
Résultat de la recherche
28 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'FJT' 




Titre : Les résidences FJT (Foyers de Jeunes Travailleurs). Tellement plus que du logement ! Type de document : document électronique Editeur : UNHAJ, Union Nationale pour l'Habitat des Jeunes Année de publication : 2012 Importance : 11 p. Note générale : L’action socioéducative en FJT :
➜ une ambition
➜ des projetsLangues : Français (fre) Mots-clés : histoire valeurs FJT résidence résidences habitat collectif Foyers de Jeunes Travailleurs Foyer de Jeunes Travailleurs logement Résumé : FJT : histoires particulières,
volonté permanente
1830, à Metz: un prêtre crée le premier foyer, issu d’un
patronage.
1945, exode rural: de nombreux réseaux géographiques, religieux, syndicaux s’organisent pour accueillir
cet afflux de population sans précédent dans les villes.
1955, création de l’UFJT: l’Union des foyers de jeunes
travailleurs naît de la volonté d’articuler des pratiques
associatives diversifiées avec la politique publique du
logement des jeunes travailleurs.
Toutes les associations gestionnaires de FJT ont hérité
d’une histoire particulière, qu’elle soit issue d’une démarche religieuse ou laïque, municipale, patronale ou
d’éducation populaire. Aujourd’hui encore, cette histoire
marque leur projet social, leur offre de logements, leur
politique d’accueil et leur fonctionnement.
Des projets originaux
Toutes ces associations se retrouvent autour de valeurs qui
inscrivent leurs actions dans les principes et approches
de l’éducation populaire. Toutes partagent comme
objectifs l’accompagnement des jeunes en mobilité,
leur accès à l’autonomie, à la citoyenneté, leur insertion
sociale, leur épanouissement. Toutes veillent à la diversité des résidents accueillis (mixité culturelle, sociale,
professionnelle…) et valorisent leur participation à la
vie des FJT et de la Cité.
Elles portent des projets originaux, qui conjuguent
insertion sociale et professionnelle des résidents,
accompagnement individuel et animations collectives,
gestion et maintenance du bâti, gestion résidentielle,
partenariats locaux…
Les associations gestionnaires de FJT sont engagées
depuis plus de 60 ans dans une volonté permanente
d’adapter leurs projets aux besoins des jeunes et des
territoiresNote de contenu : Sommaire :
Les publics des FJT.................... 4
L’habitat, un cadre
pour l’accompagnement ........... 6
L’autonomie sociale
et économique............................ 8
L’accès au logement.................. 10
La vie sociale et
la citoyenneté .......................... 12
Le développement
et l’épanouissement ................ 14
Des FJT ancrés sur
leur territoire ........................ 16
Les équipes des FJT................... 18
Un travail en
réseau régional....................... 19En ligne : http://ese.urhaj-idf.fr/IMG/pdf/livret_se_complet_.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=228918 Les résidences FJT (Foyers de Jeunes Travailleurs). Tellement plus que du logement ! [document électronique] . - [S.l.] : UNHAJ, Union Nationale pour l'Habitat des Jeunes, 2012 . - 11 p.
L’action socioéducative en FJT :
➜ une ambition
➜ des projets
Langues : Français (fre)
Mots-clés : histoire valeurs FJT résidence résidences habitat collectif Foyers de Jeunes Travailleurs Foyer de Jeunes Travailleurs logement Résumé : FJT : histoires particulières,
volonté permanente
1830, à Metz: un prêtre crée le premier foyer, issu d’un
patronage.
1945, exode rural: de nombreux réseaux géographiques, religieux, syndicaux s’organisent pour accueillir
cet afflux de population sans précédent dans les villes.
1955, création de l’UFJT: l’Union des foyers de jeunes
travailleurs naît de la volonté d’articuler des pratiques
associatives diversifiées avec la politique publique du
logement des jeunes travailleurs.
Toutes les associations gestionnaires de FJT ont hérité
d’une histoire particulière, qu’elle soit issue d’une démarche religieuse ou laïque, municipale, patronale ou
d’éducation populaire. Aujourd’hui encore, cette histoire
marque leur projet social, leur offre de logements, leur
politique d’accueil et leur fonctionnement.
Des projets originaux
Toutes ces associations se retrouvent autour de valeurs qui
inscrivent leurs actions dans les principes et approches
de l’éducation populaire. Toutes partagent comme
objectifs l’accompagnement des jeunes en mobilité,
leur accès à l’autonomie, à la citoyenneté, leur insertion
sociale, leur épanouissement. Toutes veillent à la diversité des résidents accueillis (mixité culturelle, sociale,
professionnelle…) et valorisent leur participation à la
vie des FJT et de la Cité.
Elles portent des projets originaux, qui conjuguent
insertion sociale et professionnelle des résidents,
accompagnement individuel et animations collectives,
gestion et maintenance du bâti, gestion résidentielle,
partenariats locaux…
Les associations gestionnaires de FJT sont engagées
depuis plus de 60 ans dans une volonté permanente
d’adapter leurs projets aux besoins des jeunes et des
territoiresNote de contenu : Sommaire :
Les publics des FJT.................... 4
L’habitat, un cadre
pour l’accompagnement ........... 6
L’autonomie sociale
et économique............................ 8
L’accès au logement.................. 10
La vie sociale et
la citoyenneté .......................... 12
Le développement
et l’épanouissement ................ 14
Des FJT ancrés sur
leur territoire ........................ 16
Les équipes des FJT................... 18
Un travail en
réseau régional....................... 19En ligne : http://ese.urhaj-idf.fr/IMG/pdf/livret_se_complet_.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=228918 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Étude qualitative sur l’accompagnement socio-éducatif effectué dans les Foyers de Jeunes Travailleurs (FJT) in Recherche Sociale / SUDOC et Cairn.info, 223 (2017/3)
![]()
[article]
Titre : Étude qualitative sur l’accompagnement socio-éducatif effectué dans les Foyers de Jeunes Travailleurs (FJT) Type de document : document électronique Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp. 4-130 Note générale : Co-auteurs : Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, Florence Brunet, avec la collaboration de Thibault Devillard. - Bibliographie :
CAHUC, Pierre, CARCILLO, Stéphane, GALLAND, Olivier et ZYLBERBERG, André, La machine à trier. Comment la France divise sa jeunesse, Eyrolles, Fondation Manpower, Paris, 2011.
CAISSE NATIONALE DES ALLOCATIONS FAMILIALES, Lettre circulaire N° LC-2006-075 du 22/06/2006, Paris
CAVALLI Alessandro et GALLAND Olivier (dir.) L’allongement de la jeunesse. Actes Sud, 1993, cité dans OBSERVATOIRE DE L’HABITAT DES JEUNES EN GIRONDE, UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES AQUITAINE, « De la condition faite aux jeunes dépend la société de demain », Rapport d’étude année 1, 2014.
CHALAND, Karine, « Pour un usage sociologique de la double généalogie philosophique de l’individualisme », in DE SINGLY, François, Etre soi d’un âge à l’autre. Famille et individualisation, Tome 2, L’Harmattan Paris, 2001, pp.31-43.
CHARDON Olivier, DAGUET Fabienne, « Enfants des couples, enfants des familles monoparentales. Des différences marquées pour les jeunes enfants », Insee Première, n°1216, janvier 2009.
CICCHELLI, Vincenzo, L’Autonomie des jeunes, Observatoire national de la vie étudiante / La Documentation française, 2013.
CICCHELLI, Vincenzo et GERMAIN, Valérie, « La jeunesse française : paradoxes et polarisations », SocietàMutamentoPolitica - Firenze University Press, vol 5. n°10, 2014, pp.87-106.
EUROPEAN YOUTH FORUM, Prise de position pour l’autonomie des jeunes, Adoptée par le Conseil des Membres, 23-24 avril 2004, Bruxelles.
OBSERVATOIRE DE L’HABITAT DES JEUNES EN GIRONDE, URHAJ AQUITAINE, « De la condition faite aux jeunes dépend la société de demain », Rapport d’étude année 1, 2014.
RAMOS, Elsa, « Autonomie et indépendance des jeunes. De quoi parle-t-on ? », Dans le cadre du débat d’actualité proposé par le Collectif Jeunesse(s) de l’Essonne, le 26 juin 2013, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne.
ROUDET, Bernard, « Participation associative : des jeunes plus engagés dans la vie de la cité », Jeunesses : études et synthèses, n°4, 01/05/2011.
UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES MIDI-PYRENEES, Dynamiques collectives et participation des jeunes en résidence FJT. Quels constats, quels enjeux et quels défis ? Compte-rendu de l’action, 2010
UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES MIDI-PYRENEES, Jeunesse, habitat, engagement. Les jeunes et leurs paroles. Rapport d’enquêtes menées en résidence Habitat Jeunes en Midi-Pyrénées, 2011.Langues : Français (fre) Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs FJT CAF Caisse d'allocations familiales CNAF Caisse nationale d'allocations familiales Résumé : La branche Famille de la Sécurité sociale s’emploie à favoriser l’accès à l’autonomie des jeunes adultes à travers une palette d’interventions, et notamment, s’agissant de leur accès au logement, par le soutien accordé aux foyers de jeunes travailleurs (FJT). Ces résidences sociales accueillent prioritairement des jeunes en activité ou en voie d’insertion sociale et professionnelle âgés de 16 à 25 ans, avec une dérogation pour les jeunes âgés de 25 à 30 ans.
Au moyen de la Prestation de service FJT et de leurs fonds locaux, les Caisses d’Allocations Familiales (Caf) soutiennent ces structures qui mettent en œuvre, avec une équipe dédiée, un projet socio-éducatif combinant accompagnement individuel et collectif, dont l’objet est l’accès à l’autonomie et au logement indépendant des jeunes.
Les Caf sont aujourd’hui un des principaux financeurs de cet accompagnement socio-éducatif en FJT. Elles soutiennent ces structures au moyen de la prestation de service (PS) FJT depuis 2006. En 2017, 487 FJT ont été soutenus par les Caf pour un total de 48 909 lits. Près de 200 000 jeunes y sont accueillis chaque année. En 2016, 28,3 millions d’euros ont été versés aux FJT par les Caf par le biais de la PS FJT. A ce montant s’ajoutent 9 millions d’euros d’aides des Caf sur fonds locaux (dont 3,4 millions d’euros d’aides au fonctionnement et 5,6 millions d’euros d’aides à l’investissement). Au total, la branche Famille de la Sécurité sociale consacre 37,3 millions d’euros par an au soutien des FJT. Pour pouvoir bénéficier de cette PS, les FJT doivent respecter un certain nombre de critères, parmi lesquels la mise à disposition d’une équipe socio-éducative qualifiée pour l’accompagnement des jeunes. Ils doivent également garantir la mixité sociale au sein des résidences.
Le développement de nouvelles solutions de logement transitoire pour les jeunes, l’évolution des profils des jeunes logés en FJT et l’embauche de nouveaux types de professionnels dans les FJT ont un impact sur la nature de l’accompagnement réalisé dans ces résidences sociales. La Convention d’objectifs et de gestion (COG) liant l’Etat à la Cnaf pour 2013-2017 avait prévu la réalisation d’une évaluation des effets de l’accompagnement socio-éducatif en FJT sur les jeunes, ce sujet n’ayant fait l’objet d’aucune étude récente. En 2017, une étude évaluative a été confiée au cabinet Fors-Recherche sociale par la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) à l’issue d’un appel à projets lancé par la Direction des Statistiques, des études et de la recherche (Dser). La Cnaf souhaitait ainsi remédier au déficit de travaux portant sur la nature de l’accompagnement réalisé en FJT et sur l’impact de cet accompagnement sur les trajectoires des jeunes logés dans ces résidences sociales. L’étude réalisée par FORS-Recherche sociale permet désormais de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT et d’appréhender l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes.
Les résultats de cette étude s’inscrivent dans les travaux récents sur le logement des jeunes, sur leurs trajectoires d’autonomisation et sur leurs parcours, divers et réversibles, entre foyer familial et logement autonome. En partant du regard des jeunes et des professionnel.le.s des FJT, FORS-Recherche sociale fournit des éléments de connaissance, d’évaluation et de débat concernant l’accès des jeunes au logement qui viennent nourrir la réflexion de la branche Famille et des pouvoirs publics sur l’accompagnement socio-éducatif au logement et plus largement sur l’accompagnement à l’autonomisation des jeunes.Note de contenu : Plan :
Introduction
Les FJT aujourd’hui : un enjeu de visibilité de leur fonction socio-éducative
Méthodologie d’enquête
Première partie : L’action socio-éducative en FJT : principes et modalités d’intervention
I - Les conditions d’accueil en FJT : un support du projet socio-éducatif
II - L’accompagnement socio-éducatif en FJT : des approches plurielles et complémentaires
III - L’inscription des FJT dans l’environnement partenarial et la réponse aux besoins du territoire
Deuxième partie : Rôle et fonction du FJT dans le parcours des jeunes vers l’autonomie
I - Une diversité de parcours et de profils à l’entrée en FJT
II - Une fonction qui s’adapte à la diversité des parcours et des aspirations
ConclusionEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-recherche-sociale-2017-3-pa [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226027
in Recherche Sociale / SUDOC et Cairn.info > 223 (2017/3) . - pp. 4-130[article] Étude qualitative sur l’accompagnement socio-éducatif effectué dans les Foyers de Jeunes Travailleurs (FJT) [document électronique] . - 2017 . - pp. 4-130.
Co-auteurs : Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, Florence Brunet, avec la collaboration de Thibault Devillard. - Bibliographie :
CAHUC, Pierre, CARCILLO, Stéphane, GALLAND, Olivier et ZYLBERBERG, André, La machine à trier. Comment la France divise sa jeunesse, Eyrolles, Fondation Manpower, Paris, 2011.
CAISSE NATIONALE DES ALLOCATIONS FAMILIALES, Lettre circulaire N° LC-2006-075 du 22/06/2006, Paris
CAVALLI Alessandro et GALLAND Olivier (dir.) L’allongement de la jeunesse. Actes Sud, 1993, cité dans OBSERVATOIRE DE L’HABITAT DES JEUNES EN GIRONDE, UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES AQUITAINE, « De la condition faite aux jeunes dépend la société de demain », Rapport d’étude année 1, 2014.
CHALAND, Karine, « Pour un usage sociologique de la double généalogie philosophique de l’individualisme », in DE SINGLY, François, Etre soi d’un âge à l’autre. Famille et individualisation, Tome 2, L’Harmattan Paris, 2001, pp.31-43.
CHARDON Olivier, DAGUET Fabienne, « Enfants des couples, enfants des familles monoparentales. Des différences marquées pour les jeunes enfants », Insee Première, n°1216, janvier 2009.
CICCHELLI, Vincenzo, L’Autonomie des jeunes, Observatoire national de la vie étudiante / La Documentation française, 2013.
CICCHELLI, Vincenzo et GERMAIN, Valérie, « La jeunesse française : paradoxes et polarisations », SocietàMutamentoPolitica - Firenze University Press, vol 5. n°10, 2014, pp.87-106.
EUROPEAN YOUTH FORUM, Prise de position pour l’autonomie des jeunes, Adoptée par le Conseil des Membres, 23-24 avril 2004, Bruxelles.
OBSERVATOIRE DE L’HABITAT DES JEUNES EN GIRONDE, URHAJ AQUITAINE, « De la condition faite aux jeunes dépend la société de demain », Rapport d’étude année 1, 2014.
RAMOS, Elsa, « Autonomie et indépendance des jeunes. De quoi parle-t-on ? », Dans le cadre du débat d’actualité proposé par le Collectif Jeunesse(s) de l’Essonne, le 26 juin 2013, Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne.
ROUDET, Bernard, « Participation associative : des jeunes plus engagés dans la vie de la cité », Jeunesses : études et synthèses, n°4, 01/05/2011.
UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES MIDI-PYRENEES, Dynamiques collectives et participation des jeunes en résidence FJT. Quels constats, quels enjeux et quels défis ? Compte-rendu de l’action, 2010
UNION REGIONALE POUR L’HABITAT DES JEUNES MIDI-PYRENEES, Jeunesse, habitat, engagement. Les jeunes et leurs paroles. Rapport d’enquêtes menées en résidence Habitat Jeunes en Midi-Pyrénées, 2011.
Langues : Français (fre)
in Recherche Sociale / SUDOC et Cairn.info > 223 (2017/3) . - pp. 4-130
Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs FJT CAF Caisse d'allocations familiales CNAF Caisse nationale d'allocations familiales Résumé : La branche Famille de la Sécurité sociale s’emploie à favoriser l’accès à l’autonomie des jeunes adultes à travers une palette d’interventions, et notamment, s’agissant de leur accès au logement, par le soutien accordé aux foyers de jeunes travailleurs (FJT). Ces résidences sociales accueillent prioritairement des jeunes en activité ou en voie d’insertion sociale et professionnelle âgés de 16 à 25 ans, avec une dérogation pour les jeunes âgés de 25 à 30 ans.
Au moyen de la Prestation de service FJT et de leurs fonds locaux, les Caisses d’Allocations Familiales (Caf) soutiennent ces structures qui mettent en œuvre, avec une équipe dédiée, un projet socio-éducatif combinant accompagnement individuel et collectif, dont l’objet est l’accès à l’autonomie et au logement indépendant des jeunes.
Les Caf sont aujourd’hui un des principaux financeurs de cet accompagnement socio-éducatif en FJT. Elles soutiennent ces structures au moyen de la prestation de service (PS) FJT depuis 2006. En 2017, 487 FJT ont été soutenus par les Caf pour un total de 48 909 lits. Près de 200 000 jeunes y sont accueillis chaque année. En 2016, 28,3 millions d’euros ont été versés aux FJT par les Caf par le biais de la PS FJT. A ce montant s’ajoutent 9 millions d’euros d’aides des Caf sur fonds locaux (dont 3,4 millions d’euros d’aides au fonctionnement et 5,6 millions d’euros d’aides à l’investissement). Au total, la branche Famille de la Sécurité sociale consacre 37,3 millions d’euros par an au soutien des FJT. Pour pouvoir bénéficier de cette PS, les FJT doivent respecter un certain nombre de critères, parmi lesquels la mise à disposition d’une équipe socio-éducative qualifiée pour l’accompagnement des jeunes. Ils doivent également garantir la mixité sociale au sein des résidences.
Le développement de nouvelles solutions de logement transitoire pour les jeunes, l’évolution des profils des jeunes logés en FJT et l’embauche de nouveaux types de professionnels dans les FJT ont un impact sur la nature de l’accompagnement réalisé dans ces résidences sociales. La Convention d’objectifs et de gestion (COG) liant l’Etat à la Cnaf pour 2013-2017 avait prévu la réalisation d’une évaluation des effets de l’accompagnement socio-éducatif en FJT sur les jeunes, ce sujet n’ayant fait l’objet d’aucune étude récente. En 2017, une étude évaluative a été confiée au cabinet Fors-Recherche sociale par la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) à l’issue d’un appel à projets lancé par la Direction des Statistiques, des études et de la recherche (Dser). La Cnaf souhaitait ainsi remédier au déficit de travaux portant sur la nature de l’accompagnement réalisé en FJT et sur l’impact de cet accompagnement sur les trajectoires des jeunes logés dans ces résidences sociales. L’étude réalisée par FORS-Recherche sociale permet désormais de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT et d’appréhender l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes.
Les résultats de cette étude s’inscrivent dans les travaux récents sur le logement des jeunes, sur leurs trajectoires d’autonomisation et sur leurs parcours, divers et réversibles, entre foyer familial et logement autonome. En partant du regard des jeunes et des professionnel.le.s des FJT, FORS-Recherche sociale fournit des éléments de connaissance, d’évaluation et de débat concernant l’accès des jeunes au logement qui viennent nourrir la réflexion de la branche Famille et des pouvoirs publics sur l’accompagnement socio-éducatif au logement et plus largement sur l’accompagnement à l’autonomisation des jeunes.Note de contenu : Plan :
Introduction
Les FJT aujourd’hui : un enjeu de visibilité de leur fonction socio-éducative
Méthodologie d’enquête
Première partie : L’action socio-éducative en FJT : principes et modalités d’intervention
I - Les conditions d’accueil en FJT : un support du projet socio-éducatif
II - L’accompagnement socio-éducatif en FJT : des approches plurielles et complémentaires
III - L’inscription des FJT dans l’environnement partenarial et la réponse aux besoins du territoire
Deuxième partie : Rôle et fonction du FJT dans le parcours des jeunes vers l’autonomie
I - Une diversité de parcours et de profils à l’entrée en FJT
II - Une fonction qui s’adapte à la diversité des parcours et des aspirations
ConclusionEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-recherche-sociale-2017-3-pa [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226027 Extension de plusieurs avenants dans la Convention Collective de l'animation et dans celle des FJT / ASH in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse, ASH mai 2004 n° 2360 p. 11 (26/05/2004)
[article]
Titre : Extension de plusieurs avenants dans la Convention Collective de l'animation et dans celle des FJT Type de document : texte imprimé Auteurs : ASH Année de publication : 2004 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANIMATION CONVENTION FOYER SOCIAL convention collective foyer de jeunes travailleurs foyers de jeunes travailleurs FJT Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=20561
in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse > ASH mai 2004 n° 2360 p. 11 (26/05/2004)[article] Extension de plusieurs avenants dans la Convention Collective de l'animation et dans celle des FJT [texte imprimé] / ASH . - 2004.
Langues : Français (fre)
in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse > ASH mai 2004 n° 2360 p. 11 (26/05/2004)L'alimentation en foyer des jeunes travailleurs in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org, N°33 (2006/04)
[article]
Titre : L'alimentation en foyer des jeunes travailleurs Type de document : document électronique Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 6-10 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALIMENTATION PRECARITE POPULATION PRECAIRE JEUNES EDUCATION NUTRITIONNELLE FOYER COMPORTEMENT ALIMENTAIRE foyer de jeunes travailleurs foyers de jeunes travailleurs FJT Résumé : Comment se nourrissent les jeunes résidents dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT) ? Se sentent-ils à l'aise dans la gestion de leur budget alimentaire, compte tenu de ressources généralement limitées ? Certains sont demandeurs d'aide en ce domaine : comment leur apporter les connaissances de bases d'une bonne hygiène de vie et les inciter à adopter un comportement alimentaire favorable à leur santé ? Deux initiatives - parmi d'autres - apportent un éclairage : une enquête réalisée dans le FJT de Granville et un programme d'éducation nutritionnelle au FJT de Gap. Note de contenu : Dossier "L'alimentation dans les foyers de jeunes travailleurs" (pp. 06-10):
1- Le foyer de jeunes travailleurs, un lieu de brassage (p. 2);
2- Pourquoi loger dans un FJT ? (p. 3);
3- L'alimentation quotidienne des jeunes (p. 4);
4- L'enquête alimentaire (p. 5);
5- Les repas (p. 7);
6- La santé au FJT (p. 8);
7- L'alimentation, un poste de dépenses difficile à évaluer et à gérer ? (p.8);
8- Les jeunes du foyer ont-ils recours à l'aide alimentaire ? (p. 9);
9- Une demande d'information nutritionnelle (p. 9);
10- FJT de Gap : une action d'éducation nutritionnelle qui porte ses fruits (p. 10).
Articles:
1- Etude : Le score EPICES : un nouveau score individuel de précarité (p. 6);
2- Les repas et la préparation des aliments (enquête), (p. 09);
3- Action de terrain : Information nutritionnelle auprès des utilisateurs des produits fournis par l'association ReVivre (p. 11) ;Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=40727
in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org > N°33 (2006/04) . - pp. 6-10[article] L'alimentation en foyer des jeunes travailleurs [document électronique] . - 2006 . - pp. 6-10.
Langues : Français (fre)
in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org > N°33 (2006/04) . - pp. 6-10
Mots-clés : ALIMENTATION PRECARITE POPULATION PRECAIRE JEUNES EDUCATION NUTRITIONNELLE FOYER COMPORTEMENT ALIMENTAIRE foyer de jeunes travailleurs foyers de jeunes travailleurs FJT Résumé : Comment se nourrissent les jeunes résidents dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT) ? Se sentent-ils à l'aise dans la gestion de leur budget alimentaire, compte tenu de ressources généralement limitées ? Certains sont demandeurs d'aide en ce domaine : comment leur apporter les connaissances de bases d'une bonne hygiène de vie et les inciter à adopter un comportement alimentaire favorable à leur santé ? Deux initiatives - parmi d'autres - apportent un éclairage : une enquête réalisée dans le FJT de Granville et un programme d'éducation nutritionnelle au FJT de Gap. Note de contenu : Dossier "L'alimentation dans les foyers de jeunes travailleurs" (pp. 06-10):
1- Le foyer de jeunes travailleurs, un lieu de brassage (p. 2);
2- Pourquoi loger dans un FJT ? (p. 3);
3- L'alimentation quotidienne des jeunes (p. 4);
4- L'enquête alimentaire (p. 5);
5- Les repas (p. 7);
6- La santé au FJT (p. 8);
7- L'alimentation, un poste de dépenses difficile à évaluer et à gérer ? (p.8);
8- Les jeunes du foyer ont-ils recours à l'aide alimentaire ? (p. 9);
9- Une demande d'information nutritionnelle (p. 9);
10- FJT de Gap : une action d'éducation nutritionnelle qui porte ses fruits (p. 10).
Articles:
1- Etude : Le score EPICES : un nouveau score individuel de précarité (p. 6);
2- Les repas et la préparation des aliments (enquête), (p. 09);
3- Action de terrain : Information nutritionnelle auprès des utilisateurs des produits fournis par l'association ReVivre (p. 11) ;Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=40727 ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] / Vincent ISSELE
![]()
![]()
Titre : ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] Type de document : document électronique Auteurs : Vincent ISSELE, Auteur Mention d'édition : Gif Paris Editeur : Rennes Cedex : Éditions de l'École nationale de la santé publique, ENSP Année de publication : 2001 Importance : 84 p. Format : Note générale : Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Première partie
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
Les mouvements
La création du mouvement FJT est liée au monde ouvrier. Il faut rechercher son origine
historique au milieu du XIXe siècle où les idées sur l'éducation se structurent autour d'un
nouveau concept "La jeunesse" et en réaction au développement d'un secteur industriel jugé
négatif pour l'homme. Les idées se concrétisent autour de l'éducation populaire centrée sur
l'éducation après l'école en tant que savoir et les mouvements confessionnels plutôt centrés
sur la famille et les loisirs.
Dès la deuxième partie du XIXe siècle où l'industrialisation se développe avec vigueur, des
hommes comme Albert de Mun (homme politique 1841-1914) et René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) dans un mouvement de réaction contre le capitalisme, mettent
l'accent sur les valeurs spirituelles et créent en 1870 l'œuvre des cercles catholiques ouvriers.
L'histoire des foyers de jeunes travailleurs commence avec le patronage pour lequel l'objectif
est de préserver les jeunes ouvriers des manufactures de la corruption morale, de leur assurer
une formation spirituelle et de les aider à surmonter les difficultés matérielles auxquelles ils se
trouvent confrontés. Dès 1863
Maignen, congréganiste des Frères de Saint Vincent de Paul,
élargit la conception d'origine du patronage et se préoccupe du logement des jeunes ouvriers.
Il crée à Montparnasse une hôtellerie et un restaurant pour les jeunes ouvriers.
L'Encyclique
Rerum
Novarum de Léon XIII en 1891 légitime
l'action des catholiques sociaux.
Léon Harmel patron rémois et futur président des cercles
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
veut favoriser l'initiative ouvrière et engager l'Eglise dans "une évolution franche et hardie
vers le mouvement populaire". Il estime nécessaire d'entreprendre un effort de formation du
peuple par le peuple. Il ne s'agit plus seulement comme dans les cercles catholiques d'ouvriers
de confier un rôle de tutrice à la classe dirigeante, mais de contribuer à l'enrichissement
mutuel des classes. Ce mouvement trouvera sa plus forte expression dans le Sillon créé par
Marc Sangnier et condamné par Pie X en 1910.
Fondée en 1926, premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière,
elle veut accomplir, par les jeunes travailleurs et pour eux-mêmes, une œuvre de "formation
intégrale", religieuse, morale, intellectuelle, sociale et en même temps lutter pour la réforme
de la condition ouvrière en épousant les aspirations de cette classe en partageant ses
revendications. Ainsi la formation ne sera plus simplement comme dans les patronages,
récréative ou sportive. Elle sera éducative et visera la vie concrète des jeunes.
C'est à l'occasion de la création d'un "Foyer de Jeunes" en 1942, durant l'occupation, que la
JOC pour la première fois utilisera la dénomination "Foyer de Jeunes Travailleurs".
Plusieurs foyers de jeunes travailleurs seront directement issus de l'UCJG.
Au XIXe siècle, l'émancipation de la classe ouvrière suppose l'accès à la culture, mais c'est
essentiellement une culture du travail. Selon Proudhon (journaliste et homme politique 1809-
1865), l'instruction est inséparable de l'apprentissage, sans cependant se réduire à une culture
technique : elle doit mener à l'égalité sociale, voire à la fusion des classes. Le principe
d'organisation qui préside à cette forme d'éducation est le mutualisme qui s'oppose à une
conception professionnelle ou charitable de l'enseignement au profit d'une conception plus
solidaire selon laquelle celui qui sait apprend à celui qui ne sait pas.
Avec le Front Populaire (1936-1938), les thèmes du loisir et de la culture populaire
apparaissent à côté de ceux de l'éducation. Dans la pensée de Léo Lagrange (homme politique
1900-1940), les congés payés dont il fut l'un des artisans, étaient liés à tout un programme de
culture populaire qui apprendrait aux individus, d'abord et avant tout, à exercer leurs propres
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
es maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
Les premiers établissements
•
Les maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
•
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
1.1.2 La naissance de l'UFJT
Une situation socio-économique nouvelle
Après la libération, sous les effets de l'exode rural, de l'explosion démographique et de la crise
du logement, de nombreux jeunes se retrouvent isolés loin de leur famille.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
A partir de 1950, 140 000 paysans abandonnent la campagne pour s'installer dans les villes.
La proportion de la population urbaine passe de 53,2 % en 1946 à 61,7 % en 1962. Ce
mouvement affecte principalement les jeunes.
Une enquête de la JOC fait état en 1955 de "30 % de jeunes travailleurs obligés de vivre à
l'extérieur du cadre familial... déplacés, déracinés... arrivant dans des villes où rien n'est
prévu pour les recevoir... avec des salaires qui gravitent difficilement autour du minimum
vital, connaissent souvent des conditions de vie qui rappellent la sombre époque de la
naissance du machinisme et du prolétariat".
Face à l'urgence de la situation d'après guerre, l'Etat est amené à considérer son intervention
comme nécessaire et légitime pour encourager ou promouvoir les initiatives privées.
Cependant, au-delà de ces nouveaux rapports avec les œuvres, dans le domaine du logement
et de l'accueil des jeunes travailleurs, l'intervention de l'Etat s'explique par des raisons de
nature économique. Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.Langues : Français (fre) Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs foyer de jeunes travailleurs FJT institution sociale catholicisme social Albert de Mun (homme politique 1841-1914) René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) patronage logement jeunes ouvriers justice sociale Encyclique Rerum Novarum Léon XIII 1891 mouvement populaire JOC Jeunesse Ouvrière Chrétienne 1926 premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière UCJG Union Chrétienne de Jeunes Gens méthodes pédagogiques méthode pédagogique mouvement laïque d'éducation populaire accès culture travail instruction apprentissage maisons des compagnons du devoir du tour de France foyers de protection de la jeune fille exode rural explosion démographique crise du logement hébergement de jeunes migrants UNIOPSS Union Nationale des Institutions et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux Amitié SocialeRésumé : Les FJT (Foyers de jeunes travailleurs) ont pour mission d’héberger des jeunes de 16 à 25 ans
en insertion sociale et professionnelle.
Les foyers se sont principalement développés pendant les années de reconstruction qui ont
suivi la dernière guerre et pendant les «
Trente glorieuses
» La vocation de ces foyers était
d’assurer le gîte, le couvert, l’éducation et les loisirs de ces jeunes. Ces derniers en quittant
l’école accédaient, par le biais du travail, à une autonomie financière et à une reconnaissance
sociale.
C’est au milieu des années 1970 que les mutations de notre société ont commencé à brouiller
les repères notamment en ce qui concerne le travail avec la forte progression du chômage
ainsi que le développement de formes de travail atypiques. Ce sont principalement les jeunes
qui ont été touchés par ces phénomènes. Les foyers de jeunes travailleurs ont donc été
confrontés à une nouvelle population ayant des attentes et des besoins nouveaux.
L’accueil de cette population composée de jeunes en grande difficulté ayant des trajectoires
incertaines parsemées d’échecs au niveau familial, scolaire et professionnel, nécessite
l’élaboration de réponses spécifiques dont la mise en œuvre d’un accompagnement social
individuel. La prise de conscience au sein de l’UFJT (Union des foyers de jeunes travailleurs)
n’a pas été immédiate. Il faudra attendre le début des années 1980 pour que cette finalité
sociale soit reconnue par l’ensemble des acteurs. Pourtant les modes d’intervention, et surtout
les modes d’organisation des FJT, restent empreints d’une volonté de protection et
d’encadrement héritée de l’histoire des foyers nés aux côtés du mouvement ouvrier et
influencés par des œuvres d’inspiration confessionnelleNote de contenu : SOMMAIRE :
Liste des abréviations
3
Introduction
4
Première partie
6
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et
des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
6
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
6
1.1.2 La naissance de l’UFJT
8
1.1.3 L’évolution du cadre juridique et administratif
12
1.2 Le FJT des Acacias d’hier à aujourd’hui
17
1.2.1 La création de l’association et du foyer
17
1.2.2 L’évolution de l’offre en matière d’habitat
17
1.2.3 Le FJT au cœur d’un quartier et d’une ville en expansion
19
1.2.4 Ses ressources humaines
20
1.2.5 Ses ressources financières
22
1.3 Typologie
du public accueilli
24
1.3.1 Les jeunes reçus et accueillis
24
1.3.2 Les entrées durant l’année 1999
25
1.3.3 Les sorties durant l’année 1999
30
1.3.4 L’émergence de grandes tendances
33
1.4 Les actions socio-éducatives
34
1.4.1 L’accueil
35
1.4.2 L’animation socio-éducative
39
1.4.3 Le conseil d’établissement
41
1.4.4 L’accompagnement social individualisé
42
1.5 Constats
: les difficultés d’adaptation du FJT
44
1.5.1 Une conception de l’animation inadaptée
45
1.5.2 Des règles collectives trop rigides
45
1.5.3 Une difficile mixité sociale
46
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Deuxième partie
48
L’élaboration et la mise en œuvre du projet d’établissement
participent à la prévention de l’exclusion
2.1 L’exclusion de la jeunesse
48
2.1.1 L’histoire d’un concept
48
2.1.2 Les mutations et processus menant à l’exclusion
51
2.1.3 Une nouvelle population, de nouveaux besoins
53
2.2 Le projet d’établissement
: une réponse coll
ective adaptée
58
2.2.1 Les caractéristiques du projet d’établissement
59
2.2.2 L’élaboration de la démarche au foyer
60
2.2.3 Les conséquences du projet sur les ressources humaines
62
2.2.4 La nécessaire réorganisation des ressources humaines
63
2.3 Un premier niveau de réponses
68
2.3.1 Le développement d’actions spécifiques
68
2.3.2 Enrayer l’exclusion technologique
70
2.3.3 La réhabilitation comme réponse à l’exclusion
73
2.3.4 La mise en œuvre du droit au logement
75
2.3.5 Le partenariat ou la mise en place d’une démarche globale
76
Conclusion
79
Bibliographie
81
Annexes non fournies par l’auteurEn ligne : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2001/cafdes/issele.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231521 ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] [document électronique] / Vincent ISSELE, Auteur . - Gif Paris . - Rennes Cedex (avenue du Pr. Léon-Bernard, 35043) : Éditions de l'École nationale de la santé publique, ENSP, 2001 . - 84 p. ; PDF.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Première partie
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
Les mouvements
La création du mouvement FJT est liée au monde ouvrier. Il faut rechercher son origine
historique au milieu du XIXe siècle où les idées sur l'éducation se structurent autour d'un
nouveau concept "La jeunesse" et en réaction au développement d'un secteur industriel jugé
négatif pour l'homme. Les idées se concrétisent autour de l'éducation populaire centrée sur
l'éducation après l'école en tant que savoir et les mouvements confessionnels plutôt centrés
sur la famille et les loisirs.
Dès la deuxième partie du XIXe siècle où l'industrialisation se développe avec vigueur, des
hommes comme Albert de Mun (homme politique 1841-1914) et René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) dans un mouvement de réaction contre le capitalisme, mettent
l'accent sur les valeurs spirituelles et créent en 1870 l'œuvre des cercles catholiques ouvriers.
L'histoire des foyers de jeunes travailleurs commence avec le patronage pour lequel l'objectif
est de préserver les jeunes ouvriers des manufactures de la corruption morale, de leur assurer
une formation spirituelle et de les aider à surmonter les difficultés matérielles auxquelles ils se
trouvent confrontés. Dès 1863
Maignen, congréganiste des Frères de Saint Vincent de Paul,
élargit la conception d'origine du patronage et se préoccupe du logement des jeunes ouvriers.
Il crée à Montparnasse une hôtellerie et un restaurant pour les jeunes ouvriers.
L'Encyclique
Rerum
Novarum de Léon XIII en 1891 légitime
l'action des catholiques sociaux.
Léon Harmel patron rémois et futur président des cercles
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
veut favoriser l'initiative ouvrière et engager l'Eglise dans "une évolution franche et hardie
vers le mouvement populaire". Il estime nécessaire d'entreprendre un effort de formation du
peuple par le peuple. Il ne s'agit plus seulement comme dans les cercles catholiques d'ouvriers
de confier un rôle de tutrice à la classe dirigeante, mais de contribuer à l'enrichissement
mutuel des classes. Ce mouvement trouvera sa plus forte expression dans le Sillon créé par
Marc Sangnier et condamné par Pie X en 1910.
Fondée en 1926, premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière,
elle veut accomplir, par les jeunes travailleurs et pour eux-mêmes, une œuvre de "formation
intégrale", religieuse, morale, intellectuelle, sociale et en même temps lutter pour la réforme
de la condition ouvrière en épousant les aspirations de cette classe en partageant ses
revendications. Ainsi la formation ne sera plus simplement comme dans les patronages,
récréative ou sportive. Elle sera éducative et visera la vie concrète des jeunes.
C'est à l'occasion de la création d'un "Foyer de Jeunes" en 1942, durant l'occupation, que la
JOC pour la première fois utilisera la dénomination "Foyer de Jeunes Travailleurs".
Plusieurs foyers de jeunes travailleurs seront directement issus de l'UCJG.
Au XIXe siècle, l'émancipation de la classe ouvrière suppose l'accès à la culture, mais c'est
essentiellement une culture du travail. Selon Proudhon (journaliste et homme politique 1809-
1865), l'instruction est inséparable de l'apprentissage, sans cependant se réduire à une culture
technique : elle doit mener à l'égalité sociale, voire à la fusion des classes. Le principe
d'organisation qui préside à cette forme d'éducation est le mutualisme qui s'oppose à une
conception professionnelle ou charitable de l'enseignement au profit d'une conception plus
solidaire selon laquelle celui qui sait apprend à celui qui ne sait pas.
Avec le Front Populaire (1936-1938), les thèmes du loisir et de la culture populaire
apparaissent à côté de ceux de l'éducation. Dans la pensée de Léo Lagrange (homme politique
1900-1940), les congés payés dont il fut l'un des artisans, étaient liés à tout un programme de
culture populaire qui apprendrait aux individus, d'abord et avant tout, à exercer leurs propres
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
es maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
Les premiers établissements
•
Les maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
•
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
1.1.2 La naissance de l'UFJT
Une situation socio-économique nouvelle
Après la libération, sous les effets de l'exode rural, de l'explosion démographique et de la crise
du logement, de nombreux jeunes se retrouvent isolés loin de leur famille.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
A partir de 1950, 140 000 paysans abandonnent la campagne pour s'installer dans les villes.
La proportion de la population urbaine passe de 53,2 % en 1946 à 61,7 % en 1962. Ce
mouvement affecte principalement les jeunes.
Une enquête de la JOC fait état en 1955 de "30 % de jeunes travailleurs obligés de vivre à
l'extérieur du cadre familial... déplacés, déracinés... arrivant dans des villes où rien n'est
prévu pour les recevoir... avec des salaires qui gravitent difficilement autour du minimum
vital, connaissent souvent des conditions de vie qui rappellent la sombre époque de la
naissance du machinisme et du prolétariat".
Face à l'urgence de la situation d'après guerre, l'Etat est amené à considérer son intervention
comme nécessaire et légitime pour encourager ou promouvoir les initiatives privées.
Cependant, au-delà de ces nouveaux rapports avec les œuvres, dans le domaine du logement
et de l'accueil des jeunes travailleurs, l'intervention de l'Etat s'explique par des raisons de
nature économique. Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs foyer de jeunes travailleurs FJT institution sociale catholicisme social Albert de Mun (homme politique 1841-1914) René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) patronage logement jeunes ouvriers justice sociale Encyclique Rerum Novarum Léon XIII 1891 mouvement populaire JOC Jeunesse Ouvrière Chrétienne 1926 premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière UCJG Union Chrétienne de Jeunes Gens méthodes pédagogiques méthode pédagogique mouvement laïque d'éducation populaire accès culture travail instruction apprentissage maisons des compagnons du devoir du tour de France foyers de protection de la jeune fille exode rural explosion démographique crise du logement hébergement de jeunes migrants UNIOPSS Union Nationale des Institutions et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux Amitié SocialeRésumé : Les FJT (Foyers de jeunes travailleurs) ont pour mission d’héberger des jeunes de 16 à 25 ans
en insertion sociale et professionnelle.
Les foyers se sont principalement développés pendant les années de reconstruction qui ont
suivi la dernière guerre et pendant les «
Trente glorieuses
» La vocation de ces foyers était
d’assurer le gîte, le couvert, l’éducation et les loisirs de ces jeunes. Ces derniers en quittant
l’école accédaient, par le biais du travail, à une autonomie financière et à une reconnaissance
sociale.
C’est au milieu des années 1970 que les mutations de notre société ont commencé à brouiller
les repères notamment en ce qui concerne le travail avec la forte progression du chômage
ainsi que le développement de formes de travail atypiques. Ce sont principalement les jeunes
qui ont été touchés par ces phénomènes. Les foyers de jeunes travailleurs ont donc été
confrontés à une nouvelle population ayant des attentes et des besoins nouveaux.
L’accueil de cette population composée de jeunes en grande difficulté ayant des trajectoires
incertaines parsemées d’échecs au niveau familial, scolaire et professionnel, nécessite
l’élaboration de réponses spécifiques dont la mise en œuvre d’un accompagnement social
individuel. La prise de conscience au sein de l’UFJT (Union des foyers de jeunes travailleurs)
n’a pas été immédiate. Il faudra attendre le début des années 1980 pour que cette finalité
sociale soit reconnue par l’ensemble des acteurs. Pourtant les modes d’intervention, et surtout
les modes d’organisation des FJT, restent empreints d’une volonté de protection et
d’encadrement héritée de l’histoire des foyers nés aux côtés du mouvement ouvrier et
influencés par des œuvres d’inspiration confessionnelleNote de contenu : SOMMAIRE :
Liste des abréviations
3
Introduction
4
Première partie
6
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et
des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
6
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
6
1.1.2 La naissance de l’UFJT
8
1.1.3 L’évolution du cadre juridique et administratif
12
1.2 Le FJT des Acacias d’hier à aujourd’hui
17
1.2.1 La création de l’association et du foyer
17
1.2.2 L’évolution de l’offre en matière d’habitat
17
1.2.3 Le FJT au cœur d’un quartier et d’une ville en expansion
19
1.2.4 Ses ressources humaines
20
1.2.5 Ses ressources financières
22
1.3 Typologie
du public accueilli
24
1.3.1 Les jeunes reçus et accueillis
24
1.3.2 Les entrées durant l’année 1999
25
1.3.3 Les sorties durant l’année 1999
30
1.3.4 L’émergence de grandes tendances
33
1.4 Les actions socio-éducatives
34
1.4.1 L’accueil
35
1.4.2 L’animation socio-éducative
39
1.4.3 Le conseil d’établissement
41
1.4.4 L’accompagnement social individualisé
42
1.5 Constats
: les difficultés d’adaptation du FJT
44
1.5.1 Une conception de l’animation inadaptée
45
1.5.2 Des règles collectives trop rigides
45
1.5.3 Une difficile mixité sociale
46
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Deuxième partie
48
L’élaboration et la mise en œuvre du projet d’établissement
participent à la prévention de l’exclusion
2.1 L’exclusion de la jeunesse
48
2.1.1 L’histoire d’un concept
48
2.1.2 Les mutations et processus menant à l’exclusion
51
2.1.3 Une nouvelle population, de nouveaux besoins
53
2.2 Le projet d’établissement
: une réponse coll
ective adaptée
58
2.2.1 Les caractéristiques du projet d’établissement
59
2.2.2 L’élaboration de la démarche au foyer
60
2.2.3 Les conséquences du projet sur les ressources humaines
62
2.2.4 La nécessaire réorganisation des ressources humaines
63
2.3 Un premier niveau de réponses
68
2.3.1 Le développement d’actions spécifiques
68
2.3.2 Enrayer l’exclusion technologique
70
2.3.3 La réhabilitation comme réponse à l’exclusion
73
2.3.4 La mise en œuvre du droit au logement
75
2.3.5 Le partenariat ou la mise en place d’une démarche globale
76
Conclusion
79
Bibliographie
81
Annexes non fournies par l’auteurEn ligne : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2001/cafdes/issele.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231521 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
L'accompagnement en foyer de jeunes travailleurs / Tinhinane Boukhtouche Bakou in La Revue française de service social, RFSS / ITS et Gallica, n° 282 (septembre 2021)
PermalinkL'accompagnement socioéducatif en foyer de jeunes travailleurs : un levier d'insertion vers l'autonomie ? / Ariane Alberghini / Albergini ? in Revue des politiques sociales et familiales, RPSF / CNAF, Persée et Cairn, n° 128 (3ème trimestre 2018)
![]()
PermalinkPermalinkPermalinkLes 40 ans de Génilor : 1974-2014. 60 ans d’histoire pour mieux plonger dans l’avenir / Florent Beillard
![]()
![]()
PermalinkAccueillir des jeunes en résidence / Pierre Lecarme in Le journal de l'animation : mensuel pratique de l'animation éducative, sociale, sportive et culturelle, 107 (Mars 2010)
PermalinkL' Animation : mission impossible ? in Lien Social : quinzomadaire indépendant d'actualité sociale, 167 (avril 1992)
PermalinkCentres sociaux et foyers de jeunes travailleurs / France, Délégation à la formation professionnelle
PermalinkDans un foyer de jeunes travailleurs. / JEAN DUBOIS in Informations sociales : revue de réflexion et d'information pour les praticiens et les chercheurs du social, 54 (septembre 1996)
PermalinkFonds Françoise Tétard. L'UFJT, d'une jeunesse ouvrière à une jeunesse incertaine : quarante ans d'histoire d'un mouvement associatif, 1955-1995 / Françoise Gaspard
PermalinkUn Foyer de jeunes travailleurs offre une prise en charge diversifiée / BRIGITTE BERTIN in Direction(s) : le mensuel des directeurs du secteur sanitaire et social / ITS, N.47 (DECEMBRE 2007)
PermalinkLes foyers de jeunes travailleurs en pleine mutation / Caroline Sédrati-Dinet in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse, n° 2832 ( 8 novembre 2013)
PermalinkLes foyers de jeunes travailleurs : un tremplin vers l'autonomie / Katia Rouff-Fiorenzi in Lien Social : quinzomadaire indépendant d'actualité sociale, 827 (8 février 2007)
![]()
PermalinkFruits de terre / Jessica STEUNOU ; Anaïs COTTEN ; Jean Marc MAUDET ; et al. in Lien Social : quinzomadaire indépendant d'actualité sociale, n°1298-1299 (29 juin au 6 septembre 2021)
PermalinkL’hébergement comme outil éducatif / Nathalie Bougeard in Lien Social : quinzomadaire indépendant d'actualité sociale, n° 1022 (16 juin 2011)
![]()
Permalink