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22 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Evolution sociale' 




Titre : Une politique du temps libre ? : 1981-1983 Type de document : texte imprimé Auteurs : Marion Fontaine (1978-...), Auteur Editeur : Paris : Éditions Fondation Jean-Jaurès Année de publication : 2011 Collection : Les Essais (Paris. 2009), ISSN 2100-4021 num. 06/2011 Importance : 107 p. Format : PDF (1,33 Mo) ; 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36244-019-9 Prix : 6 € Note générale : [Voir aussi : vidéo en hyperlien] Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Culture idées Modèle social temps libre Ministère loisirs André Henry évolution sociale vacances 1981 Parti socialiste Pierre Mauroy Léo Lagrange Front populaire Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : En mai 1981, Pierre Mauroy invente un ministère du Temps libre, confié à André Henry. Marion Fontaine revient sur cette initiative, sur ses raisons et sur les causes de son échec. Analysant l’appropriation du concept de temps libre par la gauche socialiste, elle interroge ainsi les enjeux les plus sérieux de la vie démocratique. Note de contenu : Synthèse : "Après l’accession des socialistes au pouvoir le 10 mai 1981, le premier gouvernement de Pierre Mauroy donne naissance à un nouveau ministère : le ministère du Temps libre, confié à André Henry. Il fait écho au sous-secrétariat d’Etat aux Sports et à l’Organisation des loisirs de Léo Lagrange, en 1936 dans le gouvernement Blum. D’une durée équivalente (environ deux ans), ces deux initiatives connurent pourtant des destinées opposées : l’oubli dans lequel est tombé le ministère d’André Henry, quelques fois qualifié de « ministère du vide », contraste avec la postérité glorieuse de l’action de Léo Lagrange. Marion Fontaine revient sur l’histoire de cet échec : la question du temps libre, qui peut paraître incongrue, prend sens à condition d’être replacée dans le contexte des années précédant son institutionnalisation. La création d’un ministère du Temps libre est d’abord une manière de s’inscrire dans l’héritage de 1936. Chez les socialistes, la référence au Front populaire, qui signifie avant tout la réduction du temps de travail et la démocratisation des loisirs, est omniprésente, dès la Libération. Leur ambition est de poursuivre ce double processus, tout en inscrivant le temps libre dans une perspective d’éducation et d’émancipation, perspective qui vient légitimer l’intervention des pouvoirs publics dans les domaines des loisirs et de la culture. Cette ambition est rapidement reléguée par tout un panel d’associations liées à la gauche qui aspirent à prendre en charge les loisirs du peuple. Mais si la gauche entend en faire un marqueur identitaire, elle n’a pourtant pas le monopole de ce projet : droite et gauche communient dans l’idée qu’il s’agit là de secteurs légitimes de l’action publique. A l’aube des années 1960, sous l’effet d’une évolution sociale lente mais profonde, s’impose ainsi l’idée que le temps libre fait partie de la vie. Bien qu’œuvrant à cette évolution, la gauche n’envisage pas ce phénomène sans angoisse. Très attachée à sa conception du temps libre comme temps de développement et d’éducation, elle redoute les errances d’individus livrés à eux-mêmes. Les mutations intellectuelles et idéologiques découlant de Mai 68 (valorisation de la libre créativité des masses, de la spontanéité, du plaisir, etc.) confèrent une complexité nouvelle à cette situation. Mais il est désormais clair que la réduction du temps de travail, objectif affiché des socialistes, ne saurait avoir une signification strictement négative : elle s’accompagne d’un pendant positif, celui de la libération du temps, qui devient celui de l’épanouissement individuel. En 1980, le temps libre trouve donc explicitement sa place dans le programme des socialistes. Mais son contenu fait aussi l’objet d’importantes préoccupations : s’il ne s’agit pas d’étatiser les loisirs, le Parti socialiste entend bien garder la mainmise sur ce temps pourtant dit libre, adoptant dès lors une posture conservatrice, en décalage par rapport aux évolutions sociales en cours, à contre courant de la tendance consumériste grandissante. En 1981, la question du temps libre a donc eu le temps de mûrir dans l’esprit des socialistes. Et pourtant, après leur arrivée au pouvoir, une étrange impression d’improvisation entoure l’action de ce ministère. Si elle débouche sur quelques initiatives concrètes, elle est bientôt critiquée, apparaissant comme une reprise caricaturale et malhabile des thèses socialistes des années 1930. La critique se focalise sur la personne d’André Henry. Dans un contexte d’inexpérience du pouvoir de la gauche, la responsabilité de l’échec lui est en grande partie imputée. Mais le ministère du Temps libre se brise aussi devant l’impossibilité de concrétiser certains projets comme la réforme du statut des associations. Tout cela permet de comprendre l’amertume avec laquelle ces associations envisagent par la suite l’expérience du ministère du Temps libre, occasion manquée qui signe aussi pour eux la fin d’une époque. Finalement, l’échec du ministère d’André Henry tient peut-être moins à la conjoncture économique qu’au décalage qui existe entre l’idée et l’époque : le ministère du Temps libre est en retard sur son temps ; le projet qu’il expose semble bégayer le passé. C’est que le portefeuille de Léo Lagrange avait une raison d’être que celui de 1981 n’a plus : la modernité. D’une certaine manière, le ministère du Temps libre meurt du succès de 1936 et des transformations qui ont suivi. A moins de vouloir « codifier le rêve », à quoi peut bien servir que l’Etat intervienne dans les vacances et les loisirs des individus, dans ce temps qui, par essence pense-t-on, échappe à l’intervention des pouvoirs publics ? André Henry perd son portefeuille lors du remaniement de mars 1983. La suite des événements signe l’abandon des ambitions globalisantes du temps libre, au profit de la gestion du domaine sportif. Le ministère du Temps libre ne laisse donc aucun héritage. Mais si le temps libre s’évanouit, il ne faut pas se laisser prendre au piège des mots : la réflexion, au moins celle qui concerne les frontières du temps au travail et hors-travail, est, elle, appelée à réapparaître" En ligne : http://www.jean-jaures.org/Publications/Les-essais/Une-politique-du-temps-libre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56918 Une politique du temps libre ? : 1981-1983 [texte imprimé] / Marion Fontaine (1978-...), Auteur . - Paris : Éditions Fondation Jean-Jaurès, 2011 . - 107 p. ; PDF (1,33 Mo) ; 15 cm. - (Les Essais (Paris. 2009), ISSN 2100-4021; 06/2011) .
ISBN : 978-2-36244-019-9 : 6 €
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Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Culture idées Modèle social temps libre Ministère loisirs André Henry évolution sociale vacances 1981 Parti socialiste Pierre Mauroy Léo Lagrange Front populaire Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : En mai 1981, Pierre Mauroy invente un ministère du Temps libre, confié à André Henry. Marion Fontaine revient sur cette initiative, sur ses raisons et sur les causes de son échec. Analysant l’appropriation du concept de temps libre par la gauche socialiste, elle interroge ainsi les enjeux les plus sérieux de la vie démocratique. Note de contenu : Synthèse : "Après l’accession des socialistes au pouvoir le 10 mai 1981, le premier gouvernement de Pierre Mauroy donne naissance à un nouveau ministère : le ministère du Temps libre, confié à André Henry. Il fait écho au sous-secrétariat d’Etat aux Sports et à l’Organisation des loisirs de Léo Lagrange, en 1936 dans le gouvernement Blum. D’une durée équivalente (environ deux ans), ces deux initiatives connurent pourtant des destinées opposées : l’oubli dans lequel est tombé le ministère d’André Henry, quelques fois qualifié de « ministère du vide », contraste avec la postérité glorieuse de l’action de Léo Lagrange. Marion Fontaine revient sur l’histoire de cet échec : la question du temps libre, qui peut paraître incongrue, prend sens à condition d’être replacée dans le contexte des années précédant son institutionnalisation. La création d’un ministère du Temps libre est d’abord une manière de s’inscrire dans l’héritage de 1936. Chez les socialistes, la référence au Front populaire, qui signifie avant tout la réduction du temps de travail et la démocratisation des loisirs, est omniprésente, dès la Libération. Leur ambition est de poursuivre ce double processus, tout en inscrivant le temps libre dans une perspective d’éducation et d’émancipation, perspective qui vient légitimer l’intervention des pouvoirs publics dans les domaines des loisirs et de la culture. Cette ambition est rapidement reléguée par tout un panel d’associations liées à la gauche qui aspirent à prendre en charge les loisirs du peuple. Mais si la gauche entend en faire un marqueur identitaire, elle n’a pourtant pas le monopole de ce projet : droite et gauche communient dans l’idée qu’il s’agit là de secteurs légitimes de l’action publique. A l’aube des années 1960, sous l’effet d’une évolution sociale lente mais profonde, s’impose ainsi l’idée que le temps libre fait partie de la vie. Bien qu’œuvrant à cette évolution, la gauche n’envisage pas ce phénomène sans angoisse. Très attachée à sa conception du temps libre comme temps de développement et d’éducation, elle redoute les errances d’individus livrés à eux-mêmes. Les mutations intellectuelles et idéologiques découlant de Mai 68 (valorisation de la libre créativité des masses, de la spontanéité, du plaisir, etc.) confèrent une complexité nouvelle à cette situation. Mais il est désormais clair que la réduction du temps de travail, objectif affiché des socialistes, ne saurait avoir une signification strictement négative : elle s’accompagne d’un pendant positif, celui de la libération du temps, qui devient celui de l’épanouissement individuel. En 1980, le temps libre trouve donc explicitement sa place dans le programme des socialistes. Mais son contenu fait aussi l’objet d’importantes préoccupations : s’il ne s’agit pas d’étatiser les loisirs, le Parti socialiste entend bien garder la mainmise sur ce temps pourtant dit libre, adoptant dès lors une posture conservatrice, en décalage par rapport aux évolutions sociales en cours, à contre courant de la tendance consumériste grandissante. En 1981, la question du temps libre a donc eu le temps de mûrir dans l’esprit des socialistes. Et pourtant, après leur arrivée au pouvoir, une étrange impression d’improvisation entoure l’action de ce ministère. Si elle débouche sur quelques initiatives concrètes, elle est bientôt critiquée, apparaissant comme une reprise caricaturale et malhabile des thèses socialistes des années 1930. La critique se focalise sur la personne d’André Henry. Dans un contexte d’inexpérience du pouvoir de la gauche, la responsabilité de l’échec lui est en grande partie imputée. Mais le ministère du Temps libre se brise aussi devant l’impossibilité de concrétiser certains projets comme la réforme du statut des associations. Tout cela permet de comprendre l’amertume avec laquelle ces associations envisagent par la suite l’expérience du ministère du Temps libre, occasion manquée qui signe aussi pour eux la fin d’une époque. Finalement, l’échec du ministère d’André Henry tient peut-être moins à la conjoncture économique qu’au décalage qui existe entre l’idée et l’époque : le ministère du Temps libre est en retard sur son temps ; le projet qu’il expose semble bégayer le passé. C’est que le portefeuille de Léo Lagrange avait une raison d’être que celui de 1981 n’a plus : la modernité. D’une certaine manière, le ministère du Temps libre meurt du succès de 1936 et des transformations qui ont suivi. A moins de vouloir « codifier le rêve », à quoi peut bien servir que l’Etat intervienne dans les vacances et les loisirs des individus, dans ce temps qui, par essence pense-t-on, échappe à l’intervention des pouvoirs publics ? André Henry perd son portefeuille lors du remaniement de mars 1983. La suite des événements signe l’abandon des ambitions globalisantes du temps libre, au profit de la gestion du domaine sportif. Le ministère du Temps libre ne laisse donc aucun héritage. Mais si le temps libre s’évanouit, il ne faut pas se laisser prendre au piège des mots : la réflexion, au moins celle qui concerne les frontières du temps au travail et hors-travail, est, elle, appelée à réapparaître" En ligne : http://www.jean-jaures.org/Publications/Les-essais/Une-politique-du-temps-libre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56918 Réservation
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Vidéo d'une interview avec l'auteureURLLes règles du rugby : une histoire pour penser le rugby de demain ? in Contre pied : EPS-Sports-Cultures / SUDOC, HS 2 (01/2012)
[article]
Titre : Les règles du rugby : une histoire pour penser le rugby de demain ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 22-24 Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Histoire Mots-clés : rugby réglementation esprit du jeu rugby moderne règle distinctive influence médiatique évolution sociale Résumé : Installant les règles dans une dynamique historique, Joris Vincent montre en quoi elles constituent la meilleure garantie de l'évolution de la vie du jeu, mais aussi comment, progressivement, elles sont l'objet de l'influence des évolutions sociales dont certaines pourraient en dénaturer le sens. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=254102
in Contre pied : EPS-Sports-Cultures / SUDOC > HS 2 (01/2012) . - p. 22-24[article] Les règles du rugby : une histoire pour penser le rugby de demain ? [texte imprimé] . - 2012 . - p. 22-24.
Langues : Français (fre)
in Contre pied : EPS-Sports-Cultures / SUDOC > HS 2 (01/2012) . - p. 22-24
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Histoire Mots-clés : rugby réglementation esprit du jeu rugby moderne règle distinctive influence médiatique évolution sociale Résumé : Installant les règles dans une dynamique historique, Joris Vincent montre en quoi elles constituent la meilleure garantie de l'évolution de la vie du jeu, mais aussi comment, progressivement, elles sont l'objet de l'influence des évolutions sociales dont certaines pourraient en dénaturer le sens. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=254102
Titre : Sociologie des mouvements sociaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Érik Neveu (1952-...), Auteur Mention d'édition : 7e édition (2019), en ligne sur Cairn.info (voir l'hyperlien) Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2011 Collection : Repères (François Maspero) Sous-collection : Série Sociologie num. 207 Importance : 128 p. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6919-8 Prix : 9,50 € Note générale : 4e de couv. : "Alors que les taux de participation politique déclinent dans de nombreuses démocraties, les mouvements sociaux apparaissent comme une forme montante de l’expression politique. Comment en rendre compte ?
Ce livre offre une synthèse cohérente d’une énorme littérature savante. Parmi les énigmes qu’il tente d’éclairer : pourquoi certains groupes se mobilisent-ils plus facilement ? En quoi les mobilisations révèlent-elles des problèmes parfois négligés par les autorités politiques ? Pèsent-elles sur les politiques gouvernementales ? Quel rôle les médias jouent-ils dans les mobilisations ? Comment l’État tente-t-il de les « domestiquer » ?
Au fil des chapitres et des concepts, ce sont aussi des questions actuelles qui émergent : se mobilise-t-on dans les pays des Suds comme dans ceux du G8 ? Jusqu’à quel point peut-on parler d’une mondialisation de certaines mobilisations ? Existe-t-il une séparation si nette entre mouvements sociaux et partis ? De quelles satisfactions, émotions et contraintes l’expérience protestataire est-elle faite ?
À l’heure des « gilets jaunes » et des mobilisations pour faire face au réchauffement climatique, ce livre aide à comprendre les conflictualités sociales du présent, tout autant que leur refoulement."Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : Mouvements sociaux conflit social Société Comportement et vie sociale Evolution sociale mouvement social conflits sociaux Changement social Social movements Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : L'ouvrage présente de façon exhaustive les théories de la sociologie et de la science politique. Analyse notamment les effets des mouvements sociaux sur les politiques gouvernementales et le rôle des médias. Note de contenu : TDM :
Introduction
I / Qu’est-ce qu’un mouvement social
Dimensions de l’action collective
L’agir ensemble comme projet volontaire - Organisations contre mobilisations : confusion interdite ? - L’action concertée en faveur d’une cause
La composante politique des mouvements sociaux
Une action « contre » - Les tendances à la politisation des mouvements sociaux - Politiques publiques, opacité, politisation
Une arène non institutionnelle ?
L’arène des conflits sociaux - Un registre d’action dominé ?
Instituer l’action collective : répertoires et organisations
L’empreinte de l’Histoire - La question de l’organisation
Espaces des mouvements sociaux
Le modèle de Kriesi - Interdépendances et trajectoires
II / Les obstacles à l’analyse
Penser relationnellement les mouvements sociaux
Exit, voice and loyalty - Les « entre-deux » de la protestation
Problèmes sociologiques et enjeux politiques
La psychologie des foules - Le refoulement de l’héritage marxiste
III / Les frustrations et les calculs
Les théories du « comportement collectif »
Un label accueillant - Pourquoi les hommes se révoltent-ils ?
Quand Homo oeconomicus entre en action
Le paradoxe d’Olson - La « RAT » et le durcissement du modèle - Du bon usage du calcul rationnel
IV / La mobilisation des ressources
Les dénominateurs communs
La filiation olsonienne
Les mouvements sociaux comme économie et « industrie » - Entrepreneurs et « militants moraux »
Sociologiser le cadre théorique
Partir de la structuration sociale - Structure sociale et mouvements sociaux
L’apport d’une sociologie historique
La variable organisation : de la logistique à la sociabilité – Stratégies - La dimension du temps long
V / De « nouveaux » mouvements sociaux ?
La texture du « nouveau »
Les luttes de l’après-société industrielle
La « révolution silencieuse » du postmatérialisme - Vers un nouvel ordre social
Un bilan contrasté
Un effet « trente glorieuses » ? - Les dividendes de l’innovation
Renouveler le nouveau
VI / Militantisme et construction identitaire
Une approche sociologique du militantisme
Déterminants et rétributions du militantisme - L’effet « surrégénérateur »
Mutations du militantisme ?
Identités militantes
Nous/Je - Mobilisations identitaires
Vers une économie des pratiques
VII / Systèmes politiques et configurations d’interdépendance
Les répertoires du « policer »
Réprimer et contenir - Formater et négocier
Des outils aux structures
Systèmes ouverts et fermés - La structure des opportunités politiques - Concept ou mot-valise ?
Prendre au sérieux la multiplicité et l’hybridité des acteurs
Élargir la vision du jeu - Art et ambivalences de l’expérience mouvementiste
Quel espace politique pertinent ?
VIII / La construction symbolique des mouvements sociaux
La redécouverte du « travail politique »
Mobiliser le consensus
Problématiser, raconter, émouvoir
Permanence et dimensions du symbolique - Stratégies plurielles, convergence de perspective
La place des médias dans les mobilisations
Mises en scène et mobilisations de papier - Les médias, acteurs des mouvements sociaux - Le registre thérapeutique
Désenclaver l’analyse des mouvements sociaux
Conclusion
Repères bibliographiques.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/sociologie-des-mouvements-sociaux [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=72843 Sociologie des mouvements sociaux [texte imprimé] / Érik Neveu (1952-...), Auteur . - 7e édition (2019), en ligne sur Cairn.info (voir l'hyperlien) . - Paris : Éditions La Découverte, 2011 . - 128 p. ; 19 cm. - (Repères (François Maspero). Série Sociologie; 207) .
ISBN : 978-2-7071-6919-8 : 9,50 €
4e de couv. : "Alors que les taux de participation politique déclinent dans de nombreuses démocraties, les mouvements sociaux apparaissent comme une forme montante de l’expression politique. Comment en rendre compte ?
Ce livre offre une synthèse cohérente d’une énorme littérature savante. Parmi les énigmes qu’il tente d’éclairer : pourquoi certains groupes se mobilisent-ils plus facilement ? En quoi les mobilisations révèlent-elles des problèmes parfois négligés par les autorités politiques ? Pèsent-elles sur les politiques gouvernementales ? Quel rôle les médias jouent-ils dans les mobilisations ? Comment l’État tente-t-il de les « domestiquer » ?
Au fil des chapitres et des concepts, ce sont aussi des questions actuelles qui émergent : se mobilise-t-on dans les pays des Suds comme dans ceux du G8 ? Jusqu’à quel point peut-on parler d’une mondialisation de certaines mobilisations ? Existe-t-il une séparation si nette entre mouvements sociaux et partis ? De quelles satisfactions, émotions et contraintes l’expérience protestataire est-elle faite ?
À l’heure des « gilets jaunes » et des mobilisations pour faire face au réchauffement climatique, ce livre aide à comprendre les conflictualités sociales du présent, tout autant que leur refoulement."
Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : Mouvements sociaux conflit social Société Comportement et vie sociale Evolution sociale mouvement social conflits sociaux Changement social Social movements Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : L'ouvrage présente de façon exhaustive les théories de la sociologie et de la science politique. Analyse notamment les effets des mouvements sociaux sur les politiques gouvernementales et le rôle des médias. Note de contenu : TDM :
Introduction
I / Qu’est-ce qu’un mouvement social
Dimensions de l’action collective
L’agir ensemble comme projet volontaire - Organisations contre mobilisations : confusion interdite ? - L’action concertée en faveur d’une cause
La composante politique des mouvements sociaux
Une action « contre » - Les tendances à la politisation des mouvements sociaux - Politiques publiques, opacité, politisation
Une arène non institutionnelle ?
L’arène des conflits sociaux - Un registre d’action dominé ?
Instituer l’action collective : répertoires et organisations
L’empreinte de l’Histoire - La question de l’organisation
Espaces des mouvements sociaux
Le modèle de Kriesi - Interdépendances et trajectoires
II / Les obstacles à l’analyse
Penser relationnellement les mouvements sociaux
Exit, voice and loyalty - Les « entre-deux » de la protestation
Problèmes sociologiques et enjeux politiques
La psychologie des foules - Le refoulement de l’héritage marxiste
III / Les frustrations et les calculs
Les théories du « comportement collectif »
Un label accueillant - Pourquoi les hommes se révoltent-ils ?
Quand Homo oeconomicus entre en action
Le paradoxe d’Olson - La « RAT » et le durcissement du modèle - Du bon usage du calcul rationnel
IV / La mobilisation des ressources
Les dénominateurs communs
La filiation olsonienne
Les mouvements sociaux comme économie et « industrie » - Entrepreneurs et « militants moraux »
Sociologiser le cadre théorique
Partir de la structuration sociale - Structure sociale et mouvements sociaux
L’apport d’une sociologie historique
La variable organisation : de la logistique à la sociabilité – Stratégies - La dimension du temps long
V / De « nouveaux » mouvements sociaux ?
La texture du « nouveau »
Les luttes de l’après-société industrielle
La « révolution silencieuse » du postmatérialisme - Vers un nouvel ordre social
Un bilan contrasté
Un effet « trente glorieuses » ? - Les dividendes de l’innovation
Renouveler le nouveau
VI / Militantisme et construction identitaire
Une approche sociologique du militantisme
Déterminants et rétributions du militantisme - L’effet « surrégénérateur »
Mutations du militantisme ?
Identités militantes
Nous/Je - Mobilisations identitaires
Vers une économie des pratiques
VII / Systèmes politiques et configurations d’interdépendance
Les répertoires du « policer »
Réprimer et contenir - Formater et négocier
Des outils aux structures
Systèmes ouverts et fermés - La structure des opportunités politiques - Concept ou mot-valise ?
Prendre au sérieux la multiplicité et l’hybridité des acteurs
Élargir la vision du jeu - Art et ambivalences de l’expérience mouvementiste
Quel espace politique pertinent ?
VIII / La construction symbolique des mouvements sociaux
La redécouverte du « travail politique »
Mobiliser le consensus
Problématiser, raconter, émouvoir
Permanence et dimensions du symbolique - Stratégies plurielles, convergence de perspective
La place des médias dans les mobilisations
Mises en scène et mobilisations de papier - Les médias, acteurs des mouvements sociaux - Le registre thérapeutique
Désenclaver l’analyse des mouvements sociaux
Conclusion
Repères bibliographiques.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/sociologie-des-mouvements-sociaux [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=72843 Réservation
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Titre : Penser, sentir et agir la métamorphose [: avec Tugdual Ruellan] Type de document : texte imprimé Auteurs : Loïc Dutay (1948-....), Auteur ; Tugdual Ruellan, Auteur Année de publication : 2000 Importance : 208 p. Présentation : graph., couv. ill. en coul. Format : 21 x 13 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7384-9880-9 Prix : 16,80 € Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Société Changement social vie sociale Evolution sociale démocratie locale Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Face à un monde incertain, des expériences et des lois marquent une volonté de s'adapter et de conduire le changement. Quelles sociétés pour quels citoyens ? C'est à cette reconstruction que nous convie Loïc Dutay, dans le cadre d'un entretien avec T. Ruellan. Note de contenu : 4e de couv. : "Autour de nous, quelque chose sonne faux et nous échappe. Devons-nous accepter de ne pas réagir, de ne pas agir ? Face à ce monde incertain, des expériences et des lois marquent une volonté de s'adapter et de conduire le changement. Ces initiatives sont-elles porteuses de sens ? Quelles valeurs les animent ? Refont-elles la société ? Quelle place pour le citoyen ? Pour les jeunes ? C'est à cette reconstruction que nous convie Loïc Dutay, dans le cadre d'un entretien avec Tugdual Ruellan. Apprendre à accorder plus d'importance à la manière de faire qu'à ce qu'on produit, à connaître notre milieu, à penser et agir ensemble, à sentir les changements, à se projeter dans l'avenir, à inventer une nouvelle façon de faire de l'économie sont des ingrédients qui peuvent faire du territoire-fourmi, le laboratoire de la métamorphose. Les jeunes dénicheurs de nouveaux services à la représentation de la société civile dans les lieux de décision, l'auteur nous invite à un voyage de reconquête de l'autonomie et de la démocratie locale." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6878 Penser, sentir et agir la métamorphose [: avec Tugdual Ruellan] [texte imprimé] / Loïc Dutay (1948-....), Auteur ; Tugdual Ruellan, Auteur . - 2000 . - 208 p. : graph., couv. ill. en coul. ; 21 x 13 cm.
ISBN : 978-2-7384-9880-9 : 16,80 €
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Société Changement social vie sociale Evolution sociale démocratie locale Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Face à un monde incertain, des expériences et des lois marquent une volonté de s'adapter et de conduire le changement. Quelles sociétés pour quels citoyens ? C'est à cette reconstruction que nous convie Loïc Dutay, dans le cadre d'un entretien avec T. Ruellan. Note de contenu : 4e de couv. : "Autour de nous, quelque chose sonne faux et nous échappe. Devons-nous accepter de ne pas réagir, de ne pas agir ? Face à ce monde incertain, des expériences et des lois marquent une volonté de s'adapter et de conduire le changement. Ces initiatives sont-elles porteuses de sens ? Quelles valeurs les animent ? Refont-elles la société ? Quelle place pour le citoyen ? Pour les jeunes ? C'est à cette reconstruction que nous convie Loïc Dutay, dans le cadre d'un entretien avec Tugdual Ruellan. Apprendre à accorder plus d'importance à la manière de faire qu'à ce qu'on produit, à connaître notre milieu, à penser et agir ensemble, à sentir les changements, à se projeter dans l'avenir, à inventer une nouvelle façon de faire de l'économie sont des ingrédients qui peuvent faire du territoire-fourmi, le laboratoire de la métamorphose. Les jeunes dénicheurs de nouveaux services à la représentation de la société civile dans les lieux de décision, l'auteur nous invite à un voyage de reconquête de l'autonomie et de la démocratie locale." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6878 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3014 ARCH C-30 DUT Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Economie - Economie Sociale et Solidaire Disponible
Titre : Société collaborative : la fin des hiérarchies Type de document : texte imprimé Auteurs : Diana Filippova, Directeur de la recherche ; Ouishare, Collectivité éditrice Editeur : Paris : Rue de l'échiquier Année de publication : 2015 Importance : 128 p. Format : 17 x 11 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-917770-89-4 Prix : 10 € Note générale : Le manifeste du collectif OuiShare, dont l'ambition est de construire une société fondée sur le partage, la collaboration et la contribution.
Nos institutions sont à bout de souffle et nos élites n'inspirent plus que de la défiance. En cause, les modes d'organisation hérités des révolutions industrielles : verticaux, verrouillés et obsédés par le contrôle et la compétition. L'organisation sociale est en décalage profond avec les principes de contribution, de participation et de coopération sur lesquels reposent le numérique et l'économie collaborative. Chaque jour, des initiatives s'en inspirent pourtant et expérimentent de nouveaux modèles. Ensemble, ces démarches contribuent à l'émergence d'une société collaborative, propice à la distribution de la valeur créée et du pouvoir. Ce manifeste esquisse ce que pourrait être cette société pour cinq de ses principaux piliers : le travail, l'éducation, les organisations, l'engagement social et environnemental et la production distribuée. (4ème de couverture)Langues : Français (fre) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale Changement social Coopération Évolution sociale Economie collaborative Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Manifeste du collectif OuiShare, dont l'ambition est de construire une société fondée sur le partage, la collaboration et la contribution, en s'appuyant sur cinq axes : le travail, l'éducation, l'organisations, la production et l'environnement. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, l'émission "L'Économie en questions" de Dominique Rousset du 03/12/2016 (29') : "La progression foudroyante de l'économie dite collaborative, soutenue par la révolution numérique, force à s’interroger sur les transformations de l’autre économie, la « traditionnelle ».
Economie du partage ou économie collaborative, c’est le thème qui a été choisi en 2016 par le Women’s Forum ou Forum international des femmes pour l’économie et la société, organisé comme chaque année à Deauville et dont France Culture est partenaire.
Beaucoup de monde, près de 1000 déléguées venues de nombreux pays. L’impression est saisissante pour qui connaît la composition habituelle des salles de congrès et colloques : pourcentage inversé, 90% de femmes, 10% d’hommes ! Examen donc cette année sous tous ses angles d’une nouvelle économie dont la progression foudroyante, soutenue par la révolution numérique, force à s’interroger sur les transformations de l’autre économie, la « traditionnelle » mais aussi sur celles de la finance, du commerce et bien sûr du travail. Avec une interrogation centrale : qui en a la maîtrise ?". Voir aussi l'émission du "Grain à moudre" du 18.06.2015 : "L'économie collaborative n'est-elle qu'un sous-produit du capitalisme ?" : "Bientôt les vacances. Grace à l’économie collaborative, vous pourrez voyager dans la voiture d’un particulier, dormir chez l’habitant voire y manger, et pourquoi pas ramener un souvenir fabriqué en collaboration avec les habitants du coin. Une expérience malheureusement pas toujours très ‘’authentique’’ Tout avait pourtant bien commencé entre Annelies et moi. Une relation certes entamée à distance, mais qui promettait en termes de proximité. Annelies, blonde, la trentaine accorte, m’avait pour ainsi dire invité à séjourner chez elle, à Amsterdam. J’y serai comme chez moi, un quasi membre de sa petite famille. D’Amsterdam, j’ai vu les canaux, le musée Van Gogh, la maison de Rembrandt : mais Annelies, jamais ! A sa place pour m’accueillir, un de ses employés, sympathique mais pressé. Ce fut à ce jour ma seule expérience avec la plateforme communautaire d’hébergement Airbnb. C’est dire si aujourd’hui, j’hésite à répondre favorablement à cette autre invitation, reçue hier sur ma boite mail. Le ‘’leader européen du social dining’’, VizEat, me propose d’aller manger chez l’habitant pendant mes prochaines vacances. En Italie par exemple, à Vérone, où Silvia se fera un plaisir de me préparer des spécialités indiennes et sri-lankaises. Une véritable expérience de tourisme collaboratif, pour 35 euros seulement par personne : à peine deux fois plus cher qu’un restaurant, une aubaine ! C’est un peu le problème en fait avec l’économie collaborative, comme avec toutes les idées à la mode : le succès finit par dénaturer l’intention de départ, à savoir la mise en commun de ressources plutôt que leur marchandisation. « L’économie collaborative n’est-elle qu’un sous-produit du capitalisme ? »En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/leconomie-en-questions/economie-du-partag [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133276 Société collaborative : la fin des hiérarchies [texte imprimé] / Diana Filippova, Directeur de la recherche ; Ouishare, Collectivité éditrice . - Paris : Rue de l'échiquier, 2015 . - 128 p. ; 17 x 11 cm.
ISBN : 978-2-917770-89-4 : 10 €
Le manifeste du collectif OuiShare, dont l'ambition est de construire une société fondée sur le partage, la collaboration et la contribution.
Nos institutions sont à bout de souffle et nos élites n'inspirent plus que de la défiance. En cause, les modes d'organisation hérités des révolutions industrielles : verticaux, verrouillés et obsédés par le contrôle et la compétition. L'organisation sociale est en décalage profond avec les principes de contribution, de participation et de coopération sur lesquels reposent le numérique et l'économie collaborative. Chaque jour, des initiatives s'en inspirent pourtant et expérimentent de nouveaux modèles. Ensemble, ces démarches contribuent à l'émergence d'une société collaborative, propice à la distribution de la valeur créée et du pouvoir. Ce manifeste esquisse ce que pourrait être cette société pour cinq de ses principaux piliers : le travail, l'éducation, les organisations, l'engagement social et environnemental et la production distribuée. (4ème de couverture)
Langues : Français (fre)
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale Changement social Coopération Évolution sociale Economie collaborative Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Manifeste du collectif OuiShare, dont l'ambition est de construire une société fondée sur le partage, la collaboration et la contribution, en s'appuyant sur cinq axes : le travail, l'éducation, l'organisations, la production et l'environnement. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, l'émission "L'Économie en questions" de Dominique Rousset du 03/12/2016 (29') : "La progression foudroyante de l'économie dite collaborative, soutenue par la révolution numérique, force à s’interroger sur les transformations de l’autre économie, la « traditionnelle ».
Economie du partage ou économie collaborative, c’est le thème qui a été choisi en 2016 par le Women’s Forum ou Forum international des femmes pour l’économie et la société, organisé comme chaque année à Deauville et dont France Culture est partenaire.
Beaucoup de monde, près de 1000 déléguées venues de nombreux pays. L’impression est saisissante pour qui connaît la composition habituelle des salles de congrès et colloques : pourcentage inversé, 90% de femmes, 10% d’hommes ! Examen donc cette année sous tous ses angles d’une nouvelle économie dont la progression foudroyante, soutenue par la révolution numérique, force à s’interroger sur les transformations de l’autre économie, la « traditionnelle » mais aussi sur celles de la finance, du commerce et bien sûr du travail. Avec une interrogation centrale : qui en a la maîtrise ?". Voir aussi l'émission du "Grain à moudre" du 18.06.2015 : "L'économie collaborative n'est-elle qu'un sous-produit du capitalisme ?" : "Bientôt les vacances. Grace à l’économie collaborative, vous pourrez voyager dans la voiture d’un particulier, dormir chez l’habitant voire y manger, et pourquoi pas ramener un souvenir fabriqué en collaboration avec les habitants du coin. Une expérience malheureusement pas toujours très ‘’authentique’’ Tout avait pourtant bien commencé entre Annelies et moi. Une relation certes entamée à distance, mais qui promettait en termes de proximité. Annelies, blonde, la trentaine accorte, m’avait pour ainsi dire invité à séjourner chez elle, à Amsterdam. J’y serai comme chez moi, un quasi membre de sa petite famille. D’Amsterdam, j’ai vu les canaux, le musée Van Gogh, la maison de Rembrandt : mais Annelies, jamais ! A sa place pour m’accueillir, un de ses employés, sympathique mais pressé. Ce fut à ce jour ma seule expérience avec la plateforme communautaire d’hébergement Airbnb. C’est dire si aujourd’hui, j’hésite à répondre favorablement à cette autre invitation, reçue hier sur ma boite mail. Le ‘’leader européen du social dining’’, VizEat, me propose d’aller manger chez l’habitant pendant mes prochaines vacances. En Italie par exemple, à Vérone, où Silvia se fera un plaisir de me préparer des spécialités indiennes et sri-lankaises. Une véritable expérience de tourisme collaboratif, pour 35 euros seulement par personne : à peine deux fois plus cher qu’un restaurant, une aubaine ! C’est un peu le problème en fait avec l’économie collaborative, comme avec toutes les idées à la mode : le succès finit par dénaturer l’intention de départ, à savoir la mise en commun de ressources plutôt que leur marchandisation. « L’économie collaborative n’est-elle qu’un sous-produit du capitalisme ? »En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/leconomie-en-questions/economie-du-partag [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=133276 Réservation
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1298 - juillet-août 2012 - France-Algérie : le temps du renouveau (Bulletin de Hommes & migrations : revue française de référence sur les dynamiques migratoires / Cité nationale de l'histoire de l'immigration, journals.openedition.org et Cairn.info) / Mustapha Harzoune
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PermalinkPermalinkPermalinkManifeste convivialiste : déclaration d'interdépendance
Permalinkn° 860-861 - février 2019 - Vivre dans un monde abîmé (Bulletin de Critique, revue générale des publications françaises et étrangères / Cairn.info) / Marielle Macé
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PermalinkPermalinkPermalink73 - 2002 - Manières d'habiter (Bulletin de Communications / BU de l'IUT, Cairn et Persée) / Philippe Bonnin
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PermalinkLe carrou et Jacques, le « Gens du voyage » de la cité de l’Espérance, Berriac / Yoanna Rubio in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N° 61-62 (1er trim 2017)
PermalinkL'économie des Gens du voyage. Approche anthropologique / Alain Reyniers in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°64 (4eme trim 2017)
PermalinkJ'étais là, sur le campus et ça me faisait du bien... / Ellen Mongan ; Françoise Rochard-Degan in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°10 (2/1997)
PermalinkPermanence tsigane et politique de sédentarisation dans la France de l'après-guerre / Patrick Williams ; Alain Reyniers in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°15 (2000)
PermalinkQuelques jalons pour comprendre l'économie tsigane / Alain Reyniers in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°12 (2/1998)
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PermalinkLes Roms comme "minorité ethnique" ? Un questionnement roumain. / Martin Olivera in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°39-40 (3ème & 4ème trim. 2009)
PermalinkLes Tsiganes aujourd'hui : des images, une réalité et un farouche désir de vivre / Alain Reyniers in Etudes Tsiganes / Cairn.info, N°13 (1/1999)
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