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3 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques' 




Titre : Capital et idéologie / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : Thomas Piketty (1971-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2019 Collection : Les Livres du nouveau monde, ISSN 1954-0558 Importance : 1197 p. Présentation : ill., graph., tabl. Format : 24 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-133804-1 Prix : 25 € Note générale : "Toute société connaît des inégalités. Le propos de Thomas Piketty n’est pas de juger, mais de comprendre de quelle manière elles sont justifiées. Il se penche donc sur les discours et les systèmes d’idées qui les légitiment. Pour ce faire, tout comme dans Le Capital au 21e siècle, il s’appuie sur un imposant ensemble de données à la fois historiquement et géographiquement diversifiées qui lui permettent de dégager des tendances sur la longue durée. Pour ce qui concerne la France, par exemple, la conclusion est nette. La Révolution et l’abolition des privilèges devaient permettre de sortir d’une société d’ordres dans laquelle la propriété était concentrée dans les rangs privilégiés, clergé et noblesse. Or cette richesse s’est à nouveau trouvée progressivement dans les mains de quelques-uns. La Belle Époque (1880-1914) est le moment de la plus grande concentration de la propriété, avant que la Première Guerre mondiale, la crise de 1929, puis la Seconde Guerre mondiale entraînent une répartition plus large de la richesse. Mais celle-ci n’est que provisoire, puisque nous assistons depuis à une nouvelle phase de concentration qui, sans atteindre le niveau du début du 20e siècle, s’en rapproche tout de même. La tendance s’accentue d’autant plus que les politiques fiscales mises en place favorisent nettement les gros revenus et font porter l’effort sur les classes moyennes.
Ainsi, il apparaît que chaque époque, chaque régime élabore des arguments légitimant ses choix inégalitaires. La défense d’une idéologie néopropriétariste aujourd’hui et l’éloge de milliardaires, ayant réussi grâce à leurs idées géniales, participent du concept selon lequel le mérite pur permet de se hisser dans la société. Les biens et investissements publics ayant permis à ces mêmes enrichis de pouvoir innover sont en revanche passés sous silence.
En contrepoint, T. Picketty en appelle aux pratiques instaurées en Inde en faveur des classes les plus discriminées, ou encore celles mises en place en Allemagne pour la cogestion des entreprises. Ce sont autant de leviers pour lutter contre le creusement des inégalités et la concentration du capital." Thierry JobardLangues : Français (fre) Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques SHS Économie de la libre entreprise Inégalités sociales Représentations sociales Capitalisme -- Aspect social Philosophie politique Inégalité sociale -- Libéralisme économique -- Représentations sociales -- Néolibéralisme -- Histoire Domination -- Socialisme participatif Inégalité de revenu,représentation sociale Résumé : Cette enquête historique et économique montre que les systèmes inégalitaires, depuis les sociétés trifonctionnelles jusqu'aux sociétés hypercapitalistes, sont des constructions sociales qui dépendent du régime légal, fiscal, éducatif et politique. Ces choix renvoient aux représentations que chaque société se fait de la justice sociale et de l’économie juste. Plus d'égalité est une perspective. Propose des pistes pour un "socialisme participatif au XXIe siècle". Note de contenu : La 4e de couverture indique : "Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c’est l’ensemble de l’édifice politique et social qui menace de s’effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C’est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l’on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. À partir de données comparatives d’une ampleur et d’une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l’histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés trifonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu’aux sociétés postcoloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. À l’encontre du récit hyper inégalitaire qui s’est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c’est le combat pour l’égalité et l’éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s’appuyant sur les leçons de l’histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d’imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l’égalité, de la propriété sociale, de l’éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs." En ligne : https://www.scienceshumaines.com/capital-et-ideologie_fr_41453.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231461 Capital et idéologie / BU de Droit [document électronique] / Thomas Piketty (1971-...), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2019 . - 1197 p. : ill., graph., tabl. ; 24 x 15 cm. - (Les Livres du nouveau monde, ISSN 1954-0558) .
ISBN : 978-2-02-133804-1 : 25 €
"Toute société connaît des inégalités. Le propos de Thomas Piketty n’est pas de juger, mais de comprendre de quelle manière elles sont justifiées. Il se penche donc sur les discours et les systèmes d’idées qui les légitiment. Pour ce faire, tout comme dans Le Capital au 21e siècle, il s’appuie sur un imposant ensemble de données à la fois historiquement et géographiquement diversifiées qui lui permettent de dégager des tendances sur la longue durée. Pour ce qui concerne la France, par exemple, la conclusion est nette. La Révolution et l’abolition des privilèges devaient permettre de sortir d’une société d’ordres dans laquelle la propriété était concentrée dans les rangs privilégiés, clergé et noblesse. Or cette richesse s’est à nouveau trouvée progressivement dans les mains de quelques-uns. La Belle Époque (1880-1914) est le moment de la plus grande concentration de la propriété, avant que la Première Guerre mondiale, la crise de 1929, puis la Seconde Guerre mondiale entraînent une répartition plus large de la richesse. Mais celle-ci n’est que provisoire, puisque nous assistons depuis à une nouvelle phase de concentration qui, sans atteindre le niveau du début du 20e siècle, s’en rapproche tout de même. La tendance s’accentue d’autant plus que les politiques fiscales mises en place favorisent nettement les gros revenus et font porter l’effort sur les classes moyennes.
Ainsi, il apparaît que chaque époque, chaque régime élabore des arguments légitimant ses choix inégalitaires. La défense d’une idéologie néopropriétariste aujourd’hui et l’éloge de milliardaires, ayant réussi grâce à leurs idées géniales, participent du concept selon lequel le mérite pur permet de se hisser dans la société. Les biens et investissements publics ayant permis à ces mêmes enrichis de pouvoir innover sont en revanche passés sous silence.
En contrepoint, T. Picketty en appelle aux pratiques instaurées en Inde en faveur des classes les plus discriminées, ou encore celles mises en place en Allemagne pour la cogestion des entreprises. Ce sont autant de leviers pour lutter contre le creusement des inégalités et la concentration du capital." Thierry Jobard
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques SHS Économie de la libre entreprise Inégalités sociales Représentations sociales Capitalisme -- Aspect social Philosophie politique Inégalité sociale -- Libéralisme économique -- Représentations sociales -- Néolibéralisme -- Histoire Domination -- Socialisme participatif Inégalité de revenu,représentation sociale Résumé : Cette enquête historique et économique montre que les systèmes inégalitaires, depuis les sociétés trifonctionnelles jusqu'aux sociétés hypercapitalistes, sont des constructions sociales qui dépendent du régime légal, fiscal, éducatif et politique. Ces choix renvoient aux représentations que chaque société se fait de la justice sociale et de l’économie juste. Plus d'égalité est une perspective. Propose des pistes pour un "socialisme participatif au XXIe siècle". Note de contenu : La 4e de couverture indique : "Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c’est l’ensemble de l’édifice politique et social qui menace de s’effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C’est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l’on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. À partir de données comparatives d’une ampleur et d’une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l’histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés trifonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu’aux sociétés postcoloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. À l’encontre du récit hyper inégalitaire qui s’est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c’est le combat pour l’égalité et l’éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s’appuyant sur les leçons de l’histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d’imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l’égalité, de la propriété sociale, de l’éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs." En ligne : https://www.scienceshumaines.com/capital-et-ideologie_fr_41453.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231461 Exemplaires
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Titre : Dictionnaire des biens communs Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Cornu-Volatron, Directeur de la recherche ; Fabienne Orsi (1970-...), Directeur de la recherche ; Judith Rochfeld , Directeur de la recherche
Mention d'édition : Présentation en hyperlien (5'48'') Editeur : Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis Année de publication : 2017 Collection : Quadrige (Paris. 1981), ISSN 0291-0489 Importance : 1 vol. (XXVIII-1240 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 14,5 x 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-065411-7 Prix : 39 € Note générale : En étroite collaboration avec le Comité scientifique : Yannick Bosc, Benjamin Coriat, Séverine Dusollier,...[et al.] Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques Théories de la propriété Economie sociale et solidaire -- Biens collectifs mondiaux -- Dictionnaires Patrimoine commun de l'humanité -- Biens collectifs -- Propriété droit des biens, économie sociale, communauté Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : La recrudescence de mouvements alternatifs qui proposent le réinvestissement du collectif redistribue les valeurs fondatrices de la société notamment la notion de propriété. L'ouvrage, entre vocabulaire et encyclopédie, fait la synthèse de la notion des biens échangés (logiciel libre, habitat participatif et autres usages partagés de biens individuels) et de leur impact sur la société. Note de contenu : Références bibliogr. Index. 4e de couv. : "Que sont les « communs », les « biens communs », les « patrimoines communs », les « choses communes » ? Ces notions sont fortement mobilisées aujourd’hui dans nombre de disciplines des sciences sociales et actions de citoyens. Leur poussée traduit une évolution des pratiques sociales : sous la pression de la crise écologique et de la transformation numérique notamment, les biens seraient davantage mis en partage. Logiciel libre, encyclopédie et habitat participatif, vélos ou voitures en usage successif, entreprise qui serait le « bien commun » de toutes les parties prenantes : les notions des communs intéressent les domaines de la culture, de la protection de l’environnement, de l’urbanisme, de la santé, de l’innovation, du travail, etc. La mobilisation est intense car elles autorisent à penser le changement social sur la base d’un réinvestissement du collectif, des communautés, de l’usage et du partage. Elles permettent de proposer des réinterprétations des valeurs fondatrices des sociétés contemporaines tels le rôle de l’État, de la propriété et des formes d’expression de la démocratie. Elles appellent à la fois une réflexion théorique, un débat politique et se concrétisent dans des expériences citoyennes. Ce dictionnaire, à mi-chemin entre le vocabulaire et l’encyclopédie, se veut un outil de compréhension de l’ensemble de ces phénomènes." En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=zOzyabCBMBA Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=182603 Dictionnaire des biens communs [texte imprimé] / Marie Cornu-Volatron, Directeur de la recherche ; Fabienne Orsi (1970-...), Directeur de la recherche ; Judith Rochfeld, Directeur de la recherche . - Présentation en hyperlien (5'48'') . - Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis, 2017 . - 1 vol. (XXVIII-1240 p.) : couv. ill. en coul. ; 14,5 x 20 cm. - (Quadrige (Paris. 1981), ISSN 0291-0489) .
ISBN : 978-2-13-065411-7 : 39 €
En étroite collaboration avec le Comité scientifique : Yannick Bosc, Benjamin Coriat, Séverine Dusollier,...[et al.]
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques Théories de la propriété Economie sociale et solidaire -- Biens collectifs mondiaux -- Dictionnaires Patrimoine commun de l'humanité -- Biens collectifs -- Propriété droit des biens, économie sociale, communauté Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : La recrudescence de mouvements alternatifs qui proposent le réinvestissement du collectif redistribue les valeurs fondatrices de la société notamment la notion de propriété. L'ouvrage, entre vocabulaire et encyclopédie, fait la synthèse de la notion des biens échangés (logiciel libre, habitat participatif et autres usages partagés de biens individuels) et de leur impact sur la société. Note de contenu : Références bibliogr. Index. 4e de couv. : "Que sont les « communs », les « biens communs », les « patrimoines communs », les « choses communes » ? Ces notions sont fortement mobilisées aujourd’hui dans nombre de disciplines des sciences sociales et actions de citoyens. Leur poussée traduit une évolution des pratiques sociales : sous la pression de la crise écologique et de la transformation numérique notamment, les biens seraient davantage mis en partage. Logiciel libre, encyclopédie et habitat participatif, vélos ou voitures en usage successif, entreprise qui serait le « bien commun » de toutes les parties prenantes : les notions des communs intéressent les domaines de la culture, de la protection de l’environnement, de l’urbanisme, de la santé, de l’innovation, du travail, etc. La mobilisation est intense car elles autorisent à penser le changement social sur la base d’un réinvestissement du collectif, des communautés, de l’usage et du partage. Elles permettent de proposer des réinterprétations des valeurs fondatrices des sociétés contemporaines tels le rôle de l’État, de la propriété et des formes d’expression de la démocratie. Elles appellent à la fois une réflexion théorique, un débat politique et se concrétisent dans des expériences citoyennes. Ce dictionnaire, à mi-chemin entre le vocabulaire et l’encyclopédie, se veut un outil de compréhension de l’ensemble de ces phénomènes." En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=zOzyabCBMBA Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=182603 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04818 C-30 COR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Economie - Economie Sociale et Solidaire Exclu du prêt Documents numériques
Titre : Marx à la plage : le Capital dans un transat Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Numa Ducange (1980-...), Auteur ; Rachid Maraï (1960-...), Illustrateur Mention d'édition : Extrait, en hyperlien (PDF, 12 p.) Editeur : Malakoff : Dunod Année de publication : 2019 Collection : À la plage Importance : 143 p. Présentation : illustrations en noir et blanc, couv. ill. en coul. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-10-078068-6 Prix : 15,90 € Note générale : "Le nom de Karl Marx tout comme le titre de son principal ouvrage, Le Capital (1867), évoquent des images d’ouvriers en haillons, des senteurs de fumées d’usine et des clameurs de chants révolutionnaires. Bien loin, donc, du moment de calme habituellement recherché lorsqu’on s’étend sur un drap de bain. Pour autant, l’historien Jean-Numa Ducange parvient dans ce petit livre à rendre récréative la découverte des idées du père du communisme, et ce sans les trahir.
Avec précaution, il rappelle que la pensée de Marx, bien que témoignant d’un « génie incontestable », est avant tout le produit d’une époque, le 19e siècle. Selon la vulgate marxiste, l’industrialisation qui ébranle alors l’Europe exacerbe un antagonisme opposant, d’un côté, les entrepreneurs capitalistes, et de l’autre, les prolétaires. Les premiers exploitent et dominent avec toujours plus d’avidité les seconds, et c’est cette injustice, emblématique du capitalisme, que Marx entend démontrer scientifiquement. Plus encore, il veut armer les esprits contre elle : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde. Ce qui importe désormais, c’est de le changer », proclamait-il alors qu’il n’avait que 27 ans. Au fil des pages, les textes de Marx mais aussi ceux de ses héritiers (Lénine, Trotsky, Althusser, etc.) et des penseurs libéraux qu’il a inspirés (Weber, Aron, Keynes), sont abondamment cités, contextualisés et commentés. Au passage, plusieurs préjugés sont écornés, comme celui d’un Marx étatiste à l’excès, dont les écrits porteraient les ferments du mal totalitaire stalinien. Or, le philosophe s’est à de nombreuses reprises élevé contre la bureaucratie et la domination des masses qu’elle a pour mission d’exercer. L’auteur révise aussi la fameuse « dictature du prolétariat », dénoncée tout au long du 20e siècle comme une preuve des velléités despotiques de Marx. Jean-Numa Ducange montre que sous la plume du philosophe, la formule renvoie à une concentration légale et temporaire du pouvoir, comme au temps de la Rome antique, entre les mains des masses opprimées, et donc de la multitude. Cette forme de « démocratie radicale », explique l’auteur, a peu à voir avec la dictature d’un parti." Clément Quintard, SH n°317, août-septembre 2019 < https://www.scienceshumaines.com/lutte-des-classes-et-crustaces_fr_41216.html >Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques Marx, Karl (1818-1883) -- Critique et interprétation Influence Marxisme Socialisme marxiste 1848-1917 économie politique, marxisme, idéologie politique Index. décimale : A-10 Idéologie politique Résumé : Un ouvrage de vulgarisation pour comprendre la pensée économique et sociale de K. Marx, abordant également sa biographie, sa postérité et son influence sur les sciences humaines ou les responsables politiques. Note de contenu : Bibliogr. p. 139-140. La 4ème de couverture indique : "Pourquoi Marx et son oeuvre sont-ils toujours si actuels ? Karl Marx est un des penseurs les plus célèbres au monde. Du Manifeste du parti communiste au Capital, ses textes ont inspiré de nombreux responsables politiques et profondément influencé les sciences humaines pendant des décennies. Deux siècles après sa naissance, malgré l'échec de nombreuses expériences politiques s'étant réclamées de lui, il demeure une référence incontournable. À l'heure de la mondialisation, de la crise de l'Union européenne et de la représentation politique, lire Marx et ses héritiers peut encore être une des portes d'entrée pour comprendre notre monde. Installez-vous confortablement dans un transat et laissez-vous conter par Jean-Numa Ducange le vie de Marx et de ses principales oeuvres, et de leur influence jusqu'à nos jours. Le Capital vous paraîtra moins difficile et le communisme une perspective moins étrange..." En ligne : https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/9782100780686/Feuilletage. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=225731 Marx à la plage : le Capital dans un transat [texte imprimé] / Jean-Numa Ducange (1980-...), Auteur ; Rachid Maraï (1960-...), Illustrateur . - Extrait, en hyperlien (PDF, 12 p.) . - Malakoff : Dunod, 2019 . - 143 p. : illustrations en noir et blanc, couv. ill. en coul. ; 21 x 14 cm. - (À la plage) .
ISBN : 978-2-10-078068-6 : 15,90 €
"Le nom de Karl Marx tout comme le titre de son principal ouvrage, Le Capital (1867), évoquent des images d’ouvriers en haillons, des senteurs de fumées d’usine et des clameurs de chants révolutionnaires. Bien loin, donc, du moment de calme habituellement recherché lorsqu’on s’étend sur un drap de bain. Pour autant, l’historien Jean-Numa Ducange parvient dans ce petit livre à rendre récréative la découverte des idées du père du communisme, et ce sans les trahir.
Avec précaution, il rappelle que la pensée de Marx, bien que témoignant d’un « génie incontestable », est avant tout le produit d’une époque, le 19e siècle. Selon la vulgate marxiste, l’industrialisation qui ébranle alors l’Europe exacerbe un antagonisme opposant, d’un côté, les entrepreneurs capitalistes, et de l’autre, les prolétaires. Les premiers exploitent et dominent avec toujours plus d’avidité les seconds, et c’est cette injustice, emblématique du capitalisme, que Marx entend démontrer scientifiquement. Plus encore, il veut armer les esprits contre elle : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde. Ce qui importe désormais, c’est de le changer », proclamait-il alors qu’il n’avait que 27 ans. Au fil des pages, les textes de Marx mais aussi ceux de ses héritiers (Lénine, Trotsky, Althusser, etc.) et des penseurs libéraux qu’il a inspirés (Weber, Aron, Keynes), sont abondamment cités, contextualisés et commentés. Au passage, plusieurs préjugés sont écornés, comme celui d’un Marx étatiste à l’excès, dont les écrits porteraient les ferments du mal totalitaire stalinien. Or, le philosophe s’est à de nombreuses reprises élevé contre la bureaucratie et la domination des masses qu’elle a pour mission d’exercer. L’auteur révise aussi la fameuse « dictature du prolétariat », dénoncée tout au long du 20e siècle comme une preuve des velléités despotiques de Marx. Jean-Numa Ducange montre que sous la plume du philosophe, la formule renvoie à une concentration légale et temporaire du pouvoir, comme au temps de la Rome antique, entre les mains des masses opprimées, et donc de la multitude. Cette forme de « démocratie radicale », explique l’auteur, a peu à voir avec la dictature d’un parti." Clément Quintard, SH n°317, août-septembre 2019 < https://www.scienceshumaines.com/lutte-des-classes-et-crustaces_fr_41216.html >
Langues : Français (fre)
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Economie et entreprises / Economie / Systèmes et courants économiques Marx, Karl (1818-1883) -- Critique et interprétation Influence Marxisme Socialisme marxiste 1848-1917 économie politique, marxisme, idéologie politique Index. décimale : A-10 Idéologie politique Résumé : Un ouvrage de vulgarisation pour comprendre la pensée économique et sociale de K. Marx, abordant également sa biographie, sa postérité et son influence sur les sciences humaines ou les responsables politiques. Note de contenu : Bibliogr. p. 139-140. La 4ème de couverture indique : "Pourquoi Marx et son oeuvre sont-ils toujours si actuels ? Karl Marx est un des penseurs les plus célèbres au monde. Du Manifeste du parti communiste au Capital, ses textes ont inspiré de nombreux responsables politiques et profondément influencé les sciences humaines pendant des décennies. Deux siècles après sa naissance, malgré l'échec de nombreuses expériences politiques s'étant réclamées de lui, il demeure une référence incontournable. À l'heure de la mondialisation, de la crise de l'Union européenne et de la représentation politique, lire Marx et ses héritiers peut encore être une des portes d'entrée pour comprendre notre monde. Installez-vous confortablement dans un transat et laissez-vous conter par Jean-Numa Ducange le vie de Marx et de ses principales oeuvres, et de leur influence jusqu'à nos jours. Le Capital vous paraîtra moins difficile et le communisme une perspective moins étrange..." En ligne : https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/9782100780686/Feuilletage. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=225731 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04813 A-10 DUC Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Débat Public-Démocratie participative Sorti jusqu'au 16/03/2021 Documents numériques