Titre : |
Zoocities : des animaux sauvages dans la ville |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Joëlle Zask , Auteur ; Joëlle Zask  |
Editeur : |
Clamecy : PP, Premier Parallèle |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
249 p. |
Format : |
21 x 13 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85061-045-5 |
Prix : |
19 € |
Note générale : |
« Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes ? »
Des renards dans les jardins de Londres, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -, les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent.
Que se passerait il si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Répondre à cette question, c'est reconsidérer la ville, ses limites, ses insuffisances, les sacrifices qu'elle impose et que nous ressentons de plus en plus vivement. C'est aussi réévaluer les relations entre espèces. Car il suffit qu'un canard se dandine sur un passage clouté pour que nos représentations les plus ancrées soient ébranlées.
À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ? |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
Philo Environnement philosophie et politique Ecologie, Climat, Energie, Terre, agroalimentaire Nature, Jardinage L'environnement et l'activité humaine Écologie humaine Relations homme-animal Animaux des villes Biodiversité urbaine biodiversité, aménagement urbain, écologie urbaine, relation homme animal coexistence démocratie écologie rapport nature cité citoyen ville mobile nomade déverticalisation déverticalisée environnement durable |
Index. décimale : |
S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie |
Résumé : |
Des jardins de Londres fréquentés par les renards aux parkings de New York arpentés par les coyotes, les animaux sauvages sont de plus en plus présents dans les villes, repoussés par une campagne polluée. Partant de ce constat, l'auteure imagine une ville où la coexistence des humains et des bêtes serait possible, c'est-à-dire à l'opposé des espaces urbains actuels, pensés contre la nature. |
Note de contenu : |
"Essai qui s’arrête sur un phénomène qui a touché les villes du monde entier, à savoir, la présence d’animaux sauvages dans les rues désertes.
L’arche de Noé est ce lieu de sauvetage qui n’a rien à voir avec un zoo, mais qui est autogouverné par les animaux : ils rentrent deux mêmes dans l’arche, ce n’est pas Noé qui les conduit. [...] Il y a dans l’arche de Noé un double projet qui est celui de maintenir la diversité des espèces, de la sauver d’une certaine façon, et, en même temps, de s’inscrire dans les espèces sans aucune hiérarchie, sur un plan d’égalité qui se reflète dans l’architecture de l’arche.
(Joëlle Zask)
Et l’illusion, en regardant les vidéos joyeusement relayées sur les réseaux sociaux, qu’ils sortaient de nulle part, apportant plus de nature avec eux. Or beaucoup de ces canards, renards ou oiseaux étaient déjà là. Le confinement et le silence nous les ont simplement rendus visibles.
La violence que nous infligeons aux animaux est une violence que nous nous infligeons à nous-mêmes ou qui nous a été infligés. Tant que la ville ne sera pas agréable pour les animaux ou viable pour des espèces multiples, elle ne sera pas non plus viable pour nous.
(Joëlle Zask)
Par leur présence, ces animaux nous ont ouvert les portes de la ville lorsque nous étions enfermés chez nous, de même qu’ils ont peut-être contribué à ouvrir notre esprit quant à notre rapport au monde sauvage. D’une vision dualiste pour laquelle le sauvage correspondrait au bestial ou, à l’inverse et de manière idéalisée, à un monde préservé de la main de l’Homme, Joëlle Zask prône une prise de conscience : il s’agirait de favoriser la coexistence avec l’animal en trouvant la juste distance. A la manière d’une Arche de Noé, la ville deviendrait une cité multispéciste, où tous les animaux trouveraient leur place, l’Homme y compris.
Il s’agit d’aménager un espace de manière à ce qu’une multitude d’êtres, y compris d’êtres humains, puissent conduire leur vie sans interférer les uns avec les autres : creuser des passages dans les rues, surélever nos maisons…
(Joëlle Zask)
La citoyenneté est écologique, ou alors ce n’est pas de la citoyenneté : le souci de l’organisation de la vie commune fait partie de la citoyenneté. […] Il s’agit de construire un environnement durable.
(Joëlle Zask)" |
En ligne : |
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/la-ville-future-arc [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=250174 |
Zoocities : des animaux sauvages dans la ville [texte imprimé] / Joëlle Zask  , Auteur ; Joëlle Zask  . - Clamecy : PP, Premier Parallèle, 2020 . - 249 p. ; 21 x 13 cm. ISBN : 978-2-85061-045-5 : 19 € « Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes ? »
Des renards dans les jardins de Londres, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -, les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent.
Que se passerait il si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Répondre à cette question, c'est reconsidérer la ville, ses limites, ses insuffisances, les sacrifices qu'elle impose et que nous ressentons de plus en plus vivement. C'est aussi réévaluer les relations entre espèces. Car il suffit qu'un canard se dandine sur un passage clouté pour que nos représentations les plus ancrées soient ébranlées.
À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
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Mots-clés : |
Philo Environnement philosophie et politique Ecologie, Climat, Energie, Terre, agroalimentaire Nature, Jardinage L'environnement et l'activité humaine Écologie humaine Relations homme-animal Animaux des villes Biodiversité urbaine biodiversité, aménagement urbain, écologie urbaine, relation homme animal coexistence démocratie écologie rapport nature cité citoyen ville mobile nomade déverticalisation déverticalisée environnement durable |
Index. décimale : |
S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie |
Résumé : |
Des jardins de Londres fréquentés par les renards aux parkings de New York arpentés par les coyotes, les animaux sauvages sont de plus en plus présents dans les villes, repoussés par une campagne polluée. Partant de ce constat, l'auteure imagine une ville où la coexistence des humains et des bêtes serait possible, c'est-à-dire à l'opposé des espaces urbains actuels, pensés contre la nature. |
Note de contenu : |
"Essai qui s’arrête sur un phénomène qui a touché les villes du monde entier, à savoir, la présence d’animaux sauvages dans les rues désertes.
L’arche de Noé est ce lieu de sauvetage qui n’a rien à voir avec un zoo, mais qui est autogouverné par les animaux : ils rentrent deux mêmes dans l’arche, ce n’est pas Noé qui les conduit. [...] Il y a dans l’arche de Noé un double projet qui est celui de maintenir la diversité des espèces, de la sauver d’une certaine façon, et, en même temps, de s’inscrire dans les espèces sans aucune hiérarchie, sur un plan d’égalité qui se reflète dans l’architecture de l’arche.
(Joëlle Zask)
Et l’illusion, en regardant les vidéos joyeusement relayées sur les réseaux sociaux, qu’ils sortaient de nulle part, apportant plus de nature avec eux. Or beaucoup de ces canards, renards ou oiseaux étaient déjà là. Le confinement et le silence nous les ont simplement rendus visibles.
La violence que nous infligeons aux animaux est une violence que nous nous infligeons à nous-mêmes ou qui nous a été infligés. Tant que la ville ne sera pas agréable pour les animaux ou viable pour des espèces multiples, elle ne sera pas non plus viable pour nous.
(Joëlle Zask)
Par leur présence, ces animaux nous ont ouvert les portes de la ville lorsque nous étions enfermés chez nous, de même qu’ils ont peut-être contribué à ouvrir notre esprit quant à notre rapport au monde sauvage. D’une vision dualiste pour laquelle le sauvage correspondrait au bestial ou, à l’inverse et de manière idéalisée, à un monde préservé de la main de l’Homme, Joëlle Zask prône une prise de conscience : il s’agirait de favoriser la coexistence avec l’animal en trouvant la juste distance. A la manière d’une Arche de Noé, la ville deviendrait une cité multispéciste, où tous les animaux trouveraient leur place, l’Homme y compris.
Il s’agit d’aménager un espace de manière à ce qu’une multitude d’êtres, y compris d’êtres humains, puissent conduire leur vie sans interférer les uns avec les autres : creuser des passages dans les rues, surélever nos maisons…
(Joëlle Zask)
La citoyenneté est écologique, ou alors ce n’est pas de la citoyenneté : le souci de l’organisation de la vie commune fait partie de la citoyenneté. […] Il s’agit de construire un environnement durable.
(Joëlle Zask)" |
En ligne : |
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/la-ville-future-arc [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=250174 |
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