| Titre : |
La culture, un besoin d'état / SUDOC |
| Type de document : |
document électronique |
| Auteurs : |
Claude Patriat (1947-...)  , Auteur |
| Editeur : |
Paris : Hachette Littératures |
| Année de publication : |
1998 |
| Collection : |
Forum (Paris. 1997), ISSN 1284-8328 |
| Importance : |
224 p. |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-01-235330-5 |
| Note générale : |
"LA CULTURE A TOUJOURS BESOIN D'ETAT. LE RAPPORT DE LA COMMISSION RIGAUD PROPOSE LA REFONTE DU MINISTÈRE.
Par Antoine de GAUDEMAR, Libé, 19 octobre 1996 : «Pour une refondation de la politique culturelle»: c'est sous ce
titre que Jacques Rigaud, PDG de RTL et auteur d'un récent essai sur l'Exception culturelle, a présenté vendredi le rapport que lui avait commandé en janvier le ministre de la Culture, Philippe Douste-Blazy. Pendant plusieurs mois, Jacques Rigaud, entouré d'une commission nommée à cet effet, a procédé à de multiples auditions afin d'établir un diagnostic de la vie culturelle en France et principalement de ses rapports avec l'Etat. Parmi les membres de la commission, une trentaine, des personnalités diverses du monde médiatique, politique ou intellectuel, comme Jean Maheu, Michel Laclotte, Eric Giuly, Jack Ralite, Marie-Thérèse François-Poncet, Françoise de Panafieu, Joël de Rosnay, Yves Sabouret ou Joël Roman." En hyperlien |
| Mots-clés : |
Art -- Politique publique Culture -- Droit Politique et culture -- Histoire -- France -- 1945-... France -- Politique culturelle |
| Résumé : |
Il y a dix ans, l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon avait posé la question de l'existence de son ministère. Question posée avec encore plus de force aujourd'hui par les syndicats du secteur, des artistes, des militants et des chercheurs qui fustigent un ministère privé de moyens publics, des institutions culturelles vendues aux entreprises et aux fortunes privées et des "expériences culturelles" devenues "produits culturels".
"On est aux antipodes de ce que prônait André Malraux notamment dans son discours de 1966 quand il a inauguré la maison de la culture d'Amiens. Il fustigeait les industries culturelles qu'il appelait les "usines à rêves". Parce que les usines de rêves ne sont pas là pour grandir les hommes, disait-il, elles sont là très simplement pour gagner de l’argent. Aujourd'hui, le ministère de la Culture n'est plus le garant de l'art et de la culture, il s'est vendu aux industries culturelles et au mécénat. L'anti-Malraux, c'est le Pass Culture." Claude Patriat, politologue, professeur émérite de l'Université de Bourgogne, en hyperlien. Écouter aussi l'interview de Claude Patriat, spécialiste de la politique culturelle (1 MIN) |
| Note de contenu : |
Bibliogr. p. 219-224. Index |
| En ligne : |
https://www.franceculture.fr/politique/soixante-ans-apres-malraux-vers-la-privat [...] |
| Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=7645 |
La culture, un besoin d'état / SUDOC [document électronique] / Claude Patriat (1947-...) , Auteur . - Paris : Hachette Littératures, 1998 . - 224 p.. - ( Forum (Paris. 1997), ISSN 1284-8328) . ISBN : 978-2-01-235330-5 "LA CULTURE A TOUJOURS BESOIN D'ETAT. LE RAPPORT DE LA COMMISSION RIGAUD PROPOSE LA REFONTE DU MINISTÈRE.
Par Antoine de GAUDEMAR, Libé, 19 octobre 1996 : «Pour une refondation de la politique culturelle»: c'est sous ce
titre que Jacques Rigaud, PDG de RTL et auteur d'un récent essai sur l'Exception culturelle, a présenté vendredi le rapport que lui avait commandé en janvier le ministre de la Culture, Philippe Douste-Blazy. Pendant plusieurs mois, Jacques Rigaud, entouré d'une commission nommée à cet effet, a procédé à de multiples auditions afin d'établir un diagnostic de la vie culturelle en France et principalement de ses rapports avec l'Etat. Parmi les membres de la commission, une trentaine, des personnalités diverses du monde médiatique, politique ou intellectuel, comme Jean Maheu, Michel Laclotte, Eric Giuly, Jack Ralite, Marie-Thérèse François-Poncet, Françoise de Panafieu, Joël de Rosnay, Yves Sabouret ou Joël Roman." En hyperlien
| Mots-clés : |
Art -- Politique publique Culture -- Droit Politique et culture -- Histoire -- France -- 1945-... France -- Politique culturelle |
| Résumé : |
Il y a dix ans, l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon avait posé la question de l'existence de son ministère. Question posée avec encore plus de force aujourd'hui par les syndicats du secteur, des artistes, des militants et des chercheurs qui fustigent un ministère privé de moyens publics, des institutions culturelles vendues aux entreprises et aux fortunes privées et des "expériences culturelles" devenues "produits culturels".
"On est aux antipodes de ce que prônait André Malraux notamment dans son discours de 1966 quand il a inauguré la maison de la culture d'Amiens. Il fustigeait les industries culturelles qu'il appelait les "usines à rêves". Parce que les usines de rêves ne sont pas là pour grandir les hommes, disait-il, elles sont là très simplement pour gagner de l’argent. Aujourd'hui, le ministère de la Culture n'est plus le garant de l'art et de la culture, il s'est vendu aux industries culturelles et au mécénat. L'anti-Malraux, c'est le Pass Culture." Claude Patriat, politologue, professeur émérite de l'Université de Bourgogne, en hyperlien. Écouter aussi l'interview de Claude Patriat, spécialiste de la politique culturelle (1 MIN) |
| Note de contenu : |
Bibliogr. p. 219-224. Index |
| En ligne : |
https://www.franceculture.fr/politique/soixante-ans-apres-malraux-vers-la-privat [...] |
| Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=7645 |
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