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Titre : Écrire liberté : À l'école des enfants migrants Type de document : texte imprimé Auteurs : Lauriane Clément, Auteur Mention d'édition : Vidéo You tube de l'auteure, en hyperlien (2'02") Editeur : Paris : Lemieux éditeur Année de publication : 2017 Importance : 182 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 x 13 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37344-108-6 Prix : 17 € Note générale : Recensions : TSA n°86, p.49 et ASH N°3030, p. 32 (par Henri Cormier)
Voilà un livre qui rompt avec la grande tradition des livres de rentrée sur l’état de l’école ! Ici, les écoliers ne sont pas vraiment comme les autres, et les enseignants sont spécialisés. Une jeune journaliste a suivi durant un an des enfants et ados migrants scolarisés en France.
Le temps d’une halte, d’un repos, d’un espoir, on découvre des vies chaotiques. On perçoit aussi un travail éducatif à l’œuvre. Car l’éducation est cruciale pour le sort des petits migrants… Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés, seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l’école primaire. Ils ne sont plus que 22 % dans le secondaire, et 1 % accèdera aux études supérieures.
En France, ces classes d’accueil, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, s’appellent les UPE2A, pour Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants.
Seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l’école primaire.
Sous le regard bienveillant mais jamais naïf de l’enquêtrice se déploient les enfants d’un monde qui va mal, mais aussi des enseignants tenaces et autres héros du quotidien qui tendent à ce qu’il aille mieux. La galerie de personnages nous devient au fil des mois et des pages familière. Chaque destin se lit comme un roman. À la fin de l’année scolaire, chacun d’entre eux devra reprendre son chemin, plus ou moins incertain.
En annexe, l’auteure fait le point sur les migrations mondiales des enfants, sur qui ils sont, où ils vont et ce qu’ils deviennent. Car pour une poignée de gamins recueillis, des milliers d’autres vivent la déshérence, l’exploitation et l’horreur.
"Une véritable immersion dans le quotidien des élèves migrants
Lauriane Clément est journaliste d’enquête et bénévole de la Croix-Rouge et a décidé de livrer les arcanes de ce monde où misères et espoirs se mêlent en pratiquant l’immersion totale. En effet, le lectorat est totalement immergé, avec la journaliste, dans le quotidien des établissements scolaires. Il y vit les bonheurs et les difficultés des migrants qui ont eu la chance de devenir des élèves en France. Il arpente les couloirs et on vit en salle 316 du lycée Bergson avec la journaliste. « Bienvenue dans la vie de jeunes migrants scolarisés », comme il est écrit dans le livre. Il y apprend que l’éducation est un droit fondamental pourtant souvent inaccessible aux migrants. C’est un reportage de qualité au cœur de la réalité qui met sur le devant de la scène ceux qui sont souvent laissés pour compte. Ainsi, le sommaire est rythmé par les mois de l’année scolaire et il est possible de lire des extraits de travaux faits en classe comme si le lecteur était véritablement avec les élèves. Il est même placé dans la position du confident, lorsque plusieurs récits d’exil et de vies brisées sont narrés. L’émotion est palpable à la lecture de « ces morceaux de vie arrêtés en plein vol », comme l’écrit L. Clément. Mais l’essentiel du livre réside toutefois dans la mise en valeur documentaire des classes d’accueil UPE2A.
« L’année en classe d’accueil est un sas pour s’adapter à une nouvelle vie, à une nouvelle culture, à un nouveau pays »
Motivés, enthousiastes, attentifs et très désireux d’apprendre, les élèves migrants sont conscients de la chance qu’ils ont d’être à l’école. Cela en fait des jeunes capables de grandes choses. Mais le défi des professeurs est ambitieux : mettre en valeur leur culture d’origine et, simultanément, les adapter à la France ; combiner leurs rêves et une orientation raisonnable car le système est rude. « Avant, j’étais convaincue que nous étions des leviers d’espoirs, mais aujourd’hui je pense plutôt que nous sommes des briseurs de rêves », déclare même dans le livre Maria-Esther d’Anjou, coordinatrice administrative du Casnav de Paris. L’espoir renaît dans ce livre lorsque Nazir, qui est arrivé sans connaître un mot de français, est autorisé à passer en classe ordinaire de Première S. « Ce que j’ai connu dans ma vie, peu de personnes l’ont traversé, je peux y arriver », déclarait-il au début de l’aventure française. Les UPE2A, malheureusement peu connues de la population, sont un lieu où les jeunes migrants sont écoutés et considérés. Et le livre de Lauriane Clément leur rend un bel hommage.
Un livre bien documenté : des références bibliographiques et des chiffres
Outre les histoires émouvantes d’Osama, de Nazir, de Mohona, de Lisa et de tant d’autres, l’ouvrage met l’accent sur une grande documentation officielle et chiffrée. On parle des acteurs officiels et des associations principales : le Casnav (antenne du rectorat qui gère les classes d’accueil), France Terre d’Asile, Unicef, l’Adjie (Accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers), Des jeunes et des lettres, Demie (Dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers, tenu par la Croix Rouge), RESF (Réseau éducation sans frontières, Médecin du monde, Cimade, Centre Minkowska, Le Secours populaire… Lauriane Clément a elle-même fait plusieurs lectures pour parvenir à un livre de qualité comme l’est Écrire liberté : La Classe au bout du voyage, Le quotidien de jeunes migrants raconté par leur professeur, de Nadine Croguennec-Galland ou encore Les mineurs isolés étrangers en France d’Angélina Étiemble. Concernant les chiffres, l’auteure prend soin d’ajouter une annexe finale sur la situation des enfants migrants dans le monde et sur l’accueil en France, avant d’en revenir à un épilogue plus émouvant et humain qui fait un retour sur les élèves rencontrés : « Vie et destins : que sont-ils devenus ? ».
Les professeures, héroïnes du quotidien
Lauriane Clément ne se contente pas de parler seulement des élèves migrants, elle tire aussi le portrait des professeures qu’elle a suivies. Sandrine Kilani est décrite comme une héroïne discrète, qui s’engage sans limite pour aider les élèves à trouver leur place dans la société française, et qui mobilise tout son courage pour tout apprendre à des jeunes qui n’ont jamais tenu un stylo de leur vie. Beaucoup, comme elles, sont confrontés à l’opinion négative des autres professeurs à propos des classes d’accueil, à leur peur que celles-ci baissent le niveau et le taux de réussite de l’établissement et aux remarques du type « du coup, on va en faire quoi d’eux ? ». Cette lutte contre la dévalorisation des jeunes allophones est le combat quotidien des professeurs comme Sandrine qui font leur œuvre de colibri, pour reprendre la parabole de Pierre Rahbi. L’école inclusive se doit de les aider à avoir une image appréciée d’eux-mêmes, quand la société les rejette. Les UPE2A peuvent devenir un véritable atout pour l’établissement si elles y sont bien intégrées : elles remotivent les professeurs en leur donnant un but humain, elles apportent une richesse culturelle et sociale, et amènent des élèves reconnaissants et sérieux.
La parole à Lauriane Clément
L’auteure a accordé quelques mots à Carenews en guise de bilan sur son ouvrage : « je voulais saluer les professeur-e-s et personnels éducatifs qui donnent toute leur énergie pour ces classes, qui existent depuis les années 1970 bien qu'elles soient peu connues. Cela fonctionne ! C’est fou de voir ces jeunes se transformer, gagner en confiance et prendre leur envol au fil des années. Grâce à l'école, ils réussissent à s'intégrer dans notre société et donc à acquérir une certaine liberté, d'où le titre de mon livre. Cela donne une image toute autre de l'immigration, bien plus positive je l'espère ! »
Semaine thématique réalisée avec le soutien de la Fondation Sanofi Espoir." Hortense Raynal pour Carenews INFOCatégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Enseignement, Education / Vie scolaire et étudiante / Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Enfants d'immigrés -- Intégration scolaire -- Réfugiés -- Education -- France -- 1990-... théâtre unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) 1970-... hébergement urgence scolarisation soutien scolaire soutien psychologique MIE mineur isolé étranger mineurs isolés étrangers naturalisation Casnav orientation poésie nouvelles expression écriture structure d'accueil structures d'accueil inclusion inclusion scolaire Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : L'auteure, journaliste d'investigation, a accompagné pendant un an des enfants et des adolescents immigrés scolarisés en France. Elle présente les unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, raconte le quotidien de ces jeunes et évoque leur avenir incertain. La journaliste a suivi durant un an des enfants et ados migrants scolarisés en France. Le temps d'une halte, d'un repos, d'un espoir, on découvre des vies chaotiques.
C’est l’histoire d’Osama qui a inspiré le choix du titre, témoin de l’exécution d’un homme, dans les rues de Damas, qui avait osé écrire « Liberté » sur les murs. Osama fait partie des élèves aux histoires difficiles en classe UPE2A (Unités Pédagogiques pour Élèves Allophones Arrivants) que la journaliste Lauriane Clément a suivis pendant une année scolaire avant de livrer ce livre d’utilité publique.Note de contenu : 4e de couv. : "Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés, seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l'école primaire. Ils ne sont plus que 22 % dans le secondaire, et 1 % accédera aux études supérieures. En France, ces classes d'accueil, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, s'appellent les UPE2A, pour Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants.
Une journaliste a suivi pendant un an des enfants et des ados migrants, mais aussi leurs enseignants tenaces et d'autres héros du quotidien. La galerie de personnages nous devient au fil des mois et des pages familière. Chaque destin se lit comme un roman. A la fin de l'année scolaire, chacun d'entre eux devra reprendre son chemin, plus ou moins incertain.
En annexe, l'auteure fait le point sur les migrations mondiales des enfants, sur qui ils sont, où ils vont et ce qu'ils deviennent. Car pour une poignée de gamins recueillis, des milliers d'autres vivent la déshérence, (exploitation et l'horreur."En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=8d9bdB9aCps Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=184199 Écrire liberté : À l'école des enfants migrants [texte imprimé] / Lauriane Clément, Auteur . - Vidéo You tube de l'auteure, en hyperlien (2'02") . - Paris : Lemieux éditeur, 2017 . - 182 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 13 cm.
ISBN : 978-2-37344-108-6 : 17 €
Recensions : TSA n°86, p.49 et ASH N°3030, p. 32 (par Henri Cormier)
Voilà un livre qui rompt avec la grande tradition des livres de rentrée sur l’état de l’école ! Ici, les écoliers ne sont pas vraiment comme les autres, et les enseignants sont spécialisés. Une jeune journaliste a suivi durant un an des enfants et ados migrants scolarisés en France.
Le temps d’une halte, d’un repos, d’un espoir, on découvre des vies chaotiques. On perçoit aussi un travail éducatif à l’œuvre. Car l’éducation est cruciale pour le sort des petits migrants… Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés, seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l’école primaire. Ils ne sont plus que 22 % dans le secondaire, et 1 % accèdera aux études supérieures.
En France, ces classes d’accueil, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, s’appellent les UPE2A, pour Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants.
Seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l’école primaire.
Sous le regard bienveillant mais jamais naïf de l’enquêtrice se déploient les enfants d’un monde qui va mal, mais aussi des enseignants tenaces et autres héros du quotidien qui tendent à ce qu’il aille mieux. La galerie de personnages nous devient au fil des mois et des pages familière. Chaque destin se lit comme un roman. À la fin de l’année scolaire, chacun d’entre eux devra reprendre son chemin, plus ou moins incertain.
En annexe, l’auteure fait le point sur les migrations mondiales des enfants, sur qui ils sont, où ils vont et ce qu’ils deviennent. Car pour une poignée de gamins recueillis, des milliers d’autres vivent la déshérence, l’exploitation et l’horreur.
"Une véritable immersion dans le quotidien des élèves migrants
Lauriane Clément est journaliste d’enquête et bénévole de la Croix-Rouge et a décidé de livrer les arcanes de ce monde où misères et espoirs se mêlent en pratiquant l’immersion totale. En effet, le lectorat est totalement immergé, avec la journaliste, dans le quotidien des établissements scolaires. Il y vit les bonheurs et les difficultés des migrants qui ont eu la chance de devenir des élèves en France. Il arpente les couloirs et on vit en salle 316 du lycée Bergson avec la journaliste. « Bienvenue dans la vie de jeunes migrants scolarisés », comme il est écrit dans le livre. Il y apprend que l’éducation est un droit fondamental pourtant souvent inaccessible aux migrants. C’est un reportage de qualité au cœur de la réalité qui met sur le devant de la scène ceux qui sont souvent laissés pour compte. Ainsi, le sommaire est rythmé par les mois de l’année scolaire et il est possible de lire des extraits de travaux faits en classe comme si le lecteur était véritablement avec les élèves. Il est même placé dans la position du confident, lorsque plusieurs récits d’exil et de vies brisées sont narrés. L’émotion est palpable à la lecture de « ces morceaux de vie arrêtés en plein vol », comme l’écrit L. Clément. Mais l’essentiel du livre réside toutefois dans la mise en valeur documentaire des classes d’accueil UPE2A.
« L’année en classe d’accueil est un sas pour s’adapter à une nouvelle vie, à une nouvelle culture, à un nouveau pays »
Motivés, enthousiastes, attentifs et très désireux d’apprendre, les élèves migrants sont conscients de la chance qu’ils ont d’être à l’école. Cela en fait des jeunes capables de grandes choses. Mais le défi des professeurs est ambitieux : mettre en valeur leur culture d’origine et, simultanément, les adapter à la France ; combiner leurs rêves et une orientation raisonnable car le système est rude. « Avant, j’étais convaincue que nous étions des leviers d’espoirs, mais aujourd’hui je pense plutôt que nous sommes des briseurs de rêves », déclare même dans le livre Maria-Esther d’Anjou, coordinatrice administrative du Casnav de Paris. L’espoir renaît dans ce livre lorsque Nazir, qui est arrivé sans connaître un mot de français, est autorisé à passer en classe ordinaire de Première S. « Ce que j’ai connu dans ma vie, peu de personnes l’ont traversé, je peux y arriver », déclarait-il au début de l’aventure française. Les UPE2A, malheureusement peu connues de la population, sont un lieu où les jeunes migrants sont écoutés et considérés. Et le livre de Lauriane Clément leur rend un bel hommage.
Un livre bien documenté : des références bibliographiques et des chiffres
Outre les histoires émouvantes d’Osama, de Nazir, de Mohona, de Lisa et de tant d’autres, l’ouvrage met l’accent sur une grande documentation officielle et chiffrée. On parle des acteurs officiels et des associations principales : le Casnav (antenne du rectorat qui gère les classes d’accueil), France Terre d’Asile, Unicef, l’Adjie (Accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers), Des jeunes et des lettres, Demie (Dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers, tenu par la Croix Rouge), RESF (Réseau éducation sans frontières, Médecin du monde, Cimade, Centre Minkowska, Le Secours populaire… Lauriane Clément a elle-même fait plusieurs lectures pour parvenir à un livre de qualité comme l’est Écrire liberté : La Classe au bout du voyage, Le quotidien de jeunes migrants raconté par leur professeur, de Nadine Croguennec-Galland ou encore Les mineurs isolés étrangers en France d’Angélina Étiemble. Concernant les chiffres, l’auteure prend soin d’ajouter une annexe finale sur la situation des enfants migrants dans le monde et sur l’accueil en France, avant d’en revenir à un épilogue plus émouvant et humain qui fait un retour sur les élèves rencontrés : « Vie et destins : que sont-ils devenus ? ».
Les professeures, héroïnes du quotidien
Lauriane Clément ne se contente pas de parler seulement des élèves migrants, elle tire aussi le portrait des professeures qu’elle a suivies. Sandrine Kilani est décrite comme une héroïne discrète, qui s’engage sans limite pour aider les élèves à trouver leur place dans la société française, et qui mobilise tout son courage pour tout apprendre à des jeunes qui n’ont jamais tenu un stylo de leur vie. Beaucoup, comme elles, sont confrontés à l’opinion négative des autres professeurs à propos des classes d’accueil, à leur peur que celles-ci baissent le niveau et le taux de réussite de l’établissement et aux remarques du type « du coup, on va en faire quoi d’eux ? ». Cette lutte contre la dévalorisation des jeunes allophones est le combat quotidien des professeurs comme Sandrine qui font leur œuvre de colibri, pour reprendre la parabole de Pierre Rahbi. L’école inclusive se doit de les aider à avoir une image appréciée d’eux-mêmes, quand la société les rejette. Les UPE2A peuvent devenir un véritable atout pour l’établissement si elles y sont bien intégrées : elles remotivent les professeurs en leur donnant un but humain, elles apportent une richesse culturelle et sociale, et amènent des élèves reconnaissants et sérieux.
La parole à Lauriane Clément
L’auteure a accordé quelques mots à Carenews en guise de bilan sur son ouvrage : « je voulais saluer les professeur-e-s et personnels éducatifs qui donnent toute leur énergie pour ces classes, qui existent depuis les années 1970 bien qu'elles soient peu connues. Cela fonctionne ! C’est fou de voir ces jeunes se transformer, gagner en confiance et prendre leur envol au fil des années. Grâce à l'école, ils réussissent à s'intégrer dans notre société et donc à acquérir une certaine liberté, d'où le titre de mon livre. Cela donne une image toute autre de l'immigration, bien plus positive je l'espère ! »
Semaine thématique réalisée avec le soutien de la Fondation Sanofi Espoir." Hortense Raynal pour Carenews INFO
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Enseignement, Education / Vie scolaire et étudiante / Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Enfants d'immigrés -- Intégration scolaire -- Réfugiés -- Education -- France -- 1990-... théâtre unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) 1970-... hébergement urgence scolarisation soutien scolaire soutien psychologique MIE mineur isolé étranger mineurs isolés étrangers naturalisation Casnav orientation poésie nouvelles expression écriture structure d'accueil structures d'accueil inclusion inclusion scolaire Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : L'auteure, journaliste d'investigation, a accompagné pendant un an des enfants et des adolescents immigrés scolarisés en France. Elle présente les unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, raconte le quotidien de ces jeunes et évoque leur avenir incertain. La journaliste a suivi durant un an des enfants et ados migrants scolarisés en France. Le temps d'une halte, d'un repos, d'un espoir, on découvre des vies chaotiques.
C’est l’histoire d’Osama qui a inspiré le choix du titre, témoin de l’exécution d’un homme, dans les rues de Damas, qui avait osé écrire « Liberté » sur les murs. Osama fait partie des élèves aux histoires difficiles en classe UPE2A (Unités Pédagogiques pour Élèves Allophones Arrivants) que la journaliste Lauriane Clément a suivis pendant une année scolaire avant de livrer ce livre d’utilité publique.Note de contenu : 4e de couv. : "Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés, seulement 50 % des enfants réfugiés ont accès à l'école primaire. Ils ne sont plus que 22 % dans le secondaire, et 1 % accédera aux études supérieures. En France, ces classes d'accueil, fondées dans les années 1970 pour les enfants des boat-people, s'appellent les UPE2A, pour Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants.
Une journaliste a suivi pendant un an des enfants et des ados migrants, mais aussi leurs enseignants tenaces et d'autres héros du quotidien. La galerie de personnages nous devient au fil des mois et des pages familière. Chaque destin se lit comme un roman. A la fin de l'année scolaire, chacun d'entre eux devra reprendre son chemin, plus ou moins incertain.
En annexe, l'auteure fait le point sur les migrations mondiales des enfants, sur qui ils sont, où ils vont et ce qu'ils deviennent. Car pour une poignée de gamins recueillis, des milliers d'autres vivent la déshérence, (exploitation et l'horreur."En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=8d9bdB9aCps Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=184199 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02955 F-50 CLE Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible Documents numériques
Titre : Mixité filles-garçons : réussir le pari de l'éducation ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean P. François (1935-....), Auteur Editeur : Toulouse : Éditions Érès Année de publication : 2011 Collection : Éducation et société (Ramonville-Saint-Agne), ISSN 1966-8864 Importance : 215 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7492-1465-8 Prix : 20,5 € Note générale : Table des matières : « Pour savoir où tu vas, souviens-toi d'où tu viens »
De la passion passée à la lucidité au présent
1. La fin d'une illusion ? 9
2. De l'objectivité illusoire à la neutralité impossible 21
Dénoncer et combattre l'inadmissible
Ne pas euphémiser les questions qui fâchent
De l'ethnicisation des rapports sociaux à la dépolitisation... par la racialisation de la question sociale ?
Non pas à cause de la mixité mais grâce à elle
Le deuil de la cohésion mais la quête de la cohérence « Connais-toi toi-même »
3. Un modèle archaïque dominant 43
Des tâtonnements individuels aux doutes collectifs
Établir le compatible entre les positionnements divers et une démarche éducative commune
Sans ambition, il n'est pas d'éducation qui vaille
Quelle union ? Mariage religieux, mariage civil... d'hier et d'aujourd'hui ?
Séparation, divorce, répudiation...
Polygamie, polyandrie, adultère ?
« Cachez vos poules, je lâche mes coqs ! »
La religion et l'amour ; passion, plaisir ou péché ?
Femme coupable, femme impure
Un modèle archaïque dominant
4. XX = YX ? 67
Féminisme et politique ?
Une morale de classe ?
Identité sexuelle, sexuée, genre
Vers l'égalité hommes-femmes, malgré tout ?
XX embryons féminins, XY embryons masculins
Une identité féminine
De la pensée magique au pragmatisme efficace
Repères et perspectives pour la réussite
5. Violences et genres 95
« Les femmes sont fausses dans les pays où les hommes sont des tyrans » (Bernardin de Saint-Pierre)
Agressivité ? Violence ?
« L'homme est une machine si compliquée que parfois on n'y comprend rien, surtout si cet homme est une femme » (Dostoïevski)
Qu'en est-il d'une violence féminine ?
6. Du Grand Meaulnes à La journée de la jupe 121
« Ne pas laisser dans une ignorance nuisible à la société un sexe qui nous égale en courage, en intelligence et qui l'emporte sur nous par sa constance dans le travail »
« Les filles, ça pose trop de problèmes et ça ne les résout pas »
Gare à la frustration !
Ce n'est pas la mixité qu'il faut remettre en cause, mais les conditions dans lesquelles elle a lieu aujourd'hui !
Une « espèce protégée » chasse l'autre ? Les garçons au lieu des filles, aujourd'hui ?
Une mosaïque éclatée, dispersée, mais colorée
Le problème, ce n'est plus les filles, c'est les garçons ?
On ne peut réussir en éducation si on ne part pas de ce que chacun - enfants, adolescents - ressent et pense
L'école doit servir de « passeur », elle doit rendre le monde accessible aux jeunes
La réussite exige des actions menées de front dans tous les domaines, portées par tous, concertées et obstinément adaptées et poursuivies
Éduquer sans punir ?
Contrôler ses pulsions, c'est grandir
Annexes
7. Éducation populaire et loisirs : recherche mixité désespérément ? 165
L'éducation populaire : un puissant levier pour l'éducation à la mixité
Lucidité et courage des responsables des mouvements d'éducation populaire
De la pensée magique au pragmatisme efficace
Informer, rassurer. Réduire l'angoisse et les résistances
Nécessité du transitoire, non comme une concession mais comme une progression
« Pour savoir où tu vas, souviens-toi d'où tu viens »
De la pratique de l'activité naissent la confrontation au réel et la réflexion partagée
À la poursuite des éléments constitutifs d'une activité réussie
8. Une impérieuse nécessité 193
Intégrer la problématique du genre dans toute formation initiale et continue
Soutenir et protéger les filles, les aider à résister ; soutenir les garçons et les contrôler
Similitude et alternance
Des « agents doubles » indispensables et lucides
Le temps du politique et le temps de l'éducatif
Des adultes de passage
Ne pas faire des jeunes des combattants de causes qu'on n'a pas su gagner
Addenda 201
Qui parle ici ?
Petit vade-mecum de principes pour l'action
Ressources et adresses utiles
Bibliographie 209
ContributeursCatégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Enseignement Education Vie scolaire vie étudiante Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Classes mixtes France sociologie de l'éducation élève différence sexuelle Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Des pistes pour réussir la mixité filles-garçons en éducation et ainsi éviter la naissance du mépris, du rejet. Si elle est nécessaire à la bonne évolution de la société, elle ne va pas de soi pour autant, elle nécessite des aménagements et des modes de fonctionnement toujours repensés et adaptés. Note de contenu : 4e de couv. : "Deux constats préoccupent fortement aujourd'hui parents, enseignants et membres de l'Éducation nationale, éducateurs sociaux et judiciaires, responsables de MJC, centres sociaux, maisons de quartiers... : d'une part, les filles sont victimes d'incivilités, pressions diverses, harcèlements ; d'autre part, les garçons obtiennent de moins bons résultats qu'elles dans bien des domaines. Or une société, qui ne développe pas - ou ne parvient pas à développer - une mixité filles-garçons de qualité dans tous les lieux d'éducation, voit inévitablement naître mépris, ségrégation, rejet. Cependant cette mixité ne va pas de soi. Elle suppose des aménagements et des modes de fonctionnement sans cesse repensés et adaptés ; elle ne s'impose pas à tous les âges et à tous les moments de la même façon. Dans ce livre engagé dans une réflexion citoyenne, l'auteur refuse les amalgames, les solutions factices, les renoncements. Il témoigne des réalités et des réussites, propose des pistes et ouvre des perspectives pour réussir la mixité filles-garçons en éducation, cette impérieuse nécessité." En ligne : http://www.cairn.info/mixite-filles-garcons-reussir-le-pari-de-l-edu--9782749214 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56813 Mixité filles-garçons : réussir le pari de l'éducation ! [texte imprimé] / Jean P. François (1935-....), Auteur . - Toulouse (11 rue des alouettes, 31520) : Éditions Érès, 2011 . - 215 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 x 14 cm. - (Éducation et société (Ramonville-Saint-Agne), ISSN 1966-8864) .
ISBN : 978-2-7492-1465-8 : 20,5 €
Table des matières : « Pour savoir où tu vas, souviens-toi d'où tu viens »
De la passion passée à la lucidité au présent
1. La fin d'une illusion ? 9
2. De l'objectivité illusoire à la neutralité impossible 21
Dénoncer et combattre l'inadmissible
Ne pas euphémiser les questions qui fâchent
De l'ethnicisation des rapports sociaux à la dépolitisation... par la racialisation de la question sociale ?
Non pas à cause de la mixité mais grâce à elle
Le deuil de la cohésion mais la quête de la cohérence « Connais-toi toi-même »
3. Un modèle archaïque dominant 43
Des tâtonnements individuels aux doutes collectifs
Établir le compatible entre les positionnements divers et une démarche éducative commune
Sans ambition, il n'est pas d'éducation qui vaille
Quelle union ? Mariage religieux, mariage civil... d'hier et d'aujourd'hui ?
Séparation, divorce, répudiation...
Polygamie, polyandrie, adultère ?
« Cachez vos poules, je lâche mes coqs ! »
La religion et l'amour ; passion, plaisir ou péché ?
Femme coupable, femme impure
Un modèle archaïque dominant
4. XX = YX ? 67
Féminisme et politique ?
Une morale de classe ?
Identité sexuelle, sexuée, genre
Vers l'égalité hommes-femmes, malgré tout ?
XX embryons féminins, XY embryons masculins
Une identité féminine
De la pensée magique au pragmatisme efficace
Repères et perspectives pour la réussite
5. Violences et genres 95
« Les femmes sont fausses dans les pays où les hommes sont des tyrans » (Bernardin de Saint-Pierre)
Agressivité ? Violence ?
« L'homme est une machine si compliquée que parfois on n'y comprend rien, surtout si cet homme est une femme » (Dostoïevski)
Qu'en est-il d'une violence féminine ?
6. Du Grand Meaulnes à La journée de la jupe 121
« Ne pas laisser dans une ignorance nuisible à la société un sexe qui nous égale en courage, en intelligence et qui l'emporte sur nous par sa constance dans le travail »
« Les filles, ça pose trop de problèmes et ça ne les résout pas »
Gare à la frustration !
Ce n'est pas la mixité qu'il faut remettre en cause, mais les conditions dans lesquelles elle a lieu aujourd'hui !
Une « espèce protégée » chasse l'autre ? Les garçons au lieu des filles, aujourd'hui ?
Une mosaïque éclatée, dispersée, mais colorée
Le problème, ce n'est plus les filles, c'est les garçons ?
On ne peut réussir en éducation si on ne part pas de ce que chacun - enfants, adolescents - ressent et pense
L'école doit servir de « passeur », elle doit rendre le monde accessible aux jeunes
La réussite exige des actions menées de front dans tous les domaines, portées par tous, concertées et obstinément adaptées et poursuivies
Éduquer sans punir ?
Contrôler ses pulsions, c'est grandir
Annexes
7. Éducation populaire et loisirs : recherche mixité désespérément ? 165
L'éducation populaire : un puissant levier pour l'éducation à la mixité
Lucidité et courage des responsables des mouvements d'éducation populaire
De la pensée magique au pragmatisme efficace
Informer, rassurer. Réduire l'angoisse et les résistances
Nécessité du transitoire, non comme une concession mais comme une progression
« Pour savoir où tu vas, souviens-toi d'où tu viens »
De la pratique de l'activité naissent la confrontation au réel et la réflexion partagée
À la poursuite des éléments constitutifs d'une activité réussie
8. Une impérieuse nécessité 193
Intégrer la problématique du genre dans toute formation initiale et continue
Soutenir et protéger les filles, les aider à résister ; soutenir les garçons et les contrôler
Similitude et alternance
Des « agents doubles » indispensables et lucides
Le temps du politique et le temps de l'éducatif
Des adultes de passage
Ne pas faire des jeunes des combattants de causes qu'on n'a pas su gagner
Addenda 201
Qui parle ici ?
Petit vade-mecum de principes pour l'action
Ressources et adresses utiles
Bibliographie 209
Contributeurs
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Enseignement Education Vie scolaire vie étudiante Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Classes mixtes France sociologie de l'éducation élève différence sexuelle Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Des pistes pour réussir la mixité filles-garçons en éducation et ainsi éviter la naissance du mépris, du rejet. Si elle est nécessaire à la bonne évolution de la société, elle ne va pas de soi pour autant, elle nécessite des aménagements et des modes de fonctionnement toujours repensés et adaptés. Note de contenu : 4e de couv. : "Deux constats préoccupent fortement aujourd'hui parents, enseignants et membres de l'Éducation nationale, éducateurs sociaux et judiciaires, responsables de MJC, centres sociaux, maisons de quartiers... : d'une part, les filles sont victimes d'incivilités, pressions diverses, harcèlements ; d'autre part, les garçons obtiennent de moins bons résultats qu'elles dans bien des domaines. Or une société, qui ne développe pas - ou ne parvient pas à développer - une mixité filles-garçons de qualité dans tous les lieux d'éducation, voit inévitablement naître mépris, ségrégation, rejet. Cependant cette mixité ne va pas de soi. Elle suppose des aménagements et des modes de fonctionnement sans cesse repensés et adaptés ; elle ne s'impose pas à tous les âges et à tous les moments de la même façon. Dans ce livre engagé dans une réflexion citoyenne, l'auteur refuse les amalgames, les solutions factices, les renoncements. Il témoigne des réalités et des réussites, propose des pistes et ouvre des perspectives pour réussir la mixité filles-garçons en éducation, cette impérieuse nécessité." En ligne : http://www.cairn.info/mixite-filles-garcons-reussir-le-pari-de-l-edu--9782749214 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56813 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1938 G-03 FRA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Education-Pédagogie Disponible 31 - 2012/1 - Scolarités des jeunes migrants : enjeux et défis (Bulletin de La Revue internationale de l'éducation familiale / Cairn.info) / Virginie Avezou-Boutry
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[n° ou bulletin]
Titre : 31 - 2012/1 - Scolarités des jeunes migrants : enjeux et défis Type de document : document électronique Auteurs : Virginie Avezou-Boutry, Editeur scientifique Année de publication : 2012 Importance : 159 p. Présentation : ill. en noir et blanc Format : 22 x 14 cm Prix : 16,5 € Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Enseignement Education Vie scolaire et étudiante Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Enfants d'immigrés Éducation France 1990-... Intégration Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Les articles réunis ici invitent à se pencher, depuis la scolarisation des jeunes, sur les familles transnationales dont la globalisation a favorisé l'émergence dans le monde. Les nouvelles configurations des migrations ont modifié le champ de réflexion sur la scolarité dans ces mobilités, en particulier en optant pour une perspective interdisciplinaire. Note de contenu : 4e de couv. : "L'intensification de la mobilité internationale pose aux familles et aux politiques publiques la question majeure de la scolarité. Comment les jeunes migrants perçoivent-ils leur place dans l'école ? Quelles sont les ressources familiales qui les soutiennent ? Quels enjeux représentent l'apprentissage de la langue du pays d'accueil ? Comment cette scolarisation contribue au processus de construction identitaire ?" En ligne : http://www.cairn.info/revue-la-revue-internationale-de-l-education-familiale-201 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=21123 [n° ou bulletin] 31 - 2012/1 - Scolarités des jeunes migrants : enjeux et défis [document électronique] / Virginie Avezou-Boutry, Editeur scientifique . - 2012 . - 159 p. : ill. en noir et blanc ; 22 x 14 cm .
16,5 €
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Enseignement Education Vie scolaire et étudiante Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Enfants d'immigrés Éducation France 1990-... Intégration Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Les articles réunis ici invitent à se pencher, depuis la scolarisation des jeunes, sur les familles transnationales dont la globalisation a favorisé l'émergence dans le monde. Les nouvelles configurations des migrations ont modifié le champ de réflexion sur la scolarité dans ces mobilités, en particulier en optant pour une perspective interdisciplinaire. Note de contenu : 4e de couv. : "L'intensification de la mobilité internationale pose aux familles et aux politiques publiques la question majeure de la scolarité. Comment les jeunes migrants perçoivent-ils leur place dans l'école ? Quelles sont les ressources familiales qui les soutiennent ? Quels enjeux représentent l'apprentissage de la langue du pays d'accueil ? Comment cette scolarisation contribue au processus de construction identitaire ?" En ligne : http://www.cairn.info/revue-la-revue-internationale-de-l-education-familiale-201 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=21123 Contient
- Scolarité des jeunes migrants / Eva LEMAIRE ; Jordi GARRETA BOCHACA ; et al. ; Nicole SAID MOHAMED GIRARD in La Revue internationale de l'éducation familiale / Cairn.info, 31 (2012/1)
- Parcours de vie et réseaux personnels de familles dites maltraitantes / Gillonne DESQUESNES ; Beynier, Dominique in La Revue internationale de l'éducation familiale / Cairn.info, 31 (2012/1)
- L'évaluation de la maltraitance en tension / Pierrine Robin in La Revue internationale de l'éducation familiale / Cairn.info, 31 (2012/1)
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Titre : Des filles chez les garçons : l'apprentissage de la mixité Type de document : texte imprimé Auteurs : Geneviève Pezeu (1964-...), Auteur ; Rebecca Rogers (1959-...), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Vendémiaire Année de publication : 2020 Importance : 256 p. Présentation : couv. ill., illustrations en noir et blanc, cartes Format : 20 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36358-352-9 Prix : 21 € Note générale : Dans son livre « Des filles chez les garçons. L’apprentissage de la mixité » Geneviève Pezeu, en s’appuyant sur les archives nationales et départementales, ainsi que sur les témoignages de nombreux acteurs/trices (ex. familles, enseignant-es, etc.), retrace l’histoire de l’accès des filles à l’éducation secondaire au XXe siècle en France. Céline Delcroix lui a posé des questions pour connaître plus en détail les enjeux liés à l’instauration de la mixité scolaire. (cf. hyperlien)
Geneviève Pezeu : Comment est née la mixité de l'Ecole ?
La mixité n'est pas apparue d'un coup dans le système éducatif. A coup de dérogations et de circulaires, elle s'est introduite peu à peu dans les établissements de garçons. C'est cette histoire que Geneviève Pezeu, agrégée d'histoire et présidente de l'Association nationale des études féministes (ANEF), révèle dans un livre (Des filles chez les garçons, Vendémiaire). Elle montre comment les filles s'invitent dans les établissements masculins, les seuls à donner un enseignement ouvrant les portes de l'université. Ce ne sont ni les mouvements pédagogiques ni le mouvement féministe qui ont permis la mixité. Mais bien une évolution graduelle des mentalités qui a fait que la mixité existait avant la mixité. Geneviève Pezeu restitue cette histoire dans cet entretien. Votre livre montre qu'il y a eu une mixité de l'Ecole en France bien avant les décrets Haby de 1976. Sous quelles formes ?, suite en hyperlien, l'expresso du vendredi 27 novembre 2020.Langues : Français (fre) Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Mixité sociale à l'école Enseignement, Education / Vie scolaire et étudiante / Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Classes mixtes -- Egalité des sexes -- Classes mixtes -- France Sexisme en éducation Égalité des sexes -- 20e siècle Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Si l'Etat français ouvre les collèges et lycées aux filles à la fin du XIXe siècle, dès la veille de la Grande Guerre, bien avant la loi sur la mixité de 1975, les Françaises désireuses d'accéder aux études supérieures doivent forcer les portes des établissements de garçons. L'histoire de cette révolution silencieuse éclaire les débats actuels sur les inégalités de genre.
Si la mixité à l'école nous semble aujourd'hui aller de soi, l'éducation, privée ou publique, s'est pourtant longtemps fondée sur la séparation des sexes, n'offrant aux filles qu'une instruction restreinte. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que l'État leur ouvre des collèges et lycées qui leur sont réservés, visant d'abord à en faire de bonnes mères de famille. Et il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que ces institutions les préparent au baccalauréat. Aussi les Françaises désireuses d'accéder aux études supérieures ont-elles, dès la veille de la Grande Guerre, forcé la porte des établissements de garçons. À tel point qu'à la fin des années 1930, près de 60 % de ceux-ci accueillent déjà des jeunes filles dans leurs classes – bien avant que la loi de 1975 ne permette d'instaurer la mixité à tous les échelons scolaires… S'appuyant sur des archives inédites et de nombreux témoignages, Geneviève Pezeu retrace l'histoire de ces pionnières méconnues de la démocratisation de l'enseignement, actrices d'une révolution silencieuse qui éclaire d'une lumière nouvelle les débats actuels sur l'égalité des sexes. (4e de couverture)Note de contenu : Bibliographie p. 245-256. Notes bibliographiques En ligne : https://revuegef.org/article/60/entretien-avec-genevieve-pezeu-a-propos-de-son-o [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263371 Des filles chez les garçons : l'apprentissage de la mixité [texte imprimé] / Geneviève Pezeu (1964-...), Auteur ; Rebecca Rogers (1959-...), Préfacier, etc. . - Paris : Vendémiaire, 2020 . - 256 p. : couv. ill., illustrations en noir et blanc, cartes ; 20 x 15 cm.
ISBN : 978-2-36358-352-9 : 21 €
Dans son livre « Des filles chez les garçons. L’apprentissage de la mixité » Geneviève Pezeu, en s’appuyant sur les archives nationales et départementales, ainsi que sur les témoignages de nombreux acteurs/trices (ex. familles, enseignant-es, etc.), retrace l’histoire de l’accès des filles à l’éducation secondaire au XXe siècle en France. Céline Delcroix lui a posé des questions pour connaître plus en détail les enjeux liés à l’instauration de la mixité scolaire. (cf. hyperlien)
Geneviève Pezeu : Comment est née la mixité de l'Ecole ?
La mixité n'est pas apparue d'un coup dans le système éducatif. A coup de dérogations et de circulaires, elle s'est introduite peu à peu dans les établissements de garçons. C'est cette histoire que Geneviève Pezeu, agrégée d'histoire et présidente de l'Association nationale des études féministes (ANEF), révèle dans un livre (Des filles chez les garçons, Vendémiaire). Elle montre comment les filles s'invitent dans les établissements masculins, les seuls à donner un enseignement ouvrant les portes de l'université. Ce ne sont ni les mouvements pédagogiques ni le mouvement féministe qui ont permis la mixité. Mais bien une évolution graduelle des mentalités qui a fait que la mixité existait avant la mixité. Geneviève Pezeu restitue cette histoire dans cet entretien. Votre livre montre qu'il y a eu une mixité de l'Ecole en France bien avant les décrets Haby de 1976. Sous quelles formes ?, suite en hyperlien, l'expresso du vendredi 27 novembre 2020.
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Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Mixité sociale à l'école Enseignement, Education / Vie scolaire et étudiante / Vie et activités des élèves et étudiants Catégories particulières d'élèves et étudiants écoles pour des catégories particulières d'élèves et étudiants Classes mixtes -- Egalité des sexes -- Classes mixtes -- France Sexisme en éducation Égalité des sexes -- 20e siècle Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Si l'Etat français ouvre les collèges et lycées aux filles à la fin du XIXe siècle, dès la veille de la Grande Guerre, bien avant la loi sur la mixité de 1975, les Françaises désireuses d'accéder aux études supérieures doivent forcer les portes des établissements de garçons. L'histoire de cette révolution silencieuse éclaire les débats actuels sur les inégalités de genre.
Si la mixité à l'école nous semble aujourd'hui aller de soi, l'éducation, privée ou publique, s'est pourtant longtemps fondée sur la séparation des sexes, n'offrant aux filles qu'une instruction restreinte. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que l'État leur ouvre des collèges et lycées qui leur sont réservés, visant d'abord à en faire de bonnes mères de famille. Et il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que ces institutions les préparent au baccalauréat. Aussi les Françaises désireuses d'accéder aux études supérieures ont-elles, dès la veille de la Grande Guerre, forcé la porte des établissements de garçons. À tel point qu'à la fin des années 1930, près de 60 % de ceux-ci accueillent déjà des jeunes filles dans leurs classes – bien avant que la loi de 1975 ne permette d'instaurer la mixité à tous les échelons scolaires… S'appuyant sur des archives inédites et de nombreux témoignages, Geneviève Pezeu retrace l'histoire de ces pionnières méconnues de la démocratisation de l'enseignement, actrices d'une révolution silencieuse qui éclaire d'une lumière nouvelle les débats actuels sur l'égalité des sexes. (4e de couverture)Note de contenu : Bibliographie p. 245-256. Notes bibliographiques En ligne : https://revuegef.org/article/60/entretien-avec-genevieve-pezeu-a-propos-de-son-o [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263371 Réservation
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