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6 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise' 
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Titre : n° 1 - décembre 2011 - Les jeunes et le travail. 1, Évolution des contextes Type de document : texte imprimé Auteurs : Mario Correia (1955-...), Auteur ; Henri Eckert (1950-...) , Auteur ; Institut régional du travail (Provence-Alpes-Côte d'Azur), Collectivité éditrice
Année de publication : 2011 Importance : 260 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 21 x 15 cm Prix : 20 € Note générale : Chroniques du Travail... ou comment « concilier rigueur et lisibilité, et assurer une fonction qui n'est pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche » (selon Jacques Freyssinet, membre du Comité de Parrainage de la revue, 2011).
L'Institut Régional du Travail d'Aix-en-Provence (IRT), avec les dix autres Instituts du Travail français, apporte une contribution universitaire à la formation des militants syndicaux appartenant aux principales organisations ouvrières confédérées et des acteurs sociaux (de la région PACA, pour ce qui le concerne).
Fondé en 1960 par François Sellier, professeur d'économie du travail et spécialiste des relations industrielles, l'Institut fait partie intégrante de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II), future Aix-Marseille Université (AMU) au 1er janvier 2012.
C'est Charles Cadoux qui a créé la revue Cahiers de l'Institut Régional du Travail en 1988. Dans cette version (1988-2010), 19 numéros ont été édités.
Francis Hordern en a été l'acteur principal en la dirigeant pendant plus de 10 ans et en lui permettant de devenir une référence en matière d'histoire contemporaine du droit du travail.
2011... une nouvelle orientation et un nouveau titre pour les Cahiers qui ambitionnent de devenir une revue de sciences sociales du travail sous le nom « Chroniques du Travail ». La double spécificité de cette revue (pluridisciplinarité appliquée au champ du travail et utilité sociale), rare dans un domaine où les logiques disciplinaires sont dominantes, vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics, militants syndicaux... pour progresser dans la connaissance du monde du travail et du monde syndical.Langues : Français (fre) Mots-clés : Jeunesse -- Travail -- Jeunes travailleurs -- France -- 1970-... Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail jeune, sociologie du travail Résumé : Cette revue fait suite aux Cahiers de l'Institut régional du travail et donne une vue pluridisciplinaire du champ du travail tout en se réclamant d'utilité sociale. Elle vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics et militants syndicaux. Ce numéro examine le rapport des jeunes au travail en s'appuyant sur une analyse des évolutions des contextes professionnels des années 1970 à 2011. Note de contenu : Sommaire :
L'évolution de la structuration et du statut des emplois
Les modifications des liens contractuels
Les évolutions de la relation formation-emploi
Les évolutions du travail et de la gestion du personnel
Notes bibliogr.. Bibliogr. en fin d'articles
TdM :
¤ Introduction 3
(Mario Correia, Henri Eckert)
1 - L'évolution de la structuration et du statut des emplois 13
1.1 - L'évolution des métiers en France depuis 25 ans 15
(Nicolas Le Ru)
Résumé 14
La tertiairisation de l'économie s'est accompagnée d'une polarisation des qualifications dans les métiers de services 15
Avec la hausse des emplois les plus qualifiés et la forte baisse des emplois non qualifiés, une profonde mutation de l'industrie s'est opérée 19
... accompagnée d'un recentrage sur le coeur de métier des entreprises 22
La plus forte baisse de l'emploi concerne les métiers de l'agriculture 23
L'emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics reste stable mais le niveau de qualification augmente 23
Des femmes plus nombreuses en emploi, surtout dans les métiers qualifiés 24
La part des seniors progresse fortement dans certains métiers 25
Une hausse globale du niveau de diplôme qui transforme les « normes de qualification » pour les employés 27
Une hausse du salariat et des formes particulières d'emploi 28
Progression du travail à temps partiel, notamment dans les métiers du tertiaire 29
Le travail le dimanche concerne trois emplois sur dix dans les métiers du tertiaire 31
Bibliographie 43
1.2 - Quand l'emploi atypique devient une norme de recrutement 47
(Vanessa Di Paola, Nathalie Louit-Martinod, Stéphanie Moullet)
Résumé 44
I- L'évolution du droit des contrats de travail atypiques 49
II- L'évolution du recours de l'emploi atypique sur le marché du travail 54
III- Risque d'emploi atypique et effet stigmatisant ? 59
Bibliographie 66
2 - Les modifications des liens contractuels 69
2.1 - Quelques récentes évolutions du droit du travail 71
(Nicole Maggi-Germain)
Résumé 70
I- Développer les capacités professionnelles 72
A. La notion de capacité professionnelle 72
B. L'obligation de forma ton à la charge de l'employeur 74
II- Sécuriser les parcours professionnels 76
A. Flexicurité ou sécurisation des parcours professionnels ? 76
B. Articuler statut et contrat 79
III- Instituer des droits attachés à la personne 82
A. La place de la négociation collective : les « libertés économiques » contre les droits sociaux ? 82
B. Droit d'accès à des dispositifs, droit subjectif ou droit attaché à la personne ? 87
Bibliographie 91
2.2 - La fragilisation du lien salarial 95
(Olivier Pujolar)
Résumé 94
I- La fragilisation du contenu du lien salarial 97
A. Une fragilisation de l'unité du lien salarial 97
B. Une fragilisation de la définition du lien salarial 100
II- La fragilisation de la rupture du lien salarial 102
A. Une fragilisation par la diversification des modes de rupture du lien salarial 102
B. Une fragilisation par la subjectivisation de la rupture du lien salarial 104
Bibliographie 106
3 - Les évolutions de la relation formation-emploi 109
3.1 - Le développement équivoque des stages 111
(Jean-François Paulin)
Résumé 110
I- Une réglementation insatisfaisante 113
II- Le cantonnement des stages 116
III- La promotion du contrat de travail de type particulier 119
Bibliographie 124
3.2 - La conversion de l'apprentissage à l'ordre scolaire 127
(Gilles Moreau)
Résumé 126
I- La scolarisation de l'apprentissage salarié 128
II- Une morphologie en mutation 131
III- Un apprentissage polymorphe 134
Bibliographie 138
3.3 - Les paradoxes de la politique éducative 141
(Fabienne Maillard)
Résumé 140
I- Le mot d'ordre des années 1980 et 1990 : élever le niveau d'éducation et de qualification 142
II- 1998-2007 : relancer le CAP pour généraliser l'accès au diplôme 145
III- La rénovation de la voie professionnelle : une politique pour améliorer l'accès à l'emploi ? 148
Bibliographie 151
3.4 - Le rapport subjectif des jeunes à l'emploi 153
(Henri Eckert)
Résumé 152
I- Des effets induits par l'offre de formation 155
II- ... à la rentabilisation du diplôme 157
III- Inégalités individuelles 159
Bibliographie 165
3.5 - Les jeunes sortant « sans qualification » du système éducatif 167
(Eric Verdier)
Résumé 166
I- Un problème du passé ? 168
II- Diversité des conventions sociétales en matière de non qualification 169
III- Profils et devenirs des jeunes sans diplômes et/ou sans qualifications 170
IV- Les politiques publiques destinées aux jeunes de moins de 25 ans : entre prévention et réparation 172
Bibliographie 175
3.6 La contractualisation et l'individualisation de la formation professionnelle 177
(Pascal Caillaud)
Résumé 176
I - La formation professionnelle au service de l'emploi 178
A. Individualisation et contractualisation de la formation dans l'entreprise 178
B. Entre régionalisation et alternance : la formation des jeunes 181
II - Le droit de la formation professionnelle, précurseur des nouvelles voies du paritarisme 183
A. Les partenaires sociaux, pré-législateurs du droit de la formation 183
B. Représenter et informer le salarié : l'option consumériste du droit la formation ? 185
Bibliographie 189
4 - les évolutions du travail et de la gestion du personnel 191
4.1 - Jeunesse et valeur travail 195
(Frédéric Gonthier, Emmanuel de Lescure)
Résumé 192
I- Une situation défavorable qui s'est encore dégradée pendant la décennie 2000 196
II- « Jeunes » et « adultes » face à la « valeur travail » : des différences sans divergences ? 198
III- Des attentes face au travail légèrement plus contrastées 200
Bibliographie 206
4.2 - Compétences juvéniles et usages des générations 209
(Sylvie Monchatre)
Résumé 208
I - Dans les services, « la jeunesse comme compétence » 211
A. Compétence ou disponibilité requises ? 211
B. Managers ou entraîneurs ? 212
C. Des compétences formalisées au service des parcours individuels 213
II - Dans l'industrie, un principe de séniorité malmené 214
A. Une jeunesse « naturellement » flexible pour des ouvriers apprenants 214
B. Compétence versus ancienneté 215
C. Un usage différentiel des générations 216
Bibliographie 218
4.3 - Les évolutions de la GRH 221
(Ewan Oiry)
Résumé 220
I - Administration, motivation et compétences, trois pratiques « types » de la GRH 221
II - L'évolution de la GRH - points de débat et points aveugles 226
A. La GRH ou les GRH ? 226
B. Les points aveugles des évolutions de la GRH 228
Bibliographie 231
4.4 - Charges et situations de dispersion 233
(Caroline Datchary)
I- Charges mentales 234
II- Charges psychiques 236
III- Charges physiques 239
Bibliographie 242
Table des matières 245
¤ Colloque Interdisciplinaire « Les Jeunes et le Travail »
Marseille-4 et 5 octobre 2012 251
¤ Les Cahiers de l'Institut Régional du Travail 256
Ancienne version de la revue (1988-2010), Tarifs pour les Particuliers
Bon de commande 259
Revue de l'IRT : Cahiers de l'Institut et Chroniques du TravailPermalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39488 [n° ou bulletin] n° 1 - décembre 2011 - Les jeunes et le travail. 1, Évolution des contextes [texte imprimé] / Mario Correia (1955-...), Auteur ; Henri Eckert (1950-...)
20 €
Chroniques du Travail... ou comment « concilier rigueur et lisibilité, et assurer une fonction qui n'est pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche » (selon Jacques Freyssinet, membre du Comité de Parrainage de la revue, 2011).
L'Institut Régional du Travail d'Aix-en-Provence (IRT), avec les dix autres Instituts du Travail français, apporte une contribution universitaire à la formation des militants syndicaux appartenant aux principales organisations ouvrières confédérées et des acteurs sociaux (de la région PACA, pour ce qui le concerne).
Fondé en 1960 par François Sellier, professeur d'économie du travail et spécialiste des relations industrielles, l'Institut fait partie intégrante de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II), future Aix-Marseille Université (AMU) au 1er janvier 2012.
C'est Charles Cadoux qui a créé la revue Cahiers de l'Institut Régional du Travail en 1988. Dans cette version (1988-2010), 19 numéros ont été édités.
Francis Hordern en a été l'acteur principal en la dirigeant pendant plus de 10 ans et en lui permettant de devenir une référence en matière d'histoire contemporaine du droit du travail.
2011... une nouvelle orientation et un nouveau titre pour les Cahiers qui ambitionnent de devenir une revue de sciences sociales du travail sous le nom « Chroniques du Travail ». La double spécificité de cette revue (pluridisciplinarité appliquée au champ du travail et utilité sociale), rare dans un domaine où les logiques disciplinaires sont dominantes, vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics, militants syndicaux... pour progresser dans la connaissance du monde du travail et du monde syndical.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Jeunesse -- Travail -- Jeunes travailleurs -- France -- 1970-... Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail jeune, sociologie du travail Résumé : Cette revue fait suite aux Cahiers de l'Institut régional du travail et donne une vue pluridisciplinaire du champ du travail tout en se réclamant d'utilité sociale. Elle vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics et militants syndicaux. Ce numéro examine le rapport des jeunes au travail en s'appuyant sur une analyse des évolutions des contextes professionnels des années 1970 à 2011. Note de contenu : Sommaire :
L'évolution de la structuration et du statut des emplois
Les modifications des liens contractuels
Les évolutions de la relation formation-emploi
Les évolutions du travail et de la gestion du personnel
Notes bibliogr.. Bibliogr. en fin d'articles
TdM :
¤ Introduction 3
(Mario Correia, Henri Eckert)
1 - L'évolution de la structuration et du statut des emplois 13
1.1 - L'évolution des métiers en France depuis 25 ans 15
(Nicolas Le Ru)
Résumé 14
La tertiairisation de l'économie s'est accompagnée d'une polarisation des qualifications dans les métiers de services 15
Avec la hausse des emplois les plus qualifiés et la forte baisse des emplois non qualifiés, une profonde mutation de l'industrie s'est opérée 19
... accompagnée d'un recentrage sur le coeur de métier des entreprises 22
La plus forte baisse de l'emploi concerne les métiers de l'agriculture 23
L'emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics reste stable mais le niveau de qualification augmente 23
Des femmes plus nombreuses en emploi, surtout dans les métiers qualifiés 24
La part des seniors progresse fortement dans certains métiers 25
Une hausse globale du niveau de diplôme qui transforme les « normes de qualification » pour les employés 27
Une hausse du salariat et des formes particulières d'emploi 28
Progression du travail à temps partiel, notamment dans les métiers du tertiaire 29
Le travail le dimanche concerne trois emplois sur dix dans les métiers du tertiaire 31
Bibliographie 43
1.2 - Quand l'emploi atypique devient une norme de recrutement 47
(Vanessa Di Paola, Nathalie Louit-Martinod, Stéphanie Moullet)
Résumé 44
I- L'évolution du droit des contrats de travail atypiques 49
II- L'évolution du recours de l'emploi atypique sur le marché du travail 54
III- Risque d'emploi atypique et effet stigmatisant ? 59
Bibliographie 66
2 - Les modifications des liens contractuels 69
2.1 - Quelques récentes évolutions du droit du travail 71
(Nicole Maggi-Germain)
Résumé 70
I- Développer les capacités professionnelles 72
A. La notion de capacité professionnelle 72
B. L'obligation de forma ton à la charge de l'employeur 74
II- Sécuriser les parcours professionnels 76
A. Flexicurité ou sécurisation des parcours professionnels ? 76
B. Articuler statut et contrat 79
III- Instituer des droits attachés à la personne 82
A. La place de la négociation collective : les « libertés économiques » contre les droits sociaux ? 82
B. Droit d'accès à des dispositifs, droit subjectif ou droit attaché à la personne ? 87
Bibliographie 91
2.2 - La fragilisation du lien salarial 95
(Olivier Pujolar)
Résumé 94
I- La fragilisation du contenu du lien salarial 97
A. Une fragilisation de l'unité du lien salarial 97
B. Une fragilisation de la définition du lien salarial 100
II- La fragilisation de la rupture du lien salarial 102
A. Une fragilisation par la diversification des modes de rupture du lien salarial 102
B. Une fragilisation par la subjectivisation de la rupture du lien salarial 104
Bibliographie 106
3 - Les évolutions de la relation formation-emploi 109
3.1 - Le développement équivoque des stages 111
(Jean-François Paulin)
Résumé 110
I- Une réglementation insatisfaisante 113
II- Le cantonnement des stages 116
III- La promotion du contrat de travail de type particulier 119
Bibliographie 124
3.2 - La conversion de l'apprentissage à l'ordre scolaire 127
(Gilles Moreau)
Résumé 126
I- La scolarisation de l'apprentissage salarié 128
II- Une morphologie en mutation 131
III- Un apprentissage polymorphe 134
Bibliographie 138
3.3 - Les paradoxes de la politique éducative 141
(Fabienne Maillard)
Résumé 140
I- Le mot d'ordre des années 1980 et 1990 : élever le niveau d'éducation et de qualification 142
II- 1998-2007 : relancer le CAP pour généraliser l'accès au diplôme 145
III- La rénovation de la voie professionnelle : une politique pour améliorer l'accès à l'emploi ? 148
Bibliographie 151
3.4 - Le rapport subjectif des jeunes à l'emploi 153
(Henri Eckert)
Résumé 152
I- Des effets induits par l'offre de formation 155
II- ... à la rentabilisation du diplôme 157
III- Inégalités individuelles 159
Bibliographie 165
3.5 - Les jeunes sortant « sans qualification » du système éducatif 167
(Eric Verdier)
Résumé 166
I- Un problème du passé ? 168
II- Diversité des conventions sociétales en matière de non qualification 169
III- Profils et devenirs des jeunes sans diplômes et/ou sans qualifications 170
IV- Les politiques publiques destinées aux jeunes de moins de 25 ans : entre prévention et réparation 172
Bibliographie 175
3.6 La contractualisation et l'individualisation de la formation professionnelle 177
(Pascal Caillaud)
Résumé 176
I - La formation professionnelle au service de l'emploi 178
A. Individualisation et contractualisation de la formation dans l'entreprise 178
B. Entre régionalisation et alternance : la formation des jeunes 181
II - Le droit de la formation professionnelle, précurseur des nouvelles voies du paritarisme 183
A. Les partenaires sociaux, pré-législateurs du droit de la formation 183
B. Représenter et informer le salarié : l'option consumériste du droit la formation ? 185
Bibliographie 189
4 - les évolutions du travail et de la gestion du personnel 191
4.1 - Jeunesse et valeur travail 195
(Frédéric Gonthier, Emmanuel de Lescure)
Résumé 192
I- Une situation défavorable qui s'est encore dégradée pendant la décennie 2000 196
II- « Jeunes » et « adultes » face à la « valeur travail » : des différences sans divergences ? 198
III- Des attentes face au travail légèrement plus contrastées 200
Bibliographie 206
4.2 - Compétences juvéniles et usages des générations 209
(Sylvie Monchatre)
Résumé 208
I - Dans les services, « la jeunesse comme compétence » 211
A. Compétence ou disponibilité requises ? 211
B. Managers ou entraîneurs ? 212
C. Des compétences formalisées au service des parcours individuels 213
II - Dans l'industrie, un principe de séniorité malmené 214
A. Une jeunesse « naturellement » flexible pour des ouvriers apprenants 214
B. Compétence versus ancienneté 215
C. Un usage différentiel des générations 216
Bibliographie 218
4.3 - Les évolutions de la GRH 221
(Ewan Oiry)
Résumé 220
I - Administration, motivation et compétences, trois pratiques « types » de la GRH 221
II - L'évolution de la GRH - points de débat et points aveugles 226
A. La GRH ou les GRH ? 226
B. Les points aveugles des évolutions de la GRH 228
Bibliographie 231
4.4 - Charges et situations de dispersion 233
(Caroline Datchary)
I- Charges mentales 234
II- Charges psychiques 236
III- Charges physiques 239
Bibliographie 242
Table des matières 245
¤ Colloque Interdisciplinaire « Les Jeunes et le Travail »
Marseille-4 et 5 octobre 2012 251
¤ Les Cahiers de l'Institut Régional du Travail 256
Ancienne version de la revue (1988-2010), Tarifs pour les Particuliers
Bon de commande 259
Revue de l'IRT : Cahiers de l'Institut et Chroniques du TravailPermalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39488 Contient
- La contractualisation et l'individualisation de la formation professionnelle / Pascal Caillaud in Chroniques du travail / IRT, n° 1 (décembre 2011)
- Les jeunes et le travail / Mario Correia in Chroniques du travail / IRT, n° 1 (décembre 2011)
- Les jeunes sortant "sans qualification" du système éducatif / Éric Verdier in Chroniques du travail / IRT, n° 1 (décembre 2011)
- Quand l'emploi atypique devient une norme de recrutement / Vanessa di Paola in Chroniques du travail / IRT, n° 1 (décembre 2011)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Troubles dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée / SCD Type de document : document électronique Auteurs : Marie-Anne Dujarier (1966-...) Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Année de publication : 2021 Collection : Quadrige (Paris. 1981), ISSN 0291-0489 Importance : 352 p. Format : 15 x 21.3 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-080413-0 Prix : 19 € Note générale : Avec son nouvel essai Troubles dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée (Puf, 02.09.2021), Marie-Anne Dujarier nous invite à déplier la généalogie du terme "travail" afin d'en comprendre les troubles actuels.
On peut observer un flou qui s'entend dans les débats à la fois sociaux mais aussi subjectifs : entre nous et en nous sur ce qui est du "travail". Est-ce qu'un stagiaire travaille? Est-ce qu'un youtubeur travaille? Est-ce qu'une femme au foyer travaille? Est-ce qu'un animal travaille? Est-ce qu'un robot travaille? Toutes ces questions égrainent à la fois nos débats et nos doutes. Alors je me suis intéressée à la question de ce que nous appelons "travail" dans la société aujourd'hui. (Marie-Anne Dujarier)
Elle souligne notamment la polysémie du terme "travail" qui en avantage certains autant qu'elle en désavantage d'autres.
Parfois, la polysémie ce n'est pas un problème, mais une arme. (Marie-Anne Dujarier)
A l'heure du _capitalocène_, où hypocritement les bullshit jobs sont valorisés comme du "travail" tandis que le bénévolat écologique ou le care, lui, ne l'est pas, la sociologue se demande quel avenir est à envisager pour le travail.
Par exemple, Marie-Anne Dujarier cite l'exemple de l'autoproduction, utile du point de vu de l'urgence climatique mais qui n'est pas véritablement incluse dans la catégorie "travail".
Est-ce que lorsque vous autoproduisez, par exemple quand vous avez un jardin dont vous espérez pouvoir vivre, vous travaillez? On ne sait pas. Parce que ce n'est pas considéré comme du travail par les institutions, ce n'est pas compté comme une richesse ou dans les statistiques, ça ne fait pas partie des politiques publiques, vous ne bénéficiez pas du code du travail. (Marie-Anne Dujarier)
Finalement,
L'urgence climatique interroge directement une des dimensions du travail : qu'est-ce qu'il faut produire qui soit utile aujourd'hui? Je suis une de ces personnes qui s'étonne que la cause écologique croise si peu la question du travail. (Marie-Anne Dujarier)Langues : Français (fre) Mots-clés : Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Sociologie du travail ACTIVITE APPROCHE HISTORIQUE BENEVOLAT CAPITALISME DUREE DU TRAVAIL ECONOMIE EMPLOI EPISTEMOLOGIE PRODUCTION PROFESSION PROSTITUTION REVENU SALARIE SOCIOLOGIE DU TRAVAIL TRAVAIL VALEUR Résumé : Que faisons-nous au monde ? Au centre de cette interrogation anxieuse, aux dimensions écologiques, sociales et existentielles, trône "le travail". Pilier de notre société, il est dans toutes les bouches, que ce soit pour en vanter la valeur ou le conspuer, souhaiter son extension, sa transformation ou sa disparition. Dans ces débats passionnés, nous peinons cependant à nous accorder sur ce qu'il désigne. Par exemple, peut-on dire qu'une aidante familiale, un stagiaire, un youtubeur, une bénévole, un chien d'aveugle, un manager placardisé, un algorithme, un inconscient, une somme d'argent ou encore une vache laitière "travaillent" ? Ce livre offre de regarder "le travail" en tant que catégorie de la pensée et de la pratique, historiquement construite. En dix siècles, le mot a pris trois significations principales dans les usages ordinaires, scientifiques et institutionnels. Il a servi à désigner la peine que l'on se donne pour produire des choses utiles, dans le cadre d'un emploi dont on peut vivre. Or la société actuelle regorge de pratiques qui désarticulent l'activité, la production utile et l'emploi rémunéré. Le trouble est donc jeté sur la catégorie de pensée "travail", mettant en question la valeur qui lui est accolée et les institutions qui portent son nom.
Cet ouvrage documenté ébranle les évidences et pointe les juteuses équivoques sur le sens du mot « travail ». Il propose de le déplier afin d’équiper plus finement la pensée et l’action.Note de contenu : Sommaire :
Introduction. Une catégorie de la pensée et de la pratique
PREMIERE PARTIE : GENEALOGIE DE LA CATEGORIE DE PENSEE « TRAVAIL »
Chapitre 1. S’équiper pour faire une sociologie des catégories de pensée
Lunettes théoriques
Des mots incorporés, qui nous paraissent naturels
Les catégories sont socialement construites
Elles expriment un état de la société
Elles s’imposent à nous et outillent notre pensée
Des catégories de la pensée aux catégories de la pratique
La différence d’avec un concept
De la difficulté de dénaturaliser « le travail »
Comment penser le cadre en étant dans le cadre ?
Un geste subversif
Résistances des professionnels « du travail »
Un rapport subjectif au signifiant « travail »
Approche méthodologique
Attraper ce qui est ubiquitaire ?
Les dictionnaires de la langue courante
Repérer les usages institutionnels
Usages dans les textes savants
Circulation entre ces trois sphères
Chapitre 2. Lorsque le « travail » n’existait pas
Éviter les chausse-trappes
Dépasser le discours du XIXe siècle
Généralisations délicates et sources lacunaires
Catégories de pensée antiques
Ergon et ponos : l’acte et l’effort
Valorisation de l’activité et des savoir-faire depuis l’époque archaïque
Justification de l’ordre social esclavagiste à l’époque classique
L’invention du travail abstrait dans le droit romain
Les mots traduits par « travail » dans la Bible
Action, œuvre, métier
Modestie et pauvreté
Chapitre 3. Le labeur au Moyen Âge : une nécessité vertueuse
Débats sur l’étymologie
La torture ?
Poutre, catafalque et machine du maréchal-ferrant
Travail, obstacle à franchir
« L’idée de transformation acquise par l’effort »
Accepter le labeur : l’idéologie chrétienne du travail
Une société d’ordres
Un ordre divin
Chapitre 4. Le « travail » du capitalisme marchand et colonial (XIVe-XVIIIe siècle)
Mise en place de trois significations sociales du « travail »
« La peine que l’on se donne pour faire quelque chose »
Le « travail » comme résultat de l’activité, ouvrage
Source de revenus pour la subsistance
Valorisation morale de l’action lucrative
La percée de la bourgeoisie
Justifier les pratiques par une éthique
Le « travail » des institutions royales : criminaliser l’oisiveté
L’apparition du « travail » dans la pensée théorique
Un mot-clé dans l’économie politique naissante
Le travail enchanté des Lumières
Chapitre 5. Le « travail » du capitalisme industriel salarial (1789-1945)
L’institutionnalisation du « travail »
De la « liberté du travail » au « Code du travail »
L’emploi se désencastre (mais pas toute l’activité)
Les « travailleurs » et le « travail » vus de l’Église à la fin du XIXe siècle
L’organisation scientifique du travail (Taylor)
Pénétration sociale du « travail » comme catégorie polymorphe
Le travail au cœur des pensées disciplinaires
Ancrage confirmé dans la pensée économique
Le travail abstrait des sciences physiques
Les usages du « travail » par les philosophes allemands du XIXe siècle
Les catégories de « travail » dans l’œuvre de Marx
Les trois sens du mot chez Freud
Le travail comme objet sociologique
Les sciences « du travail » au début du XXe siècle
Le « travail », mot-clé et polysémique des sciences
Les usages sociaux du mot « travail »
Le « travail », objet important dans la littérature et le cinéma
L’activité : moins de peine, plus de soin
L’« ouvrage », encore
Un rapport social d’emploi
Travail dégradé et valorisé dans le capitalisme industriel
XIXe siècle : les employeurs louent le « travail »
Le travail comme devoir moral au XXe siècle
Valorisation du « travail » même dans les contre-pouvoirs
Critiques sociales « du travail » et de son culte
Chapitre 6. Le « travail » de la société de consommation fordiste (1946-1990)
Une société « du travail »
Fordisme et société de consommation
Séparation de la production et de la consommation
Division de la pensée et de l’action
Éloignement croissant de l’acte et de ses effets
Le « travail » dans les institutions : l’emploi
« Le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi »
La Sécurité sociale : « le travail » se charge d’ambivalences
La défense syndicale du « travail » au nom de la solidarité
Mouvements sociaux et « droit du travail »
Les nouvelles promesses des employeurs
Usages disciplinaires éclatés
Incertitudes, hésitations et contradictions sur le sens du mot
Objet, contexte, concept et spécialité professionnelle
Le travail comme « subsistance » et production utile
Travail prescrit, travail réel
Le travail comme emploi
Le « travail domestique » : usage critique de la catégorie dominante
Transformations des trois usages sociaux « du travail »
Ouvrage réalisé, et effort soutenu, finalisé, productif, utile et coordonné
Une occupation professionnelle rétribuée
L’imbrication des trois significations
Chapitre 7. Le capitalisme néolibéral depuis les années 1990
Le « travail » des institutions : menaces sur le salariat et promesses de bonheur
Stabilité de la norme salariale et de la « valeur travail »
L’avenir du « travail » serait la fin du salariat
Le « travail » vu des syndicats patronaux
Happy ! Le « travail » des employeurs
Usages ordinaires : l’utilité définit le « travail »
Une activité : un effort productif utile
Tâche, manière, ouvrage réalisé et production utile
Une activité rémunérée… ou pas
Stabilité des significations et multiplication des locutions
Critiques du « travail »
Les conceptions du « travail » dans les sciences humaines et sociales
Accord sur les désaccords
Le débat sur la « fin du travail »
Le « travail » des économistes orthodoxes
Théories du travail comme activité
Brouillage des frontières du « travail » et du salariat
Chapitre 8. Une catégorie de pensée problématique
Le rapport incertain entre les différentes significations
Trois champs de significations
Généralisation et restriction
Un cumul original, historique et local
Incertitudes
Quelle valeur ? D’après qui ?
Valeurs historiques du « travail »
Ce qui compte dans le « travail » : multiplicité des valeurs en jeu
La valeur de la valeur change selon le point de vue
« Ça dépend »
Quels rapports entre ces significations ?
L’activité change lorsqu’elle est employée
Utile à quoi ? À qui ? Quand ?
La norme de production et d’utilité actuelle
La subsistance : trois échelles, en rapport
Le besoin d’une triple indifférence
SECONDE PARTIE : TROUBLES DANS LE TRAVAIL
Chapitre 1. La question de la subsistance dans le capitalocène
Des emplois nocifs ou inutiles au cœur du salariat
Le syndrome des « bullshit jobs »
Même dans les services publics
« Eux, ils ne travaillent pas »
Voler : une activité professionnelle rémunératrice
Le capitalocène : produire contre notre subsistance
Conflits, résistances et sorties
L’hyperaction dans l’emploi comme esquive du travail psychique
« Plutôt faire n’importe quoi que de ne rien faire »
Utilisation des défenses par le management
La bonne conscience de « travailler beaucoup »
« Just do it » : faire sans penser
Changer la catégorie de pensée ou les institutions ?
Chapitre 2. Des pratiques utiles et vitales, hors emploi
Donner la vie, la maintenir et survivre
À l’origine du mot « travail » : faire des enfants
Les tâches parentales et domestiques
Le care : une activité pénible et utile
Valeureuses aidantes familiales
Femmes de…
Le « travail de subsistance »
Le care écologique
Le bénévolat
Produire pour soi : le cœur ou l’envers du « travail » ?
Quand l’emploi salarié a détrôné l’autoproduction
Complément
Compensation
Critique
L’enjeu de penser l’autoproduction comme « travail »
Produire du sens
Faire de la politique : une production utile qui demande de la peine
L’inestimable activité psychique
Quel emploi de l’activité des vivants non humains ?
Les divers emplois de la production d’autres vivants pour notre subsistance
Une activité…
… mais pas de Code de l’emploi
Hésitations et ambivalences
Chapitre 3. Des revenus sans rien faire
Revenus du capital dans le capitalisme financier
Revenus de la redistribution
Être employé à ne rien faire
Les « arrêts de travail » légaux, dans l’emploi
Les coulisses de l’activité
La placardisation
Les emplois fictifs
Être payé pour quitter son emploi
Esquiver les tâches domestiques grâce à son emploi
Chapitre 4. Guérilla autour du « temps de travail » dans le salariat
Les tâches « en plus »
Les heures supplémentaires non payées
Les transports exigés par l’emploi
Les tâches bureaucratiques en plus du « travail normal »
Ce qui ne (se) compte pas comme « travail » dans la tâche payée
L’oubli gestionnaire du réel
Et toi, tu fais comment ?
Parler du travail réel, est-ce du « temps de travail » ?
Tensions éthiques et morales
Simuler et dissimuler des émotions pour rendre service
Simuler le bonheur pour se maintenir en emploi
Renoncer à ce qu’on aimerait faire au monde
Rester employable
Chapitre 5. Faire face à l’hypocrisie de la norme salariale
Se constituer comme force de travail « employable »
Se former
L’activité productive des demandeurs d’emploi
Le marketing de soi et le self branding
Construire et entretenir un « réseau »
Précarisation : la tâche chronicisée de quête d’emploi
Produire bénévolement dans l’espoir de décrocher un emploi
Les stages : occuper bénévolement l’emploi que l’on convoite
« Hope labor » : produire bénévolement en vue d’être employé
Accepter des statuts utiles ou profitables dont on ne peut pas vivre
Les salariés pauvres
Pauvres entrepreneurs
L’emploi profitable et productif à prix cassé
Les politiques publiques de l’activation
Remplacer des professionnels rémunérés par des bénévoles amateurs
Des professionnels actifs non reconnus comme « travailleurs »
L’emploi non déclaré à l’État
La prostitution
L’accompagnement sexuel des handicapés
Chapitre 6. Nouveaux modèles économiques
La production bénévole réalisée par la foule
L’autoproduction dirigée des consommateurs
La marchandisation de l’attention et des données
La coproduction collaborative
Les biotechnologies et l’industrie du vivant
Les essais cliniques
La « bioéconomie »
Quel statut ?
Quel droit pour l’emploi du vivant ?
Les places de marché numérique : quel statut des prestations à la tâche ?
L’entrepreneuriat de soi
Des intermédiaires de marché
Retour de l’emploi à la tâche, hors salariat
Compétition, notation, dépendance économique
Peu payés, pas protégés
Les robots doivent-ils cotiser à la Sécurité sociale ?
Les machines remplaceraient le travail humain et animal
Un « travail » sans activité… qui ne relève pas du Code du travail
Chapitre 7. Les usages sociaux de la polysémie
Les situations bizarres expriment l’état de la société
Éclatement des significations
Tectonique des plaques
Le jeu de bonneteau avec les valeurs du « travail »
Au nom de l’emploi : faire quelque chose pour autre chose
L’(auto)exploitation de la valeur intrinsèque de l’activité
Au nom de la valeur d’utilité sociale
Une confusion bien utile (mais pas à tous et toutes)
Un outil de pensée obsolète ?
Que faire du « travail » ?
Arrêter de « travailler » ?
Lutter contre le « travail gratuit » ?
Sortir de l’institution du travail ?
Faut-il éliminer le mot « travail » dans les sciences ?
Faire une « révolution épistémologique » ?
Conclusion
Bibliographie /AnnexeEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/travailler-pour-quo [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=271878 Troubles dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée / SCD [document électronique] / Marie-Anne Dujarier (1966-...)
ISBN : 978-2-13-080413-0 : 19 €
Avec son nouvel essai Troubles dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée (Puf, 02.09.2021), Marie-Anne Dujarier nous invite à déplier la généalogie du terme "travail" afin d'en comprendre les troubles actuels.
On peut observer un flou qui s'entend dans les débats à la fois sociaux mais aussi subjectifs : entre nous et en nous sur ce qui est du "travail". Est-ce qu'un stagiaire travaille? Est-ce qu'un youtubeur travaille? Est-ce qu'une femme au foyer travaille? Est-ce qu'un animal travaille? Est-ce qu'un robot travaille? Toutes ces questions égrainent à la fois nos débats et nos doutes. Alors je me suis intéressée à la question de ce que nous appelons "travail" dans la société aujourd'hui. (Marie-Anne Dujarier)
Elle souligne notamment la polysémie du terme "travail" qui en avantage certains autant qu'elle en désavantage d'autres.
Parfois, la polysémie ce n'est pas un problème, mais une arme. (Marie-Anne Dujarier)
A l'heure du _capitalocène_, où hypocritement les bullshit jobs sont valorisés comme du "travail" tandis que le bénévolat écologique ou le care, lui, ne l'est pas, la sociologue se demande quel avenir est à envisager pour le travail.
Par exemple, Marie-Anne Dujarier cite l'exemple de l'autoproduction, utile du point de vu de l'urgence climatique mais qui n'est pas véritablement incluse dans la catégorie "travail".
Est-ce que lorsque vous autoproduisez, par exemple quand vous avez un jardin dont vous espérez pouvoir vivre, vous travaillez? On ne sait pas. Parce que ce n'est pas considéré comme du travail par les institutions, ce n'est pas compté comme une richesse ou dans les statistiques, ça ne fait pas partie des politiques publiques, vous ne bénéficiez pas du code du travail. (Marie-Anne Dujarier)
Finalement,
L'urgence climatique interroge directement une des dimensions du travail : qu'est-ce qu'il faut produire qui soit utile aujourd'hui? Je suis une de ces personnes qui s'étonne que la cause écologique croise si peu la question du travail. (Marie-Anne Dujarier)
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Sociologie du travail ACTIVITE APPROCHE HISTORIQUE BENEVOLAT CAPITALISME DUREE DU TRAVAIL ECONOMIE EMPLOI EPISTEMOLOGIE PRODUCTION PROFESSION PROSTITUTION REVENU SALARIE SOCIOLOGIE DU TRAVAIL TRAVAIL VALEUR Résumé : Que faisons-nous au monde ? Au centre de cette interrogation anxieuse, aux dimensions écologiques, sociales et existentielles, trône "le travail". Pilier de notre société, il est dans toutes les bouches, que ce soit pour en vanter la valeur ou le conspuer, souhaiter son extension, sa transformation ou sa disparition. Dans ces débats passionnés, nous peinons cependant à nous accorder sur ce qu'il désigne. Par exemple, peut-on dire qu'une aidante familiale, un stagiaire, un youtubeur, une bénévole, un chien d'aveugle, un manager placardisé, un algorithme, un inconscient, une somme d'argent ou encore une vache laitière "travaillent" ? Ce livre offre de regarder "le travail" en tant que catégorie de la pensée et de la pratique, historiquement construite. En dix siècles, le mot a pris trois significations principales dans les usages ordinaires, scientifiques et institutionnels. Il a servi à désigner la peine que l'on se donne pour produire des choses utiles, dans le cadre d'un emploi dont on peut vivre. Or la société actuelle regorge de pratiques qui désarticulent l'activité, la production utile et l'emploi rémunéré. Le trouble est donc jeté sur la catégorie de pensée "travail", mettant en question la valeur qui lui est accolée et les institutions qui portent son nom.
Cet ouvrage documenté ébranle les évidences et pointe les juteuses équivoques sur le sens du mot « travail ». Il propose de le déplier afin d’équiper plus finement la pensée et l’action.Note de contenu : Sommaire :
Introduction. Une catégorie de la pensée et de la pratique
PREMIERE PARTIE : GENEALOGIE DE LA CATEGORIE DE PENSEE « TRAVAIL »
Chapitre 1. S’équiper pour faire une sociologie des catégories de pensée
Lunettes théoriques
Des mots incorporés, qui nous paraissent naturels
Les catégories sont socialement construites
Elles expriment un état de la société
Elles s’imposent à nous et outillent notre pensée
Des catégories de la pensée aux catégories de la pratique
La différence d’avec un concept
De la difficulté de dénaturaliser « le travail »
Comment penser le cadre en étant dans le cadre ?
Un geste subversif
Résistances des professionnels « du travail »
Un rapport subjectif au signifiant « travail »
Approche méthodologique
Attraper ce qui est ubiquitaire ?
Les dictionnaires de la langue courante
Repérer les usages institutionnels
Usages dans les textes savants
Circulation entre ces trois sphères
Chapitre 2. Lorsque le « travail » n’existait pas
Éviter les chausse-trappes
Dépasser le discours du XIXe siècle
Généralisations délicates et sources lacunaires
Catégories de pensée antiques
Ergon et ponos : l’acte et l’effort
Valorisation de l’activité et des savoir-faire depuis l’époque archaïque
Justification de l’ordre social esclavagiste à l’époque classique
L’invention du travail abstrait dans le droit romain
Les mots traduits par « travail » dans la Bible
Action, œuvre, métier
Modestie et pauvreté
Chapitre 3. Le labeur au Moyen Âge : une nécessité vertueuse
Débats sur l’étymologie
La torture ?
Poutre, catafalque et machine du maréchal-ferrant
Travail, obstacle à franchir
« L’idée de transformation acquise par l’effort »
Accepter le labeur : l’idéologie chrétienne du travail
Une société d’ordres
Un ordre divin
Chapitre 4. Le « travail » du capitalisme marchand et colonial (XIVe-XVIIIe siècle)
Mise en place de trois significations sociales du « travail »
« La peine que l’on se donne pour faire quelque chose »
Le « travail » comme résultat de l’activité, ouvrage
Source de revenus pour la subsistance
Valorisation morale de l’action lucrative
La percée de la bourgeoisie
Justifier les pratiques par une éthique
Le « travail » des institutions royales : criminaliser l’oisiveté
L’apparition du « travail » dans la pensée théorique
Un mot-clé dans l’économie politique naissante
Le travail enchanté des Lumières
Chapitre 5. Le « travail » du capitalisme industriel salarial (1789-1945)
L’institutionnalisation du « travail »
De la « liberté du travail » au « Code du travail »
L’emploi se désencastre (mais pas toute l’activité)
Les « travailleurs » et le « travail » vus de l’Église à la fin du XIXe siècle
L’organisation scientifique du travail (Taylor)
Pénétration sociale du « travail » comme catégorie polymorphe
Le travail au cœur des pensées disciplinaires
Ancrage confirmé dans la pensée économique
Le travail abstrait des sciences physiques
Les usages du « travail » par les philosophes allemands du XIXe siècle
Les catégories de « travail » dans l’œuvre de Marx
Les trois sens du mot chez Freud
Le travail comme objet sociologique
Les sciences « du travail » au début du XXe siècle
Le « travail », mot-clé et polysémique des sciences
Les usages sociaux du mot « travail »
Le « travail », objet important dans la littérature et le cinéma
L’activité : moins de peine, plus de soin
L’« ouvrage », encore
Un rapport social d’emploi
Travail dégradé et valorisé dans le capitalisme industriel
XIXe siècle : les employeurs louent le « travail »
Le travail comme devoir moral au XXe siècle
Valorisation du « travail » même dans les contre-pouvoirs
Critiques sociales « du travail » et de son culte
Chapitre 6. Le « travail » de la société de consommation fordiste (1946-1990)
Une société « du travail »
Fordisme et société de consommation
Séparation de la production et de la consommation
Division de la pensée et de l’action
Éloignement croissant de l’acte et de ses effets
Le « travail » dans les institutions : l’emploi
« Le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi »
La Sécurité sociale : « le travail » se charge d’ambivalences
La défense syndicale du « travail » au nom de la solidarité
Mouvements sociaux et « droit du travail »
Les nouvelles promesses des employeurs
Usages disciplinaires éclatés
Incertitudes, hésitations et contradictions sur le sens du mot
Objet, contexte, concept et spécialité professionnelle
Le travail comme « subsistance » et production utile
Travail prescrit, travail réel
Le travail comme emploi
Le « travail domestique » : usage critique de la catégorie dominante
Transformations des trois usages sociaux « du travail »
Ouvrage réalisé, et effort soutenu, finalisé, productif, utile et coordonné
Une occupation professionnelle rétribuée
L’imbrication des trois significations
Chapitre 7. Le capitalisme néolibéral depuis les années 1990
Le « travail » des institutions : menaces sur le salariat et promesses de bonheur
Stabilité de la norme salariale et de la « valeur travail »
L’avenir du « travail » serait la fin du salariat
Le « travail » vu des syndicats patronaux
Happy ! Le « travail » des employeurs
Usages ordinaires : l’utilité définit le « travail »
Une activité : un effort productif utile
Tâche, manière, ouvrage réalisé et production utile
Une activité rémunérée… ou pas
Stabilité des significations et multiplication des locutions
Critiques du « travail »
Les conceptions du « travail » dans les sciences humaines et sociales
Accord sur les désaccords
Le débat sur la « fin du travail »
Le « travail » des économistes orthodoxes
Théories du travail comme activité
Brouillage des frontières du « travail » et du salariat
Chapitre 8. Une catégorie de pensée problématique
Le rapport incertain entre les différentes significations
Trois champs de significations
Généralisation et restriction
Un cumul original, historique et local
Incertitudes
Quelle valeur ? D’après qui ?
Valeurs historiques du « travail »
Ce qui compte dans le « travail » : multiplicité des valeurs en jeu
La valeur de la valeur change selon le point de vue
« Ça dépend »
Quels rapports entre ces significations ?
L’activité change lorsqu’elle est employée
Utile à quoi ? À qui ? Quand ?
La norme de production et d’utilité actuelle
La subsistance : trois échelles, en rapport
Le besoin d’une triple indifférence
SECONDE PARTIE : TROUBLES DANS LE TRAVAIL
Chapitre 1. La question de la subsistance dans le capitalocène
Des emplois nocifs ou inutiles au cœur du salariat
Le syndrome des « bullshit jobs »
Même dans les services publics
« Eux, ils ne travaillent pas »
Voler : une activité professionnelle rémunératrice
Le capitalocène : produire contre notre subsistance
Conflits, résistances et sorties
L’hyperaction dans l’emploi comme esquive du travail psychique
« Plutôt faire n’importe quoi que de ne rien faire »
Utilisation des défenses par le management
La bonne conscience de « travailler beaucoup »
« Just do it » : faire sans penser
Changer la catégorie de pensée ou les institutions ?
Chapitre 2. Des pratiques utiles et vitales, hors emploi
Donner la vie, la maintenir et survivre
À l’origine du mot « travail » : faire des enfants
Les tâches parentales et domestiques
Le care : une activité pénible et utile
Valeureuses aidantes familiales
Femmes de…
Le « travail de subsistance »
Le care écologique
Le bénévolat
Produire pour soi : le cœur ou l’envers du « travail » ?
Quand l’emploi salarié a détrôné l’autoproduction
Complément
Compensation
Critique
L’enjeu de penser l’autoproduction comme « travail »
Produire du sens
Faire de la politique : une production utile qui demande de la peine
L’inestimable activité psychique
Quel emploi de l’activité des vivants non humains ?
Les divers emplois de la production d’autres vivants pour notre subsistance
Une activité…
… mais pas de Code de l’emploi
Hésitations et ambivalences
Chapitre 3. Des revenus sans rien faire
Revenus du capital dans le capitalisme financier
Revenus de la redistribution
Être employé à ne rien faire
Les « arrêts de travail » légaux, dans l’emploi
Les coulisses de l’activité
La placardisation
Les emplois fictifs
Être payé pour quitter son emploi
Esquiver les tâches domestiques grâce à son emploi
Chapitre 4. Guérilla autour du « temps de travail » dans le salariat
Les tâches « en plus »
Les heures supplémentaires non payées
Les transports exigés par l’emploi
Les tâches bureaucratiques en plus du « travail normal »
Ce qui ne (se) compte pas comme « travail » dans la tâche payée
L’oubli gestionnaire du réel
Et toi, tu fais comment ?
Parler du travail réel, est-ce du « temps de travail » ?
Tensions éthiques et morales
Simuler et dissimuler des émotions pour rendre service
Simuler le bonheur pour se maintenir en emploi
Renoncer à ce qu’on aimerait faire au monde
Rester employable
Chapitre 5. Faire face à l’hypocrisie de la norme salariale
Se constituer comme force de travail « employable »
Se former
L’activité productive des demandeurs d’emploi
Le marketing de soi et le self branding
Construire et entretenir un « réseau »
Précarisation : la tâche chronicisée de quête d’emploi
Produire bénévolement dans l’espoir de décrocher un emploi
Les stages : occuper bénévolement l’emploi que l’on convoite
« Hope labor » : produire bénévolement en vue d’être employé
Accepter des statuts utiles ou profitables dont on ne peut pas vivre
Les salariés pauvres
Pauvres entrepreneurs
L’emploi profitable et productif à prix cassé
Les politiques publiques de l’activation
Remplacer des professionnels rémunérés par des bénévoles amateurs
Des professionnels actifs non reconnus comme « travailleurs »
L’emploi non déclaré à l’État
La prostitution
L’accompagnement sexuel des handicapés
Chapitre 6. Nouveaux modèles économiques
La production bénévole réalisée par la foule
L’autoproduction dirigée des consommateurs
La marchandisation de l’attention et des données
La coproduction collaborative
Les biotechnologies et l’industrie du vivant
Les essais cliniques
La « bioéconomie »
Quel statut ?
Quel droit pour l’emploi du vivant ?
Les places de marché numérique : quel statut des prestations à la tâche ?
L’entrepreneuriat de soi
Des intermédiaires de marché
Retour de l’emploi à la tâche, hors salariat
Compétition, notation, dépendance économique
Peu payés, pas protégés
Les robots doivent-ils cotiser à la Sécurité sociale ?
Les machines remplaceraient le travail humain et animal
Un « travail » sans activité… qui ne relève pas du Code du travail
Chapitre 7. Les usages sociaux de la polysémie
Les situations bizarres expriment l’état de la société
Éclatement des significations
Tectonique des plaques
Le jeu de bonneteau avec les valeurs du « travail »
Au nom de l’emploi : faire quelque chose pour autre chose
L’(auto)exploitation de la valeur intrinsèque de l’activité
Au nom de la valeur d’utilité sociale
Une confusion bien utile (mais pas à tous et toutes)
Un outil de pensée obsolète ?
Que faire du « travail » ?
Arrêter de « travailler » ?
Lutter contre le « travail gratuit » ?
Sortir de l’institution du travail ?
Faut-il éliminer le mot « travail » dans les sciences ?
Faire une « révolution épistémologique » ?
Conclusion
Bibliographie /AnnexeEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/travailler-pour-quo [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=271878 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
En s’appuyant sur une approche sociohistorique, l’auteure rappelle que notre conception du travail a évolué au fil des siècles. Aujourd’hui, le travail c’est donc à la fois une activité réputée productive, mais aussi l’ouvrage, le produit de cette activitURLÀ l'école du salariat : les étudiants et leurs "petits boulots" / BU de Droit et Cairn / Vanessa Pinto
Titre : À l'école du salariat : les étudiants et leurs "petits boulots" / BU de Droit et Cairn Type de document : document électronique Auteurs : Vanessa Pinto, Auteur ; Gérard Mauger (1943-...) Mention d'édition : Prix Louis Gruel, Observatoire national de la vie étudiante : 2009 : France. - Prix Louis Gros, Académie des Sciences morales et politiques : 2015 : France Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Année de publication : 2014 Collection : Le Lien social (Paris. 1997), ISSN 1285-3097 Importance : 1 vol. (XII-329 p.) Présentation : illustrations en noir et blanc, couv. ill. en coul. Format : 22 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-059541-0 Prix : 29 € Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris, EHESS : 2009.- L' emploi étudiant : apprentissage du salariat / Vanessa Pinto. - [S.l.] : [s.n.], 2009 :
Située au croisement de la sociologie de l'éducation, de la sociologie du travail et de la sociologie de la jeunesse, cette thèse porte sur les formes différenciées de l'emploi étudiant. Ayant décrit les transformations de l'enseignement supérieur et du marché du travail, on montre, dans la le partie («Les définitions sociales de l'emploi étudiant»), que les prises de position à l'égard de ce phénomène sont partagées entre la dénonciation de la précarité et la célébration de l'expérience professionnelle. L'approche historique éclaire l'imposition progressive de ce dernier point de vue, dans un contexte de «professionnalisation» de l'enseignement. La 2e partie (« Les usages sociaux de l'emploi étudiant ») dessine l'espace de ces emplois grâce au traitement de l'enquête statistique de l'OVE. Puis la réalisation d'entretiens auprès d'étudiants salariés conduit à dégager 3 logiques polaires correspondant à la fois à 3 types de rapport au temps -« le provisoire », «l'anticipation» et «l'éternisation » -et à 3 modes d'articulation entre emploi et études -« la dissociation », « d'ajustement» et « de substitution ». La 3e partie « Une main-d'œuvre ajustée », qui repose sur des enquêtes ethnographiques (observation participante et entretiens) menées dans la restauration rapide, les centres d'appels et l'animation socioculturelle, analyse la façon dont les différentes fractions d'étudiants salariés tendent à s'ajuster aux exigences de secteurs segmentés entre un pôle «commercial» et un pôle «culturel ». Ajustement qui peut être remis en cause par la constitution progressive d'une main d'œuvre durable, portée, dans certaines conditions, à se mobiliser collectivement.Langues : Français (fre) Mots-clés : Étudiants -- Travail Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Conditions économiques --
Travail précaire -- France -- 1990-... salarié, travail temporaire, vie étudiante, étudiant, précarité Travail précaire -- Étudiants à temps partiel -- Éducation et emploi -- Passage à la vie active Sociologie Diplômés de l'enseignement supérieur -- Travail Étudiants à temps partiel emploi étudiant centres d'appels mobilisations collectives restauration rapideRésumé : Une étude sociologique de l'emploi étudiant qui met en évidence la composition de la main-d'oeuvre, la place des étudiants face au marché du travail et les usages différenciés que font les étudiants des emplois occupés. L'auteure met notamment en évidence les inégalités au sein de la jeunesse étudiante : conditions de vie et d'études, rapport au temps et à l'avenir, etc. Note de contenu : Bibliogr. p. [315]-329. Notes bibliogr. « Expérience professionnelle » dotée d'une véritable valeur formatrice, initiation aux « réalités du monde du travail », moyen privilégié d'accéder à « l'autonomie » : en cohérence avec l'objectif de « professionnalisation » de l'enseignement supérieur, les discours sur les vertus de l'emploi étudiant se multiplient depuis quelques années, même si perdurent par ailleurs les discours dénonçant la précarité étudiante. Cet ouvrage propose une analyse empirique des activités rémunérées des étudiants, en particulier de leurs « petits boulots ». Il mobilise les méthodes ethnographiques, statistiques et historiques et repose sur plusieurs enquêtes menées dans la restauration rapide, les centres d'appels et l'animation socioculturelle. Sont explorées non seulement la place des étudiants au sein du marché du travail, mais aussi la place de ces activités dans leur parcours. Offrant un éclairage inédit sur les inégalités au sein de la jeunesse étudiante, notamment dans le rapport au temps et à l'avenir, cette approche est aussi une façon de mieux comprendre les transformations du salariat et des modalités d'accès à l'emploi En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/a-l-ecole-du-sala [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=256409 À l'école du salariat : les étudiants et leurs "petits boulots" / BU de Droit et Cairn [document électronique] / Vanessa Pinto, Auteur ; Gérard Mauger (1943-...)
ISBN : 978-2-13-059541-0 : 29 €
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris, EHESS : 2009.- L' emploi étudiant : apprentissage du salariat / Vanessa Pinto. - [S.l.] : [s.n.], 2009 :
Située au croisement de la sociologie de l'éducation, de la sociologie du travail et de la sociologie de la jeunesse, cette thèse porte sur les formes différenciées de l'emploi étudiant. Ayant décrit les transformations de l'enseignement supérieur et du marché du travail, on montre, dans la le partie («Les définitions sociales de l'emploi étudiant»), que les prises de position à l'égard de ce phénomène sont partagées entre la dénonciation de la précarité et la célébration de l'expérience professionnelle. L'approche historique éclaire l'imposition progressive de ce dernier point de vue, dans un contexte de «professionnalisation» de l'enseignement. La 2e partie (« Les usages sociaux de l'emploi étudiant ») dessine l'espace de ces emplois grâce au traitement de l'enquête statistique de l'OVE. Puis la réalisation d'entretiens auprès d'étudiants salariés conduit à dégager 3 logiques polaires correspondant à la fois à 3 types de rapport au temps -« le provisoire », «l'anticipation» et «l'éternisation » -et à 3 modes d'articulation entre emploi et études -« la dissociation », « d'ajustement» et « de substitution ». La 3e partie « Une main-d'œuvre ajustée », qui repose sur des enquêtes ethnographiques (observation participante et entretiens) menées dans la restauration rapide, les centres d'appels et l'animation socioculturelle, analyse la façon dont les différentes fractions d'étudiants salariés tendent à s'ajuster aux exigences de secteurs segmentés entre un pôle «commercial» et un pôle «culturel ». Ajustement qui peut être remis en cause par la constitution progressive d'une main d'œuvre durable, portée, dans certaines conditions, à se mobiliser collectivement.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Étudiants -- Travail Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Conditions économiques --
Travail précaire -- France -- 1990-... salarié, travail temporaire, vie étudiante, étudiant, précarité Travail précaire -- Étudiants à temps partiel -- Éducation et emploi -- Passage à la vie active Sociologie Diplômés de l'enseignement supérieur -- Travail Étudiants à temps partiel emploi étudiant centres d'appels mobilisations collectives restauration rapideRésumé : Une étude sociologique de l'emploi étudiant qui met en évidence la composition de la main-d'oeuvre, la place des étudiants face au marché du travail et les usages différenciés que font les étudiants des emplois occupés. L'auteure met notamment en évidence les inégalités au sein de la jeunesse étudiante : conditions de vie et d'études, rapport au temps et à l'avenir, etc. Note de contenu : Bibliogr. p. [315]-329. Notes bibliogr. « Expérience professionnelle » dotée d'une véritable valeur formatrice, initiation aux « réalités du monde du travail », moyen privilégié d'accéder à « l'autonomie » : en cohérence avec l'objectif de « professionnalisation » de l'enseignement supérieur, les discours sur les vertus de l'emploi étudiant se multiplient depuis quelques années, même si perdurent par ailleurs les discours dénonçant la précarité étudiante. Cet ouvrage propose une analyse empirique des activités rémunérées des étudiants, en particulier de leurs « petits boulots ». Il mobilise les méthodes ethnographiques, statistiques et historiques et repose sur plusieurs enquêtes menées dans la restauration rapide, les centres d'appels et l'animation socioculturelle. Sont explorées non seulement la place des étudiants au sein du marché du travail, mais aussi la place de ces activités dans leur parcours. Offrant un éclairage inédit sur les inégalités au sein de la jeunesse étudiante, notamment dans le rapport au temps et à l'avenir, cette approche est aussi une façon de mieux comprendre les transformations du salariat et des modalités d'accès à l'emploi En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/a-l-ecole-du-sala [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=256409 Exemplaires
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Romuald Bodin, « PINTO Vanessa. À l’école du salariat. Les étudiants et leurs « petits boulots » », Revue française de pédagogie, 186, 1er janvier 2014, pp. 155-157. Premièrement, la recherche dont rend compte ce livre surprend par son originalité et l’étURL
Titre : n° 2 - décembre 2012 - Les jeunes et le travail. 2, métamorphoses du rapport au travail : [actes du colloque "Les jeunes et le travail", 4 et 5 octobre 2012, Marseille, Hémicycle du conseil régional PACA] Titre original : Métamorphoses du rapport au travail Type de document : texte imprimé Auteurs : Mario Correia (1955-...), Directeur de la recherche ; Henri Eckert (1950-...) Année de publication : 2012 Importance : 360 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 21 x 15 cm Prix : 20 € Note générale : Chroniques du Travail... ou comment « concilier rigueur et lisibilité, et assurer une fonction qui n'est pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche » (selon Jacques Freyssinet, membre du Comité de Parrainage de la revue, 2011).
L'Institut Régional du Travail d'Aix-en-Provence, avec les dix autres Instituts du Travail français, apporte une contribution universitaire à la formation des militants syndicaux appartenant aux principales organisations ouvrières confédérées et des acteurs sociaux (pour ce qui le concerne, de la région PACA).
Fondé en 1960 par François Sellier, professeur d'économie du travail et spécialiste des relations industrielles, l'Institut est composante d Aix Marseille Université (AMU) depuis le 1er janvier 2012 (avant la fusion des trois universités dAix-Marseille, l'IRT faisait partie intégrante de l'Université de la Méditerranée, UII).
C'est Charles Cadoux qui a créé la revue Cahiers de l'Institut Régional du Travail en 1988. Dans cette version (1988-2010), 19 numéros ont été édités.
Francis Hordern en a été l'acteur principal en la dirigeant pendant 10 ans et en lui permettant de devenir une référence en matière d'histoire contemporaine du droit du travail.
2011... une nouvelle orientation et un nouveau titre pour les Cahiers qui ambitionnent de devenir une revue de référence de sciences sociales du travail sous le nom désormais de « Chroniques du Travail ». La double spécificité de cette revue, pluridisciplinarité appliquée au champ du travail et utilité sociale, rare dans un domaine où les logiques disciplinaires sont dominantes, vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics, militants syndicaux, étudiants... pour progresser dans la connaissance du monde du travail et du monde syndical.Langues : Français (fre) Mots-clés : Jeunesse -- Travail -- Jeunes travailleurs -- France -- 1970-... Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Résumé : Les articles abordent les relations entre générations en milieu de travail et le rapport que les jeunes entretiennent avec l'activité de travail. Le sujet des comportements individualistes-concurrentiels stimulés par l'école et transférés ensuite en milieu de travail est également débattu. Note de contenu : Sommaire :
Des accès à l'emploi et au travail très différents
Les valeurs au travail
Les exclus du travail
Métamorphoses du rapport au travail
Notes bibliogr.
TdM :
¤ Introduction 3
(Mario Correia, Henri Eckert)
1 - Des accès à l'emploi et au travail très différents 13
1.1 - Jeunesse : une transition difficile entre école et emploi 15
(Vincent Merle)
Résumé 14
I - Investissement en formation et chômage des jeunes : un paradoxe douloureux 15
II - les désillusions de la méritocratie scolaire 17
III - La perte du désir et du plaisir d'apprendre 19
IV - La transition n'est pas la même pour tous 20
V - L'inflation des « mesures jeunes » ou construction de parcours de réussite via l'alternance ? 22
Bibliographie 26
1.2 - La transition école-travail comme lieu de socialisation professionnelle ? 31
(Nadia Lamamra, Barbara Duc)
Résumé 28
I - Deux recherches qualitatives : Méthodologie 32
A. Population 32
B. Procédure, matériel et analyses 32
II - Résultats et discussion 33
A. Choisir la formation professionnelle ou la centralité du travail 33
1. La formation professionnelle comme lieu d'insertion 34
2. Un passage vers le monde adulte 34
3. Une identité professionnelle en construction 35
B. Les contraintes spécifiques de la formation professionnelle 35
1. Le contexte de la formation professionnelle en Suisse 35
2. L'organisation du travail 36
3. l'insertion dans l'emploi 36
C. Les parcours des jeunes après un arrêt : transition et socialisation au travail 37
1. Des parcours contrastés 38
2. Des parcours caractérisés par des temps de transition 39
D. De quoi sont faites les périodes de transition ? 39
1. Entre période d'alternance 40
2. ...et de cumul des situations 40
3. Expérimenter l' «inactivité » 41
Bibliographie 45
1.3 - L'activation des «jeunes adultes en difficulté » 51
(Jean-Michel Bonvin, Maël Dif-Pradalier et Emilie Rosenstein)
Résumé 48
I - l'approche par les capacités 52
A. Quels objectifs sont poursuivis et quels publics cibles sont concernés par le processus d'activation ? 52
B. Quelles sont les informations sur la base desquelles sont prises les décisions et sont déterminés les objectifs à poursuivre ? 53
1. Les ressources (ressources ou commodities 53
2. Les facteurs de conversion individuels 53
3. Les facteurs de conversion sociaux 53
C. Comment les normes dominantes et les bases informationnelles sont-elles définies et sélectionnées ? 54
II - Le programme FORJAD et ses développements récents 55
III - La sélectivité du programme 57
IV - La capability for voice des JAD 59
V - Le manque structurel de places d'apprentissage en Suisse 61
Bibliographie 65
1.4 - Les limites au recrutement des jeunes issus de la diversité dans la fonction publique territoriale 67
(Yamina Meziani)
Résumé 66
I - Terrain et cadre méthodologique 69
II - Le concours : création spécifique d'un vivier en amont de l'action des DRH 69
III. L'entretien et «la présentation de soi » : une dimension discriminante 72
A. L'étape « Entretien » 72
B. Présentation de soi : question de classe et/ou d'ethnicité ? 73
C. Discrimination raciale et apparence physique 76
IV - La forme du réseau : une nouvelle dimension de la discrimination 77
A. Logique de réseaux : une composition d'équipe par connaissance 77
B. Une nouvelle dimension : la discrimination stratégique 80
Bibliographie 82
1.5 - Orientation professionnelle des jeunes et représentations sociales des métiers 89
Sabrina Labbé, Bruno Gachassin
Résumé 86
I - Approche de la question sous l'angle des représentations sociales 90
II - Du Travail aux Métiers : un objet à définir 92
III - Méthodologie 96
A. Sujets participants et modalités de passation 96
B. La méthode de recueil des RS 96
C. L'analyse de similitude 96
IV - Résultats des analyses 97
A. Les métiers de l'industrie peu exprimés dans les choix professionnels 97
B. Les représentations de trois métiers de l'industrie 98
¤ Le métier de chaudronnier 99
¤ Le métier de soudeur 100
¤ Le métier d'opérateur sur machines a commandes numériques 101
V - Epilogue 103
Bibliographie 107
2 - Les valeurs au travail des jeunes selon les populations 113
2.1 - Les valeurs des jeunes : la montée de l'individualisation 115
Bernard Roudet
Résumé 114
I - Les valeurs des jeunes : les grands domaines de la vie 115
A. Des sphères affectives et professionnelles très valorisées 116
B. Un rapport à la politique en demi-teintes 117
C. Religion : croire sans appartenir 119
II - Les tendances d'évolution des valeurs 120
A. Développement de l'individualisation et montée d'une morale relationnelle 121
B. Convergence des valeurs selon l'âge : liberté dans la vie privée, autorité dans la vie publique 122
C. Clivage des valeurs selon le niveau d'études : la polarisation entre deux jeunesses 124
Annexes 127
Bibliographie 132
2.2 - Rapport au travail de jeunes diplômes dans des emplois d'exécution 135
(Pascal Barbier)
Résumé 134
I. Une intégration par l'emploi solide mais sans perspective 137
A. Le CDI au Bazar de l'Opéra pour les jeunes sortants de l'enseignement supérieur ou la garantie d'une insertion par l'emploi stable 137
B. Deux ressorts de l'abandon de la carrière interne au magasin 139
II. - Le rapport au travail des jeunes vendeurs surdiplômés 143
A. Faire son travail pour mieux en sortir : la valorisation des relations avec la clientèle étrangère 143
B. Le repli sur la sociabilité du rayon 144
C. Des arrangements limités : la spécificité d'un groupe hétérogène 145
Annexe 148
Bibliographie 154
2.3 - de « bons opérateurs » ? Le rapport au travail de jeunes ouvriers 157
(Pauline Seiller)
Résumé 156
I - L'insertion des jeunes ouvriers dans l'industrie de la navale 158
A. « Décrocher le CDI » 159
B. Les ressources scolaires des jeunes ouvriers 160
II - De « bons » opérateurs ? 161
A. Les « savoir-être » des jeunes ouvriers 161
B. Devenir moniteur 162
III - Les relations entre jeunes et vieux ouvriers aux Chantiers navals de Saint-Nazaire 165
A. Un rapport au travail différencié selon la génération 165
B. L'entraide et la coopération entre générations ouvrières 166
C. Les jeunes ouvriers et les syndicats 168
Bibliographie 171
2.4 - La nouvelle génération d'apprentis conseillers financiers de la poste face au travail 175
(Adeline Gilson)
Résumé 174
I - Conseiller financier à La Poste, un métier perçu comme éthique dans une institution pérenne 176
A. Une orientation scolaire censée ouvrir des portes 176
B. Un marché du travail qui empêcherait de se construire socialement 177
C. Le métier de conseiller financier à La Poste, une profession à statut socialement utile 178
II - Des représentations différenciées en fonction des parcours 180
A. La formation postale, un oasis dans le désert ? 180
B. La banque, un marché professionnel qui tiendrait pas ses promesses ? 180
C. Entre logiques d'emploi et de professionnalisation 181
III - Une insertion professionnelle en demi-teinte qui conduit à « sécuriser » les parcours 183
A. La triple expérience de la précarité 183
1. « L'expérience subjective de la galère » 183
2. Du pragmatisme à la quête de stabilité 184
3. Un CDI mais pas à tout prix 184
B. « Sécuriser son parcours » : du modèle du travail indépendant à celui de la fonction publique 185
1. Se mettre à son compte pour contrôler son destin 185
2. Le modèle de la fonction publique, une promesse de carrière pour penser son futur 185
3. En quête d'ascension sociale, des techniciens qui veulent évoluer 186
Bibliographie 189
2.5 - Comprendre les mobilités de jeunes peu qualifiés 195
(Irène Jonas, François Sarfati)
Résumé 192
I - Comprendre les mobilités 196
A. Les allers et retours formation/emploi 197
B. Les changements de milieu de travail 199
II - Une nouvelle définition de la stabilité professionnelle 201
A. Intériorisation de l'incertitude des marchés de l'emploi 201
B. l'emploi stable à condition de pouvoir évoluer et de s'épanouir 203
III - Une peur relative du chômage 205
Annexe Méthodologique 208
Bibliographie 210
3. Les exclus du travail 213
3.1 - Une activité délinquante à défaut d'emploi ? 215
(Laurent Mucchielli)
Résumé 214
I - De quelle délinquance parle-t-on ? 216
II - L'absence de travail dans la construction du parcours délinquant 217
III - La « carrière délinquante » : activité et identité 219
IV - La place du travail dans la sortie de la délinquance 22
Bibliographie 226
3.2 - Le rapport au travail revisité 233
(Pauline Perez)
Résumé 230
I - Présentation du cas 234
II - Avant la rupture, quand vivre, c'était travailler... 236
III - Les leçons de la rupture : quand vivre, c'est travailler, et bien plus encore... 241
A. Tactique n° 1 : Prendre l'activité travail pour la seule chose qu'elle est sûre de pouvoir garantir, i.e. un emploi alimentaire 241
B. Tactique n° 2 : Faire travailler son corps, plus qu'un plaisir oublié, un besoin... 242
C. Tactique n° 3 : Répartir le risque en multipliant les sphères d'investissement 243
D Tactique n° 4 : Etablir un collectif de travail fondé sur des règles du genre en accord avec leurs valeurs - être intermittent du travail, c'est une « carrière » (Becker, 1963) ! 244
1. Le déni du diplôme, la valorisation de l'expertise réelle 244
2. La célébration de la descension sociale 245
3. Recrutement, évaluation : le primat de l'informel 245
3. Rémunération : transparence et modestie 246
5. La non-confusion des genres 246
Annexe 248
Bibliographie 249
4 - Synthèse 253
Synthèse du colloque « les jeunes et le travail » 255
(José Rose)
I - Jeunesse et rapports intergénérationnels 256
II - Formation, ressources et trajectoires 258
III - Rapports au travail, à la carrière, au collectif de travail 260
Bibliographie 264
Annexes : Actes du Colloque 267
Introduction 269
(Mario Correia)
1. Particularité des jeunes en région PACA et actions locales 275
¤ Discours introductif : Bernard Morel (Conseil Régional PACA) 275
¤ Discours introductif : Evelyne Marchetti (Aix Marseille Université) 277
2. Valeur des jeunes et populations exclues : débats 279
¤ Questions de jeunesse : Conférence plénière du Jeudi 4 Octobre 2012 279
3. Des jeunesses et des rapports intergénérationnels 289
Définitions de la jeunesse et rapports intergénérationnels 289
Atelier n° 1 du jeudi 4 Octobre 2012 289
A. Synthèse de l'Atelier n° 1 289
B. Introduction de l'Atelier n° 1 par Henri Eckert 291
C. Rapports de générations 292
D. Rapports au travail des jeunes 299
II - Relations intergénérationnelles et accès à l'autonomie
Table ronde n° 1 du Jeudi 4 Octobre 2012 302
Accès à l'emploi et relations au travail 289
I - Formation, ressources et trajectoires
Atelier n° 2 du Vendredi 5 Octobre 2012 313
A. Synthèse de l'Atelier n° 2 313
B. Introduction de l'Atelier n° 2 par Jean-Frédéric Vergnies 314
C. Apprentissage 314
D. Mobilité des moins qualifiés 317
II - Rapports au travail, à la carrière et au collectif de travail
Atelier n° 3 du Vendredi 5 Octobre 2012 323
A. Synthèse de l'Atelier n° 3 323
B. Introduction de l'Atelier n° 3 par Baptiste Giraud 325
C. Conditions d'entrée des jeunes sur le marché du travail 325
D. Rapport au travail des jeunes salariés 326
III - Relations au travail, relations collectives
Table ronde n° 2 du Vendredi 5 Octobre 2012 334
Table des matières 343
¤ Appel à contribution « Chroniques du Travail » n° 3
Qualité du travail, Emplois de Qualité 353
¤ Les cahiers de l'Institut Régional du Travail 356
Ancienne version de la revue (1988-2010), Tarifs pour les Particuliers
¤ Bon de commande 359
Revue de l'IRT : cahiers de l'Institut et Chroniques du TravailEn ligne : https://irt.univ-amu.fr/sites/irt.univ-amu.fr/files/irt_aix_chroniques_du_travai [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39464 [n° ou bulletin] n° 2 - décembre 2012 - Les jeunes et le travail. 2, métamorphoses du rapport au travail : [actes du colloque "Les jeunes et le travail", 4 et 5 octobre 2012, Marseille, Hémicycle du conseil régional PACA] = Métamorphoses du rapport au travail [texte imprimé] / Mario Correia (1955-...), Directeur de la recherche ; Henri Eckert (1950-...)
20 €
Chroniques du Travail... ou comment « concilier rigueur et lisibilité, et assurer une fonction qui n'est pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche » (selon Jacques Freyssinet, membre du Comité de Parrainage de la revue, 2011).
L'Institut Régional du Travail d'Aix-en-Provence, avec les dix autres Instituts du Travail français, apporte une contribution universitaire à la formation des militants syndicaux appartenant aux principales organisations ouvrières confédérées et des acteurs sociaux (pour ce qui le concerne, de la région PACA).
Fondé en 1960 par François Sellier, professeur d'économie du travail et spécialiste des relations industrielles, l'Institut est composante d Aix Marseille Université (AMU) depuis le 1er janvier 2012 (avant la fusion des trois universités dAix-Marseille, l'IRT faisait partie intégrante de l'Université de la Méditerranée, UII).
C'est Charles Cadoux qui a créé la revue Cahiers de l'Institut Régional du Travail en 1988. Dans cette version (1988-2010), 19 numéros ont été édités.
Francis Hordern en a été l'acteur principal en la dirigeant pendant 10 ans et en lui permettant de devenir une référence en matière d'histoire contemporaine du droit du travail.
2011... une nouvelle orientation et un nouveau titre pour les Cahiers qui ambitionnent de devenir une revue de référence de sciences sociales du travail sous le nom désormais de « Chroniques du Travail ». La double spécificité de cette revue, pluridisciplinarité appliquée au champ du travail et utilité sociale, rare dans un domaine où les logiques disciplinaires sont dominantes, vise à rapprocher chercheurs, acteurs publics, militants syndicaux, étudiants... pour progresser dans la connaissance du monde du travail et du monde syndical.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Jeunesse -- Travail -- Jeunes travailleurs -- France -- 1970-... Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Résumé : Les articles abordent les relations entre générations en milieu de travail et le rapport que les jeunes entretiennent avec l'activité de travail. Le sujet des comportements individualistes-concurrentiels stimulés par l'école et transférés ensuite en milieu de travail est également débattu. Note de contenu : Sommaire :
Des accès à l'emploi et au travail très différents
Les valeurs au travail
Les exclus du travail
Métamorphoses du rapport au travail
Notes bibliogr.
TdM :
¤ Introduction 3
(Mario Correia, Henri Eckert)
1 - Des accès à l'emploi et au travail très différents 13
1.1 - Jeunesse : une transition difficile entre école et emploi 15
(Vincent Merle)
Résumé 14
I - Investissement en formation et chômage des jeunes : un paradoxe douloureux 15
II - les désillusions de la méritocratie scolaire 17
III - La perte du désir et du plaisir d'apprendre 19
IV - La transition n'est pas la même pour tous 20
V - L'inflation des « mesures jeunes » ou construction de parcours de réussite via l'alternance ? 22
Bibliographie 26
1.2 - La transition école-travail comme lieu de socialisation professionnelle ? 31
(Nadia Lamamra, Barbara Duc)
Résumé 28
I - Deux recherches qualitatives : Méthodologie 32
A. Population 32
B. Procédure, matériel et analyses 32
II - Résultats et discussion 33
A. Choisir la formation professionnelle ou la centralité du travail 33
1. La formation professionnelle comme lieu d'insertion 34
2. Un passage vers le monde adulte 34
3. Une identité professionnelle en construction 35
B. Les contraintes spécifiques de la formation professionnelle 35
1. Le contexte de la formation professionnelle en Suisse 35
2. L'organisation du travail 36
3. l'insertion dans l'emploi 36
C. Les parcours des jeunes après un arrêt : transition et socialisation au travail 37
1. Des parcours contrastés 38
2. Des parcours caractérisés par des temps de transition 39
D. De quoi sont faites les périodes de transition ? 39
1. Entre période d'alternance 40
2. ...et de cumul des situations 40
3. Expérimenter l' «inactivité » 41
Bibliographie 45
1.3 - L'activation des «jeunes adultes en difficulté » 51
(Jean-Michel Bonvin, Maël Dif-Pradalier et Emilie Rosenstein)
Résumé 48
I - l'approche par les capacités 52
A. Quels objectifs sont poursuivis et quels publics cibles sont concernés par le processus d'activation ? 52
B. Quelles sont les informations sur la base desquelles sont prises les décisions et sont déterminés les objectifs à poursuivre ? 53
1. Les ressources (ressources ou commodities 53
2. Les facteurs de conversion individuels 53
3. Les facteurs de conversion sociaux 53
C. Comment les normes dominantes et les bases informationnelles sont-elles définies et sélectionnées ? 54
II - Le programme FORJAD et ses développements récents 55
III - La sélectivité du programme 57
IV - La capability for voice des JAD 59
V - Le manque structurel de places d'apprentissage en Suisse 61
Bibliographie 65
1.4 - Les limites au recrutement des jeunes issus de la diversité dans la fonction publique territoriale 67
(Yamina Meziani)
Résumé 66
I - Terrain et cadre méthodologique 69
II - Le concours : création spécifique d'un vivier en amont de l'action des DRH 69
III. L'entretien et «la présentation de soi » : une dimension discriminante 72
A. L'étape « Entretien » 72
B. Présentation de soi : question de classe et/ou d'ethnicité ? 73
C. Discrimination raciale et apparence physique 76
IV - La forme du réseau : une nouvelle dimension de la discrimination 77
A. Logique de réseaux : une composition d'équipe par connaissance 77
B. Une nouvelle dimension : la discrimination stratégique 80
Bibliographie 82
1.5 - Orientation professionnelle des jeunes et représentations sociales des métiers 89
Sabrina Labbé, Bruno Gachassin
Résumé 86
I - Approche de la question sous l'angle des représentations sociales 90
II - Du Travail aux Métiers : un objet à définir 92
III - Méthodologie 96
A. Sujets participants et modalités de passation 96
B. La méthode de recueil des RS 96
C. L'analyse de similitude 96
IV - Résultats des analyses 97
A. Les métiers de l'industrie peu exprimés dans les choix professionnels 97
B. Les représentations de trois métiers de l'industrie 98
¤ Le métier de chaudronnier 99
¤ Le métier de soudeur 100
¤ Le métier d'opérateur sur machines a commandes numériques 101
V - Epilogue 103
Bibliographie 107
2 - Les valeurs au travail des jeunes selon les populations 113
2.1 - Les valeurs des jeunes : la montée de l'individualisation 115
Bernard Roudet
Résumé 114
I - Les valeurs des jeunes : les grands domaines de la vie 115
A. Des sphères affectives et professionnelles très valorisées 116
B. Un rapport à la politique en demi-teintes 117
C. Religion : croire sans appartenir 119
II - Les tendances d'évolution des valeurs 120
A. Développement de l'individualisation et montée d'une morale relationnelle 121
B. Convergence des valeurs selon l'âge : liberté dans la vie privée, autorité dans la vie publique 122
C. Clivage des valeurs selon le niveau d'études : la polarisation entre deux jeunesses 124
Annexes 127
Bibliographie 132
2.2 - Rapport au travail de jeunes diplômes dans des emplois d'exécution 135
(Pascal Barbier)
Résumé 134
I. Une intégration par l'emploi solide mais sans perspective 137
A. Le CDI au Bazar de l'Opéra pour les jeunes sortants de l'enseignement supérieur ou la garantie d'une insertion par l'emploi stable 137
B. Deux ressorts de l'abandon de la carrière interne au magasin 139
II. - Le rapport au travail des jeunes vendeurs surdiplômés 143
A. Faire son travail pour mieux en sortir : la valorisation des relations avec la clientèle étrangère 143
B. Le repli sur la sociabilité du rayon 144
C. Des arrangements limités : la spécificité d'un groupe hétérogène 145
Annexe 148
Bibliographie 154
2.3 - de « bons opérateurs » ? Le rapport au travail de jeunes ouvriers 157
(Pauline Seiller)
Résumé 156
I - L'insertion des jeunes ouvriers dans l'industrie de la navale 158
A. « Décrocher le CDI » 159
B. Les ressources scolaires des jeunes ouvriers 160
II - De « bons » opérateurs ? 161
A. Les « savoir-être » des jeunes ouvriers 161
B. Devenir moniteur 162
III - Les relations entre jeunes et vieux ouvriers aux Chantiers navals de Saint-Nazaire 165
A. Un rapport au travail différencié selon la génération 165
B. L'entraide et la coopération entre générations ouvrières 166
C. Les jeunes ouvriers et les syndicats 168
Bibliographie 171
2.4 - La nouvelle génération d'apprentis conseillers financiers de la poste face au travail 175
(Adeline Gilson)
Résumé 174
I - Conseiller financier à La Poste, un métier perçu comme éthique dans une institution pérenne 176
A. Une orientation scolaire censée ouvrir des portes 176
B. Un marché du travail qui empêcherait de se construire socialement 177
C. Le métier de conseiller financier à La Poste, une profession à statut socialement utile 178
II - Des représentations différenciées en fonction des parcours 180
A. La formation postale, un oasis dans le désert ? 180
B. La banque, un marché professionnel qui tiendrait pas ses promesses ? 180
C. Entre logiques d'emploi et de professionnalisation 181
III - Une insertion professionnelle en demi-teinte qui conduit à « sécuriser » les parcours 183
A. La triple expérience de la précarité 183
1. « L'expérience subjective de la galère » 183
2. Du pragmatisme à la quête de stabilité 184
3. Un CDI mais pas à tout prix 184
B. « Sécuriser son parcours » : du modèle du travail indépendant à celui de la fonction publique 185
1. Se mettre à son compte pour contrôler son destin 185
2. Le modèle de la fonction publique, une promesse de carrière pour penser son futur 185
3. En quête d'ascension sociale, des techniciens qui veulent évoluer 186
Bibliographie 189
2.5 - Comprendre les mobilités de jeunes peu qualifiés 195
(Irène Jonas, François Sarfati)
Résumé 192
I - Comprendre les mobilités 196
A. Les allers et retours formation/emploi 197
B. Les changements de milieu de travail 199
II - Une nouvelle définition de la stabilité professionnelle 201
A. Intériorisation de l'incertitude des marchés de l'emploi 201
B. l'emploi stable à condition de pouvoir évoluer et de s'épanouir 203
III - Une peur relative du chômage 205
Annexe Méthodologique 208
Bibliographie 210
3. Les exclus du travail 213
3.1 - Une activité délinquante à défaut d'emploi ? 215
(Laurent Mucchielli)
Résumé 214
I - De quelle délinquance parle-t-on ? 216
II - L'absence de travail dans la construction du parcours délinquant 217
III - La « carrière délinquante » : activité et identité 219
IV - La place du travail dans la sortie de la délinquance 22
Bibliographie 226
3.2 - Le rapport au travail revisité 233
(Pauline Perez)
Résumé 230
I - Présentation du cas 234
II - Avant la rupture, quand vivre, c'était travailler... 236
III - Les leçons de la rupture : quand vivre, c'est travailler, et bien plus encore... 241
A. Tactique n° 1 : Prendre l'activité travail pour la seule chose qu'elle est sûre de pouvoir garantir, i.e. un emploi alimentaire 241
B. Tactique n° 2 : Faire travailler son corps, plus qu'un plaisir oublié, un besoin... 242
C. Tactique n° 3 : Répartir le risque en multipliant les sphères d'investissement 243
D Tactique n° 4 : Etablir un collectif de travail fondé sur des règles du genre en accord avec leurs valeurs - être intermittent du travail, c'est une « carrière » (Becker, 1963) ! 244
1. Le déni du diplôme, la valorisation de l'expertise réelle 244
2. La célébration de la descension sociale 245
3. Recrutement, évaluation : le primat de l'informel 245
3. Rémunération : transparence et modestie 246
5. La non-confusion des genres 246
Annexe 248
Bibliographie 249
4 - Synthèse 253
Synthèse du colloque « les jeunes et le travail » 255
(José Rose)
I - Jeunesse et rapports intergénérationnels 256
II - Formation, ressources et trajectoires 258
III - Rapports au travail, à la carrière, au collectif de travail 260
Bibliographie 264
Annexes : Actes du Colloque 267
Introduction 269
(Mario Correia)
1. Particularité des jeunes en région PACA et actions locales 275
¤ Discours introductif : Bernard Morel (Conseil Régional PACA) 275
¤ Discours introductif : Evelyne Marchetti (Aix Marseille Université) 277
2. Valeur des jeunes et populations exclues : débats 279
¤ Questions de jeunesse : Conférence plénière du Jeudi 4 Octobre 2012 279
3. Des jeunesses et des rapports intergénérationnels 289
Définitions de la jeunesse et rapports intergénérationnels 289
Atelier n° 1 du jeudi 4 Octobre 2012 289
A. Synthèse de l'Atelier n° 1 289
B. Introduction de l'Atelier n° 1 par Henri Eckert 291
C. Rapports de générations 292
D. Rapports au travail des jeunes 299
II - Relations intergénérationnelles et accès à l'autonomie
Table ronde n° 1 du Jeudi 4 Octobre 2012 302
Accès à l'emploi et relations au travail 289
I - Formation, ressources et trajectoires
Atelier n° 2 du Vendredi 5 Octobre 2012 313
A. Synthèse de l'Atelier n° 2 313
B. Introduction de l'Atelier n° 2 par Jean-Frédéric Vergnies 314
C. Apprentissage 314
D. Mobilité des moins qualifiés 317
II - Rapports au travail, à la carrière et au collectif de travail
Atelier n° 3 du Vendredi 5 Octobre 2012 323
A. Synthèse de l'Atelier n° 3 323
B. Introduction de l'Atelier n° 3 par Baptiste Giraud 325
C. Conditions d'entrée des jeunes sur le marché du travail 325
D. Rapport au travail des jeunes salariés 326
III - Relations au travail, relations collectives
Table ronde n° 2 du Vendredi 5 Octobre 2012 334
Table des matières 343
¤ Appel à contribution « Chroniques du Travail » n° 3
Qualité du travail, Emplois de Qualité 353
¤ Les cahiers de l'Institut Régional du Travail 356
Ancienne version de la revue (1988-2010), Tarifs pour les Particuliers
¤ Bon de commande 359
Revue de l'IRT : cahiers de l'Institut et Chroniques du TravailEn ligne : https://irt.univ-amu.fr/sites/irt.univ-amu.fr/files/irt_aix_chroniques_du_travai [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39464 Contient
- Annexes : actes du colloque "Les Jeunes et le Travail" des 4 et 5 octobre 2012 / Dominique Vial in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Comprendre les mobilités de jeunes peu qualifiés / Irène Jonas in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- De "bons opérateurs" ? / Pauline Seiller in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Jeunesse : une transition difficile entre école et emploi / VINCENT MERLE in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- L'activation des "jeunes adultes en difficulté" / Jean-Michel Bonvin in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- La nouvelle génération d'apprentis conseillers financiers de La Poste face au travail / Adeline Gilson in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- La transition école-travail comme lieu de socialisation professionnelle ? / Nadia Lamamra in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Le rapport au travail revisité / Pauline Pérez in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Les limites au recrutement des jeunes issus de la diversité dans la fonction publique territoriale / Yamina Meziani Remichi in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Les valeurs des jeunes / Bernard Roudet in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Orientation professionnelle des jeunes er représentations sociales des métiers / Sabrina Labbé in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Rapport au travail de jeunes diplômés dans les emplois d'exécution / Pascal Barbier in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Synthèse du colloque "Les jeunes et le travail" / José Rose in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
- Une activité délinquante à défaut d'emploi ? / Laurent Mucchielli in Chroniques du travail / IRT, n° 2 (décembre 2012)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : 33 - 22 décembre 2014 - L'homme ou le travail à toutes fins utiles ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Importance : 141 p. Présentation : ill. en noir et blanc ; Format : 21 x 14 cm Prix : 16 € Note générale : Éditorial
Conducteur ou isolant ?
Thierry Goguel d'Allondans 7
Si tu t'imagines...
Péguy mis en pièces
Roger Dadoun 11
Entretien avec...
Jean Ferreux 25
La chronique
de David Le Breton
Le travail comme tripalium 29
Le dossier du trimestre : «L'Homme ou le travail à toutes fins utiles ?»
Sous la direction de Patrick Macquaire 33
Ouverture. L'Homme éloigné de l'emploi
Patrick Macquaire 34
Bref aperçu sur les travaux forcés
Éric Fougère 43
Travail scolaire et enfants d'ouvriers
Jean-François Gomez 50
Le départ à la retraite : une rupture à penser
Daniel Lecompte 58
La marchandise a gagné
Salvatore Maugeri 65
Se former, une idée du travail. Travailler, une idée de la formation
Claude Rouyer 72
Le travail pour quoi faire ?
Jean-Marc Metin 79
La retraite aux flambeaux
Bruno Montpied 85
Hors champs
Danse et handicap. Pour une poétique de la rencontre
Anamaria Fernandes & Benoît Le Bouteiller 91
Initiatiques
Militantismes sahariens sur le web : le projet Minweb
Marina Lafay & Fanny Georges 97
Écho du terrain
Oblats... à Robert Castel
Marie-Odile Supligeau 105
Lu & Vu 113
Le billet
de l'Association des amis de Cultures & Sociétés 139Langues : Français (fre) Catégories : PER Mots-clés : Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Éthique du travail -- France Travail -- Philosophie Sociologie du travail -- éthique Index. décimale : PER D-10 TER Cultures & Sociétés Résumé : Un ensemble de contributions qui s'intéressent au sens et aux diverses finalités du travail, dans le contexte d'une société d'hyperconsommation. Note de contenu : Le dossier de ce trimestre porte sur le travail ou ce qu'il en reste. Le travail est un espace clôt, il ouvre et ferme dans l'espace restreint qu'il occupe. Il mute par ce qui, d'une certaine manière, le construit et le façonne : l'éducation, l'école, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle… Dès lors : que reste-t-il de l'homme ou du travail à sauver ? Allons-nous inexorablement vers la fin du travail ? Et, au fait, à quoi sert le travail et en avons-nous encore besoin ? Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34131 [n° ou bulletin] 33 - 22 décembre 2014 - L'homme ou le travail à toutes fins utiles ? [texte imprimé] . - 2015 . - 141 p. : ill. en noir et blanc ; ; 21 x 14 cm .
16 €
Éditorial
Conducteur ou isolant ?
Thierry Goguel d'Allondans 7
Si tu t'imagines...
Péguy mis en pièces
Roger Dadoun 11
Entretien avec...
Jean Ferreux 25
La chronique
de David Le Breton
Le travail comme tripalium 29
Le dossier du trimestre : «L'Homme ou le travail à toutes fins utiles ?»
Sous la direction de Patrick Macquaire 33
Ouverture. L'Homme éloigné de l'emploi
Patrick Macquaire 34
Bref aperçu sur les travaux forcés
Éric Fougère 43
Travail scolaire et enfants d'ouvriers
Jean-François Gomez 50
Le départ à la retraite : une rupture à penser
Daniel Lecompte 58
La marchandise a gagné
Salvatore Maugeri 65
Se former, une idée du travail. Travailler, une idée de la formation
Claude Rouyer 72
Le travail pour quoi faire ?
Jean-Marc Metin 79
La retraite aux flambeaux
Bruno Montpied 85
Hors champs
Danse et handicap. Pour une poétique de la rencontre
Anamaria Fernandes & Benoît Le Bouteiller 91
Initiatiques
Militantismes sahariens sur le web : le projet Minweb
Marina Lafay & Fanny Georges 97
Écho du terrain
Oblats... à Robert Castel
Marie-Odile Supligeau 105
Lu & Vu 113
Le billet
de l'Association des amis de Cultures & Sociétés 139
Langues : Français (fre)
Catégories : PER Mots-clés : Economie et entreprises / Sociologie des milieux économiques et de l'entreprise SHS Systèmes d'organisation du travail Éthique du travail -- France Travail -- Philosophie Sociologie du travail -- éthique Index. décimale : PER D-10 TER Cultures & Sociétés Résumé : Un ensemble de contributions qui s'intéressent au sens et aux diverses finalités du travail, dans le contexte d'une société d'hyperconsommation. Note de contenu : Le dossier de ce trimestre porte sur le travail ou ce qu'il en reste. Le travail est un espace clôt, il ouvre et ferme dans l'espace restreint qu'il occupe. Il mute par ce qui, d'une certaine manière, le construit et le façonne : l'éducation, l'école, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle… Dès lors : que reste-t-il de l'homme ou du travail à sauver ? Allons-nous inexorablement vers la fin du travail ? Et, au fait, à quoi sert le travail et en avons-nous encore besoin ? Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34131 ContientRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 4481 PER D-10 TER Périodiques Centre de Documentation Carrières Sociales Périodiques empruntables Disponible 08036 PER D-10 TER Périodiques Centre de Documentation Carrières Sociales Périodiques empruntables Disponible Permalink
