[n° ou bulletin]
Titre : |
216 - février 2014 - Economie collaborative : et si on partageait ? (dossier) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ariane Ioannides, Editeur scientifique ; Richard Robert (1970-...), Editeur scientifique |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
20 p. |
Format : |
dossier, 7 p., PDF (1.84 MB) |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
économie collaborative crowdfunding financement par la foule participatif participation participative économie ESS |
Résumé : |
Consommation collaborative, peer-to-peer, financement participatif, Do it yourself… l’économique collaborative recouvre des projets, des objectifs et des modèles économiques très différents. Elle repose sur des principes simples : l’échange d’individu à individu et l’optimisation de l’usage des biens, qu’ils soient matériels (voitures, logements, équipements…) ou immatériels (connaissances, compétences…) (article page 10). Des particuliers partagent désormais leur voiture, hébergent des inconnus, se prêtent ou louent des appareils électroménagers et s’échangent des services type garde d’enfants contre réparation de robinet. À partir de ces initiatives, qui remettent au goût du jour des formes d’échanges très anciennes, certains se sont professionnalisés et ont créé de véritables PME à l’image des sites de covoiturage, susceptibles d’inquiéter des acteurs économiques traditionnels. Privilégier l’usage sur la propriété, devenir fournisseur de biens ou de services, cela ne fait pas des particuliers-consommateurs des militants purs et durs, puisqu’il s’agit autant de réaliser des économies que de consommer différemment, moins mais mieux. Pourtant, à l’heure de l’hyper-consommation individuelle, l’économie collaborative n’en apparaît pas moins comme un bol d’air. Pour Michèle Debonneuil toutefois, elle ne pourra se développer qu’à la périphérie d’une économie de marché dont l’offre est organisée
par des professionnels. En revanche, le développement de « solutions », qui satisferont les besoins spécifiques du consommateur dans sa vie quotidienne par la mise à disposition de biens et de personnes, permettra l’émergence d’un grand secteur de l’économie, celui de l’« économie quaternaire » (article page 11). Quelles que soient leurs formes et leur portée, ces initiatives peuvent aujourd’hui
gagner en fluidité et se développer à grande échelle grâce à la technologie informatique du peer-to-peer et au réseau. Michel Bauwens voit, par exemple, dans la véritable dynamique peer-to-peer, où les communautés ouvertes s’auto-organisent pour créer de vrais biens communs, une manière de « dépasser » le capitalisme en le mettant à la marge (article page 15). Autre pan de l’économie collaborative : le crowdfunding, littéralement « financement par la foule » et traduit par financement participatif. Développé avec Internet, il permet de financer un projet (artistique, innovation, micro-entrepreneurs…) par la mise en commun d’une multitude d’apports individuels. Fin 2013, entre 70 et 80 millions d’euros ont été investis en France sur ces plateformes sous forme de dons, de prêts ou d’investissement en capital. Là encore, pas de révolution mais une réadaptation des métiers à l’âge du web (article page 12). En permettant la levée massive de dons, le crowdfunding apparaît comme un véritable levier de développement
pour le microcrédit (article page 13) mais aussi un outil au service des associations, qui peinent aujourd’hui à trouver des financements via les collectes traditionnelles et les pouvoirs publics (article page 14). L’innovation financière que constitue le crowdfunding n’est pas sans soulever quelques interrogations, notamment sur la pérennité de l’engagement puisque l’internaute donne pour un projet et non pour une association (article page 14). Autre point : l’économie
collaborative, notamment parce qu’elle fait une place à l’expérience du particulier, se développe aux frontières des monopoles et se heurte aux barrières juridiques qui ont permis leur émergence (article pages 12-13-14). Durable ou pas, l’économie collaborative est en plein essor… Faut-il y voir une « révolution ? ». Seul l’avenir le dira. Mais aujourd’hui, elle fait déjà bouger les lignes. Et à ce titre, elle peut sans aucun doute inspirer les acteurs traditionnels de l’économie et les associations. |
Note de contenu : |
Sommaire :
Enjeux : Consommation collaborative, une économie du partage
Point de vue : Vers une économie des solutions
Perspectives :
- Le crowdfunding, un modèle en devenir
- Levier de développement du microcrédit
- Vers un droit collaboratif
- Connexions participatives
Idée : Peer-to-peer : « Nous sommes en train de changer d’ère » |
En ligne : |
http://blogcom.laligue.org/wp-content/uploads/2014/01/iem216_dossier.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=28428 |
[n° ou bulletin]
216 - février 2014 - Economie collaborative : et si on partageait ? (dossier) [texte imprimé] / Ariane Ioannides, Editeur scientifique ; Richard Robert (1970-...), Editeur scientifique . - 2014 . - 20 p. ; dossier, 7 p., PDF (1.84 MB). Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
économie collaborative crowdfunding financement par la foule participatif participation participative économie ESS |
Résumé : |
Consommation collaborative, peer-to-peer, financement participatif, Do it yourself… l’économique collaborative recouvre des projets, des objectifs et des modèles économiques très différents. Elle repose sur des principes simples : l’échange d’individu à individu et l’optimisation de l’usage des biens, qu’ils soient matériels (voitures, logements, équipements…) ou immatériels (connaissances, compétences…) (article page 10). Des particuliers partagent désormais leur voiture, hébergent des inconnus, se prêtent ou louent des appareils électroménagers et s’échangent des services type garde d’enfants contre réparation de robinet. À partir de ces initiatives, qui remettent au goût du jour des formes d’échanges très anciennes, certains se sont professionnalisés et ont créé de véritables PME à l’image des sites de covoiturage, susceptibles d’inquiéter des acteurs économiques traditionnels. Privilégier l’usage sur la propriété, devenir fournisseur de biens ou de services, cela ne fait pas des particuliers-consommateurs des militants purs et durs, puisqu’il s’agit autant de réaliser des économies que de consommer différemment, moins mais mieux. Pourtant, à l’heure de l’hyper-consommation individuelle, l’économie collaborative n’en apparaît pas moins comme un bol d’air. Pour Michèle Debonneuil toutefois, elle ne pourra se développer qu’à la périphérie d’une économie de marché dont l’offre est organisée
par des professionnels. En revanche, le développement de « solutions », qui satisferont les besoins spécifiques du consommateur dans sa vie quotidienne par la mise à disposition de biens et de personnes, permettra l’émergence d’un grand secteur de l’économie, celui de l’« économie quaternaire » (article page 11). Quelles que soient leurs formes et leur portée, ces initiatives peuvent aujourd’hui
gagner en fluidité et se développer à grande échelle grâce à la technologie informatique du peer-to-peer et au réseau. Michel Bauwens voit, par exemple, dans la véritable dynamique peer-to-peer, où les communautés ouvertes s’auto-organisent pour créer de vrais biens communs, une manière de « dépasser » le capitalisme en le mettant à la marge (article page 15). Autre pan de l’économie collaborative : le crowdfunding, littéralement « financement par la foule » et traduit par financement participatif. Développé avec Internet, il permet de financer un projet (artistique, innovation, micro-entrepreneurs…) par la mise en commun d’une multitude d’apports individuels. Fin 2013, entre 70 et 80 millions d’euros ont été investis en France sur ces plateformes sous forme de dons, de prêts ou d’investissement en capital. Là encore, pas de révolution mais une réadaptation des métiers à l’âge du web (article page 12). En permettant la levée massive de dons, le crowdfunding apparaît comme un véritable levier de développement
pour le microcrédit (article page 13) mais aussi un outil au service des associations, qui peinent aujourd’hui à trouver des financements via les collectes traditionnelles et les pouvoirs publics (article page 14). L’innovation financière que constitue le crowdfunding n’est pas sans soulever quelques interrogations, notamment sur la pérennité de l’engagement puisque l’internaute donne pour un projet et non pour une association (article page 14). Autre point : l’économie
collaborative, notamment parce qu’elle fait une place à l’expérience du particulier, se développe aux frontières des monopoles et se heurte aux barrières juridiques qui ont permis leur émergence (article pages 12-13-14). Durable ou pas, l’économie collaborative est en plein essor… Faut-il y voir une « révolution ? ». Seul l’avenir le dira. Mais aujourd’hui, elle fait déjà bouger les lignes. Et à ce titre, elle peut sans aucun doute inspirer les acteurs traditionnels de l’économie et les associations. |
Note de contenu : |
Sommaire :
Enjeux : Consommation collaborative, une économie du partage
Point de vue : Vers une économie des solutions
Perspectives :
- Le crowdfunding, un modèle en devenir
- Levier de développement du microcrédit
- Vers un droit collaboratif
- Connexions participatives
Idée : Peer-to-peer : « Nous sommes en train de changer d’ère » |
En ligne : |
http://blogcom.laligue.org/wp-content/uploads/2014/01/iem216_dossier.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=28428 |
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