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3 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Études urbaines' 




Titre : Cohabiter l'espace public Type de document : texte imprimé Auteurs : Antonin Margier, Auteur Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2017 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 198 p. Format : 24 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-5193-0 Prix : 20 € Note générale : Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Cohabiter l'espace public [texte imprimé] / Antonin Margier, Auteur . - Disponible sur OpenEdition . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2017 . - 198 p. ; 24 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-5193-0 : 20 €
Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7765 F-63 MAR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Sorti jusqu'au 03/03/2022 Documents numériques
Titre : La rue Type de document : texte imprimé Auteurs : Jeanne Brody (1947-...), Directeur de la recherche Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Toulouse : Presses universitaires du Midi, PUM Année de publication : impr. 2005 Collection : Socio-logiques (Toulouse), ISSN 1159-9170 Importance : 311 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85816-774-6 Prix : 15 € Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie urbaine tag tags graff graffs identité rébellion mur murs ville villes Quartiers (urbanisme) -- Aspect social Vie urbaine Espaces publics rues rue commerce, espace public, sociologie, violence Études urbaines Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Figure multiple, figure mythique aussi, la rue est au fondement de l'espace public urbain qu'elle traverse et qu'elle irrigue de la circulation des hommes et des marchandises. Elle est un lieu de sociabilité ouverte que s'approprient différemment les individus et les groupes selon des règles de coexistence modulées par un jeu de distance et de proximité. Elle est le lieu où l'on fait l'expérience de la diversité.
Cet ouvrage présente une pluralité de points de vue et de thèmes sur la rue et par extension sur la ville : le public et le privé, la violence, le commerce, le mouvement, le brassage, la cohabitation... Chacun de ces points de focalisation est un des morceaux du puzzle urbain. De la typologie descriptive à laquelle se prête la diversité des terrains, on passe à une topologie interprétative riche de perspectives nouvelles.Note de contenu : Table des matières :
Remerciements
Jeanne Brody
Introduction
La rue, espace formel
Jean-Loup Gourdon
La rue comme forme
Les prouesses d'une voie urbaine
L'interface public/privé
Permanence et renouvellement
Patrimoine et capital
La rue : mémoire et projet
L'espace des externalités positives
Leçon et recette de la rue
La rue, espace historique et politique
Bernard Doumerc
Quand la rue s’impose à la cité
L’exemple de Venise au Moyen Âge
La rue au service des pouvoirs
La rue, outil du lien social
Patrick Cabanel
Les catholiques dans la rue
L’église et le contrôle de la voie publique en France (xixe-xxe siècles)
Paysage urbain, paysage catholique
La privatisation catholicisante de la rue : de la Restauration à l’Ordre moral
Contre-offensive républicaine (1879-1914) : la laïcisation de la rue
Jésus Maria Osès
La rue, espace de l'action directe
Le fascisme et la rue
L’exemple basque
Laurence Roulleau-Berger
La rue, miroir des peurs sociales et des solidarités
Souffrances sociales et violences de la rue
Ordre public et médiations institutionnelles
De la rue comme espace public aux espaces intermédiaires
Conclusion
La rue, espace urbain
Jean Remy
Nouveaux lieux d’urbanité et territorialités partagées : architecture urbaine et comportements collectifs
Réflexions à partir de Louvain-la-Neuve
Daniel Filâtre
Citoyenneté locale et appropriation urbaine : l’exemple d’une relation particulière, la ville et les étudiants
La ville, l’université et les étudiants, chronique d’une quête annoncée
Les villes moyennes à la conquête de l’université
L’université comme appui d’une dynamique urbaine revendiquée
L’étudiant, la ville et la rue, une relation limitée
Les pratiques étudiantes et les pratiques urbaines
L’étudiant, le campus et les autres
L’étudiant, la ville et la rue
L’espace, la rue et l’étudiant : simple question politique ou interactions complexes ?
En conclusion, la rue et ses usages comme marqueurs d’une identité éclatée.
Danielle Provansal
Espace public et identités fluides
L’endroit et l’envers du décor
Un même lieu, différents scénarios
Annie Benveniste
La rue ou le territoire imaginé
Espace chabbatique à Sarcelles
Un espace d’hétérotopie dans le quartier de La Muette.
La rue, espace de transaction
Jean-François Laé
La rue : des événements qui tranchent
Deux événements qui tranchent
Jouer le mort, mieux, disparu
Mouvements de pause
Florence Bouillon
Le squat, une alternative à la rue ?
Qu’est-ce qu’un squat ?
Le CAJU, squat d’activités
Squats de familles bosno-tsiganes, squats d’hébergement
Squats de mineurs isolés étrangers, squats de survie
Conclusion
Laurent Gaissad
La lutte des places, ou quand la rue se déplace
Éthique du trottoir, commerce du sexe et clandestinités recomposées
Lamia Missaoui
Commerces illicites et isomorphies urbaines
Entre le “voir” et le “dire”
Commerces illicites et isomorphies urbaines
“ Survisibilité” des uns et invisibilité des autres
Lieux de commercialisation
Nouveaux trafiquants, nouveaux usages
Conclusion
Hervé Sciardet
De l'autre côté du trottoir
Le commerce de brocante aux Puces de Saint-Ouen
Un cas limite d'hétérogénéité urbaine
Les utilisations professionnelles
Des objets sociologiques consistants entre les cadres
La rue, espace de socialité
Samuel Bordreuil
La rue sociable
Formes élémentaires et paradoxes
Eric Adamkiewicz
Les pratiques récréatives et sportives de rues
Les pratiques récréatives autonomes urbaines
Les usages
Les fonctions de l'espace public et les questions liées à ces comportements
L'usage de l'espace public
Le détournement de l'espace par des pratiques récréatives
Une surqualification de l'espace urbain
Conséquences en terme d'aménagements
Conclusion
Anny Bloch-Raymond
Du tag au graff jusqu'aux fresques murales
Les marques d'identité et de rébellion sur les murs de la ville
Bref rappel
Refuser l’ordre social et le contester
Le parcours de reconnaissance du tagueur : visibilité et illégalité
Un rituel initiatique
Des nouvelles formes de civilité
Une nouvelles esthétique, à chacun son style, à chacun son langage
La rue, espace d’expérience, de brassage et de maturité
Réflexion sur l’art des frasques murales : rapport entre esthétique et politique
Conclusion
Chantal Bordes-Benayoun
De la rue ethnique au vaste monde
La rue : un espace de côtoiement interethnique généralisé
L’appréhension de l’altérité
La rue, un espace intermédiaire d’ajustement des appartenances
Postface
Colette Petonnet
Synthèse pour des temps à venir
Les auteurs
Bibliogr. en fin de chapitres. Notes bibliogr.En ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pumi/6434 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=162735 La rue [texte imprimé] / Jeanne Brody (1947-...), Directeur de la recherche . - Disponible sur OpenEdition . - Toulouse : Presses universitaires du Midi, PUM, impr. 2005 . - 311 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Socio-logiques (Toulouse), ISSN 1159-9170) .
ISBN : 978-2-85816-774-6 : 15 €
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie urbaine tag tags graff graffs identité rébellion mur murs ville villes Quartiers (urbanisme) -- Aspect social Vie urbaine Espaces publics rues rue commerce, espace public, sociologie, violence Études urbaines Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Figure multiple, figure mythique aussi, la rue est au fondement de l'espace public urbain qu'elle traverse et qu'elle irrigue de la circulation des hommes et des marchandises. Elle est un lieu de sociabilité ouverte que s'approprient différemment les individus et les groupes selon des règles de coexistence modulées par un jeu de distance et de proximité. Elle est le lieu où l'on fait l'expérience de la diversité.
Cet ouvrage présente une pluralité de points de vue et de thèmes sur la rue et par extension sur la ville : le public et le privé, la violence, le commerce, le mouvement, le brassage, la cohabitation... Chacun de ces points de focalisation est un des morceaux du puzzle urbain. De la typologie descriptive à laquelle se prête la diversité des terrains, on passe à une topologie interprétative riche de perspectives nouvelles.Note de contenu : Table des matières :
Remerciements
Jeanne Brody
Introduction
La rue, espace formel
Jean-Loup Gourdon
La rue comme forme
Les prouesses d'une voie urbaine
L'interface public/privé
Permanence et renouvellement
Patrimoine et capital
La rue : mémoire et projet
L'espace des externalités positives
Leçon et recette de la rue
La rue, espace historique et politique
Bernard Doumerc
Quand la rue s’impose à la cité
L’exemple de Venise au Moyen Âge
La rue au service des pouvoirs
La rue, outil du lien social
Patrick Cabanel
Les catholiques dans la rue
L’église et le contrôle de la voie publique en France (xixe-xxe siècles)
Paysage urbain, paysage catholique
La privatisation catholicisante de la rue : de la Restauration à l’Ordre moral
Contre-offensive républicaine (1879-1914) : la laïcisation de la rue
Jésus Maria Osès
La rue, espace de l'action directe
Le fascisme et la rue
L’exemple basque
Laurence Roulleau-Berger
La rue, miroir des peurs sociales et des solidarités
Souffrances sociales et violences de la rue
Ordre public et médiations institutionnelles
De la rue comme espace public aux espaces intermédiaires
Conclusion
La rue, espace urbain
Jean Remy
Nouveaux lieux d’urbanité et territorialités partagées : architecture urbaine et comportements collectifs
Réflexions à partir de Louvain-la-Neuve
Daniel Filâtre
Citoyenneté locale et appropriation urbaine : l’exemple d’une relation particulière, la ville et les étudiants
La ville, l’université et les étudiants, chronique d’une quête annoncée
Les villes moyennes à la conquête de l’université
L’université comme appui d’une dynamique urbaine revendiquée
L’étudiant, la ville et la rue, une relation limitée
Les pratiques étudiantes et les pratiques urbaines
L’étudiant, le campus et les autres
L’étudiant, la ville et la rue
L’espace, la rue et l’étudiant : simple question politique ou interactions complexes ?
En conclusion, la rue et ses usages comme marqueurs d’une identité éclatée.
Danielle Provansal
Espace public et identités fluides
L’endroit et l’envers du décor
Un même lieu, différents scénarios
Annie Benveniste
La rue ou le territoire imaginé
Espace chabbatique à Sarcelles
Un espace d’hétérotopie dans le quartier de La Muette.
La rue, espace de transaction
Jean-François Laé
La rue : des événements qui tranchent
Deux événements qui tranchent
Jouer le mort, mieux, disparu
Mouvements de pause
Florence Bouillon
Le squat, une alternative à la rue ?
Qu’est-ce qu’un squat ?
Le CAJU, squat d’activités
Squats de familles bosno-tsiganes, squats d’hébergement
Squats de mineurs isolés étrangers, squats de survie
Conclusion
Laurent Gaissad
La lutte des places, ou quand la rue se déplace
Éthique du trottoir, commerce du sexe et clandestinités recomposées
Lamia Missaoui
Commerces illicites et isomorphies urbaines
Entre le “voir” et le “dire”
Commerces illicites et isomorphies urbaines
“ Survisibilité” des uns et invisibilité des autres
Lieux de commercialisation
Nouveaux trafiquants, nouveaux usages
Conclusion
Hervé Sciardet
De l'autre côté du trottoir
Le commerce de brocante aux Puces de Saint-Ouen
Un cas limite d'hétérogénéité urbaine
Les utilisations professionnelles
Des objets sociologiques consistants entre les cadres
La rue, espace de socialité
Samuel Bordreuil
La rue sociable
Formes élémentaires et paradoxes
Eric Adamkiewicz
Les pratiques récréatives et sportives de rues
Les pratiques récréatives autonomes urbaines
Les usages
Les fonctions de l'espace public et les questions liées à ces comportements
L'usage de l'espace public
Le détournement de l'espace par des pratiques récréatives
Une surqualification de l'espace urbain
Conséquences en terme d'aménagements
Conclusion
Anny Bloch-Raymond
Du tag au graff jusqu'aux fresques murales
Les marques d'identité et de rébellion sur les murs de la ville
Bref rappel
Refuser l’ordre social et le contester
Le parcours de reconnaissance du tagueur : visibilité et illégalité
Un rituel initiatique
Des nouvelles formes de civilité
Une nouvelles esthétique, à chacun son style, à chacun son langage
La rue, espace d’expérience, de brassage et de maturité
Réflexion sur l’art des frasques murales : rapport entre esthétique et politique
Conclusion
Chantal Bordes-Benayoun
De la rue ethnique au vaste monde
La rue : un espace de côtoiement interethnique généralisé
L’appréhension de l’altérité
La rue, un espace intermédiaire d’ajustement des appartenances
Postface
Colette Petonnet
Synthèse pour des temps à venir
Les auteurs
Bibliogr. en fin de chapitres. Notes bibliogr.En ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pumi/6434 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=162735 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 06303 F-62 BRO Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible
Titre : Militantismes et potagers / SUDOC et OpenEdition Type de document : document électronique Auteurs : Sandrine Glatron, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Laurence Granchamp Florentino, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mags Adams, Auteur ; David Adams, Auteur ; Sandrine Baudry, Auteur ; Marie Belland, Auteur ; Claire Delfosse (1963-...) , Auteur ; Beatrice Del Monte, Auteur ; Géraldine Djament-Tran (1971-...), Auteur ; Éric Doidy (1974-...), Auteur ; Emmanuel Dumont, Auteur ; Angélique Dupont, Auteur ; Cyprien Durandard, Auteur ; Émeline Eudes (1981-...), Auteur ; Emmanuelle Faure (1987-...), Auteur ; Michael Hardman, Auteur ; Romane Joly, Auteur ; Vincent Lebrou, Auteur ; Corinne Luxembourg (1979-...), Auteur ; Justine Pribetich (1981-...), Auteur ; Krystin Reynolds, Auteur ; Camille Robert-Boeuf, Auteur ; Victoria Sachse (1989-....), Auteur ; Yannick Sencébé, Auteur
Editeur : Villeneuve-d'Ascq : PUS, Presses Universitaires du Septentrion Année de publication : 2021 Collection : Environnement et société (Villeneuve-d'Ascq), ISSN 1771-6152 Importance : 317 p Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7574-3513-7 Prix : 24 € Note générale : L’ouvrage Militantismes et potagers fait suite au colloque « Ordre et désordre au jardin » qui s’est tenu en mars 2016. Un premier livre en anglais, The urban garden city, coordonné par Sandrine Glatron avec la collaboration de Laurence Granchamp, est publié en 2018. Il rassemble les contributions relevant de l’urbanisme, de l’histoire et de la géographie présentées initialement lors du colloque. Il contient notamment un chapitre sur les jardins romains aux 19e et 20e siècles comme lieux de pouvoir.
Le colloque « Ordres et désordres au jardin » est lui-même le prolongement de collaborations plus anciennes, qui ont démarré dès 2013 avec l’organisation à Strasbourg d’une école d’été sur l’agriculture urbaine, sur le modèle de celle qui se tient chaque année à Montréal. Elle a rassemblé chercheurs et praticiens autour de ces questions, une première en Europe.Langues : Français (fre) Mots-clés : agriculture, démocratie, mouvement citoyen, participation Jardins potagers -- Aspect politique Jardins en milieu urbain Agriculture urbaine Militantisme Études urbaines Sociologie urbaine Résumé : Les « potagers », au sens large de cultures alimentaires mises en œuvre par des citoyens, figurent dans une grande variété de mouvements, d’initiatives et de mobilisations citoyennes, au caractère contestataire plus ou moins affirmé. Débordant aujourd’hui largement le cadre d’usages privés au sein de l’économie domestique, potagers et agricultures urbaines symbolisent la réinvention du quotidien et des modes de subsistance dans les villes. On peut y voir également une re-politisation de l’alimentation et des approvisionnements urbains. L’institutionnalisation de ces mouvements pose toutefois question : lorsque les gouvernements des villes s’en saisissent, est-ce pour favoriser l’écologisation des modes de vie ou de nouvelles modalités du contrôle social ?
Cet ouvrage s’attache à rendre compte de la multiplicité des formes de militantisme qui recourent aux cultures nourricières, en soutenant l’idée que se jouent, dans ces rapports d’opposition plus ou moins marqués, des « conflits d’urbanité » et des enjeux démocratiques et sociaux plus larges.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES :
Laurence Granchamp
Introduction
Une politisation variable des potagers
Contestation ou coopération : deux héritages, deux conceptions générales de l’action
Trois registres principaux de contestation
Le droit à la ville
Le retour des enjeux alimentaires : justice alimentaire et démocratie
L’écologie et la nature en ville
Première partie. Luttes et résistances dans l’espace public
Introduction de la première partie
Sandrine Baudry et Émeline Eudes
Chapitre 1. Le jardinage urbain, de la résistance par le végétal à l’instrumentation idéologique
Un historique de dissidence
Protester contre la privatisation des communs
Le Community gardening et la transition vers l’institutionnalisation
Les difficultés actuelles liées à la normalisation et à l’instrumentalisation
Le jardinage urbain comme outil de contrôle social
La perpétuation des relations de domination
Étude de cas : quels sont les ingrédients de la résistance ?
Les ZAD (Zones À Défendre) : un mouvement d’action politique au service de la protection des sols et des écosystèmes
Le cas de la ZAD Patate de Montesson (Île-de-France) : science citoyenne et jardinage expérimental à l’épreuve de la machine État
Nature idéalisée, nature instrumentalisée et violence policière : un « partage du sensible » qui se fait dans la douleur
Quelques remarques de conclusion
Yannick Sencébé
Chapitre 2. Empaysannement de luttes urbaines : d’un squat urbain au village liber-terre
L’exemple du Quartier libre des Lentillères
Du Pot’Col’Le au quartier libre des Lentillères
Genèse d’un squat urbain potager
Le pouvoir insoupçonné des salades sur le lien social
Empaysannement de militants urbains
De la ferme du Sabot de Notre Dame des Landes à « Une ferme en ville » aux Lentillères : la circulation des expériences et des militants
Empaysannement des luttes urbaines : du Pot’Col’Le à Notre-Dame-des-Landes
Reclaim The Fields : une constellation d’expériences collectives de retour à la terre
La circulation des expériences et des liens entre structures militantes
Conclusion : quand habiter et cultiver deviennent des gestes politiques
Beatrice Del Monte et Victoria Sachsé
Chapitre 3. Expérimenter le droit à la ville en jardinant : l’agriculture urbaine comme appropriation de l’espace public à Rome
Critique du néolibéralisme et « droit à la ville »
Potagers urbains : entre le droit à la ville et l’appropriation de l’espace public
Questionner la nature dans la ville par l’écologie politique
L’agriculture urbaine à Rome : une pluralité d’expériences
L’évolution récente de l’agriculture urbaine à Rome
Trois potagers urbains : Orto In Snia, potagers urbains Garbatella et Tre Fontane
Le jardinage urbain dans les rues : Giardinieri Sovversivi et Collettivo Frutta Urbana
Comment planter des légumes et des fleurs entend lutter contre le modèle urbain néolibéral
Le droit à l’appropriation de l’espace public : lutter contre la spéculation immobilière
Le droit à la participation : explorer les cohésions et les solidarités au quotidien
Le droit à la nature : pour la création d’un accès collectif aux espaces verts
Conclusion
David Adams, Mags Adams et Michael Hardman
Chapitre 4. Guérilla jardinière, résistance et espace public
Guérillas résistantes ?
Observation des guérillas
La pratique remise en question
Résistance ou acceptation ?
De nouveaux espaces sociaux
Une utilisation informelle de l’espace urbain
Conclusion
Notes
Deuxième partie. Professionnels et militants
Introduction de la deuxième partie
Krystin Reynolds
Chapitre 5. Construire la justice sociale par l’éducation à l’agriculture urbaine
L’exemple de la Farm School NYC
L’agriculture urbaine à New York
Méthodologie
Éducation à l’agriculture urbaine
Cadrage conceptuel
Le cas de Farm School NYC
Origines et conception
Structure organisationnelle de la Farm School NYC
Cursus
Pédagogie
Relier la vision d’ensemble aux résultats
Discussion
Conséquences pour le design alimentaire
Conclusion
Laurence Granchamp et Marie Belland
Chapitre 6. Militants et professionnels de l’agriculture urbaine : travailler à l’écologisation des vies quotidiennes en ville
L’émergence d’un nouveau secteur professionnel
Méthodologie : recensement, enquête documentaire et entretiens pour cerner les aspirations
La professionnalisation en agriculture urbaine au prisme d’une sociologie des alternatives et des formes de vie écologiques
Les trajectoires des professionnels de l’agriculture hors sol : en quête de sens
L’agriculture urbaine comme projet social : le choix de jeunes diplômés
Des jeunes agronomes à la tête d’entreprises pionnières
Reconversions professionnelles dans l’agriculture urbaine
Le « travail engagé »
Conclusion
Troisième partie. Modes d’habiter, identités et patrimonialisation
Introduction de la troisième partie
Cyprien Durandard et Claire Delfosse
Chapitre 7. Les médiations jardinières, espaces d’expression et de négociation au cœur de la recomposition des territoires ruraux
Les cas du PNR des Bauges et de la Bresse-Revermont
Le jardin rural : un reflet des recompositions sociales et spatiales
Entre Bauges et Bresse-Revermont : la métropolisation à l’œuvre
Le jardin rural entre permanence et évolution
Un éventail de relations jardinières
Le lien social local à l’épreuve du jardin
Les médiations jardinières entre militantisme pédagogique et stratégie de développement territorial
Les initiatives citoyennes : de la patrimonialisation à la transition agroécologique
De la patrimonialisation par des amateurs passionnés…
… aux projets alternatifs et militants
En Bauges, un projet « institutionnel » favorisant l’identité territoriale
Conclusion
Camille Robert-Boeuf
Chapitre 8. Normalisations et contestations au jardin : regards croisés entre l’Île-de-France et la région de Kazan (Russie)
Collectifs de jardins à Paris et Kazan : méthodologie de l’enquête
Jardinage en France et en Russie : une histoire européenne des jardins collectifs
Le jardin collectif : un espace réglementé et normalisé en évolution
Les jardiniers face à la normalisation : une communauté entre résistance, contournement et adhésion
Conclusion
Éric Doidy, Justine Pribetich et Emmanuel Dumont
Chapitre 9. Jardins potagers au cœur de conflits d’urbanité. Contribution à une écologie de la ville desserrée
Les conflits étudiés
Au cœur du conflit, des lieux
Des troubles suscités par l’introduction d’une logique « urbaine » de gestion de l’espace
Là où la périurbanité s’éprouve
Au fil du conflit, la production d’une historicité et la constitution d’une communauté
Une identité périurbaine historicisée
La constitution de la frontière entre « eux » et « nous »
Conclusion
Quatrième partie. Projets urbains et normalisation
Introduction de la quatrième partie
Géraldine Djament
Chapitre 10. Le militantisme pour les jardins urbains, fer de lance de la patrimonialisation du logement social
Les cas de la cité-jardin de Stains et de la Maladrerie à Aubervilliers
Le jardin, figure emblématique, mais vulnérable du patrimoine du logement social
Le jardin, composante des utopies du logement social
Le rôle central des jardins dans la reconnaissance de la valeur patrimoniale du logement social
Le patrimoine du jardin menacé par la crise des quartiers populaires
Le jardin, entre objet de mobilisation patrimoniale et logement social
Mobilisation habitante…
… mobilisation artiste…
… et/ou mobilisation institutionnelle en faveur du patrimoine des jardins
La pédagogie du jardin
La valorisation du patrimoine des jardins en logement social : patrimoine problématique et/ou patrimoine modèle ?
La place des jardins en question dans la rénovation urbaine
La conservation des jardins au cœur du conflit patrimonial autour de la rénovation urbaine de la Maladrerie
Les tensions inhérentes à la patrimonialisation du logement social révélées par les jardins
La cité-jardin de Stains : un modèle patrimonial qui diffuse
Conclusion
Emmanuelle Faure, Corinne Luxembourg et Angélique Dupont
Chapitre 11. Jardins partagés gennevillois : genre, participation citoyenne et la fabrique de la ville
Gennevilliers, du bourg agricole à la ville industrielle : un contexte favorable aux jardins
Méthodologie
Les jardins supports de stéréotypes, de résistance et de renversement des normes de genre
Les jardins supports de stéréotypes
Les jardins lieux de résistance
Jardins partagés supports et facteurs d’un engagement militant à l’échelle locale
Jardins partagés supports du développement d’un engagement militant préexistant
Jardins partagés terreaux d’un nouvel engagement militant
Jardins partagés : de l’engagement militant à la fabrique de la ville
Des jardins qui cachent la ville
Des jardins coutures dans la ville
Conclusion
Romane Joly et Vincent Lebrou
Chapitre 12. Les ressorts politiques du jardinage urbain en quartier populaire
Contextualisation de l’enquête
La double fonction de soutien alimentaire et d’encadrement des conduites dévolue aux jardins partagés
L’activation de la dimension vivrière des jardins partagés
Réguler les espaces et encadrer les conduites
Les jardins urbains comme vecteur d’une politisation différenciée
Jouer le jeu de/avec la Ville en se constituant en collectif
Contester l’ordre établi, ou quand le jardinage se fait en marge des dispositifs municipaux
Conclusion
Sandrine Glatron
Conclusion. Matérialités et esthétiques des engagements jardiniers
Exprimer un positionnement politique à travers les espaces cultivés
Laisser le sol vivre : pour une nouvelle écologie politique
La matérialité de la « nature » : l’esthétique au jardin
Bibliographie
Sites consultésEn ligne : https://books.openedition.org/septentrion/125465 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=273400 Militantismes et potagers / SUDOC et OpenEdition [document électronique] / Sandrine Glatron, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Laurence Granchamp Florentino, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Mags Adams, Auteur ; David Adams, Auteur ; Sandrine Baudry, Auteur ; Marie Belland, Auteur ; Claire Delfosse (1963-...), Auteur ; Beatrice Del Monte, Auteur ; Géraldine Djament-Tran (1971-...), Auteur ; Éric Doidy (1974-...), Auteur ; Emmanuel Dumont, Auteur ; Angélique Dupont, Auteur ; Cyprien Durandard, Auteur ; Émeline Eudes (1981-...), Auteur ; Emmanuelle Faure (1987-...), Auteur ; Michael Hardman, Auteur ; Romane Joly, Auteur ; Vincent Lebrou, Auteur ; Corinne Luxembourg (1979-...), Auteur ; Justine Pribetich (1981-...), Auteur ; Krystin Reynolds, Auteur ; Camille Robert-Boeuf, Auteur ; Victoria Sachse (1989-....), Auteur ; Yannick Sencébé, Auteur . - Villeneuve-d'Ascq : PUS, Presses Universitaires du Septentrion, 2021 . - 317 p : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Environnement et société (Villeneuve-d'Ascq), ISSN 1771-6152) .
ISBN : 978-2-7574-3513-7 : 24 €
L’ouvrage Militantismes et potagers fait suite au colloque « Ordre et désordre au jardin » qui s’est tenu en mars 2016. Un premier livre en anglais, The urban garden city, coordonné par Sandrine Glatron avec la collaboration de Laurence Granchamp, est publié en 2018. Il rassemble les contributions relevant de l’urbanisme, de l’histoire et de la géographie présentées initialement lors du colloque. Il contient notamment un chapitre sur les jardins romains aux 19e et 20e siècles comme lieux de pouvoir.
Le colloque « Ordres et désordres au jardin » est lui-même le prolongement de collaborations plus anciennes, qui ont démarré dès 2013 avec l’organisation à Strasbourg d’une école d’été sur l’agriculture urbaine, sur le modèle de celle qui se tient chaque année à Montréal. Elle a rassemblé chercheurs et praticiens autour de ces questions, une première en Europe.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : agriculture, démocratie, mouvement citoyen, participation Jardins potagers -- Aspect politique Jardins en milieu urbain Agriculture urbaine Militantisme Études urbaines Sociologie urbaine Résumé : Les « potagers », au sens large de cultures alimentaires mises en œuvre par des citoyens, figurent dans une grande variété de mouvements, d’initiatives et de mobilisations citoyennes, au caractère contestataire plus ou moins affirmé. Débordant aujourd’hui largement le cadre d’usages privés au sein de l’économie domestique, potagers et agricultures urbaines symbolisent la réinvention du quotidien et des modes de subsistance dans les villes. On peut y voir également une re-politisation de l’alimentation et des approvisionnements urbains. L’institutionnalisation de ces mouvements pose toutefois question : lorsque les gouvernements des villes s’en saisissent, est-ce pour favoriser l’écologisation des modes de vie ou de nouvelles modalités du contrôle social ?
Cet ouvrage s’attache à rendre compte de la multiplicité des formes de militantisme qui recourent aux cultures nourricières, en soutenant l’idée que se jouent, dans ces rapports d’opposition plus ou moins marqués, des « conflits d’urbanité » et des enjeux démocratiques et sociaux plus larges.Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES :
Laurence Granchamp
Introduction
Une politisation variable des potagers
Contestation ou coopération : deux héritages, deux conceptions générales de l’action
Trois registres principaux de contestation
Le droit à la ville
Le retour des enjeux alimentaires : justice alimentaire et démocratie
L’écologie et la nature en ville
Première partie. Luttes et résistances dans l’espace public
Introduction de la première partie
Sandrine Baudry et Émeline Eudes
Chapitre 1. Le jardinage urbain, de la résistance par le végétal à l’instrumentation idéologique
Un historique de dissidence
Protester contre la privatisation des communs
Le Community gardening et la transition vers l’institutionnalisation
Les difficultés actuelles liées à la normalisation et à l’instrumentalisation
Le jardinage urbain comme outil de contrôle social
La perpétuation des relations de domination
Étude de cas : quels sont les ingrédients de la résistance ?
Les ZAD (Zones À Défendre) : un mouvement d’action politique au service de la protection des sols et des écosystèmes
Le cas de la ZAD Patate de Montesson (Île-de-France) : science citoyenne et jardinage expérimental à l’épreuve de la machine État
Nature idéalisée, nature instrumentalisée et violence policière : un « partage du sensible » qui se fait dans la douleur
Quelques remarques de conclusion
Yannick Sencébé
Chapitre 2. Empaysannement de luttes urbaines : d’un squat urbain au village liber-terre
L’exemple du Quartier libre des Lentillères
Du Pot’Col’Le au quartier libre des Lentillères
Genèse d’un squat urbain potager
Le pouvoir insoupçonné des salades sur le lien social
Empaysannement de militants urbains
De la ferme du Sabot de Notre Dame des Landes à « Une ferme en ville » aux Lentillères : la circulation des expériences et des militants
Empaysannement des luttes urbaines : du Pot’Col’Le à Notre-Dame-des-Landes
Reclaim The Fields : une constellation d’expériences collectives de retour à la terre
La circulation des expériences et des liens entre structures militantes
Conclusion : quand habiter et cultiver deviennent des gestes politiques
Beatrice Del Monte et Victoria Sachsé
Chapitre 3. Expérimenter le droit à la ville en jardinant : l’agriculture urbaine comme appropriation de l’espace public à Rome
Critique du néolibéralisme et « droit à la ville »
Potagers urbains : entre le droit à la ville et l’appropriation de l’espace public
Questionner la nature dans la ville par l’écologie politique
L’agriculture urbaine à Rome : une pluralité d’expériences
L’évolution récente de l’agriculture urbaine à Rome
Trois potagers urbains : Orto In Snia, potagers urbains Garbatella et Tre Fontane
Le jardinage urbain dans les rues : Giardinieri Sovversivi et Collettivo Frutta Urbana
Comment planter des légumes et des fleurs entend lutter contre le modèle urbain néolibéral
Le droit à l’appropriation de l’espace public : lutter contre la spéculation immobilière
Le droit à la participation : explorer les cohésions et les solidarités au quotidien
Le droit à la nature : pour la création d’un accès collectif aux espaces verts
Conclusion
David Adams, Mags Adams et Michael Hardman
Chapitre 4. Guérilla jardinière, résistance et espace public
Guérillas résistantes ?
Observation des guérillas
La pratique remise en question
Résistance ou acceptation ?
De nouveaux espaces sociaux
Une utilisation informelle de l’espace urbain
Conclusion
Notes
Deuxième partie. Professionnels et militants
Introduction de la deuxième partie
Krystin Reynolds
Chapitre 5. Construire la justice sociale par l’éducation à l’agriculture urbaine
L’exemple de la Farm School NYC
L’agriculture urbaine à New York
Méthodologie
Éducation à l’agriculture urbaine
Cadrage conceptuel
Le cas de Farm School NYC
Origines et conception
Structure organisationnelle de la Farm School NYC
Cursus
Pédagogie
Relier la vision d’ensemble aux résultats
Discussion
Conséquences pour le design alimentaire
Conclusion
Laurence Granchamp et Marie Belland
Chapitre 6. Militants et professionnels de l’agriculture urbaine : travailler à l’écologisation des vies quotidiennes en ville
L’émergence d’un nouveau secteur professionnel
Méthodologie : recensement, enquête documentaire et entretiens pour cerner les aspirations
La professionnalisation en agriculture urbaine au prisme d’une sociologie des alternatives et des formes de vie écologiques
Les trajectoires des professionnels de l’agriculture hors sol : en quête de sens
L’agriculture urbaine comme projet social : le choix de jeunes diplômés
Des jeunes agronomes à la tête d’entreprises pionnières
Reconversions professionnelles dans l’agriculture urbaine
Le « travail engagé »
Conclusion
Troisième partie. Modes d’habiter, identités et patrimonialisation
Introduction de la troisième partie
Cyprien Durandard et Claire Delfosse
Chapitre 7. Les médiations jardinières, espaces d’expression et de négociation au cœur de la recomposition des territoires ruraux
Les cas du PNR des Bauges et de la Bresse-Revermont
Le jardin rural : un reflet des recompositions sociales et spatiales
Entre Bauges et Bresse-Revermont : la métropolisation à l’œuvre
Le jardin rural entre permanence et évolution
Un éventail de relations jardinières
Le lien social local à l’épreuve du jardin
Les médiations jardinières entre militantisme pédagogique et stratégie de développement territorial
Les initiatives citoyennes : de la patrimonialisation à la transition agroécologique
De la patrimonialisation par des amateurs passionnés…
… aux projets alternatifs et militants
En Bauges, un projet « institutionnel » favorisant l’identité territoriale
Conclusion
Camille Robert-Boeuf
Chapitre 8. Normalisations et contestations au jardin : regards croisés entre l’Île-de-France et la région de Kazan (Russie)
Collectifs de jardins à Paris et Kazan : méthodologie de l’enquête
Jardinage en France et en Russie : une histoire européenne des jardins collectifs
Le jardin collectif : un espace réglementé et normalisé en évolution
Les jardiniers face à la normalisation : une communauté entre résistance, contournement et adhésion
Conclusion
Éric Doidy, Justine Pribetich et Emmanuel Dumont
Chapitre 9. Jardins potagers au cœur de conflits d’urbanité. Contribution à une écologie de la ville desserrée
Les conflits étudiés
Au cœur du conflit, des lieux
Des troubles suscités par l’introduction d’une logique « urbaine » de gestion de l’espace
Là où la périurbanité s’éprouve
Au fil du conflit, la production d’une historicité et la constitution d’une communauté
Une identité périurbaine historicisée
La constitution de la frontière entre « eux » et « nous »
Conclusion
Quatrième partie. Projets urbains et normalisation
Introduction de la quatrième partie
Géraldine Djament
Chapitre 10. Le militantisme pour les jardins urbains, fer de lance de la patrimonialisation du logement social
Les cas de la cité-jardin de Stains et de la Maladrerie à Aubervilliers
Le jardin, figure emblématique, mais vulnérable du patrimoine du logement social
Le jardin, composante des utopies du logement social
Le rôle central des jardins dans la reconnaissance de la valeur patrimoniale du logement social
Le patrimoine du jardin menacé par la crise des quartiers populaires
Le jardin, entre objet de mobilisation patrimoniale et logement social
Mobilisation habitante…
… mobilisation artiste…
… et/ou mobilisation institutionnelle en faveur du patrimoine des jardins
La pédagogie du jardin
La valorisation du patrimoine des jardins en logement social : patrimoine problématique et/ou patrimoine modèle ?
La place des jardins en question dans la rénovation urbaine
La conservation des jardins au cœur du conflit patrimonial autour de la rénovation urbaine de la Maladrerie
Les tensions inhérentes à la patrimonialisation du logement social révélées par les jardins
La cité-jardin de Stains : un modèle patrimonial qui diffuse
Conclusion
Emmanuelle Faure, Corinne Luxembourg et Angélique Dupont
Chapitre 11. Jardins partagés gennevillois : genre, participation citoyenne et la fabrique de la ville
Gennevilliers, du bourg agricole à la ville industrielle : un contexte favorable aux jardins
Méthodologie
Les jardins supports de stéréotypes, de résistance et de renversement des normes de genre
Les jardins supports de stéréotypes
Les jardins lieux de résistance
Jardins partagés supports et facteurs d’un engagement militant à l’échelle locale
Jardins partagés supports du développement d’un engagement militant préexistant
Jardins partagés terreaux d’un nouvel engagement militant
Jardins partagés : de l’engagement militant à la fabrique de la ville
Des jardins qui cachent la ville
Des jardins coutures dans la ville
Conclusion
Romane Joly et Vincent Lebrou
Chapitre 12. Les ressorts politiques du jardinage urbain en quartier populaire
Contextualisation de l’enquête
La double fonction de soutien alimentaire et d’encadrement des conduites dévolue aux jardins partagés
L’activation de la dimension vivrière des jardins partagés
Réguler les espaces et encadrer les conduites
Les jardins urbains comme vecteur d’une politisation différenciée
Jouer le jeu de/avec la Ville en se constituant en collectif
Contester l’ordre établi, ou quand le jardinage se fait en marge des dispositifs municipaux
Conclusion
Sandrine Glatron
Conclusion. Matérialités et esthétiques des engagements jardiniers
Exprimer un positionnement politique à travers les espaces cultivés
Laisser le sol vivre : pour une nouvelle écologie politique
La matérialité de la « nature » : l’esthétique au jardin
Bibliographie
Sites consultésEn ligne : https://books.openedition.org/septentrion/125465 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=273400 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques