Titre : |
Dans la terrible jungle / SCD |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Caroline Capelle, Metteur en scène, réalisateur ; Ombline Ley, Scénariste |
Editeur : |
Paris : ESC Editions |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
1 DVD vidéo (1 h 59 min) , film (1 h 22 min) |
Présentation : |
16/9 compatible 4/3 |
Note générale : |
Version originale français. - Copyright : Macalube Films ; Embuches, cop. 2018. - Festival International du Film Grolandais de Toulouse, Amphore des étudiants de l'ESAV : 2018 : France.
Annexes : Entretien avec Ombline Ley et Caroline Capelle (12 min). Duo Kor : Korloscopie (épisodes 1 à 5) (10 min). "Et puis tout passe", Caroline Capelle, réal., court métrage (13 min). Teaser Lea (1 min). Teaser Mederic (1 min). Bande annonce. Dossier pédagogique |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
IME déstigmatisation adolescents vie quotidienne |
Résumé : |
"A l'Institut médico-éducatif la Pépinière, une dizaine d'adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d'expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d'exutoire. Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d'un bon blockbuster d'auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature... Normalement tout y est." (Source : jaquette) |
Note de contenu : |
Pour leur premier film, Ombline Ley et Caroline Capelle ont décidé de poser leur caméra dans un Institut médico-éducatif (IME) du nord de la France. Pendant un an et demi, elles ont filmé une dizaine de jeunes handicapés âgés de 15 à 20 ans et qui vivent dans ce centre. Au-delà du handicap, leur film "Dans la terrible jungle" raconte surtout la vie de ces adolescents. "On n'a pas essayé de cacher le handicap. On avait l'impression, parce que c'était un IME, qu'on était obligées de faire un documentaire sur le handicap mais ce n'est pas du tout ce qu'on voulait faire et eux [les jeunes] non plus", lance Ombline Ley. Leur film a réalisé environ 10 000 entrées lors des deux mois de diffusion en salles.
Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d'un bon blockbuster d'auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature...
A propos de "Dans la terrible jungle" :
« Si la fonction du cinéma documentaire est d'inscrire durablement dans nos mémoires et nos pensées des destins qui ne sont pas les nôtres, Dans la terrible jungle y parvient avec grâce, élégance et humour. La raison ? Ses auteures ont tenté autre chose. Elles n'ont pas voulu rendre compte du handicap ni même expliquer quoi que ce soit.
Elles ont eu envie de faire un film avec ces adolescents, et non sur eux ; un film dans lequel ils vivraient leur vie d'adolescents et rejoueraient pour la caméra des moments de leur quotidien.
Paradoxalement, amoureux des cadres bien composés et des scènes bien balancées est un formidable outil de rapprochement : déchargés des sentiments compassés, notre pensée libérée, le regard affûté, nous participons activement à la découverte d'un monde que nous connaissons mal mais dont nous nous sentons ainsi plus proches. Loin d'être déplacé, le souci esthétique ayant présidé à la confection de ce film ne surplombe pas son sujet, lui rendant au contraire une beauté confisquée. » Jean-Louis Gonnet & Philippe Fernandez, cinéastes
« Dans la Terrible jungle est un film fantastique, dans tous les sens du terme. On y rencontre des super héros·ïnes, des danseur·ses hors pairs, des musicien·nes humoristes ; des jeunes qui vivent en institut médico-éducatif, et semblent vivre leur vie dans un film burlesque à la façon d'un Tati postmoderne. Si les séquences sont très drôles, on a peur qu'elles nous mettent à distance ou au-dessus d'eux·elles. Mais toute la force du film est de nous laisser découvrir au fur et à mesure du récit (jusqu'à l'apothéose finale), que cet humour est en fait une langue commune en train de s'inventer, et que le film est avant tout le récit d'une rencontre entre deux réalisatrices et l'esprit d'un lieu, d'une communauté.
Le film est alors encore plus fantastique, car plus on s'approche d'eux·elles, et plus on prend conscience qu'ils·elles sont bel et bien des super héros·ïnes, mais du quotidien : des adolescent·es qui chaque jour construisent leur vie, patiemment, luttent contre leurs démons, apprennent et créent dans la joie. Leurs aventures ne sont pas sans embûches : souvent ces jeunes sont rattrapés par leurs démons, vacillent, tombent, craquent, puis se relèvent. Parce que les sentiments sont si forts à cet âge-là, la terrible jungle est avant tout celle de la vie intérieure.
Ils et elles se posent des questions sur leur avenir, se renseignent, miment des normes sociales, ou au contraire les défient. Le film se construit dans la superposition de petites couches de quotidien qui, plan après plan, donnent leur profondeur aux personnages. Le récit est bien plus touffu (à la façon de la jungle dont il est question dans le titre) que ne le laissent penser les plans fixes, longs et très travaillés, qui s'enchaînent dans le film.
Léa Lenoir, une des protagonistes du film qui nous a rendu visite au cinéma la Baleine, disait « notre film » en parlant de Dans la terrible jungle. Une belle expression de la réussite de ce projet à créer un monde commun, entre les réalisatrices et ses protagonistes, et entre le film et ses spectateurs. » Juliette Grimont - programmatrice (Le Gyptis, Marseille) |
En ligne : |
https://www.acaciasfilms.com/film/dans-la-terrible-jungle/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231520 |
Dans la terrible jungle / SCD [document projeté ou vidéo] / Caroline Capelle, Metteur en scène, réalisateur ; Ombline Ley, Scénariste . - Paris : ESC Editions, 2018 . - 1 DVD vidéo (1 h 59 min) , film (1 h 22 min) : 16/9 compatible 4/3. Version originale français. - Copyright : Macalube Films ; Embuches, cop. 2018. - Festival International du Film Grolandais de Toulouse, Amphore des étudiants de l'ESAV : 2018 : France.
Annexes : Entretien avec Ombline Ley et Caroline Capelle (12 min). Duo Kor : Korloscopie (épisodes 1 à 5) (10 min). "Et puis tout passe", Caroline Capelle, réal., court métrage (13 min). Teaser Lea (1 min). Teaser Mederic (1 min). Bande annonce. Dossier pédagogique Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
IME déstigmatisation adolescents vie quotidienne |
Résumé : |
"A l'Institut médico-éducatif la Pépinière, une dizaine d'adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d'expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d'exutoire. Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d'un bon blockbuster d'auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature... Normalement tout y est." (Source : jaquette) |
Note de contenu : |
Pour leur premier film, Ombline Ley et Caroline Capelle ont décidé de poser leur caméra dans un Institut médico-éducatif (IME) du nord de la France. Pendant un an et demi, elles ont filmé une dizaine de jeunes handicapés âgés de 15 à 20 ans et qui vivent dans ce centre. Au-delà du handicap, leur film "Dans la terrible jungle" raconte surtout la vie de ces adolescents. "On n'a pas essayé de cacher le handicap. On avait l'impression, parce que c'était un IME, qu'on était obligées de faire un documentaire sur le handicap mais ce n'est pas du tout ce qu'on voulait faire et eux [les jeunes] non plus", lance Ombline Ley. Leur film a réalisé environ 10 000 entrées lors des deux mois de diffusion en salles.
Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d'un bon blockbuster d'auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature...
A propos de "Dans la terrible jungle" :
« Si la fonction du cinéma documentaire est d'inscrire durablement dans nos mémoires et nos pensées des destins qui ne sont pas les nôtres, Dans la terrible jungle y parvient avec grâce, élégance et humour. La raison ? Ses auteures ont tenté autre chose. Elles n'ont pas voulu rendre compte du handicap ni même expliquer quoi que ce soit.
Elles ont eu envie de faire un film avec ces adolescents, et non sur eux ; un film dans lequel ils vivraient leur vie d'adolescents et rejoueraient pour la caméra des moments de leur quotidien.
Paradoxalement, amoureux des cadres bien composés et des scènes bien balancées est un formidable outil de rapprochement : déchargés des sentiments compassés, notre pensée libérée, le regard affûté, nous participons activement à la découverte d'un monde que nous connaissons mal mais dont nous nous sentons ainsi plus proches. Loin d'être déplacé, le souci esthétique ayant présidé à la confection de ce film ne surplombe pas son sujet, lui rendant au contraire une beauté confisquée. » Jean-Louis Gonnet & Philippe Fernandez, cinéastes
« Dans la Terrible jungle est un film fantastique, dans tous les sens du terme. On y rencontre des super héros·ïnes, des danseur·ses hors pairs, des musicien·nes humoristes ; des jeunes qui vivent en institut médico-éducatif, et semblent vivre leur vie dans un film burlesque à la façon d'un Tati postmoderne. Si les séquences sont très drôles, on a peur qu'elles nous mettent à distance ou au-dessus d'eux·elles. Mais toute la force du film est de nous laisser découvrir au fur et à mesure du récit (jusqu'à l'apothéose finale), que cet humour est en fait une langue commune en train de s'inventer, et que le film est avant tout le récit d'une rencontre entre deux réalisatrices et l'esprit d'un lieu, d'une communauté.
Le film est alors encore plus fantastique, car plus on s'approche d'eux·elles, et plus on prend conscience qu'ils·elles sont bel et bien des super héros·ïnes, mais du quotidien : des adolescent·es qui chaque jour construisent leur vie, patiemment, luttent contre leurs démons, apprennent et créent dans la joie. Leurs aventures ne sont pas sans embûches : souvent ces jeunes sont rattrapés par leurs démons, vacillent, tombent, craquent, puis se relèvent. Parce que les sentiments sont si forts à cet âge-là, la terrible jungle est avant tout celle de la vie intérieure.
Ils et elles se posent des questions sur leur avenir, se renseignent, miment des normes sociales, ou au contraire les défient. Le film se construit dans la superposition de petites couches de quotidien qui, plan après plan, donnent leur profondeur aux personnages. Le récit est bien plus touffu (à la façon de la jungle dont il est question dans le titre) que ne le laissent penser les plans fixes, longs et très travaillés, qui s'enchaînent dans le film.
Léa Lenoir, une des protagonistes du film qui nous a rendu visite au cinéma la Baleine, disait « notre film » en parlant de Dans la terrible jungle. Une belle expression de la réussite de ce projet à créer un monde commun, entre les réalisatrices et ses protagonistes, et entre le film et ses spectateurs. » Juliette Grimont - programmatrice (Le Gyptis, Marseille) |
En ligne : |
https://www.acaciasfilms.com/film/dans-la-terrible-jungle/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231520 |
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