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Titre : Cohabiter l'espace public Type de document : texte imprimé Auteurs : Antonin Margier, Auteur Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2017 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 198 p. Format : 24 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-5193-0 Prix : 20 € Note générale : Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Cohabiter l'espace public [texte imprimé] / Antonin Margier, Auteur . - Disponible sur OpenEdition . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2017 . - 198 p. ; 24 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-5193-0 : 20 €
Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7765 F-63 MAR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
Titre : Enfants et jeunes dans les espaces du quotidien Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Danic , Directeur de la recherche ; Olivier David (1967-...)
, Directeur de la recherche ; Sandrine Depeau (1971-...), Directeur de la recherche
Mention d'édition : Disponible également sur Books.Openedition, voir en hyperlien Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2010 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 273 p.- pl. Présentation : ill. en noir et en couleur, cartes Format : 24 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-1027-2 Prix : 19 € Note générale : Annonce du colloque (argumentaire), cf. hyperlien. Voir aussi les autres documents numériques, dont l'étude réalisée entre 2012 et 2013, sur plus de 2500 écoliers âgés entre 7 et 10 ans, dans 36 écoles. Les conclusions ont été publiées dans la revue scientifique américaine "Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America" (PNAS) : "Green spaces have a range of health benefits, but little is known in relation to cognitive development in children. This study, based on comprehensive characterization of outdoor surrounding greenness (at home, school, and during commuting) and repeated computerized cognitive tests in schoolchildren, found an improvement in cognitive development associated with surrounding greenness, particularly with greenness at schools. This association was partly mediated by reductions in air pollution. Our findings provide policymakers with evidence for feasible and achievable targeted interventions such as improving green spaces at schools to attain improvements in mental capital at population level/Exposure to green space has been associated with better physical and mental health. Although this exposure could also influence cognitive development in children, available epidemiological evidence on such an impact is scarce. This study aimed to assess the association between exposure to green space and measures of cognitive development in primary schoolchildren. This study was based on 2,593 schoolchildren in the second to fourth grades (7–10 y) of 36 primary schools in Barcelona, Spain (2012–2013). Cognitive development was assessed as 12-mo change in developmental trajectory of working memory, superior working memory, and inattentiveness by using four repeated (every 3 mo) computerized cognitive tests for each outcome. We assessed exposure to green space by characterizing outdoor surrounding greenness at home and school and during commuting by using high-resolution (5 m × 5 m) satellite data on greenness (normalized difference vegetation index). Multilevel modeling was used to estimate the associations between green spaces and cognitive development. We observed an enhanced 12-mo progress in working memory and superior working memory and a greater 12-mo reduction in inattentiveness associated with greenness within and surrounding school boundaries and with total surrounding greenness index (including greenness surrounding home, commuting route, and school). Adding a traffic-related air pollutant (elemental carbon) to models explained 20–65% of our estimated associations between school greenness and 12-mo cognitive development. Our study showed a beneficial association between exposure to green space and cognitive development among schoolchildren that was partly mediated by reduction in exposure to air pollution" Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : sciences humaines et sociales jeunesse problèmes des jeunes enfants : conditions sociales Géographie sociale Sociologie Géographie socialisation enfant espace cohésion sociale sociologie du quotidien vie quotidienne neurodevelopment greenness cognition built environment school Âges de la vie, Espace, société et territoire conditions sociales, espace public, territoire Adolescence Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : Contributions pluridisciplinaires à un colloque international de 2006 sur les espaces de vie des jeunes et des adolescents, et sur l'impact de ces territoires : logement, quartier, ville, village, etc., sur leur développement et leur socialisation dans les sociétés contemporaines
4e de couv. : "Les travaux sur l'enfance et la jeunesse se sont multipliés depuis les années soixante. Pour autant la prise en compte de l'espace et en particulier des espaces de vie reste souvent balbutiante, marginale ou encore trop générale alors même que les conditions et le cadre de vie jouent un rôle de plus en plus fondamental dans le développement des individus et des sociétés. Quels sont aujourd'hui les espaces de l'enfance et de la jeunesse ? Comment évoluent-ils ? Comment ces espaces avec la diversité des dimensions qui les constituent participent-ils au développement et à la socialisation des enfants et des jeunes ? Quels regards permettent-ils de porter sur l'enfance, la jeunesse et leur place dans les sociétés d'aujourd'hui ? Quelles sont les formes et pratiques des espaces quotidiens aujourd'hui et comment participent-elles à la représentation de l'espace des enfants et des jeunes ? Au-delà des périmètres géographiques et du cadre matériel, les espaces de vie sont aussi définis à partir de la vie sociale qui y prend place et des relations interpersonnelles (tout autant verticales qu'horizontales). Dans quelles mesures ces relations aux autres concourent-elles, délimitent-elles, ou encore produisent-elles les espaces de vie des enfants et des jeunes ? Observe-t-on des transformations des rapports interpersonnels dans les espaces de vie d'aujourd'hui et comment sont-elles vécues ? Enfin, l'exploration des rapports à l'espace des enfants et des jeunes suppose de considérer en amont tout autant les modèles de l'enfance que leur prise en compte dans les sociétés, en particulier par les politiques publiques. L'ouvrage réunit ici un ensemble de textes où les enfants et les jeunes sont observés et questionnés dans des espaces de vie variés, parfois très spécifiques de l'échelle micro (le logement) à l'échelle plus large comprenant le quartier, la ville, etc. dans des contextes internationaux originaux. Une sélection de textes qui permet autant de faire un état des lieux sur le rôle des espaces quotidiens dans la vie et le développement des enfants et des jeunes dans les sociétés contemporaines que de sensibiliser, grâce à l'approche pluridisciplinaire, aux démarches méthodologiques et empiriques, parfois très singulières, entreprises pour saisir et questionner le rapport à l'espace."Note de contenu : Somaire :
Olivier David
Introduction générale
Première partie. « De l'appropriation de l'espace à ses techniques d'observation »
Sandrine Depeau
Introduction
Maria Nordström
L’utilité des cours d’école dans la construction de l’identité de genre : observations des activités pratiquées par les filles et les garçons âgés de 12 ans pendant la récréation
Julie Delalande
La socialisation des enfants dans la cour d’école : une conquête consentie ?
Marie-Axelle Granié et Géraldine Espiau
Représentations de l’espace routier et autonomie du jeune adolescent piéton
Thierry Ramadier et Sandrine Depeau
Approche méthodologique (JRS) et développementale de la représentation de l’espace urbain quotidien de l’enfant
Alain Legendre
Évolution de la connaissance et de l’utilisation des espaces publics extérieurs entre 6 et 11 ans : le cas d’Arpajon une petite ville de la banlieue parisienne
Christophe Enaux et Alain Legendre
Méthode d’identification des lieux investis par des enfants de six à onze ans dans leur espace de vie urbain quotidien
Deuxième partie. « Socialisation dans les espaces quotidiens »
Isabelle Danic
Introduction
Anne Dupuy
Pluralité des lieux d’alimentation dans le processus de socialisation de jeunes mangeurs
Wilfried Lignier
Des chambres intelligentes ?
Un regard sociologique sur l’espace personnel des enfants dits « intellectuellement précoces »
Matthieu Giroud
Pratiquer les alentours ?
Être élève d’une Cité scolaire internationale au cœur d’un ancien quartier ouvrier
Isabelle Garat et Sophie Vernicos
Loisirs des enfants et des jeunes dans la ville : à chaque âge ses lieux de visibilité
Colin Macdougall
Compétence, équité et représentations du lieu et de l’espace chez les enfants
Gilles Moreau
Jeunesse et espace public : une mise en perspective
Troisième partie. « Pratiques, participation et actions politiques »
Elisabeta Stanciulescu
Introduction : les enfants et les espaces publics
Rachel Manning, Robert Jago et Julia Fionda
« La généralisation des sanctions », les jeunes et l’espace public
Michel Parazelli
Une gestion écosanitaire de l’urbanité ?
Le cas des jeunes de la rue à Montréal
Djemila Zeneidi
Jeunesse et errance
La construction d’une altérité problématique
Marie Morelle
La rue, un espace à négocier
Yaoundé (Cameroun) et Antananarivo (Madagascar)
Nerkis Kural, Serpil Özaloğlu et Deniz Hasirci
Un processus participatif : concevoir un espace public urbain pour enfants dans un bidonville
Sandrine Depeau et Isabelle Danic
Conclusion générale
IllustrationsEn ligne : http://books.openedition.org/pur/27174?lang=fr Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28271 Enfants et jeunes dans les espaces du quotidien [texte imprimé] / Isabelle Danic, Directeur de la recherche ; Olivier David (1967-...)
, Directeur de la recherche ; Sandrine Depeau (1971-...), Directeur de la recherche . - Disponible également sur Books.Openedition, voir en hyperlien . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2010 . - 273 p.- pl. : ill. en noir et en couleur, cartes ; 24 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-1027-2 : 19 €
Annonce du colloque (argumentaire), cf. hyperlien. Voir aussi les autres documents numériques, dont l'étude réalisée entre 2012 et 2013, sur plus de 2500 écoliers âgés entre 7 et 10 ans, dans 36 écoles. Les conclusions ont été publiées dans la revue scientifique américaine "Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America" (PNAS) : "Green spaces have a range of health benefits, but little is known in relation to cognitive development in children. This study, based on comprehensive characterization of outdoor surrounding greenness (at home, school, and during commuting) and repeated computerized cognitive tests in schoolchildren, found an improvement in cognitive development associated with surrounding greenness, particularly with greenness at schools. This association was partly mediated by reductions in air pollution. Our findings provide policymakers with evidence for feasible and achievable targeted interventions such as improving green spaces at schools to attain improvements in mental capital at population level/Exposure to green space has been associated with better physical and mental health. Although this exposure could also influence cognitive development in children, available epidemiological evidence on such an impact is scarce. This study aimed to assess the association between exposure to green space and measures of cognitive development in primary schoolchildren. This study was based on 2,593 schoolchildren in the second to fourth grades (7–10 y) of 36 primary schools in Barcelona, Spain (2012–2013). Cognitive development was assessed as 12-mo change in developmental trajectory of working memory, superior working memory, and inattentiveness by using four repeated (every 3 mo) computerized cognitive tests for each outcome. We assessed exposure to green space by characterizing outdoor surrounding greenness at home and school and during commuting by using high-resolution (5 m × 5 m) satellite data on greenness (normalized difference vegetation index). Multilevel modeling was used to estimate the associations between green spaces and cognitive development. We observed an enhanced 12-mo progress in working memory and superior working memory and a greater 12-mo reduction in inattentiveness associated with greenness within and surrounding school boundaries and with total surrounding greenness index (including greenness surrounding home, commuting route, and school). Adding a traffic-related air pollutant (elemental carbon) to models explained 20–65% of our estimated associations between school greenness and 12-mo cognitive development. Our study showed a beneficial association between exposure to green space and cognitive development among schoolchildren that was partly mediated by reduction in exposure to air pollution"
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : sciences humaines et sociales jeunesse problèmes des jeunes enfants : conditions sociales Géographie sociale Sociologie Géographie socialisation enfant espace cohésion sociale sociologie du quotidien vie quotidienne neurodevelopment greenness cognition built environment school Âges de la vie, Espace, société et territoire conditions sociales, espace public, territoire Adolescence Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : Contributions pluridisciplinaires à un colloque international de 2006 sur les espaces de vie des jeunes et des adolescents, et sur l'impact de ces territoires : logement, quartier, ville, village, etc., sur leur développement et leur socialisation dans les sociétés contemporaines
4e de couv. : "Les travaux sur l'enfance et la jeunesse se sont multipliés depuis les années soixante. Pour autant la prise en compte de l'espace et en particulier des espaces de vie reste souvent balbutiante, marginale ou encore trop générale alors même que les conditions et le cadre de vie jouent un rôle de plus en plus fondamental dans le développement des individus et des sociétés. Quels sont aujourd'hui les espaces de l'enfance et de la jeunesse ? Comment évoluent-ils ? Comment ces espaces avec la diversité des dimensions qui les constituent participent-ils au développement et à la socialisation des enfants et des jeunes ? Quels regards permettent-ils de porter sur l'enfance, la jeunesse et leur place dans les sociétés d'aujourd'hui ? Quelles sont les formes et pratiques des espaces quotidiens aujourd'hui et comment participent-elles à la représentation de l'espace des enfants et des jeunes ? Au-delà des périmètres géographiques et du cadre matériel, les espaces de vie sont aussi définis à partir de la vie sociale qui y prend place et des relations interpersonnelles (tout autant verticales qu'horizontales). Dans quelles mesures ces relations aux autres concourent-elles, délimitent-elles, ou encore produisent-elles les espaces de vie des enfants et des jeunes ? Observe-t-on des transformations des rapports interpersonnels dans les espaces de vie d'aujourd'hui et comment sont-elles vécues ? Enfin, l'exploration des rapports à l'espace des enfants et des jeunes suppose de considérer en amont tout autant les modèles de l'enfance que leur prise en compte dans les sociétés, en particulier par les politiques publiques. L'ouvrage réunit ici un ensemble de textes où les enfants et les jeunes sont observés et questionnés dans des espaces de vie variés, parfois très spécifiques de l'échelle micro (le logement) à l'échelle plus large comprenant le quartier, la ville, etc. dans des contextes internationaux originaux. Une sélection de textes qui permet autant de faire un état des lieux sur le rôle des espaces quotidiens dans la vie et le développement des enfants et des jeunes dans les sociétés contemporaines que de sensibiliser, grâce à l'approche pluridisciplinaire, aux démarches méthodologiques et empiriques, parfois très singulières, entreprises pour saisir et questionner le rapport à l'espace."Note de contenu : Somaire :
Olivier David
Introduction générale
Première partie. « De l'appropriation de l'espace à ses techniques d'observation »
Sandrine Depeau
Introduction
Maria Nordström
L’utilité des cours d’école dans la construction de l’identité de genre : observations des activités pratiquées par les filles et les garçons âgés de 12 ans pendant la récréation
Julie Delalande
La socialisation des enfants dans la cour d’école : une conquête consentie ?
Marie-Axelle Granié et Géraldine Espiau
Représentations de l’espace routier et autonomie du jeune adolescent piéton
Thierry Ramadier et Sandrine Depeau
Approche méthodologique (JRS) et développementale de la représentation de l’espace urbain quotidien de l’enfant
Alain Legendre
Évolution de la connaissance et de l’utilisation des espaces publics extérieurs entre 6 et 11 ans : le cas d’Arpajon une petite ville de la banlieue parisienne
Christophe Enaux et Alain Legendre
Méthode d’identification des lieux investis par des enfants de six à onze ans dans leur espace de vie urbain quotidien
Deuxième partie. « Socialisation dans les espaces quotidiens »
Isabelle Danic
Introduction
Anne Dupuy
Pluralité des lieux d’alimentation dans le processus de socialisation de jeunes mangeurs
Wilfried Lignier
Des chambres intelligentes ?
Un regard sociologique sur l’espace personnel des enfants dits « intellectuellement précoces »
Matthieu Giroud
Pratiquer les alentours ?
Être élève d’une Cité scolaire internationale au cœur d’un ancien quartier ouvrier
Isabelle Garat et Sophie Vernicos
Loisirs des enfants et des jeunes dans la ville : à chaque âge ses lieux de visibilité
Colin Macdougall
Compétence, équité et représentations du lieu et de l’espace chez les enfants
Gilles Moreau
Jeunesse et espace public : une mise en perspective
Troisième partie. « Pratiques, participation et actions politiques »
Elisabeta Stanciulescu
Introduction : les enfants et les espaces publics
Rachel Manning, Robert Jago et Julia Fionda
« La généralisation des sanctions », les jeunes et l’espace public
Michel Parazelli
Une gestion écosanitaire de l’urbanité ?
Le cas des jeunes de la rue à Montréal
Djemila Zeneidi
Jeunesse et errance
La construction d’une altérité problématique
Marie Morelle
La rue, un espace à négocier
Yaoundé (Cameroun) et Antananarivo (Madagascar)
Nerkis Kural, Serpil Özaloğlu et Deniz Hasirci
Un processus participatif : concevoir un espace public urbain pour enfants dans un bidonville
Sandrine Depeau et Isabelle Danic
Conclusion générale
IllustrationsEn ligne : http://books.openedition.org/pur/27174?lang=fr Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28271 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01634 F-63 DAN Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible 01597 F-30 DAN Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Sociologie de la Jeunesse Disponible Documents numériques
Espace et rapports de domination [colloque, 20-21 septembre 2012, Université de Marne-la-Vallée. Organisation du congrès] / Anne Clerval
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Titre : Espace et rapports de domination [colloque, 20-21 septembre 2012, Université de Marne-la-Vallée. Organisation du congrès] Titre original : Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Clerval (1978-...) , Directeur de la recherche ; Antoine Fleury (1978-...)
, Directeur de la recherche ; Julien Rebotier (1981-...), Directeur de la recherche ; Serge Weber (1972-...), Directeur de la recherche
Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2015 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 399 p. Présentation : ill. en noir et blanc, cartes, graph., couv. ill. en coul. Format : 24 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-3693-7 Prix : 22 € Note générale : 4e de couv. : Dégagé de la plupart de ses contrepouvoirs depuis la fin des années 1980, le projet politique néolibéral et les inégalités qu'il renforce paraissent aujourd'hui sans remède. Est-il si difficile de ne pas céder à la résignation ou, pire, à l'indifférence ? Les outils pour identifier ces inégalités, les expliquer et les dénoncer ne manquent pas. La pensée critique connaît, en France comme ailleurs, un formidable renouveau. Dans toutes les disciplines des sciences sociales, l'apport de nos aînés est revisité et enrichi de nouvelles propositions pour se confronter aux injustices contemporaines, qui semblent rendues acceptables par des manipulations intellectuelles et des ficelles de plus en plus grossières. L'espace est, comme le temps et l'argent, un redoutable allié des dominants. Accaparé, exproprié, spolié, marchandisé, financiarisé, surveillé, refusé, l'espace se révèle être, à toutes les échelles et dans toutes ses configurations, une excellente clef de lecture de la situation des dominés. Confinement, relégation, enfermement en sont les modalités extrêmes, mais bien d'autres, plus subtiles et moins visibles, contribuent à pérenniser des rapports de force à ce point asymétriques qu'il n'est de meilleur terme pour les qualifier que celui de domination. Mais l'espace est aussi l'allié des dominés engagés dans des processus de résistance, de contestation ou de lutte contre l'ordre du capitalisme néolibéral. Dotés de ressources propres, les dominés construisent aussi des stratégies, individuelles ou collectives, qui prennent appui dans l'espace et peuvent faire de ce dernier une ressource pour se faire entendre ou se rendre visible. Dans un contexte académique mondial dominé par les travaux anglophones, en particulier ceux de la géographie radicale, cet ouvrage entend présenter la manière dont les chercheurs et chercheuses francophones travaillant sur les questions spatiales analysent les rapports sociaux de domination, qu'ils soient de classe, de race, de sexe, autant de rapports sociaux qui ont un fondement matériel. Plusieurs entrées thématiques sont explorées, qui renvoient à des champs de recherche bien identifiés : la question urbaine, les études sur le genre, le sexe, la sexualité et l'intersectionnalité, la question des migrations et celle des populations marginalisées et, enfin, l'environnement. Cet ouvrage témoigne donc de la grande vivacité des travaux francophones, tout en réaffirmant l'utilité de penser l'espace dans la critique sociale. Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Discrimination -- Société / Environnement social SHS Planification et développement Territorialité humaine -- France Géographie sociale -- France Domination espace urbain, anthropologie sociale, géographie de la population, sociologie urbaine, France Justice spatiale -- Actes de congrès domination sociale, espace, inégalité sociale Géographie géographie urbaine Culture idées Climat quartiers populaires Écologie quartier populaire environnement changement climatique Index. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Textes issus du colloque, les 20-21 septembre 2012, organisé par l'Université de Marne-la-Vallée et présenté sous le titre "Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche". Une étude sur l'espace en tant que rapport de force entre dominateurs et dominés. Les contributeurs, des chercheurs francophones travaillant sur les questions spatiales, analysent les rapports sociaux de domination à travers les différents processus d'appropriation de l'espace, notamment celui permettant à des dominés engagés d'en faire une ressource pour résister et contester l'ordre néolibéral. Note de contenu : Sommaire :
1, L’approche radicale en géographie : des pratiques de recherche
2, Des formes et des échelles : un statut épistémologique de l’espace toujours en débat
3, Production de l’espace urbain et rapports sociaux de domination
4, Genre, espace et imbrication : des rapports de domination
5, « Gérer les indésirables » : dispositifs de mise à l’écart et tactiques de résistance
6, La domination à travers l’environnement
Bibliogr. dispersée. Notes bibliogr.
Table des matières
Anne Clerval, Antoine Fleury, Julien Rebotier et al.
Introduction
Héritage intellectuel et renouveau des pensées critiques sur l’espace
Genèse et intentions de l’ouvrage
Organisation de l’ouvrage
Première partie. L’approche radicale en géographie : des pratiques de recherche
Antoine Fleury et Serge Weber
Introduction
Federico Ferretti et Philippe Pelletier
Spatialités et rapports de domination dans l’œuvre des géographes anarchistes Reclus, Kropotkine et Metchnikoff
Les géographes anarchistes contre le social-darwinisme, pour l’entraide et la mésologie
Concentration du capital et dissémination industrielle
La théorie anarchiste du « développement inégal »
La géographie des anarchistes, la question des frontières et des nationalités
Neil Smith †
L’avenir est radicalement ouvert
Don Mitchell
Devenir et rester un géographe radical aux États-Unis
Cécile Gintrac
Quels positionnements pour quelle(s) géographie(s) critique(s) ?
L’impossible neutralité au cœur des débats anglophones
Être chercheur dans et au-delà de l’université néolibérale
Divisions et lignes de partage : géographie radicale vs géographie critique ?
Retour sur la situation française
Serait-on moins militant en France ?
Temporalités françaises ?
Pour un positionnement géographique critique qui dépasse les labels
Essentialisation et importation des labels
Apports bourdieusiens pour une géographie scientifique et militante
« Esquisse pour une auto-analyse » : de Bourdieu au squat
Conclusion
Pascale Metzger et Jérémy Robert
Environnement et risques : les sciences sociales piégées entre critique radicale et utilité sociale
Une recherche sur l’environnement et les risques dominée par les sciences de la nature
De la neutralisation de la critique à une géographie au service de la domination
Dé-naturaliser et re-politiser l’environnement et les risques
Conclusion
Pierpaolo Mudu
Devenir et rester un géographe radical en Italie et ailleurs
Quelques réflexions personnelles
« The Italian combination »
Les centres sociaux italiens
Conclusions
Deuxième partie. Des formes et des échelles : un statut épistémologique de l’espace toujours en débat
Fabrice Ripoll
Introduction
Sabine Planel
Structurations scalaires et exercice de la domination en Éthiopie
Hiérarchie des espaces et domination sociale
L’espace éthiopien : hiérarchie sociale et dépendance régionale
Dynamique et encadrement scalaire au niveau local : jeux d’échelles et jeux d’acteurs
L’enfermement scalaire
Glocal, fédéral et local : rescaling et disempowerment
« Les arènes locales d’une persuasion coercitive »
Conclusion : espaces locaux, espaces du « bureau »
Irène Pereira
La structuration de l’espace par les rapports sociaux
La structuration de l’espace comme effet des luttes de classes
Un exemple : l’opposition entre « centralisme » et « réseaux »
Analyse matérialiste, politique et culturelle des rapports sociaux
Pluralité, consubstantialité et coextensivité de l’espace des rapports sociaux
Conclusion
Robert Hérin
Modes de production et rapports sociaux de domination : une relecture de cinquante ans de recherches dans l’Espagne du Sud-Est
Jusque dans les années 1950, un mode de production précapitaliste agro-seigneurial
L’émergence du mode de production capitaliste : la phase agro-industrielle
Le mode de production capitaliste : la phase urbano-touristique
Conclusion
Troisième partie. Production de l’espace urbain et rapports sociaux de domination
Matthieu Giroud et Mathieu Van Criekingen
Introduction
Nicolas Raimbault
Perdants et gagnants du développement logistique de la métropole : quelle géographie de la domination ?
Le développement logistique : une fonction support pour des territoires servants ?
Activités indésirables pour territoires déshérités ?
Des trajectoires de « territoires servants » ?
Logiques immobilières : une domination de la finance globale ?
La plate-forme logistique comme produit financier pour investisseurs
Intégration de la chaîne immobilière
Coalitions de croissance logistique
Val Bréon : projet logistique local en recherche de capacités
Sénart : régime immobilier d’État contre méthode Prologis
Conclusion : le développement logistique dans les marges de l’action publique
Martine Drozdz
Londres, ville inégale. Capitalisme urbain, politiques de lutte contre l’exclusion urbaine et domination des gouvernements locaux
Gouvernement local et capitalisme urbain en Grande-Bretagne : de l’État dual keynésien à l’assemblage multi-niveaux
De l’État-providence keynésien fordiste au workfare schumpétérien post-fordiste : chronique de l’exclusion des gouvernements locaux
La transition conservateurs – néotravaillistes et la réintroduction de logiques partenariales avec les municipalités
New Deal for Communities ? Gouvernements locaux, cohésion socio-territoriale et logiques d’accumulation
Le contexte qui préside au NDC : l’adoption du référentiel de la « cohésion territoriale »
Le NDC à Londres
Le rôle des gouvernements locaux sous les néotravaillistes d’après l’analyse du NDC : un assemblage composite au service de la construction localisée des marchés
Conclusion
Stéphane Cadiou
La défense du « commerce de proximité » dans les villes : action collective et enjeux d’échelles
La « modernisation » commerciale en enjeu
Une représentation fragmentée
L’action publique en quête d’un partenaire
Conclusion
Max Rousseau
La paradoxale domination de la « nouvelle classe moyenne » sur les espaces urbains désindustrialisés
Introduction : l’évolution des rapports de domination dans les espaces urbains désindustrialisés
Le capital symbolique de la nouvelle classe moyenne
Les mutations de la classe moyenne urbaine : le paradoxe des villes post-industrielles
La consécration du capital culturel de la nouvelle classe moyenne : le rôle de l’« infrastructure critique » de la gentrification
La consécration du capital économique de la nouvelle classe moyenne : le rôle des nouvelles théories du développement économique urbain
Conclusion : un « pouvoir systémique » de la nouvelle classe moyenne dans les villes en déclin ?
Gilles Van Hamme et Mathieu Van Criekingen
Recompositions de classes et clivages politiques au sein des espaces urbains
Un bref retour théorique sur la question des « classes moyennes »
Les classes intermédiaires dans la ville : l’inscription spatiale différenciée des candidats aux élections régionales à Bruxelles
Classes intermédiaires et projet de ville : divergences autour de la « revitalisation urbaine » à Bruxelles
Conclusion
Jean-Pierre Garnier
L’espace urbain, l’État et la petite bourgeoisie intellectuelle : la radicalité critique en question
Quatrième partie. Genre, espace et imbrication : des rapports de domination
Anne Clerval et Amélie Le Renard
Introduction
Anne Clerval et Christine Delphy
Le féminisme matérialiste, une analyse du patriarcat comme système de domination autonome
Le patriarcat, un système de production et de domination autonome
Le patriarcat, un système pensé en analogie avec le capitalisme
Enjeux théoriques et politiques
Une déconstruction radicale du genre
Le genre produit le sexe
Le genre implique la contrainte à l’hétérosexualité
Perspectives pour une approche géographique de la domination
Espace privé/espace public
L’espace domestique comme espace de travail
Genre et rapports Nord-Sud
Géographie des sexualités minoritaires
Adelina Miranda
Troubles des frontières spatiales. Assignation à l’espace domestique et appropriation de l’espace public par les femmes immigrées à Naples
La segmentation sexuée du marché du travail migratoire
Travailler dans l’espace domestique
La présence des femmes étrangères dans l’espace public
Déjouer l’assignation et la stigmatisation
Conclusion
Raphaël Kouadio Oura
Crise de l’ananas et transformation de la division sexuée du travail en milieu rural en Côte d’Ivoire
Bonoua, un espace marqué par des rapports sociaux de domination
Les rapports fonciers autochtones/allogènes et hommes/femmes
Une domination financière des autochtones et le renforcement du clivage villages d’autochtones/villages d’allogènes
Les transformations des rapports de genre
Face à la crise, les femmes s’impliquent dans les activités agricoles ou commerciales
Malgré toutes les tentatives, l’autonomie des femmes reste limitée
Conclusion
Charlotte Prieur
Du quartier gay aux lieux queers parisiens : reproduction des rapports de domination et stratégies spatiales de résistance
Le quartier gay : de l’appropriation territoriale à la normalisation
Le Marais : un territoire transgressant la norme hétérosexuelle
Commercialisation et normalisation du quartier gay du Marais
De la normalisation à l’exclusion
Les lieux queers : des lieux éphémères à l’ancrage spatial
Constitution d’un réseau queer et transpédégouine hétérogène
Un ancrage queer dans le Marais
Conclusion : lieux queers et action collective
Cinquième partie. « Gérer les indésirables » : dispositifs de mise à l’écart et tactiques de résistance
Florence Bouillon, Armelle Choplin, Camille Schmoll et al.
Introduction
Tristan Bruslé
Loger pour exclure. Le camp de travailleurs, dispositif central d’un système de domination des migrants à bas revenus dans le Golfe arabique (exemples au Qatar)
Néolibéralisme, parrainage et le migrant sud asiatique
Production et domination de l’espace des travailleurs
Espaces dominés et enjeux biopolitiques
Enjeux éthiques, réponse technique
Camille Guenebeaud
À chacun sa place. Une étude des rapports de domination dans l’aire de distribution des repas aux migrants sans-papiers de Calais
Marquage de l’espace par les autorités politiques
Rester à sa place : l’organisation interne du lieu de distribution des repas
À chacun sa place
Judicaëlle Dietrich
Le traitement de la pauvreté au prisme des rapports sociaux de domination à Jakarta
La construction spatiale de la relégation
De la fabrique de « citadins indésirables » à l’invisibilisation de la pauvreté
Les politiques publiques au prisme de la justice spatiale
Conclusion
Marion Lecoquierre
« Tant qu’il y aura du thym et des olives… » Résister dans un espace sous contrainte : les villages bédouins non reconnus du Néguev
Du contrôle de l’espace au contrôle des minorités, perspective historique
Du mouvement sioniste à l’État d’Israël : le Néguev sous contrôle
Les villages non reconnus, cœur et objet de la résistance
Stratégies de résistance, de l’espace du village à l’espace public
Assurer les fondamentaux : protester dans et par l’espace
Changer d’échelle, élargir l’audience
Le territoire autochtone face au territoire de la nation
Conclusion
Sixième partie. La domination à travers l’environnement
Sophie Moreau et Julien Rebotier
Introduction
Alexis Sierra
Transformer l’incertitude en risque : un instrument de domination ?
Projeter Lima dans la mondialisation du risque sismique : un rapport de domination Nord-Sud ?
La médiatisation du risque sismique et l’insertion de Lima dans un risque mondial
Le rôle de la communauté épistémique nationale et internationale
Le risque sismique : un moyen d’affirmation de l’autorité publique et de mobilisation contre une forme de citadinité
Un plan d’action pour éviter une catastrophe potentielle
La construction d’un risque défini par l’aléa et la vulnérabilité conduit à traiter des espaces dominés
Conclusion
Mathieu Uhel
Les révolutions socialistes de l’eau en Bolivie et au Venezuela
La révolution « bolivarienne » de l’eau à Maracaibo
La « bolivarianisation » partielle du prestataire public
La politisation de la diffusion et de la formation des TTE dans l’espace urbain
Des projets communautaires politisés, ponctuels et localisés
La reconfiguration des rapports de pouvoir dans le conseil d’administration du prestataire à Cochabamba
Une participation citoyenne dans le CA de SEMAPA imposée par le mouvement social
L’intervention du ministère de l’Eau dans le CA de SEMAPA et l’échec du plan de restructuration de l’entreprise
La difficile autonomie locale des organisations du mouvement social dans le processus révolutionnaire national
Conclusion
Renaud Bécot
Les murs de l’usine et le dilemme syndical face à la pollution industrielle, 1945-1980
L’historicité de la frontière dans l’après-guerre
La frontière à l’épreuve des mutations industrielles, années 1960
Le brouillage de la frontière au cours des « années 1968 »
Conclusion : la rémanence de la frontière
Romain Felli et Raphaël Ramuz
L’environnement comme stratégie syndicale internationale : réflexions sur la « géographie ouvrière » à partir du changement climatique
Enjeux de la « Labour geography »
Reformulations analytiques
Quelques limites de la géographie ouvrière
Vers une approche stratégique-relationnelle
Un exemple : les stratégies environnementales des syndicats
Conclusion
Salvatore Engel-Di Mauro
Postface
Le comité éditorial
Les auteur-es
Bibliogr. en fin de contributionsEn ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/59225 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133229 Espace et rapports de domination [colloque, 20-21 septembre 2012, Université de Marne-la-Vallée. Organisation du congrès] = Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche [texte imprimé] / Anne Clerval (1978-...), Directeur de la recherche ; Antoine Fleury (1978-...)
, Directeur de la recherche ; Julien Rebotier (1981-...), Directeur de la recherche ; Serge Weber (1972-...), Directeur de la recherche . - Disponible sur OpenEdition . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2015 . - 399 p. : ill. en noir et blanc, cartes, graph., couv. ill. en coul. ; 24 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-3693-7 : 22 €
4e de couv. : Dégagé de la plupart de ses contrepouvoirs depuis la fin des années 1980, le projet politique néolibéral et les inégalités qu'il renforce paraissent aujourd'hui sans remède. Est-il si difficile de ne pas céder à la résignation ou, pire, à l'indifférence ? Les outils pour identifier ces inégalités, les expliquer et les dénoncer ne manquent pas. La pensée critique connaît, en France comme ailleurs, un formidable renouveau. Dans toutes les disciplines des sciences sociales, l'apport de nos aînés est revisité et enrichi de nouvelles propositions pour se confronter aux injustices contemporaines, qui semblent rendues acceptables par des manipulations intellectuelles et des ficelles de plus en plus grossières. L'espace est, comme le temps et l'argent, un redoutable allié des dominants. Accaparé, exproprié, spolié, marchandisé, financiarisé, surveillé, refusé, l'espace se révèle être, à toutes les échelles et dans toutes ses configurations, une excellente clef de lecture de la situation des dominés. Confinement, relégation, enfermement en sont les modalités extrêmes, mais bien d'autres, plus subtiles et moins visibles, contribuent à pérenniser des rapports de force à ce point asymétriques qu'il n'est de meilleur terme pour les qualifier que celui de domination. Mais l'espace est aussi l'allié des dominés engagés dans des processus de résistance, de contestation ou de lutte contre l'ordre du capitalisme néolibéral. Dotés de ressources propres, les dominés construisent aussi des stratégies, individuelles ou collectives, qui prennent appui dans l'espace et peuvent faire de ce dernier une ressource pour se faire entendre ou se rendre visible. Dans un contexte académique mondial dominé par les travaux anglophones, en particulier ceux de la géographie radicale, cet ouvrage entend présenter la manière dont les chercheurs et chercheuses francophones travaillant sur les questions spatiales analysent les rapports sociaux de domination, qu'ils soient de classe, de race, de sexe, autant de rapports sociaux qui ont un fondement matériel. Plusieurs entrées thématiques sont explorées, qui renvoient à des champs de recherche bien identifiés : la question urbaine, les études sur le genre, le sexe, la sexualité et l'intersectionnalité, la question des migrations et celle des populations marginalisées et, enfin, l'environnement. Cet ouvrage témoigne donc de la grande vivacité des travaux francophones, tout en réaffirmant l'utilité de penser l'espace dans la critique sociale.
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Discrimination -- Société / Environnement social SHS Planification et développement Territorialité humaine -- France Géographie sociale -- France Domination espace urbain, anthropologie sociale, géographie de la population, sociologie urbaine, France Justice spatiale -- Actes de congrès domination sociale, espace, inégalité sociale Géographie géographie urbaine Culture idées Climat quartiers populaires Écologie quartier populaire environnement changement climatique Index. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Textes issus du colloque, les 20-21 septembre 2012, organisé par l'Université de Marne-la-Vallée et présenté sous le titre "Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche". Une étude sur l'espace en tant que rapport de force entre dominateurs et dominés. Les contributeurs, des chercheurs francophones travaillant sur les questions spatiales, analysent les rapports sociaux de domination à travers les différents processus d'appropriation de l'espace, notamment celui permettant à des dominés engagés d'en faire une ressource pour résister et contester l'ordre néolibéral. Note de contenu : Sommaire :
1, L’approche radicale en géographie : des pratiques de recherche
2, Des formes et des échelles : un statut épistémologique de l’espace toujours en débat
3, Production de l’espace urbain et rapports sociaux de domination
4, Genre, espace et imbrication : des rapports de domination
5, « Gérer les indésirables » : dispositifs de mise à l’écart et tactiques de résistance
6, La domination à travers l’environnement
Bibliogr. dispersée. Notes bibliogr.
Table des matières
Anne Clerval, Antoine Fleury, Julien Rebotier et al.
Introduction
Héritage intellectuel et renouveau des pensées critiques sur l’espace
Genèse et intentions de l’ouvrage
Organisation de l’ouvrage
Première partie. L’approche radicale en géographie : des pratiques de recherche
Antoine Fleury et Serge Weber
Introduction
Federico Ferretti et Philippe Pelletier
Spatialités et rapports de domination dans l’œuvre des géographes anarchistes Reclus, Kropotkine et Metchnikoff
Les géographes anarchistes contre le social-darwinisme, pour l’entraide et la mésologie
Concentration du capital et dissémination industrielle
La théorie anarchiste du « développement inégal »
La géographie des anarchistes, la question des frontières et des nationalités
Neil Smith †
L’avenir est radicalement ouvert
Don Mitchell
Devenir et rester un géographe radical aux États-Unis
Cécile Gintrac
Quels positionnements pour quelle(s) géographie(s) critique(s) ?
L’impossible neutralité au cœur des débats anglophones
Être chercheur dans et au-delà de l’université néolibérale
Divisions et lignes de partage : géographie radicale vs géographie critique ?
Retour sur la situation française
Serait-on moins militant en France ?
Temporalités françaises ?
Pour un positionnement géographique critique qui dépasse les labels
Essentialisation et importation des labels
Apports bourdieusiens pour une géographie scientifique et militante
« Esquisse pour une auto-analyse » : de Bourdieu au squat
Conclusion
Pascale Metzger et Jérémy Robert
Environnement et risques : les sciences sociales piégées entre critique radicale et utilité sociale
Une recherche sur l’environnement et les risques dominée par les sciences de la nature
De la neutralisation de la critique à une géographie au service de la domination
Dé-naturaliser et re-politiser l’environnement et les risques
Conclusion
Pierpaolo Mudu
Devenir et rester un géographe radical en Italie et ailleurs
Quelques réflexions personnelles
« The Italian combination »
Les centres sociaux italiens
Conclusions
Deuxième partie. Des formes et des échelles : un statut épistémologique de l’espace toujours en débat
Fabrice Ripoll
Introduction
Sabine Planel
Structurations scalaires et exercice de la domination en Éthiopie
Hiérarchie des espaces et domination sociale
L’espace éthiopien : hiérarchie sociale et dépendance régionale
Dynamique et encadrement scalaire au niveau local : jeux d’échelles et jeux d’acteurs
L’enfermement scalaire
Glocal, fédéral et local : rescaling et disempowerment
« Les arènes locales d’une persuasion coercitive »
Conclusion : espaces locaux, espaces du « bureau »
Irène Pereira
La structuration de l’espace par les rapports sociaux
La structuration de l’espace comme effet des luttes de classes
Un exemple : l’opposition entre « centralisme » et « réseaux »
Analyse matérialiste, politique et culturelle des rapports sociaux
Pluralité, consubstantialité et coextensivité de l’espace des rapports sociaux
Conclusion
Robert Hérin
Modes de production et rapports sociaux de domination : une relecture de cinquante ans de recherches dans l’Espagne du Sud-Est
Jusque dans les années 1950, un mode de production précapitaliste agro-seigneurial
L’émergence du mode de production capitaliste : la phase agro-industrielle
Le mode de production capitaliste : la phase urbano-touristique
Conclusion
Troisième partie. Production de l’espace urbain et rapports sociaux de domination
Matthieu Giroud et Mathieu Van Criekingen
Introduction
Nicolas Raimbault
Perdants et gagnants du développement logistique de la métropole : quelle géographie de la domination ?
Le développement logistique : une fonction support pour des territoires servants ?
Activités indésirables pour territoires déshérités ?
Des trajectoires de « territoires servants » ?
Logiques immobilières : une domination de la finance globale ?
La plate-forme logistique comme produit financier pour investisseurs
Intégration de la chaîne immobilière
Coalitions de croissance logistique
Val Bréon : projet logistique local en recherche de capacités
Sénart : régime immobilier d’État contre méthode Prologis
Conclusion : le développement logistique dans les marges de l’action publique
Martine Drozdz
Londres, ville inégale. Capitalisme urbain, politiques de lutte contre l’exclusion urbaine et domination des gouvernements locaux
Gouvernement local et capitalisme urbain en Grande-Bretagne : de l’État dual keynésien à l’assemblage multi-niveaux
De l’État-providence keynésien fordiste au workfare schumpétérien post-fordiste : chronique de l’exclusion des gouvernements locaux
La transition conservateurs – néotravaillistes et la réintroduction de logiques partenariales avec les municipalités
New Deal for Communities ? Gouvernements locaux, cohésion socio-territoriale et logiques d’accumulation
Le contexte qui préside au NDC : l’adoption du référentiel de la « cohésion territoriale »
Le NDC à Londres
Le rôle des gouvernements locaux sous les néotravaillistes d’après l’analyse du NDC : un assemblage composite au service de la construction localisée des marchés
Conclusion
Stéphane Cadiou
La défense du « commerce de proximité » dans les villes : action collective et enjeux d’échelles
La « modernisation » commerciale en enjeu
Une représentation fragmentée
L’action publique en quête d’un partenaire
Conclusion
Max Rousseau
La paradoxale domination de la « nouvelle classe moyenne » sur les espaces urbains désindustrialisés
Introduction : l’évolution des rapports de domination dans les espaces urbains désindustrialisés
Le capital symbolique de la nouvelle classe moyenne
Les mutations de la classe moyenne urbaine : le paradoxe des villes post-industrielles
La consécration du capital culturel de la nouvelle classe moyenne : le rôle de l’« infrastructure critique » de la gentrification
La consécration du capital économique de la nouvelle classe moyenne : le rôle des nouvelles théories du développement économique urbain
Conclusion : un « pouvoir systémique » de la nouvelle classe moyenne dans les villes en déclin ?
Gilles Van Hamme et Mathieu Van Criekingen
Recompositions de classes et clivages politiques au sein des espaces urbains
Un bref retour théorique sur la question des « classes moyennes »
Les classes intermédiaires dans la ville : l’inscription spatiale différenciée des candidats aux élections régionales à Bruxelles
Classes intermédiaires et projet de ville : divergences autour de la « revitalisation urbaine » à Bruxelles
Conclusion
Jean-Pierre Garnier
L’espace urbain, l’État et la petite bourgeoisie intellectuelle : la radicalité critique en question
Quatrième partie. Genre, espace et imbrication : des rapports de domination
Anne Clerval et Amélie Le Renard
Introduction
Anne Clerval et Christine Delphy
Le féminisme matérialiste, une analyse du patriarcat comme système de domination autonome
Le patriarcat, un système de production et de domination autonome
Le patriarcat, un système pensé en analogie avec le capitalisme
Enjeux théoriques et politiques
Une déconstruction radicale du genre
Le genre produit le sexe
Le genre implique la contrainte à l’hétérosexualité
Perspectives pour une approche géographique de la domination
Espace privé/espace public
L’espace domestique comme espace de travail
Genre et rapports Nord-Sud
Géographie des sexualités minoritaires
Adelina Miranda
Troubles des frontières spatiales. Assignation à l’espace domestique et appropriation de l’espace public par les femmes immigrées à Naples
La segmentation sexuée du marché du travail migratoire
Travailler dans l’espace domestique
La présence des femmes étrangères dans l’espace public
Déjouer l’assignation et la stigmatisation
Conclusion
Raphaël Kouadio Oura
Crise de l’ananas et transformation de la division sexuée du travail en milieu rural en Côte d’Ivoire
Bonoua, un espace marqué par des rapports sociaux de domination
Les rapports fonciers autochtones/allogènes et hommes/femmes
Une domination financière des autochtones et le renforcement du clivage villages d’autochtones/villages d’allogènes
Les transformations des rapports de genre
Face à la crise, les femmes s’impliquent dans les activités agricoles ou commerciales
Malgré toutes les tentatives, l’autonomie des femmes reste limitée
Conclusion
Charlotte Prieur
Du quartier gay aux lieux queers parisiens : reproduction des rapports de domination et stratégies spatiales de résistance
Le quartier gay : de l’appropriation territoriale à la normalisation
Le Marais : un territoire transgressant la norme hétérosexuelle
Commercialisation et normalisation du quartier gay du Marais
De la normalisation à l’exclusion
Les lieux queers : des lieux éphémères à l’ancrage spatial
Constitution d’un réseau queer et transpédégouine hétérogène
Un ancrage queer dans le Marais
Conclusion : lieux queers et action collective
Cinquième partie. « Gérer les indésirables » : dispositifs de mise à l’écart et tactiques de résistance
Florence Bouillon, Armelle Choplin, Camille Schmoll et al.
Introduction
Tristan Bruslé
Loger pour exclure. Le camp de travailleurs, dispositif central d’un système de domination des migrants à bas revenus dans le Golfe arabique (exemples au Qatar)
Néolibéralisme, parrainage et le migrant sud asiatique
Production et domination de l’espace des travailleurs
Espaces dominés et enjeux biopolitiques
Enjeux éthiques, réponse technique
Camille Guenebeaud
À chacun sa place. Une étude des rapports de domination dans l’aire de distribution des repas aux migrants sans-papiers de Calais
Marquage de l’espace par les autorités politiques
Rester à sa place : l’organisation interne du lieu de distribution des repas
À chacun sa place
Judicaëlle Dietrich
Le traitement de la pauvreté au prisme des rapports sociaux de domination à Jakarta
La construction spatiale de la relégation
De la fabrique de « citadins indésirables » à l’invisibilisation de la pauvreté
Les politiques publiques au prisme de la justice spatiale
Conclusion
Marion Lecoquierre
« Tant qu’il y aura du thym et des olives… » Résister dans un espace sous contrainte : les villages bédouins non reconnus du Néguev
Du contrôle de l’espace au contrôle des minorités, perspective historique
Du mouvement sioniste à l’État d’Israël : le Néguev sous contrôle
Les villages non reconnus, cœur et objet de la résistance
Stratégies de résistance, de l’espace du village à l’espace public
Assurer les fondamentaux : protester dans et par l’espace
Changer d’échelle, élargir l’audience
Le territoire autochtone face au territoire de la nation
Conclusion
Sixième partie. La domination à travers l’environnement
Sophie Moreau et Julien Rebotier
Introduction
Alexis Sierra
Transformer l’incertitude en risque : un instrument de domination ?
Projeter Lima dans la mondialisation du risque sismique : un rapport de domination Nord-Sud ?
La médiatisation du risque sismique et l’insertion de Lima dans un risque mondial
Le rôle de la communauté épistémique nationale et internationale
Le risque sismique : un moyen d’affirmation de l’autorité publique et de mobilisation contre une forme de citadinité
Un plan d’action pour éviter une catastrophe potentielle
La construction d’un risque défini par l’aléa et la vulnérabilité conduit à traiter des espaces dominés
Conclusion
Mathieu Uhel
Les révolutions socialistes de l’eau en Bolivie et au Venezuela
La révolution « bolivarienne » de l’eau à Maracaibo
La « bolivarianisation » partielle du prestataire public
La politisation de la diffusion et de la formation des TTE dans l’espace urbain
Des projets communautaires politisés, ponctuels et localisés
La reconfiguration des rapports de pouvoir dans le conseil d’administration du prestataire à Cochabamba
Une participation citoyenne dans le CA de SEMAPA imposée par le mouvement social
L’intervention du ministère de l’Eau dans le CA de SEMAPA et l’échec du plan de restructuration de l’entreprise
La difficile autonomie locale des organisations du mouvement social dans le processus révolutionnaire national
Conclusion
Renaud Bécot
Les murs de l’usine et le dilemme syndical face à la pollution industrielle, 1945-1980
L’historicité de la frontière dans l’après-guerre
La frontière à l’épreuve des mutations industrielles, années 1960
Le brouillage de la frontière au cours des « années 1968 »
Conclusion : la rémanence de la frontière
Romain Felli et Raphaël Ramuz
L’environnement comme stratégie syndicale internationale : réflexions sur la « géographie ouvrière » à partir du changement climatique
Enjeux de la « Labour geography »
Reformulations analytiques
Quelques limites de la géographie ouvrière
Vers une approche stratégique-relationnelle
Un exemple : les stratégies environnementales des syndicats
Conclusion
Salvatore Engel-Di Mauro
Postface
Le comité éditorial
Les auteur-es
Bibliogr. en fin de contributionsEn ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/59225 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133229 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3791 F-63 ESP Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
Titre : La frontière de la pauvreté Titre original : L'Inscription spatiale de la pauvreté le cas de Strasbourg et du Bas-Rhin Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Sélimanovski, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Paugam (1960-...) , Préfacier, etc.
Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2008 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 294 p.-XXXII p. de pl. Présentation : ill. en noir et en coul., cartes, graph., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-0633-6 Prix : 20 EUR Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Géographie : Strasbourg 1 : 2002. "Thèse soutenue sous le titre : "L'inscription spatiale de la pauvreté : le cas de Strasbourg et du Bas-Rhin
Table des matières :
Remerciements
Serge Paugam
Préface
Introduction : L’inscription spatiale de la pauvreté
Première partie. Un objet social et politique
Chapitre I. Une frontière intérieure
L’INTERDÉPENDANCE DE LA PAUVRETÉ ET DES INÉGALITÉS SOCIALES
La pauvreté relative ou absolue
Le cumul des manques
LA PAUVRETÉ : UNE « SYNTHÈSE SOCIOLOGIQUE UNIQUE »
L’extranéité et la pauvreté
La disqualification sociale et la désaffiliation
L’exclusion, la marginalité, la vulnérabilité, la misère, la précarité
Chapitre II. Une frontière configurée par les politiques publiques de traitement de la pauvreté
LE SYSTÈME DE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
Des temporalités plurielles
De l’intégration à l’insertion des populations
LE RMI, PIVOT DE LA SPHÈRE DE L’ASSISTANCE
Le RMI entre assistance et insertion
Du RMI à une loi générale de lutte contre l’exclusion
LA POLITIQUE DE LA VILLE OU LE DÉPLACEMENT DE LA QUESTION SOCIALE SUR LE TERRITOIRE DE L’URBAIN
Le traitement spécifique de territoires déqualifiés
Les métamorphoses de la politique de la ville : de la réhabilitation des quartiers d’habitat collectif aux zones franches urbaines
LES SOURCES ISSUES DU TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
La quête des données du RMI
L’élargissement du corpus
Chapitre III. Ségrégation et pauvreté
L’HISTORICITÉ DE L’IDÉE DE SÉGRÉGATION
Une théorisation de l’espace social
Une redécouverte de l’école de Chicago
Une notion polysémique
L’ESPACE DE LA VILLE : UN MIROIR DES INÉGALITÉS SOCIALES
Les inégalités résidentielles
Des « mauvais quartiers » aux grands ensembles d’habitat collectif
LES PROCESSUS DE LA SÉGRÉGATION
Les carrières urbaines
La construction des identités sociales
Deuxième partie. Effets de lieu et pauvreté
Chapitre IV. Des espaces de pauvreté rétractés
DES ESPACES RÉVÉLÉS PAR LE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ ET DU CHÔMAGE
Interpréter les chiffres de la précarité
Cartographier les espaces de la précarité
DES ESPACES DE PRÉCARITÉ GIGOGNES
Une répartition caricaturale de la pauvreté et du chômage
Sept types d’espaces de précarité
DES FOYERS DE PRÉCARITÉ MAJORITAIREMENT URBAINS
Pauvreté, chômage, handicap : des distributions spatiales décalées
Des foyers de précarité dans les villes têtes du réseau urbain
Des foyers de précarité dans l’espace rural
PRÉCARITÉ ET DYNAMIQUES SPATIALES : DEUX PHÉNOMÈNES MAL CORRÉLÉS ?
Le canevas national des concordances et des discordances
La réplique régionale
ATLAS DE LA PRÉCARITÉ DANS LE BAS-RHIN
Chapitre V. Des logiques urbaines et rurales en tension
LES TERRITOIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : UNE IMAGE GAUCHE DES ESPACES DE PAUVRETÉ RÉTRACTÉS
La localisation centrale et péricentrale des espaces de pauvreté rétractés
Les correspondances relatives entre les espaces de pauvreté rétractés, les grands ensembles d’habitat collectif et les onze territoires de la politique de la ville
La Meinau : un quartier sensible aux contours multiples
LES AMÉNITÉS ET LES PESANTEURS DU MILIEU MÉTROPOLITAIN EN MATIÈRE D’ENCADREMENT SOCIAL
La primauté du parc strasbourgeois de logements sociaux
L’accumulation de l’offre sociale
La logique de proximité
La logique de polarisation
LES AMÉNITÉS ET LES PESANTEURS DU MILIEU RURAL EN MATIÈRE D’ENCADREMENT SOCIAL
Le déni de pauvreté dans les campagnes et les stratégies d’évitement du RMI
Les limites de la solidarité villageoise
LES INÉGALITÉS GÉNÉRÉES PAR LA TERRITORIALISATION DES DISPOSITIFS DE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
Les à-coups dans la diffusion de l’information sociale
Des disparités spatiales de contractualisation du RMI
Troisième partie. Une frontière vive
Chapitre VI. Une position sociale discriminante. Des situations professionnelles, familiales, résidentielles disqualifiantes
UNE FRONTIÈRE DONT LES PROPRIÉTÉS SONT AMBIVALENTES
Une frontière polymorphe
Une frontière perméable
Le repli derrière la frontière du RMI
LES BATTEMENTS DE LA FRONTIÈRE DU RMI
Entrer et sortir du dispositif du RMI
La fragilité de l’inscription sociale par le travail de part et d’autre de la frontière du RMI
DES PROFILS SOCIAUX DÉVALORISÉS
Des caractéristiques démographiques défavorables
Des combinaisons plurielles de situations professionnelles, familiales, résidentielles disqualifiantes
Sept profils types de demandeurs du FUS
Classe « 2 », familles de taille modeste logées en HLM proches des dispositifs d’aide sociale
Classe « 4 », isolés logés en foyer ou dans le parc locatif privé et dont les ressources sont faibles
Classe « 3 », ménages de bénéficiaires du RMI propriétaires de leur habitation en dur ou de leur caravane
Classe « 7 », familles monoparentales bénéficiaires de minima sociaux logées en HLM à Strasbourg
Classe « 6 », familles nombreuses d’origine immigrée logées en HLM à Strasbourg
Classe « 1 », familles d’actifs et de chômeurs indemnisés n’ayant pas bénéficié du FUS : familles de travailleurs pauvres
Classe « 5 », jeunes isolés sans domicile personnel
Chapitre VII. Des situations vécues dans l’hétéronomie sociale
DES ÉPREUVES QUI EXCLUENT
Des épreuves douloureuses
Des problèmes existentiels : tourments matériels, handicaps culturels, accidents de la vie
Une succession d’allers et retours entre le chômage et le travail
L’enchaînement des situations déqualifiées
La singularité des parcours de vie féminins initiés avec l’API
Le passage par l’errance
Chapitre VIII. Une territorialité du repli
PAUVRETÉ ET TERRITORIALITÉ DE LA « FINITUDE »
Immobilité résidentielle et…
… mobilité habituelle limitée
L’errance ou l’illusion de la mobilité
SÉGRÉGATION ET TERRITORIALITÉ DU CONFLIT
De l’appropriation du territoire à l’identification au territoire
La violence inhérente au phénomène de territorialisation
La disqualification du territoire
UNE TRACE POLYMORPHE DE LA FRONTIÈRE DE LA PAUVRETÉ
Une trace redoublée dans la couronne péricentrale de la ville
Une trace labile au centre de la ville
Une trace transparente dans les couronnes périurbaines et les « beaux quartiers » de la ville
Conclusion. Une frontière invisible ?
Liste des Cartes (1)
Liste des Cartes (2)
Liste des Cartes (3)
Bibliographie
LIVRES, ARTICLES, RAPPORTS, MÉMOIRES SUR L’ALSACE
Liste des tableaux, figures et graphiques
FIGURES
GRAPHIQUESCatégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : PAUVRETE HABITAT VILLE MILIEU URBAIN RMI TERRITOIRE PRESTATIONS SOCIALES PRECARITE SEGREGATION SOCIALE POLITIQUE DE LA VILLE MILIEU RURAL EXCLUSION SOCIALE ALSACE CONDITIONS DE VIE GEOGRAPHIE SCIENCES SOCIALES ECONOMIE CONDITIONS SOCIALES SOCIETE BAS-RHIN Pauvreté -- Politique publique -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Inégalité sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Exclusion sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Ségrégation -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Discrimination dans l'emploi -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Pauvres en milieu urbain -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Géographie sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Aménagement du territoire -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Urbanisme -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Travailleurs -- Habitations -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Politique du logement -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Discrimination dans le logement -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Logement social -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Bas-Rhin (France) -- Conditions sociales -- 1990-.... -- Thèses et écrits académiques
Bas-Rhin (France) -- Conditions économiques -- 1990-.... -- Thèses et écrits académiquesIndex. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Afin d'expliquer les causes du développement de la pauvreté en France, l'analyse, prenant comme terrain d'étude Strasbourg et le Bas-Rhin, propose 3 hypothèses : la correspondance entre position sociale disqualifiée et situation résidentielle défavorable, la création de frontières sociales par la pauvreté, et le fait que le passage de ces frontières s'expérimente dans une territorialité du repli. Note de contenu : Bibliogr. p.[271]-286. Notes bibliogr. 4e de couv. : "La pauvreté n’a pas disparu avec la richesse dans les pays développés. Réalité sociale prégnante, elle contrarie l’idéal égalitaire sur lequel est fondée la démocratie et suscite de très nombreuses études en sciences sociales. En se saisissant du concept de frontière, ce travail de géographie tente de déconstruire les propos courants sur la fracture sociale, les poches de pauvreté, l’exclusion, le mal des banlieues et de dépasser la vision substantialiste des lieux découlant habituellement de ces propos. L’objectif est de déchiffrer ce qui se joue entre la position dominée des populations en situation de pauvreté dans la société et leur position dans l’espace en examinant les multiples conjonctions qui s’établissent entre leur disqualification sociale, leur situation résidentielle et leurs pratiques de l’espace. La définition de la pauvreté donnée par Georg Simmel en 1907 constitue la clé de l’approche sociale de la pauvreté. En exposant que l’individu pauvre n’est pas exclu mais au contraire lié à la société par la relation d’assistance, Georg Simmel a montré que la pauvreté touche des personnes très différentes par leurs appartenances et leurs histoires. Elles partagent l’expérience commune de la quête incertaine ou impossible du travail, perçoivent des aides qui les rendent redevables à la société et les installe dans une situation de dépendance dans la quelle elles sont tenues de répondre aux injonctions des intermédiaires sociaux. De ce fait, elles passent une frontière intérieure disqualifiante qui les protège et les enferme tout à la fois. L’étude de la spatialité de cette frontière repose sur deux propositions complémentaires. Premièrement, la position sociale disqualifiée des populations touchées par la pauvreté correspond à une situation résidentielle défavorable au regard de trois effets de lieu négatifs en termes d’aménités et de représentations. Deuxièmement, le passage de la frontière conduit les intéressés à l’expérience d’une territorialité du repli, produite par un double processus de blocage des migrations résidentielles et de restriction de la mobilité habituelle. En associant les deux propositions on peut établir que la trace de la frontière de la pauvreté est polymorphe. Elle se présente tantôt sous une forme transparente dans les beaux quartiers, les couronnes périurbaines de la ville et certaines campagnes, tantôt sous une forme labile au centre de la ville, tantôt sous une forme marquée, voire redoublée par les effets de la ségrégation antérieure, dans les quartiers de la politique de la ville ou les territoires de sédentarisation des nomades. La frontière de la pauvreté se durcit tandis que les inégalités sociales se renforcent. Dissimulée par de nombreux jeux de masques et d’échelles, elle est peu visible aux yeux de la société. Il faut donc veiller à ce que la pauvreté soit comprise dans toutes ses dimensions pour répondre au défi politique et social majeur que représente l’effacement de cette frontière." En ligne : http://books.openedition.org/pur/486 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11899 La frontière de la pauvreté = L'Inscription spatiale de la pauvreté le cas de Strasbourg et du Bas-Rhin [texte imprimé] / Catherine Sélimanovski, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Paugam (1960-...), Préfacier, etc. . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2008 . - 294 p.-XXXII p. de pl. : ill. en noir et en coul., cartes, graph., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-0633-6 : 20 EUR
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Géographie : Strasbourg 1 : 2002. "Thèse soutenue sous le titre : "L'inscription spatiale de la pauvreté : le cas de Strasbourg et du Bas-Rhin
Table des matières :
Remerciements
Serge Paugam
Préface
Introduction : L’inscription spatiale de la pauvreté
Première partie. Un objet social et politique
Chapitre I. Une frontière intérieure
L’INTERDÉPENDANCE DE LA PAUVRETÉ ET DES INÉGALITÉS SOCIALES
La pauvreté relative ou absolue
Le cumul des manques
LA PAUVRETÉ : UNE « SYNTHÈSE SOCIOLOGIQUE UNIQUE »
L’extranéité et la pauvreté
La disqualification sociale et la désaffiliation
L’exclusion, la marginalité, la vulnérabilité, la misère, la précarité
Chapitre II. Une frontière configurée par les politiques publiques de traitement de la pauvreté
LE SYSTÈME DE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
Des temporalités plurielles
De l’intégration à l’insertion des populations
LE RMI, PIVOT DE LA SPHÈRE DE L’ASSISTANCE
Le RMI entre assistance et insertion
Du RMI à une loi générale de lutte contre l’exclusion
LA POLITIQUE DE LA VILLE OU LE DÉPLACEMENT DE LA QUESTION SOCIALE SUR LE TERRITOIRE DE L’URBAIN
Le traitement spécifique de territoires déqualifiés
Les métamorphoses de la politique de la ville : de la réhabilitation des quartiers d’habitat collectif aux zones franches urbaines
LES SOURCES ISSUES DU TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
La quête des données du RMI
L’élargissement du corpus
Chapitre III. Ségrégation et pauvreté
L’HISTORICITÉ DE L’IDÉE DE SÉGRÉGATION
Une théorisation de l’espace social
Une redécouverte de l’école de Chicago
Une notion polysémique
L’ESPACE DE LA VILLE : UN MIROIR DES INÉGALITÉS SOCIALES
Les inégalités résidentielles
Des « mauvais quartiers » aux grands ensembles d’habitat collectif
LES PROCESSUS DE LA SÉGRÉGATION
Les carrières urbaines
La construction des identités sociales
Deuxième partie. Effets de lieu et pauvreté
Chapitre IV. Des espaces de pauvreté rétractés
DES ESPACES RÉVÉLÉS PAR LE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ ET DU CHÔMAGE
Interpréter les chiffres de la précarité
Cartographier les espaces de la précarité
DES ESPACES DE PRÉCARITÉ GIGOGNES
Une répartition caricaturale de la pauvreté et du chômage
Sept types d’espaces de précarité
DES FOYERS DE PRÉCARITÉ MAJORITAIREMENT URBAINS
Pauvreté, chômage, handicap : des distributions spatiales décalées
Des foyers de précarité dans les villes têtes du réseau urbain
Des foyers de précarité dans l’espace rural
PRÉCARITÉ ET DYNAMIQUES SPATIALES : DEUX PHÉNOMÈNES MAL CORRÉLÉS ?
Le canevas national des concordances et des discordances
La réplique régionale
ATLAS DE LA PRÉCARITÉ DANS LE BAS-RHIN
Chapitre V. Des logiques urbaines et rurales en tension
LES TERRITOIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE : UNE IMAGE GAUCHE DES ESPACES DE PAUVRETÉ RÉTRACTÉS
La localisation centrale et péricentrale des espaces de pauvreté rétractés
Les correspondances relatives entre les espaces de pauvreté rétractés, les grands ensembles d’habitat collectif et les onze territoires de la politique de la ville
La Meinau : un quartier sensible aux contours multiples
LES AMÉNITÉS ET LES PESANTEURS DU MILIEU MÉTROPOLITAIN EN MATIÈRE D’ENCADREMENT SOCIAL
La primauté du parc strasbourgeois de logements sociaux
L’accumulation de l’offre sociale
La logique de proximité
La logique de polarisation
LES AMÉNITÉS ET LES PESANTEURS DU MILIEU RURAL EN MATIÈRE D’ENCADREMENT SOCIAL
Le déni de pauvreté dans les campagnes et les stratégies d’évitement du RMI
Les limites de la solidarité villageoise
LES INÉGALITÉS GÉNÉRÉES PAR LA TERRITORIALISATION DES DISPOSITIFS DE TRAITEMENT DE LA PAUVRETÉ
Les à-coups dans la diffusion de l’information sociale
Des disparités spatiales de contractualisation du RMI
Troisième partie. Une frontière vive
Chapitre VI. Une position sociale discriminante. Des situations professionnelles, familiales, résidentielles disqualifiantes
UNE FRONTIÈRE DONT LES PROPRIÉTÉS SONT AMBIVALENTES
Une frontière polymorphe
Une frontière perméable
Le repli derrière la frontière du RMI
LES BATTEMENTS DE LA FRONTIÈRE DU RMI
Entrer et sortir du dispositif du RMI
La fragilité de l’inscription sociale par le travail de part et d’autre de la frontière du RMI
DES PROFILS SOCIAUX DÉVALORISÉS
Des caractéristiques démographiques défavorables
Des combinaisons plurielles de situations professionnelles, familiales, résidentielles disqualifiantes
Sept profils types de demandeurs du FUS
Classe « 2 », familles de taille modeste logées en HLM proches des dispositifs d’aide sociale
Classe « 4 », isolés logés en foyer ou dans le parc locatif privé et dont les ressources sont faibles
Classe « 3 », ménages de bénéficiaires du RMI propriétaires de leur habitation en dur ou de leur caravane
Classe « 7 », familles monoparentales bénéficiaires de minima sociaux logées en HLM à Strasbourg
Classe « 6 », familles nombreuses d’origine immigrée logées en HLM à Strasbourg
Classe « 1 », familles d’actifs et de chômeurs indemnisés n’ayant pas bénéficié du FUS : familles de travailleurs pauvres
Classe « 5 », jeunes isolés sans domicile personnel
Chapitre VII. Des situations vécues dans l’hétéronomie sociale
DES ÉPREUVES QUI EXCLUENT
Des épreuves douloureuses
Des problèmes existentiels : tourments matériels, handicaps culturels, accidents de la vie
Une succession d’allers et retours entre le chômage et le travail
L’enchaînement des situations déqualifiées
La singularité des parcours de vie féminins initiés avec l’API
Le passage par l’errance
Chapitre VIII. Une territorialité du repli
PAUVRETÉ ET TERRITORIALITÉ DE LA « FINITUDE »
Immobilité résidentielle et…
… mobilité habituelle limitée
L’errance ou l’illusion de la mobilité
SÉGRÉGATION ET TERRITORIALITÉ DU CONFLIT
De l’appropriation du territoire à l’identification au territoire
La violence inhérente au phénomène de territorialisation
La disqualification du territoire
UNE TRACE POLYMORPHE DE LA FRONTIÈRE DE LA PAUVRETÉ
Une trace redoublée dans la couronne péricentrale de la ville
Une trace labile au centre de la ville
Une trace transparente dans les couronnes périurbaines et les « beaux quartiers » de la ville
Conclusion. Une frontière invisible ?
Liste des Cartes (1)
Liste des Cartes (2)
Liste des Cartes (3)
Bibliographie
LIVRES, ARTICLES, RAPPORTS, MÉMOIRES SUR L’ALSACE
Liste des tableaux, figures et graphiques
FIGURES
GRAPHIQUES
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : PAUVRETE HABITAT VILLE MILIEU URBAIN RMI TERRITOIRE PRESTATIONS SOCIALES PRECARITE SEGREGATION SOCIALE POLITIQUE DE LA VILLE MILIEU RURAL EXCLUSION SOCIALE ALSACE CONDITIONS DE VIE GEOGRAPHIE SCIENCES SOCIALES ECONOMIE CONDITIONS SOCIALES SOCIETE BAS-RHIN Pauvreté -- Politique publique -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Inégalité sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Exclusion sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Ségrégation -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Discrimination dans l'emploi -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Pauvres en milieu urbain -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Géographie sociale -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Aménagement du territoire -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Urbanisme -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Travailleurs -- Habitations -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Politique du logement -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Discrimination dans le logement -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Logement social -- France -- Bas-Rhin (France) -- Thèses et écrits académiques
Bas-Rhin (France) -- Conditions sociales -- 1990-.... -- Thèses et écrits académiques
Bas-Rhin (France) -- Conditions économiques -- 1990-.... -- Thèses et écrits académiquesIndex. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Afin d'expliquer les causes du développement de la pauvreté en France, l'analyse, prenant comme terrain d'étude Strasbourg et le Bas-Rhin, propose 3 hypothèses : la correspondance entre position sociale disqualifiée et situation résidentielle défavorable, la création de frontières sociales par la pauvreté, et le fait que le passage de ces frontières s'expérimente dans une territorialité du repli. Note de contenu : Bibliogr. p.[271]-286. Notes bibliogr. 4e de couv. : "La pauvreté n’a pas disparu avec la richesse dans les pays développés. Réalité sociale prégnante, elle contrarie l’idéal égalitaire sur lequel est fondée la démocratie et suscite de très nombreuses études en sciences sociales. En se saisissant du concept de frontière, ce travail de géographie tente de déconstruire les propos courants sur la fracture sociale, les poches de pauvreté, l’exclusion, le mal des banlieues et de dépasser la vision substantialiste des lieux découlant habituellement de ces propos. L’objectif est de déchiffrer ce qui se joue entre la position dominée des populations en situation de pauvreté dans la société et leur position dans l’espace en examinant les multiples conjonctions qui s’établissent entre leur disqualification sociale, leur situation résidentielle et leurs pratiques de l’espace. La définition de la pauvreté donnée par Georg Simmel en 1907 constitue la clé de l’approche sociale de la pauvreté. En exposant que l’individu pauvre n’est pas exclu mais au contraire lié à la société par la relation d’assistance, Georg Simmel a montré que la pauvreté touche des personnes très différentes par leurs appartenances et leurs histoires. Elles partagent l’expérience commune de la quête incertaine ou impossible du travail, perçoivent des aides qui les rendent redevables à la société et les installe dans une situation de dépendance dans la quelle elles sont tenues de répondre aux injonctions des intermédiaires sociaux. De ce fait, elles passent une frontière intérieure disqualifiante qui les protège et les enferme tout à la fois. L’étude de la spatialité de cette frontière repose sur deux propositions complémentaires. Premièrement, la position sociale disqualifiée des populations touchées par la pauvreté correspond à une situation résidentielle défavorable au regard de trois effets de lieu négatifs en termes d’aménités et de représentations. Deuxièmement, le passage de la frontière conduit les intéressés à l’expérience d’une territorialité du repli, produite par un double processus de blocage des migrations résidentielles et de restriction de la mobilité habituelle. En associant les deux propositions on peut établir que la trace de la frontière de la pauvreté est polymorphe. Elle se présente tantôt sous une forme transparente dans les beaux quartiers, les couronnes périurbaines de la ville et certaines campagnes, tantôt sous une forme labile au centre de la ville, tantôt sous une forme marquée, voire redoublée par les effets de la ségrégation antérieure, dans les quartiers de la politique de la ville ou les territoires de sédentarisation des nomades. La frontière de la pauvreté se durcit tandis que les inégalités sociales se renforcent. Dissimulée par de nombreux jeux de masques et d’échelles, elle est peu visible aux yeux de la société. Il faut donc veiller à ce que la pauvreté soit comprise dans toutes ses dimensions pour répondre au défi politique et social majeur que représente l’effacement de cette frontière." En ligne : http://books.openedition.org/pur/486 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11899 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12695 F-64 SEL Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Catégories sociales Disponible
Titre : L'habitat participatif : de l'initiative habitante à l'action publique Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Devaux , Auteur ; Alain Bourdin, Préfacier, etc.
Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2015 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 394 p. Présentation : cartes, graph., couv. ill. en coul. et en noir et blanc Format : 25 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-3965-5 Prix : 23 € Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Environnement social / Habitats logements SHS Logement Logement coopératif Participation des citoyens Politique du logement France copropriété, participation politique HABITAT POLITIQUE PUBLIQUE FRANCE RESEAU SOCIAL ETUDE DE CAS DEFINITION LEGISLATION Habitat participatif Index. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Cet ouvrage examine l'article consacré à l'habitat participatif de la loi pour l'Accès à un logement et un urbanisme rénové (ALUR) promulguée en mars 2014, autour de trois parties : les caractéristiques de ce type d'habitat, l'analyse du processus de sa mise en politique, notamment dans les actions publiques initiées, et la mise en oeuvre des projets avec la diversité des partenariats. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "L'habitat participatif : en matière de production de logement, c'est l'un des nouveaux concepts à la mode. Il repose sur l'implication des habitants dans la conception et la gestion d'un programme immobilier commun, au sein duquel chaque ménage dispose d'un logement privatif et partage avec les autres des espaces (ex : salle commune, atelier, buanderie, jardin...). La loi pour l'accès à un logement et un urbanisme rénové (ALUR), promulguée en mars 2014, consacre un article à l'habitat participatif. Au regard du faible nombre d'initiatives concrétisées sur le terrain, cette reconnaissance législative peut constituer une énigme. Cet ouvrage propose de la décrypter, au fil de trois parties. La première permet de mieux cerner l'habitat participatif, à partir de ses références, ses filiations et des acteurs qui le fondent : les habitants. La deuxième est consacrée à l'analyse du processus de mise en politique de l'habitat participatif, c'est-à-dire au passage d'initiatives isolées à des actions initiées par la puissance publique et en particulier les collectivités locales et organismes d'HLM. La troisième et dernière partie donne des clés de lecture de la diversité des partenariats instaurés entre les groupes et les acteurs publics dans la mise en oeuvre opérationnelle des projets. Une révolution des représentations et pratiques de la production est-elle à la portée de l'habitat participatif ? Ou constitue-t-il plutôt l'un de ces signaux faibles, qui ouvrent la voie à des évolutions ? Cet ouvrage a vocation à contribuer à la compréhension de ce phénomène émergent ainsi qu'à l'analyse des politiques publiques dans le domaine de l'habitat." En ligne : https://www.millenaire3.com/dossiers/pouvoir-d-habiter-se-reapproprier-la-questi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133222 L'habitat participatif : de l'initiative habitante à l'action publique [texte imprimé] / Camille Devaux, Auteur ; Alain Bourdin, Préfacier, etc. . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2015 . - 394 p. : cartes, graph., couv. ill. en coul. et en noir et blanc ; 25 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-3965-5 : 23 €
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Environnement social / Habitats logements SHS Logement Logement coopératif Participation des citoyens Politique du logement France copropriété, participation politique HABITAT POLITIQUE PUBLIQUE FRANCE RESEAU SOCIAL ETUDE DE CAS DEFINITION LEGISLATION Habitat participatif Index. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Cet ouvrage examine l'article consacré à l'habitat participatif de la loi pour l'Accès à un logement et un urbanisme rénové (ALUR) promulguée en mars 2014, autour de trois parties : les caractéristiques de ce type d'habitat, l'analyse du processus de sa mise en politique, notamment dans les actions publiques initiées, et la mise en oeuvre des projets avec la diversité des partenariats. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "L'habitat participatif : en matière de production de logement, c'est l'un des nouveaux concepts à la mode. Il repose sur l'implication des habitants dans la conception et la gestion d'un programme immobilier commun, au sein duquel chaque ménage dispose d'un logement privatif et partage avec les autres des espaces (ex : salle commune, atelier, buanderie, jardin...). La loi pour l'accès à un logement et un urbanisme rénové (ALUR), promulguée en mars 2014, consacre un article à l'habitat participatif. Au regard du faible nombre d'initiatives concrétisées sur le terrain, cette reconnaissance législative peut constituer une énigme. Cet ouvrage propose de la décrypter, au fil de trois parties. La première permet de mieux cerner l'habitat participatif, à partir de ses références, ses filiations et des acteurs qui le fondent : les habitants. La deuxième est consacrée à l'analyse du processus de mise en politique de l'habitat participatif, c'est-à-dire au passage d'initiatives isolées à des actions initiées par la puissance publique et en particulier les collectivités locales et organismes d'HLM. La troisième et dernière partie donne des clés de lecture de la diversité des partenariats instaurés entre les groupes et les acteurs publics dans la mise en oeuvre opérationnelle des projets. Une révolution des représentations et pratiques de la production est-elle à la portée de l'habitat participatif ? Ou constitue-t-il plutôt l'un de ces signaux faibles, qui ouvrent la voie à des évolutions ? Cet ouvrage a vocation à contribuer à la compréhension de ce phénomène émergent ainsi qu'à l'analyse des politiques publiques dans le domaine de l'habitat." En ligne : https://www.millenaire3.com/dossiers/pouvoir-d-habiter-se-reapproprier-la-questi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133222 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2305 F-63 DEV Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible PermalinkL' illusion du vote bobo : configurations électorales et structures sociales dans les grandes villes françaises / SUDOC / Jean Rivière
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PermalinkMarginalisations, résistances et innovations dans les franges périurbaines / SCD et OpenEdition / Ségolène Darly
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PermalinkPermalinkSe déplacer pour se situer : places en jeu, enjeux de classes / BU de Droit et OpenEdition / Sandrine Depeau
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PermalinkTraces et mémoires urbaines : enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition / SCD et OpenEdition / Vincent Veschambre
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PermalinkUtopies féministes et expérimentations urbaines [Colloque international "Utopies féministes et expérimentations urbaines" (2006-03-08/2006-03-09 ; Tours)] / Openedition.org / Colloque international "Utopies féministes et expérimentations urbaines" (2006-03-08/2006-03-09; Tours)
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