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Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle / S. WUNSCH in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect, Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017)
[article]
Titre : Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle Titre original : The development of autoerotic activities. A transcultural and cross-disciplinary summary Type de document : texte imprimé Auteurs : S. WUNSCH, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp.24-35 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : DEVELOPPEMENT SEXUEL EROTISME MASTURBATION ORGASME SEXUALITE ENFANTS ASPECTS CULTURELS ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS ETHNOLOGIQUES ASPECTS CLINIQUES Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : L'objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, éthologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu'apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l'absence d'études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l'autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation - c'est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques...) de recherche du plaisir sexuel - n'est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15ème et le 19ème mois. Durant la masturbation, les signes de l'excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l'existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l'accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l'imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206505
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.24-35[article] Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle = The development of autoerotic activities. A transcultural and cross-disciplinary summary [texte imprimé] / S. WUNSCH, Auteur . - 2017 . - pp.24-35.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.24-35
Mots-clés : DEVELOPPEMENT SEXUEL EROTISME MASTURBATION ORGASME SEXUALITE ENFANTS ASPECTS CULTURELS ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS ETHNOLOGIQUES ASPECTS CLINIQUES Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : L'objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, éthologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu'apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l'absence d'études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l'autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation - c'est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques...) de recherche du plaisir sexuel - n'est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15ème et le 19ème mois. Durant la masturbation, les signes de l'excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l'existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l'accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l'imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206505 Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle / S. WUNSCH in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect, Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017)
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Titre : Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle Titre original : The development of autoerotic activities. A transcultural and cross-disciplinary summary Type de document : texte imprimé Auteurs : S. WUNSCH, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp.24-35 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : DEVELOPPEMENT SEXUEL EROTISME MASTURBATION ORGASME SEXUALITE ENFANTS ASPECTS CULTURELS ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS ETHNOLOGIQUES ASPECTS CLINIQUES Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : L'objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, éthologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu'apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l'absence d'études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l'autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation - c'est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques...) de recherche du plaisir sexuel - n'est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15ème et le 19ème mois. Durant la masturbation, les signes de l'excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l'existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l'accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l'imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206678
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.24-35[article] Le développement des activités autoérotiques. Une analyse transdisciplinaire et transculturelle = The development of autoerotic activities. A transcultural and cross-disciplinary summary [texte imprimé] / S. WUNSCH, Auteur . - 2017 . - pp.24-35.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.24-35
Mots-clés : DEVELOPPEMENT SEXUEL EROTISME MASTURBATION ORGASME SEXUALITE ENFANTS ASPECTS CULTURELS ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS ETHNOLOGIQUES ASPECTS CLINIQUES Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : L'objectif de cet article est de préciser les facteurs et les caractéristiques du développement des activités autoérotiques, quel que soit le contexte culturel. Pour réaliser cette modélisation, les données neurobiologiques, éthologiques, ethnologiques et cliniques disponibles ont été comparées et synthétisées. On observe qu'apparemment le développement autoérotique dépend principalement des apprentissages provoqués par les stimulations des zones érogènes primaires. Mais ce développement est fortement influencé par les normes culturelles, qui peuvent être éducatives, permissives, restrictives ou répressives. En fonction du contexte culturel, le développement autoérotique peut débuter dès la première année après la naissance, ou être retardé, voire supprimé. En l'absence d'études détaillées tant en neurobiologie du développement que sur des échantillons représentatifs des différents contextes culturels, il est difficile de décrire précisément les phases et les époques du développement de l'autoérotisme. En simplifiant, le développement autoérotique le plus spontané correspondrait à celui décrit dans les contextes permissifs. On observe dans ces contextes que la plupart des garçons commencent à jouer avec leurs organes génitaux vers 6 ou 7 mois, les filles commencent à 10 ou 11 mois. En général, la masturbation - c'est-à-dire une activité intentionnelle et technique (en particulier des mouvements rythmiques...) de recherche du plaisir sexuel - n'est pas observée avant la deuxième ou la troisième année après la naissance. Le plus souvent elle commence à se développer entre le 15ème et le 19ème mois. Durant la masturbation, les signes de l'excitation incluent des poussées rythmiques du bassin, des sons, des rougeurs au visage et une respiration rapide. Les études déclaratives suggèrent l'existence de sensations érotiques et de type orgastique dès les premières années de la vie. Les activités autoérotiques coexistent avec les activités sexuelles avec des partenaires, mais ces dernières sont généralement préférées. Au fur et à mesure du développement et de l'accumulation des expériences autoérotiques et sexuelles, les activités autoérotiques deviennent plus cognitives et dépendent davantage de l'imagerie érotique. Elles peuvent également être associées à des émotions positives ou aversives, comme la culpabilité, ce qui peut induire des troubles. Fait notable en Occident, en raison des restrictions culturelles à la sexualité entre enfants, les activités autoérotiques apparaissent comme le principal moyen initial du développement sexuel. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206678 Etiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques / S. WUNSCH in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect, Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017)
[article]
Titre : Etiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques Titre original : Etiology of sexual disorders. Clinical prospects for neuroscientific data Type de document : texte imprimé Auteurs : S. WUNSCH, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp.44-53 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : ETIOLOGIE TROUBLES SEXUELS ASPECTS CLINIQUES ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS NEUROPSYCHOLOGIQUES SANTE SEXUELLE FACTEURS BIOLOGIQUES FACTEURS CULTURELS Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : Il existe actuellement plusieurs centaines de théories expliquant le fonctionnement psychique, normal ou pathologique. Quels sont leurs fondements, leur validité et leur efficacité? Des exemples historiques montrent l'importance d'élaborer des théories scientifiques, qui sont transdisciplinaires et transculturelles, pour éviter des pratiques tant sociales que médicales dysfonctionnelles ou ethnocentrées. Par exemple, au XIXe siècle, la théorie de l'instinct sexuel humain a induit la croyance que toute activité sexuelle qui ne permettait pas la reproduction était une pathologie, entraînant entre autres la répression de l'homosexualité et de la masturbation. L'objectif de cet article est de décrire les grandes lignes d'un modèle de référence global, fondé sur les neurosciences et la psychologie biologique (psychobiologie). L'objectif est de décrire les causes et les dynamiques des troubles de la sexualité à partir des interactions entre les facteurs biologiques et culturels. Ce modèle est élaboré à partir des connaissances structurelles et fonctionnelles des circuits neurobiologiques et des facteurs physiologiques de la reproduction, ainsi que des différents circuits et facteurs qui agissent sur ces circuits sexuels. L'influence des événements internes, externes ou des facteurs culturels est analysée en fonction de leurs effets, tant normaux que pathologiques, sur ces différents circuits et facteurs de la reproduction. La modélisation proposée permettrait de préciser des grands types de causes aux troubles de la sexualité, en fonction de facteurs clés : les structures biologiques de la reproduction, le développement de ces structures, les activités sexuelles, l'activité des structures cérébrales non sexuelles et l'influence socioculturelle. Ce modèle, encore au stade expérimental, peut être utilisé pour évaluer les situations cliniques et concevoir des actions thérapeutiques ou ré-éducatives. Cette méthode psychobiologique serait particulièrement heuristique pour comprendre la dynamique des troubles complexes, dont l'origine provient d'interactions entre des facteurs individuels, sociaux et culturels. En conclusion, les connaissances neuroscientifiques permettraient actuellement de proposer un modèle psychobiologique de l'étiologie et de la dynamique des troubles de la sexualité. Ce modèle pourrait être développé pour être testé en situations cliniques, afin d'évaluer sa pertinence. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206429
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.44-53[article] Etiologie des troubles sexuels. Perspectives cliniques des données neuroscientifiques = Etiology of sexual disorders. Clinical prospects for neuroscientific data [texte imprimé] / S. WUNSCH, Auteur . - 2017 . - pp.44-53.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.44-53
Mots-clés : ETIOLOGIE TROUBLES SEXUELS ASPECTS CLINIQUES ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES ASPECTS NEUROPSYCHOLOGIQUES SANTE SEXUELLE FACTEURS BIOLOGIQUES FACTEURS CULTURELS Index. décimale : 32 politique-guerre Résumé : Il existe actuellement plusieurs centaines de théories expliquant le fonctionnement psychique, normal ou pathologique. Quels sont leurs fondements, leur validité et leur efficacité? Des exemples historiques montrent l'importance d'élaborer des théories scientifiques, qui sont transdisciplinaires et transculturelles, pour éviter des pratiques tant sociales que médicales dysfonctionnelles ou ethnocentrées. Par exemple, au XIXe siècle, la théorie de l'instinct sexuel humain a induit la croyance que toute activité sexuelle qui ne permettait pas la reproduction était une pathologie, entraînant entre autres la répression de l'homosexualité et de la masturbation. L'objectif de cet article est de décrire les grandes lignes d'un modèle de référence global, fondé sur les neurosciences et la psychologie biologique (psychobiologie). L'objectif est de décrire les causes et les dynamiques des troubles de la sexualité à partir des interactions entre les facteurs biologiques et culturels. Ce modèle est élaboré à partir des connaissances structurelles et fonctionnelles des circuits neurobiologiques et des facteurs physiologiques de la reproduction, ainsi que des différents circuits et facteurs qui agissent sur ces circuits sexuels. L'influence des événements internes, externes ou des facteurs culturels est analysée en fonction de leurs effets, tant normaux que pathologiques, sur ces différents circuits et facteurs de la reproduction. La modélisation proposée permettrait de préciser des grands types de causes aux troubles de la sexualité, en fonction de facteurs clés : les structures biologiques de la reproduction, le développement de ces structures, les activités sexuelles, l'activité des structures cérébrales non sexuelles et l'influence socioculturelle. Ce modèle, encore au stade expérimental, peut être utilisé pour évaluer les situations cliniques et concevoir des actions thérapeutiques ou ré-éducatives. Cette méthode psychobiologique serait particulièrement heuristique pour comprendre la dynamique des troubles complexes, dont l'origine provient d'interactions entre des facteurs individuels, sociaux et culturels. En conclusion, les connaissances neuroscientifiques permettraient actuellement de proposer un modèle psychobiologique de l'étiologie et de la dynamique des troubles de la sexualité. Ce modèle pourrait être développé pour être testé en situations cliniques, afin d'évaluer sa pertinence. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206429 Orientation sexuelle ou préférences sexuelles? / S. WUNSCH in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect, Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017)
[article]
Titre : Orientation sexuelle ou préférences sexuelles? Titre original : Sexual orientation or sexual preferences? Type de document : texte imprimé Auteurs : S. WUNSCH, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp.14-23 Langues : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : ANTHROPOLOGIE SEXUELLE ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES BISEXUALITE HETEROSEXUALITE HOMOSEXUALITE ORIENTATION SEXUELLE Résumé : L'objectif de cet article est d'identifier, chez les mammifères et l'être humain, les processus neurobiologiques de l'orientation sexuelle et de la formation des préférences sexuelles, puis d'évaluer leur importance respective. Les données ont été recueillies à partir d'une revue de la littérature qui concerne la neurobiologie de l'orientation et des préférences sexuelles. Chez les mammifères non primates (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, équidés...), il existe différents types de processus et de situations à l'origine de la formation de préférences pour certains partenaires. Il existe également des processus neurobiologiques qui sont spécifiquement organisés pour l'orientation hétérosexuelle, et qui seraient, principalement, les circuits olfactifs qui détectent et traitent les phéromones sexuelles. Mais chez les hominidés (orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos, humains), les gènes des récepteurs aux phéromones sont altérés, diminuant ainsi l'importance fonctionnelle de ces processus de l'orientation sexuelle. Par contre, les processus à l'origine des préférences sexuelles deviennent plus importants. Pour ces raisons, chez l'être humain, les processus olfactifs altérés et les phéromones sexuelles n'auraient plus qu'une influence secondaire, et seraient combinés avec plusieurs autres facteurs (gènes, hormones, conditionnements, préférences sexuelles, émotions, processus cognitifs, contexte culturel). L'importance relative de chacun de ces facteurs dépendrait à la fois de caractéristiques physiologiques individuelles, du vécu singulier et des caractéristiques du contexte socioculturel. Cette combinaison complexe de plusieurs facteurs en interactions (incluant l'activité résiduelle des processus olfactifs de l'orientation sexuelle) serait à l'origine du développement de préférences sexuelles, propres à chaque personne. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206542
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.14-23[article] Orientation sexuelle ou préférences sexuelles? = Sexual orientation or sexual preferences? [texte imprimé] / S. WUNSCH, Auteur . - 2017 . - pp.14-23.
Langues : Français (fre) Anglais (eng)
in Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect > Vol. 26 - N° 1 (Janvier-Mars 2017) . - pp.14-23
Mots-clés : ANTHROPOLOGIE SEXUELLE ASPECTS NEUROPHYSIOLOGIQUES BISEXUALITE HETEROSEXUALITE HOMOSEXUALITE ORIENTATION SEXUELLE Résumé : L'objectif de cet article est d'identifier, chez les mammifères et l'être humain, les processus neurobiologiques de l'orientation sexuelle et de la formation des préférences sexuelles, puis d'évaluer leur importance respective. Les données ont été recueillies à partir d'une revue de la littérature qui concerne la neurobiologie de l'orientation et des préférences sexuelles. Chez les mammifères non primates (rongeurs, canidés, félidés, bovidés, équidés...), il existe différents types de processus et de situations à l'origine de la formation de préférences pour certains partenaires. Il existe également des processus neurobiologiques qui sont spécifiquement organisés pour l'orientation hétérosexuelle, et qui seraient, principalement, les circuits olfactifs qui détectent et traitent les phéromones sexuelles. Mais chez les hominidés (orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos, humains), les gènes des récepteurs aux phéromones sont altérés, diminuant ainsi l'importance fonctionnelle de ces processus de l'orientation sexuelle. Par contre, les processus à l'origine des préférences sexuelles deviennent plus importants. Pour ces raisons, chez l'être humain, les processus olfactifs altérés et les phéromones sexuelles n'auraient plus qu'une influence secondaire, et seraient combinés avec plusieurs autres facteurs (gènes, hormones, conditionnements, préférences sexuelles, émotions, processus cognitifs, contexte culturel). L'importance relative de chacun de ces facteurs dépendrait à la fois de caractéristiques physiologiques individuelles, du vécu singulier et des caractéristiques du contexte socioculturel. Cette combinaison complexe de plusieurs facteurs en interactions (incluant l'activité résiduelle des processus olfactifs de l'orientation sexuelle) serait à l'origine du développement de préférences sexuelles, propres à chaque personne. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=206542