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Les Belges d'Egypte pendant la Seconde Guerre mondiale / Thomas Pierret in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 11 (2003)
“Perverse, dangereuse, intrigante...” / Mathieu Roeges in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 20 (décembre 2008)
[article]
Titre : “Perverse, dangereuse, intrigante...” : Les stéréotypes entourant la femme incivique à travers les procès des condamnées à mort par la justice belge après la Seconde Guerre mondiale Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Roeges, Auteur Année de publication : décembre 2008 Article en page(s) : pp. 195-232 Langues : Français (fre) Mots-clés : 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale 929 Biographies et témoignages 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Résumé : Samenvattingen / Résumés / Summaries
Dans la mémoire collective, l’image de la ‘tondue’ peut parfois apparaitre comme l’archétype de la femme dans la répression. Pourtant, en Belgique, cette répression sauvage fut rapidement suivie par une vague d’arrestations, d’internements, d’épurations administratives et/ou de condamnations sans précédent, avec des implications directes pour des milliers de femmes.
Parmi celles-ci, trente-cinq furent condamnées, de façon définitive et contradictoire, à la peine maximale, à savoir la peine de mort. Quatre d’entre elles furent effectivement fusillées.
L’analyse de ce corpus défini se construit autour de trois axes : l’établissement du profil des condamnées, la détermination des motifs légaux ayant entrainé leur condamnation et l’examen du discours utilisé lors de l’instruction et des procès. Elle interroge certains éléments (l’immoralité, l’alcoolisme, le lucre, le port d’arme, etc.) qui apparaissent de façon récurrente et stéréotypée dans la description qui est faite de ces femmes. Une attention spécifique est également réservée à l’image des femmes qui entretenaient des relations avec des soldats allemands ou avec des collaborateurs.
L’article met en lumière la façon dont ces procès font coexister deux dimensions, deux discours bien distincts : l’un est juridique et porte exclusivement sur l’infraction à certains articles du Code pénal, l’autre est moral et donne voix aux représentations collectives d’une féminité coupable, dans une société convalescente qui ne semble pouvoir considérer le genre féminin que selon des archétypes de vertu ou de perversité. L’étude pose la question d’une conception discriminatoire de l’incivisme, qui enchevêtre représentations péjoratives du genre féminin et stéréotypes liés au manque de patriotisme.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113928
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 20 (décembre 2008) . - pp. 195-232[article] “Perverse, dangereuse, intrigante...” : Les stéréotypes entourant la femme incivique à travers les procès des condamnées à mort par la justice belge après la Seconde Guerre mondiale [texte imprimé] / Mathieu Roeges, Auteur . - décembre 2008 . - pp. 195-232.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 20 (décembre 2008) . - pp. 195-232
Mots-clés : 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 343.1 Justice pénale. Instruction pénale. Procédure pénale 929 Biographies et témoignages 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Résumé : Samenvattingen / Résumés / Summaries
Dans la mémoire collective, l’image de la ‘tondue’ peut parfois apparaitre comme l’archétype de la femme dans la répression. Pourtant, en Belgique, cette répression sauvage fut rapidement suivie par une vague d’arrestations, d’internements, d’épurations administratives et/ou de condamnations sans précédent, avec des implications directes pour des milliers de femmes.
Parmi celles-ci, trente-cinq furent condamnées, de façon définitive et contradictoire, à la peine maximale, à savoir la peine de mort. Quatre d’entre elles furent effectivement fusillées.
L’analyse de ce corpus défini se construit autour de trois axes : l’établissement du profil des condamnées, la détermination des motifs légaux ayant entrainé leur condamnation et l’examen du discours utilisé lors de l’instruction et des procès. Elle interroge certains éléments (l’immoralité, l’alcoolisme, le lucre, le port d’arme, etc.) qui apparaissent de façon récurrente et stéréotypée dans la description qui est faite de ces femmes. Une attention spécifique est également réservée à l’image des femmes qui entretenaient des relations avec des soldats allemands ou avec des collaborateurs.
L’article met en lumière la façon dont ces procès font coexister deux dimensions, deux discours bien distincts : l’un est juridique et porte exclusivement sur l’infraction à certains articles du Code pénal, l’autre est moral et donne voix aux représentations collectives d’une féminité coupable, dans une société convalescente qui ne semble pouvoir considérer le genre féminin que selon des archétypes de vertu ou de perversité. L’étude pose la question d’une conception discriminatoire de l’incivisme, qui enchevêtre représentations péjoratives du genre féminin et stéréotypes liés au manque de patriotisme.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113928 De bestraffing van de collaboratie na de Tweede Wereldoorlog / Koen Aerts in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 21 (2009)
[article]
Titre : De bestraffing van de collaboratie na de Tweede Wereldoorlog Type de document : texte imprimé Auteurs : Koen Aerts, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp. 55-92 Langues : Néerlandais (dut) Mots-clés : 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 32(493=393) Politique de la Flandre (Belgique) 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société Résumé : LA RÉPRESSION DE LA COLLABORATION APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Représentation et recherche
La représentation et la perception de la répression après la Seconde Guerre mondiale fut pendant longtemps en Belgique plutôt matière à débat sociétal qu’à recherches historiques (académiques). Les tentatives pour contenir le passé de guerre dans un discours officiel national apparurent très vite infructueuses. La représentation dominante à propos de la répression de la collaboration n’était au départ rien de plus qu’une construction nationaliste flamande. La répression était interprétée dans ces milieux comme un règlement de compte belge ou même francophone à l’égard du Mouvement flamand. Le statut de victime fut activement cultivé sur le plan politique et devint partie intégrante d’une revendication d’identité propre à part entière.
C’est seulement dans les années 1980 que cette représentation dominante fut pour la première fois mise à mal avec succès. Les émissions de Maurice De Wilde sur l’Ordre nouveau battirent en brèche le discours monotone (nationaliste) flamand. Les polémiques exacerbées à la télévision ainsi que les violents billets d’opinion et lettres des lecteurs dans la presse écrite montrèrent la nécessité d’une recherche historique de qualité sur ce passé. Cette période marqua aussi le début des recherches historiques scientifiques sur le passé de guerre dans différentes universités belges. À la Katholieke Universiteit Leuven, Luc Huyse, Steven Dhondt et leur équipe avaient commencé ce qui en 1991 déboucherait sur la première étude fondamentale et élaborée de manière scientifique sur la répression de la collaboration. Comme sociologues (du droit), ils constataient que la Belgique était malade des années 40. Cela fut la même année encore souligné par le succès électoral de l’extrême droite en Flandre. Huyse et Dhondt concluaient que la Belgique était confrontée à un traumatisme. Tant sur le plan législatif que scientifique, on chercha cependant de manière assidue des remèdes pour extirper cette maladie. Au niveau fédéral, on adopta en 1995 la loi contre le négationnisme et le Parlement flamand formula en 2002 quelques recommandations au sujet de la manière de traiter le passé de guerre. Le traumatisme parut de cette façon quelque peu conjuré au niveau de la collectivité sociétale et politique. Par le rejet et la condamnation du passé fautif, la Flandre essayait d’entrer dans le 21e siècle sur des bases saines.
L’actualité du débat perdit en pertinence et l’accent sur un passé non assumé se déplaça par le biais de nouveaux sujets et angles d’approche vers l’étude d’un passé insoupçonné, qu’elle soit ou non réalisée dans une perspective comparative internationale. L’instrumentalisation du passé en vue de soutenir la nation, qu’elle ait été flamande ou belge, a été remplacée par une approche plus historique où de manière assez paradoxale cette fois, du moins parmi les historiens (académiques), un large consensus paraît tout de même se développer par rapport à la noirceur du passé de guerre et à sa liquidation. L’attention est de plus en plus portée sur la collaboration en Belgique francophone et la thèse d’une répression anti-flamande a perdu de sa vigueur.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113769
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 21 (2009) . - pp. 55-92[article] De bestraffing van de collaboratie na de Tweede Wereldoorlog [texte imprimé] / Koen Aerts, Auteur . - 2009 . - pp. 55-92.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 21 (2009) . - pp. 55-92
Mots-clés : 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 32(493=393) Politique de la Flandre (Belgique) 316.4 Processus sociaux. Changement dans la société Résumé : LA RÉPRESSION DE LA COLLABORATION APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Représentation et recherche
La représentation et la perception de la répression après la Seconde Guerre mondiale fut pendant longtemps en Belgique plutôt matière à débat sociétal qu’à recherches historiques (académiques). Les tentatives pour contenir le passé de guerre dans un discours officiel national apparurent très vite infructueuses. La représentation dominante à propos de la répression de la collaboration n’était au départ rien de plus qu’une construction nationaliste flamande. La répression était interprétée dans ces milieux comme un règlement de compte belge ou même francophone à l’égard du Mouvement flamand. Le statut de victime fut activement cultivé sur le plan politique et devint partie intégrante d’une revendication d’identité propre à part entière.
C’est seulement dans les années 1980 que cette représentation dominante fut pour la première fois mise à mal avec succès. Les émissions de Maurice De Wilde sur l’Ordre nouveau battirent en brèche le discours monotone (nationaliste) flamand. Les polémiques exacerbées à la télévision ainsi que les violents billets d’opinion et lettres des lecteurs dans la presse écrite montrèrent la nécessité d’une recherche historique de qualité sur ce passé. Cette période marqua aussi le début des recherches historiques scientifiques sur le passé de guerre dans différentes universités belges. À la Katholieke Universiteit Leuven, Luc Huyse, Steven Dhondt et leur équipe avaient commencé ce qui en 1991 déboucherait sur la première étude fondamentale et élaborée de manière scientifique sur la répression de la collaboration. Comme sociologues (du droit), ils constataient que la Belgique était malade des années 40. Cela fut la même année encore souligné par le succès électoral de l’extrême droite en Flandre. Huyse et Dhondt concluaient que la Belgique était confrontée à un traumatisme. Tant sur le plan législatif que scientifique, on chercha cependant de manière assidue des remèdes pour extirper cette maladie. Au niveau fédéral, on adopta en 1995 la loi contre le négationnisme et le Parlement flamand formula en 2002 quelques recommandations au sujet de la manière de traiter le passé de guerre. Le traumatisme parut de cette façon quelque peu conjuré au niveau de la collectivité sociétale et politique. Par le rejet et la condamnation du passé fautif, la Flandre essayait d’entrer dans le 21e siècle sur des bases saines.
L’actualité du débat perdit en pertinence et l’accent sur un passé non assumé se déplaça par le biais de nouveaux sujets et angles d’approche vers l’étude d’un passé insoupçonné, qu’elle soit ou non réalisée dans une perspective comparative internationale. L’instrumentalisation du passé en vue de soutenir la nation, qu’elle ait été flamande ou belge, a été remplacée par une approche plus historique où de manière assez paradoxale cette fois, du moins parmi les historiens (académiques), un large consensus paraît tout de même se développer par rapport à la noirceur du passé de guerre et à sa liquidation. L’attention est de plus en plus portée sur la collaboration en Belgique francophone et la thèse d’une répression anti-flamande a perdu de sa vigueur.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113769 De geschorene en de scheerster / Carolien Van Loon in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 19 (2008)
[article]
Titre : De geschorene en de scheerster : de vrouw in de straatrepressie na de Tweede Wereldoorlog Type de document : texte imprimé Auteurs : Carolien Van Loon, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 45-78 Langues : Néerlandais (dut) Mots-clés : 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Libération Fin de la Seconde Guerre mondiale 177 Morale et société. Respect humain Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale Résumé : La tondue et la tondeuse : La femme dans la répression populaire après la Seconde Guerre mondiale
L'image de la femme tondue dans la répression populaire après la Seconde Guerre mondiale est connue de tous. Néanmoins le sujet n'a encore jamais été abordé scientifiquement pour la Belgique, la Wallonie ou la Flandre. Cela vaut d'ailleurs pour la problématique de la répression populaire dans son ensemble. La littérature issue des milieux nationalistes flamands a depuis longtemps accaparé ce thème et a fait de la femme flamande l'ultime victime de la répression (populaire) anti-flamande. Les photos de femmes tondues dans les études historiques sur la répression, les images de films et de séries documentaires ont confirmé et renforcé cette idée de femme passive et sans défense. Mais la position de la femme dans la répression populaire n'est-elle pas plus complexe que cette représentation unilatérale de la victime tondue ?
La tonte des cheveux ne constitue qu'une des formes de la répression populaire subie par les femmes `inciviques' au cours des deux grandes vagues de cette répression (septembre, octobre 1944 et mai 1945). Tout comme pour les hommes, leurs maisons sont barbouillées de croix gammées et saccagées, et leur mobilier jeté sur la rue. Leurs noms trônent à côté de ceux d'hommes sur des billets placardés lourds de menaces; elles sont aussi emmenées par des foules hurlantes. Les femmes sont exposées à toutes les formes de répression populaire auxquelles les hommes sont soumis. Il n'est pas question de punition uniquement réservée aux hommes. Par contre, une sanction presque exclusivement destinée aux femmes existe bien, la tonte des cheveux. La tonte est la peine pour les petites amies des Allemands, pour les femmes et les jeunes filles qui ont noué des relations trop intimes avec l'occupant. `I: inconduite' sexuelle des femmes se traduit dans la rue même. Les longs cheveux jouent un rôle essentiel dans la différentiation culturelle entre l'homme et la femme. Ils contribuent à la féminité. C'est précisément, cette douce féminité qui a été utilisée par les petites amies des Allemands pour trahir la patrie. La tonte et la disparition des cheveux déconstruisent la féminité des collaboratrices `horizontales; les femmes sont désexualisées et ainsi, désarmées.
Le mobile de la tonte est donc une relation trop intime avec l'ennemi. Des actes de nature incivique d'époux ou d'enfants constituent les motivations les plus fréquentes pour les autres formes de répression populaire contre des femmes. Il est rare que des faits de collaboration politique, militaire ou idéologique des femmes même soient cités. Les femmes n'ont alors pas leur place dans la sphère publique où de tels faits se déroulent. Elles peuplent seulement l'espace privé et leurs actes antipatriotiques se situent là. Tout comme les faits patriotiques des femmes appartiennent à cette sphère. La femme de bien veille à la descendance, à la continuité et ainsi à l'existence future de la nation. En outre, elle enseigne la vertu civique ou une idéologie nationale, partagée à sa progéniture. Si une femme choisit un ami allemand ou si ses enfants optent pour l'idéologie de l'occupant, alors elle manque à ses devoirs patriotiques. Elle permet à l'ennemi d'accéder à la sphère privée, au coeur de la nation. C'est pourquoi la femme `incivique' est punie dans son rôle de mère, d'épouse ou de petite amie.
La tonte s'effectue dans les hôtels de ville ou à proximité de monuments et de statues connues. Le drapeau belge fait aussi partie du décor. Ces éléments unissent la population hétérogène - partagée entre mouvements de collaboration rivaux et groupements de résistance concurrents pendant l'Occupation - en un `peuple' imaginaire. Les symboles insistent sur la permanence de l'État belge et la foi d'un peuple belge en cette nation. `Le peuple' se reconstitue lui-même via la répression populaire et la tonte des cheveux. Il participe alors aussi au rituel. La masse ne se contente pas de regarder, mais crie, vocifère et demande même parfois de participer au rituel. Des hommes, comme des femmes. Les résistants occupent souvent une place visible au coeur de l'événement, mais ce sont rarement eux qui manient les ciseaux et les tondeuses. Ce rôle est laissé aux femmes patriotiques. Les femmes ne remplissent donc pas seulement ici le rôle de victimes. Elles prennent une part active aux rituels et punissent la mère et la femme inciviques qui n'ont pas rempli comme il se doit leurs tâches traditionnelles, patriotiques. Si elles sont victimes, les femmes sont donc aussi de manière évidente agents de répression.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113773
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 19 (2008) . - pp. 45-78[article] De geschorene en de scheerster : de vrouw in de straatrepressie na de Tweede Wereldoorlog [texte imprimé] / Carolien Van Loon, Auteur . - 2008 . - pp. 45-78.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 19 (2008) . - pp. 45-78
Mots-clés : 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 94(100)"1939/45" Libération Fin de la Seconde Guerre mondiale 177 Morale et société. Respect humain Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale Résumé : La tondue et la tondeuse : La femme dans la répression populaire après la Seconde Guerre mondiale
L'image de la femme tondue dans la répression populaire après la Seconde Guerre mondiale est connue de tous. Néanmoins le sujet n'a encore jamais été abordé scientifiquement pour la Belgique, la Wallonie ou la Flandre. Cela vaut d'ailleurs pour la problématique de la répression populaire dans son ensemble. La littérature issue des milieux nationalistes flamands a depuis longtemps accaparé ce thème et a fait de la femme flamande l'ultime victime de la répression (populaire) anti-flamande. Les photos de femmes tondues dans les études historiques sur la répression, les images de films et de séries documentaires ont confirmé et renforcé cette idée de femme passive et sans défense. Mais la position de la femme dans la répression populaire n'est-elle pas plus complexe que cette représentation unilatérale de la victime tondue ?
La tonte des cheveux ne constitue qu'une des formes de la répression populaire subie par les femmes `inciviques' au cours des deux grandes vagues de cette répression (septembre, octobre 1944 et mai 1945). Tout comme pour les hommes, leurs maisons sont barbouillées de croix gammées et saccagées, et leur mobilier jeté sur la rue. Leurs noms trônent à côté de ceux d'hommes sur des billets placardés lourds de menaces; elles sont aussi emmenées par des foules hurlantes. Les femmes sont exposées à toutes les formes de répression populaire auxquelles les hommes sont soumis. Il n'est pas question de punition uniquement réservée aux hommes. Par contre, une sanction presque exclusivement destinée aux femmes existe bien, la tonte des cheveux. La tonte est la peine pour les petites amies des Allemands, pour les femmes et les jeunes filles qui ont noué des relations trop intimes avec l'occupant. `I: inconduite' sexuelle des femmes se traduit dans la rue même. Les longs cheveux jouent un rôle essentiel dans la différentiation culturelle entre l'homme et la femme. Ils contribuent à la féminité. C'est précisément, cette douce féminité qui a été utilisée par les petites amies des Allemands pour trahir la patrie. La tonte et la disparition des cheveux déconstruisent la féminité des collaboratrices `horizontales; les femmes sont désexualisées et ainsi, désarmées.
Le mobile de la tonte est donc une relation trop intime avec l'ennemi. Des actes de nature incivique d'époux ou d'enfants constituent les motivations les plus fréquentes pour les autres formes de répression populaire contre des femmes. Il est rare que des faits de collaboration politique, militaire ou idéologique des femmes même soient cités. Les femmes n'ont alors pas leur place dans la sphère publique où de tels faits se déroulent. Elles peuplent seulement l'espace privé et leurs actes antipatriotiques se situent là. Tout comme les faits patriotiques des femmes appartiennent à cette sphère. La femme de bien veille à la descendance, à la continuité et ainsi à l'existence future de la nation. En outre, elle enseigne la vertu civique ou une idéologie nationale, partagée à sa progéniture. Si une femme choisit un ami allemand ou si ses enfants optent pour l'idéologie de l'occupant, alors elle manque à ses devoirs patriotiques. Elle permet à l'ennemi d'accéder à la sphère privée, au coeur de la nation. C'est pourquoi la femme `incivique' est punie dans son rôle de mère, d'épouse ou de petite amie.
La tonte s'effectue dans les hôtels de ville ou à proximité de monuments et de statues connues. Le drapeau belge fait aussi partie du décor. Ces éléments unissent la population hétérogène - partagée entre mouvements de collaboration rivaux et groupements de résistance concurrents pendant l'Occupation - en un `peuple' imaginaire. Les symboles insistent sur la permanence de l'État belge et la foi d'un peuple belge en cette nation. `Le peuple' se reconstitue lui-même via la répression populaire et la tonte des cheveux. Il participe alors aussi au rituel. La masse ne se contente pas de regarder, mais crie, vocifère et demande même parfois de participer au rituel. Des hommes, comme des femmes. Les résistants occupent souvent une place visible au coeur de l'événement, mais ce sont rarement eux qui manient les ciseaux et les tondeuses. Ce rôle est laissé aux femmes patriotiques. Les femmes ne remplissent donc pas seulement ici le rôle de victimes. Elles prennent une part active aux rituels et punissent la mère et la femme inciviques qui n'ont pas rempli comme il se doit leurs tâches traditionnelles, patriotiques. Si elles sont victimes, les femmes sont donc aussi de manière évidente agents de répression.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113773 De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen / Robby Van Eetvelde in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 19 (2008)
[article]
Titre : De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen : het politionele repertoire van een lokale Duitse politiedienst in bezet België Type de document : texte imprimé Auteurs : Robby Van Eetvelde, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 135-179 Langues : Néerlandais (dut) Mots-clés : 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 352(493) Anvers 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies Résumé : La Sipo-SD à Anvers : Le répertoire policier d'un service de police local allemand en Belgique occupée
Dans l'Allemagne national-socialiste et dans les territoires occupés par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, la Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (Sipo-SD) est le service de renseignements et de police SS responsable de la `répression' de la population locale et de la persécution de la Résistance, du communisme et des ressortissants juifs. À son propos, les mythes populaires ont la vie dure, surtout pour ce qui concerne la section politique et policière, la Geheime Staatspolizei (la Gestapo). Ses agents seraient des sadiques. Il s'agirait d'hommes rationnels et froids, vêtus de longs manteaux en cuir. Comme structure totalitaire, elle agirait de façon arbitraire et avec une brutalité inouïe. Cette image a longtemps influencé la littérature allemande et internationale sur la Gestapo. Au début des années 90, les choses ont commencé à changer. Les historiens ont réinterprété les activités de la police secrète. La Gestapo travaillait en définitive de façon amateuriste et était (sous-) peuplée d'agents de police ordinaires. La société allemande s'auto-contrôlait par des dénonciations Le mythe a été confronté à la `réalité historique' d'un pays occupé d'Europe occidentale par le biais d'une étude de détail des activités de la section locale de la Sipo-SD anversoise et des profils des agents allemands et des collaborateurs belges. Comment s'est passé l'établissement institutionnel dans le tissu sociétal local ? Les agents allemands étaient-ils des SS endoctrinés ou des policiers avachis et provinciaux ? Qui étaient les collaborateurs et les informateurs belges ? Comment étaient-ils recrutés et quelle était leur importance ? Comment cette police allemande s'y prenait-elle pour maintenir le calme et l'ordre ? Quelles tactiques utilisaient les agents allemands ? Avaient-ils recours à l'arbitraire et à la brutalité ? Quel fut le rôle joué par un bureau local de la Sipo-SD dans la lutte de pouvoir entre la SS et l'administration militaire pour la suprématie en Belgique occupée ? En quoi cela influença-t-il les relations avec les polices militaires ? De quelle manière le problème du maintien de l'ordre influença-t-il les relations avec la police, la gendarmerie et la magistrature ? Sans information, une action efficace est impossible. De quelles sources d'information disposaient les bureaux locaux de la Sipo-SD ? Les données provenaient-elles de différents canaux, disposant chacun de leur valeur propre, ou y en avait-il un qui était primordial ? 1; étude s'appuie empiriquement sur les dossiers judiciaires d'après-guerre, tels qu'ils ont été constitués par la justice militaire belge dans le cadre des enquêtes relatives à la collaboration et aux crimes de guerre.
La police allemande s'est, sur le plan institutionnel, rapidement adaptée aux fluctuations de la guerre. Le profil des responsables allemands est proche de l'image mythologique des "bourreaux idéologiques" : D'un niveau d'éducation élevé, ils sont par contre politiquement marginalisés et radicalisés. Les Allemands des échelons inférieurs correspondent plutôt à des agents de police `ordinaires'; ils manquent souvent de moyens et d'instruction. I !aide de collaborateurs, d'agents de renseignements et de dénonciateurs belges est dès lors inévitable. Leur profil général, leurs motivations et leur recrutement sont de nature diverse. L'action policière de la Sipo-SD d'Anvers se caractérise par des tortures, des mauvais traitements et des abus de pouvoir. Les règles destinées à protéger les personnes arrêtées, notamment celles édictées par l'administration militaire, sont bafouées. Ce sont les collaborateurs belges qui font le sale boulot. Pour compenser son propre manque d'effectifs, cette police allemande tente de faire appel à d'autres structures. D'une part, les administrations locales et les forces de police belges se montrent assez coopératives, en tout cas au début de l'Occupation et dans le cadre de la politique de moindre mal. D'autre part, la Sipo-SD d'Anvers collabore avec les services de renseignements et de police de l'administration militaire. Dans un environnement hostile, la collaboration ne pose pas de problèmes. Les dénonciations par la population locale ne jouent aucun rôle dans la lutte contre la Résistance. Dans ce cas, la Gestapo a recours à des mesures actives comme les témoignages extorqués, les perquisitions, les rafles et les rapports des informateurs affectés à cette tâche. Les choses se déroulent d'une manière totalement différente pour la persécution des juifs. La section juive utilise les mêmes canaux d'information mais avec une autre intensité. L'essentiel de l'information provient de lettres anonymes. Les Juifs cachés dépendent d'aides individuelles et sont dès lors plus exposés à des dénonciations privées. La Sipo-SD d'Anvers opère donc à l'intérieur du contexte spécifiquement national-socialiste; en outre, elle combine éléments professionnels et amateurs.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113788
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 19 (2008) . - pp. 135-179[article] De Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (SIPO-SD) Aussendienststelle Antwerpen : het politionele repertoire van een lokale Duitse politiedienst in bezet België [texte imprimé] / Robby Van Eetvelde, Auteur . - 2008 . - pp. 135-179.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 19 (2008) . - pp. 135-179
Mots-clés : 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 94(100)"1939/45" Collaboration Seconde Guerre mondiale 352(493) Anvers 351.74"1933/1945" Différentes polices nazies Résumé : La Sipo-SD à Anvers : Le répertoire policier d'un service de police local allemand en Belgique occupée
Dans l'Allemagne national-socialiste et dans les territoires occupés par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, la Sicherheitspolizei und Sicherheitsdienst (Sipo-SD) est le service de renseignements et de police SS responsable de la `répression' de la population locale et de la persécution de la Résistance, du communisme et des ressortissants juifs. À son propos, les mythes populaires ont la vie dure, surtout pour ce qui concerne la section politique et policière, la Geheime Staatspolizei (la Gestapo). Ses agents seraient des sadiques. Il s'agirait d'hommes rationnels et froids, vêtus de longs manteaux en cuir. Comme structure totalitaire, elle agirait de façon arbitraire et avec une brutalité inouïe. Cette image a longtemps influencé la littérature allemande et internationale sur la Gestapo. Au début des années 90, les choses ont commencé à changer. Les historiens ont réinterprété les activités de la police secrète. La Gestapo travaillait en définitive de façon amateuriste et était (sous-) peuplée d'agents de police ordinaires. La société allemande s'auto-contrôlait par des dénonciations Le mythe a été confronté à la `réalité historique' d'un pays occupé d'Europe occidentale par le biais d'une étude de détail des activités de la section locale de la Sipo-SD anversoise et des profils des agents allemands et des collaborateurs belges. Comment s'est passé l'établissement institutionnel dans le tissu sociétal local ? Les agents allemands étaient-ils des SS endoctrinés ou des policiers avachis et provinciaux ? Qui étaient les collaborateurs et les informateurs belges ? Comment étaient-ils recrutés et quelle était leur importance ? Comment cette police allemande s'y prenait-elle pour maintenir le calme et l'ordre ? Quelles tactiques utilisaient les agents allemands ? Avaient-ils recours à l'arbitraire et à la brutalité ? Quel fut le rôle joué par un bureau local de la Sipo-SD dans la lutte de pouvoir entre la SS et l'administration militaire pour la suprématie en Belgique occupée ? En quoi cela influença-t-il les relations avec les polices militaires ? De quelle manière le problème du maintien de l'ordre influença-t-il les relations avec la police, la gendarmerie et la magistrature ? Sans information, une action efficace est impossible. De quelles sources d'information disposaient les bureaux locaux de la Sipo-SD ? Les données provenaient-elles de différents canaux, disposant chacun de leur valeur propre, ou y en avait-il un qui était primordial ? 1; étude s'appuie empiriquement sur les dossiers judiciaires d'après-guerre, tels qu'ils ont été constitués par la justice militaire belge dans le cadre des enquêtes relatives à la collaboration et aux crimes de guerre.
La police allemande s'est, sur le plan institutionnel, rapidement adaptée aux fluctuations de la guerre. Le profil des responsables allemands est proche de l'image mythologique des "bourreaux idéologiques" : D'un niveau d'éducation élevé, ils sont par contre politiquement marginalisés et radicalisés. Les Allemands des échelons inférieurs correspondent plutôt à des agents de police `ordinaires'; ils manquent souvent de moyens et d'instruction. I !aide de collaborateurs, d'agents de renseignements et de dénonciateurs belges est dès lors inévitable. Leur profil général, leurs motivations et leur recrutement sont de nature diverse. L'action policière de la Sipo-SD d'Anvers se caractérise par des tortures, des mauvais traitements et des abus de pouvoir. Les règles destinées à protéger les personnes arrêtées, notamment celles édictées par l'administration militaire, sont bafouées. Ce sont les collaborateurs belges qui font le sale boulot. Pour compenser son propre manque d'effectifs, cette police allemande tente de faire appel à d'autres structures. D'une part, les administrations locales et les forces de police belges se montrent assez coopératives, en tout cas au début de l'Occupation et dans le cadre de la politique de moindre mal. D'autre part, la Sipo-SD d'Anvers collabore avec les services de renseignements et de police de l'administration militaire. Dans un environnement hostile, la collaboration ne pose pas de problèmes. Les dénonciations par la population locale ne jouent aucun rôle dans la lutte contre la Résistance. Dans ce cas, la Gestapo a recours à des mesures actives comme les témoignages extorqués, les perquisitions, les rafles et les rapports des informateurs affectés à cette tâche. Les choses se déroulent d'une manière totalement différente pour la persécution des juifs. La section juive utilise les mêmes canaux d'information mais avec une autre intensité. L'essentiel de l'information provient de lettres anonymes. Les Juifs cachés dépendent d'aides individuelles et sont dès lors plus exposés à des dénonciations privées. La Sipo-SD d'Anvers opère donc à l'intérieur du contexte spécifiquement national-socialiste; en outre, elle combine éléments professionnels et amateurs.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113788 La convention de La Haye, la collaboration administrative en Belgique et la persécution des Juifs à Anvers, 1940-1942 / Herman Van Goethem in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 17 (2006)
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PermalinkDe Kroon ontbloot / Koen Aerts in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 17 (2006)
PermalinkVers une histoire transnationale des épurations / Fabien Lostec in 20 & 21. Revue d’histoire / Cairn.info, 124 (octobre-décembre 2014)
PermalinkLe dilemme de Nankin / David Serfass in 20 & 21. Revue d’histoire / Cairn.info, 133 (janvier-février-mars 2017)
PermalinkSerge Lifar et la question de la collaboration avec les autorités allemandes sous l'Occupation (1940-1949) / Mark Franko in 20 & 21. Revue d’histoire / Cairn.info, 132 (octobre-décembre 2016)
PermalinkLe dilemme de Nankin / David Serfass in 20 & 21. Revue d’histoire / Cairn.info, 133 (janvier-février-mars 2017)
PermalinkLes Femmes et l'Ordre Nouveau en Belgique francophone, 1936-1945 / LAMYA BEN DJAFFAR in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 4 (1998)
PermalinkHetzelfde en toch verschillend : oorlog en oorlogsherinnering in twee aangrenzende dorpen, Essen (B) en Wouw (NL) / Nico Wouters in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 5 (1999)
PermalinkJustice in Post-War Belgium / Martin Conway in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 2 (Mai 1997)
PermalinkSerge Lifar et la question de la collaboration avec les autorités allemandes sous l'Occupation (1940-1949) / Mark Franko in 20 & 21. Revue d’histoire / Cairn.info, 132 (octobre-décembre 2016)
PermalinkWaarom België ziek is van zijn jaren veertig / LUC HUYSE in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 10 (2002)
PermalinkGewone Vlamingen ? / Lieven Saerens in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 15 (2005)
PermalinkJustice, répression, et persécution en France de la fin des années 1930 au début des années 1950 / Jean-Claude Farcy in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 24 (juin 1993)
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