Titre : |
Comment lisent les enfants du Chaperon rouge ? : lire et écrire au CP, enjeux et pratiques / BU de Lettres |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Dominique Piveteaud, Auteur ; Jean Bernardin, Préfacier, etc. |
Editeur : |
Paris : l'École des loisirs |
Année de publication : |
2006 |
Importance : |
238 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-211-70271-3 |
Prix : |
14.50 € |
Note générale : |
"L’apprentissage de la lecture, nous dit Dominique Piveteaud, n’est pas un acte neutre. C’est un acte politique qui emporte les valeurs d’égalité, de dignité, de fraternité. Lire, c’est participer à un destin commun où l’humain est possible grâce aux liens entre tous. L’humanité est solidaire ou n’est pas, la lecture interroge l’humain ou n’est pas. L’humain, c’est tout simple : c’est avoir des chaussures neuves qu’on aime et qu’on bichonne et qui un jour quittent nos pieds pour aller découvrir le monde ; l’humain, c’est comme Tyrannosaure, dévorer ses amis mais un jour apprendre à les respecter. Lire, c’est apprendre le respect. Lire, c’est écrire. Écrire, c’est lire, Lire, c’est dire." |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Lecture -- Aspect cognitif Étude et enseignement (primaire) |
Résumé : |
La 4e de couverture indique : "Qu'est-ce qu'un lecteur ? Quel lecteur souhaitons-nous former ? Comment enseigner la lecture pour former des lecteurs intelligents ? Trop vite éludées par un consensus fragile qui dissimule bien mal les querelles entre défenseurs de la méthode syllabique et partisans de la méthode globale, ces questions demeurent souvent sans réponse. Quelle conception de la culture derrière celle de la lecture ? Qu'apprend-on lorsque l'on apprend à lire ? Quelle relation entre la manière dont l'élève apprend à lire et le lecteur qu'il deviendra ?" Propose des outils concrets construits dans la pratique quotidienne de la classe |
Note de contenu : |
"I. La rentrée : il part du déjà-là et des savoirs existants des enfants. L’enfant sait des choses qui vont permettre l’apprentissage de la lecture, qui se fera dès le début par la reconnaissance du sens de ce qu’on va faire à l’école ensemble, avec les autres enfants, avec le maître.
II. Se construire un nouveau rapport à la langue : découvrir l’oral et l’écrit, leur spécificité, découvrir la langue qui passe et la langue qui reste, le mobile et l’immobile, la trace, l’empreinte. Découvrir, feuilleter, lire déjà son premier album : de l’image à la phrase avec la boussole du maître : le questionnement préalable au texte. Lire, c’est poser des questions, c’est se décentrer pour mieux se rencontrer. Je vous invite à découvrir, comme des enfants, les splendides définitions de la lecture que nous donne Dominique Piveteaud. Apprendre à lire, c’est déjà se questionner sur ce qu’est lire, c’est savoir ce qu’on fait quand on tourne les pages d’un livre, car l’aventure est difficile. L’enfant quitte un terrain connu vers l’inconnu et le maître l’accompagne. Il raconte cela très bien.
III. Formaliser les avancées… et avancer : cheminer à petit pas, tous ensemble avec le maître comme guide dont on saura un jour se passer. Mais pas encore… C’est le temps du débat et du travail en groupe, c’est le temps du droit à l’errance et à l’erreur, c’est le temps de la production de l’écrit et des étiquettes en mouvement, puis collées sur le cahier.
IV. Je lis, donc je grandis : je lis deux beaux albums pour enfants. Je vous laisse suivre Dominique Piveteaud quand il raconte l’ami du Petit Tyrannosaure et Les chaussures neuves. Pour lui, raconter, c’est poser des questions, apprendre à lire c’est chercher des réponses, interroger l’évidence, faire des liens. On est loin de l’exclusif déchiffrage, du code, des restrictions des programmes actuels. Apprendre à lire, c’est mettre aussi en lien parents et enfants. Les enfants montrent, les parents regardent. Quitter la tribu sans la renier. Lire, c’est s’émanciper. Lire, c’est bien plus s’émanciper que déchiffrer. Parce que s’émanciper, c’est vivre et grandir, parce que déchiffrer, c’est créer de l’immobile. Et les enfants n’aiment pas l’immobile.
V. Ici, maintenant, un jour ailleurs : le mouvement de la classe, des enfants. L’école en mouvement. Les concepts en mouvement. Vivre hors de la classe, hors du texte : recréer la récréation. Lire, créer, se recréer dans la médiation des livres, des albums.
VI. Enseigner le présent, le passé, le possible : le rapport au savoir, l’aventure Tatoulu. Apprendre dès tout de suite, en maternelle, à débattre, à articuler la différence, à choisir.
Un sous-chapitre que j’aime : « entrer dans l’écrit : entrer en humanité ».
VII. D’une nécessité à l’autre, l’utopie en actes. C’est cela que j’écrivais au début : un livre généreux."
Bibliogr. p. 235-238 |
En ligne : |
http://inventeursdelectures.over-blog.com/2020/06/comment-lisent-les-enfants-du- [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=279412 |
Comment lisent les enfants du Chaperon rouge ? : lire et écrire au CP, enjeux et pratiques / BU de Lettres [document électronique] / Dominique Piveteaud, Auteur ; Jean Bernardin, Préfacier, etc. . - Paris : l'École des loisirs, 2006 . - 238 p. : ill. ; 24 cm. ISBN : 978-2-211-70271-3 : 14.50 € "L’apprentissage de la lecture, nous dit Dominique Piveteaud, n’est pas un acte neutre. C’est un acte politique qui emporte les valeurs d’égalité, de dignité, de fraternité. Lire, c’est participer à un destin commun où l’humain est possible grâce aux liens entre tous. L’humanité est solidaire ou n’est pas, la lecture interroge l’humain ou n’est pas. L’humain, c’est tout simple : c’est avoir des chaussures neuves qu’on aime et qu’on bichonne et qui un jour quittent nos pieds pour aller découvrir le monde ; l’humain, c’est comme Tyrannosaure, dévorer ses amis mais un jour apprendre à les respecter. Lire, c’est apprendre le respect. Lire, c’est écrire. Écrire, c’est lire, Lire, c’est dire." Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Lecture -- Aspect cognitif Étude et enseignement (primaire) |
Résumé : |
La 4e de couverture indique : "Qu'est-ce qu'un lecteur ? Quel lecteur souhaitons-nous former ? Comment enseigner la lecture pour former des lecteurs intelligents ? Trop vite éludées par un consensus fragile qui dissimule bien mal les querelles entre défenseurs de la méthode syllabique et partisans de la méthode globale, ces questions demeurent souvent sans réponse. Quelle conception de la culture derrière celle de la lecture ? Qu'apprend-on lorsque l'on apprend à lire ? Quelle relation entre la manière dont l'élève apprend à lire et le lecteur qu'il deviendra ?" Propose des outils concrets construits dans la pratique quotidienne de la classe |
Note de contenu : |
"I. La rentrée : il part du déjà-là et des savoirs existants des enfants. L’enfant sait des choses qui vont permettre l’apprentissage de la lecture, qui se fera dès le début par la reconnaissance du sens de ce qu’on va faire à l’école ensemble, avec les autres enfants, avec le maître.
II. Se construire un nouveau rapport à la langue : découvrir l’oral et l’écrit, leur spécificité, découvrir la langue qui passe et la langue qui reste, le mobile et l’immobile, la trace, l’empreinte. Découvrir, feuilleter, lire déjà son premier album : de l’image à la phrase avec la boussole du maître : le questionnement préalable au texte. Lire, c’est poser des questions, c’est se décentrer pour mieux se rencontrer. Je vous invite à découvrir, comme des enfants, les splendides définitions de la lecture que nous donne Dominique Piveteaud. Apprendre à lire, c’est déjà se questionner sur ce qu’est lire, c’est savoir ce qu’on fait quand on tourne les pages d’un livre, car l’aventure est difficile. L’enfant quitte un terrain connu vers l’inconnu et le maître l’accompagne. Il raconte cela très bien.
III. Formaliser les avancées… et avancer : cheminer à petit pas, tous ensemble avec le maître comme guide dont on saura un jour se passer. Mais pas encore… C’est le temps du débat et du travail en groupe, c’est le temps du droit à l’errance et à l’erreur, c’est le temps de la production de l’écrit et des étiquettes en mouvement, puis collées sur le cahier.
IV. Je lis, donc je grandis : je lis deux beaux albums pour enfants. Je vous laisse suivre Dominique Piveteaud quand il raconte l’ami du Petit Tyrannosaure et Les chaussures neuves. Pour lui, raconter, c’est poser des questions, apprendre à lire c’est chercher des réponses, interroger l’évidence, faire des liens. On est loin de l’exclusif déchiffrage, du code, des restrictions des programmes actuels. Apprendre à lire, c’est mettre aussi en lien parents et enfants. Les enfants montrent, les parents regardent. Quitter la tribu sans la renier. Lire, c’est s’émanciper. Lire, c’est bien plus s’émanciper que déchiffrer. Parce que s’émanciper, c’est vivre et grandir, parce que déchiffrer, c’est créer de l’immobile. Et les enfants n’aiment pas l’immobile.
V. Ici, maintenant, un jour ailleurs : le mouvement de la classe, des enfants. L’école en mouvement. Les concepts en mouvement. Vivre hors de la classe, hors du texte : recréer la récréation. Lire, créer, se recréer dans la médiation des livres, des albums.
VI. Enseigner le présent, le passé, le possible : le rapport au savoir, l’aventure Tatoulu. Apprendre dès tout de suite, en maternelle, à débattre, à articuler la différence, à choisir.
Un sous-chapitre que j’aime : « entrer dans l’écrit : entrer en humanité ».
VII. D’une nécessité à l’autre, l’utopie en actes. C’est cela que j’écrivais au début : un livre généreux."
Bibliogr. p. 235-238 |
En ligne : |
http://inventeursdelectures.over-blog.com/2020/06/comment-lisent-les-enfants-du- [...] |
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