Titre : |
Ceux qui restent : faire sa vie dans les campagnes en déclin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît Coquard , Auteur |
Mention d'édition : |
Disponible sur Cairn |
Editeur : |
Paris : Éditions La Découverte |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
280 p. |
Format : |
13,5 x 22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-348-04447-2 |
Prix : |
19 € |
Note générale : |
Avec la crise des Gilets jaunes, on a vu apparaître dans le débat public des voix trop souvent oubliées ou invisibilisées, celles des personnes vivant dans les zones rurales en déclin. Des populations souvent réduites à un empilement de clichés pétris de mépris de classe, auxquelles on refuse obstinément de prêter la moindre complexité.
Un livre propose aujourd’hui de démontrer que, contrairement à ce que le discours dominant sur l’individualisme laisse entendre, ces territoires sont aussi ceux de la recomposition de consciences collectives, fragiles, mais bien réelles. |
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
|
Mots-clés : |
Histoire / Géographie SHS classe objet classes objets groupe collectif France périphérique Sciences humaines solidarité jeunes économie Lorraine ruralité précarité régions territoires désindustrialisation ouvriers gilets jaunes:philosophie et politique Sciences Écologie Société Sociologie, sciences sociales |
Index. décimale : |
A-31 Histoire et Sociologie de la France rurale |
Résumé : |
Qui sont ces hommes et ces femmes qui continuent d’habiter dans les campagnes en déclin ? Certains y fantasment le « vrai » peuple de la « France oubliée », d’autres y projettent leur dégoût des prétendus « beaufs » racistes et ignorants. Mais « ceux qui restent » se préoccupent peu de ces clichés éculés. Comment vit-on réellement dans des zones dont on ne parle d’ordinaire que pour leur vote Rassemblement national ou, plus récemment, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes ?
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité. |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Introduction
Une enquête par immersion
Là où l’on existe
Avant les Gilets jaunes
Ceux qui partent et ceux qui restent
Le « déjà, nous » des « bandes de potes »
1. La partie fluorescente de l’iceberg
« Sauver l’honneur »
L’irruption de la France populaire
Des affinités transclasses
L’expérience du mépris
2. « C’était mieux avant »
Les « bonnes années » des parents : le sentiment d’une autonomie perdue
Une nostalgie masculine
Un sentiment d’entrave
« Un homme qui ne travaille pas ne vaut rien »
Chez les femmes, le poids du passé
La peur de ressasser un passé honteux chez les plus précaires
3. De « ceux qui partent » à « ceux qui restent » : la fabrique de la sédentarité
Des classes populaires qui ne s’en remettent pas à l’école
Dispersion géographique et distinction sociale
Normes scolaires versus normes locales
Une autochtonie de la précarité
4. Les « ailleurs » possibles et impossibles
L’eldorado suisse
Militaires, pompiers de Paris : les voies nationales d’une honorabilité locale
« Paris ? jamais de la vie ! »
5. « Chez les uns les autres »
La fin des bistrots
La peur de la « sale réputation »
L’ambivalence du repli sur le foyer
Un entre-soi concurrentiel
Au foyer des sociabilités populaires
Du foyer conjugal au foyer amical
Le rôle social du pastis
Le foyer des hommes
6. L’économie amicale, entre solidarité des collectifs et renforcement des inégalités
Des hommes qui ont le « beau rôle »
Devenir des hommes, devenir une femme
Apprendre à être « un vrai pote sur qui compter »
L’entretien de marges d’autonomie
7. « Déjà, nous » : une conscience politique du nécessaire
Du « eux/nous » au « déjà, nous » : un glissement des classes populaires
Ne pas « être des bisounours »
Tensions amicales et affinité interclassiste
Une assurance en temps de précarité
Le « déjà, nous » d’une affinité politique
« Lui, il est comme nous » : la tension autour du racisme
Conclusion. Un espace relégué, mais un espace d’autonomie
Dans l’escarcelle de l’extrême droite ?
Vers un « Trump français » ?
Remerciements. |
En ligne : |
https://theconversation.com/plongee-dans-le-quotidien-des-campagnes-en-declin-12 [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231562 |
Ceux qui restent : faire sa vie dans les campagnes en déclin [texte imprimé] / Benoît Coquard  , Auteur . - Disponible sur Cairn . - Paris : Éditions La Découverte, 2019 . - 280 p. ; 13,5 x 22 cm. ISBN : 978-2-348-04447-2 : 19 € Avec la crise des Gilets jaunes, on a vu apparaître dans le débat public des voix trop souvent oubliées ou invisibilisées, celles des personnes vivant dans les zones rurales en déclin. Des populations souvent réduites à un empilement de clichés pétris de mépris de classe, auxquelles on refuse obstinément de prêter la moindre complexité.
Un livre propose aujourd’hui de démontrer que, contrairement à ce que le discours dominant sur l’individualisme laisse entendre, ces territoires sont aussi ceux de la recomposition de consciences collectives, fragiles, mais bien réelles.
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
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Mots-clés : |
Histoire / Géographie SHS classe objet classes objets groupe collectif France périphérique Sciences humaines solidarité jeunes économie Lorraine ruralité précarité régions territoires désindustrialisation ouvriers gilets jaunes:philosophie et politique Sciences Écologie Société Sociologie, sciences sociales |
Index. décimale : |
A-31 Histoire et Sociologie de la France rurale |
Résumé : |
Qui sont ces hommes et ces femmes qui continuent d’habiter dans les campagnes en déclin ? Certains y fantasment le « vrai » peuple de la « France oubliée », d’autres y projettent leur dégoût des prétendus « beaufs » racistes et ignorants. Mais « ceux qui restent » se préoccupent peu de ces clichés éculés. Comment vit-on réellement dans des zones dont on ne parle d’ordinaire que pour leur vote Rassemblement national ou, plus récemment, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes ?
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité. |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Introduction
Une enquête par immersion
Là où l’on existe
Avant les Gilets jaunes
Ceux qui partent et ceux qui restent
Le « déjà, nous » des « bandes de potes »
1. La partie fluorescente de l’iceberg
« Sauver l’honneur »
L’irruption de la France populaire
Des affinités transclasses
L’expérience du mépris
2. « C’était mieux avant »
Les « bonnes années » des parents : le sentiment d’une autonomie perdue
Une nostalgie masculine
Un sentiment d’entrave
« Un homme qui ne travaille pas ne vaut rien »
Chez les femmes, le poids du passé
La peur de ressasser un passé honteux chez les plus précaires
3. De « ceux qui partent » à « ceux qui restent » : la fabrique de la sédentarité
Des classes populaires qui ne s’en remettent pas à l’école
Dispersion géographique et distinction sociale
Normes scolaires versus normes locales
Une autochtonie de la précarité
4. Les « ailleurs » possibles et impossibles
L’eldorado suisse
Militaires, pompiers de Paris : les voies nationales d’une honorabilité locale
« Paris ? jamais de la vie ! »
5. « Chez les uns les autres »
La fin des bistrots
La peur de la « sale réputation »
L’ambivalence du repli sur le foyer
Un entre-soi concurrentiel
Au foyer des sociabilités populaires
Du foyer conjugal au foyer amical
Le rôle social du pastis
Le foyer des hommes
6. L’économie amicale, entre solidarité des collectifs et renforcement des inégalités
Des hommes qui ont le « beau rôle »
Devenir des hommes, devenir une femme
Apprendre à être « un vrai pote sur qui compter »
L’entretien de marges d’autonomie
7. « Déjà, nous » : une conscience politique du nécessaire
Du « eux/nous » au « déjà, nous » : un glissement des classes populaires
Ne pas « être des bisounours »
Tensions amicales et affinité interclassiste
Une assurance en temps de précarité
Le « déjà, nous » d’une affinité politique
« Lui, il est comme nous » : la tension autour du racisme
Conclusion. Un espace relégué, mais un espace d’autonomie
Dans l’escarcelle de l’extrême droite ?
Vers un « Trump français » ?
Remerciements. |
En ligne : |
https://theconversation.com/plongee-dans-le-quotidien-des-campagnes-en-declin-12 [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231562 |
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Projet Auteurs·rices Rédaction Proposer Archives CT 1ère série CT 2ème série Critique communiste Carré rouge La Discorde Marxismes au 21e siècle Revue des livres Rubriques URL |
enquête en immersion que nous propose le sociologue, dans la région du Grand-Est dont il est originaire. Il s’agit d’expliquer selon lui le « violent triage d’une génération en mettant la focale sur les manières de se fréquenter, de se lier d’amitié ou dURL |
Qui sont et que veulent les « gilets jaunes » ? Entretien avec Benoît Coquard Benoît Coquard 23 novembre 2018 Qui sont et que veulent les « gilets jaunes » ? Entretien avec Benoît Coquard2019-01-13T11:57:58+00:00 Enquête, Stratégie. Se fondant sur ses reURL |
A la recherche d'un juste équilibre sans misérabilisme ni surplomb, l'un des chapitres du livre de Benoît Coquard, "Ceux qui restent", s'intitule : "Les "ailleurs" possibles et impossibles"• Crédits : Getty. Le sociologue explique, entre autres, que cetteURL |
Après avoir montré, dans un premier temps, l’étonnante effervescence et implication des « gens du coin » dans le mouvement des Gilets jaunes, l’auteur met ensuite en évidence les conditions de cette mobilisation politique improbable. Il y souligne le rôleURL |
Benoît Coquard : «Dans les campagnes, les foyers sont devenus les principaux lieux de rencontres et d’échanges» / Thibaut Sardier, Le Monde, 1 décembre 2019 : Le sociologue a enquêté plusieurs années dans les espaces ruraux «en déclin» du Grand-Est. MalgrURL |
Benoît Coquard est sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et auteur de "Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin" (Ed. La Découverte). Il est l'invité d'Eric Delvaux et de Patricia Martin à 8h20.URL |
Both, Anne. « Benoît Coquard, Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin », Études rurales, vol. 207, no. 1, 2021, pp. 230-232 : L’ouvrage est organisé autour de sept chapitres, dans lesquels sont développées des thématiques spécifiques :URL |
Comment se structure la masculinité dans un milieu populaire et rural ? Qu’est-ce qui sépare le “bon gars”, “le vrai pote sur qui on peut compter” de la figure méprisée du “cassos” ou du “schlag” ? Une réflexion fascinante sur la classe et le genre.URL |
CULTURE TÉLÉVISIONS & RADIO « Entendez-vous dans nos campagnes », sur LCP : les jeunes oubliés des zones rurales françaises Le réalisateur Ilan Teboul s’est intéressé à la recherche d’emploi et de repères d’une dizaine de « décrocheurs », sans diplôme et URL |
Des territoires de réussite Plus qu’une question d’accès à ces structures, les décrocheurs ruraux sont désavantagés par des mesures reposant sur une perception très urbanocentrée des marqueurs du risque du décrochage scolaire, puisque basées sur des recheURL |
Disponible sur CairnURL |
Entendez-vous dans nos campagnes (film doc., 52') : Nous suivons des jeunes ruraux, ni revendicatifs banlieusards, ni citadins triomphants, mais plein d'espoir d'avoir une vie normale. Ce sont des invisibles, nés dans une contrée sans accès aux études, à URL |
La France loin des villes Aux Sources Benoit Coquard Benoit Coquard est sociologue, spécialiste des classes populaires en milieu rural. Il est originaire de ce milieu. Il y enquête depuis des années, dans la région du Grand Est. Les usines ont fermé, commURL |
La France périphérique n'existe pas. Explorons plutôt deux des multiples France périphériques, celle des campagnes désertées avec le sociologue Benoît Coquard et celle de la très grande banlieue pavillonnaire avec la romancière Julia Deck.URL |
La vidéo du 2 avril « Les jeunes face aux inégalités » Une jeunesse invisible : ruralité et inégalités Avec Benoit Coquard, sociologue, chercheur à l’Inrae, auteur de Ceux qui restent. Animateurs : Jérôme Camus et Bertrand Geay.URL |
Le nouv. mag. litt., 14/11/19 : Benoît Coquard : « Les gilets jaunes ont rappelé une capacité à parler en leur nom » Le jeudi 14 novembre 2019 Gratuit Il y a bientôt un an, la première mobilisation des gilets jaunes a souligné les méprises et le mépris doURL |
Les gilets jaunes : la renaissance d’une conscience de classe Dans cet entretien, retour sur ce qui fait mouvement à travers les nombreuses conférences gesticulées et sur leur caractère d’éducation politique au moment où renaît une conscience de classe URL |
Les gilets jaunes : la renaissance d’une conscience de classe Dans cet entretien, retour sur ce qui fait mouvement à travers les nombreuses conférences gesticulées et sur leur caractère d’éducation politique au moment où renaît une conscience de classe URL |
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Plongée dans le quotidien des campagnes en déclin 16 octobre 2019 par The Conversation. Ils se nomment Vanessa, Karim, Lorenzo ou Tiphaine. Ils vivent quelque part dans ce « Grand-Est » d’une France dépeuplée mais dont les dynamiques sociales, économiquesURL |
Programme B #208 Avec ceux qui restent (22'). lls se nomment Vanessa, Karim, Lorenzo ou Tiphaine. Ils vivent quelque part dans ce « Grand-Est » d’une France dépeuplée mais dont les dynamiques sociales, économiques et historiques demeurent souvent absentesURL |
Reportage — Alternatives À l’école de la transition écologique, des jeunes déscolarisés se reconstruisent. Dans l’arrière-pays toulousain, une école forme des jeunes déscolarisés ou au chômage aux métiers de la transition écologique. Aux cours de permaculURL |
Sur LCP, les espoirs de jeunes ruraux en quête d’emploi Article réservé aux abonnés 2 minutes à lire Juliette Warlop Publié le 06/05/21 Partager Dorian et un ami dans Entendez-vous dans nos campagnes, documentaire d’Ilan Teboul. Dorian et un ami danURL |
“Comme dans les quartiers populaires, le grand souci de nos campagnes en déclin est le niveau de vie”URL |
« Verdun, c'est un terrain de jeu pour les stups » Le département de la Meuse détient le record de la consommation d'héroïne en France. Pourquoi tant de trafics et de défonce en zone rurale ? Mehdi Ahoudig a rencontré les stups, le procureur et les jeuURL |
« Ceux qui restent » s’inscrit ainsi en rupture avec les propos simplificateurs et parfois caricaturaux qui prédominent dans l’espace public national lorsqu’il est question des « campagnes en déclin ». Au fil des pages, se déploie la pensée complexe d’un URL |
« Déjà nous ». Le sens politique des classes populaires ruralesBenoît Coquard 31 janvier 2020« Déjà nous ». Le sens politique des classes populaires rurales2020-01-31T12:05:50+00:00 Lire hors-ligne : Download PDFDownload ePubDownload mobiPrint Extrait du URL | | |