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Titre : Tant qu'il y aura des cages : vers les droits fondamentaux des animaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Steven M. Wise, Auteur ; Jane Goodall (1934-...), Préfacier, etc. ; Jean-Pierre Marguénaud (1951-...), Préfacier, etc. ; Steven M. Wise, Préfacier, etc. Editeur : Villeneuve-d'Ascq : PUS, Presses Universitaires du Septentrion Année de publication : 2016 Collection : Droit (Villeneuve d'Ascq), ISSN 1258-2964 num. 1626 Importance : 358 p. Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7574-1268-8 Prix : 30 € Note générale : traduction David Chauvet Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux SHS Attitude envers les animaux Animaux -- Droits animal, ethnozoologie, droit, protection des animaux Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : L'auteur se penche sur le fonctionnement du droit commun pour démontrer en quoi ce système de droit est propice à l'émergence d'une personnalité juridique des animaux. En abordant le statut actuel des bêtes sous l'angle historique, juridique et philosophique, il montre notamment comment les grands singes pourraient prétendre à ce statut, eu égard à leur capacités cognitives. Note de contenu : 4e de couv. : "Tant qu'il y aura des cages est la traduction de Rattling the Cage (2000), contribution majeure au droit animalier. L'auteur, qui enseigne notamment à la Vermont Law School, est connu pour plaider comme avocat devant la Cour suprême des États-Unis en faveur des droits fondamentaux des grands singes. Dans un style clair, accessible et non dénué d'esprit, il analyse les causes juridiques, philosophiques et historiques ayant conduit au statut actuel des animaux dans la common law et donne les raisons pour lesquelles un tel statut est en mesure d'évoluer vers une personnalité juridique des animaux. Il explique pourquoi et comment la personnalité juridique des grands singes pourrait constituer une première étape dans la remise en question du mur qui sépare l'humain de l'ensemble des autres animaux depuis plus de deux millénaires. L'ouvrage a été qualifié de « chef-d'oeuvre » par le London Observer, de Magna Carta des animaux par Jane Goodall ou encore de « travail pionnier » par Peter Singer, qui déclare que « Tout avocat, juge ou législateur devrait lire ce livre »." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154488 Tant qu'il y aura des cages : vers les droits fondamentaux des animaux [texte imprimé] / Steven M. Wise, Auteur ; Jane Goodall (1934-...), Préfacier, etc. ; Jean-Pierre Marguénaud (1951-...), Préfacier, etc. ; Steven M. Wise, Préfacier, etc. . - Villeneuve-d'Ascq : PUS, Presses Universitaires du Septentrion, 2016 . - 358 p. ; 24 x 16 cm. - (Droit (Villeneuve d'Ascq), ISSN 1258-2964; 1626) .
ISBN : 978-2-7574-1268-8 : 30 €
traduction David Chauvet
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux SHS Attitude envers les animaux Animaux -- Droits animal, ethnozoologie, droit, protection des animaux Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : L'auteur se penche sur le fonctionnement du droit commun pour démontrer en quoi ce système de droit est propice à l'émergence d'une personnalité juridique des animaux. En abordant le statut actuel des bêtes sous l'angle historique, juridique et philosophique, il montre notamment comment les grands singes pourraient prétendre à ce statut, eu égard à leur capacités cognitives. Note de contenu : 4e de couv. : "Tant qu'il y aura des cages est la traduction de Rattling the Cage (2000), contribution majeure au droit animalier. L'auteur, qui enseigne notamment à la Vermont Law School, est connu pour plaider comme avocat devant la Cour suprême des États-Unis en faveur des droits fondamentaux des grands singes. Dans un style clair, accessible et non dénué d'esprit, il analyse les causes juridiques, philosophiques et historiques ayant conduit au statut actuel des animaux dans la common law et donne les raisons pour lesquelles un tel statut est en mesure d'évoluer vers une personnalité juridique des animaux. Il explique pourquoi et comment la personnalité juridique des grands singes pourrait constituer une première étape dans la remise en question du mur qui sépare l'humain de l'ensemble des autres animaux depuis plus de deux millénaires. L'ouvrage a été qualifié de « chef-d'oeuvre » par le London Observer, de Magna Carta des animaux par Jane Goodall ou encore de « travail pionnier » par Peter Singer, qui déclare que « Tout avocat, juge ou législateur devrait lire ce livre »." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154488 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02464 S-51 WIS Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible
Titre : Zoopolis : une théorie politique des droits des animaux Titre original : Zoopolis : a political theory of animals rights. - cop. 2011 Type de document : texte imprimé Auteurs : Will Kymlicka (1962-...), Auteur ; Sue Donaldson (1962-...), Auteur ; Pierre Madelin (1986-...) , Auteur ; Hicham-Stéphane Afeissa (1972-...)
, Collaborateur ; Corine Pelluchon (1967-...)
, Préfacier, etc.
Mention d'édition : relu par Hicham-Stéphane Afeissa Editeur : Paris : Alma Editeur Année de publication : 2016 Collection : Essai Sous-collection : Société Importance : 408 p. Format : 24 x 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36279-205-2 Prix : 25,90 € Note générale : Et si les animaux devenaient des citoyens ?... Cette étude extrêmement sérieuse et documentée, s'intègre dans une volonté de changement civilisationnel qui réajusterait la place de l'animal dans nos sociétés. Un essai déjà fondamental dans le monde anglosaxon enfin traduit au français. 4e de couv. : "Ce livre, paru en 2011 chez Oxford University Press, est destiné à devenir un classique pour tous ceux qui pensent qu’il est urgent de s’engager politiquement à améliiorer la condition animale. En matière de droit des animaux les théories classiques visent à protéger les animaux contre les violences qu’ils peuvent subir et érigent une barrière protectrice autour d’eux. Or, une telle approche ne donne aucun résultat pratique significatif. Raison pour laquelle Will Kymlicka et Sue Donaldson se focalisent non sur les droits des animaux mais sur nos obligations concrètes à leur égard. Ce qui suppose que l’on examine nos relations avec eux. Ils proposent trois catégories d’animaux : domestique, sauvages et liminaire. Et pour chacune, trois modèles de vivre ensemble : la citoyenneté, la souveraineté, le statut de résident. Pour ce faire, ils s’appuient sur des travaux concernant les personnes en situation de handicap et la manière dont on peut les sortir de l’invisibilité sociale et politique. Aujourd’hui les théories de la justice intègrent enfin la notion de vulnérabilité reléguant par là même l’idée de citoyens de seconde zone. Cette reconnaissance, à la fois morale et politique, d’individus vulnérables, les auteurs de Zoopolis suggèrent de l’appliquer aux animaux." Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux Attitude envers les animaux Animaux -- Droits Relations homme-animal -- Aspect moral Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Comment faire coexister l'espèce humaine et l'espèce animale au sein d'une même société en tenant compte de leurs intérêts respectifs ? Défendre les animaux en se bornant à énoncer des interdits ne permet pas de promouvoir une société plus juste à leur égard. Les théories classiques des droits des animaux servent à dénoncer les violences qu'ils subissent mais, dans les faits, les animaux sont encore traités comme des objets et de simples moyens au service de nos fins. Will Kymlicka et Sue Donaldson retracent le chemin accompli depuis quarante ans, mais ils vont plus loin et proposent la première théorie relationnelle des droits des animaux, définissant les obligations concrètes que nous avons à leur égard. Les deux chercheurs distinguent trois classes d'animaux : les animaux domestiques, les animaux liminaux et les animaux sauvages. À chacune de ces classes, ils appliquent des catégories morales et politiques issues de la théorie de la citoyenneté. Ils établissent notamment une distinction entre les droits universels de base, qui servent à protéger tous les êtres sensibles, et les droits différenciés, qui dépendent du statut particulier de chaque groupe (citoyen, résident, membre d'une communauté souveraine). Se fondant sur les théories contemporaines de la justice et sur la notion de vulnérabilité, Zoopolis livre savant et militant, renouvelle la question animale en la politisant. Les auteurs recadrent le débat sur la responsabilité des humains à l'égard des animaux dans le domaine de la théorie politique. Ils examinent ce que pourrait être la justice envers les animaux et la politisation de la question animale : comment, au sein d'une communauté qui ne soit pas strictement humaine, coexister avec les autres espèces ? Note de contenu : Bibliogr. p. [391]-404. Notes bibliogr. Voir aussi, en hyperlien : "Animal politique ? À propos de : Sue Donaldson et Will Kymlicka, Zoopolis. A political Theory of Animal Rights", Oxford University Press / Antoine Grandjean , le 3 septembre 2014 : Les animaux sont, selon S. Donaldson et W. Kymlicka, bien plus que des êtres envers qui nous avons des devoirs, nos concitoyens ; et nos relations sont avec eux d’ordre politique. La thèse est radicale, mais fragile : elle se méprend à la fois sur la nature de l’animal et sur celle du citoyen. Voir aussi l'encart de Fabien Trécourt, Sciences humaines n° 288, p. 62 et "Faut-il tuer ces rats que Paris ne saurait voir ?" / Philippe Reigné, Agrégé des facultés de droit, professeur du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) — Tribune de Libération, 28 décembre 2016 En ligne : http://www.laviedesidees.fr/Animal-politique.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=162743 Zoopolis : une théorie politique des droits des animaux = Zoopolis : a political theory of animals rights. - cop. 2011 [texte imprimé] / Will Kymlicka (1962-...), Auteur ; Sue Donaldson (1962-...), Auteur ; Pierre Madelin (1986-...), Auteur ; Hicham-Stéphane Afeissa (1972-...)
, Collaborateur ; Corine Pelluchon (1967-...)
, Préfacier, etc. . - relu par Hicham-Stéphane Afeissa . - Paris : Alma Editeur, 2016 . - 408 p. ; 24 x 18 cm. - (Essai. Société) .
ISBN : 978-2-36279-205-2 : 25,90 €
Et si les animaux devenaient des citoyens ?... Cette étude extrêmement sérieuse et documentée, s'intègre dans une volonté de changement civilisationnel qui réajusterait la place de l'animal dans nos sociétés. Un essai déjà fondamental dans le monde anglosaxon enfin traduit au français. 4e de couv. : "Ce livre, paru en 2011 chez Oxford University Press, est destiné à devenir un classique pour tous ceux qui pensent qu’il est urgent de s’engager politiquement à améliiorer la condition animale. En matière de droit des animaux les théories classiques visent à protéger les animaux contre les violences qu’ils peuvent subir et érigent une barrière protectrice autour d’eux. Or, une telle approche ne donne aucun résultat pratique significatif. Raison pour laquelle Will Kymlicka et Sue Donaldson se focalisent non sur les droits des animaux mais sur nos obligations concrètes à leur égard. Ce qui suppose que l’on examine nos relations avec eux. Ils proposent trois catégories d’animaux : domestique, sauvages et liminaire. Et pour chacune, trois modèles de vivre ensemble : la citoyenneté, la souveraineté, le statut de résident. Pour ce faire, ils s’appuient sur des travaux concernant les personnes en situation de handicap et la manière dont on peut les sortir de l’invisibilité sociale et politique. Aujourd’hui les théories de la justice intègrent enfin la notion de vulnérabilité reléguant par là même l’idée de citoyens de seconde zone. Cette reconnaissance, à la fois morale et politique, d’individus vulnérables, les auteurs de Zoopolis suggèrent de l’appliquer aux animaux."
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux Attitude envers les animaux Animaux -- Droits Relations homme-animal -- Aspect moral Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Comment faire coexister l'espèce humaine et l'espèce animale au sein d'une même société en tenant compte de leurs intérêts respectifs ? Défendre les animaux en se bornant à énoncer des interdits ne permet pas de promouvoir une société plus juste à leur égard. Les théories classiques des droits des animaux servent à dénoncer les violences qu'ils subissent mais, dans les faits, les animaux sont encore traités comme des objets et de simples moyens au service de nos fins. Will Kymlicka et Sue Donaldson retracent le chemin accompli depuis quarante ans, mais ils vont plus loin et proposent la première théorie relationnelle des droits des animaux, définissant les obligations concrètes que nous avons à leur égard. Les deux chercheurs distinguent trois classes d'animaux : les animaux domestiques, les animaux liminaux et les animaux sauvages. À chacune de ces classes, ils appliquent des catégories morales et politiques issues de la théorie de la citoyenneté. Ils établissent notamment une distinction entre les droits universels de base, qui servent à protéger tous les êtres sensibles, et les droits différenciés, qui dépendent du statut particulier de chaque groupe (citoyen, résident, membre d'une communauté souveraine). Se fondant sur les théories contemporaines de la justice et sur la notion de vulnérabilité, Zoopolis livre savant et militant, renouvelle la question animale en la politisant. Les auteurs recadrent le débat sur la responsabilité des humains à l'égard des animaux dans le domaine de la théorie politique. Ils examinent ce que pourrait être la justice envers les animaux et la politisation de la question animale : comment, au sein d'une communauté qui ne soit pas strictement humaine, coexister avec les autres espèces ? Note de contenu : Bibliogr. p. [391]-404. Notes bibliogr. Voir aussi, en hyperlien : "Animal politique ? À propos de : Sue Donaldson et Will Kymlicka, Zoopolis. A political Theory of Animal Rights", Oxford University Press / Antoine Grandjean , le 3 septembre 2014 : Les animaux sont, selon S. Donaldson et W. Kymlicka, bien plus que des êtres envers qui nous avons des devoirs, nos concitoyens ; et nos relations sont avec eux d’ordre politique. La thèse est radicale, mais fragile : elle se méprend à la fois sur la nature de l’animal et sur celle du citoyen. Voir aussi l'encart de Fabien Trécourt, Sciences humaines n° 288, p. 62 et "Faut-il tuer ces rats que Paris ne saurait voir ?" / Philippe Reigné, Agrégé des facultés de droit, professeur du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) — Tribune de Libération, 28 décembre 2016 En ligne : http://www.laviedesidees.fr/Animal-politique.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=162743 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02468 S-51 KYM Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible Documents numériques
Titre : Braves bêtes : animaux et handicapés, même combat ? / SUDOC Titre original : Beasts of burden : animal and disability liberation. - 2017 Type de document : document électronique Auteurs : Sunaura Taylor (1982-....) , Auteur ; Élisabeth Sancey, Traducteur ; Cyrielle Ayakatsikas, Traducteur
Editeur : Éditions du Portrait Année de publication : 2019 Importance : 432 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37120-019-7 Prix : 24,90 € Note générale : Les Matins de France culture. « Il serait vain de vouloir résumer, (…) toute la complexité de ce livre, très documenté. Mais s’il fallait résumer le propos en une phrase, ce serait celle-ci, (…) : « La libération des populations handicapées n’aura pas lieu tant que nous porterons un regard validiste et anthropocentriste sur nos environnements, sur les espèces avec lesquelles nous partageons ces derniers, et sur chaque animal dont la vie est mêlée à la nôtre. »Hervé Gardette – Transition
« nous permet d’envisager l’handicap comme autre chose qu’une pure souffrance » Le Monde diplomatique Lucas Krishnapilla
« Consciemment ou non, nous rangeons tous, animaux et handicapés dans une catégorie « inférieure » : attitude (..) à mettre en parallèle avec l’oppression des femmes et bien sûr le racisme. Et comme elle a raison ! Observons-nous, examinons nos comportements, réfléchissons : nous avons tous une vision validiste y compris avec les meilleures intentions. Les discriminations sont la peste de nos vies, le germe des malheurs. » – Psychologies magazine – Christella Pellé-Douël
Emilie Sabatier, libraire MOLLAT– Bordeaux » le thème de Braves bêtes est très cohérent avec le catalogue et met en avant une pensée en avance sur son temps… J’ai retrouvé une qualité d’écriture et un plaisir de lecture. »
Charlotte Desmousseaux, libraire La vie devant soi à Nantes « Ce livre, pour toutes personnes porteuses de handicap est un tsunami émotionnel et théorique…. à faire lire, découvrir, circuler ! »
Ariane, libraire TuliTu à Bruxelles « Braves bêtes de Sunaura Taylor est une vraie bombe qui nous donne une nouvelle grille de lecture de la vie! »
Paco Valat, libraire Terre Des Livres « Braves bêtes est bien évidemment sur notre table de sciences humaines, en pile. Ce n’est pas si courant d’avoir un titre aussi transversal et nous en sommes d’autant plus content qu’il aborde des thèmes que nous avons à cœur de défendre. Avec Haraway et quelques autres penseuses, ce nouveau champs du féminisme permet de réfléchir aux multiples dominations quotidiennes. »
David Haldimann, libraire Payot-Lausanne – »Dans cet essai percutant, « Sunaura Taylor bouscule les catégories et renverse nos définitions de la normalité. Elle démonte les oppressions dont sont victimes tant les animaux que les personnes handicapées. Elle-même atteinte d’arthrogrypose, elle nous pousse à repenser ce qui détermine la valeur d’une vie en détruisant au passage le validisme de Peter Singer. C’est un texte qui parle de différence et d’altérité comme d’une richesse inhérente à la vie et qui propose des chemins communs d’émancipation. »
» Braves bêtes est un texte remarquable. Bravo de l’avoir publié. David Meulemans fondateur et éditeur des Forges de vulcainLangues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : Animaux -- Droits Handicapés -- Statut juridique Résumé : Petite fille, Sunaura Taylor entend des enfants dire qu’elle marche comme un singe, mange comme un chien et que son handicap la fait ressembler à un animal. Elle, qui aime tant les animaux, s’étonne que cette comparaison soit péjorative car, après tout, l’être humain est un animal.
Bien entourée par sa famille pendant toute son enfance, Sunaura Taylor désire ardemment se mettre en lien avec le monde et vivre sa vie. Mais atteinte d’arthrogrypose, une maladie congénitale qui affecte les articulations, elle va s’apercevoir que la société est pensée par et pour les bien-portants, les seuls qu’elle valide et légitime.
Qu’est-ce qui nous autorise à déconsidérer certains êtres vivants jusqu’à parfois les déclasser ? Militante de longue date pour la cause animale, Sunaura Taylor montre combien la discrimination envers des personnes non valides procède du même mécanisme social et culturel que la maltraitance et l’exploitation des animaux. Personnes handicapées et animaux sont vus comme des êtres incapables, des fardeaux, dépourvus des facultés qui donneraient sa valeur à l’existence.
En partageant son expérience, nourrie par un corpus de connaissances, Sunaura Taylor signe un premier livre récompensé en 2018 par l’American Book Award et pour la première fois traduit en français.
Braves bêtes va marquer l’histoire de la pensée mais aussi ses lecteurs, qui en sortiront transformés et grandis.
« Un livre réjouissant, accessible, parfois hilarant sur la condition humaine, abordée d’une façon tout à fait nouvelle. Ce livre pourrait être très, très important. » Rebecca Solnit, sélectionnée pour le National Book Awards 2018, autrice de Ces hommes qui m’expliquent la vie (Éditions de l’Olivier)Note de contenu : Le livre que vous allez découvrir éclaire sur un système de valeurs discriminant lié au corps : le validisme, également appelé capacitisme.
Le terme validisme est une traduction* de l’anglais ableism (able : capable, compétent).Ce système établit une hiérarchie entre les êtres, selon leurs capacités intellectuelles, physiques et affectives. Seuls le corps et l’esprit valides, dotés d’une raison cartésienne et d’une bonne santé, sont socialement reconnus et jugés susceptibles d’agir et de représenter la vie. C’est ce qui donnerait à une existence sa valeur. Le corps, l’esprit invalides sont eux, consciemment ou pas, dévalorisés, déconsidérés voire déclassés. Ce système, nous l’avons tous, qu’on le veuille ou non, intériorisé.
Il nuit en premier lieu aux personnes handicapées et à toutes celles et ceux qui ne correspondent pas à la norme valide : grand âge, maladies chroniques, dépressions, physiques atypiques, mais aussi timidité extrême, manque de courage par rapport à une norme conquérante…
Le validisme autorise et légitime aussi la maltraitance et l’exploitation industrielle des animaux. C’est parce que l’animal n’est pas doté des mêmes capacités intellectuelles, physiques et affectives que la personne valide que l’être humain justifie sa violence à son égard : gavages, déformations et mutilations pour atteindre une hyper-rentabilité, expérimentation sur les animaux pour l’industrie pharmaceutique, usage de l’animal à des fins touristiques et de divertissement.
Voilà comment le combat contre les oppressions vécues par les personnes handicapées et la lutte pour les droits des animaux peuvent se rencontrer dans l’analyse menée par Sunaura Taylor. « J’ai voulu montrer que validisme et spécisme étaient inextricablement liés » annonce ainsi Sunaura Taylor. Le spécisme, explique-t-elle, « c’est croire que les êtres humains sont supérieurs à tous les autres animaux et fermer les yeux sur nos pratiques et notre domination sous prétexte que nous, humains, sommes au-dessus des animaux, tant sur un plan spirituel que biologique. »
* Nous avons choisi de traduire ableism par validisme plutôt que par capacitisme car il est le terme choisi par les milieux militants français et que l’autrice, Sunaura Taylor, a fait de la cause des handicapés son combat. Il nous paraissait important de rester dans ce registre et d’« oser » le terme technique inconnu du grand public.
Notes bibliogr. p. 286-[311]En ligne : http://www.leseditionsduportrait.fr/2019/08/28/braves-betes-animaux-handicapes-m [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=246593 Braves bêtes : animaux et handicapés, même combat ? / SUDOC = Beasts of burden : animal and disability liberation. - 2017 [document électronique] / Sunaura Taylor (1982-....), Auteur ; Élisabeth Sancey, Traducteur ; Cyrielle Ayakatsikas, Traducteur . - [S.l.] : Éditions du Portrait, 2019 . - 432 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-37120-019-7 : 24,90 €
Les Matins de France culture. « Il serait vain de vouloir résumer, (…) toute la complexité de ce livre, très documenté. Mais s’il fallait résumer le propos en une phrase, ce serait celle-ci, (…) : « La libération des populations handicapées n’aura pas lieu tant que nous porterons un regard validiste et anthropocentriste sur nos environnements, sur les espèces avec lesquelles nous partageons ces derniers, et sur chaque animal dont la vie est mêlée à la nôtre. »Hervé Gardette – Transition
« nous permet d’envisager l’handicap comme autre chose qu’une pure souffrance » Le Monde diplomatique Lucas Krishnapilla
« Consciemment ou non, nous rangeons tous, animaux et handicapés dans une catégorie « inférieure » : attitude (..) à mettre en parallèle avec l’oppression des femmes et bien sûr le racisme. Et comme elle a raison ! Observons-nous, examinons nos comportements, réfléchissons : nous avons tous une vision validiste y compris avec les meilleures intentions. Les discriminations sont la peste de nos vies, le germe des malheurs. » – Psychologies magazine – Christella Pellé-Douël
Emilie Sabatier, libraire MOLLAT– Bordeaux » le thème de Braves bêtes est très cohérent avec le catalogue et met en avant une pensée en avance sur son temps… J’ai retrouvé une qualité d’écriture et un plaisir de lecture. »
Charlotte Desmousseaux, libraire La vie devant soi à Nantes « Ce livre, pour toutes personnes porteuses de handicap est un tsunami émotionnel et théorique…. à faire lire, découvrir, circuler ! »
Ariane, libraire TuliTu à Bruxelles « Braves bêtes de Sunaura Taylor est une vraie bombe qui nous donne une nouvelle grille de lecture de la vie! »
Paco Valat, libraire Terre Des Livres « Braves bêtes est bien évidemment sur notre table de sciences humaines, en pile. Ce n’est pas si courant d’avoir un titre aussi transversal et nous en sommes d’autant plus content qu’il aborde des thèmes que nous avons à cœur de défendre. Avec Haraway et quelques autres penseuses, ce nouveau champs du féminisme permet de réfléchir aux multiples dominations quotidiennes. »
David Haldimann, libraire Payot-Lausanne – »Dans cet essai percutant, « Sunaura Taylor bouscule les catégories et renverse nos définitions de la normalité. Elle démonte les oppressions dont sont victimes tant les animaux que les personnes handicapées. Elle-même atteinte d’arthrogrypose, elle nous pousse à repenser ce qui détermine la valeur d’une vie en détruisant au passage le validisme de Peter Singer. C’est un texte qui parle de différence et d’altérité comme d’une richesse inhérente à la vie et qui propose des chemins communs d’émancipation. »
» Braves bêtes est un texte remarquable. Bravo de l’avoir publié. David Meulemans fondateur et éditeur des Forges de vulcain
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : Animaux -- Droits Handicapés -- Statut juridique Résumé : Petite fille, Sunaura Taylor entend des enfants dire qu’elle marche comme un singe, mange comme un chien et que son handicap la fait ressembler à un animal. Elle, qui aime tant les animaux, s’étonne que cette comparaison soit péjorative car, après tout, l’être humain est un animal.
Bien entourée par sa famille pendant toute son enfance, Sunaura Taylor désire ardemment se mettre en lien avec le monde et vivre sa vie. Mais atteinte d’arthrogrypose, une maladie congénitale qui affecte les articulations, elle va s’apercevoir que la société est pensée par et pour les bien-portants, les seuls qu’elle valide et légitime.
Qu’est-ce qui nous autorise à déconsidérer certains êtres vivants jusqu’à parfois les déclasser ? Militante de longue date pour la cause animale, Sunaura Taylor montre combien la discrimination envers des personnes non valides procède du même mécanisme social et culturel que la maltraitance et l’exploitation des animaux. Personnes handicapées et animaux sont vus comme des êtres incapables, des fardeaux, dépourvus des facultés qui donneraient sa valeur à l’existence.
En partageant son expérience, nourrie par un corpus de connaissances, Sunaura Taylor signe un premier livre récompensé en 2018 par l’American Book Award et pour la première fois traduit en français.
Braves bêtes va marquer l’histoire de la pensée mais aussi ses lecteurs, qui en sortiront transformés et grandis.
« Un livre réjouissant, accessible, parfois hilarant sur la condition humaine, abordée d’une façon tout à fait nouvelle. Ce livre pourrait être très, très important. » Rebecca Solnit, sélectionnée pour le National Book Awards 2018, autrice de Ces hommes qui m’expliquent la vie (Éditions de l’Olivier)Note de contenu : Le livre que vous allez découvrir éclaire sur un système de valeurs discriminant lié au corps : le validisme, également appelé capacitisme.
Le terme validisme est une traduction* de l’anglais ableism (able : capable, compétent).Ce système établit une hiérarchie entre les êtres, selon leurs capacités intellectuelles, physiques et affectives. Seuls le corps et l’esprit valides, dotés d’une raison cartésienne et d’une bonne santé, sont socialement reconnus et jugés susceptibles d’agir et de représenter la vie. C’est ce qui donnerait à une existence sa valeur. Le corps, l’esprit invalides sont eux, consciemment ou pas, dévalorisés, déconsidérés voire déclassés. Ce système, nous l’avons tous, qu’on le veuille ou non, intériorisé.
Il nuit en premier lieu aux personnes handicapées et à toutes celles et ceux qui ne correspondent pas à la norme valide : grand âge, maladies chroniques, dépressions, physiques atypiques, mais aussi timidité extrême, manque de courage par rapport à une norme conquérante…
Le validisme autorise et légitime aussi la maltraitance et l’exploitation industrielle des animaux. C’est parce que l’animal n’est pas doté des mêmes capacités intellectuelles, physiques et affectives que la personne valide que l’être humain justifie sa violence à son égard : gavages, déformations et mutilations pour atteindre une hyper-rentabilité, expérimentation sur les animaux pour l’industrie pharmaceutique, usage de l’animal à des fins touristiques et de divertissement.
Voilà comment le combat contre les oppressions vécues par les personnes handicapées et la lutte pour les droits des animaux peuvent se rencontrer dans l’analyse menée par Sunaura Taylor. « J’ai voulu montrer que validisme et spécisme étaient inextricablement liés » annonce ainsi Sunaura Taylor. Le spécisme, explique-t-elle, « c’est croire que les êtres humains sont supérieurs à tous les autres animaux et fermer les yeux sur nos pratiques et notre domination sous prétexte que nous, humains, sommes au-dessus des animaux, tant sur un plan spirituel que biologique. »
* Nous avons choisi de traduire ableism par validisme plutôt que par capacitisme car il est le terme choisi par les milieux militants français et que l’autrice, Sunaura Taylor, a fait de la cause des handicapés son combat. Il nous paraissait important de rester dans ce registre et d’« oser » le terme technique inconnu du grand public.
Notes bibliogr. p. 286-[311]En ligne : http://www.leseditionsduportrait.fr/2019/08/28/braves-betes-animaux-handicapes-m [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=246593 Exemplaires
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Titre : La philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : Jean-François Braunstein (1953-...), Auteur Mention d'édition : Autre tirage : 2019 Editeur : Paris : Bernard Grasset Année de publication : 2018 Importance : 393 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-81193-0 Prix : 20,90 € Note générale : "Quand la philosophie dérape
« Il faut être un intellectuel pour croire une chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise. » Avec cette formule inspirée de George Orwell, Jean-François Braunstein, philosophe français des sciences et de la médecine, résume son sentiment face aux travaux d’éminents universitaires anglo-saxons.
Peter Singer, Judith Butler, John Money, Anne Fausto-Sterling, Donna Haraway…, émettent « des discours sur l’amour et la tolérance, sur les animaux maltraités ou les mourants à soulager, auxquels chacun a immédiatement envie de souscrire » qui conduisent « à des conclusions absurdes et choquantes » écrit-il dans son dernier ouvrage La philosophie devenue folle.
À travers une galerie de portraits au vitriol, il signe un pamphlet contre les errances théoriques qui ont fleuri dans certains domaines. « Ce que Jean-François Braunstein appelle la philosophie devenue folle », est « une philosophie qui veut gommer les limites, et ce dans les trois domaines que sont le genre (différences de sexe), le droit des animaux (différence humain/animal) et la bioéthique (différence entre vie digne d’être vécue et les autres) », précise le philosophe suisse Mark Hunyadi dans le quotidien Le Temps.
La victime préférée de Braunstein est Peter Singer, professeur de bioéthique à Princeton. « Il est dépecé sans pitié », assure Hunyadi. Depuis la publication de La Libération animale (Grasset, 1993), Singer est connu pour être l’inventeur des termes de « spécisme » et d’« antispécisme ». De la défense des animaux, il a développé sa vision utilitariste du monde jusqu’à englober la vie humaine, affirmant que la vie d’un chien était plus estimable que celle « d’un être de notre espèce dont les capacités intellectuelles sont gravement diminuées ». Il justifie même l’infanticide de nouveaux nés et l’euthanasie non volontaire. Comment en arrive-t-il là ? Pour Braunstein, Singer et les autres commettent tous la même erreur : « penser que les questions morales sont analogues à des problèmes logiques ou juridiques, dans lesquels une solution et une seule s’impose ». Jusqu’à en oublier l’humain." Amandine Meunier, Books, 24/07/2019Langues : Français (fre) Mots-clés : Identité sexuelle -- Philosophie antispécisme genre animal Animaux -- Droits Relations homme-animal Euthanasie Mort Morale éthique gender studies Résumé : Notes bibliogr. La 4e de couv. indique : "Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l'animal, de l'euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu'on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s'aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L'erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d'affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l'homme." Note de contenu : Expériences de pensée ou révolution anthropologique ?
Vous pouvez légitimement vous demander quel est le rapport entre l’homme qui ne veut pas être assigné à son genre, la femme qui considère que les animaux sont aujourd’hui victimes de déportation et de génocide au même titre que les humains ont pu l’être et celle qui considère que la vieillesse est un naufrage et qu’il faut donc en finir le plus vite possible avec la vie.
Et bien pour le philosophe Jean-François Braunstein, il y a un rapport !
Tous ces nouveaux militantismes sont le résultat d’une nouvelle philosophie portée par des auteurs anglo-saxons qui cherchent à radicalement changer les définitions du sexe et du corps, à effacer les frontières entre l’homme et l’animal et à faire admettre que toutes les vies n’ont pas la même valeur. Judith Butler à Berkeley, Peter Singer à Princeton, John Money à l’université John Hopkins, Donna Haraway à l’Université de Californie à Santa Cruz, Hugo Tristram Engelhardt à Rice University à Houston…
L’antispécisme, retour sur une révolution philosophique
Tous ces penseurs s’adonnent depuis quelques décennies déjà à ce que l’on pourrait qualifier de véritables « expériences de pensées ». Par exemple, John Money, le fondateur de la théorie du genre, considère que cela devrait être normal d’amputer un membre dont on n’est pas pleinement satisfait. Donna Haraway, elle, connue pour être la théoricienne des cyborgs, confesse qu’elle échange de profonds et langoureux baisers avec son chien afin d’abolir les barrières entre les espèces. Peter Singer, théoricien de la libération animale considère, quant à lui, qu’hommes et animaux devraient pouvoir être autorisés à avoir des relations sexuelles « mutuellement satisfaisantes ». N’oublions pas non plus Hugo Tristram Engelhardt, fondateur de la bioéthique, qui suggère de faire des expérimentations médicales sur des malades au cerveau lésé plutôt que sur des animaux bien portants.
Or, pour Jean-François Braunstein, tout cela ne relève pas seulement de l’« expérience de pensée », il s’agit bien plutôt d’une véritable révolution anthropologique dont les effets commencent à se faire sentir dans le monde réel.
Gender studies, animal studies, bioéthique : la fin du bon sens ?
En proposant une lecture éclairée et informée des fondateurs des gender studies, des animal studies et de la bioéthique, Braunstein permet d’accéder à la racine de tous ces nouveaux courants de pensée dont le dénominateur commun reste la volonté d’abolir toutes les limites et toutes les frontières.
Cette volonté, selon Braunstein, provient, chez tous ces auteurs dont il décortique minutieusement les pensées, du désir d’éviter à tout prix toute douleur psychologique et d’évacuer de la vie-même toute notion de tragédie. L’intention est discutable en soi. Le but de la philosophie n’est-il pas plutôt de nous donner les clefs pour comprendre que la douleur et la tragédie sont consubstantielles à l’existence ? Mais au-delà de l’intention, Braunstein s’attaque aux aberrations auxquelles tous ces nouveaux courants de pensée peuvent conduire. Si le genre n’a rien à voir le sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? S’il n’y a plus de différence entre animaux et humains pourquoi ne pas autoriser la zoophilie ? Si on choisit d’interrompre des vies jugées comme indignes d’être vécues, pourquoi ne pas nous débarrasser d’emblée des bébés défectueux ? Autant de questions qui ne peuvent trouver une réponse que dans un sursaut de bon sens que Braunstein appelle de ses vœux. Bon sens parfaitement résumé par la formule de Georges Orwell : « Il faut être un intellectuel pour croire un chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise ». Après les liens qui libèrent, repensons un peu aux frontières qui nous constituent. C’est ce que propose Jean-François Braunstein dans son ouvrage La philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort, paru aux éditions Grasset."En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226428 La philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort / BU de Droit [document électronique] / Jean-François Braunstein (1953-...), Auteur . - Autre tirage : 2019 . - Paris : Bernard Grasset, 2018 . - 393 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-246-81193-0 : 20,90 €
"Quand la philosophie dérape
« Il faut être un intellectuel pour croire une chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise. » Avec cette formule inspirée de George Orwell, Jean-François Braunstein, philosophe français des sciences et de la médecine, résume son sentiment face aux travaux d’éminents universitaires anglo-saxons.
Peter Singer, Judith Butler, John Money, Anne Fausto-Sterling, Donna Haraway…, émettent « des discours sur l’amour et la tolérance, sur les animaux maltraités ou les mourants à soulager, auxquels chacun a immédiatement envie de souscrire » qui conduisent « à des conclusions absurdes et choquantes » écrit-il dans son dernier ouvrage La philosophie devenue folle.
À travers une galerie de portraits au vitriol, il signe un pamphlet contre les errances théoriques qui ont fleuri dans certains domaines. « Ce que Jean-François Braunstein appelle la philosophie devenue folle », est « une philosophie qui veut gommer les limites, et ce dans les trois domaines que sont le genre (différences de sexe), le droit des animaux (différence humain/animal) et la bioéthique (différence entre vie digne d’être vécue et les autres) », précise le philosophe suisse Mark Hunyadi dans le quotidien Le Temps.
La victime préférée de Braunstein est Peter Singer, professeur de bioéthique à Princeton. « Il est dépecé sans pitié », assure Hunyadi. Depuis la publication de La Libération animale (Grasset, 1993), Singer est connu pour être l’inventeur des termes de « spécisme » et d’« antispécisme ». De la défense des animaux, il a développé sa vision utilitariste du monde jusqu’à englober la vie humaine, affirmant que la vie d’un chien était plus estimable que celle « d’un être de notre espèce dont les capacités intellectuelles sont gravement diminuées ». Il justifie même l’infanticide de nouveaux nés et l’euthanasie non volontaire. Comment en arrive-t-il là ? Pour Braunstein, Singer et les autres commettent tous la même erreur : « penser que les questions morales sont analogues à des problèmes logiques ou juridiques, dans lesquels une solution et une seule s’impose ». Jusqu’à en oublier l’humain." Amandine Meunier, Books, 24/07/2019
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Identité sexuelle -- Philosophie antispécisme genre animal Animaux -- Droits Relations homme-animal Euthanasie Mort Morale éthique gender studies Résumé : Notes bibliogr. La 4e de couv. indique : "Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l'animal, de l'euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu'on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s'aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L'erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d'affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l'homme." Note de contenu : Expériences de pensée ou révolution anthropologique ?
Vous pouvez légitimement vous demander quel est le rapport entre l’homme qui ne veut pas être assigné à son genre, la femme qui considère que les animaux sont aujourd’hui victimes de déportation et de génocide au même titre que les humains ont pu l’être et celle qui considère que la vieillesse est un naufrage et qu’il faut donc en finir le plus vite possible avec la vie.
Et bien pour le philosophe Jean-François Braunstein, il y a un rapport !
Tous ces nouveaux militantismes sont le résultat d’une nouvelle philosophie portée par des auteurs anglo-saxons qui cherchent à radicalement changer les définitions du sexe et du corps, à effacer les frontières entre l’homme et l’animal et à faire admettre que toutes les vies n’ont pas la même valeur. Judith Butler à Berkeley, Peter Singer à Princeton, John Money à l’université John Hopkins, Donna Haraway à l’Université de Californie à Santa Cruz, Hugo Tristram Engelhardt à Rice University à Houston…
L’antispécisme, retour sur une révolution philosophique
Tous ces penseurs s’adonnent depuis quelques décennies déjà à ce que l’on pourrait qualifier de véritables « expériences de pensées ». Par exemple, John Money, le fondateur de la théorie du genre, considère que cela devrait être normal d’amputer un membre dont on n’est pas pleinement satisfait. Donna Haraway, elle, connue pour être la théoricienne des cyborgs, confesse qu’elle échange de profonds et langoureux baisers avec son chien afin d’abolir les barrières entre les espèces. Peter Singer, théoricien de la libération animale considère, quant à lui, qu’hommes et animaux devraient pouvoir être autorisés à avoir des relations sexuelles « mutuellement satisfaisantes ». N’oublions pas non plus Hugo Tristram Engelhardt, fondateur de la bioéthique, qui suggère de faire des expérimentations médicales sur des malades au cerveau lésé plutôt que sur des animaux bien portants.
Or, pour Jean-François Braunstein, tout cela ne relève pas seulement de l’« expérience de pensée », il s’agit bien plutôt d’une véritable révolution anthropologique dont les effets commencent à se faire sentir dans le monde réel.
Gender studies, animal studies, bioéthique : la fin du bon sens ?
En proposant une lecture éclairée et informée des fondateurs des gender studies, des animal studies et de la bioéthique, Braunstein permet d’accéder à la racine de tous ces nouveaux courants de pensée dont le dénominateur commun reste la volonté d’abolir toutes les limites et toutes les frontières.
Cette volonté, selon Braunstein, provient, chez tous ces auteurs dont il décortique minutieusement les pensées, du désir d’éviter à tout prix toute douleur psychologique et d’évacuer de la vie-même toute notion de tragédie. L’intention est discutable en soi. Le but de la philosophie n’est-il pas plutôt de nous donner les clefs pour comprendre que la douleur et la tragédie sont consubstantielles à l’existence ? Mais au-delà de l’intention, Braunstein s’attaque aux aberrations auxquelles tous ces nouveaux courants de pensée peuvent conduire. Si le genre n’a rien à voir le sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? S’il n’y a plus de différence entre animaux et humains pourquoi ne pas autoriser la zoophilie ? Si on choisit d’interrompre des vies jugées comme indignes d’être vécues, pourquoi ne pas nous débarrasser d’emblée des bébés défectueux ? Autant de questions qui ne peuvent trouver une réponse que dans un sursaut de bon sens que Braunstein appelle de ses vœux. Bon sens parfaitement résumé par la formule de Georges Orwell : « Il faut être un intellectuel pour croire un chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise ». Après les liens qui libèrent, repensons un peu aux frontières qui nous constituent. C’est ce que propose Jean-François Braunstein dans son ouvrage La philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort, paru aux éditions Grasset."En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226428 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Les droits de l'animal (BND) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marie Coulon, Auteur ; Jean-Claude Nouët, Auteur ; Raymond Depardon (1942-...), Préfacier, etc. Mention d'édition : 2e éd. Editeur : Paris : Dalloz Année de publication : 2018, c2009 Collection : À savoir (Paris. 2006), ISSN 1952-2061 Importance : 1 vol. (XIV-146 p.) Présentation : couv. ill. Format : 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-247-18557-3 Prix : 4 € Note générale : Encore peu reconnu comme personnalité juridique, l'animal pourrait bénéficier de représentants au sein des organismes gouvernementaux. L'ouvrage expose à travers des textes importants l'évolution de la prise en considération de la défense animale. Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Animaux -- Droits Droit et justice / Droit privé Contrôle et réglementation par l'État des catégories particulières de terrains et de ressources naturelles Droit Animal Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Pour la première fois, un juge, représentant de la France à l'Agence de l'Union européenne des droits fondamentaux, et un médecin biologiste, professeur des universités, membre du comité consultatif de la santé et de la protection animales, procèdent à une analyse originale et approfondie du thème très actuel de débat de société que constituent les droits de l'animal. Note de contenu : Sommaire :
I. Des droits pour l'animal ? Lesquels et pourquoi ?
II. Comment passe-t-on du concept de droits de l'animal aux prescriptions du droit ?
III. Quelles relations entre droits de l'animal et droits de l'homme ?
IV. Comment l'animal est-il appréhendé par le droit positif français ?
V. Quelles perspectives juridiques d'avenir pour les droits de l'animal ?
Bibliogr. p. [145]-146En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www.dalloz-bibliotheque.fr/pvur [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=205159 Les droits de l'animal (BND) [texte imprimé] / Jean-Marie Coulon, Auteur ; Jean-Claude Nouët, Auteur ; Raymond Depardon (1942-...), Préfacier, etc. . - 2e éd. . - Paris : Dalloz, 2018, c2009 . - 1 vol. (XIV-146 p.) : couv. ill. ; 12 cm. - (À savoir (Paris. 2006), ISSN 1952-2061) .
ISBN : 978-2-247-18557-3 : 4 €
Encore peu reconnu comme personnalité juridique, l'animal pourrait bénéficier de représentants au sein des organismes gouvernementaux. L'ouvrage expose à travers des textes importants l'évolution de la prise en considération de la défense animale.
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Animaux -- Droits Droit et justice / Droit privé Contrôle et réglementation par l'État des catégories particulières de terrains et de ressources naturelles Droit Animal Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Pour la première fois, un juge, représentant de la France à l'Agence de l'Union européenne des droits fondamentaux, et un médecin biologiste, professeur des universités, membre du comité consultatif de la santé et de la protection animales, procèdent à une analyse originale et approfondie du thème très actuel de débat de société que constituent les droits de l'animal. Note de contenu : Sommaire :
I. Des droits pour l'animal ? Lesquels et pourquoi ?
II. Comment passe-t-on du concept de droits de l'animal aux prescriptions du droit ?
III. Quelles relations entre droits de l'animal et droits de l'homme ?
IV. Comment l'animal est-il appréhendé par le droit positif français ?
V. Quelles perspectives juridiques d'avenir pour les droits de l'animal ?
Bibliogr. p. [145]-146En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www.dalloz-bibliotheque.fr/pvur [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=205159 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 03933 S-51 COU Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible PermalinkDix questions sur l'antispécisme : comprendre la cause animale / SUDOC et ScholarVox (Cyberlibris) / Jérôme Segal
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PermalinkL'humanité ? l'épreuve de l'antispécisme / Benoît HERVIEU-LEGER in Les Grands dossiers des sciences humaines / BU de l'IUT et Cairn.info, n°61 (décembre 2020 - janvier - février 2021)
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