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Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher / Sébastien Bohler
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Titre : Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher Type de document : texte imprimé Auteurs : Sébastien Bohler , Auteur
Editeur : Paris : Editions Robert Laffont Année de publication : 2019 Importance : 267 p. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-221-24010-6 Prix : 20 € Note générale : Surconsommation, suralimentation, addictions… Notre cerveau nous pousserait à détruire la planète au nom du plaisir immédiat. C'est la thèse que défend Sébastien Bohler dans son dernier essai : "Le bug humain." (Robert Laffont, 2019).
Ils sont nombreux les rapports et les constats qui nous alertent sur la fin du monde, entre fonte glacière et montée de eaux. Nous sommes tous conscients du désastre à venir. Mais, bien que toutes ces informations soient à portée de main, nous n’abandonnons pas nos habitudes néfastes, toujours attachés à nos smartphones et à nos pratiques polluantes.
C’est cette contradiction, ce « bug » humain, qui a inspiré Sébastien Bohler. Docteur en neurosciences, chroniqueur dans l'émission « La Tête au carré » sur France Inter et dans « 28 minutes » sur Arte, directeur de la revue Cerveau & Psycho, il nous parle de cette incohérence permanente dans Le bug humain. Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher (Robert Laffont, 2019).
Selon lui, tout partirait du cerveau. Instrument ambivalent à l'origine de nombreux progrès, celui-ci est également le lieu du striatum, qui provoque la sensation de plaisir immédiat. Utile pour la survie, car encourageant à consommer, se reproduire ou s'assurer un statut social qui garantisse la supériorité de l'individu sur le court terme, comme c'était le cas pour nos ancêtres, le striatum est aujourd'hui la cause de notre difficulté à penser sur le long terme.
Le cerveau est l'objet le plus complexe de l’univers. C'est la prochaine "terra incognita". [...] On n'aurait jamais réussi à détruire le monde sans cette intelligence incroyable...
(Sébastien Bohler)
Suralimentation, surconsommation matérielle, addiction aux films pornographiques, aux jeux-vidéos et aux réseaux sociaux... autant de désirs motivés par notre striatum, substrats de ce temps passé, le besoin de survivre en moins. Si nous préférons combler des désirs immédiats, fixés dans l'ici et le maintenant, plutôt que de penser aux conséquences de nos choix, ce ne serait donc pas tant notre faute que celle de notre cerveau.
Tant que notre liberté est uniquement celle de consommer, de rouler au charbon et de polluer autant qu'on veut, c'est un esclavage.
(Sébastien Bohler)
Si Sébastien Bohler nous livre un constat assez pessimiste quant à nos comportements à venir, il montre que l'individu peut être éduqué au long terme et à des plaisirs non néfastes : l'altruisme, par exemple, réveille le circuit de la récompense autant que l’égoïsme. Le striatum peut ainsi être domestiqué en jouant sur le sentiment de reconnaissance des individus, non plus en fonction de ce qu'ils possèdent, mais de ce qu'ils partagent et de l'attention qu'ils portent aux autres.
La notion de profondeur de la mémoire et de transmission va devenir essentielle : on s'adapte à tout malheureusement. [...] Il faut continuer à dire aux enfants qu'autrefois, sur les routes, on avait des insectes sur le pare-brise.
(Sébastien Bohler)
On vit dans la traînée terminale d'un monde qui n'a plus de sens.
(Sébastien Bohler)
Aujourd’hui, le temps long est inexistant. Il ne peut pas faire concurrence à tous ces distracteurs dont nous sommes entourés.
(Sébastien Bohler)Langues : Français (fre) Catégories : E PSYCHOLOGIE - PHILOSOPHIE Mots-clés : Cerveau -- Évolution Médecine / Sciences et technologies médicales / Physiologie humaine Émotions, processus mentaux conscients, intelligence Psychophysiologie Écologie humaine -- Aspect moral émotion, écologie, environnement, psychologie, éthique Comportement humain Humanité Index. décimale : E-20 Psychologie sociale et environnementale Résumé : L'auteur explique le danger que constitue le cerveau pour l'espèce humaine et l'avenir de la planète. Selon lui, le réseau neuronal en charge d'assurer la survie réclame toujours davantage de pouvoir, de sexe et de nourriture, entraînant une surexploitation des écosystèmes et un comportement de prédateur sans limites. Il propose des solutions pour maîtriser ce mécanisme. Note de contenu : Bibliogr. p. 247-[265]. 4e de couv. : "Peut-on lutter contre soi-même ? Et si notre cerveau était devenu notre pire ennemi ? Plus qu'un moment critique nous vivons une véritable tragédie. Surpopulation, surpoids, surproduction, surconsommation, surchauffe, surendettement, nous avons basculé dans l'ère de tous les superlatifs qui mène l'humanité tout droit à sa perte. Si la capacité des ressources de la planète sont comptées, alors nos jours aussi le seront... Inéluctablement. Mais alors que la situation empire heure après heure, aucune réponse collective tangible ne vient. Nous voyons le mur se rapprocher et nous ne faisons rien. La conscience de ce qui nous attend ne semble avoir aucun effet sur le cours des événements. Pourquoi ? Sébastien Bohler docteur en neuroscience et rédacteur en chef du magazine Cerveau et psycho apporte sur la grande question du devenir contemporain un éclairage nouveau, dérangeant et original. Pour lui, le premier coupable à incriminer n'est pas l'avidité des hommes ou leur supposée méchanceté mais bien, de manière plus banalement physiologique, la constitution même de notre cerveau lui-même. Au cœur de notre cerveau, un petit organe appelé striatum régit depuis l'apparition de l'espèce nos comportements. Il a habitué le cerveau humain à poursuivre 5 objectifs qui ont pour but la survie de l'espèce : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, étendre son territoire, s'imposer face à autrui. Le problème est que le striatum est aux commandes d'un cerveau touours plus performant (l'homme s'est bien imposé comme le mammifère dominant de la planète) et réclame toujours plus de récompenses pour son action. Tel un drogué, il ne peut discipliner sa tendance à l'excès. À aucun moment, il ne cherche à se limiter. Hier notre cerveau était notre allié, il nous a fait triompher de la nature. Aujourd'hui il est en passe de devenir notre pire ennemi. (éditeur)" En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/pourquoi-notr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223331 Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher [texte imprimé] / Sébastien Bohler, Auteur . - Paris : Editions Robert Laffont, 2019 . - 267 p. ; 22 x 14 cm.
ISBN : 978-2-221-24010-6 : 20 €
Surconsommation, suralimentation, addictions… Notre cerveau nous pousserait à détruire la planète au nom du plaisir immédiat. C'est la thèse que défend Sébastien Bohler dans son dernier essai : "Le bug humain." (Robert Laffont, 2019).
Ils sont nombreux les rapports et les constats qui nous alertent sur la fin du monde, entre fonte glacière et montée de eaux. Nous sommes tous conscients du désastre à venir. Mais, bien que toutes ces informations soient à portée de main, nous n’abandonnons pas nos habitudes néfastes, toujours attachés à nos smartphones et à nos pratiques polluantes.
C’est cette contradiction, ce « bug » humain, qui a inspiré Sébastien Bohler. Docteur en neurosciences, chroniqueur dans l'émission « La Tête au carré » sur France Inter et dans « 28 minutes » sur Arte, directeur de la revue Cerveau & Psycho, il nous parle de cette incohérence permanente dans Le bug humain. Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher (Robert Laffont, 2019).
Selon lui, tout partirait du cerveau. Instrument ambivalent à l'origine de nombreux progrès, celui-ci est également le lieu du striatum, qui provoque la sensation de plaisir immédiat. Utile pour la survie, car encourageant à consommer, se reproduire ou s'assurer un statut social qui garantisse la supériorité de l'individu sur le court terme, comme c'était le cas pour nos ancêtres, le striatum est aujourd'hui la cause de notre difficulté à penser sur le long terme.
Le cerveau est l'objet le plus complexe de l’univers. C'est la prochaine "terra incognita". [...] On n'aurait jamais réussi à détruire le monde sans cette intelligence incroyable...
(Sébastien Bohler)
Suralimentation, surconsommation matérielle, addiction aux films pornographiques, aux jeux-vidéos et aux réseaux sociaux... autant de désirs motivés par notre striatum, substrats de ce temps passé, le besoin de survivre en moins. Si nous préférons combler des désirs immédiats, fixés dans l'ici et le maintenant, plutôt que de penser aux conséquences de nos choix, ce ne serait donc pas tant notre faute que celle de notre cerveau.
Tant que notre liberté est uniquement celle de consommer, de rouler au charbon et de polluer autant qu'on veut, c'est un esclavage.
(Sébastien Bohler)
Si Sébastien Bohler nous livre un constat assez pessimiste quant à nos comportements à venir, il montre que l'individu peut être éduqué au long terme et à des plaisirs non néfastes : l'altruisme, par exemple, réveille le circuit de la récompense autant que l’égoïsme. Le striatum peut ainsi être domestiqué en jouant sur le sentiment de reconnaissance des individus, non plus en fonction de ce qu'ils possèdent, mais de ce qu'ils partagent et de l'attention qu'ils portent aux autres.
La notion de profondeur de la mémoire et de transmission va devenir essentielle : on s'adapte à tout malheureusement. [...] Il faut continuer à dire aux enfants qu'autrefois, sur les routes, on avait des insectes sur le pare-brise.
(Sébastien Bohler)
On vit dans la traînée terminale d'un monde qui n'a plus de sens.
(Sébastien Bohler)
Aujourd’hui, le temps long est inexistant. Il ne peut pas faire concurrence à tous ces distracteurs dont nous sommes entourés.
(Sébastien Bohler)
Langues : Français (fre)
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Les comportements, levier de la transition écologique ? Comprendre et influencer les comportements individuels et les dynamiques collectives / Solange Martin in Futuribles : l'anticipation au service de l'action / BM de Tours, SCD et Cairn.info, no. 419 (Juillet-Août 2017 - 2017/4)
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[article]
Titre : Les comportements, levier de la transition écologique ? Comprendre et influencer les comportements individuels et les dynamiques collectives Type de document : objet à 3 dimensions, artefacts, ... Auteurs : Solange Martin , Auteur ; Albane Gaspard, Auteur
Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp. 33-44 Note générale : La mise en œuvre de la transition écologique — qui consiste principalement à réduire fortement les consommations d’énergie et de matières premières dans nos sociétés — nécessite, au-delà des politiques en énonçant les grands axes, de substantiels changements à l’échelle collective, mais aussi, bien évidemment, à l’échelle individuelle. Or, si le principe de s’engager sur la voie de la transition fait en général consensus, lorsqu’il s’agit de faire évoluer nos usages et pratiques, les choses se compliquent. Peut-on — et comment — agir sur les comportements individuels et sur les dynamiques collectives, en particulier dans cette optique de transition écologique ?
Solange Martin et Albane Gaspard se sont penchées sur cette question pour le compte de l’ADEME et nous livrent ici le fruit de leur travail. Elles soulignent l’apport des sciences sociales et humaines pour comprendre les comportements à l’échelle individuelle et dans leur dimension collective, et présentent différentes voies d’actions possibles pour les infléchir. Mais compte tenu des intrications entre les différentes échelles, il est essentiel, pour agir efficacement sur les comportements, de combiner les approches, les outils et les acteurs, et de bien analyser et comprendre les pratiques sociales avant la mise en œuvre de projets ou mesures politiques. S.D.Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Anglais (eng) Mots-clés : ENERGY TRANSITION TRANSITION ENERGETIQUE COMPORTEMENT HUMAIN SOCIAL BEHAVIOUR INDIVIDUAL INDIVIDU COLLECTIVE ACTION ACTION COLLECTIVE SOCIAL CHANGE 14 - SOCIOLOGIE 14.2 - Sociétés. Civilisation. Changement Social Sociologie | Changement social | Transition écologique Résumé : La mise en œuvre de la transition écologique — qui consiste principalement à réduire fortement les consommations d’énergie et de matières premières dans nos sociétés — nécessite, au-delà des politiques en énonçant les grands axes, de substantiels changements à l’échelle collective, mais aussi, bien évidemment, à l’échelle individuelle. Or, si le principe de s’engager sur la voie de la transition fait en général consensus, lorsqu’il s’agit de faire évoluer nos usages et pratiques, les choses se compliquent. Peut-on — et comment — agir sur les comportements individuels et sur les dynamiques collectives, en particulier dans cette optique de transition écologique ? Note de contenu : Solange Martin et Albane Gaspard se sont penchées sur cette question pour le compte de l’ADEME et nous livrent ici le fruit de leur travail. Elles soulignent l’apport des sciences sociales et humaines pour comprendre les comportements à l’échelle individuelle et dans leur dimension collective, et présentent différentes voies d’actions possibles pour les infléchir. Mais compte tenu des intrications entre les différentes échelles, il est essentiel, pour agir efficacement sur les comportements, de combiner les approches, les outils et les acteurs, et de bien analyser et comprendre les pratiques sociales avant la mise en œuvre de projets ou mesures politiques.
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in Futuribles : l'anticipation au service de l'action / BM de Tours, SCD et Cairn.info > no. 419 (Juillet-Août 2017 - 2017/4) . - pp. 33-44[article] Les comportements, levier de la transition écologique ? Comprendre et influencer les comportements individuels et les dynamiques collectives [objet à 3 dimensions, artefacts, ...] / Solange Martin, Auteur ; Albane Gaspard, Auteur . - 2017 . - pp. 33-44.
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Titre : Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Lucile Peytavin (1985-....) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Anne Carrière Année de publication : 2021 Collection : Essai Importance : 205 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84337-999-4 Prix : 17,50 € Note générale : Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices pour l'Etat et donc pour chaque citoyenne et citoyen.
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d'accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d'atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût direct pour l'État, qui dépense chaque année des dizaines de milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens. Pourtant, cette réalité est presque toujours passée sous silence.
Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices pour l'État et donc pour chaque citoyenne et citoyen. Quel est le coût, en France, en 2020, des conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante ? L'autrice nous pose la question : n'aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter... comme les femmes ?!Langues : Français (fre) Mots-clés : Rôle selon le sexe Violence masculine Évaluation du risque Différences entre sexes (psychologie )Masculinité Risque -- Sociologie Comportement humain Société / Acteurs de la vie sociale / Hommes Personnes selon le genre ou le sexe Masculinité Evaluation du risque Différences entre sexes évaluation, différence sexuelle, comportement à risque, société Résumé : Un essai sur l'impact économique des comportements asociaux des hommes qui sont majoritairement responsables des accidents de la route, des violences et des dégradations de biens. Cela entraîne un coût pour la société qui doit investir en services judiciaires, médicaux et éducatifs mais aussi gérer une perte de productivité, la réparation des biens ainsi que le soutien aux victimes. Note de contenu : Sommaire :
P. 11. Prologue
P. 17. Introduction
I. La fin des mythes
P. 27. 1. Femmes et hommes : quelles différences ?
P. 33. 2. Le temps des cavernes
P. 45. 3. Une pseudo-évidence nommée testostérone
P. 49. 4. Le rôle du cerveau
II. Les racines éducatives de la violence
P. 59. 5. L'éducation inégalitaire
P. 65. 6. On ne naît pas homme violent, on le devient
P. 81. 7. Femmes et hommes, tous victimes !
P. 93. 8. Des comportements à risque
P. 99. 9. On ne naît pas femme pacifique, on le devient
III. Le coût de la virilité
P. 107. 10. La virilité, cause première de la délinquance et de la criminalité
P. 115. 11. Méthodologie
P. 125. 12. Le coût de la virilité dans les politiques publiques majeures
P. 139. 13. Le sommet de l'iceberg : qu'en est-il du coût humain et matériel ?
p. 167. Conclusion
Notes bibliogr.En ligne : https://www.nicematin.com/faits-de-societe/si-les-hommes-se-comportaient-comme-l [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=271659 Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes / SUDOC [document électronique] / Lucile Peytavin (1985-....), Auteur . - Paris : Éditions Anne Carrière, 2021 . - 205 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 21 x 14 cm. - (Essai) .
ISBN : 978-2-84337-999-4 : 17,50 €
Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices pour l'Etat et donc pour chaque citoyenne et citoyen.
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d'accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d'atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût direct pour l'État, qui dépense chaque année des dizaines de milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens. Pourtant, cette réalité est presque toujours passée sous silence.
Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices pour l'État et donc pour chaque citoyenne et citoyen. Quel est le coût, en France, en 2020, des conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante ? L'autrice nous pose la question : n'aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter... comme les femmes ?!
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Rôle selon le sexe Violence masculine Évaluation du risque Différences entre sexes (psychologie )Masculinité Risque -- Sociologie Comportement humain Société / Acteurs de la vie sociale / Hommes Personnes selon le genre ou le sexe Masculinité Evaluation du risque Différences entre sexes évaluation, différence sexuelle, comportement à risque, société Résumé : Un essai sur l'impact économique des comportements asociaux des hommes qui sont majoritairement responsables des accidents de la route, des violences et des dégradations de biens. Cela entraîne un coût pour la société qui doit investir en services judiciaires, médicaux et éducatifs mais aussi gérer une perte de productivité, la réparation des biens ainsi que le soutien aux victimes. Note de contenu : Sommaire :
P. 11. Prologue
P. 17. Introduction
I. La fin des mythes
P. 27. 1. Femmes et hommes : quelles différences ?
P. 33. 2. Le temps des cavernes
P. 45. 3. Une pseudo-évidence nommée testostérone
P. 49. 4. Le rôle du cerveau
II. Les racines éducatives de la violence
P. 59. 5. L'éducation inégalitaire
P. 65. 6. On ne naît pas homme violent, on le devient
P. 81. 7. Femmes et hommes, tous victimes !
P. 93. 8. Des comportements à risque
P. 99. 9. On ne naît pas femme pacifique, on le devient
III. Le coût de la virilité
P. 107. 10. La virilité, cause première de la délinquance et de la criminalité
P. 115. 11. Méthodologie
P. 125. 12. Le coût de la virilité dans les politiques publiques majeures
P. 139. 13. Le sommet de l'iceberg : qu'en est-il du coût humain et matériel ?
p. 167. Conclusion
Notes bibliogr.En ligne : https://www.nicematin.com/faits-de-societe/si-les-hommes-se-comportaient-comme-l [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=271659 Exemplaires
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[article]
Titre : Comportements sous influence Type de document : document électronique Auteurs : Jacques Journet, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 8-9 Langues : Français (fre) Mots-clés : COMPORTEMENT HUMAIN INFLUENCE PERSPECTIVE BIAIS Résumé : Le « nudge » – littéralement « coup de pouce » – consiste à réformer discrètement nos comportements, par exemple pour bouger plus, manger mieux ou payer nos impôts en temps et en heure.
Transformer un escalier de la gare Montparnasse, à Paris, en clavier de piano n’est pas une invention rigolote de cheminot mélomane : c’est le dernier cri en matière de politiques publiques et, dans la nouvelle langue des décideurs, cela s’appelle un nudge. Un nudge, c’est un « coup de pouce », en l’occurrence une sorte d’invitation à faire travailler ses mollets au lieu de se prélasser sur l’escalator. C’est a priori bon pour la santé du passager, sans que rien ne l’y oblige, et seul l’avenir dira si l’effet de ce dispositif musical valait la dépense. Car tout nudge est désormais l’objet d’un protocole d’observation serrée, signe s’il en est que ces petits trucs innocents sont les produits de quarante années de réflexion et d’expérimentation, lesquelles aspirent à fonder une nouvelle science de l’homme, celle de l’économie comportementale. Pour en comprendre le développement et le succès, rien de mieux que de se plonger dans l’autobiographie récemment traduite de l’économiste Richard Thaler (1), prix Nobel en 2017, et promoteur, avec le juriste Cass Sunstein, des politiques du nudge. À la fin des années 1970, R. Thaler est un jeune économiste atypique : il ne s’intéresse qu’aux « anomalies » des consommateurs et des marchés financiers. Pourquoi, pour l’achat d’une voiture, les gens préfèrent-ils une remise immédiate à un prêt plus intéressant à long terme ? Pourquoi les traders prennent-ils plus de risques le vendredi que le lundi ? Tout cela ne serait-il qu’une série d’accidents ? Mais non ! Deux psychologues israéliens, Daniel Kahneman et Amos Tversky, travaillent depuis des années sur des faits similaires en laboratoire.
La théorie des perspectives
Ils ont établi que leurs sujets sont affectés de biais de jugement systématiques, qui leur font choisir des solutions qui ne sont, en général, les meilleures ni pour eux ni pour autrui. Ils en ont même tiré une leçon générale : la « théorie des perspectives », selon laquelle beaucoup de nos décisions ne sont pas très rationnelles, mais néanmoins prévisibles. Pour R. Thaler, c’est pain bénit : transposer cela à la théorie économique classique en bouleverse les fondements, à savoir que l’être humain est un bon calculateur (qui met ses actes en conformité avec ses intérêts) et que, de ce fait, les marchés s’équilibrent (l’offre est conforme à la demande). Commence alors ce que R. Thaler décrit comme une « bataille académique ». De brèche en brèche, la théorie des perspectives gagne du terrain et des adeptes, parce qu’elle décrit comment les gens agissent vraiment, et non comment ils devraient agir. Pour autant, la résistance est forte, car les défenseurs de l’orthodoxie ont des arguments : après tout, ce ne sont que des faits de laboratoire, pas des généralités observées en vraie grandeur.
Avec le krach de Wall Street de 1987, déconnecté de tout facteur extraéconomique (guerre, bouleversement politique) les « comportementalistes » marquent des points. Ils ont une explication à cette crise imprévue : l’hypersensibilité des acteurs à la perspective d’une perte importante. Leur cause gagne des adeptes, d’autant que parmi les nobélisables, certains, comme Robert Shiller, reconnaissent que les bulles boursières sont fondées sur des « émotions », par définition irrationnelles. Toutefois, l’invention des nudges doit moins aux victoires théoriques des comportementalistes qu’aux désarrois des décideurs. R. Thaler et ses collègues n’ont jamais cessé de s’intéresser au citoyen lambda, en tant que consommateur et contribuable. Ainsi, dans les années 1990, ils sont consultés par les pouvoirs publics : aux État-Unis, nul n’est obligé de cotiser pour sa santé et pour sa retraite. Mais c’est souhaitable, de toute évidence. L’instrument classique, pour inciter à cotiser, c’est l’intérêt : en défiscalisant l’épargne-retraite, on stimule le salarié. Mais ça ne marche pas si bien que ça. R. Thaler a une autre idée : le choix par défaut, fondé sur la psychologie du « biais de dotation », qui dit que ce qui nous est attribué d’office est préféré à ce que nous pourrions avoir à choisir en échange. Après un temps, l’idée fait son chemin : les employeurs reconnaissent que proposer un plan d’épargne-retraite par défaut (c’est-à-dire automatique sauf si vous exigez autre chose) fait grimper le taux d’adhésion. C’est de ce genre de mesure microéconomique que naît, petit à petit, le pendant normatif de la théorie des perspectives, purement descriptive et critique de l’orthodoxie économique. Le principe est simple : puisque les gens ne prennent les meilleures décisions ni pour eux ni pour la collectivité, il existe des moyens psychologiques et non contraignants de les aider à le faire. Exemple : au début des années 2000, les services fiscaux britanniques ont du mal à recouvrer l’impôt des travailleurs indépendants en temps et en heure. R. Thaler leur suggère d’introduire dans leur courrier de relance une information sur le pourcentage minoritaire des payeurs en retard : les résultats sont immédiats.
Le biais de conformité
Au nom de quoi ? Du « biais de conformité », établi par des psychologues, selon lequel tout un chacun a tendance à se comparer, et se conformer, en l’absence de raisons explicites, aux normes de la majorité. CQFD : le nudge n’existe pas encore, mais c’est ça. Lorsque, quelques années plus tard, R. Thaler et C. Sunstein proposent un ouvrage commun à un éditeur (2), celui-ci leur fait comprendre que le « paternalisme libertaire » n’est pas un bon titre : le « coup de coude » (nudge), c’est plus sympathique. Affaire conclue. R. Thaler définit le nudge comme un moyen « d’aider les gens à atteindre leurs objectifs sans limiter les choix possibles », et, ajoute-t-il, « en toute transparence » (on ne doit pas leur mentir). Le succès politique vient ensuite. En Grande-Bretagne d’abord, avec la création d’une Nudge Unit auprès du gouvernement Cameron en 2010, puis en 2014 avec la nomination de C. Sunstein auprès du gouvernement Obama. D’autres pays comme le Canada, le Danemark, la Hollande et le Chili font de même, tandis que le Japon, accablé par l’accident de Fukushima, se met aussi à l’heure du nudge. Principaux secteurs concernés : la fiscalité, l’épargne, la sécurité, la santé et l’environnement, domaines où l’intérêt particulier et l’intérêt général sont, assez facilement, conciliables.
Et en France ? Mesurer l’accueil fait à l’économie comportementale et au nudge n’est pas simple, du fait d’une tradition administrative plutôt fondée sur les réglementations contraignantes. Depuis 2010, divers rapports ont néanmoins fait une place au nudge en matière de santé et de réforme de l’administration centrale, notamment pour favoriser les déclarations fiscales en ligne. En politique, la mode fait son chemin : en 2016, l’ouvrage de Yann Algand et Thomas Cazenave (L’État en mode start-up), très ouvert à l’économie comportementale, était préfacé par un certain Emmanuel Macron. En 2017, T. Cazenave a pris la tête de la Direction interministérielle de la transformation publique. Le paysage des réformes reste néanmoins dominé par des mesures fiscales qui ne relèvent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, du nudge. Quant au monde académique, ses réticences sont, comme le souligne un récent essai (3), assez nombreuses. Pour quelles raisons ? D’abord parce que l’économie comportementale accouche de mesures encore plus normatives que l’économie classique : elle nous propose tout simplement de remettre les acteurs peu rationnels que nous sommes dans un droit chemin tracé par des experts. Ensuite, parce qu’elle ne s’intéresse qu’à nos actes, comme si les idées et les valeurs qui les motivent n’avaient aucune importance : la défense des droits humains, l’égalité des sexes sont-ils des idéaux « nudgeables » ? Enfin, parce que, de ce fait, l’efficacité des nudges est confinée à des mesures techniques, et reste à prouver : diminuer la taille des verres dans les bistrots a-t-il jamais eu la moindre action contre l’alcoolisme ? Aussi, écrivent Henri Bergeron et ses collègues, l’économie comportementale ne détient pas la clé de tous les problèmes sociaux. Mais les nudges, eux, séduisent administrations et managers : à peu de frais, ils promettent de grands effets sans avoir à faire preuve d’autorité.
NOTES
1. Richard Thaler, Misbehaving. Les découvertes de l’économie comportementale, Seuil, 2018.
2. Richard Thaler et Cass Sunstein, Nudge, Vuibert, 2010.
3. Henri Bergeron, Patrick Castel, Sophie Dubuisson-Quellier, Jeanne Lazarus, Etienne Nouguez et Olivier Pilmis, Le Biais comportementaliste, Presses de Science Po,, 2018.En ligne : https://www.scienceshumaines.com/comportements-sous-influence_fr_40473.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=215055
in Sciences humaines > 312 (mars 2019) . - pp. 8-9[article] Comportements sous influence [document électronique] / Jacques Journet, Auteur . - 2019 . - pp. 8-9.
Langues : Français (fre)
in Sciences humaines > 312 (mars 2019) . - pp. 8-9
Mots-clés : COMPORTEMENT HUMAIN INFLUENCE PERSPECTIVE BIAIS Résumé : Le « nudge » – littéralement « coup de pouce » – consiste à réformer discrètement nos comportements, par exemple pour bouger plus, manger mieux ou payer nos impôts en temps et en heure.
Transformer un escalier de la gare Montparnasse, à Paris, en clavier de piano n’est pas une invention rigolote de cheminot mélomane : c’est le dernier cri en matière de politiques publiques et, dans la nouvelle langue des décideurs, cela s’appelle un nudge. Un nudge, c’est un « coup de pouce », en l’occurrence une sorte d’invitation à faire travailler ses mollets au lieu de se prélasser sur l’escalator. C’est a priori bon pour la santé du passager, sans que rien ne l’y oblige, et seul l’avenir dira si l’effet de ce dispositif musical valait la dépense. Car tout nudge est désormais l’objet d’un protocole d’observation serrée, signe s’il en est que ces petits trucs innocents sont les produits de quarante années de réflexion et d’expérimentation, lesquelles aspirent à fonder une nouvelle science de l’homme, celle de l’économie comportementale. Pour en comprendre le développement et le succès, rien de mieux que de se plonger dans l’autobiographie récemment traduite de l’économiste Richard Thaler (1), prix Nobel en 2017, et promoteur, avec le juriste Cass Sunstein, des politiques du nudge. À la fin des années 1970, R. Thaler est un jeune économiste atypique : il ne s’intéresse qu’aux « anomalies » des consommateurs et des marchés financiers. Pourquoi, pour l’achat d’une voiture, les gens préfèrent-ils une remise immédiate à un prêt plus intéressant à long terme ? Pourquoi les traders prennent-ils plus de risques le vendredi que le lundi ? Tout cela ne serait-il qu’une série d’accidents ? Mais non ! Deux psychologues israéliens, Daniel Kahneman et Amos Tversky, travaillent depuis des années sur des faits similaires en laboratoire.
La théorie des perspectives
Ils ont établi que leurs sujets sont affectés de biais de jugement systématiques, qui leur font choisir des solutions qui ne sont, en général, les meilleures ni pour eux ni pour autrui. Ils en ont même tiré une leçon générale : la « théorie des perspectives », selon laquelle beaucoup de nos décisions ne sont pas très rationnelles, mais néanmoins prévisibles. Pour R. Thaler, c’est pain bénit : transposer cela à la théorie économique classique en bouleverse les fondements, à savoir que l’être humain est un bon calculateur (qui met ses actes en conformité avec ses intérêts) et que, de ce fait, les marchés s’équilibrent (l’offre est conforme à la demande). Commence alors ce que R. Thaler décrit comme une « bataille académique ». De brèche en brèche, la théorie des perspectives gagne du terrain et des adeptes, parce qu’elle décrit comment les gens agissent vraiment, et non comment ils devraient agir. Pour autant, la résistance est forte, car les défenseurs de l’orthodoxie ont des arguments : après tout, ce ne sont que des faits de laboratoire, pas des généralités observées en vraie grandeur.
Avec le krach de Wall Street de 1987, déconnecté de tout facteur extraéconomique (guerre, bouleversement politique) les « comportementalistes » marquent des points. Ils ont une explication à cette crise imprévue : l’hypersensibilité des acteurs à la perspective d’une perte importante. Leur cause gagne des adeptes, d’autant que parmi les nobélisables, certains, comme Robert Shiller, reconnaissent que les bulles boursières sont fondées sur des « émotions », par définition irrationnelles. Toutefois, l’invention des nudges doit moins aux victoires théoriques des comportementalistes qu’aux désarrois des décideurs. R. Thaler et ses collègues n’ont jamais cessé de s’intéresser au citoyen lambda, en tant que consommateur et contribuable. Ainsi, dans les années 1990, ils sont consultés par les pouvoirs publics : aux État-Unis, nul n’est obligé de cotiser pour sa santé et pour sa retraite. Mais c’est souhaitable, de toute évidence. L’instrument classique, pour inciter à cotiser, c’est l’intérêt : en défiscalisant l’épargne-retraite, on stimule le salarié. Mais ça ne marche pas si bien que ça. R. Thaler a une autre idée : le choix par défaut, fondé sur la psychologie du « biais de dotation », qui dit que ce qui nous est attribué d’office est préféré à ce que nous pourrions avoir à choisir en échange. Après un temps, l’idée fait son chemin : les employeurs reconnaissent que proposer un plan d’épargne-retraite par défaut (c’est-à-dire automatique sauf si vous exigez autre chose) fait grimper le taux d’adhésion. C’est de ce genre de mesure microéconomique que naît, petit à petit, le pendant normatif de la théorie des perspectives, purement descriptive et critique de l’orthodoxie économique. Le principe est simple : puisque les gens ne prennent les meilleures décisions ni pour eux ni pour la collectivité, il existe des moyens psychologiques et non contraignants de les aider à le faire. Exemple : au début des années 2000, les services fiscaux britanniques ont du mal à recouvrer l’impôt des travailleurs indépendants en temps et en heure. R. Thaler leur suggère d’introduire dans leur courrier de relance une information sur le pourcentage minoritaire des payeurs en retard : les résultats sont immédiats.
Le biais de conformité
Au nom de quoi ? Du « biais de conformité », établi par des psychologues, selon lequel tout un chacun a tendance à se comparer, et se conformer, en l’absence de raisons explicites, aux normes de la majorité. CQFD : le nudge n’existe pas encore, mais c’est ça. Lorsque, quelques années plus tard, R. Thaler et C. Sunstein proposent un ouvrage commun à un éditeur (2), celui-ci leur fait comprendre que le « paternalisme libertaire » n’est pas un bon titre : le « coup de coude » (nudge), c’est plus sympathique. Affaire conclue. R. Thaler définit le nudge comme un moyen « d’aider les gens à atteindre leurs objectifs sans limiter les choix possibles », et, ajoute-t-il, « en toute transparence » (on ne doit pas leur mentir). Le succès politique vient ensuite. En Grande-Bretagne d’abord, avec la création d’une Nudge Unit auprès du gouvernement Cameron en 2010, puis en 2014 avec la nomination de C. Sunstein auprès du gouvernement Obama. D’autres pays comme le Canada, le Danemark, la Hollande et le Chili font de même, tandis que le Japon, accablé par l’accident de Fukushima, se met aussi à l’heure du nudge. Principaux secteurs concernés : la fiscalité, l’épargne, la sécurité, la santé et l’environnement, domaines où l’intérêt particulier et l’intérêt général sont, assez facilement, conciliables.
Et en France ? Mesurer l’accueil fait à l’économie comportementale et au nudge n’est pas simple, du fait d’une tradition administrative plutôt fondée sur les réglementations contraignantes. Depuis 2010, divers rapports ont néanmoins fait une place au nudge en matière de santé et de réforme de l’administration centrale, notamment pour favoriser les déclarations fiscales en ligne. En politique, la mode fait son chemin : en 2016, l’ouvrage de Yann Algand et Thomas Cazenave (L’État en mode start-up), très ouvert à l’économie comportementale, était préfacé par un certain Emmanuel Macron. En 2017, T. Cazenave a pris la tête de la Direction interministérielle de la transformation publique. Le paysage des réformes reste néanmoins dominé par des mesures fiscales qui ne relèvent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, du nudge. Quant au monde académique, ses réticences sont, comme le souligne un récent essai (3), assez nombreuses. Pour quelles raisons ? D’abord parce que l’économie comportementale accouche de mesures encore plus normatives que l’économie classique : elle nous propose tout simplement de remettre les acteurs peu rationnels que nous sommes dans un droit chemin tracé par des experts. Ensuite, parce qu’elle ne s’intéresse qu’à nos actes, comme si les idées et les valeurs qui les motivent n’avaient aucune importance : la défense des droits humains, l’égalité des sexes sont-ils des idéaux « nudgeables » ? Enfin, parce que, de ce fait, l’efficacité des nudges est confinée à des mesures techniques, et reste à prouver : diminuer la taille des verres dans les bistrots a-t-il jamais eu la moindre action contre l’alcoolisme ? Aussi, écrivent Henri Bergeron et ses collègues, l’économie comportementale ne détient pas la clé de tous les problèmes sociaux. Mais les nudges, eux, séduisent administrations et managers : à peu de frais, ils promettent de grands effets sans avoir à faire preuve d’autorité.
NOTES
1. Richard Thaler, Misbehaving. Les découvertes de l’économie comportementale, Seuil, 2018.
2. Richard Thaler et Cass Sunstein, Nudge, Vuibert, 2010.
3. Henri Bergeron, Patrick Castel, Sophie Dubuisson-Quellier, Jeanne Lazarus, Etienne Nouguez et Olivier Pilmis, Le Biais comportementaliste, Presses de Science Po,, 2018.En ligne : https://www.scienceshumaines.com/comportements-sous-influence_fr_40473.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=215055 Quand l'estomac commande au cerveau / Nicolas Guéguen in Cerveau & psycho / BU de l'IUT et BM de Tours, 61 (Janvier - Février 2014)
[article]
Titre : Quand l'estomac commande au cerveau Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Guéguen (1964-...) , Auteur
Editeur : Pour la science Année de publication : Janvier-février 2014 Article en page(s) : p.50-53 Note générale : Bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Comportement social ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Interaction sociale:Relations interpersonnelles:Agressivité ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Anatomie:Système nerveux:Cerveau Mots-clés : comportement humain glycémie estomac Résumé : Le point, par un enseignant-chercheur en psychologie sociale, sur l'influence de la glycémie sur la psychologie et le comportement humain (agressivité, attirance sexuelle, bienveillance...) : résultats d'études. Encadré : liens entre glycémie et agressivité. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=138633
in Cerveau & psycho / BU de l'IUT et BM de Tours > 61 (Janvier - Février 2014) . - p.50-53[article] Quand l'estomac commande au cerveau [texte imprimé] / Nicolas Guéguen (1964-...), Auteur . - [S.l.] : Pour la science, Janvier-février 2014 . - p.50-53.
Bibliographie.
Langues : Français (fre)
in Cerveau & psycho / BU de l'IUT et BM de Tours > 61 (Janvier - Février 2014) . - p.50-53
Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Comportement social ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Interaction sociale:Relations interpersonnelles:Agressivité ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Anatomie:Système nerveux:Cerveau Mots-clés : comportement humain glycémie estomac Résumé : Le point, par un enseignant-chercheur en psychologie sociale, sur l'influence de la glycémie sur la psychologie et le comportement humain (agressivité, attirance sexuelle, bienveillance...) : résultats d'études. Encadré : liens entre glycémie et agressivité. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=138633 La formulation des cas cliniques en thérapie comportementale et cognitive / Herman de Vries in Psychologie & éducation / SCD, 2017-2 (juin 2017)
Permalink"L'homme qui voulait être coupable" : le comportementalisme à l'oeuvre / Ingrid France in Cliniques méditerranéennes, 74 (2006)
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PermalinkPermalinkLe "neuro" à toutes les sauces / Fernando Vidal in Sensibilités : histoire, critique & sciences sociales / TOURS-Bib. Histoire-Art et Cairn, n°5 (novembre 2018)
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PermalinkLe temps passe-t-il trop vite ? comment notre rapport au temps influence nos modes de vie in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, 1468-1469-1470 (20/12/2018)
PermalinkLa voie de la fourmi / Conor Myhrvold in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, 1238 (24/07/2014)
PermalinkEconomie solidaire et écologie, des richesses insoupçonnées (dossier) in La Revue durable : pour s'informer et s'engager sur l'écologie : savoirs, sociétés, écologie, politiques publiques, 033 (Mars - avril - mai 2009)
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PermalinkLe culte de la perfection : jusqu'où faut-il s'améliorer ? in Philosophie magazine / BM de Tours et BU de Lettres, 119 (Mai 2018)
PermalinkEthique empathique / Sophie Morris in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, 1289 (16/07/2015)
PermalinkParis : pourquoi ils adorent détester la capitale in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, 1203 (21/11/2013)
PermalinkL'amour, un besoin vital / Martine Fournier in Les Grands dossiers des sciences humaines / BU de l'IUT et Cairn.info, 032 (09/2013)
PermalinkL'art de la négociation / Nicolas Guéguen in Cerveau & psycho / BU de l'IUT et BM de Tours, 58 (Juillet-août 2013)
PermalinkPermalinkChine. L'empire du bling-bling / Xiongfei He in CI, Courrier international (Paris. 1990) / Europresse, 1207-1208 (19/12/2013)
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