| Titre : |
Le travailleur handicapé aux portes de l'inclusion |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Bernard Lucas (1948-...), Auteur |
| Editeur : |
Grenoble : PUG, Presses universitaires de Grenoble |
| Année de publication : |
2015 |
| Collection : |
Handicap, vieillissement, société, ISSN 1962-1787  |
| Importance : |
167 p. |
| Présentation : |
couv. ill. |
| Format : |
21 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7061-2269-9 |
| Prix : |
19 € |
| Note générale : |
Les + de l'ouvrage :
• Une réflexion sur les interrogations des ESAT (établissement et service d'aide par le travail) devant conjuguer des évolutions conceptuelles, économiques et politiques.
• Une analyse sur la situation des travailleurs en ESAT.
• Des solutions proposées pour une meilleure intégration professionnelle.
Pour qui ?
L’ouvrage s’adresse aux professionnels du domaine : responsables territoriaux de la politique du handicap, directeurs d'association, directeurs d'ESAT et d'une manière générale, les travailleurs sociaux. Il intéressera également les enseignants et étudiants dans le champ du travail social (IRTS, instituts régionaux de formation en travail social) et aux étudiants de niveau Master dans le domaine de la politique du handicap.
Voir aussi la note de lecture parue dans ASH n°2921, p. 33 : "Le paradoxe de l'inclusion excluante" |
| Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
| Mots-clés : |
ESAT INSERTION PROFESSIONNELLE INSERTION PROFESSIONNELLE DES HANDICAPÉS INTEGRATION TRAVAILLEUR HANDICAPE Travail des personnes handicapées travail emploi |
| Index. décimale : |
F-41 Réadaptation - Centres d'accueil spécialisés |
| Résumé : |
Les exigences du marché de l’emploi s’accroissent, et le critère d’employabilité s’impose peu à peu au détriment de celui de l’accessibilité. Si cette tendance se poursuivait, elle contribuerait à maintenir une compréhension du handicap dépassée, centrée sur les déficiences de la personne, en oubliant que l’environnement coproduit, voire accroît, la situation de handicap. Suite à son analyse, Bernard Lucas propose le développement de structures solidaires ouvertes aux travailleurs handicapés comme une solution d’intégration professionnelle valorisante pour les travailleurs handicapés sortant d’ESAT. |
| Note de contenu : |
En février 2005, la loi a prévu de développer une politique du handicap centrée sur la pleine participation des handicapés à la vie de la société (école, transports, médias, logement, emploi, etc.). Cette loi a permis de nombreuses avancées, mais des difficultés persistent, en particulier dans le domaine de l’insertion professionnelle. Cet essai s’intéresse à ces travailleurs qui ont une activité au sein d’un établissement adapté (ESAT, Établissement de service et d’aide par le travail), et qui souhaiteraient rejoindre le milieu ordinaire : ils s’en sentent capables, et rien ne devrait les en empêcher. Or, on fait le constat que peu d’entre eux parviennent à quitter le milieu protégé. Aujourd’hui, dans un contexte tendu, les exigences du marché de l’emploi s’accroissent, et on observe que le critère d’employabilité s’impose peu à peu au détriment de celui de l’accessibilité. Si cette tendance se poursuivait, elle contribuerait à maintenir une compréhension du handicap dépassée, centrée sur les déficiences de la personne, en oubliant que l’environnement coproduit, voire accroît, la situation de handicap. Dans cet essai, Bernard Lucas fait le constat que la loi n’a pas produit, dans le domaine de l’emploi, les effets attendus. Il en recherche les causes, et émet l’hypothèse que la loi porte en elle un projet contradictoire avec certaines valeurs culturelles qui animent la société : la protection, le traitement égalitaire, le libéral individualisme. En conséquence, la question se pose aujourd’hui d’espaces à développer pour favoriser des parcours individuels qui envisagent l’après médico-social. Quelles pistes peut-on creuser ? Quelles orientations pourraient être développées ? L’économie sociale et solidaire pourrait-elle être une solution ? C’est l’objet de la réflexion de Bernard Lucas : la loi visant l'égalité des chances et la participation ne suffit pas pour développer l'inclusion. Celle-ci suppose un vivre ensemble que de nouvelles initiatives d'implication collective doivent renforcer, notamment pour l'accès à l'emploi. |
| Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=132960 |
Le travailleur handicapé aux portes de l'inclusion [texte imprimé] / Bernard Lucas (1948-...), Auteur . - Grenoble : PUG, Presses universitaires de Grenoble, 2015 . - 167 p. : couv. ill. ; 21 cm. - ( Handicap, vieillissement, société, ISSN 1962-1787) . ISBN : 978-2-7061-2269-9 : 19 € Les + de l'ouvrage :
• Une réflexion sur les interrogations des ESAT (établissement et service d'aide par le travail) devant conjuguer des évolutions conceptuelles, économiques et politiques.
• Une analyse sur la situation des travailleurs en ESAT.
• Des solutions proposées pour une meilleure intégration professionnelle.
Pour qui ?
L’ouvrage s’adresse aux professionnels du domaine : responsables territoriaux de la politique du handicap, directeurs d'association, directeurs d'ESAT et d'une manière générale, les travailleurs sociaux. Il intéressera également les enseignants et étudiants dans le champ du travail social (IRTS, instituts régionaux de formation en travail social) et aux étudiants de niveau Master dans le domaine de la politique du handicap.
Voir aussi la note de lecture parue dans ASH n°2921, p. 33 : "Le paradoxe de l'inclusion excluante"
| Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
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| Mots-clés : |
ESAT INSERTION PROFESSIONNELLE INSERTION PROFESSIONNELLE DES HANDICAPÉS INTEGRATION TRAVAILLEUR HANDICAPE Travail des personnes handicapées travail emploi |
| Index. décimale : |
F-41 Réadaptation - Centres d'accueil spécialisés |
| Résumé : |
Les exigences du marché de l’emploi s’accroissent, et le critère d’employabilité s’impose peu à peu au détriment de celui de l’accessibilité. Si cette tendance se poursuivait, elle contribuerait à maintenir une compréhension du handicap dépassée, centrée sur les déficiences de la personne, en oubliant que l’environnement coproduit, voire accroît, la situation de handicap. Suite à son analyse, Bernard Lucas propose le développement de structures solidaires ouvertes aux travailleurs handicapés comme une solution d’intégration professionnelle valorisante pour les travailleurs handicapés sortant d’ESAT. |
| Note de contenu : |
En février 2005, la loi a prévu de développer une politique du handicap centrée sur la pleine participation des handicapés à la vie de la société (école, transports, médias, logement, emploi, etc.). Cette loi a permis de nombreuses avancées, mais des difficultés persistent, en particulier dans le domaine de l’insertion professionnelle. Cet essai s’intéresse à ces travailleurs qui ont une activité au sein d’un établissement adapté (ESAT, Établissement de service et d’aide par le travail), et qui souhaiteraient rejoindre le milieu ordinaire : ils s’en sentent capables, et rien ne devrait les en empêcher. Or, on fait le constat que peu d’entre eux parviennent à quitter le milieu protégé. Aujourd’hui, dans un contexte tendu, les exigences du marché de l’emploi s’accroissent, et on observe que le critère d’employabilité s’impose peu à peu au détriment de celui de l’accessibilité. Si cette tendance se poursuivait, elle contribuerait à maintenir une compréhension du handicap dépassée, centrée sur les déficiences de la personne, en oubliant que l’environnement coproduit, voire accroît, la situation de handicap. Dans cet essai, Bernard Lucas fait le constat que la loi n’a pas produit, dans le domaine de l’emploi, les effets attendus. Il en recherche les causes, et émet l’hypothèse que la loi porte en elle un projet contradictoire avec certaines valeurs culturelles qui animent la société : la protection, le traitement égalitaire, le libéral individualisme. En conséquence, la question se pose aujourd’hui d’espaces à développer pour favoriser des parcours individuels qui envisagent l’après médico-social. Quelles pistes peut-on creuser ? Quelles orientations pourraient être développées ? L’économie sociale et solidaire pourrait-elle être une solution ? C’est l’objet de la réflexion de Bernard Lucas : la loi visant l'égalité des chances et la participation ne suffit pas pour développer l'inclusion. Celle-ci suppose un vivre ensemble que de nouvelles initiatives d'implication collective doivent renforcer, notamment pour l'accès à l'emploi. |
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L' Insertion professionnelle des travailleurs aveugles et sourds : les paradoxes du changement technico-organisationnel. in Revue française des affaires sociales, RFAS / Cairn.info, N°3 (1/7/2004)
