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Titre : Les étudiants en France : histoire et sociologie d'une nouvelle jeunesse Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Gruel, Directeur de la recherche ; Olivier Galland (1951-...) , Directeur de la recherche ; Guillaume Houzel, Directeur de la recherche ; Observatoire national de la vie étudiante (OVE), Editeur scientifique
Mention d'édition : Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Openedition.org Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2009 Collection : Le Sens social (Rennes), ISSN 1269-8644 Importance : 427 p. Présentation : graph., ill.en noir et blanc Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-0970-2 Prix : 20 € Note générale : Louis Gruel et Guillaume Houzel
Introduction
Première partie. Les étudiants dans la société française des années 1960 aux années 1990
Didier Fischer
Chapitre 1. Les étudiants dans les années 1960 ou la gestation d’un monde nouveau
Valérie Erlich
Chapitre 2. La transition des années 1970-1980 : un monde étudiant renouvelé, une Université inadaptée dans un contexte de récession économique
Olivier Rey
Chapitre 3. 1987-1997 : La France redécouvre ses universités
Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon et Robi Morder
Étudiants et mouvements étudiants, des années 1960 aux années 1990
Sandra Zilloniz
L’évolution du monde étudiant en chiffres depuis 1960
Seconde partie. La condition étudiante, des années 1990 aux années 2000
Marie Duru-Bellat et Élise Verley
Chapitre 4. Les étudiants au fil du temps : contexte et repères institutionnels
Louis Gruel
Chapitre 5. Des étudiants rarement pauvres, mais une indépendance plus fréquemment associée à des tensions budgétaires
Ronan Vourc'h
Chapitre 6. La question du logement
Sandra Zilloniz
Chapitre 7. La gestion du corps : alimentation et santé
Ronan Vourc’h
Chapitre 8. Des vies diversement studieuses
Philippe Coulangeon
Chapitre 9. Que sont les Héritiers devenus? Les loisirs et les pratiques culturelles des étudiants en France
Pierre Cam
Chapitre 10. La diversité des parcours : les étudiants à la croisée des chemins
Jean-François Giret
Chapitre 11. L’évolution des conditions d’insertion professionnelle des étudiants
Olivier Galland
Chapitre 12. Autonomie, intégration et réussite universitaire
Olivier Rey
Quelques lignes de force du champ universitaire des années 1990 à aujourd’hui
Louis Gruel
En guise de conclusion : Quatre grands facteurs de différenciation
Annexes
Méthodologie de l’enquête. Conditions de vie des étudiants
Table des figures
Table des sigles
BibliographieLangues : Français (fre) Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : étudiants société sociologie conditions sociales enseignement supérieur sciences humaines et sociales jeunesse problèmes des jeunes étudiants : France : 1970-2000 étudiants : sociologie : France : 1970-2000 enseignement étudiant France Étudiants -- France -- 1970-... Conditions sociales -- Enquêtes Index. décimale : G-23 Enseignement supérieur Résumé : Etude des transformations survenues dans le monde étudiant depuis les années 1960, jusqu'aux années 2000. Les relations du monde étudiant et de la société française des années 1960 aux années 1990 sont tout d'abord mises en lumière. Puis l'analyse se penche sur diverses dimensions de la condition étudiante, en privilégiant des approches sociologiques et socio-économiques. Conçu à l'initiative et sous la responsabilité de l'Observatoire national de la Vie Etudiante (OVE), cet ouvrage a bénéficié du concours de la Mission CAARME (Centre d'Animations, d'Archives et de Recherches sur le Mouvement Étudiant) et du GERME (Groupe d'Études et de Recherche sur les Mouvements Étudiants), ainsi que de la participation de chercheurs de l'INRP et de l'OSC (Sciences Po/CNRS). Note de contenu : En appendice, méthodologie de l'enquête "Conditions de vie des étudiants". Bibliogr. p. 413-424. 4e de couv. : "Au milieu du XXe siècle, les étudiants constituaient une frange étroite de la jeunesse et étaient pour la plupart des garçons issus des classes supérieures. Ils forment aujourd'hui un groupe nombreux, plus important numériquement que celui des artisans et commerçants. Être étudiant est devenu la forme canonique de la jeunesse, le modèle social privilégié du passage au statut adulte, non seulement dans les métropoles mais aussi dans les villes moyennes, non seulement pour les garçons mais aussi pour les filles. Celles-ci sont même devenues majoritaires parmi les inscrits postbaccalauréat. On observe cependant encore de fortes inégalités d'accès à l'enseignement supérieur selon l'origine sociale, et une importante différenciation des étudiants selon les études suivies. L'accroissement des effectifs s'est en effet accompagné d'une mutation et d'une diversification profondes des manières d'être étudiant. Cet ouvrage qui associe les compétences d'historiens, sociologues, économistes, statisticiens, politistes propose pour la première fois une vue d'ensemble des transformations qui ont affecté le monde étudiant depuis le début des années 1960 et un éclairage particulièrement approfondi des variations observables depuis le milieu des années 1990. Il apporte des repères chronologiques et démographiques ; met en relation les changements institutionnels, les flux et parcours ; analyse les formes de mobilisation et de représentation. Il s'intéresse à de multiples aspects de la vie étudiante : répartition de l'emploi du temps, argent, logement, alimentation, santé, pratiques culturelles, conditions d'étude et de réussite. Et il ne cède jamais à la facilité de présenter un illusoire « étudiant moyen » : il décrit et analyse la diversité croissante d'un univers contrasté du point de vue du degré d'autonomie, du degré d'intégration au monde de l'enseignement supérieur, du degré de disponibilité pour suivre les cours et accomplir les tâches nécessaires à la poursuite et la réussite des études." En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/10275 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28211 Les étudiants en France : histoire et sociologie d'une nouvelle jeunesse [texte imprimé] / Louis Gruel, Directeur de la recherche ; Olivier Galland (1951-...), Directeur de la recherche ; Guillaume Houzel, Directeur de la recherche ; Observatoire national de la vie étudiante (OVE), Editeur scientifique . - Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Openedition.org . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2009 . - 427 p. : graph., ill.en noir et blanc ; 24 x 16 cm. - (Le Sens social (Rennes), ISSN 1269-8644) .
ISBN : 978-2-7535-0970-2 : 20 €
Louis Gruel et Guillaume Houzel
Introduction
Première partie. Les étudiants dans la société française des années 1960 aux années 1990
Didier Fischer
Chapitre 1. Les étudiants dans les années 1960 ou la gestation d’un monde nouveau
Valérie Erlich
Chapitre 2. La transition des années 1970-1980 : un monde étudiant renouvelé, une Université inadaptée dans un contexte de récession économique
Olivier Rey
Chapitre 3. 1987-1997 : La France redécouvre ses universités
Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon et Robi Morder
Étudiants et mouvements étudiants, des années 1960 aux années 1990
Sandra Zilloniz
L’évolution du monde étudiant en chiffres depuis 1960
Seconde partie. La condition étudiante, des années 1990 aux années 2000
Marie Duru-Bellat et Élise Verley
Chapitre 4. Les étudiants au fil du temps : contexte et repères institutionnels
Louis Gruel
Chapitre 5. Des étudiants rarement pauvres, mais une indépendance plus fréquemment associée à des tensions budgétaires
Ronan Vourc'h
Chapitre 6. La question du logement
Sandra Zilloniz
Chapitre 7. La gestion du corps : alimentation et santé
Ronan Vourc’h
Chapitre 8. Des vies diversement studieuses
Philippe Coulangeon
Chapitre 9. Que sont les Héritiers devenus? Les loisirs et les pratiques culturelles des étudiants en France
Pierre Cam
Chapitre 10. La diversité des parcours : les étudiants à la croisée des chemins
Jean-François Giret
Chapitre 11. L’évolution des conditions d’insertion professionnelle des étudiants
Olivier Galland
Chapitre 12. Autonomie, intégration et réussite universitaire
Olivier Rey
Quelques lignes de force du champ universitaire des années 1990 à aujourd’hui
Louis Gruel
En guise de conclusion : Quatre grands facteurs de différenciation
Annexes
Méthodologie de l’enquête. Conditions de vie des étudiants
Table des figures
Table des sigles
Bibliographie
Langues : Français (fre)
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : étudiants société sociologie conditions sociales enseignement supérieur sciences humaines et sociales jeunesse problèmes des jeunes étudiants : France : 1970-2000 étudiants : sociologie : France : 1970-2000 enseignement étudiant France Étudiants -- France -- 1970-... Conditions sociales -- Enquêtes Index. décimale : G-23 Enseignement supérieur Résumé : Etude des transformations survenues dans le monde étudiant depuis les années 1960, jusqu'aux années 2000. Les relations du monde étudiant et de la société française des années 1960 aux années 1990 sont tout d'abord mises en lumière. Puis l'analyse se penche sur diverses dimensions de la condition étudiante, en privilégiant des approches sociologiques et socio-économiques. Conçu à l'initiative et sous la responsabilité de l'Observatoire national de la Vie Etudiante (OVE), cet ouvrage a bénéficié du concours de la Mission CAARME (Centre d'Animations, d'Archives et de Recherches sur le Mouvement Étudiant) et du GERME (Groupe d'Études et de Recherche sur les Mouvements Étudiants), ainsi que de la participation de chercheurs de l'INRP et de l'OSC (Sciences Po/CNRS). Note de contenu : En appendice, méthodologie de l'enquête "Conditions de vie des étudiants". Bibliogr. p. 413-424. 4e de couv. : "Au milieu du XXe siècle, les étudiants constituaient une frange étroite de la jeunesse et étaient pour la plupart des garçons issus des classes supérieures. Ils forment aujourd'hui un groupe nombreux, plus important numériquement que celui des artisans et commerçants. Être étudiant est devenu la forme canonique de la jeunesse, le modèle social privilégié du passage au statut adulte, non seulement dans les métropoles mais aussi dans les villes moyennes, non seulement pour les garçons mais aussi pour les filles. Celles-ci sont même devenues majoritaires parmi les inscrits postbaccalauréat. On observe cependant encore de fortes inégalités d'accès à l'enseignement supérieur selon l'origine sociale, et une importante différenciation des étudiants selon les études suivies. L'accroissement des effectifs s'est en effet accompagné d'une mutation et d'une diversification profondes des manières d'être étudiant. Cet ouvrage qui associe les compétences d'historiens, sociologues, économistes, statisticiens, politistes propose pour la première fois une vue d'ensemble des transformations qui ont affecté le monde étudiant depuis le début des années 1960 et un éclairage particulièrement approfondi des variations observables depuis le milieu des années 1990. Il apporte des repères chronologiques et démographiques ; met en relation les changements institutionnels, les flux et parcours ; analyse les formes de mobilisation et de représentation. Il s'intéresse à de multiples aspects de la vie étudiante : répartition de l'emploi du temps, argent, logement, alimentation, santé, pratiques culturelles, conditions d'étude et de réussite. Et il ne cède jamais à la facilité de présenter un illusoire « étudiant moyen » : il décrit et analyse la diversité croissante d'un univers contrasté du point de vue du degré d'autonomie, du degré d'intégration au monde de l'enseignement supérieur, du degré de disponibilité pour suivre les cours et accomplir les tâches nécessaires à la poursuite et la réussite des études." En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/10275 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28211 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01588 G-23 GRU Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Education-Pédagogie Disponible Étudiants-indépendants, entre gains et doutes / Alexandre Decoster in Alter Echos : pour décoder l'info sociale / Alter.be, 446 (26 juin 2017)
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[article]
Titre : Étudiants-indépendants, entre gains et doutes Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexandre Decoster Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 22-24 Langues : Français (fre) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Administration et gestion:Entreprise Mots-clés : Étudiants Indépendant Statut Législation sociale Résumé : "Depuis le 1er janvier 2017, le statut d’étudiant-indépendant existe désormais pour les jeunes voulant lancer une activité entrepreneuriale. Élaboré par le ministre des Indépendants Willy Borsus, il offre une alternative au statut d’indépendant complémentaire utilisé jusqu’ici. Ce statut, attendu par beaucoup, crée cependant quelques incertitudes." En ligne : http://www.alterechos.be/etudiants-independants-entre-gains-et-doutes/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197881
in Alter Echos : pour décoder l'info sociale / Alter.be > 446 (26 juin 2017) . - p. 22-24[article] Étudiants-indépendants, entre gains et doutes [texte imprimé] / Alexandre Decoster . - 2017 . - p. 22-24.
Langues : Français (fre)
in Alter Echos : pour décoder l'info sociale / Alter.be > 446 (26 juin 2017) . - p. 22-24
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Administration et gestion:Entreprise Mots-clés : Étudiants Indépendant Statut Législation sociale Résumé : "Depuis le 1er janvier 2017, le statut d’étudiant-indépendant existe désormais pour les jeunes voulant lancer une activité entrepreneuriale. Élaboré par le ministre des Indépendants Willy Borsus, il offre une alternative au statut d’indépendant complémentaire utilisé jusqu’ici. Ce statut, attendu par beaucoup, crée cependant quelques incertitudes." En ligne : http://www.alterechos.be/etudiants-independants-entre-gains-et-doutes/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197881 Retour à l'envoyeur : Travaux de détournements d'images réalisés par les étudiants au cours de l'atelier-laboratoire animé par le bédéiste Marc-Antoine Mathieu en résidence à l'université François Rabelais de Tours, 2010-2011 / Marc-Antoine Mathieu
Titre : Retour à l'envoyeur : Travaux de détournements d'images réalisés par les étudiants au cours de l'atelier-laboratoire animé par le bédéiste Marc-Antoine Mathieu en résidence à l'université François Rabelais de Tours, 2010-2011 Type de document : texte imprimé Auteurs : Marc-Antoine Mathieu (1959-...) , Auteur
Editeur : Tours : Université de Tours Année de publication : 2011 Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : BANDE DESSINÉE ATELIER Université de Tours ETUDIANTS Étudiants universitaires Index. décimale : J-13 Photographie Résumé : "Voilà plusieurs années que l'Université François-Rabelais a développé, avec le soutien de ses partenaires (Drac Centre et Conseil Général d'Indre-et-Loire) une politique audacieuse et originale d'accueil d'artistes en résidence. jouant la complémentarité, l'Université met l'ensemble de ses ressources intellectuelles, scientifiques et humaines à disposition de l'artiste ; en retour, celui-ci associe les étudiants à son travail pour les rendre co-acteurs d'une création originale, présentée en fin d'année à la communauté universitaire et au grand public sous des formes qui varient en fonction de l'objet réalisé.
Chaque résidence est à la fois une idée, une rencontre et un défi. inviter le 9ème art paraissait une évidence, mais à condition de jouer le contrepied. Rigueur et réflexion, peu ou pas de dessin. Sans oublier de se faire plaisir. Proposer et réaliser un projet sérieusement ludique et drôlement critique. Le bédéiste et scénographe Marc-Antoine Mathieu a accepté l'invitation du Service Culturel et relevé le défi. Il a su entraîner avec lui les étudiants qui ont participé à l'atelier, les invités prestigieux qui se sont succédé dans les conférences-studio. Les images réalisées dans le cadre de cet étonnant laboratoire ont envahi l'espace public. Pari réussi. Pour le dire sans détour(nement), la résiSdence 2010-11 est un grand cru. Enjoy…
Martine Pelletier, vice-présidente déléguée à la culture"Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220587 Retour à l'envoyeur : Travaux de détournements d'images réalisés par les étudiants au cours de l'atelier-laboratoire animé par le bédéiste Marc-Antoine Mathieu en résidence à l'université François Rabelais de Tours, 2010-2011 [texte imprimé] / Marc-Antoine Mathieu (1959-...), Auteur . - Tours : Université de Tours, 2011.
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : BANDE DESSINÉE ATELIER Université de Tours ETUDIANTS Étudiants universitaires Index. décimale : J-13 Photographie Résumé : "Voilà plusieurs années que l'Université François-Rabelais a développé, avec le soutien de ses partenaires (Drac Centre et Conseil Général d'Indre-et-Loire) une politique audacieuse et originale d'accueil d'artistes en résidence. jouant la complémentarité, l'Université met l'ensemble de ses ressources intellectuelles, scientifiques et humaines à disposition de l'artiste ; en retour, celui-ci associe les étudiants à son travail pour les rendre co-acteurs d'une création originale, présentée en fin d'année à la communauté universitaire et au grand public sous des formes qui varient en fonction de l'objet réalisé.
Chaque résidence est à la fois une idée, une rencontre et un défi. inviter le 9ème art paraissait une évidence, mais à condition de jouer le contrepied. Rigueur et réflexion, peu ou pas de dessin. Sans oublier de se faire plaisir. Proposer et réaliser un projet sérieusement ludique et drôlement critique. Le bédéiste et scénographe Marc-Antoine Mathieu a accepté l'invitation du Service Culturel et relevé le défi. Il a su entraîner avec lui les étudiants qui ont participé à l'atelier, les invités prestigieux qui se sont succédé dans les conférences-studio. Les images réalisées dans le cadre de cet étonnant laboratoire ont envahi l'espace public. Pari réussi. Pour le dire sans détour(nement), la résiSdence 2010-11 est un grand cru. Enjoy…
Martine Pelletier, vice-présidente déléguée à la culture"Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220587 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 06869 J-13 MAT Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Image Disponible
Titre : LES ÉTUDIANTS ET LA CULTURE : mémo Titre original : Enquête qualitative de l'Observatoire de la Vie étudiante de l'Université de Grenoble - 2012 - Les Étudiants grenoblois et valentinois et la culture Type de document : document électronique Editeur : Grenoble : OVE Année de publication : 2012 Importance : 4 p. Format : Langues : Français (fre) Mots-clés : étudiant étudiants culture culture étudiante pratiques culturelles étudiantes pratiques culturelles estudiantines pratique culturelle pratiques culturelles Grenoble Université de Grenoble Résumé : À une époque où la population étudiante s'est profondément transformée du fait de la massification, où la culture du divertissement s'est imposée, l'éclectisme culturel des étudiants semble être la règle. À partir d'un constat dressé lors de différentes études [note 1], cette note présente un état des connaissances actuelles sur les activités culturelles des étudiants des établissements de Grenoble et de Savoie ainsi que les facteurs discriminants pour l'accès à la culture et aux pratiques artistiques. S'il existe bien une différenciation culturelle où le poids de l'origine sociale joue encore en défaveur de l'accès à la culture, les causes ne sont pas uniquement économiques. Au-delà des freins financiers, cette différenciation prend surtout sa source dans les représentations qu'ont les étudiants de la culture. Cependant les étudiants, y compris ceux qui accèdent le moins à la culture, ont une attitude très ouverte et souhaitent que les établissements poursuivent leurs actions dans ce domaine tout en tenant compte de leurs attentes.
DES SORTIES TOURNÉES VERS LA SOCIABILITÉ
À l'instar de ce qui est observé à l'échelle nationale [note 2], les sorties déclarées des étudiants [note 3] ne sont pas tournées vers la musique classique ou le théâtre. Ils ne boudent pas pour autant la culture légitime, car ils visitent des expositions dans la même proportion (un sur cinq) qu'ils vont au concert ou en discothèque. Ils expriment une nette préférence pour des sorties plus directement tournées vers la sociabilité amicale ou la distraction. Trois étudiants sur quatre se retrouvent entre amis, au café, au restaurant. « On est étudiant avant tout... Les sorties c'est pour décompresser. » Étudiant "discret" 20 ans 1ère année IUT Deux étudiants sur trois citent les sorties au cinéma. Les sorties thématiques (conférences, expositions) ou sportives concernent moins d'un étudiant sur trois.
QUATRE COMPORTEMENTS ÉTUDIANTS
Du fait de la diversité des profils étudiants, tous n'ont pas les mêmes envies ni les mêmes possibilités face à l'offre culturelle. Une analyse statistique permet de regrouper les étudiants selon leur comportement [note 4] :
LES ÉTUDIANTS ACTIFS
Ils sortent beaucoup parce qu'ils en ont les moyens. Ils ont socialement "l'habitude de sortir", ont intégré toutes les facettes de la vie étudiante et réussissent assez bien leurs études. Ils sont souvent impliqués dans une activité associative.
LES ÉTUDIANTS CURIEUX
Ils sortent beaucoup mais ils se distinguent des "actifs" par le fait qu'ils affectionnent plus les conférences, expositions et la lecture. ils sont plus disposés à aller vers les cultures légitimes du fait soit des études entreprises, soit d'une appétence issue de leur environnement familial. Ils sont plutôt en niveau master, sans problème financier, leurs parents ont généralement fait des études supérieures.
LES ÉTUDIANTS LECTEURS
Ils sortent moins que les étudiants "actifs" et "curieux". Ils sortent en fonction de leurs revenus et ont gardé une habitude de lecture de livres.
LES ÉTUDIANTS DISCRETS
Ils sortent peu, lisent très peu de livres ou de journaux et consultent principalement internet pour leurs loisirs. Si on les retrouve dans tous les établissements, ils sont majoritairement inscrits dans les filières universitaires non sélectives.
On peut distinguer deux sous-catégories :
•Les "discrets" éloignés géographiquement de leur milieu familial, travaillant beaucoup pour préparer leur avenir professionnel ;
•Les "discrets" qui habitent chez leurs parents et ont des temps de trajets qui les coupent des possibilités de sortir sur leurs lieux d'études.
DES INÉGALITÉS EN MATIÈRE D'ACCÈS À LA CULTURE
La mission culturelle des universités est inscrite dans la loi du 26 janvier 1984 au même titre que la formation et la recherche. Les universités de Grenoble et de Savoie ont intégré très tôt cette dimension avec pour objectif de permettre à tous les étudiants d'accéder à la culture [EN SAVOIR +]. Cette mission se heurte néanmoins à des inégalités qui perdurent chez les étudiants. Le poids de l'origine sociale et celui des moyens financiers restent effectivement prégnants. L'origine sociale semble encore jouer sur le degré de pratique mais également sur les préférences ou le positionnement à l'égard de l'offre culturelle. Les publics issus des milieux défavorisés restent fragiles en matière de pratique et peuvent donc être identifiés comme une population à privilégier dans les actions conduites par les établissements. Ces étudiants ont encore souvent tendance à s'auto-censurer face à certaines pratiques. « La culture, comme l'art moderne... Ce n'est vraiment pas pour moi. » Étudiant "actif" deuxième année école d'ingénieur Cependant, au-delà de cette réalité, notre étude révèle un rapport à la culture beaucoup plus complexe et qui n'est pas lié uniquement à l'absence de moyens ou de préférences culturelles marquées socialement. L'âge, les rencontres, les études suivies sont autant de facteurs intimement liés aux pratiques culturelles des étudiants et à leurs représentations de la culture.
UNE REPRÉSENTATION COMMUNE DE LA CULTURE AUTOUR DE L'OUVERTURE ET DE LA LIBERTÉ
Tous les étudiants rencontrés associent à la culture la notion d'ouverture, de découverte, de partage, d'universalité et de connaissance. Ils l'acceptent comme un ensemble très diversifié allant du théâtre au "métal parodique" en intégrant tout ce que propose Internet. Ils revendiquent une culture qui vit, évolue et s'adapte à son temps. « La culture : c'est tout pour tous... Aujourd'hui Internet véhicule extraordinairement bien la culture... Dans 20 ans ce sera différent, la culture évolue, vit. » Étudiant "curieux" deuxième année arts du spectacle Un constat, très présent dans l'étude, est que les étudiants témoignent d'une soif de liberté et d'une très grande ouverture à l'égard de la culture. À l'ère d'Internet, les étudiants revendiquent la liberté d'action, de découverte culturelle, quand ils le désirent. Certains étudiants revendiquent presque, au nom de cette liberté, une intervention minime de l'université en matière de culture. Notons que c'est surtout le cas d'étudiants qui ont déjà une large pratique culturelle et dans des domaines particuliers. Cependant, la majorité des étudiants, accueille favorablement les dispositifs mis en place par l'université et les possibilités de découvertes qu'elle ouvre. « C'est bien de susciter l'envie... Une fois qu'on a l'envie, on cherche l'info. » Étudiante "curieux" première année master enseignement et espagnol Ils sont notamment "pour" toutes les opportunités offertes via les études, les conférences, les cours de culture générale. Certains étudiants seraient ainsi "pour" une sensibilisation ou un approfondissement culturel au sein de leurs cours, d'autres au contraire souhaitent "sortir" des études, "sortir" de l'établissement, "sortir" du campus pour faire de nouvelles découvertes culturelles.
DES PRATIQUES MINIMISÉES OU JUGÉES ILLÉGITIMES Certains étudiants ont tendance à minimiser leurs pratiques et/ou leurs goûts "décalés". Certains ont tendance à ne pas valoriser ce qui leur parait ne pas appartenir au domaine culturel tel qu'ils l'entendent. « Je n'ai pas de culture musicale... Je joue dans un orchestre pour me faire plaisir. » Étudiante "discrète" première année classe préparatoire Polytech Ils déprécient aussi les activités qu'ils associent spontanément à leurs études. Ils sont prisonniers d'une vision de la littérature et de la fiction : lire de la sociologie serait du travail et non une lecture cultivée. « Je lis 3 à 4 livres par semaine... C'est normal c'est pour mes études. » Étudiant "lecteur" agrégation lettres Leur représentation de la culture peut induire parfois une forme d'incompréhension et/ou un positionnement sévère par rapport à l'offre proposée. « Le musée... Ce n'est pas pour moi ! » Étudiant "discret" deuxième année licence psychologie D'autres encore mettent en avant leur incompréhension d'un certain vocabulaire "culturel" abscond. « Art contemporain... Contemporain ça ne veut rien dire. » Étudiant "actif" deuxième année école d'ingénieur Ceci invite donc à se tourner vers une politique d'encouragement de toutes les formes de pratiques culturelles. L'enjeu reste alors de créer des dynamiques au sein des établissements, de présenter l'offre et de valoriser les pratiques sans les stéréotyper et d'utiliser un langage compréhensible.
ENCOURAGER DES PRATIQUES, EN SUCITER DE NOUVELLES
Pour tenter de justifier leur faible activité culturelle déclarée, certains étudiants se cachent derrière le manque d'information, d'autres reconnaissent qu'ils ne se donnent pas la peine de la chercher. « Je n'ai même pas d'idée de ce que j'aimerais trouver de plus car je pense qu'il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et que je serais peut être intéressée de connaître... » Étudiante "discrète" première année licence psychologie Si certains étudiants sont inquiets pour leur avenir et ne pensent qu'à leurs études, si d'autres attendent de façon un peu passive qu'on les conduise vers la culture, ils apprécient tous d'être "bousculés" dans leurs habitudes. « Il faut réveiller... Interpeller. » Étudiante "curieuse" deuxième année école d'art Tous déclarent être davantage sensibles aux relais de proximité que représentent les pairs et les enseignants qu'à une information de masse. « Cette semaine j'ai découvert le théâtre avec mon ami... L'année prochaine je vais y retourner beaucoup plus souvent. » Étudiante "discrète" master IAE
« Les professeurs parlent spontanément de pièces de théâtre ou de conférences qui se déroulent en marge de l'université. Tu es libre d'y aller ou non. »
Étudiante "curieuse" master enseignement Ainsi, les associations étudiantes et les enseignants pourraient jouer un rôle positif en relayant l'information auprès des étudiants ou en partageant "les coups de cœur" dans tous les domaines culturels. Il serait également essentiel de créer des dynamiques sociales inter-étudiantes pour promouvoir des activités culturelles et inciter les étudiants à y participer. Conforter les étudiants dans la diversité de leurs pratiques, tout en suscitant la découverte d'autres horizons culturels passerait ainsi par l'information, la communication et l'accompagnement.Note de contenu : Plan :
Des sorties tournées vers la sociabilité
Quatre comportements étudiants / des inégalités en matière d'accès à la culture
Une représentation commune de la culture /autour de l'ouverture et de la liberté
Des pratiques minimisées ou jugées illégitimes
Encourager des pratiques, en susciter de nouvelles
Méthode - glossaire - notes - en savoir +En ligne : http://observatoire-vie-etudiante.grenoble-univ.fr/servlet/com.univ.collaboratif [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=97586 LES ÉTUDIANTS ET LA CULTURE : mémo = Enquête qualitative de l'Observatoire de la Vie étudiante de l'Université de Grenoble - 2012 - Les Étudiants grenoblois et valentinois et la culture [document électronique] . - Grenoble : OVE, 2012 . - 4 p. ; PDF.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : étudiant étudiants culture culture étudiante pratiques culturelles étudiantes pratiques culturelles estudiantines pratique culturelle pratiques culturelles Grenoble Université de Grenoble Résumé : À une époque où la population étudiante s'est profondément transformée du fait de la massification, où la culture du divertissement s'est imposée, l'éclectisme culturel des étudiants semble être la règle. À partir d'un constat dressé lors de différentes études [note 1], cette note présente un état des connaissances actuelles sur les activités culturelles des étudiants des établissements de Grenoble et de Savoie ainsi que les facteurs discriminants pour l'accès à la culture et aux pratiques artistiques. S'il existe bien une différenciation culturelle où le poids de l'origine sociale joue encore en défaveur de l'accès à la culture, les causes ne sont pas uniquement économiques. Au-delà des freins financiers, cette différenciation prend surtout sa source dans les représentations qu'ont les étudiants de la culture. Cependant les étudiants, y compris ceux qui accèdent le moins à la culture, ont une attitude très ouverte et souhaitent que les établissements poursuivent leurs actions dans ce domaine tout en tenant compte de leurs attentes.
DES SORTIES TOURNÉES VERS LA SOCIABILITÉ
À l'instar de ce qui est observé à l'échelle nationale [note 2], les sorties déclarées des étudiants [note 3] ne sont pas tournées vers la musique classique ou le théâtre. Ils ne boudent pas pour autant la culture légitime, car ils visitent des expositions dans la même proportion (un sur cinq) qu'ils vont au concert ou en discothèque. Ils expriment une nette préférence pour des sorties plus directement tournées vers la sociabilité amicale ou la distraction. Trois étudiants sur quatre se retrouvent entre amis, au café, au restaurant. « On est étudiant avant tout... Les sorties c'est pour décompresser. » Étudiant "discret" 20 ans 1ère année IUT Deux étudiants sur trois citent les sorties au cinéma. Les sorties thématiques (conférences, expositions) ou sportives concernent moins d'un étudiant sur trois.
QUATRE COMPORTEMENTS ÉTUDIANTS
Du fait de la diversité des profils étudiants, tous n'ont pas les mêmes envies ni les mêmes possibilités face à l'offre culturelle. Une analyse statistique permet de regrouper les étudiants selon leur comportement [note 4] :
LES ÉTUDIANTS ACTIFS
Ils sortent beaucoup parce qu'ils en ont les moyens. Ils ont socialement "l'habitude de sortir", ont intégré toutes les facettes de la vie étudiante et réussissent assez bien leurs études. Ils sont souvent impliqués dans une activité associative.
LES ÉTUDIANTS CURIEUX
Ils sortent beaucoup mais ils se distinguent des "actifs" par le fait qu'ils affectionnent plus les conférences, expositions et la lecture. ils sont plus disposés à aller vers les cultures légitimes du fait soit des études entreprises, soit d'une appétence issue de leur environnement familial. Ils sont plutôt en niveau master, sans problème financier, leurs parents ont généralement fait des études supérieures.
LES ÉTUDIANTS LECTEURS
Ils sortent moins que les étudiants "actifs" et "curieux". Ils sortent en fonction de leurs revenus et ont gardé une habitude de lecture de livres.
LES ÉTUDIANTS DISCRETS
Ils sortent peu, lisent très peu de livres ou de journaux et consultent principalement internet pour leurs loisirs. Si on les retrouve dans tous les établissements, ils sont majoritairement inscrits dans les filières universitaires non sélectives.
On peut distinguer deux sous-catégories :
•Les "discrets" éloignés géographiquement de leur milieu familial, travaillant beaucoup pour préparer leur avenir professionnel ;
•Les "discrets" qui habitent chez leurs parents et ont des temps de trajets qui les coupent des possibilités de sortir sur leurs lieux d'études.
DES INÉGALITÉS EN MATIÈRE D'ACCÈS À LA CULTURE
La mission culturelle des universités est inscrite dans la loi du 26 janvier 1984 au même titre que la formation et la recherche. Les universités de Grenoble et de Savoie ont intégré très tôt cette dimension avec pour objectif de permettre à tous les étudiants d'accéder à la culture [EN SAVOIR +]. Cette mission se heurte néanmoins à des inégalités qui perdurent chez les étudiants. Le poids de l'origine sociale et celui des moyens financiers restent effectivement prégnants. L'origine sociale semble encore jouer sur le degré de pratique mais également sur les préférences ou le positionnement à l'égard de l'offre culturelle. Les publics issus des milieux défavorisés restent fragiles en matière de pratique et peuvent donc être identifiés comme une population à privilégier dans les actions conduites par les établissements. Ces étudiants ont encore souvent tendance à s'auto-censurer face à certaines pratiques. « La culture, comme l'art moderne... Ce n'est vraiment pas pour moi. » Étudiant "actif" deuxième année école d'ingénieur Cependant, au-delà de cette réalité, notre étude révèle un rapport à la culture beaucoup plus complexe et qui n'est pas lié uniquement à l'absence de moyens ou de préférences culturelles marquées socialement. L'âge, les rencontres, les études suivies sont autant de facteurs intimement liés aux pratiques culturelles des étudiants et à leurs représentations de la culture.
UNE REPRÉSENTATION COMMUNE DE LA CULTURE AUTOUR DE L'OUVERTURE ET DE LA LIBERTÉ
Tous les étudiants rencontrés associent à la culture la notion d'ouverture, de découverte, de partage, d'universalité et de connaissance. Ils l'acceptent comme un ensemble très diversifié allant du théâtre au "métal parodique" en intégrant tout ce que propose Internet. Ils revendiquent une culture qui vit, évolue et s'adapte à son temps. « La culture : c'est tout pour tous... Aujourd'hui Internet véhicule extraordinairement bien la culture... Dans 20 ans ce sera différent, la culture évolue, vit. » Étudiant "curieux" deuxième année arts du spectacle Un constat, très présent dans l'étude, est que les étudiants témoignent d'une soif de liberté et d'une très grande ouverture à l'égard de la culture. À l'ère d'Internet, les étudiants revendiquent la liberté d'action, de découverte culturelle, quand ils le désirent. Certains étudiants revendiquent presque, au nom de cette liberté, une intervention minime de l'université en matière de culture. Notons que c'est surtout le cas d'étudiants qui ont déjà une large pratique culturelle et dans des domaines particuliers. Cependant, la majorité des étudiants, accueille favorablement les dispositifs mis en place par l'université et les possibilités de découvertes qu'elle ouvre. « C'est bien de susciter l'envie... Une fois qu'on a l'envie, on cherche l'info. » Étudiante "curieux" première année master enseignement et espagnol Ils sont notamment "pour" toutes les opportunités offertes via les études, les conférences, les cours de culture générale. Certains étudiants seraient ainsi "pour" une sensibilisation ou un approfondissement culturel au sein de leurs cours, d'autres au contraire souhaitent "sortir" des études, "sortir" de l'établissement, "sortir" du campus pour faire de nouvelles découvertes culturelles.
DES PRATIQUES MINIMISÉES OU JUGÉES ILLÉGITIMES Certains étudiants ont tendance à minimiser leurs pratiques et/ou leurs goûts "décalés". Certains ont tendance à ne pas valoriser ce qui leur parait ne pas appartenir au domaine culturel tel qu'ils l'entendent. « Je n'ai pas de culture musicale... Je joue dans un orchestre pour me faire plaisir. » Étudiante "discrète" première année classe préparatoire Polytech Ils déprécient aussi les activités qu'ils associent spontanément à leurs études. Ils sont prisonniers d'une vision de la littérature et de la fiction : lire de la sociologie serait du travail et non une lecture cultivée. « Je lis 3 à 4 livres par semaine... C'est normal c'est pour mes études. » Étudiant "lecteur" agrégation lettres Leur représentation de la culture peut induire parfois une forme d'incompréhension et/ou un positionnement sévère par rapport à l'offre proposée. « Le musée... Ce n'est pas pour moi ! » Étudiant "discret" deuxième année licence psychologie D'autres encore mettent en avant leur incompréhension d'un certain vocabulaire "culturel" abscond. « Art contemporain... Contemporain ça ne veut rien dire. » Étudiant "actif" deuxième année école d'ingénieur Ceci invite donc à se tourner vers une politique d'encouragement de toutes les formes de pratiques culturelles. L'enjeu reste alors de créer des dynamiques au sein des établissements, de présenter l'offre et de valoriser les pratiques sans les stéréotyper et d'utiliser un langage compréhensible.
ENCOURAGER DES PRATIQUES, EN SUCITER DE NOUVELLES
Pour tenter de justifier leur faible activité culturelle déclarée, certains étudiants se cachent derrière le manque d'information, d'autres reconnaissent qu'ils ne se donnent pas la peine de la chercher. « Je n'ai même pas d'idée de ce que j'aimerais trouver de plus car je pense qu'il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et que je serais peut être intéressée de connaître... » Étudiante "discrète" première année licence psychologie Si certains étudiants sont inquiets pour leur avenir et ne pensent qu'à leurs études, si d'autres attendent de façon un peu passive qu'on les conduise vers la culture, ils apprécient tous d'être "bousculés" dans leurs habitudes. « Il faut réveiller... Interpeller. » Étudiante "curieuse" deuxième année école d'art Tous déclarent être davantage sensibles aux relais de proximité que représentent les pairs et les enseignants qu'à une information de masse. « Cette semaine j'ai découvert le théâtre avec mon ami... L'année prochaine je vais y retourner beaucoup plus souvent. » Étudiante "discrète" master IAE
« Les professeurs parlent spontanément de pièces de théâtre ou de conférences qui se déroulent en marge de l'université. Tu es libre d'y aller ou non. »
Étudiante "curieuse" master enseignement Ainsi, les associations étudiantes et les enseignants pourraient jouer un rôle positif en relayant l'information auprès des étudiants ou en partageant "les coups de cœur" dans tous les domaines culturels. Il serait également essentiel de créer des dynamiques sociales inter-étudiantes pour promouvoir des activités culturelles et inciter les étudiants à y participer. Conforter les étudiants dans la diversité de leurs pratiques, tout en suscitant la découverte d'autres horizons culturels passerait ainsi par l'information, la communication et l'accompagnement.Note de contenu : Plan :
Des sorties tournées vers la sociabilité
Quatre comportements étudiants / des inégalités en matière d'accès à la culture
Une représentation commune de la culture /autour de l'ouverture et de la liberté
Des pratiques minimisées ou jugées illégitimes
Encourager des pratiques, en susciter de nouvelles
Méthode - glossaire - notes - en savoir +En ligne : http://observatoire-vie-etudiante.grenoble-univ.fr/servlet/com.univ.collaboratif [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=97586 Exemplaires
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Titre de série : Fonds Françoise Tétard Titre : Cent ans de mouvements étudiants Type de document : texte imprimé Auteurs : Robi Morder (1954-...) , Editeur scientifique ; Jean-Philippe Legois, Auteur ; Alain Monchablon (1945-...), Auteur ; Antoine Prost (1933-...), Préfacier, etc.
Editeur : Paris : Éditions Syllepse Année de publication : 2007 Collection : Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants, ISSN 1951-5952 Importance : 434 p. Présentation : ill. en noir et blanc, fac-sim., couv. ill. en coul. Format : 23 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84950-135-1 Prix : 29 € Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Enseignement Education Questions sur l'école et l'éducation UNEF Etudiants Syndicats France Histoire syndicalisme syndicat histoire vie étudiante étudiant Index. décimale : A-40 Histoire politique, économique et sociale (subdiv. par pays et par siècles) Résumé : L'Union nationale des associations générales d'étudiants de France, la première au monde des organisations nationales d'étudiants, est née en 1907. Plus connu ensuite sous le sigle de l'UNEF, ce mouvement a joué un rôle croissant sur la scène sociale et politique française. Cette étude couvre les grandes étapes de son histoire. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Il y a cent ans, en mai 1907, naissait à Lille, l'Union nationale des associations d'étudiants de France, la première au monde des organisations nationales d'étudiants, plus connue ensuite sous le sigle d'UNEF. Nouvel acteur, appelé à jouer un rôle croissant sur la scène sociale et politique française, enfant choyé des autorités, ce mouvement étudiant, exprime rapidement les inquiétudes des classes moyennes éprouvées par la Grande Guerre, puis la crise. Pluriel dès l'origine, il est plus ou moins intensément, selon les périodes, alimenté par la diversité des courants confessionnels, politiques, culturels du siècle. Le rôle des mouvements étudiants dans la guerre d'Algérie. Mai 68, les mobilisations des années 1970, le mouvement de 1986 ou la lutte contre le CIP en ont fait une composante majeure du paysage français. Il apparaissent même, en 2006 contre le CPE, comme le porte-parole de l'ensemble de la jeunesse, voire de la société. Rédigée dans le cadre du Germe (Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants) par une équipe pluridisciplinaire de spécialistes reconnus, cet ouvrage couvre les grandes étapes de cette histoire. Il aborde ensuite certaines des questions que pose cet objet de recherche encore en friche, telles que les formes de l'associationnisme étudiant, son folklore, les problèmes de l'apolitisme et de l'indépendance, sa place dans le monde universitaire, et les réalisations majeures du mouvement en matière de santé, de protection sociale, de pratique sportive, etc." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=31809 Fonds Françoise Tétard. Cent ans de mouvements étudiants [texte imprimé] / Robi Morder (1954-...), Editeur scientifique ; Jean-Philippe Legois, Auteur ; Alain Monchablon (1945-...), Auteur ; Antoine Prost (1933-...), Préfacier, etc. . - Paris (69, rue des Rigoles, 75020) : Éditions Syllepse, 2007 . - 434 p. : ill. en noir et blanc, fac-sim., couv. ill. en coul. ; 23 x 17 cm. - (Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants, ISSN 1951-5952) .
ISBN : 978-2-84950-135-1 : 29 €
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Enseignement Education Questions sur l'école et l'éducation UNEF Etudiants Syndicats France Histoire syndicalisme syndicat histoire vie étudiante étudiant Index. décimale : A-40 Histoire politique, économique et sociale (subdiv. par pays et par siècles) Résumé : L'Union nationale des associations générales d'étudiants de France, la première au monde des organisations nationales d'étudiants, est née en 1907. Plus connu ensuite sous le sigle de l'UNEF, ce mouvement a joué un rôle croissant sur la scène sociale et politique française. Cette étude couvre les grandes étapes de son histoire. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Il y a cent ans, en mai 1907, naissait à Lille, l'Union nationale des associations d'étudiants de France, la première au monde des organisations nationales d'étudiants, plus connue ensuite sous le sigle d'UNEF. Nouvel acteur, appelé à jouer un rôle croissant sur la scène sociale et politique française, enfant choyé des autorités, ce mouvement étudiant, exprime rapidement les inquiétudes des classes moyennes éprouvées par la Grande Guerre, puis la crise. Pluriel dès l'origine, il est plus ou moins intensément, selon les périodes, alimenté par la diversité des courants confessionnels, politiques, culturels du siècle. Le rôle des mouvements étudiants dans la guerre d'Algérie. Mai 68, les mobilisations des années 1970, le mouvement de 1986 ou la lutte contre le CIP en ont fait une composante majeure du paysage français. Il apparaissent même, en 2006 contre le CPE, comme le porte-parole de l'ensemble de la jeunesse, voire de la société. Rédigée dans le cadre du Germe (Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants) par une équipe pluridisciplinaire de spécialistes reconnus, cet ouvrage couvre les grandes étapes de cette histoire. Il aborde ensuite certaines des questions que pose cet objet de recherche encore en friche, telles que les formes de l'associationnisme étudiant, son folklore, les problèmes de l'apolitisme et de l'indépendance, sa place dans le monde universitaire, et les réalisations majeures du mouvement en matière de santé, de protection sociale, de pratique sportive, etc." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=31809 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01751 A-40 "19-21" MOR Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire Disponible L'insertion de étudiants : gérer la sortie des études / Emmanuelle Maunaye in PARTAGE : revue d'information sur le chomâge, l'emploi, l'exclusion, le syndicalisme, la protection sociale, l'économie solidaire, 216 (mai-juin 2011)
PermalinkMobilités et pratiques de loisirs des étudiants débutants. Le cas de l'Université de Créteil. / Sophie Blanchard in Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica, 159 (4/2014)
PermalinkProcessus d’autonomisation des jeunes : le cas des étudiants de Rennes / Isabelle Danic in Informations sociales : revue de réflexion et d'information pour les praticiens et les chercheurs du social, 195 (août 2017)
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PermalinkPermalinkLe sort des étudiants les plus précaires en suspens / Flora Peille in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse, 3168 (10 juillet 2020)
PermalinkLes cultures étudiantes : socio-anthropologie de l'univers étudiant [actes du colloque international de Grenoble, 2008] / Yvonne Neyrat
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkAssemblées générales étudiantes et démocratie participative : un air de famille ? / Julie Le Mazier in Participations : revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté / Cairn.info, 10 (2014/3)
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PermalinkBourses étudiantes : comment corriger les inégalités du système français ? / Hugo Harari-Kermadec in The Conversation, 191611 ([18/10/2022])
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PermalinkChemins de rencontre et de mise en commun de savoir en milieu étudiant : étude de quatre figures de passeurs / Mariangela Roselli in Pensée plurielle : Parole, Pratiques & réflexions du social / Cairn.info, 24 (2010/2)
PermalinkDepuis 2000, la part des 18-29 ans habitant chez leurs parents augmente à nouveau / E. POULIQUEN in Insee Première / Insee, N° 1686 (Janvier 2018)
PermalinkEtude sur la vie affective et sexuelle des étudiant(e)s / M. GOBEAUX in Éducation Santé : un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la santé, N° 346 (Juillet-Août 2018)
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