Titre : |
Cuisine, recettes d'architecture |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Catherine Clarisse , Auteur ; Michel Bras, Préfacier, etc. |
Mention d'édition : |
20 avril 2004 |
Editeur : |
Besançon : Ed. de l'Imprimeur |
Année de publication : |
impr. 2004 |
Collection : |
Tranches de villes, ISSN 1286-8493 |
Importance : |
251 p. |
Présentation : |
ill. en noir et en couleur, plans |
Format : |
25 x 16 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-910735-95-1 |
Prix : |
32 € |
Note générale : |
Note de lecture, en hyperlien : "Ce livre est le fruit d’un travail de recherche sur l’évolution de la cuisine dans l’architecture. La transformation de la cuisine au XXème siècle avec comme dicton « Pour gagner du temps, il faut perdre de l’espace » a incité Catherine Clarisse à s’intéresser à ce sujet. Elle présentera l’étude de différentes cuisines pour comprendre cette évolution de la cuisine et l’objectif de leur créateur. Avant tout, elle nous fait part de ses intentions et explique les différentes étapes qui l’ont amenées à proposer une recherche sur ce sujet. Tout d’abord, c’est la cuisine de l’ensemble d’habitations de la rue de Meaux, à Paris, projet de Renzo Piano Building Workshop, qui est à l’origine du livre. Ayant participé à ce projet, elle nous explique brièvement le programme. « Comment les architectes dessinent les cuisines : l’équipe d’architectes, le maître d’ouvrage et la cuisine » Avec les contraintes précises du cahier des charges, ils ont tout de même réussi à répondre au programme. Cependant, les cuisines furent quelque peu mises de côté : « Les tâches domestiques étant « contenues » dans ces boîtes de 60x60x85cm, il suffisait sur le plan d’indiquer l’emplacement de l’évier, de la hotte et des prises électriques. ». Les appartements furent munis de grands séjours aux dépens de petites cuisines. Dans un même temps, elle reprenait ses études et décida d’effectuer des recherches sur la place de la femme dans l’architecture puis se recentra sur l’étude de la cuisine de Francfort de Margarete Schütte-Lihotzky de 1927. Malgré un début difficile car son sujet lui semblait être une simple étude fonctionnelle et un sujet « ni très noble, ni très valorisant », elle essaya de le contourner et de s’intéresser aux « femmes architectes ». Elle s’interrogea aussi sur la place que les architectes du Mouvement Moderne avaient attribuée aux femmes dans les espaces qu’ils avaient conçus. Elle se rendit compte qu’ils créèrent l’image de la ménagère souriante dans sa cuisine. Ces découvertes remirent en cause sa vision du Mouvement Moderne en architecture. Le plan libre réduit la cuisine et l’espace se resserre autour de la femme. Ceci l’incita donc à consacrer son mémoire universitaire aux cuisines de la période du Mouvement Moderne en architecture. Cette période a voulu créer une cuisine « pratique », « fonctionnelle », « rationnelle » et donc petite. Elle fit disparaître la table et ses chaises puis la fenêtre. Elle cite comme exemple la cuisine de l’unité d’habitation de Marseille de Le Corbusier. « Aujourd’hui, cuisiner est à la mode » et la cuisine est de nouveau dans les magazines ou les émissions de télévision ; elle est plutôt vaste et surtout « photogénique ». Les habitants demandent de la convivialité dans ces espaces. Une dernière chose incita Catherine Clarisse à s’intéresser à la place de la cuisine dans l’habitation : « l’enseignement de l’architecture ». Participant à un enseignement à l’école d’architecture de Clermont, elle découvrit un très bon projet d’aménagement de l’îlot Rabanese d’une des étudiantes. Cependant, elle fut surprise par la présence d’une minuscule cuisine-bar au fond d’un vaste séjour dans le plan d’un appartement avec trois chambres. L’étudiante eut un « discours d’architecte des années 1950 ». Ce livre s’adresse donc aussi à tous les étudiants en architecture. Ce livre présente « la découverte de ces cuisines qui l’ont passionnée et qui ont modifié son regard ». Elle essaie d’apporter une nouvelle approche de l’espace qui tente d’harmoniser comportements et cadres de vie. Points particuliers : « Comment les architectes dessinent les cuisines : l’équipe d’architectes, le maître d’ouvrage et la cuisine » (p. 14-15) Elle énonce une vérité qui me semble décrit tout à fait la frustration de beaucoup d’architectes devant un cahier des charges: « Il peut sembler que la forme de l’habitation tende à n’être plus que la résultante de l’application de tous ces règlements, normes, standards, impératifs constructifs, etc., qui font, d’une certaine manière, la matière de l’architecture actuelle. » « Et Corbu « créa la femme »… » (p. 18) « La femme sera heureuse si on mari est heureux. Le sourire des femmes est le don des dieux. Alors faîtes donc de votre cuisine le lieu du sourire féminin ! Et que ce sourire rayonne de la cuisine sur l’homme et les enfants présents autour de ce sourire. Il fallait y penser. Bien sûr ! » Le Corbusier, dans un document préparatoire au CIAM. « Etre une femme libérée, ce n’est pas si facile » (p. 19) « Le fameux plan libre des architectes, lorsqu’il s’agit de cuisine, n’autorise pas une grande liberté de mouvement : au contraire, l’espace se resserre autour de la ménagère pour lui éviter de faire trop de mouvements. Pourrait-on aller jusqu’à évoquer une « cuisine-corset » ? » « La légende de la petite « cuisine pratique » : pour gagner du temps il faut perdre de l’espace » (p. 19 à 23) « Les revues d’architecture des années 1920 et 1950 fourmillent de présentations de cuisines « pratiques », « fonctionnelles », « rationnelles ». » « Cette légende, qui aboutit à l’image de la ménagère souriante derrière son passe-plat, nous avons du mal à la remettre en question. Se pencher sur l’histoire de cette période peut nous y aider. » « L’enseignement de l’architecture » (p24-25) « Il faut faire attention à la petite ménagère à la blouse de nylon et au sourire exquis, car dans les projets d’étudiant(e)s, elle revient très facilement derrière un passe-plat dans une kitchenette. » « Une solution envisageable pour la cuisine semble être l’agrandissement et la possibilité de s’y asseoir pour retrouver convivialité et plaisir. Mais cela ne peut se faire sans une évolution des mentalités. » Commentaires personnels : Ce livre est intéressant car il permet de se remettre en question. En effet, il me semble que nous avons tendance à oublier que les modes de vie évoluent. Nous prenons exemple sur de grands architectes en pensant que cela ne pourra être que bien puisque ça a fonctionné mais nous avons tendance à oublier le contexte historique, social… Ce livre nous rappelle qu’il faut tenir compte des modes de vie actuels mais aussi du caractère de chacun. Le maître d’ouvrage lorsque c’est un privé est très important dans le projet car il faut répondre à ses envies et essayer de le guider suivant ses habitudes, le conseiller pour que sa vie dans son nouveau « chez-soi » devienne plus facile, pratique mais reste « naturelle ». La lecture de l’introduction et de ses « intentions » m’a donné envie de lire le livre entièrement." |
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
|
Mots-clés : |
Architecture Dessins et plans Cuisines Conception et construction urbanisme / Architecture domestique habitations Bâtiments d'habitation et bâtiments connexes Cuisine Aménagement |
Index. décimale : |
A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) |
Résumé : |
Présentée sous forme de fiches-cuisine, l'étude approfondie de certaines cuisines emblématiques permet de comprendre les objectifs de leurs créateurs et démystifie les idées reçues concernant la cuisine "pratique", "fonctionnelle", "rationnelle", "moderne". En suivant cette évolution, il s'agit de retrouver les bases d'une meilleure harmonie entre l'espace de la cuisine et les modes de vie. |
Note de contenu : |
"« Pour gagner du temps il faut perdre de l'espace. » Ce principe est à l'origine de la transformation de l'espace de la cuisine au xxe siècle. Beaucoup d'architectes ont conçu des cuisines sur la base « scientifique » de schémas de rationalisation des gestes et des pas. Présentée sous forme de fiches-cuisines, l'étude approfondie de certaines cuisines emblématiques permet de mieux comprendre les objectifs de leurs créateùrs et démystifie certaines idées reçues sur la cuisine « pratique », « fonctionnelle », « rationnelle », « moderne ». L'histoire des lieux où ils ont vécu quotidiennement, marquant leurs gestes et leurs habitudes, parle des hommes, des femmes, des enfants, de leur rapport au temps et à la nourriture. En suivant le fil de cette évolution, il s'agit de retrouver les bases d'une meilleure harmonie entre l'espace de la cuisine et les modes de vie. L'interrogation sur la disparition de la table et de ses chaises devient finalement une invitation à redécouvrir le plaisir de s'asseoir dans la cuisine." Présentation de l'éditeur
Table des matières :
Préface de Michel Bras 8
Introduction 10
Intentions 12
Méthode de travail 26
Disparition de la table et de ses chaises 30
Fiche-cuisine : La cuisine des s?urs Beecher (et de l'oncle Tom) 34
Recettes d'architecture de cuisines au début du xxe siècle en France. Variété typologique 40
Fiche-cuisine : La cuisine d'un appartement bourgeois parisien 42
Fiche-cuisine : Les cuisines de fondations philanthropiques 46
Recettes d'architecture de cuisines, 1920-1930. Inventivité et foisonnement des modèles 52
Fiche-cuisine : La célèbre cuisine de Lilian Gilbreth, années 1920 54
Émulation des architectes, circulation des modèles et diffusion du taylorisme, 1920-1930 60
Fiche-cuisine : La (fameuse) cuisine de Francfort, 1926 76
Fiche-cuisine : Grand concours de la plus petite cuisine : CLAM de Francfort, 1929 84
Fiche-cuisine : Les cuisines types Ville de Paris, 1920-1930 88
Fiche-cuisine : La cuisine de la villa E1027, 1926-1928 90
Fiche-cuisine : Pierre Chareau et la cuisine de la Maison de verre, 1928 96
Fiche-cuisine : La cuisine « rationnelle » de Louis Herman De Koninck, 1930 104
Cuisiner autrement : utopies, habitats de loisirs 108
Fiche-cuisine : Les petites cuisines avec services communs à Moscou 114
Disparition de la fenêtre et ouverture de la cuisine sur le séjour 118
Fiche-cuisine : La cuisine de la Cité radieuse, 1947-1952 122
Recettes d'architecture de cuisines de l'après-guerre. Standardisation des cuisines du baby-boom 126
Le rôle des architectes 142
Variété des cuisines de Charlotte Perriand 150
Fiche-cuisine : Les cuisines des plans-types de is période du baby-boom 154
Fiche-cuisine : La cuisine américaine des années 1950 160
Fiche-cuisine : La cuisine suédoise des années 1950 164
Fiche-cuisine : La cuisine de la maison Borot, 1959 168
Les modèles architecturaux des années 1950 perdurent 172
Fiche-cuisine : Les cuisines des années 1960-1970 174
Fiche-cuisine : Les cuisines de designers et de cuisinistes 178
à la recherche du temps gagné et de l'espace perdu 182
Que gagne-t-on à la course au temps ? 184
Temps gagné, espace perdu et préparations alimentaires 188
Hommes, femmes, enfants et cuisine au xxe siècle 194
Leçons d'histoire 200
Questions d'aujourd'hui 206
Conclusion 216
Annexes : fiches-cuisines d'aujourd'hui 218
Fiche-cuisine : 1 m2 de plus que la cuisine de Francfort pour s'asseoir 220
Fiche-cuisine : La cuisine aux trois portes 222
Fiche-cuisine : La cuisine-séjour 224
Fiche-cuisine : La cuisine sur balcon et séjour, avec annexe 226
Fiche-cuisine : La cuisine/mur équipé 228
Fiche-cuisine : La cuisine avec terrasse et fenêtres sur cour 230
Fiche-cuisine : Une cuisine-pièce à vivre en 2003 232
Fiche-cuisine : La cuisine-pièce à vivre d'un penty breton 234
Une recette 236
Notes 237
Bibliographie 248
Index 252 |
En ligne : |
http://book.marlene.over-blog.com/pages/Cuisine_recettes_darchitecture_Catherine [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=95711 |
Cuisine, recettes d'architecture [texte imprimé] / Catherine Clarisse  , Auteur ; Michel Bras, Préfacier, etc. . - 20 avril 2004 . - Besançon : Ed. de l'Imprimeur, impr. 2004 . - 251 p. : ill. en noir et en couleur, plans ; 25 x 16 cm. - ( Tranches de villes, ISSN 1286-8493) . ISBN : 978-2-910735-95-1 : 32 € Note de lecture, en hyperlien : "Ce livre est le fruit d’un travail de recherche sur l’évolution de la cuisine dans l’architecture. La transformation de la cuisine au XXème siècle avec comme dicton « Pour gagner du temps, il faut perdre de l’espace » a incité Catherine Clarisse à s’intéresser à ce sujet. Elle présentera l’étude de différentes cuisines pour comprendre cette évolution de la cuisine et l’objectif de leur créateur. Avant tout, elle nous fait part de ses intentions et explique les différentes étapes qui l’ont amenées à proposer une recherche sur ce sujet. Tout d’abord, c’est la cuisine de l’ensemble d’habitations de la rue de Meaux, à Paris, projet de Renzo Piano Building Workshop, qui est à l’origine du livre. Ayant participé à ce projet, elle nous explique brièvement le programme. « Comment les architectes dessinent les cuisines : l’équipe d’architectes, le maître d’ouvrage et la cuisine » Avec les contraintes précises du cahier des charges, ils ont tout de même réussi à répondre au programme. Cependant, les cuisines furent quelque peu mises de côté : « Les tâches domestiques étant « contenues » dans ces boîtes de 60x60x85cm, il suffisait sur le plan d’indiquer l’emplacement de l’évier, de la hotte et des prises électriques. ». Les appartements furent munis de grands séjours aux dépens de petites cuisines. Dans un même temps, elle reprenait ses études et décida d’effectuer des recherches sur la place de la femme dans l’architecture puis se recentra sur l’étude de la cuisine de Francfort de Margarete Schütte-Lihotzky de 1927. Malgré un début difficile car son sujet lui semblait être une simple étude fonctionnelle et un sujet « ni très noble, ni très valorisant », elle essaya de le contourner et de s’intéresser aux « femmes architectes ». Elle s’interrogea aussi sur la place que les architectes du Mouvement Moderne avaient attribuée aux femmes dans les espaces qu’ils avaient conçus. Elle se rendit compte qu’ils créèrent l’image de la ménagère souriante dans sa cuisine. Ces découvertes remirent en cause sa vision du Mouvement Moderne en architecture. Le plan libre réduit la cuisine et l’espace se resserre autour de la femme. Ceci l’incita donc à consacrer son mémoire universitaire aux cuisines de la période du Mouvement Moderne en architecture. Cette période a voulu créer une cuisine « pratique », « fonctionnelle », « rationnelle » et donc petite. Elle fit disparaître la table et ses chaises puis la fenêtre. Elle cite comme exemple la cuisine de l’unité d’habitation de Marseille de Le Corbusier. « Aujourd’hui, cuisiner est à la mode » et la cuisine est de nouveau dans les magazines ou les émissions de télévision ; elle est plutôt vaste et surtout « photogénique ». Les habitants demandent de la convivialité dans ces espaces. Une dernière chose incita Catherine Clarisse à s’intéresser à la place de la cuisine dans l’habitation : « l’enseignement de l’architecture ». Participant à un enseignement à l’école d’architecture de Clermont, elle découvrit un très bon projet d’aménagement de l’îlot Rabanese d’une des étudiantes. Cependant, elle fut surprise par la présence d’une minuscule cuisine-bar au fond d’un vaste séjour dans le plan d’un appartement avec trois chambres. L’étudiante eut un « discours d’architecte des années 1950 ». Ce livre s’adresse donc aussi à tous les étudiants en architecture. Ce livre présente « la découverte de ces cuisines qui l’ont passionnée et qui ont modifié son regard ». Elle essaie d’apporter une nouvelle approche de l’espace qui tente d’harmoniser comportements et cadres de vie. Points particuliers : « Comment les architectes dessinent les cuisines : l’équipe d’architectes, le maître d’ouvrage et la cuisine » (p. 14-15) Elle énonce une vérité qui me semble décrit tout à fait la frustration de beaucoup d’architectes devant un cahier des charges: « Il peut sembler que la forme de l’habitation tende à n’être plus que la résultante de l’application de tous ces règlements, normes, standards, impératifs constructifs, etc., qui font, d’une certaine manière, la matière de l’architecture actuelle. » « Et Corbu « créa la femme »… » (p. 18) « La femme sera heureuse si on mari est heureux. Le sourire des femmes est le don des dieux. Alors faîtes donc de votre cuisine le lieu du sourire féminin ! Et que ce sourire rayonne de la cuisine sur l’homme et les enfants présents autour de ce sourire. Il fallait y penser. Bien sûr ! » Le Corbusier, dans un document préparatoire au CIAM. « Etre une femme libérée, ce n’est pas si facile » (p. 19) « Le fameux plan libre des architectes, lorsqu’il s’agit de cuisine, n’autorise pas une grande liberté de mouvement : au contraire, l’espace se resserre autour de la ménagère pour lui éviter de faire trop de mouvements. Pourrait-on aller jusqu’à évoquer une « cuisine-corset » ? » « La légende de la petite « cuisine pratique » : pour gagner du temps il faut perdre de l’espace » (p. 19 à 23) « Les revues d’architecture des années 1920 et 1950 fourmillent de présentations de cuisines « pratiques », « fonctionnelles », « rationnelles ». » « Cette légende, qui aboutit à l’image de la ménagère souriante derrière son passe-plat, nous avons du mal à la remettre en question. Se pencher sur l’histoire de cette période peut nous y aider. » « L’enseignement de l’architecture » (p24-25) « Il faut faire attention à la petite ménagère à la blouse de nylon et au sourire exquis, car dans les projets d’étudiant(e)s, elle revient très facilement derrière un passe-plat dans une kitchenette. » « Une solution envisageable pour la cuisine semble être l’agrandissement et la possibilité de s’y asseoir pour retrouver convivialité et plaisir. Mais cela ne peut se faire sans une évolution des mentalités. » Commentaires personnels : Ce livre est intéressant car il permet de se remettre en question. En effet, il me semble que nous avons tendance à oublier que les modes de vie évoluent. Nous prenons exemple sur de grands architectes en pensant que cela ne pourra être que bien puisque ça a fonctionné mais nous avons tendance à oublier le contexte historique, social… Ce livre nous rappelle qu’il faut tenir compte des modes de vie actuels mais aussi du caractère de chacun. Le maître d’ouvrage lorsque c’est un privé est très important dans le projet car il faut répondre à ses envies et essayer de le guider suivant ses habitudes, le conseiller pour que sa vie dans son nouveau « chez-soi » devienne plus facile, pratique mais reste « naturelle ». La lecture de l’introduction et de ses « intentions » m’a donné envie de lire le livre entièrement."
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
|
Mots-clés : |
Architecture Dessins et plans Cuisines Conception et construction urbanisme / Architecture domestique habitations Bâtiments d'habitation et bâtiments connexes Cuisine Aménagement |
Index. décimale : |
A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) |
Résumé : |
Présentée sous forme de fiches-cuisine, l'étude approfondie de certaines cuisines emblématiques permet de comprendre les objectifs de leurs créateurs et démystifie les idées reçues concernant la cuisine "pratique", "fonctionnelle", "rationnelle", "moderne". En suivant cette évolution, il s'agit de retrouver les bases d'une meilleure harmonie entre l'espace de la cuisine et les modes de vie. |
Note de contenu : |
"« Pour gagner du temps il faut perdre de l'espace. » Ce principe est à l'origine de la transformation de l'espace de la cuisine au xxe siècle. Beaucoup d'architectes ont conçu des cuisines sur la base « scientifique » de schémas de rationalisation des gestes et des pas. Présentée sous forme de fiches-cuisines, l'étude approfondie de certaines cuisines emblématiques permet de mieux comprendre les objectifs de leurs créateùrs et démystifie certaines idées reçues sur la cuisine « pratique », « fonctionnelle », « rationnelle », « moderne ». L'histoire des lieux où ils ont vécu quotidiennement, marquant leurs gestes et leurs habitudes, parle des hommes, des femmes, des enfants, de leur rapport au temps et à la nourriture. En suivant le fil de cette évolution, il s'agit de retrouver les bases d'une meilleure harmonie entre l'espace de la cuisine et les modes de vie. L'interrogation sur la disparition de la table et de ses chaises devient finalement une invitation à redécouvrir le plaisir de s'asseoir dans la cuisine." Présentation de l'éditeur
Table des matières :
Préface de Michel Bras 8
Introduction 10
Intentions 12
Méthode de travail 26
Disparition de la table et de ses chaises 30
Fiche-cuisine : La cuisine des s?urs Beecher (et de l'oncle Tom) 34
Recettes d'architecture de cuisines au début du xxe siècle en France. Variété typologique 40
Fiche-cuisine : La cuisine d'un appartement bourgeois parisien 42
Fiche-cuisine : Les cuisines de fondations philanthropiques 46
Recettes d'architecture de cuisines, 1920-1930. Inventivité et foisonnement des modèles 52
Fiche-cuisine : La célèbre cuisine de Lilian Gilbreth, années 1920 54
Émulation des architectes, circulation des modèles et diffusion du taylorisme, 1920-1930 60
Fiche-cuisine : La (fameuse) cuisine de Francfort, 1926 76
Fiche-cuisine : Grand concours de la plus petite cuisine : CLAM de Francfort, 1929 84
Fiche-cuisine : Les cuisines types Ville de Paris, 1920-1930 88
Fiche-cuisine : La cuisine de la villa E1027, 1926-1928 90
Fiche-cuisine : Pierre Chareau et la cuisine de la Maison de verre, 1928 96
Fiche-cuisine : La cuisine « rationnelle » de Louis Herman De Koninck, 1930 104
Cuisiner autrement : utopies, habitats de loisirs 108
Fiche-cuisine : Les petites cuisines avec services communs à Moscou 114
Disparition de la fenêtre et ouverture de la cuisine sur le séjour 118
Fiche-cuisine : La cuisine de la Cité radieuse, 1947-1952 122
Recettes d'architecture de cuisines de l'après-guerre. Standardisation des cuisines du baby-boom 126
Le rôle des architectes 142
Variété des cuisines de Charlotte Perriand 150
Fiche-cuisine : Les cuisines des plans-types de is période du baby-boom 154
Fiche-cuisine : La cuisine américaine des années 1950 160
Fiche-cuisine : La cuisine suédoise des années 1950 164
Fiche-cuisine : La cuisine de la maison Borot, 1959 168
Les modèles architecturaux des années 1950 perdurent 172
Fiche-cuisine : Les cuisines des années 1960-1970 174
Fiche-cuisine : Les cuisines de designers et de cuisinistes 178
à la recherche du temps gagné et de l'espace perdu 182
Que gagne-t-on à la course au temps ? 184
Temps gagné, espace perdu et préparations alimentaires 188
Hommes, femmes, enfants et cuisine au xxe siècle 194
Leçons d'histoire 200
Questions d'aujourd'hui 206
Conclusion 216
Annexes : fiches-cuisines d'aujourd'hui 218
Fiche-cuisine : 1 m2 de plus que la cuisine de Francfort pour s'asseoir 220
Fiche-cuisine : La cuisine aux trois portes 222
Fiche-cuisine : La cuisine-séjour 224
Fiche-cuisine : La cuisine sur balcon et séjour, avec annexe 226
Fiche-cuisine : La cuisine/mur équipé 228
Fiche-cuisine : La cuisine avec terrasse et fenêtres sur cour 230
Fiche-cuisine : Une cuisine-pièce à vivre en 2003 232
Fiche-cuisine : La cuisine-pièce à vivre d'un penty breton 234
Une recette 236
Notes 237
Bibliographie 248
Index 252 |
En ligne : |
http://book.marlene.over-blog.com/pages/Cuisine_recettes_darchitecture_Catherine [...] |
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