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Titre : Les sorties de délinquance : théories, méthodes, enquêtes Type de document : texte imprimé Auteurs : Marwan Mohammed , Directeur de la recherche
Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2012 Collection : Recherches (Paris. 1994), ISSN 1258-4002 Importance : 391 p. Présentation : tabl., couv. ill. en coul. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6993-8 Prix : 34 € Note générale : Voir aussi, en hyperlien, la note de lecture parue dans LS n° 1135 du 20 février 2014, p. 37 : "On s’intéresse bien peu aux jeunes délinquants quand ils décident de décrocher. Parce que, sans doute, ils ne viennent plus flatter le réflexe sécuritaire. C’est vrai qu’ils constituent pour la criminologie une énigme. L’idée reçue est trop prégnante qui veut que la délinquance adulte soit le prolongement automatique de la délinquance adolescente. Pourtant, on ne reste pas délinquant toute sa vie. C’est ce que démontrent avec brio une vingtaine de chercheurs européens et américains dans un ouvrage qui tord le cou à bien des clichés. Même quand les quotients intellectuels sont peu élevés, le tempérament agressif et les comportements asociaux précoces, des processus de basculement sont à l’œuvre. Et s’ils sont complexes à décrypter, survient malgré tout une situation nouvelle qui permet de tirer un trait sur le passé et de transformer l’identité. Plusieurs facteurs peuvent y contribuer : l’acquisition de compétences professionnelles, l’activité salariée, la mise en couple et la création d’une famille, le changement de quartier, la maturation psychique permettant une croissance de l’empathie et la reconnaissance de ce que ressent l’autre, l’engagement spirituel, le fait d’avoir touché le fond… L’élément déclenchant n’est pas constitué par la maîtrise de soi ou par l’aide apportée, mais par l’interaction des deux. Si la force ou la fragilité de l’entourage et des relais socio-éducatifs jouent un rôle essentiel, elles sont en résonance avec le désir naissant au plus profond de l’individu de passer à autre chose, avec sa réflexion et son dialogue intérieur.
La sortie de la délinquance relève d’un processus et non d’un basculement brutal. Tout commence par une conscientisation des risques encourus et de l’impasse où mènent les transgressions. Émerge une lassitude croissante face à la dynamique enclenchée jusque-là. Puis, intervient une phase de désistement face aux habitudes acquises avant que ne s’installe une pérennisation du nouveau mode de vie. La valeur prédictive des comportements adolescents est donc très faible : une carrière délinquante commencée tôt ou tard, longue ou courte, terminée rapidement ou tardivement n’est pas significative quant à la destinée à venir. Certaines postures favorisent très clairement la sortie de la délinquance : comme louer les vertus d’une personne plutôt que ses actions pour entretenir son identité positive. La force morale familiale et la solidité des réseaux sociaux constituent de précieux alliés. La participation à un dispositif de formation professionnelle accélère le changement. Le développement des compétences sociales pèse tout autant. Là où la stratégie de réinsertion réussit à traiter la délinquance, la politique sécuritaire contribue à l’entretenir quand elle se focalise sur la maîtrise de ses risques. Jacques Trémintin."Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société Comportement et vie sociale Délinquance SHS Action sociale Réhabilitation Délinquants Protection assistance Criminalité Lutte contre France 1990-... Enquêtes Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Spécialistes européens et nord-américains se penchent tour à tour sur les sorties de la délinquance en passant successivement en revue les moyens déployés par les pouvoirs publics afin d'aider les intéressés à se réinsérer dans la société et à se conformer de nouveau à un modèle social. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Dans un contexte de durcissement pénal et d'accroissement de la population carcérale, la question du devenir à long terme des délinquants mérite un intérêt particulier. L'idée selon laquelle les expériences délinquantes sont transitoires semble aller de soi, sans que l'on sache vraiment quand, pourquoi et comment s'ordonne cette perte d'attraction des conduites transgressives. Jusqu'ici, les sciences sociales tout comme les praticiens, notamment dans le monde francophone, se sont focalisés sur les entrants et les récidivistes et ont ostensiblement ignoré les sortants de la délinquance. C'est pourtant un enjeu social et politique important qui mobilise, à des niveaux divers, des centaines de milliers de professionnels en France. Il y avait donc un vide académique à combler, un champ de recherche à défricher et ce premier ouvrage en langue française pose un premier jalon dans cette direction. Il regroupe les éclairages d'auteurs reconnus qui abordent les sorties de délinquance à travers l'analyse des expériences individuelles, des dynamiques sociétales et de l'action publique en croisant différentes disciplines et en articulant théories, méthodologies et données empiriques." En ligne : http://www.lien-social.com/spip.php?article4173&id_groupe=4 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56800 Les sorties de délinquance : théories, méthodes, enquêtes [texte imprimé] / Marwan Mohammed, Directeur de la recherche . - Paris : Éditions La Découverte, 2012 . - 391 p. : tabl., couv. ill. en coul. ; 22 x 14 cm. - (Recherches (Paris. 1994), ISSN 1258-4002) .
ISBN : 978-2-7071-6993-8 : 34 €
Voir aussi, en hyperlien, la note de lecture parue dans LS n° 1135 du 20 février 2014, p. 37 : "On s’intéresse bien peu aux jeunes délinquants quand ils décident de décrocher. Parce que, sans doute, ils ne viennent plus flatter le réflexe sécuritaire. C’est vrai qu’ils constituent pour la criminologie une énigme. L’idée reçue est trop prégnante qui veut que la délinquance adulte soit le prolongement automatique de la délinquance adolescente. Pourtant, on ne reste pas délinquant toute sa vie. C’est ce que démontrent avec brio une vingtaine de chercheurs européens et américains dans un ouvrage qui tord le cou à bien des clichés. Même quand les quotients intellectuels sont peu élevés, le tempérament agressif et les comportements asociaux précoces, des processus de basculement sont à l’œuvre. Et s’ils sont complexes à décrypter, survient malgré tout une situation nouvelle qui permet de tirer un trait sur le passé et de transformer l’identité. Plusieurs facteurs peuvent y contribuer : l’acquisition de compétences professionnelles, l’activité salariée, la mise en couple et la création d’une famille, le changement de quartier, la maturation psychique permettant une croissance de l’empathie et la reconnaissance de ce que ressent l’autre, l’engagement spirituel, le fait d’avoir touché le fond… L’élément déclenchant n’est pas constitué par la maîtrise de soi ou par l’aide apportée, mais par l’interaction des deux. Si la force ou la fragilité de l’entourage et des relais socio-éducatifs jouent un rôle essentiel, elles sont en résonance avec le désir naissant au plus profond de l’individu de passer à autre chose, avec sa réflexion et son dialogue intérieur.
La sortie de la délinquance relève d’un processus et non d’un basculement brutal. Tout commence par une conscientisation des risques encourus et de l’impasse où mènent les transgressions. Émerge une lassitude croissante face à la dynamique enclenchée jusque-là. Puis, intervient une phase de désistement face aux habitudes acquises avant que ne s’installe une pérennisation du nouveau mode de vie. La valeur prédictive des comportements adolescents est donc très faible : une carrière délinquante commencée tôt ou tard, longue ou courte, terminée rapidement ou tardivement n’est pas significative quant à la destinée à venir. Certaines postures favorisent très clairement la sortie de la délinquance : comme louer les vertus d’une personne plutôt que ses actions pour entretenir son identité positive. La force morale familiale et la solidité des réseaux sociaux constituent de précieux alliés. La participation à un dispositif de formation professionnelle accélère le changement. Le développement des compétences sociales pèse tout autant. Là où la stratégie de réinsertion réussit à traiter la délinquance, la politique sécuritaire contribue à l’entretenir quand elle se focalise sur la maîtrise de ses risques. Jacques Trémintin."
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société Comportement et vie sociale Délinquance SHS Action sociale Réhabilitation Délinquants Protection assistance Criminalité Lutte contre France 1990-... Enquêtes Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Spécialistes européens et nord-américains se penchent tour à tour sur les sorties de la délinquance en passant successivement en revue les moyens déployés par les pouvoirs publics afin d'aider les intéressés à se réinsérer dans la société et à se conformer de nouveau à un modèle social. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Dans un contexte de durcissement pénal et d'accroissement de la population carcérale, la question du devenir à long terme des délinquants mérite un intérêt particulier. L'idée selon laquelle les expériences délinquantes sont transitoires semble aller de soi, sans que l'on sache vraiment quand, pourquoi et comment s'ordonne cette perte d'attraction des conduites transgressives. Jusqu'ici, les sciences sociales tout comme les praticiens, notamment dans le monde francophone, se sont focalisés sur les entrants et les récidivistes et ont ostensiblement ignoré les sortants de la délinquance. C'est pourtant un enjeu social et politique important qui mobilise, à des niveaux divers, des centaines de milliers de professionnels en France. Il y avait donc un vide académique à combler, un champ de recherche à défricher et ce premier ouvrage en langue française pose un premier jalon dans cette direction. Il regroupe les éclairages d'auteurs reconnus qui abordent les sorties de délinquance à travers l'analyse des expériences individuelles, des dynamiques sociétales et de l'action publique en croisant différentes disciplines et en articulant théories, méthodologies et données empiriques." En ligne : http://www.lien-social.com/spip.php?article4173&id_groupe=4 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56800 Réservation
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L'élitisme républicain : l'école française à l'épreuve des comparaisons internationales / Christian Baudelot
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Titre : L'élitisme républicain : l'école française à l'épreuve des comparaisons internationales Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Baudelot (1938-...), Auteur ; Roger Establet (1938-...), Auteur Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2009 Collection : La République des idées, ISSN 1636-9440 Importance : 117 p. Présentation : graph., tabl., ill. en n. et bl. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-099368-5 Prix : 10,50 € Note générale : Voir aussi : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/107_lalonde_baudelot.aspx Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : PISA enquêtes système scolaire élitisme aspects sociaux systèmes d'enseignement évaluation France 1990-... démocratisation de l'enseignement études comparatives psychologie éducation pédagogie Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : A partir d'enquêtes internes à l'Education nationale et de relevés internationaux, cette étude comparative dénonce l'inefficacité du système scolaire républicain. Elle révèle un système injuste et inégalitaire, l'absence de promotion sociale, et la sélection trop précoce qui empêche de fournir des élites suffisamment étoffées pour répondre aux nouveaux besoins économiques. Note de contenu : Le "livre du mois" pour Jean-Michel Zakhartchouk ("Cahiers pédagogiques" n°474, p.66-68) : "Nos deux compères, Baudelot et Establet récidivent. Vingt après « le niveau monte », les voilà qui analysent avec beaucoup de finesse la seconde partie de leur constat d’alors : « mais les écarts se creusent », et cela à la lumière des enquêtes Pisa. Et dans un style alerte, mais appuyé sur une très solide documentation, les auteurs font un constat assez accablant pour l’école française, bien plus élitiste qu’on ne le croirait. Championne en matière de redoublements, reproduisant, voire amplifiant les inégalités sociales, notre école n’obtient en même temps que des résultats médiocres. Certes, il faut relativiser les palmarès et de toute façon, se dire que les écarts entre les pays riches restent modestes, ce qui fait dire à Baudelot et Establet que « en France, comme dans les autres pays de l’OCDE, le développement économique et la hausse du niveau scolaire ont constitué depuis un siècle un cercle vertueux ». N’empêche que notre système éducatif pourrait faire mieux s’il se débarrassait un peu plus de ses tendances à l’élitisme et à la peur de l’hétérogénéité. L’important n’est pas le résultat global. Les meilleurs élèves sont bien classés, mais les 25 % les plus en difficulté le sont davantage que dans bien d’autres pays. Un ouvrage en fin de compte optimiste, puisqu’il nous annonce quelques bonnes nouvelles, résumées dans des titres de chapitre révélateurs : « égalité, efficacité : même combat », « moins une société est inégale, meilleure est son école » « les enfants d’immigrés ne font pas baisser le niveau ». Un important petit livre, véritable outil de travail pour tous ceux qui croient en la démocratisation et qui veulent en convaincre le plus grand nombre. En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/pedagogie_livres.php3 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25765 L'élitisme républicain : l'école française à l'épreuve des comparaisons internationales [texte imprimé] / Christian Baudelot (1938-...), Auteur ; Roger Establet (1938-...), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2009 . - 117 p. : graph., tabl., ill. en n. et bl. ; 21 x 14 cm. - (La République des idées, ISSN 1636-9440) .
ISBN : 978-2-02-099368-5 : 10,50 €
Voir aussi : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/107_lalonde_baudelot.aspx
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : PISA enquêtes système scolaire élitisme aspects sociaux systèmes d'enseignement évaluation France 1990-... démocratisation de l'enseignement études comparatives psychologie éducation pédagogie Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : A partir d'enquêtes internes à l'Education nationale et de relevés internationaux, cette étude comparative dénonce l'inefficacité du système scolaire républicain. Elle révèle un système injuste et inégalitaire, l'absence de promotion sociale, et la sélection trop précoce qui empêche de fournir des élites suffisamment étoffées pour répondre aux nouveaux besoins économiques. Note de contenu : Le "livre du mois" pour Jean-Michel Zakhartchouk ("Cahiers pédagogiques" n°474, p.66-68) : "Nos deux compères, Baudelot et Establet récidivent. Vingt après « le niveau monte », les voilà qui analysent avec beaucoup de finesse la seconde partie de leur constat d’alors : « mais les écarts se creusent », et cela à la lumière des enquêtes Pisa. Et dans un style alerte, mais appuyé sur une très solide documentation, les auteurs font un constat assez accablant pour l’école française, bien plus élitiste qu’on ne le croirait. Championne en matière de redoublements, reproduisant, voire amplifiant les inégalités sociales, notre école n’obtient en même temps que des résultats médiocres. Certes, il faut relativiser les palmarès et de toute façon, se dire que les écarts entre les pays riches restent modestes, ce qui fait dire à Baudelot et Establet que « en France, comme dans les autres pays de l’OCDE, le développement économique et la hausse du niveau scolaire ont constitué depuis un siècle un cercle vertueux ». N’empêche que notre système éducatif pourrait faire mieux s’il se débarrassait un peu plus de ses tendances à l’élitisme et à la peur de l’hétérogénéité. L’important n’est pas le résultat global. Les meilleurs élèves sont bien classés, mais les 25 % les plus en difficulté le sont davantage que dans bien d’autres pays. Un ouvrage en fin de compte optimiste, puisqu’il nous annonce quelques bonnes nouvelles, résumées dans des titres de chapitre révélateurs : « égalité, efficacité : même combat », « moins une société est inégale, meilleure est son école » « les enfants d’immigrés ne font pas baisser le niveau ». Un important petit livre, véritable outil de travail pour tous ceux qui croient en la démocratisation et qui veulent en convaincre le plus grand nombre. En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/pedagogie_livres.php3 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25765 Réservation
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Titre : Rester bourgeois : les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction Type de document : texte imprimé Auteurs : Anaïs Collet (1979-...), Auteur Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2015 Collection : Textes à l'appui Sous-collection : Série Enquêtes de terrain Importance : 282 p. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-7565-6 Note générale : Voir aussi, en hyperlien, l'émission du Grain à moudre, "Qui veut vraiment de la mixité sociale ?" du 22.04.2015 (39') : "Dans le catalogue étoffé des grands principes républicains mis en avant après les attentats de janvier à Paris, nous nous sommes déjà intéressés dans cette émission à la laïcité, à la citoyenneté, à la place de l’école et à celle de l’autorité. Nous n’avions pas encore abordé cet autre objet incontournable du discours politique : la mixité sociale. L’actualité s’y prête. Un délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat, Thierry Repentin, vient d’être nommé auprès du premier ministre. La veille, il y a tout juste une semaine, la ministre du Logement, Sylvia Pinel, présentait une vingtaine de mesures en faveur « de la mixité sociale dans les quartiers ». L’idée est d’organiser une meilleure répartition des logements sociaux dans les territoires. Ces mesures seront inscrites dans la future loi « Egalité et citoyenneté » que le gouvernement entend soumettre au parlement à l’automne. Promouvoir la mixité sociale. Voilà une ambition qui prête peu le flanc à la controverse. On imagine mal un discours défendant le contraire. Pour autant, la diversité sociale, dans l’habitat notamment, est-elle forcément le gage d’une vie meilleure pour la société ? D’une diminution des inégalités ? Quant au consensus autour de cette question, ne masque-t-il pas un discours qui relèverait davantage de l’exclusion ? Enfin, et surtout, que pensent les populations concernées par cette politique ?" Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Enquêtes investigation Communautés urbaines Montreuil (Seine-Saint-Denis) Embourgeoisement (urbanisme) Lyon (Rhône) Quartier de la Croix-Rousse sociologie urbaine, Ile-de-France, Lyon Quartiers pauvres Urbanisme,Aspect social France gentrification Résumé : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Lyon 2 : 2010, intitulée : "Générations de classes moyennes et travail de gentrification : changement social et changement urbain dans le Bas Montreuil et à la Croix-Rousse, 1975-2005" / Anaïs Collet. - Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2010. Etude, à partir d'enquêtes menées à Montreuil-sous-Bois et à la Croix-Rousse, à Lyon, sur la transformation d'anciens logements ouvriers et de quartiers à l'image dévalorisée en lieux désirables par les gentrifieurs (dits aussi bobos) et sur leur engagement dans la vie sociale locale dans le but, souvent, de "rester bourgeois". Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES :
Introduction
Un changement social et urbain qui débute dans les années 1970
Recompositions de la structure sociale et des villes depuis les années 1980
Explorer les mutations de la gentrification et des gentrifieurs depuis le début des années 1980
Les habitants comme producteurs d’espaces gentrifiés
1. Des centres-villes aux banlieues ouvrières : la frontière mobile des quartiers désirables
Les Pentes de la Croix-Rousse des années 1970 aux années 1990 : de l’alternative politique à la spéculation immobilière
Les années 2000 : la consécration des quartiers anciens
Le Bas-Montreuil : de la banlieue repoussoir au faubourg appropriable
2. Travail, valeurs et engagements : héritages et recompositions au sein des classes moyennes-supérieures
Les « pionniers » : diversité et unité de la « classe d’alternative »
À la Croix-Rousse, des « jeunes bien portants » dans la lignée des « nouvelles classes moyennes »
Dans le Bas-Montreuil, des professionnels de la culture aux trajectoires incertaines
3. Réhabiliter, transformer, convertir : le logement au secours de la trajectoire sociale
L’attrait des rebuts du marché
« Se faire un loft » : la mobilisation de ressources et de dispositions particulières
Les convertisseurs : des chevaux de Troie du capitalisme immobilier ?
4. Changer l’image des lieux : production symbolique et pouvoir esthétique
Le travail matériel et esthétique sur les logements : jouer avec des formes architecturales distinctives
De la banlieue au faubourg : la construction symbolique d’un quartier désirable
5. Mobilisations collectives et vie sociale locale
La première génération : travailler sur le quartier
La deuxième génération : prendre place dans le quartier
Conclusion. Les gentrifieurs des années 2000 : des bourgeois ?
Un groupe à la frontière entre classes moyennes et classes supérieures
Héritages et recompositions au sein des « nouvelles classes moyennes »
Un groupe capable de s’approprier l’espace
Annexe 1. Cartes de localisation des quartiers
Annexe 2. La gentrification des Pentes de la Croix-Rousse : quelques données statistiques
Annexe 3. La gentrification du Bas-Montreuil : quelques données statistiques
Annexe 4. L'enquête de terrain et la construction des populations enquêtées
Un double objectif de connaissance
Les enquêtés du Bas-Montreuil et de la Croix-Rousses : caractéristiques du corpus
Annexe 5. Tableaux de présentation des enquêtes.
Notes bibliographiques.
4e de couv. : "Les anciens faubourgs populaires sont à la mode. Population, boutiques, prix des logements, réputation : tout change dans ces quartiers autrefois ouvriers des grandes villes françaises. La pression immobilière y joue un rôle central et les politiques urbaines, bien souvent, l'accompagnent ; mais ce sont des habitants qui, au jour le jour et à leur échelle, transforment ces lieux. Ce livre leur est consacré et entend montrer, à partir d'enquêtes menées à Montreuil-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis et à la Croix-Rousse, à Lyon, les ressorts sociaux qui se cachent derrière les mutations urbaines. Disputer des usines désaffectées à des marchands de biens ou des entrepreneurs chinois, transformer un pavillon de banlieue en « vieille maison pleine de charme », se constituer un groupe d'amis-voisins ou travailler à rendre les écoles fréquentables, implique un fort investissement humain et financier ; mais cela procure aussi des bénéfices symboliques et économiques appréciables lorsque le statut social n'est plus garanti. En transformant d'anciens espaces ouvriers à l'image dévalorisée en lieux désirables, les gentrifieurs - ceux que la presse nomme les « bobos » - travaillent à reclasser ces lieux mais aussi à consolider leur propre trajectoire sociale, bref, à « rester bourgeois »."En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-qui-veut-vraiment-de-la-m [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=132002 Rester bourgeois : les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction [texte imprimé] / Anaïs Collet (1979-...), Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 2015 . - 282 p. ; 22 x 14 cm. - (Textes à l'appui. Série Enquêtes de terrain, ISSN 1625-3671) .
ISBN : 978-2-7071-7565-6
Voir aussi, en hyperlien, l'émission du Grain à moudre, "Qui veut vraiment de la mixité sociale ?" du 22.04.2015 (39') : "Dans le catalogue étoffé des grands principes républicains mis en avant après les attentats de janvier à Paris, nous nous sommes déjà intéressés dans cette émission à la laïcité, à la citoyenneté, à la place de l’école et à celle de l’autorité. Nous n’avions pas encore abordé cet autre objet incontournable du discours politique : la mixité sociale. L’actualité s’y prête. Un délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat, Thierry Repentin, vient d’être nommé auprès du premier ministre. La veille, il y a tout juste une semaine, la ministre du Logement, Sylvia Pinel, présentait une vingtaine de mesures en faveur « de la mixité sociale dans les quartiers ». L’idée est d’organiser une meilleure répartition des logements sociaux dans les territoires. Ces mesures seront inscrites dans la future loi « Egalité et citoyenneté » que le gouvernement entend soumettre au parlement à l’automne. Promouvoir la mixité sociale. Voilà une ambition qui prête peu le flanc à la controverse. On imagine mal un discours défendant le contraire. Pour autant, la diversité sociale, dans l’habitat notamment, est-elle forcément le gage d’une vie meilleure pour la société ? D’une diminution des inégalités ? Quant au consensus autour de cette question, ne masque-t-il pas un discours qui relèverait davantage de l’exclusion ? Enfin, et surtout, que pensent les populations concernées par cette politique ?"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Enquêtes investigation Communautés urbaines Montreuil (Seine-Saint-Denis) Embourgeoisement (urbanisme) Lyon (Rhône) Quartier de la Croix-Rousse sociologie urbaine, Ile-de-France, Lyon Quartiers pauvres Urbanisme,Aspect social France gentrification Résumé : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Lyon 2 : 2010, intitulée : "Générations de classes moyennes et travail de gentrification : changement social et changement urbain dans le Bas Montreuil et à la Croix-Rousse, 1975-2005" / Anaïs Collet. - Lyon : Université Lumière Lyon 2, 2010. Etude, à partir d'enquêtes menées à Montreuil-sous-Bois et à la Croix-Rousse, à Lyon, sur la transformation d'anciens logements ouvriers et de quartiers à l'image dévalorisée en lieux désirables par les gentrifieurs (dits aussi bobos) et sur leur engagement dans la vie sociale locale dans le but, souvent, de "rester bourgeois". Note de contenu : TABLE DES MATIÈRES :
Introduction
Un changement social et urbain qui débute dans les années 1970
Recompositions de la structure sociale et des villes depuis les années 1980
Explorer les mutations de la gentrification et des gentrifieurs depuis le début des années 1980
Les habitants comme producteurs d’espaces gentrifiés
1. Des centres-villes aux banlieues ouvrières : la frontière mobile des quartiers désirables
Les Pentes de la Croix-Rousse des années 1970 aux années 1990 : de l’alternative politique à la spéculation immobilière
Les années 2000 : la consécration des quartiers anciens
Le Bas-Montreuil : de la banlieue repoussoir au faubourg appropriable
2. Travail, valeurs et engagements : héritages et recompositions au sein des classes moyennes-supérieures
Les « pionniers » : diversité et unité de la « classe d’alternative »
À la Croix-Rousse, des « jeunes bien portants » dans la lignée des « nouvelles classes moyennes »
Dans le Bas-Montreuil, des professionnels de la culture aux trajectoires incertaines
3. Réhabiliter, transformer, convertir : le logement au secours de la trajectoire sociale
L’attrait des rebuts du marché
« Se faire un loft » : la mobilisation de ressources et de dispositions particulières
Les convertisseurs : des chevaux de Troie du capitalisme immobilier ?
4. Changer l’image des lieux : production symbolique et pouvoir esthétique
Le travail matériel et esthétique sur les logements : jouer avec des formes architecturales distinctives
De la banlieue au faubourg : la construction symbolique d’un quartier désirable
5. Mobilisations collectives et vie sociale locale
La première génération : travailler sur le quartier
La deuxième génération : prendre place dans le quartier
Conclusion. Les gentrifieurs des années 2000 : des bourgeois ?
Un groupe à la frontière entre classes moyennes et classes supérieures
Héritages et recompositions au sein des « nouvelles classes moyennes »
Un groupe capable de s’approprier l’espace
Annexe 1. Cartes de localisation des quartiers
Annexe 2. La gentrification des Pentes de la Croix-Rousse : quelques données statistiques
Annexe 3. La gentrification du Bas-Montreuil : quelques données statistiques
Annexe 4. L'enquête de terrain et la construction des populations enquêtées
Un double objectif de connaissance
Les enquêtés du Bas-Montreuil et de la Croix-Rousses : caractéristiques du corpus
Annexe 5. Tableaux de présentation des enquêtes.
Notes bibliographiques.
4e de couv. : "Les anciens faubourgs populaires sont à la mode. Population, boutiques, prix des logements, réputation : tout change dans ces quartiers autrefois ouvriers des grandes villes françaises. La pression immobilière y joue un rôle central et les politiques urbaines, bien souvent, l'accompagnent ; mais ce sont des habitants qui, au jour le jour et à leur échelle, transforment ces lieux. Ce livre leur est consacré et entend montrer, à partir d'enquêtes menées à Montreuil-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis et à la Croix-Rousse, à Lyon, les ressorts sociaux qui se cachent derrière les mutations urbaines. Disputer des usines désaffectées à des marchands de biens ou des entrepreneurs chinois, transformer un pavillon de banlieue en « vieille maison pleine de charme », se constituer un groupe d'amis-voisins ou travailler à rendre les écoles fréquentables, implique un fort investissement humain et financier ; mais cela procure aussi des bénéfices symboliques et économiques appréciables lorsque le statut social n'est plus garanti. En transformant d'anciens espaces ouvriers à l'image dévalorisée en lieux désirables, les gentrifieurs - ceux que la presse nomme les « bobos » - travaillent à reclasser ces lieux mais aussi à consolider leur propre trajectoire sociale, bref, à « rester bourgeois »."En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-qui-veut-vraiment-de-la-m [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=132002 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1252 F-63 COL Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
Titre : Violences et rapports de genre : enquête sur les violences de genre en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Élisabeth Brown, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Alice Debauche, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Christelle Hamel (1973-...), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Magali Mazuy (1974-...) , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Bozon (1954-...)
, Préfacier, etc.
Editeur : Paris : INED éditions, Institut National d'Études Démographiques Année de publication : 2020 Collection : Grandes enquêtes (Paris. 2009), ISSN 2100-0514 Importance : 525 p. Présentation : graph., couv. ill., illustrations en noir et blanc Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7332-6037-1 Prix : 24 € Note générale : L’ouvrage collectif Virage rassemble de nombreuses analyses des données de l’enquête réalisée en 2015 auprès d’un vaste échantillon.
Deux plaquettes présentant une sélection de résultats relatifs aux violences au cours des 12 derniers mois et au cours de la vie sont disponibles à partir du 25 novembre 2020 sur cette page, rubrique téléchargementLangues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Discrimination sexuelle -- Violence institutionnelle -- France -- 1990-2020 Enquêtes Société / Acteurs de la vie sociale / Femmes SHS Violence institutionnelle -- identité sexuelle, relation homme femme, violence, enquête sociologique Index. décimale : F-11 Femme Résumé : Une synthèse des résultats d'une enquête nationale sur les violences et les discriminations sexuelles au sein des sphères familiale, conjugale, scolaire, professionnelle et publique. Hommes et femmes ont été interrogés afin d'aborder l'ensemble des phénomènes et des conséquences liés à ce type de violence dans un contexte de médiatisation et de libéralisation de la parole des victimes.
Réalisée en 2015 auprès de 27 000 femmes et hommes, l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) constitue un outil majeur de mesure et d’analyse. En interrogeant à la fois les femmes et les hommes, elle rend possible la comparaison des déclarations avec l’analyse de l’effet des normes de genre sur les violences auxquelles femmes et hommes sont confrontés. Quels sont les types de faits, à quelle fréquence et dans quels espaces les violences sont-elles vécues ? Les faits de violence déclarés traduisent-ils les mêmes réalités pour les femmes et les hommes ? Les conséquences matérielles et psychologiques, l’impact sur la santé sont-ils semblables pour les deux sexes ? Complété par des modalités spécifiques (enquêtes par Internet) afin d’atteindre des populations plus difficiles à identifier, le dispositif a permis d’interroger des étudiant·e·s et des personnes LGBT. Les violences fondées sur les rapports de genre sont aujourd’hui au centre d’enjeux sociétaux fortement médiatisés. Leur étude doit enrichir, actualiser et renouveler les connaissances, et fournir des outils solides afin de répondre aux besoins de mise en place et de renforcement des politiques publiques. Elles permettront d’anticiper des situations et des cadres propices à accompagner les personnes qui en sont victimes (4e de couverture)Note de contenu : Sommaire :
P. 21. Préface. Virage : une enquête exceptionnelle - Michel Bozon
P. 29. Introduction - Elizabeth Brown, Alice Debauche et Magali Mazuy
Partie I. Méthodologie de l'enquête Virage
P. 39. Chapitre 1. Faire une enquête sur les violences de genre - Christelle Hamel et l’équipe Virage
P. 40. I. Contexte, hypothèses et objectifs de l’enquête
P. 63. II. Des objectifs scientifiques à la conception de l’enquête
P. 87. Chapitre 2 • Échantillonnage, protocole de collecte et impacts sur la mesure des violences - Géraldine Charrance, Christelle Hamel et Stéphane Legleye
P. 87. I. Un dispositif adapté à une enquête en population générale sur un sujet sensible
P. 100. II. Les sources éventuelles de biais et leur impact sur les estimations de prévalence de violence
P. 127. Chapitre 3. Enquêteurs et enquêtrices au quotidien : conditions de travail, interactions et pratiques - Efi Markou et Émilie Bourgeat
P. 128. I. Devenir enquêteur et enquêtrice : voies et apprentissages
P. 133. II. Être enquêteur ou enquêtrice : cadres et processus
P. 139. III. Interactions, pratiques et expériences
Partie II. Les violences intrafamiliales
P. 149. Chapitre 4. Les violences sur mineur·e·s dans la famille et son entourage - Amélie Charruault, Sylvie Grunvald et Claire Scodellaro
P. 151. I. Appréhender les violences vécues avant l'âge de 18 ans dans le contexte d'une enquête
P. 153. II. Panorama des situations de violences vécues avant l’âge de 18 ans
P. 167. III. Les liens entre les caractéristiques familiales à l’adolescence et les violences vécues avant l’âge de 18 ans
P. 170. IV. La révélation et la non-révélation des violences vécues avant l’âge de 18 ans et les démarches entreprises pour les dénoncer
P. 183. Chapitre 5. Au sein du couple, des situations de violence genrées et asymétriques - Elizabeth Brown, Justine Dupuis et Magali Mazuy
P. 185. I. Les violences investiguées pour la sphère conjugale
P. 194. II. Des violences envers les femmes qui perdurent
P. 197. III. Des situations conjugales, familiales et socioéconomiques qui inscrivent la violence dans la vie de tous les jours
P. 206. IV. Les violences par des ex-partenaires : près de 10 % de violences graves pour les femmes
P. 217. Note de synthèse. Les instruments juridiques pour lutter contre les violences au sein du couple - Sylvie Grunvald
P. 223. Chapitre 6. Parcours conjugaux, violence conjugale et différences de genre - Elizabeth Brown, Justine Dupuis et Magali Mazuy
P. 225. I. Les violences au cours de la vie : des faits marquants
P. 235. II. Parcours conjugaux et violence : les femmes particulièrement exposées
P. 249. III. Après les ruptures, des violences aux répercussions durables pour les femmes
Partie III. Les espaces de violence
P. 263. Chapitre 7. Les violences dans le cadre des études supérieures - Amandine Lebugle, Alice Debauche, Justine Dupuis et Zahia Ouadah-Bedidi
P. 265. I. Enquêter sur les violences subies dans le cadre des études
P. 273. II. Les violences subies dans le cadre des études
P. 281. III. À l’université, des contextes de survenue des violences variables selon leur type
P. 285. IV. Au cours de la vie, des violences plus souvent déclarées par les personnes en études
P. 289. Chapitre 8. Les violences dans la sphère professionnelle - Sylvie Cromer et Adeline Raymond
P. 289. I. L’évolution des enquêtes sur les conditions de travail depuis quinze ans
P. 291. II. Les 14 faits investigués dans le module « Travail »
P. 291. III. Violences au travail, un risque systémique
P. 303. IV. Portraits des victimes
P. 309. V. Stratégies, recours et conséquences
P. 327. Chapitre 9. Les violences dans les espaces publics - Amandine Lebugle, Alice Debauche et Marylène Lieber
P. 328. I. Enquêter sur les violences subies dans les espaces publics
P. 330. II. Les femmes sont plus souvent victimes que les hommes et ne subissent pas les mêmes faits
P. 333. III. Auteur·e·s de violences et rapports de pouvoir
P. 334. IV. Pluralité des situations et continuum des violences de genre
P. 337. V. Des violences qui surviennent dans des contextes ordinaires
P. 340. VI. Des violences souvent discriminatoires
P. 341. VII. Les jeunes des grandes villes sont surexposé·e·s aux violences dans les espaces publics
P. 345. VIII. Les normes de genre au cœur des violences dans les espaces publics
Partie IV. Surexposition aux violences
P. 355. Chapitre 10. Lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans (LGBT) : une catégorie hétérogène, des violences spécifiques - Mathieu Trachman et Tania Lejbowicz
P. 356. I. Saisir et définir les populations LGBT
P. 371. II. Violences familiales et violences dans les espaces publics : poids du genre, vulnérabilité des bisexuel·le·s
P. 379. III. Les conséquences de l’affirmation de soi
P. 384. IV. Comprendre les violences hétéronormatives
P. 391. Chapitre 11. Violences et migration - Christelle Hamel, Elise Marsicano et Céline Monicolle
P. 395. I. Identifier et interroger les immigré·e·s et leur descendant·e·s dans une enquête en population générale
P. 401. II. Des populations hétérogènes selon leur situation migratoire et socioéconomique
P. 402. III. Les violences sur mineur·e·s et jeunes adultes par des membres de la famille ou des proches
P. 416. IV. Les violences dans les espaces publics
P. 428. V. Misogynie, virilisme et racisme : des motifs spécifiques dans l’expérience des violences dans les espaces publics
P. 443. Chapitre 12. Violences et santé : le poids du genre ? - Claire Scodellaro
P. 445. I. Mauvaise santé et violences : une association systématique pour les femmes comme pour les hommes
P. 454. II. Des corrélations qui persistent à situations sociales identiques
P. 459. III. Perceptions des liens entre violences et santé
P. 463. IV. Violences et dépression : le rôle de l’environnement social
P. 466. V. Consommation de produits psychoactifs (hors médicaments) et violences
P. 469. VI. Survenue de troubles de santé mentale et violences dans l’enfance ou à l’adolescence
P. 485. Conclusion • Genre et continuum des violences - Elizabeth Brown, Alice Debauche et Magali Mazuy
Bibliogr. p. 497-517. Notes bibliogr.En ligne : https://virage.site.ined.fr/fr/actualites/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262182 Violences et rapports de genre : enquête sur les violences de genre en France [texte imprimé] / Élisabeth Brown, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Alice Debauche, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Christelle Hamel (1973-...), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Magali Mazuy (1974-...), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Bozon (1954-...)
, Préfacier, etc. . - Paris : INED éditions, Institut National d'Études Démographiques, 2020 . - 525 p. : graph., couv. ill., illustrations en noir et blanc ; 24 x 16 cm. - (Grandes enquêtes (Paris. 2009), ISSN 2100-0514) .
ISBN : 978-2-7332-6037-1 : 24 €
L’ouvrage collectif Virage rassemble de nombreuses analyses des données de l’enquête réalisée en 2015 auprès d’un vaste échantillon.
Deux plaquettes présentant une sélection de résultats relatifs aux violences au cours des 12 derniers mois et au cours de la vie sont disponibles à partir du 25 novembre 2020 sur cette page, rubrique téléchargement
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Discrimination sexuelle -- Violence institutionnelle -- France -- 1990-2020 Enquêtes Société / Acteurs de la vie sociale / Femmes SHS Violence institutionnelle -- identité sexuelle, relation homme femme, violence, enquête sociologique Index. décimale : F-11 Femme Résumé : Une synthèse des résultats d'une enquête nationale sur les violences et les discriminations sexuelles au sein des sphères familiale, conjugale, scolaire, professionnelle et publique. Hommes et femmes ont été interrogés afin d'aborder l'ensemble des phénomènes et des conséquences liés à ce type de violence dans un contexte de médiatisation et de libéralisation de la parole des victimes.
Réalisée en 2015 auprès de 27 000 femmes et hommes, l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) constitue un outil majeur de mesure et d’analyse. En interrogeant à la fois les femmes et les hommes, elle rend possible la comparaison des déclarations avec l’analyse de l’effet des normes de genre sur les violences auxquelles femmes et hommes sont confrontés. Quels sont les types de faits, à quelle fréquence et dans quels espaces les violences sont-elles vécues ? Les faits de violence déclarés traduisent-ils les mêmes réalités pour les femmes et les hommes ? Les conséquences matérielles et psychologiques, l’impact sur la santé sont-ils semblables pour les deux sexes ? Complété par des modalités spécifiques (enquêtes par Internet) afin d’atteindre des populations plus difficiles à identifier, le dispositif a permis d’interroger des étudiant·e·s et des personnes LGBT. Les violences fondées sur les rapports de genre sont aujourd’hui au centre d’enjeux sociétaux fortement médiatisés. Leur étude doit enrichir, actualiser et renouveler les connaissances, et fournir des outils solides afin de répondre aux besoins de mise en place et de renforcement des politiques publiques. Elles permettront d’anticiper des situations et des cadres propices à accompagner les personnes qui en sont victimes (4e de couverture)Note de contenu : Sommaire :
P. 21. Préface. Virage : une enquête exceptionnelle - Michel Bozon
P. 29. Introduction - Elizabeth Brown, Alice Debauche et Magali Mazuy
Partie I. Méthodologie de l'enquête Virage
P. 39. Chapitre 1. Faire une enquête sur les violences de genre - Christelle Hamel et l’équipe Virage
P. 40. I. Contexte, hypothèses et objectifs de l’enquête
P. 63. II. Des objectifs scientifiques à la conception de l’enquête
P. 87. Chapitre 2 • Échantillonnage, protocole de collecte et impacts sur la mesure des violences - Géraldine Charrance, Christelle Hamel et Stéphane Legleye
P. 87. I. Un dispositif adapté à une enquête en population générale sur un sujet sensible
P. 100. II. Les sources éventuelles de biais et leur impact sur les estimations de prévalence de violence
P. 127. Chapitre 3. Enquêteurs et enquêtrices au quotidien : conditions de travail, interactions et pratiques - Efi Markou et Émilie Bourgeat
P. 128. I. Devenir enquêteur et enquêtrice : voies et apprentissages
P. 133. II. Être enquêteur ou enquêtrice : cadres et processus
P. 139. III. Interactions, pratiques et expériences
Partie II. Les violences intrafamiliales
P. 149. Chapitre 4. Les violences sur mineur·e·s dans la famille et son entourage - Amélie Charruault, Sylvie Grunvald et Claire Scodellaro
P. 151. I. Appréhender les violences vécues avant l'âge de 18 ans dans le contexte d'une enquête
P. 153. II. Panorama des situations de violences vécues avant l’âge de 18 ans
P. 167. III. Les liens entre les caractéristiques familiales à l’adolescence et les violences vécues avant l’âge de 18 ans
P. 170. IV. La révélation et la non-révélation des violences vécues avant l’âge de 18 ans et les démarches entreprises pour les dénoncer
P. 183. Chapitre 5. Au sein du couple, des situations de violence genrées et asymétriques - Elizabeth Brown, Justine Dupuis et Magali Mazuy
P. 185. I. Les violences investiguées pour la sphère conjugale
P. 194. II. Des violences envers les femmes qui perdurent
P. 197. III. Des situations conjugales, familiales et socioéconomiques qui inscrivent la violence dans la vie de tous les jours
P. 206. IV. Les violences par des ex-partenaires : près de 10 % de violences graves pour les femmes
P. 217. Note de synthèse. Les instruments juridiques pour lutter contre les violences au sein du couple - Sylvie Grunvald
P. 223. Chapitre 6. Parcours conjugaux, violence conjugale et différences de genre - Elizabeth Brown, Justine Dupuis et Magali Mazuy
P. 225. I. Les violences au cours de la vie : des faits marquants
P. 235. II. Parcours conjugaux et violence : les femmes particulièrement exposées
P. 249. III. Après les ruptures, des violences aux répercussions durables pour les femmes
Partie III. Les espaces de violence
P. 263. Chapitre 7. Les violences dans le cadre des études supérieures - Amandine Lebugle, Alice Debauche, Justine Dupuis et Zahia Ouadah-Bedidi
P. 265. I. Enquêter sur les violences subies dans le cadre des études
P. 273. II. Les violences subies dans le cadre des études
P. 281. III. À l’université, des contextes de survenue des violences variables selon leur type
P. 285. IV. Au cours de la vie, des violences plus souvent déclarées par les personnes en études
P. 289. Chapitre 8. Les violences dans la sphère professionnelle - Sylvie Cromer et Adeline Raymond
P. 289. I. L’évolution des enquêtes sur les conditions de travail depuis quinze ans
P. 291. II. Les 14 faits investigués dans le module « Travail »
P. 291. III. Violences au travail, un risque systémique
P. 303. IV. Portraits des victimes
P. 309. V. Stratégies, recours et conséquences
P. 327. Chapitre 9. Les violences dans les espaces publics - Amandine Lebugle, Alice Debauche et Marylène Lieber
P. 328. I. Enquêter sur les violences subies dans les espaces publics
P. 330. II. Les femmes sont plus souvent victimes que les hommes et ne subissent pas les mêmes faits
P. 333. III. Auteur·e·s de violences et rapports de pouvoir
P. 334. IV. Pluralité des situations et continuum des violences de genre
P. 337. V. Des violences qui surviennent dans des contextes ordinaires
P. 340. VI. Des violences souvent discriminatoires
P. 341. VII. Les jeunes des grandes villes sont surexposé·e·s aux violences dans les espaces publics
P. 345. VIII. Les normes de genre au cœur des violences dans les espaces publics
Partie IV. Surexposition aux violences
P. 355. Chapitre 10. Lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans (LGBT) : une catégorie hétérogène, des violences spécifiques - Mathieu Trachman et Tania Lejbowicz
P. 356. I. Saisir et définir les populations LGBT
P. 371. II. Violences familiales et violences dans les espaces publics : poids du genre, vulnérabilité des bisexuel·le·s
P. 379. III. Les conséquences de l’affirmation de soi
P. 384. IV. Comprendre les violences hétéronormatives
P. 391. Chapitre 11. Violences et migration - Christelle Hamel, Elise Marsicano et Céline Monicolle
P. 395. I. Identifier et interroger les immigré·e·s et leur descendant·e·s dans une enquête en population générale
P. 401. II. Des populations hétérogènes selon leur situation migratoire et socioéconomique
P. 402. III. Les violences sur mineur·e·s et jeunes adultes par des membres de la famille ou des proches
P. 416. IV. Les violences dans les espaces publics
P. 428. V. Misogynie, virilisme et racisme : des motifs spécifiques dans l’expérience des violences dans les espaces publics
P. 443. Chapitre 12. Violences et santé : le poids du genre ? - Claire Scodellaro
P. 445. I. Mauvaise santé et violences : une association systématique pour les femmes comme pour les hommes
P. 454. II. Des corrélations qui persistent à situations sociales identiques
P. 459. III. Perceptions des liens entre violences et santé
P. 463. IV. Violences et dépression : le rôle de l’environnement social
P. 466. V. Consommation de produits psychoactifs (hors médicaments) et violences
P. 469. VI. Survenue de troubles de santé mentale et violences dans l’enfance ou à l’adolescence
P. 485. Conclusion • Genre et continuum des violences - Elizabeth Brown, Alice Debauche et Magali Mazuy
Bibliogr. p. 497-517. Notes bibliogr.En ligne : https://virage.site.ined.fr/fr/actualites/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262182 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02707 F-11 BRO Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Femmes-Genre Disponible Casquettes contre képis : enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires / Manuel Boucher
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Titre : Casquettes contre képis : enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Manuel Boucher , Auteur ; Mohamed Belqasmi, Auteur ; Éric Marlière
, Auteur
Mention d'édition : Disponible sur l'Harmathèque Editeur : Paris : Éditions L'Harmattan Année de publication : 2013 Collection : Recherche et transformation sociale, ISSN 2105-4754 Importance : 1 vol. (448 p.-[6] p. de pl.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-343-00644-4 Prix : 44 € Note générale : En hyperlien, Pascal Décarpes, « Manuel Boucher, Casquettes contre képis. Enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 19 juin 2013, consulté le 16 novembre 2013. Voir aussi, l'émission de France Culture : "« Uniforme contre survet… une veste contre un gilet, casquette contre képi ça va clasher » Les paroles, qui ont inspiré le titre de l’ouvrage, sont signées Raggasonic, groupe français de raggamuffin, autant dire une version très édulcorée des expressions utilisées par les jeunes des banlieues à l’encontre de la police mais l’allusion est claire à la baston, qui pour certains est devenue une variante low cost de la pratique des sports extrêmes. En face d’eux, une police trop souvent excessive dans l’usage de la force et insuffisamment présente sur le terrain au quotidien, accusée par la population des quartiers d’être arbitraire, brutale et raciste. Commanditée par la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, cette enquête de ce qu’il est convenu d’appeler « sociologie des turbulences » a amené les auteurs et leurs équipes à pratiquer l’immersion en milieu hostile à Paris, Saint-Denis et Marseille, et l’intérêt de leur travail tient notamment à ce qu’ils ont pris en compte l’ensemble des acteurs ainsi que leurs représentations réciproques : les jeunes et la police mais aussi les intervenants sociaux et les habitants. Le moins qu’on puisse dire est que le malentendu règne en maître, ce dont les enquêteurs ont fait d’emblée l’expérience : considérés avec suspicion par les policiers malgré tous les sauf-conduits délivrés par le ministère, suspectés d’être en mission d’évaluation camouflée pour le compte d’une institution qui ne fait pas mystère de ses soupçons, à l’égard des fonctionnaires de police, de pratiques discriminatoires et racistes, ils ont souvent été accueillis avec agressivité par les jeunes : « Qu’est-ce que tu veux, t’es un indic ? »… « Vas-y dégage », et comme les questions roulaient sur leurs rapports avec la police, certains n’ont pas hésité à leur dire en quelques mots et de la manière la plus crue ce qu’ils en pensaient. Mais peu à peu les langues se sont déliées, allant même jusqu’à la volubilité, en particulier de la part de policiers saisissant l’opportunité de faire remonter des informations sur les dysfonctionnements ou le mal-être des fonctionnaires de terrain. Du côté des habitants, l’unanimité s’est faite sur le rejet des interventions sporadiques et brutales d’une police cantonnée au maintien de l’ordre et contre les débarquements de « cow-boys » inconnus dans le quartier alors qu’une présence régulière permet des actions plus efficaces en profondeur et instaure une atmosphère de sécurité. Dans certains cas ce type d’opérations à la cosaque est même à l’origine des flambées de violence et des émeutes urbaines. Les auteurs analysent cette doctrine d’emploi de la force, exclusivement orientée vers la répression et le maintien de l’ordre, et peu préoccupée de prévention comme un effet de la politique du chiffre, au détriment de la politique du résultat. Ils lui opposent le modèle de la « police communautaire » mise en place au Canada, un équivalent de notre « police de proximité ». L’idée est de maintenir « une relation harmonieuse » avec les citoyens, et « de se rapprocher de la communauté plutôt que de l’affronter physiquement », en particulier à l’égard des « groupes minoritaires », tout en s’attaquant, non seulement au crime, mais aux attitudes « qui favorisent l’apparition de comportements criminels », selon la théorie dite de la « vitre brisée ». Il s’agit d’éviter que les incivilités non sanctionnées ne finissent par créer un terrain favorable à des délits plus graves, suivant le processus ainsi décrit – je cite : « si la vitre d’une usine ou d’un bureau est brisée et n’est pas réparée, le passant conclut que personne ne s’en inquiète. Bientôt toutes les vitres seront cassées ; et le passant pensera alors, non seulement que personne n’est en charge de l’immeuble, mais que personne n’a la responsabilité de la rue où il se trouve. Finalement, il y aura de moins en moins de passants dans les rues. Les opportunités de délinquance vont augmenter en même temps que le sentiment d’insécurité ». L’enquête a duré deux ans. De nombreux moments forts la ponctuent, comme la rencontre de ce jeune officier de police issu d’un milieu bourgeois et que rien ne prédestinait aux quartiers dits « sensibles » et surtout pas sa formation. Malgré le choix qu’il a fait d’intégrer une compagnie d’intervention à cause des poussées d’adrénaline que provoquent les confrontations violentes, il défend l’idée d’une régulation de l’usage de la force, car, dit-il, « la violence on peut y prendre goût » et il raconte comment, au cours du premier passage à tabac auquel il lui a été donné d’assister, il a tenté d’arrêter son collègue en lui criant d’arrêter, ce que l’autre a fini par faire, prétextant qu’au départ il croyait qu’il s’adressait au cambrioleur pour lui demander d’arrêter de crier… Les auteurs donnent quelques pistes pour éviter ce qu’ils appellent la « coproduction de la violence ». En particulier au moment de la formation des policiers inclure un véritable apprentissage du discernement, un mot et une disposition d’esprit sur laquelle ils insistent beaucoup. Pour ce qui est du contrôle de la force légitime afin qu’elle ne dégénère pas en violence illégitime, ils proposent de ménager le rôle du jugement des pairs, les collègues. Et que l’évaluation professionnelle prenne aussi en compte la satisfaction du public. Pour que ce qu’un des policiers enquêtés considère comme un très beau mot, gardien de la paix, reprenne tout son sens" Jacques Munier, L'Essai et la revue du jour, 23.05.2013, 7' Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Quartiers pauvres France 1990-.... Enquêtes quartier police communauté enquête sociologique exclusion sociale Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Issu d'une enquête de terrain de deux ans à Paris, Saint-Denis et Marseille, dans des territoires identifiés comme sensibles voire dangereux par et pour les forces de l'ordre, cet ouvrage examine les relations tendues entre police et population des quartiers populaires. Les auteurs prennent en compte les deux points de vue, et apportent des pistes pour combattre la défiance réciproque. Note de contenu : 4e de couv. : "Dans un contexte de détérioration, voire de rupture des relations entre les habitants des zones urbaines défavorisées et la police, souvent accusée d'être arbitraire, brutale, raciste (contrôles au faciès), voire corrompue, ce livre traite des relations tumultueuses qu'entretiennent les forces de police avec la population des quartiers populaires. Durant deux années, Manuel Boucher et son équipe ont mené une enquête de terrain sur le discernement policier dans plusieurs territoires stigmatisés comme « sensibles » et dangereux par les forces de l'ordre à Paris, Saint-Denis et Marseille. Cette recherche inédite montre, notamment, que la mobilisation récurrente, souvent disproportionnée, de « l'habilitation spécifique à l'usage de la force » de la police nationale favorise le développement d'une « police de guerre » au détriment d'une « police de paix » conférant alors une rupture relationnelle entre une partie de la population, dont beaucoup de jeunes, et les représentants de l'ordre républicain, en particulier, les patrouilleurs de rue. L'originalité de cet ouvrage repose également sur la prise en compte des représentations mutuelles de policiers et d'habitants. Il dépasse ainsi les approches idéologiques et convenues de la question policière dans les quartiers populaires généralement proposées et développe une vision nouvelle et complexifiée des relations entre la police et la population. Il apporte aussi des pistes de solutions pour combattre le processus de défiance réciproque entre la police et les citoyens." En ligne : http://lectures.revues.org/11786 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74625 Casquettes contre képis : enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires [texte imprimé] / Manuel Boucher, Auteur ; Mohamed Belqasmi, Auteur ; Éric Marlière
, Auteur . - Disponible sur l'Harmathèque . - Paris : Éditions L'Harmattan, 2013 . - 1 vol. (448 p.-[6] p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 24 cm. - (Recherche et transformation sociale, ISSN 2105-4754) .
ISBN : 978-2-343-00644-4 : 44 €
En hyperlien, Pascal Décarpes, « Manuel Boucher, Casquettes contre képis. Enquête sur la police de rue et l'usage de la force dans les quartiers populaires », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 19 juin 2013, consulté le 16 novembre 2013. Voir aussi, l'émission de France Culture : "« Uniforme contre survet… une veste contre un gilet, casquette contre képi ça va clasher » Les paroles, qui ont inspiré le titre de l’ouvrage, sont signées Raggasonic, groupe français de raggamuffin, autant dire une version très édulcorée des expressions utilisées par les jeunes des banlieues à l’encontre de la police mais l’allusion est claire à la baston, qui pour certains est devenue une variante low cost de la pratique des sports extrêmes. En face d’eux, une police trop souvent excessive dans l’usage de la force et insuffisamment présente sur le terrain au quotidien, accusée par la population des quartiers d’être arbitraire, brutale et raciste. Commanditée par la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, cette enquête de ce qu’il est convenu d’appeler « sociologie des turbulences » a amené les auteurs et leurs équipes à pratiquer l’immersion en milieu hostile à Paris, Saint-Denis et Marseille, et l’intérêt de leur travail tient notamment à ce qu’ils ont pris en compte l’ensemble des acteurs ainsi que leurs représentations réciproques : les jeunes et la police mais aussi les intervenants sociaux et les habitants. Le moins qu’on puisse dire est que le malentendu règne en maître, ce dont les enquêteurs ont fait d’emblée l’expérience : considérés avec suspicion par les policiers malgré tous les sauf-conduits délivrés par le ministère, suspectés d’être en mission d’évaluation camouflée pour le compte d’une institution qui ne fait pas mystère de ses soupçons, à l’égard des fonctionnaires de police, de pratiques discriminatoires et racistes, ils ont souvent été accueillis avec agressivité par les jeunes : « Qu’est-ce que tu veux, t’es un indic ? »… « Vas-y dégage », et comme les questions roulaient sur leurs rapports avec la police, certains n’ont pas hésité à leur dire en quelques mots et de la manière la plus crue ce qu’ils en pensaient. Mais peu à peu les langues se sont déliées, allant même jusqu’à la volubilité, en particulier de la part de policiers saisissant l’opportunité de faire remonter des informations sur les dysfonctionnements ou le mal-être des fonctionnaires de terrain. Du côté des habitants, l’unanimité s’est faite sur le rejet des interventions sporadiques et brutales d’une police cantonnée au maintien de l’ordre et contre les débarquements de « cow-boys » inconnus dans le quartier alors qu’une présence régulière permet des actions plus efficaces en profondeur et instaure une atmosphère de sécurité. Dans certains cas ce type d’opérations à la cosaque est même à l’origine des flambées de violence et des émeutes urbaines. Les auteurs analysent cette doctrine d’emploi de la force, exclusivement orientée vers la répression et le maintien de l’ordre, et peu préoccupée de prévention comme un effet de la politique du chiffre, au détriment de la politique du résultat. Ils lui opposent le modèle de la « police communautaire » mise en place au Canada, un équivalent de notre « police de proximité ». L’idée est de maintenir « une relation harmonieuse » avec les citoyens, et « de se rapprocher de la communauté plutôt que de l’affronter physiquement », en particulier à l’égard des « groupes minoritaires », tout en s’attaquant, non seulement au crime, mais aux attitudes « qui favorisent l’apparition de comportements criminels », selon la théorie dite de la « vitre brisée ». Il s’agit d’éviter que les incivilités non sanctionnées ne finissent par créer un terrain favorable à des délits plus graves, suivant le processus ainsi décrit – je cite : « si la vitre d’une usine ou d’un bureau est brisée et n’est pas réparée, le passant conclut que personne ne s’en inquiète. Bientôt toutes les vitres seront cassées ; et le passant pensera alors, non seulement que personne n’est en charge de l’immeuble, mais que personne n’a la responsabilité de la rue où il se trouve. Finalement, il y aura de moins en moins de passants dans les rues. Les opportunités de délinquance vont augmenter en même temps que le sentiment d’insécurité ». L’enquête a duré deux ans. De nombreux moments forts la ponctuent, comme la rencontre de ce jeune officier de police issu d’un milieu bourgeois et que rien ne prédestinait aux quartiers dits « sensibles » et surtout pas sa formation. Malgré le choix qu’il a fait d’intégrer une compagnie d’intervention à cause des poussées d’adrénaline que provoquent les confrontations violentes, il défend l’idée d’une régulation de l’usage de la force, car, dit-il, « la violence on peut y prendre goût » et il raconte comment, au cours du premier passage à tabac auquel il lui a été donné d’assister, il a tenté d’arrêter son collègue en lui criant d’arrêter, ce que l’autre a fini par faire, prétextant qu’au départ il croyait qu’il s’adressait au cambrioleur pour lui demander d’arrêter de crier… Les auteurs donnent quelques pistes pour éviter ce qu’ils appellent la « coproduction de la violence ». En particulier au moment de la formation des policiers inclure un véritable apprentissage du discernement, un mot et une disposition d’esprit sur laquelle ils insistent beaucoup. Pour ce qui est du contrôle de la force légitime afin qu’elle ne dégénère pas en violence illégitime, ils proposent de ménager le rôle du jugement des pairs, les collègues. Et que l’évaluation professionnelle prenne aussi en compte la satisfaction du public. Pour que ce qu’un des policiers enquêtés considère comme un très beau mot, gardien de la paix, reprenne tout son sens" Jacques Munier, L'Essai et la revue du jour, 23.05.2013, 7'
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Quartiers pauvres France 1990-.... Enquêtes quartier police communauté enquête sociologique exclusion sociale Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Issu d'une enquête de terrain de deux ans à Paris, Saint-Denis et Marseille, dans des territoires identifiés comme sensibles voire dangereux par et pour les forces de l'ordre, cet ouvrage examine les relations tendues entre police et population des quartiers populaires. Les auteurs prennent en compte les deux points de vue, et apportent des pistes pour combattre la défiance réciproque. Note de contenu : 4e de couv. : "Dans un contexte de détérioration, voire de rupture des relations entre les habitants des zones urbaines défavorisées et la police, souvent accusée d'être arbitraire, brutale, raciste (contrôles au faciès), voire corrompue, ce livre traite des relations tumultueuses qu'entretiennent les forces de police avec la population des quartiers populaires. Durant deux années, Manuel Boucher et son équipe ont mené une enquête de terrain sur le discernement policier dans plusieurs territoires stigmatisés comme « sensibles » et dangereux par les forces de l'ordre à Paris, Saint-Denis et Marseille. Cette recherche inédite montre, notamment, que la mobilisation récurrente, souvent disproportionnée, de « l'habilitation spécifique à l'usage de la force » de la police nationale favorise le développement d'une « police de guerre » au détriment d'une « police de paix » conférant alors une rupture relationnelle entre une partie de la population, dont beaucoup de jeunes, et les représentants de l'ordre républicain, en particulier, les patrouilleurs de rue. L'originalité de cet ouvrage repose également sur la prise en compte des représentations mutuelles de policiers et d'habitants. Il dépasse ainsi les approches idéologiques et convenues de la question policière dans les quartiers populaires généralement proposées et développe une vision nouvelle et complexifiée des relations entre la police et la population. Il apporte aussi des pistes de solutions pour combattre le processus de défiance réciproque entre la police et les citoyens." En ligne : http://lectures.revues.org/11786 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74625 Réservation
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PermalinkLes natures de la ville néolibérale : une écologie politique du végétal urbain / BU de Droit / Marion Ernwein
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PermalinkPermalinkLa monographie sociologique / Antoine Savoye in Les Études Sociales / Cairn.info, 131-132 (1er et 2e semestres 2000)
PermalinkPermalink53 - juin 2020 - Loisirs collectifs, départs en vacances et séjours collectifs : état des lieux en 2019, pour les jeunes de 5 à 19 ans (Bulletin de Bulletin de l'OVLEJ)
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLa culture en archipel : pratiques culturelles et mode de vie chez les jeunes en situation d'apprentissage précaire / Jean-Olivier Majastre
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