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Gilets jaunes et écologie : vers un écologisme des pauvres ? / Fabrice Flipo in Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info, n°62 (avril 2021)
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[article]
Titre : Gilets jaunes et écologie : vers un écologisme des pauvres ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Flipo (1972-...) , Auteur
Année de publication : 2021 Article en page(s) : pp. 13-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : gilets jaunes écologisme populaire genre classe populaire écologisme pauvres Résumé : Le « point de capiton » (Lacan) du mouvement ou plutôt de la révolte des Gilets jaunes est la taxe carbone, nul ne le conteste. Elle est le déclencheur, sans être la motivation centrale. Le 17 novembre 2018, entre 300 000 et 1 million de personnes ont investi les rues et les ronds-points, sur un mot d’ordre de refus de hausse des prix des carburants. Dimanche après dimanche, les chiffres sont bien plus bas que lors de ce premier rendez-vous, mais les Gilets jaunes reviennent et reviennent encore : une mobilisation inédite par son ampleur, la combinaison de ses répertoires d’action et par sa durée. Les Gilets jaunes s’installent, même, construisent des cabanes, organisent des ravitaillements. L’événement est inattendu, médias et intellectuels sont en grande partie stupéfaits. La révolte n’est pas organisée à proprement parler, elle n’a pas de leader évident, pas de positionnement politique clair ; elle investit des lieux nouveaux, tels que les ronds-points, dont le sens est à première vue peu évident. Au-delà de quelques revendications centrales, le discours est présenté par les commentateurs comme peu structuré, peu cohérent. La révolte porte autant sur des questions de considération et de dignité de la part de l’exécutif (« le Gaulois réfractaire », « traverser la rue pour trouver un emploi », « gens qui ne sont rien », « premiers de cordée ») que sur des revendications précises telles que la baisse et non la hausse du prix des carburants. Les drapeaux français, voire régionalistes, font penser à un mouvement d’extrême droite, tandis que les revendications de justice sociale, de services publics, de protection des handicapés et d’« économie morale » le classent plutôt à gauche [...] En ligne : https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-2021-1-page-13.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285114
in Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info > n°62 (avril 2021) . - pp. 13-24[article] Gilets jaunes et écologie : vers un écologisme des pauvres ? [texte imprimé] / Fabrice Flipo (1972-...), Auteur . - 2021 . - pp. 13-24.
Langues : Français (fre)
in Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info > n°62 (avril 2021) . - pp. 13-24
Mots-clés : gilets jaunes écologisme populaire genre classe populaire écologisme pauvres Résumé : Le « point de capiton » (Lacan) du mouvement ou plutôt de la révolte des Gilets jaunes est la taxe carbone, nul ne le conteste. Elle est le déclencheur, sans être la motivation centrale. Le 17 novembre 2018, entre 300 000 et 1 million de personnes ont investi les rues et les ronds-points, sur un mot d’ordre de refus de hausse des prix des carburants. Dimanche après dimanche, les chiffres sont bien plus bas que lors de ce premier rendez-vous, mais les Gilets jaunes reviennent et reviennent encore : une mobilisation inédite par son ampleur, la combinaison de ses répertoires d’action et par sa durée. Les Gilets jaunes s’installent, même, construisent des cabanes, organisent des ravitaillements. L’événement est inattendu, médias et intellectuels sont en grande partie stupéfaits. La révolte n’est pas organisée à proprement parler, elle n’a pas de leader évident, pas de positionnement politique clair ; elle investit des lieux nouveaux, tels que les ronds-points, dont le sens est à première vue peu évident. Au-delà de quelques revendications centrales, le discours est présenté par les commentateurs comme peu structuré, peu cohérent. La révolte porte autant sur des questions de considération et de dignité de la part de l’exécutif (« le Gaulois réfractaire », « traverser la rue pour trouver un emploi », « gens qui ne sont rien », « premiers de cordée ») que sur des revendications précises telles que la baisse et non la hausse du prix des carburants. Les drapeaux français, voire régionalistes, font penser à un mouvement d’extrême droite, tandis que les revendications de justice sociale, de services publics, de protection des handicapés et d’« économie morale » le classent plutôt à gauche [...] En ligne : https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-2021-1-page-13.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285114 Écologie ou écologisme ? : raison et pertinence des politiques environnementales / BU de Droit / Jean Baechler
Titre : Écologie ou écologisme ? : raison et pertinence des politiques environnementales / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : Jean Baechler (1937-...), Auteur Importance : 130 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 10.8 x 17.8 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-370-0514-4 Prix : 18 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Écologisme Politique de l'environnement Résumé : La planète est malade des excès de l'humanité, qui s'en trouve compromise en retour jusque dans son existence même. Le bon sens suggère que le système humain, rendu ouvert par l'inventivité et la créativité humaines, devrait rencontrer les limites imposées par la fermeture du système-Terre, tant physique que vivant. Mais l'expérience montre qu'il faut des drames et des désastres pour que les humains se résolvent à se mettre en quête des bonnes solutions et à les appliquer. Il est temps que les citoyens et les responsables politiques oeuvrent en étroite collaboration avec les écologistes, sans pour autant se plier à toutes leurs injonctions. Car l'écologisme est une idéologie, définie comme une utopie programmatique, et représente de ce fait un danger. Toute idéologie programmatique en position de suprématie dénonce le présent comme intrinsèquement corrompu et promis à la catastrophe, et cherche à instaurer (ou restaurer) un état idéal par tous les moyens, y compris la terreur. Ce livre propose ainsi des pistes de réflexion pour faire de demain un monde écologique en se gardant des écueils de l'écologisme, qui compromet gravement la gestion de l'environnement par les responsables politiques et l'écologie en tant que science. (4e de couverture) Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285205 Écologie ou écologisme ? : raison et pertinence des politiques environnementales / BU de Droit [document électronique] / Jean Baechler (1937-...), Auteur . - [s.d.] . - 130 p. : couv. ill. en coul. ; 10.8 x 17.8 cm.
ISBN : 979-10-370-0514-4 : 18 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Écologisme Politique de l'environnement Résumé : La planète est malade des excès de l'humanité, qui s'en trouve compromise en retour jusque dans son existence même. Le bon sens suggère que le système humain, rendu ouvert par l'inventivité et la créativité humaines, devrait rencontrer les limites imposées par la fermeture du système-Terre, tant physique que vivant. Mais l'expérience montre qu'il faut des drames et des désastres pour que les humains se résolvent à se mettre en quête des bonnes solutions et à les appliquer. Il est temps que les citoyens et les responsables politiques oeuvrent en étroite collaboration avec les écologistes, sans pour autant se plier à toutes leurs injonctions. Car l'écologisme est une idéologie, définie comme une utopie programmatique, et représente de ce fait un danger. Toute idéologie programmatique en position de suprématie dénonce le présent comme intrinsèquement corrompu et promis à la catastrophe, et cherche à instaurer (ou restaurer) un état idéal par tous les moyens, y compris la terreur. Ce livre propose ainsi des pistes de réflexion pour faire de demain un monde écologique en se gardant des écueils de l'écologisme, qui compromet gravement la gestion de l'environnement par les responsables politiques et l'écologie en tant que science. (4e de couverture) Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285205 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 60 - 2013/1 - L'imaginaire écologique (Bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org)
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org / Isabelle Balsamo
Titre : 60 - 2013/1 - L'imaginaire écologique Type de document : document électronique Année de publication : 2013 Importance : 184 p. Présentation : ill. Format : 27 x 22 cm Prix : 20 € Note générale : L'imaginaire écologique Vanessa Manceron & Marie Roué
L'Église catholique et la cause de l'environnement Isacco Turina
L'alternative écologique Vivre et travailler autrement Geneviève Pruvost
Hymnes à la vie ? Sur l'engouement récent pour les bêtes naturalisées Sergio Dalla Bernardina
« Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci. » L'écologisme quaker Peter Collins
Utopies universalistes La nature en concurrence Sophie Houdart
Les éoliennes : vertes et vertueuses ? Christine Hugh-Jones
Slow versus fast Économie et écologie dans le mouvement Slow Food Valeria Siniscalchi
Repères Isac Chiva, ethnologie et politique patrimoniale Noël Barbe
Résumés/Abstracts InfosLangues : Français (fre) Mots-clés : Société Comportement vie sociale Engagement citoyen SHS Comportements politiques Écologisme Mouvements alternatifs (politique) écologie environnement politique de l'environnement protection de l'environnement parti écologiste Résumé : Des études de cas autour des idéologies et contradictions de l'écologisme. Les contributeurs illustrent la façon dont les mouvements et les groupes qui se réclament de l'écologisme oeuvrent comme force de contestation et de proposition politique et sociale. Note de contenu : 4e de couv. : "Comment imagine-t-on les rapports aux lieux, aux milieux et au vivant dans nos sociétés ? Si l’écologisme nous apparaît aujourd’hui comme un monde échevelé et diversifié, souvent conflictuel, il permet aussi de multiples formes d’arrangements avec le réel et, de fait, le transforme, notamment en ouvrant des horizons d’action et en accommodant des mondes que l’on pensait irréconciliables." En ligne : http://www.cairn.info/revue-terrain-2013-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=22360 [n° ou bulletin]60 - 2013/1 - L'imaginaire écologique [document électronique] . - 2013 . - 184 p. : ill. ; 27 x 22 cm .
est un bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org / Isabelle Balsamo
20 €
L'imaginaire écologique Vanessa Manceron & Marie Roué
L'Église catholique et la cause de l'environnement Isacco Turina
L'alternative écologique Vivre et travailler autrement Geneviève Pruvost
Hymnes à la vie ? Sur l'engouement récent pour les bêtes naturalisées Sergio Dalla Bernardina
« Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci. » L'écologisme quaker Peter Collins
Utopies universalistes La nature en concurrence Sophie Houdart
Les éoliennes : vertes et vertueuses ? Christine Hugh-Jones
Slow versus fast Économie et écologie dans le mouvement Slow Food Valeria Siniscalchi
Repères Isac Chiva, ethnologie et politique patrimoniale Noël Barbe
Résumés/Abstracts Infos
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société Comportement vie sociale Engagement citoyen SHS Comportements politiques Écologisme Mouvements alternatifs (politique) écologie environnement politique de l'environnement protection de l'environnement parti écologiste Résumé : Des études de cas autour des idéologies et contradictions de l'écologisme. Les contributeurs illustrent la façon dont les mouvements et les groupes qui se réclament de l'écologisme oeuvrent comme force de contestation et de proposition politique et sociale. Note de contenu : 4e de couv. : "Comment imagine-t-on les rapports aux lieux, aux milieux et au vivant dans nos sociétés ? Si l’écologisme nous apparaît aujourd’hui comme un monde échevelé et diversifié, souvent conflictuel, il permet aussi de multiples formes d’arrangements avec le réel et, de fait, le transforme, notamment en ouvrant des horizons d’action et en accommodant des mondes que l’on pensait irréconciliables." En ligne : http://www.cairn.info/revue-terrain-2013-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=22360 ContientRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1260 S-11 TER Périodiques Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible
Titre : Face à l'effondrement : militer à l'ombre des catastrophes Type de document : texte imprimé Auteurs : Luc Semal (1982-....) , Auteur
Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Année de publication : 2019 Collection : L'Écologie en questions, ISSN 2266-3312 Importance : 368 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 12.5 x 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-063484-3 Prix : 22 € Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Science politique : Lille 2 : 2012 : Militer à l'ombre des catastrophes : contribution à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition.- AVIS CRITIQUE du 08/06, en hyperlien : "Puisque nous avons compris que le pire était certain – ce qui explique que les collapsologues aient le vent en poupe – puisque le réchauffement est certain, l’effondrement des espèces avéré, la raréfaction des ressources évidente… pourquoi encore se lever le matin. Pour militer nous dit Luc Semal qui retrace dans ce livre l’émergence et l’évolution des mobilisations écologistes nécessairement saisies par le catastrophisme.
Ce Maître de conférence en science politique au Museum National d’Histoire Naturel (MNHN) reprend, en quelque sorte, là où Nathaniel Rich s’arrête : l’énonciation claire et sans concessions d’une situation de catastrophe globale d’une part et d’autre part une forme d’insouciance politique à cet égard laissent-elles un espace, même minime, pour l’action ?
La réponse, heureusement, est oui car Luc Semal analyse le catastrophisme écologiste comme un phénomène idéologique, et donc de nature politique. Souvent perçu comme l’élément le plus rébarbatif et démobilisateur de l’écologie, une porte ouverte à l’autoritarisme et au fascisme vert… le catastrophisme est considéré ici comme un outil puissant pour changer notre rapport au monde.
On retrouve par rapport au catastrophisme la possibilité d'une dérive vers quelque chose d'autoritaire ou de religieux, de la question de leur efficacité : "si on me fait tellement peur, est-ce que je vais agir ?" On retrouve comme toujours la question : est-ce que savoir c'est croire, est-ce que croire c'est pouvoir ? (Catherine Portevin)
Sur les implications politiques et le lien avec la démocratie, ce que je trouve intéressant c'est de regarder la différence avec laquelle il décrit le mouvement français de la décroissance (qu'il présente comme un mouvement d'intellectuels autour de Serge Latouche et Pierre Rhabi) [...] et le mouvement des "transition towns" (du côté duquel son coeur penche !) sous l'influence d'un militant anglais Rob Hopkins, homme de terrain qui propose un modèle concret pour changer la ville et l'adapter au changement climatique. Il réunit des cercles de militants dans lesquels la parole circule [...] Après les débats, la délibération sous forme d'Agora devient prolifique, constructive car ainsi chacun peut exprimer ses craintes et élaborer un projet de société collectif. (Thibaut Sardier)"Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Anthropocène Nature -- Effets de l'homme Collapsologie Catastrophisme Écologisme Mouvements alternatifs (politique) Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Dans Face à l’effondrement, publié aux PUF, le politiste Luc Semal retrace l’histoire des mobilisations écologistes pour montrer que le catastrophisme, tant qu’il est éclairé, n’est pas une fascination paralysante. Il génère au contraire une pensée politique propice à la délibération et à l’action… de quoi régénérer la démocratie.
La 4e de couverture indique : "Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ? Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance"
Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ?
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance.Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Chapitre 1. – La part catastrophiste de l’écologisme
Chapitre 2. – Le temps du catastrophisme écologiste
Chapitre 3. – Mobilisations à dimension catastrophiste
Chapitre 4. – Trajectoires de désillusion catastrophiste
Chapitre 5. – Émotions et travail émotionnel
Chapitre 6. – Dissonances cognitives et résonances narratives
Conclusion
Bibliographie et filmogr., pp. 333-[357]En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/nathaniel-rich-perdre-la-te [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=221806 Face à l'effondrement : militer à l'ombre des catastrophes [texte imprimé] / Luc Semal (1982-....), Auteur . - Paris : Presses universitaires de France, PUF, 2019 . - 368 p. : couv. ill. en coul. ; 12.5 x 19 cm. - (L'Écologie en questions, ISSN 2266-3312) .
ISBN : 978-2-13-063484-3 : 22 €
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Science politique : Lille 2 : 2012 : Militer à l'ombre des catastrophes : contribution à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition.- AVIS CRITIQUE du 08/06, en hyperlien : "Puisque nous avons compris que le pire était certain – ce qui explique que les collapsologues aient le vent en poupe – puisque le réchauffement est certain, l’effondrement des espèces avéré, la raréfaction des ressources évidente… pourquoi encore se lever le matin. Pour militer nous dit Luc Semal qui retrace dans ce livre l’émergence et l’évolution des mobilisations écologistes nécessairement saisies par le catastrophisme.
Ce Maître de conférence en science politique au Museum National d’Histoire Naturel (MNHN) reprend, en quelque sorte, là où Nathaniel Rich s’arrête : l’énonciation claire et sans concessions d’une situation de catastrophe globale d’une part et d’autre part une forme d’insouciance politique à cet égard laissent-elles un espace, même minime, pour l’action ?
La réponse, heureusement, est oui car Luc Semal analyse le catastrophisme écologiste comme un phénomène idéologique, et donc de nature politique. Souvent perçu comme l’élément le plus rébarbatif et démobilisateur de l’écologie, une porte ouverte à l’autoritarisme et au fascisme vert… le catastrophisme est considéré ici comme un outil puissant pour changer notre rapport au monde.
On retrouve par rapport au catastrophisme la possibilité d'une dérive vers quelque chose d'autoritaire ou de religieux, de la question de leur efficacité : "si on me fait tellement peur, est-ce que je vais agir ?" On retrouve comme toujours la question : est-ce que savoir c'est croire, est-ce que croire c'est pouvoir ? (Catherine Portevin)
Sur les implications politiques et le lien avec la démocratie, ce que je trouve intéressant c'est de regarder la différence avec laquelle il décrit le mouvement français de la décroissance (qu'il présente comme un mouvement d'intellectuels autour de Serge Latouche et Pierre Rhabi) [...] et le mouvement des "transition towns" (du côté duquel son coeur penche !) sous l'influence d'un militant anglais Rob Hopkins, homme de terrain qui propose un modèle concret pour changer la ville et l'adapter au changement climatique. Il réunit des cercles de militants dans lesquels la parole circule [...] Après les débats, la délibération sous forme d'Agora devient prolifique, constructive car ainsi chacun peut exprimer ses craintes et élaborer un projet de société collectif. (Thibaut Sardier)"
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Anthropocène Nature -- Effets de l'homme Collapsologie Catastrophisme Écologisme Mouvements alternatifs (politique) Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Dans Face à l’effondrement, publié aux PUF, le politiste Luc Semal retrace l’histoire des mobilisations écologistes pour montrer que le catastrophisme, tant qu’il est éclairé, n’est pas une fascination paralysante. Il génère au contraire une pensée politique propice à la délibération et à l’action… de quoi régénérer la démocratie.
La 4e de couverture indique : "Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ? Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance"
Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ?
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance.Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Chapitre 1. – La part catastrophiste de l’écologisme
Chapitre 2. – Le temps du catastrophisme écologiste
Chapitre 3. – Mobilisations à dimension catastrophiste
Chapitre 4. – Trajectoires de désillusion catastrophiste
Chapitre 5. – Émotions et travail émotionnel
Chapitre 6. – Dissonances cognitives et résonances narratives
Conclusion
Bibliographie et filmogr., pp. 333-[357]En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/nathaniel-rich-perdre-la-te [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=221806 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 03508 S-11 SEM Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
Titre : Une jeunesse différente ? Les valeurs des jeunes Français depuis 30 ans Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Galland (1951-...) , Directeur de la recherche ; Bernard Roudet (1955-2013)
, Directeur de la recherche ; Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse, Auteur
Editeur : Paris Cedex 07 : La Documentation française Année de publication : 2014 Autre Editeur : Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire) Collection : Doc' en poche Sous-collection : Regard d'expert Importance : 276 p. Présentation : tabl., graph., ill. en noir et blanc Format : 18 x 11 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-11-009867-2 Prix : 9,90 € Note générale : L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP/Observatoire de la jeunesse) publie à la Documentation française Une jeunesse différente ? Les valeurs des jeunes Français depuis 30 ans. Un ouvrage de référence pour prendre la mesure des changements intervenus depuis trente ans dans les valeurs et les comportements des jeunes Français. de leurs engagements et de leurs pratiques. Avec les contributions de :
Jean-Paul Bozonnet (IEP), Pierre Bréchon (IEP Grenoble), Jean-Hugues Déchaux (université Lyon-II), Nathalie Dompnier (université Lyon-II), Frédéric Gonthier (IEP Grenoble), Antoine Jardin (IEP Paris), Emmanuel de Lescure (université Paris-Descartes), Jean-François Tchernia (IEP Grenoble), Vincent Tiberj (IEP Paris). Voir aussi "L'Ecole structure les valeurs des jeunes ", en ligne sur <http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/10/24102012Article634866591931978248.aspx> ; Note de Decitre : "L’image de la jeunesse portée par notre société, largement renvoyée par les médias, est souvent simplificatrice : jeunesse dangereuse des quartiers dits « sensibles », jeunesse éloignée de la valeur travail, jeunesse dépolitisée et sans engagements ou bien jeunesse radicalisée et révoltée… Des effets de grossissements médiatiques, polarisés sur quelques faits de société, tendent à être présentés comme des mutations sociales portées par les jeunes générations. Pourtant une approche comparative dans le temps montre que les changements sociaux sont moins rapides qu’on peut le penser et que leur interprétation doit être davantage mesurée. Certes la jeunesse change, mais les changements qui l’affectent sont très progressifs, révélant des réorganisations en cours dans les systèmes de valeurs. Par l’observation d’évolutions sur près de trente ans, les enquêtes par questionnaire sur les valeurs des Français, effectuées sur des échantillons représentatifs de la population, autorisent une compréhension en profondeur des transformations dans l’organisation sociale de notre pays et des changements effectifs dans les valeurs et les comportements des jeunes. Faisant suite aux trois vagues précédentes (1981, 1990 et 1999), l’enquête effectuée en 2008 rend possibles des comparaisons entre les jeunes et les adultes comme entre les différentes générations et permet d’analyser des évolutions dans le temps. Disposer de trente ans de recul est rare pour une enquête par questionnaire : dans toute recherche quantitative, les données produites doivent en effet être issues d’un même protocole d’enquêtes (échantillons et questions semblables) pour pouvoir être comparées dans le temps. Seules les enquêtes Valeurs ont posé, sur une aussi longue période, les mêmes questions couvrant les principaux domaines de la vie : la qualité des données et les possibilités de ces enquêtes sont donc sans équivalent et dépassent largement celles d’un simple sondage . Afin de promouvoir une meilleure connaissance de la jeunesse, de ses engagements et de ses pratiques, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, établissement public du ministère chargé de la jeunesse, est partenaire des enquêtes Valeurs depuis 1999 : l’INJEP a appuyé financièrement la mise en œuvre des deux dernières enquêtes et a impulsé une analyse secondaire de leurs résultats pour les jeunes de 18 à 29 ans. Pourquoi avoir retenu, pour délimiter la jeunesse, cette tranche d’âge de 18-29 ans ? La limite inférieure, 18 ans, est en fait l’âge minimum des personnes interrogées. C’est une nécessité pour réaliser des enquêtes internationales prenant en compte les législations de différents pays : ainsi, en France, on ne peut pas poser certaines questions à des mineurs sans autorisation parentale (celles concernant la politique par exemple). Mais les résultats de travaux ou sondages impliquant les 15-17 ans permettent de retrouver certaines tendances de l’enquête. La limite supérieure de la tranche d’âge retenue est portée à 29 ans. D’un point de vue sociologique, la jeunesse peut en effet être définie comme la phase de préparation à l’exercice des rôles conformes à l’âge adulte et comme le passage des principales étapes introduisant à ces rôles. Or, Olivier Galland a montré que l’accès plus tardif aux statuts définissant l’âge adulte impose, d’un point de vue à la fois statistique et sociologique, de repousser la borne supérieure de la classe d’âge habituellement utilisée en France (24 ans) et d’y adjoindre la classe quinquennale immédiatement supérieure (Galland, 2000). Qu’entend-on par valeurs ? Pour des sociologues comme Émile Durkheim ou Max Weber, l’unité d’une société se fonde sur des valeurs partagées, sur des « idéaux collectifs » transmis aux individus. Selon Durkheim, les valeurs orientent l’activité des individus en leur fournissant un ensemble de références idéales. Fondement des opinions et des comportements, repères normatifs pour la pensée et l’action, les valeurs ne sont toutefois pas directement observables. Il faut les approcher en recueillant des informations susceptibles d’être interprétées en termes de valeurs. Ainsi, la recherche sur les valeurs est produite par inférence, opération logique par laquelle on admet une proposition en vertu de sa liaison avec d’autres propositions tenues pour vraies. Ce processus conduit à construire le questionnaire autour d’indicateurs dont la qualité informative a été éprouvée (Bréchon, Tchernia, 2000). Les valeurs d’un individu sont organisées, elles entretiennent entre elles une certaine cohérence. Au niveau d’une société, des modèles d’articulation vont se révéler plus fréquents que d’autres. Des valeurs sont consensuelles, d’autres davantage conflictuelles. En tout cas, les valeurs ne disparaissent pas : acquises progressivement au cours de la socialisation des individus, elles évoluent lentement. Afin d’évaluer ce qui fait la stabilité d’une société, mais aussi ce qui peut la faire bouger, il est important, note Pierre Bréchon, d’analyser ce processus de changement des systèmes de valeurs, de repérer comment les individus recomposent leurs systèmes de valeurs et de comprendre ainsi les tendances d’évolution d’une société." Voir un entretien des co-auteurs en hyperlienLangues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Condition de vie valeurs travail Comportement social Valeurs des jeunes famille génération jeunes ruraux milieu rural jeunes ville politique démocratie individualisation lien social mixité sociale écologisme libéralisme Jeunes hommese jeunes femmes jeunes issus de l'immigration politisation Société / Acteurs de la vie sociale / Enfants, adolescents Jeunes Valeurs sociales -- 1970-... Jeunesse -- Attitudes -- jeunesse, France Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : En une trentaine de points, les informations indispensables pour mieux appréhender la jeunesse d'aujourd'hui ainsi que la réalité à laquelle elle est confrontée, ses questionnements, les enjeux personnels et professionnels, ses valeurs, etc. Famille, lien social, attitudes religieuses et politiques, rapports au libéralisme économique, travail/emploi, écologie, ruralité… en 200 pages, ce livre propose un portrait social des jeunes Français, lucide et nuancé, soulignant les convergences entre les générations et les différences selon le niveau d’études, le sexe ou l’origine. Au-delà d’une image souvent simplificatrice (jeunesse éloignée de la valeur travail, dépolitisée…), cet ouvrage invite à une meilleure compréhension des évolutions de notre société souvent initiées par les jeunes eux-mêmes. Les analyses sont issues d’une grande enquête par questionnaire réalisée à quatre reprises (1981, 1990, 1999 et 2008) sur l’ensemble de la population française. Disposer de 30 ans de recul est rare pour une enquête. L’enquête Valeurs est la seule à poser les mêmes questions sur une aussi longue période, garantissant une qualité sans équivalent des données. Dirigé par deux spécialistes de la jeunesse, Olivier Galland, directeur de recherche au CNRS et président du Conseil scientifique de l’INJEP, et Bernard Roudet, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, cet ouvrage est issu d’un travail d’équipe associant une dizaine de sociologues et politistes. Comprendre les jeunes, c’est aussi comprendre leurs valeurs. Un livre indispensable pour les acteurs des politiques de jeunesse et pour tous les publics qui souhaitent avoir une connaissance approfondie des jeunes, de leurs engagements et de leurs pratiques. Note de contenu : SOMMAIRE
Introduction : Les valeurs des jeunes depuis 30 ans : différenciations et rapprochements Bernard Roudet
Chapitre 1
Convergence des valeurs selon l’âge et clivage selon le niveau d’études Olivier Galland
Chapitre 2
Renouvellement générationnel, individualisation et lien social Bernard Roudet
Chapitre 3
L’univers de la religiosité : évolutions et influences sur les valeurs Pierre Bréchon
Chapitre 4
Les jeunes, la politique et la démocratie Bernard Roudet
Chapitre 5
Jeunes hommes et jeunes femmes : une nouvelle partition des valeurs Nathalie Dompnier
Chapitre 6
Des jeunes parmi d’autres ? Les jeunes issus des immigrations Antoine Jardin et Vincent Tiberj
Notices
1 – Famille : que reste-t-il du modèle patriarcal ? Jean-Hugues Déchaux
2 – Malheureux en emploi, heureux au travail ? Frédéric Gonthier et Emmanuel de Lescure
3 – Les jeunes remettent-ils en cause le libéralisme économique ? Frédéric Gonthier
4 – L’écologisme chez les jeunes : une résistible ascension ?
Jean-Paul Bozonnet
5 – Jeunes ruraux : l’inversion des valeurs avec la ville ? Jean-Paul Bozonnet
6 – Le contexte familial influe-t-il sur la politisation ? Jean-François Tchernia
Postface : Convergence des générations, clivage des jeunesses Olivier Galland
Présentation des auteurs
Annexe
Quelles sont les valeurs des jeunes Français d'aujourd'hui ? De grandes enquêtes, conduites régulièrement depuis 1981, ont permis aux politistes et aux sociologues d'appréhender sur le temps long les lignes de force et les évolutions à l'oeuvre. Les analyses rassemblées dans cet ouvrage, à l'initiative de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), s'intéressent ainsi aux valeurs politiques et religieuses des jeunes de 18 à 29 ans, mais aussi à leur rapport aux normes sociales, au travail, à la famille, à l'écologie ou au libéralisme économique. Quelle est l'influence sur les valeurs de l'âge, du niveau d'études, du genre ou encore de l'origine ? Pour faire de vous un spécialiste, « Regard d'expert » vous offre un panorama complet sur ce sujet.
Présentation des enquêtes Valeurs : méthodologie, historique et organisation Bernard RoudetEn ligne : http://www.injep.fr/Interview-les-valeurs-collectives Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=57002 Une jeunesse différente ? Les valeurs des jeunes Français depuis 30 ans [texte imprimé] / Olivier Galland (1951-...), Directeur de la recherche ; Bernard Roudet (1955-2013)
, Directeur de la recherche ; Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse, Auteur . - Paris Cedex 07 : La Documentation française : Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) (95, avenue de France, 75650) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire), 2014 . - 276 p. : tabl., graph., ill. en noir et blanc ; 18 x 11 cm. - (Doc' en poche. Regard d'expert) .
ISBN : 978-2-11-009867-2 : 9,90 €
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP/Observatoire de la jeunesse) publie à la Documentation française Une jeunesse différente ? Les valeurs des jeunes Français depuis 30 ans. Un ouvrage de référence pour prendre la mesure des changements intervenus depuis trente ans dans les valeurs et les comportements des jeunes Français. de leurs engagements et de leurs pratiques. Avec les contributions de :
Jean-Paul Bozonnet (IEP), Pierre Bréchon (IEP Grenoble), Jean-Hugues Déchaux (université Lyon-II), Nathalie Dompnier (université Lyon-II), Frédéric Gonthier (IEP Grenoble), Antoine Jardin (IEP Paris), Emmanuel de Lescure (université Paris-Descartes), Jean-François Tchernia (IEP Grenoble), Vincent Tiberj (IEP Paris). Voir aussi "L'Ecole structure les valeurs des jeunes ", en ligne sur <http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/10/24102012Article634866591931978248.aspx> ; Note de Decitre : "L’image de la jeunesse portée par notre société, largement renvoyée par les médias, est souvent simplificatrice : jeunesse dangereuse des quartiers dits « sensibles », jeunesse éloignée de la valeur travail, jeunesse dépolitisée et sans engagements ou bien jeunesse radicalisée et révoltée… Des effets de grossissements médiatiques, polarisés sur quelques faits de société, tendent à être présentés comme des mutations sociales portées par les jeunes générations. Pourtant une approche comparative dans le temps montre que les changements sociaux sont moins rapides qu’on peut le penser et que leur interprétation doit être davantage mesurée. Certes la jeunesse change, mais les changements qui l’affectent sont très progressifs, révélant des réorganisations en cours dans les systèmes de valeurs. Par l’observation d’évolutions sur près de trente ans, les enquêtes par questionnaire sur les valeurs des Français, effectuées sur des échantillons représentatifs de la population, autorisent une compréhension en profondeur des transformations dans l’organisation sociale de notre pays et des changements effectifs dans les valeurs et les comportements des jeunes. Faisant suite aux trois vagues précédentes (1981, 1990 et 1999), l’enquête effectuée en 2008 rend possibles des comparaisons entre les jeunes et les adultes comme entre les différentes générations et permet d’analyser des évolutions dans le temps. Disposer de trente ans de recul est rare pour une enquête par questionnaire : dans toute recherche quantitative, les données produites doivent en effet être issues d’un même protocole d’enquêtes (échantillons et questions semblables) pour pouvoir être comparées dans le temps. Seules les enquêtes Valeurs ont posé, sur une aussi longue période, les mêmes questions couvrant les principaux domaines de la vie : la qualité des données et les possibilités de ces enquêtes sont donc sans équivalent et dépassent largement celles d’un simple sondage . Afin de promouvoir une meilleure connaissance de la jeunesse, de ses engagements et de ses pratiques, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, établissement public du ministère chargé de la jeunesse, est partenaire des enquêtes Valeurs depuis 1999 : l’INJEP a appuyé financièrement la mise en œuvre des deux dernières enquêtes et a impulsé une analyse secondaire de leurs résultats pour les jeunes de 18 à 29 ans. Pourquoi avoir retenu, pour délimiter la jeunesse, cette tranche d’âge de 18-29 ans ? La limite inférieure, 18 ans, est en fait l’âge minimum des personnes interrogées. C’est une nécessité pour réaliser des enquêtes internationales prenant en compte les législations de différents pays : ainsi, en France, on ne peut pas poser certaines questions à des mineurs sans autorisation parentale (celles concernant la politique par exemple). Mais les résultats de travaux ou sondages impliquant les 15-17 ans permettent de retrouver certaines tendances de l’enquête. La limite supérieure de la tranche d’âge retenue est portée à 29 ans. D’un point de vue sociologique, la jeunesse peut en effet être définie comme la phase de préparation à l’exercice des rôles conformes à l’âge adulte et comme le passage des principales étapes introduisant à ces rôles. Or, Olivier Galland a montré que l’accès plus tardif aux statuts définissant l’âge adulte impose, d’un point de vue à la fois statistique et sociologique, de repousser la borne supérieure de la classe d’âge habituellement utilisée en France (24 ans) et d’y adjoindre la classe quinquennale immédiatement supérieure (Galland, 2000). Qu’entend-on par valeurs ? Pour des sociologues comme Émile Durkheim ou Max Weber, l’unité d’une société se fonde sur des valeurs partagées, sur des « idéaux collectifs » transmis aux individus. Selon Durkheim, les valeurs orientent l’activité des individus en leur fournissant un ensemble de références idéales. Fondement des opinions et des comportements, repères normatifs pour la pensée et l’action, les valeurs ne sont toutefois pas directement observables. Il faut les approcher en recueillant des informations susceptibles d’être interprétées en termes de valeurs. Ainsi, la recherche sur les valeurs est produite par inférence, opération logique par laquelle on admet une proposition en vertu de sa liaison avec d’autres propositions tenues pour vraies. Ce processus conduit à construire le questionnaire autour d’indicateurs dont la qualité informative a été éprouvée (Bréchon, Tchernia, 2000). Les valeurs d’un individu sont organisées, elles entretiennent entre elles une certaine cohérence. Au niveau d’une société, des modèles d’articulation vont se révéler plus fréquents que d’autres. Des valeurs sont consensuelles, d’autres davantage conflictuelles. En tout cas, les valeurs ne disparaissent pas : acquises progressivement au cours de la socialisation des individus, elles évoluent lentement. Afin d’évaluer ce qui fait la stabilité d’une société, mais aussi ce qui peut la faire bouger, il est important, note Pierre Bréchon, d’analyser ce processus de changement des systèmes de valeurs, de repérer comment les individus recomposent leurs systèmes de valeurs et de comprendre ainsi les tendances d’évolution d’une société." Voir un entretien des co-auteurs en hyperlien
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Condition de vie valeurs travail Comportement social Valeurs des jeunes famille génération jeunes ruraux milieu rural jeunes ville politique démocratie individualisation lien social mixité sociale écologisme libéralisme Jeunes hommese jeunes femmes jeunes issus de l'immigration politisation Société / Acteurs de la vie sociale / Enfants, adolescents Jeunes Valeurs sociales -- 1970-... Jeunesse -- Attitudes -- jeunesse, France Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : En une trentaine de points, les informations indispensables pour mieux appréhender la jeunesse d'aujourd'hui ainsi que la réalité à laquelle elle est confrontée, ses questionnements, les enjeux personnels et professionnels, ses valeurs, etc. Famille, lien social, attitudes religieuses et politiques, rapports au libéralisme économique, travail/emploi, écologie, ruralité… en 200 pages, ce livre propose un portrait social des jeunes Français, lucide et nuancé, soulignant les convergences entre les générations et les différences selon le niveau d’études, le sexe ou l’origine. Au-delà d’une image souvent simplificatrice (jeunesse éloignée de la valeur travail, dépolitisée…), cet ouvrage invite à une meilleure compréhension des évolutions de notre société souvent initiées par les jeunes eux-mêmes. Les analyses sont issues d’une grande enquête par questionnaire réalisée à quatre reprises (1981, 1990, 1999 et 2008) sur l’ensemble de la population française. Disposer de 30 ans de recul est rare pour une enquête. L’enquête Valeurs est la seule à poser les mêmes questions sur une aussi longue période, garantissant une qualité sans équivalent des données. Dirigé par deux spécialistes de la jeunesse, Olivier Galland, directeur de recherche au CNRS et président du Conseil scientifique de l’INJEP, et Bernard Roudet, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, cet ouvrage est issu d’un travail d’équipe associant une dizaine de sociologues et politistes. Comprendre les jeunes, c’est aussi comprendre leurs valeurs. Un livre indispensable pour les acteurs des politiques de jeunesse et pour tous les publics qui souhaitent avoir une connaissance approfondie des jeunes, de leurs engagements et de leurs pratiques. Note de contenu : SOMMAIRE
Introduction : Les valeurs des jeunes depuis 30 ans : différenciations et rapprochements Bernard Roudet
Chapitre 1
Convergence des valeurs selon l’âge et clivage selon le niveau d’études Olivier Galland
Chapitre 2
Renouvellement générationnel, individualisation et lien social Bernard Roudet
Chapitre 3
L’univers de la religiosité : évolutions et influences sur les valeurs Pierre Bréchon
Chapitre 4
Les jeunes, la politique et la démocratie Bernard Roudet
Chapitre 5
Jeunes hommes et jeunes femmes : une nouvelle partition des valeurs Nathalie Dompnier
Chapitre 6
Des jeunes parmi d’autres ? Les jeunes issus des immigrations Antoine Jardin et Vincent Tiberj
Notices
1 – Famille : que reste-t-il du modèle patriarcal ? Jean-Hugues Déchaux
2 – Malheureux en emploi, heureux au travail ? Frédéric Gonthier et Emmanuel de Lescure
3 – Les jeunes remettent-ils en cause le libéralisme économique ? Frédéric Gonthier
4 – L’écologisme chez les jeunes : une résistible ascension ?
Jean-Paul Bozonnet
5 – Jeunes ruraux : l’inversion des valeurs avec la ville ? Jean-Paul Bozonnet
6 – Le contexte familial influe-t-il sur la politisation ? Jean-François Tchernia
Postface : Convergence des générations, clivage des jeunesses Olivier Galland
Présentation des auteurs
Annexe
Quelles sont les valeurs des jeunes Français d'aujourd'hui ? De grandes enquêtes, conduites régulièrement depuis 1981, ont permis aux politistes et aux sociologues d'appréhender sur le temps long les lignes de force et les évolutions à l'oeuvre. Les analyses rassemblées dans cet ouvrage, à l'initiative de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), s'intéressent ainsi aux valeurs politiques et religieuses des jeunes de 18 à 29 ans, mais aussi à leur rapport aux normes sociales, au travail, à la famille, à l'écologie ou au libéralisme économique. Quelle est l'influence sur les valeurs de l'âge, du niveau d'études, du genre ou encore de l'origine ? Pour faire de vous un spécialiste, « Regard d'expert » vous offre un panorama complet sur ce sujet.
Présentation des enquêtes Valeurs : méthodologie, historique et organisation Bernard RoudetEn ligne : http://www.injep.fr/Interview-les-valeurs-collectives Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=57002 Réservation
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Politique, engagement, religion… quelles valeurs partagent les jeunes, quelles évolutions ? : compte-rendu de la conférence-débat du 4 juin 2013URLLa naissance de l'écologie politique en France : une nébuleuse au coeur des années 68 / BU de Droit et OpenEdition / Alexis Vrignon
PermalinkDe la bio au bio / Jean-François Pontégnie in Agir par la culture : magazine politique & culturel, 68 (Eté 2022)
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PermalinkPermalinkPermalinkNature et politique : contribution à une anthropologie de la modernité et de la globalisation / SUDOC / Fabrice Flipo
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Permalink"Tout est fait pour que les classes populaires ne se saisissent pas de l’écologie" / Fatima Ouassak in Agir par la culture : magazine politique & culturel, 61 (Printemps 2020)
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PermalinkPermalinkPermalinkAvant que nature meure : pour une écologie politique ; Pour que nature vive / BU Sciences-Pharmacie / Jean Dorst
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PermalinkClimat, l'avenir nous appartient / Climat... in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, n°1617 (28 oct. au 3 nov. 2021)
PermalinkPermalinkComment tout peut s'effondrer : petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes / Pablo Servigne
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PermalinkAu croisement de l’écologie et du socialisme, enfin ? / Fabien Escalona in Politique : revue belge d'analyse et de débat, 114 (Décembre 2020)
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