Titre : |
Erewhon ou de l'autre côté des montagnes / BU de Lettres |
Titre original : |
Erewhon or over the range |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Samuel Butler (1835-1902), Auteur ; Valery Larbaud (1881-1957), Traducteur |
Editeur : |
Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard |
Année de publication : |
2019, cop. 1920 |
Collection : |
L'Imaginaire, ISSN 0151-7090 num. 71 |
Importance : |
364 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-022212-4 |
Prix : |
12.50 € |
Note générale : |
Erewhon émerge à partir d’images qui circulent sur internet. C’est une fable sur la vie des humains dans un monde où l’automatisation a été fantasmée jusqu’à ses extrêmes. Ses onze chapitres, chacun accompagné d’un texte, s’assemblent en un film de 52 minutes. Ils sont visibles sur la plateforme Bienvenue à Erewhon.
Comme le roman de Samuel Butler, Bienvenue à Erewhon dresse le portrait d’une ville située dans un présent parallèle. Le travail tel qu’on le connaît en a disparu. Des usines produisent tout ce qui est nécessaire à la vie. Le stockage et la manutention sont externalisés dans les hangars à l’extérieur de la ville, sans humains. Des fermes cultivent et transforment les végétaux et les animaux. Des véhicules les livrent. Des logiciels optimisent le système. Les habitants sont débarrassés des tâches pénibles et s’adonnent à des occupations ludiques. Des robots-loutres prennent soin des personnes âgées et ronronnent selon un logiciel d’intelligence artificielle. D’autres robots massent les habitants ou leur préparent à manger. Des chats équipés de GPS cartographient les territoires. Des aspirateurs automatiques s’éveillent à la sensualité. Des cochons voient leur cerveau mis en réseau et augmenté. Humains, animaux et plantes sont reliés dans un système de centres de données interconnectés qui traitent toute la matière mentale et où se conserve la mémoire de la ville. Des algorithmes sont susceptibles de redonner voix aux morts. C’est ainsi que l’esprit de Samuel Butler peut encore circuler à travers les images de la ville.
Erewhon a des yeux qui surveillent les différents aspects |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Résumé : |
Erewhon : une ville située nulle part (l’anagramme de l’anglais nowhere) qu’a découverte Samuel Butler, un explorateur britannique, dans le récit de voyage qu’il publie en 1872 – Erewhon. Nous relisons attentivement son roman. Et il ne fait pas de doute que nous sommes tombés sur la même ville.
Erewhon possède un trait caractéristique : les machines y ont une sorte d’autonomie, elles sont soumises à une évolution comparable à celle des espèces biologiques et dans laquelle seuls les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent. Bien qu’elles ne possèdent ni la conscience humaine, ni la vie animale, les machines se sont transformées pour s’adapter à leur environnement et aux espèces vivantes avec lesquelles elles sont en contact, et particulièrement aux humains, qu’elles traitent avec la plus grande bienveillance.
Dans le roman de Samuel Butler, les habitants, prenant peur devant l’évolution des machines, les ont toutes détruites, alors que, comme nous pouvons le constater sur les images, les machines suivent maintenant librement le cours de leur évolution. C’est une des énigmes qui ponctuent pour nous la redécouverte d’Erewhon : cent-cinquante ans se sont écoulés et la ville a changé du tout au tout. |
Note de contenu : |
Notes bibliogr. |
En ligne : |
https://welcometoerewhon.com/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286691 |
Erewhon ou de l'autre côté des montagnes / BU de Lettres = Erewhon or over the range [document électronique] / Samuel Butler (1835-1902), Auteur ; Valery Larbaud (1881-1957), Traducteur . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2019, cop. 1920 . - 364 p. : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - ( L'Imaginaire, ISSN 0151-7090; 71) . ISBN : 978-2-07-022212-4 : 12.50 € Erewhon émerge à partir d’images qui circulent sur internet. C’est une fable sur la vie des humains dans un monde où l’automatisation a été fantasmée jusqu’à ses extrêmes. Ses onze chapitres, chacun accompagné d’un texte, s’assemblent en un film de 52 minutes. Ils sont visibles sur la plateforme Bienvenue à Erewhon.
Comme le roman de Samuel Butler, Bienvenue à Erewhon dresse le portrait d’une ville située dans un présent parallèle. Le travail tel qu’on le connaît en a disparu. Des usines produisent tout ce qui est nécessaire à la vie. Le stockage et la manutention sont externalisés dans les hangars à l’extérieur de la ville, sans humains. Des fermes cultivent et transforment les végétaux et les animaux. Des véhicules les livrent. Des logiciels optimisent le système. Les habitants sont débarrassés des tâches pénibles et s’adonnent à des occupations ludiques. Des robots-loutres prennent soin des personnes âgées et ronronnent selon un logiciel d’intelligence artificielle. D’autres robots massent les habitants ou leur préparent à manger. Des chats équipés de GPS cartographient les territoires. Des aspirateurs automatiques s’éveillent à la sensualité. Des cochons voient leur cerveau mis en réseau et augmenté. Humains, animaux et plantes sont reliés dans un système de centres de données interconnectés qui traitent toute la matière mentale et où se conserve la mémoire de la ville. Des algorithmes sont susceptibles de redonner voix aux morts. C’est ainsi que l’esprit de Samuel Butler peut encore circuler à travers les images de la ville.
Erewhon a des yeux qui surveillent les différents aspects Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Résumé : |
Erewhon : une ville située nulle part (l’anagramme de l’anglais nowhere) qu’a découverte Samuel Butler, un explorateur britannique, dans le récit de voyage qu’il publie en 1872 – Erewhon. Nous relisons attentivement son roman. Et il ne fait pas de doute que nous sommes tombés sur la même ville.
Erewhon possède un trait caractéristique : les machines y ont une sorte d’autonomie, elles sont soumises à une évolution comparable à celle des espèces biologiques et dans laquelle seuls les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent. Bien qu’elles ne possèdent ni la conscience humaine, ni la vie animale, les machines se sont transformées pour s’adapter à leur environnement et aux espèces vivantes avec lesquelles elles sont en contact, et particulièrement aux humains, qu’elles traitent avec la plus grande bienveillance.
Dans le roman de Samuel Butler, les habitants, prenant peur devant l’évolution des machines, les ont toutes détruites, alors que, comme nous pouvons le constater sur les images, les machines suivent maintenant librement le cours de leur évolution. C’est une des énigmes qui ponctuent pour nous la redécouverte d’Erewhon : cent-cinquante ans se sont écoulés et la ville a changé du tout au tout. |
Note de contenu : |
Notes bibliogr. |
En ligne : |
https://welcometoerewhon.com/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286691 |
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