrage explore les différentes facettes et l’évolution de cet esprit de lutte contre toute forme d’inégalité. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/feminisme-divergence- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249192 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
PermalinkLe peuple du Larzac. Une histoire de crânes, sorcières, croisés, paysans, prisonniers, soldats, ouvrières, militants, touristes et brebis… / SUDOC / Philippe Artières
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