Résumé : |
Les administratrices culturelles assument des tâches essentielles permettant la viabilité matérielle des (petites) entreprises artistiques mais leur travail reste massivement invisible. Ces femmes sont inscrites dans un lien de subordination avec des directeurs artistiques, la plupart du temps des hommes, qui combinent légitimité artistique et autorité sociale. Alors que leurs multiples tâches continuent d’être perçues à travers le prisme de l’activité domestique, elles se conforment aux exigences des champs artistiques dont celles qui conduisent à la confusion des temps et des espaces sociaux. Mais, elles ne bénéficient pas des mêmes gratifications matérielles et surtout symboliques monopolisées par les artistes. C’est pourquoi, tout en étant conduites à accepter une série de compromis, les administratrices tendent à réintroduire les règles et les principes de la société salariale. (Source : revue) |