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4 résultat(s) recherche sur le mot-clé '353(493) Hainaut, province' 




Jeunesse et résistance. Entre mythe et réalité / Fabrice Maerten in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 8 (2001)
[article]
Titre : La révolte des Gilles de Binche : retour sur l’après-Mai lycéen en Hainaut Type de document : texte imprimé Auteurs : Roland Baumann, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 14-17 Langues : Français (fre) Mots-clés : 331.109.32 Grèves Contestations 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales 353(493) Hainaut, province 323.269.3"1968" Mai 1968 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 37(091) Histoire de l'enseignement Résumé : INTRODUCTION
Professeur de journalisme et de communication, Jean Lemaître vient de publier un singulier récit autobiographique retraçant son parcours d’écolier rebelle dans la cité des Gilles aux temps de la contestation lycéenne. Intéressante collection de souvenirs évoquant l’engagement politique d’un adolescent dans l’après-Mai 68 en Hainaut. La cité du carnaval coulait des jours tranquilles, enfermée dans ses immuables murailles. Quand soudain, deux ans après Mai 1968, une tornade de contestation s’abat sur l’athénée élitiste de cette ville. La classe de latin math entre en rébellion, narguant une direction despotique, saisie de panique.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=152807
in La Revue Nouvelle / Cairn.info > 3 (mars 2015) . - p. 14-17[article] La révolte des Gilles de Binche : retour sur l’après-Mai lycéen en Hainaut [texte imprimé] / Roland Baumann, Auteur . - 2015 . - p. 14-17.
Langues : Français (fre)
in La Revue Nouvelle / Cairn.info > 3 (mars 2015) . - p. 14-17
Mots-clés : 331.109.32 Grèves Contestations 316.48(091) Histoire des conflits sociaux , des luttes sociales 353(493) Hainaut, province 323.269.3"1968" Mai 1968 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 37(091) Histoire de l'enseignement Résumé : INTRODUCTION
Professeur de journalisme et de communication, Jean Lemaître vient de publier un singulier récit autobiographique retraçant son parcours d’écolier rebelle dans la cité des Gilles aux temps de la contestation lycéenne. Intéressante collection de souvenirs évoquant l’engagement politique d’un adolescent dans l’après-Mai 68 en Hainaut. La cité du carnaval coulait des jours tranquilles, enfermée dans ses immuables murailles. Quand soudain, deux ans après Mai 1968, une tornade de contestation s’abat sur l’athénée élitiste de cette ville. La classe de latin math entre en rébellion, narguant une direction despotique, saisie de panique.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=152807 Les "traîtres" devant la justice militaire / Guillaume Baclin in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 20 (décembre 2008)
[article]
Titre : Les "traîtres" devant la justice militaire : L'activité du conseil de guerre de Mons au sortir de la Grande Guerre, 1918-1919 Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Baclin, Auteur Année de publication : décembre 2008 Article en page(s) : pp. 15-47 Langues : Français (fre) Mots-clés : 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale Collaboration Première Guerre mondiale 353(493) Hainaut, province Résumé : Samenvattingen / Résumés / Summaries
La fin de la Première Guerre mondiale constitue un tournant décisif dans l’histoire de la Belgique. Ébranlé par quatre années de conflit et d’occupation de la majeure partie de son territoire, l’État belge entame une reconstruction particulièrement complexe de sa légitimité. Le rôle de l’appareil judiciaire au sein de ce processus est essentiel. La guerre s’est achevée sur de lourdes tensions. Le ressentiment de la population, à l’encontre de ceux qui ont trahi leur patrie, les ‘inciviques’, est énorme. L’exigence d’une répression sévère apparaît dès les premiers jours de la Libération.
Si l’essentiel de ce travail judiciaire est l’oeuvre des cours d’assises et des tribunaux correctionnels, il échoit à la justice militaire dans les premiers mois suivant l’armistice. Cette contribution analyse, à travers l’exemple hennuyer, la mise en oeuvre de la répression de ‘l’incivisme’ par les tribunaux militaires. À travers des sources originales (dossiers judiciaires, presse et statistiques pénales), la problématique s’organise autour des questions de légitimité et d’activité des conseils de guerre.
Les deux premières parties de cet article décrivent succinctement l’atmosphère vengeresse de la fin de la guerre dans la province du Hainaut et font le point sur les premiers travaux réalisés sur la problématique de la répression de ‘l’incivisme’, laissant apparaître certaines carences concernant la courte période durant laquelle la justice militaire a la main (novembre 1918-mai 1919).
La troisième partie constitue l’essentiel de l’article. Après avoir détaillé l’évolution législative et institutionnelle de la question durant le conflit, l’action de l’auditeur militaire et du conseil de guerre du Hainaut est examinée. L’aspect transitoire de la juridiction militaire ressort nettement de l’analyse. Pratiquement 70 % des affaires n’aboutissent pas à une conclusion à Mons. La majorité d’entre elles est transmise à la justice ordinaire, qui retrouve ses compétences à la fin du mois d’avril 1919. La légitimité des décisions du tribunal militaire divise opinion publique, magistrature et pouvoir politique. La première apprécie, outre le prestige des militaires, la célérité et la ‘justesse’ des sentences, les autres contestent notamment la non-séparation de la poursuite et de l’instruction dans le cadre militaire, ainsi que l’inexpérience juridique des jurés militaires.
La dernière partie replace le cas hennuyer dans le cadre national, démontrant la part minime de la répression de l’incivisme dans la globalité du travail des conseils de guerre. Elle révèle par ailleurs la spécificité des affaires jugées dans les provinces wallonnes (Hainaut, Namur, Liège-Luxembourg) et le taux de condamnation hennuyer nettement inférieur à celui de l’ensemble du pays.
Cet article met en lumière le paradoxe entre la réception populaire de la répression de ‘l’incivisme’ par la justice militaire et ses résultats concrets, notamment en comparaison avec ceux des justices ordinaires, nettement plus critiqués. Il engage par ailleurs à une étude globale de l’activité de la justice militaire, notamment au vu des disparités provinciales observées.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113874
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 20 (décembre 2008) . - pp. 15-47[article] Les "traîtres" devant la justice militaire : L'activité du conseil de guerre de Mons au sortir de la Grande Guerre, 1918-1919 [texte imprimé] / Guillaume Baclin, Auteur . - décembre 2008 . - pp. 15-47.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 20 (décembre 2008) . - pp. 15-47
Mots-clés : 94(100)"1914/18" Histoire Première Guerre mondiale 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale Collaboration Première Guerre mondiale 353(493) Hainaut, province Résumé : Samenvattingen / Résumés / Summaries
La fin de la Première Guerre mondiale constitue un tournant décisif dans l’histoire de la Belgique. Ébranlé par quatre années de conflit et d’occupation de la majeure partie de son territoire, l’État belge entame une reconstruction particulièrement complexe de sa légitimité. Le rôle de l’appareil judiciaire au sein de ce processus est essentiel. La guerre s’est achevée sur de lourdes tensions. Le ressentiment de la population, à l’encontre de ceux qui ont trahi leur patrie, les ‘inciviques’, est énorme. L’exigence d’une répression sévère apparaît dès les premiers jours de la Libération.
Si l’essentiel de ce travail judiciaire est l’oeuvre des cours d’assises et des tribunaux correctionnels, il échoit à la justice militaire dans les premiers mois suivant l’armistice. Cette contribution analyse, à travers l’exemple hennuyer, la mise en oeuvre de la répression de ‘l’incivisme’ par les tribunaux militaires. À travers des sources originales (dossiers judiciaires, presse et statistiques pénales), la problématique s’organise autour des questions de légitimité et d’activité des conseils de guerre.
Les deux premières parties de cet article décrivent succinctement l’atmosphère vengeresse de la fin de la guerre dans la province du Hainaut et font le point sur les premiers travaux réalisés sur la problématique de la répression de ‘l’incivisme’, laissant apparaître certaines carences concernant la courte période durant laquelle la justice militaire a la main (novembre 1918-mai 1919).
La troisième partie constitue l’essentiel de l’article. Après avoir détaillé l’évolution législative et institutionnelle de la question durant le conflit, l’action de l’auditeur militaire et du conseil de guerre du Hainaut est examinée. L’aspect transitoire de la juridiction militaire ressort nettement de l’analyse. Pratiquement 70 % des affaires n’aboutissent pas à une conclusion à Mons. La majorité d’entre elles est transmise à la justice ordinaire, qui retrouve ses compétences à la fin du mois d’avril 1919. La légitimité des décisions du tribunal militaire divise opinion publique, magistrature et pouvoir politique. La première apprécie, outre le prestige des militaires, la célérité et la ‘justesse’ des sentences, les autres contestent notamment la non-séparation de la poursuite et de l’instruction dans le cadre militaire, ainsi que l’inexpérience juridique des jurés militaires.
La dernière partie replace le cas hennuyer dans le cadre national, démontrant la part minime de la répression de l’incivisme dans la globalité du travail des conseils de guerre. Elle révèle par ailleurs la spécificité des affaires jugées dans les provinces wallonnes (Hainaut, Namur, Liège-Luxembourg) et le taux de condamnation hennuyer nettement inférieur à celui de l’ensemble du pays.
Cet article met en lumière le paradoxe entre la réception populaire de la répression de ‘l’incivisme’ par la justice militaire et ses résultats concrets, notamment en comparaison avec ceux des justices ordinaires, nettement plus critiqués. Il engage par ailleurs à une étude globale de l’activité de la justice militaire, notamment au vu des disparités provinciales observées.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113874 René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 / Fabrice Maerten in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 15 (2005)
[article]
Titre : René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 : À la recherche d'un autre communisme dans un Borinage en crises Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Maerten, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : pp. 435-459 Note générale : Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais Langues : Français (fre) Mots-clés : 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 353(493) Hainaut, province 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme Résumé : Le Borinage constitue a priori pendant la majeure partie du 20e siècle un terrain de prédilection pour la propagation du communisme. En effet, sa population est, en tout cas jusqu'au début des années 60, largement ouvrière. En outre, elle est contrainte à un niveau de vie peu élevé et soumise à des crises économiques répétées qui finiront par démanteler le tissu industriel local et provoquer un important chômage endémique. Pourtant, jamais le Parti communiste ne parviendra à ébranler de manière significative un Parti socialiste tout-puissant dans la région dès la fin du 19e siècle.
L'objet de l'article est de mettre en lumière ce qui constitue sans doute le dernier épisode marquant de cette lutte inégale. L'Union démocratique et progressiste, tentative spécifique de répandre le communisme dans le Borinage, y entama en effet pendant quelques années le crédit des socialistes. Le succès initial de l'UDP doit beaucoup à la personnalité de son fondateur, le sénateur communiste René Noël, qui sut tirer profit de son excellente réputation acquise à la tête de la commune de Cuesmes pour obtenir aux communales de 1971 le plébiscite d'une population montoise à la recherche d'un homme et d'un programme providentiels aptes à la faire sortir de la crise.
Mais la réussite fut de courte durée. Seule des quatre composantes censées constituer l'Union, le Parti communiste formait un ensemble vraiment solide. Les trois autres, notamment le groupe des démocrates-chrétiens dont l'état d'esprit marqua l'initiative, n'étaient pas assez robustes pour résister aux pressions extérieures. En outre, Noël était pratiquement à lui seul le ciment d'un mouvement plutôt hétéroclite. Ce dernier unissait en effet des éléments d'un monde ouvrier sur le déclin à une fraction des employés et des fonctionnaires ne se reconnaissant pas dans la société de consommation. Sans la présence effective de son homme orchestre, l'UDP fut de fait incapable de se développer en dehors du Borinage. Mais même là, la cohabitation s'avéra difficile lorsque survinrent les premiers échecs. Le mouvement était déjà bien malade lorsque s'abattit la grande crise des années 70. Celle-ci, en faisant disparaître l'ancienne classe ouvrière et se réfugier la population salariée des vieux bassins industriels sous la protection du puissant PSB, accéléra simplement le processus de désintégration de l'organisation.
Vu sous un certain angle – celui de l'acharnement à promouvoir des réformes de structures anticapitalistes et à rêver d'entreprises gérées par les ouvriers – l'UDP et son leader furent le reflet d'un groupe social en voie d'extinction, incapable ou refusant de percevoir les profondes mutations économiques, sociales et culturelles à l'œuvre à l'époque. Mais on ne peut nier la hardiesse et l'esprit novateur d'un projet faisant fi des véritables murailles idéologiques séparant alors les salariés de Wallonie, attentif aux dimensions non matérielles de la vie en société et promoteur d'une participation plus active des citoyens à la construction de leur Cité. En somme, le mouvement se situait à la croisée de deux chemins, étant à la fois symbolique du crépuscule des partis communistes et annonciateur de l'éclosion prochaine des formations écologistes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113896
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 15 (2005) . - pp. 435-459[article] René Noël et l'Union démocratique et progressiste, 1971-1982 : À la recherche d'un autre communisme dans un Borinage en crises [texte imprimé] / Fabrice Maerten, Auteur . - 2005 . - pp. 435-459.
Article en français - Résumé en néerlandais et en anglais
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 15 (2005) . - pp. 435-459
Mots-clés : 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 353(493) Hainaut, province 329.14(091) Histoire des partis de gauche, du socialisme Résumé : Le Borinage constitue a priori pendant la majeure partie du 20e siècle un terrain de prédilection pour la propagation du communisme. En effet, sa population est, en tout cas jusqu'au début des années 60, largement ouvrière. En outre, elle est contrainte à un niveau de vie peu élevé et soumise à des crises économiques répétées qui finiront par démanteler le tissu industriel local et provoquer un important chômage endémique. Pourtant, jamais le Parti communiste ne parviendra à ébranler de manière significative un Parti socialiste tout-puissant dans la région dès la fin du 19e siècle.
L'objet de l'article est de mettre en lumière ce qui constitue sans doute le dernier épisode marquant de cette lutte inégale. L'Union démocratique et progressiste, tentative spécifique de répandre le communisme dans le Borinage, y entama en effet pendant quelques années le crédit des socialistes. Le succès initial de l'UDP doit beaucoup à la personnalité de son fondateur, le sénateur communiste René Noël, qui sut tirer profit de son excellente réputation acquise à la tête de la commune de Cuesmes pour obtenir aux communales de 1971 le plébiscite d'une population montoise à la recherche d'un homme et d'un programme providentiels aptes à la faire sortir de la crise.
Mais la réussite fut de courte durée. Seule des quatre composantes censées constituer l'Union, le Parti communiste formait un ensemble vraiment solide. Les trois autres, notamment le groupe des démocrates-chrétiens dont l'état d'esprit marqua l'initiative, n'étaient pas assez robustes pour résister aux pressions extérieures. En outre, Noël était pratiquement à lui seul le ciment d'un mouvement plutôt hétéroclite. Ce dernier unissait en effet des éléments d'un monde ouvrier sur le déclin à une fraction des employés et des fonctionnaires ne se reconnaissant pas dans la société de consommation. Sans la présence effective de son homme orchestre, l'UDP fut de fait incapable de se développer en dehors du Borinage. Mais même là, la cohabitation s'avéra difficile lorsque survinrent les premiers échecs. Le mouvement était déjà bien malade lorsque s'abattit la grande crise des années 70. Celle-ci, en faisant disparaître l'ancienne classe ouvrière et se réfugier la population salariée des vieux bassins industriels sous la protection du puissant PSB, accéléra simplement le processus de désintégration de l'organisation.
Vu sous un certain angle – celui de l'acharnement à promouvoir des réformes de structures anticapitalistes et à rêver d'entreprises gérées par les ouvriers – l'UDP et son leader furent le reflet d'un groupe social en voie d'extinction, incapable ou refusant de percevoir les profondes mutations économiques, sociales et culturelles à l'œuvre à l'époque. Mais on ne peut nier la hardiesse et l'esprit novateur d'un projet faisant fi des véritables murailles idéologiques séparant alors les salariés de Wallonie, attentif aux dimensions non matérielles de la vie en société et promoteur d'une participation plus active des citoyens à la construction de leur Cité. En somme, le mouvement se situait à la croisée de deux chemins, étant à la fois symbolique du crépuscule des partis communistes et annonciateur de l'éclosion prochaine des formations écologistes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113896