
Résultat de la recherche
5 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Institutionnalisation' 




45 - janvier 2010 - Pédagogies alternatives. Quelles définitions, quels enjeux, quelles réalités ? (Bulletin de Spirale : revue de recherches en éducation - RRÉ / edu-revue.fr, Cairn et Persée) / Rémi Casanova
![]()
![]()
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Spirale : revue de recherches en éducation - RRÉ / edu-revue.fr, Cairn et Persée / Université de Lille III (Villeneuve d'Ascq)
Titre : 45 - janvier 2010 - Pédagogies alternatives. Quelles définitions, quels enjeux, quelles réalités ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Rémi Casanova (1962-...), Auteur ; Cécile Carra, Auteur Année de publication : 2010 Importance : 181 p. Prix : 4 € Note générale : Sommaire et résumés des articles en hyperlien.- Les expertises en doubles aveugles ont été produites par Gilles Baillat, Anne Barrère, Gérard Bécousse, Annette Béguin, Catherine Boyer, Dominique Guy Brassart, Sylvain Broc-cholichi, Cécile Carra, Françoise Carraud, Rémy Casanova, Sylvie Condette, Bernard Courte-bras, Joëlle Delattre, Isabelle Delcambre, Maryse Esterle, Michèle Guigue, François Jacquet-Francillon, Cédric Fluckiger, Aziz Jellab, Rachel Gasparini, Guy Legrand, Laurence Loeffel, Marc Loison, Marie-Pierre Mackiewitz, Régis Malet, Jean-Paul Martin, Christophe Niewiad-moski, Elisabeth Nonnon, Maria Pagoni, Marie Pierre Poggi, Patricia Remoussemart, Jean-François Rey, Yves Reuter, Bruno Robbes, Nicole Tutiaux-Guyon, Dominique Ulma, Mari-Laure Viaud. Sur les 56 propositions, 13 ont été retenues.
Rémi CASANOVA et Cécile CARRALangues : Français (fre) Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : pédagogies alternatives didactique pédagogie Histoire de l’éducation Sciences de l’éducation École Éducation tout au long de la vie traces Histoire de vie Rapport au savoir réforme alternative Idéologies Consensus survie Pédagogie Freinet Pédagogie Institutionnelle techniques Institutions Liens Cohérence Divergences psychanalyse Autorité expression Créativité Scission Pédagogie coopérative Coopération Pédagogie Mouvements pédagogiques Langages Individu/collectif Pratiques enseignantes en banlieue populaire Entretiens inspirés par la psychanalyse Spécificité Innovation Méthode naturelle Education nouvelle École moderne Oralité Pédagogie alternative Tradition Adaptation Création Enracinement Pédagogues Grundtvig Kold Jousse Oral Parole vivante Pédagogie orale Style oral Histoire Idées pédagogiques PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) Collège expérimental Institution Mode de travail pédagogique Pédagogie de projet Confiance Littératie Sujet écrivant Écriture extrascolaire Méthode Alternatif Conation Métaconation Accompagnement à la scolarité coopération espaces temporaires d’expérimentation Méthodes actives Alternance Accompagnement Institutionnalisation Index. décimale : G-11 Ecoles différentes - Méthodes expérimentales Résumé : Spirale a décidé d’aborder, dans ce numéro, la question des pédagogies alternatives, en affirmant une double intention. Nous avons souhaité d’abord délimiter le champ sémantique et institutionnel auquel ces pédagogies appartiennent tout en circonscrivant celui des pratiques. Se pose alors explicitement la question « qu’est ce qu’une pédagogie alternative ? », afin d’identifier, parmi les éléments épars disséminés au sein de ces pédagogies, des invariants déterminants de ce que sont ces pédagogies. Il s’agit aussi de repérer la frontière avec les pédagogies dont elles se différencient. On trouvera le plus souvent que les pédagogies alternatives s’opposent à des pédagogies « traditionnelles », revendiquant, sinon des modèles, des stratégies qui s’affirment comme en opposition, tout en insistant sur leur caractère minoritaire, mais aussi expérimental et non conformiste. Une autre question se pose, celle des effets de ces pédagogies sur les élèves, sur les enseignants, peut-être sur les dispositifs et les institutions. Alors que ces propositions pédagogiques sont vouées aux gémonies par certains, encensées par d’autres, il nous a paru nécessaire de poser un regard scientifique sur cet univers que les passions animent trop souvent. La question de l’évaluation des dispositifs et des pratiques, notamment, devient en ce sens une préoccupation centrale. Sur un tout autre plan, la question se pose de l’éventuelle instrumentalisation de ces pédagogies. En revendiquant le terme d’« alternatives », ne s’inscrivent-elles pas d’elles-mêmes dans le champ de la minorité agissante, de l’altérité belliqueuse, de la différence revendiquée, de la marge sinon de la marginalité ? L’appel à propositions qui proposait aux chercheurs et aux praticiens de prendre en charge ces questionnements a permis de recueillir un ensemble d’analyses et de témoignages qui montre l’actualité et la vigueur de la réflexion sur le champ pédagogique. Ce sont finalement 56 propositions qui nous sont parvenues. Parmi la variété et la richesse de ces travaux, nous avons retenu une sélection de textes permettant de couvrir un pan important des problématiques qui nous semblent pertinentes. Les textes de Sébastien Pesce et de Bruno Hubert ouvrent cette réflexion. Le premier, en interrogeant les invariants de ce que l’on nomme « la pédagogie », en vient à questionner la légitimité d’un tel usage du singulier, pour faire l’hypothèse suivante : l’affirmation d’une unité du pédagogique, tout en dissimulant la variété des pratiques et des modèles, mine le débat éducatif et, paradoxalement, devient le moyen de réaffirmer l’existence et peut-être la légitimité d’une supposée pédagogie traditionnelle. Le second tente de circonscrire le champ du pédagogique, dans une démar-che originale : l’auteur, s’il s’interroge sur le statut de la pédagogie et ses caractéristiques, pose la question de la professionnalité du pédagogue et de la manière dont celle-ci a pu, dans certains cas, se construire. Contre une vision homogène et réductrice parce qu’homogène de la pédagogie, les textes qui suivent mettent en lumière, au gré d’une exploration historique, les va-riations qui apparaissent lorsque l’on observe différents courants exprimant la volonté de construire une pédagogie alternative.Laurent Gutierrez explore ainsi les enjeux de la création et du développement de la Ligue Internationale de l’Éducation Nouvelle, tandis que Martine Boncourt interroge les ressemblances et dissemblances entre pédagogie Freinet et pédagogie institutionnelle. Sylvain Connac met en évidence la manière dont divers pédagogues ont pensé le déploiement d’une pédagogie coopérative. On perçoit avec force dans ces travaux l’influence déterminante qu’a eue Freinet dans la construction de la pensée pédagogique française. C’est le cas également lorsqu’Anne-Marie Jovenet analyse les effets de la mise en œuvre d’une pédagogie Freinet en milieu populaire, ou quand Laurent Lescouarch souligne la manière dont les enjeux et injonctions les plus contemporains dans le débat scolaire permettent de réaffirmer la pertinence et l’actualité du projet imaginé par le célèbre pédagogue il y a près d’un siècle. La recherche donne aujourd’hui le statut de pédagogie alternative à ce qui hier relevait de la posture militante. Au-delà de l’influence de la pédagogie Freinet, plusieurs auteurs envisagent une autre perspective, en se penchant notamment sur la place de l’oralité dans l’acte éducatif. Rémi Casanova pose cette question dans le contexte corse, en faisant de l’oralité non pas seulement l’un parmi les traits d’une pédagogie alternative, mais la source possible d’un projet pédagogique global, inscrit dans une tradition tournée vers l’avenir. Roberte Langlois insiste sur le fait que, dans une école républicaine qui s’est construite sur la prééminence de l’écrit, le choix de l’oralité constitue en soi une pos-ture foncièrement alternative : en témoigne l’exemple du pédagogue danois Grundwig. En analysant un modèle alternatif pour l’enseignement du français, Catherine Bourgoin étudie le développement de la littératie, montrant si besoin est que la pédagogie n’évacue pas la question didactique, à laquelle on l’oppose encore aujourd’hui de manière probablement abusive. Jacques Mikulovic, Gilles Vanlerberghe et Gilles Bui-Xuan nous invitent quant à eux à investir la question de l’envie d’apprendre, en pensant sur la base d’une analyse du processus d’engagement dans l’action, une « pédagogie conative ». Pour clore ce numéro, deux textes permettent de penser des formes pédagogi-ques alternatives se développant elles-mêmes dans des espaces institutionnels autres que l’école. Judith Vari explore les enjeux et les limites des méthodes actives dans les es-paces d’accompagnement à la scolarité, tandis que Pascal Roquet pose la question de l’alternance, en se plaçant dans le champ de la formation des adultes, plus précisé-ment des professionnels de soin. De l’ensemble de ces travaux, le lecteur sera probablement amené à percevoir le seul trait qui semble véritablement commun à toutes les postures alternatives dans le champ de l’éducation : ce ne sont pas avant tout les discours, les méthodes et les outils de ces pédagogies qui en font la spécificité, mais bien plus sûrement les processus toujours novateurs par lesquels elles font évoluer ces démarches et outils : au fil d’expérimentations et d’aménagements, elles s’affichent comme des pratiques socia-les toujours d’actualité. Dans le même temps, continuent d’émerger aujourd’hui des pédagogies nouvelles, exploratrices des voies de l’expérimentation et de l’alternative, et dont on ne pourra que plus tard mesurer la dimension effective par les protocoles scientifiques. Note de contenu : Table des matières :
Présentation (3-5) Sébastien PESCE
Pourquoi la pédagogie n’existe pas : l’illusion du pédagogique, une recherche désespérée de « forme » (7-17)
Bruno HUBERT La pédagogie comme alternative. Vers une redéfinition du champ pédagogique (19-28)
Laurent GUTIERREZ La Ligue internationale pour l’Éducation nouvelle (29-42)
Martine BONCOURT Pédagogie Freinet/Pédagogie Institutionnelle : liens, cohérence, dérives (43-52)
Sylvain CONNAC Freinet, Profit, Oury, Collot : quelles différences ? (53-68)
Anne-Marie JOVENET La pédagogie Freinet en milieu populaire : effet sur l’individu ou sur le collectif ? (69-82)
Laurent LESCOUARCH Spécificité actuelle d’une approche alternative : la pédagogie Freinet (81-101)
Rémi CASANOVA et Fabrice AUDEBRAND La pédagogie de l’oralité, une pédagogie alternative nécessaire et évidente en Corse ? (103-115)
Roberte LANGLOIS Les pédagogues de l’oralité : la parole et le vivant pour idéal scolaire (111-126)
Catherine BOURGOUIN De l’enseignement du français au collège Anne Frank (127-136]
Jacques MIKULOVIC, Gilles VANLERBERGHE et Gilles BUI-XUAN De la pédagogie conative à la pédagogie métaconative (137-150)
Judit VARI Les espaces d’accompagnement à la scolarité (151-166)
Pascal ROQUET et Danièle ALBINI L’alternance à l’épreuve de l’institutionnalisation : une question de sens ? (167-181)En ligne : http://spirale-edu-revue.fr/spip.php?rubrique134 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=40570 [n° ou bulletin]45 - janvier 2010 - Pédagogies alternatives. Quelles définitions, quels enjeux, quelles réalités ? [texte imprimé] / Rémi Casanova (1962-...), Auteur ; Cécile Carra, Auteur . - 2010 . - 181 p.
est un bulletin de Spirale : revue de recherches en éducation - RRÉ / edu-revue.fr, Cairn et Persée / Université de Lille III (Villeneuve d'Ascq)
4 €
Sommaire et résumés des articles en hyperlien.- Les expertises en doubles aveugles ont été produites par Gilles Baillat, Anne Barrère, Gérard Bécousse, Annette Béguin, Catherine Boyer, Dominique Guy Brassart, Sylvain Broc-cholichi, Cécile Carra, Françoise Carraud, Rémy Casanova, Sylvie Condette, Bernard Courte-bras, Joëlle Delattre, Isabelle Delcambre, Maryse Esterle, Michèle Guigue, François Jacquet-Francillon, Cédric Fluckiger, Aziz Jellab, Rachel Gasparini, Guy Legrand, Laurence Loeffel, Marc Loison, Marie-Pierre Mackiewitz, Régis Malet, Jean-Paul Martin, Christophe Niewiad-moski, Elisabeth Nonnon, Maria Pagoni, Marie Pierre Poggi, Patricia Remoussemart, Jean-François Rey, Yves Reuter, Bruno Robbes, Nicole Tutiaux-Guyon, Dominique Ulma, Mari-Laure Viaud. Sur les 56 propositions, 13 ont été retenues.
Rémi CASANOVA et Cécile CARRA
Langues : Français (fre)
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : pédagogies alternatives didactique pédagogie Histoire de l’éducation Sciences de l’éducation École Éducation tout au long de la vie traces Histoire de vie Rapport au savoir réforme alternative Idéologies Consensus survie Pédagogie Freinet Pédagogie Institutionnelle techniques Institutions Liens Cohérence Divergences psychanalyse Autorité expression Créativité Scission Pédagogie coopérative Coopération Pédagogie Mouvements pédagogiques Langages Individu/collectif Pratiques enseignantes en banlieue populaire Entretiens inspirés par la psychanalyse Spécificité Innovation Méthode naturelle Education nouvelle École moderne Oralité Pédagogie alternative Tradition Adaptation Création Enracinement Pédagogues Grundtvig Kold Jousse Oral Parole vivante Pédagogie orale Style oral Histoire Idées pédagogiques PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) Collège expérimental Institution Mode de travail pédagogique Pédagogie de projet Confiance Littératie Sujet écrivant Écriture extrascolaire Méthode Alternatif Conation Métaconation Accompagnement à la scolarité coopération espaces temporaires d’expérimentation Méthodes actives Alternance Accompagnement Institutionnalisation Index. décimale : G-11 Ecoles différentes - Méthodes expérimentales Résumé : Spirale a décidé d’aborder, dans ce numéro, la question des pédagogies alternatives, en affirmant une double intention. Nous avons souhaité d’abord délimiter le champ sémantique et institutionnel auquel ces pédagogies appartiennent tout en circonscrivant celui des pratiques. Se pose alors explicitement la question « qu’est ce qu’une pédagogie alternative ? », afin d’identifier, parmi les éléments épars disséminés au sein de ces pédagogies, des invariants déterminants de ce que sont ces pédagogies. Il s’agit aussi de repérer la frontière avec les pédagogies dont elles se différencient. On trouvera le plus souvent que les pédagogies alternatives s’opposent à des pédagogies « traditionnelles », revendiquant, sinon des modèles, des stratégies qui s’affirment comme en opposition, tout en insistant sur leur caractère minoritaire, mais aussi expérimental et non conformiste. Une autre question se pose, celle des effets de ces pédagogies sur les élèves, sur les enseignants, peut-être sur les dispositifs et les institutions. Alors que ces propositions pédagogiques sont vouées aux gémonies par certains, encensées par d’autres, il nous a paru nécessaire de poser un regard scientifique sur cet univers que les passions animent trop souvent. La question de l’évaluation des dispositifs et des pratiques, notamment, devient en ce sens une préoccupation centrale. Sur un tout autre plan, la question se pose de l’éventuelle instrumentalisation de ces pédagogies. En revendiquant le terme d’« alternatives », ne s’inscrivent-elles pas d’elles-mêmes dans le champ de la minorité agissante, de l’altérité belliqueuse, de la différence revendiquée, de la marge sinon de la marginalité ? L’appel à propositions qui proposait aux chercheurs et aux praticiens de prendre en charge ces questionnements a permis de recueillir un ensemble d’analyses et de témoignages qui montre l’actualité et la vigueur de la réflexion sur le champ pédagogique. Ce sont finalement 56 propositions qui nous sont parvenues. Parmi la variété et la richesse de ces travaux, nous avons retenu une sélection de textes permettant de couvrir un pan important des problématiques qui nous semblent pertinentes. Les textes de Sébastien Pesce et de Bruno Hubert ouvrent cette réflexion. Le premier, en interrogeant les invariants de ce que l’on nomme « la pédagogie », en vient à questionner la légitimité d’un tel usage du singulier, pour faire l’hypothèse suivante : l’affirmation d’une unité du pédagogique, tout en dissimulant la variété des pratiques et des modèles, mine le débat éducatif et, paradoxalement, devient le moyen de réaffirmer l’existence et peut-être la légitimité d’une supposée pédagogie traditionnelle. Le second tente de circonscrire le champ du pédagogique, dans une démar-che originale : l’auteur, s’il s’interroge sur le statut de la pédagogie et ses caractéristiques, pose la question de la professionnalité du pédagogue et de la manière dont celle-ci a pu, dans certains cas, se construire. Contre une vision homogène et réductrice parce qu’homogène de la pédagogie, les textes qui suivent mettent en lumière, au gré d’une exploration historique, les va-riations qui apparaissent lorsque l’on observe différents courants exprimant la volonté de construire une pédagogie alternative.Laurent Gutierrez explore ainsi les enjeux de la création et du développement de la Ligue Internationale de l’Éducation Nouvelle, tandis que Martine Boncourt interroge les ressemblances et dissemblances entre pédagogie Freinet et pédagogie institutionnelle. Sylvain Connac met en évidence la manière dont divers pédagogues ont pensé le déploiement d’une pédagogie coopérative. On perçoit avec force dans ces travaux l’influence déterminante qu’a eue Freinet dans la construction de la pensée pédagogique française. C’est le cas également lorsqu’Anne-Marie Jovenet analyse les effets de la mise en œuvre d’une pédagogie Freinet en milieu populaire, ou quand Laurent Lescouarch souligne la manière dont les enjeux et injonctions les plus contemporains dans le débat scolaire permettent de réaffirmer la pertinence et l’actualité du projet imaginé par le célèbre pédagogue il y a près d’un siècle. La recherche donne aujourd’hui le statut de pédagogie alternative à ce qui hier relevait de la posture militante. Au-delà de l’influence de la pédagogie Freinet, plusieurs auteurs envisagent une autre perspective, en se penchant notamment sur la place de l’oralité dans l’acte éducatif. Rémi Casanova pose cette question dans le contexte corse, en faisant de l’oralité non pas seulement l’un parmi les traits d’une pédagogie alternative, mais la source possible d’un projet pédagogique global, inscrit dans une tradition tournée vers l’avenir. Roberte Langlois insiste sur le fait que, dans une école républicaine qui s’est construite sur la prééminence de l’écrit, le choix de l’oralité constitue en soi une pos-ture foncièrement alternative : en témoigne l’exemple du pédagogue danois Grundwig. En analysant un modèle alternatif pour l’enseignement du français, Catherine Bourgoin étudie le développement de la littératie, montrant si besoin est que la pédagogie n’évacue pas la question didactique, à laquelle on l’oppose encore aujourd’hui de manière probablement abusive. Jacques Mikulovic, Gilles Vanlerberghe et Gilles Bui-Xuan nous invitent quant à eux à investir la question de l’envie d’apprendre, en pensant sur la base d’une analyse du processus d’engagement dans l’action, une « pédagogie conative ». Pour clore ce numéro, deux textes permettent de penser des formes pédagogi-ques alternatives se développant elles-mêmes dans des espaces institutionnels autres que l’école. Judith Vari explore les enjeux et les limites des méthodes actives dans les es-paces d’accompagnement à la scolarité, tandis que Pascal Roquet pose la question de l’alternance, en se plaçant dans le champ de la formation des adultes, plus précisé-ment des professionnels de soin. De l’ensemble de ces travaux, le lecteur sera probablement amené à percevoir le seul trait qui semble véritablement commun à toutes les postures alternatives dans le champ de l’éducation : ce ne sont pas avant tout les discours, les méthodes et les outils de ces pédagogies qui en font la spécificité, mais bien plus sûrement les processus toujours novateurs par lesquels elles font évoluer ces démarches et outils : au fil d’expérimentations et d’aménagements, elles s’affichent comme des pratiques socia-les toujours d’actualité. Dans le même temps, continuent d’émerger aujourd’hui des pédagogies nouvelles, exploratrices des voies de l’expérimentation et de l’alternative, et dont on ne pourra que plus tard mesurer la dimension effective par les protocoles scientifiques. Note de contenu : Table des matières :
Présentation (3-5) Sébastien PESCE
Pourquoi la pédagogie n’existe pas : l’illusion du pédagogique, une recherche désespérée de « forme » (7-17)
Bruno HUBERT La pédagogie comme alternative. Vers une redéfinition du champ pédagogique (19-28)
Laurent GUTIERREZ La Ligue internationale pour l’Éducation nouvelle (29-42)
Martine BONCOURT Pédagogie Freinet/Pédagogie Institutionnelle : liens, cohérence, dérives (43-52)
Sylvain CONNAC Freinet, Profit, Oury, Collot : quelles différences ? (53-68)
Anne-Marie JOVENET La pédagogie Freinet en milieu populaire : effet sur l’individu ou sur le collectif ? (69-82)
Laurent LESCOUARCH Spécificité actuelle d’une approche alternative : la pédagogie Freinet (81-101)
Rémi CASANOVA et Fabrice AUDEBRAND La pédagogie de l’oralité, une pédagogie alternative nécessaire et évidente en Corse ? (103-115)
Roberte LANGLOIS Les pédagogues de l’oralité : la parole et le vivant pour idéal scolaire (111-126)
Catherine BOURGOUIN De l’enseignement du français au collège Anne Frank (127-136]
Jacques MIKULOVIC, Gilles VANLERBERGHE et Gilles BUI-XUAN De la pédagogie conative à la pédagogie métaconative (137-150)
Judit VARI Les espaces d’accompagnement à la scolarité (151-166)
Pascal ROQUET et Danièle ALBINI L’alternance à l’épreuve de l’institutionnalisation : une question de sens ? (167-181)En ligne : http://spirale-edu-revue.fr/spip.php?rubrique134 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=40570 ContientRéservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01685 G-11 SPI Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible Documents numériques
Le travail social à l'épreuve du marché : / Clément Gérome in Pensée plurielle : Parole, Pratiques & réflexions du social / Cairn.info, 40 (2015)
![]()
[article]
Titre : Le travail social à l'épreuve du marché : Type de document : document électronique Auteurs : Clément Gérome , Auteur
Année de publication : 2015 Article en page(s) : pp. 143-153, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais Langues : Français (fre) Mots-clés : INSERTION PAR L'ECONOMIQUE ENTREPRISE INTERMEDIAIRE travail social insertion professionnelle institutionnalisation entreprise IAE Résumé : Cet article retrace la genèse du champ de l'insertion par l'activité économique (IAE), dont l'objet est la mise au travail de chômeurs « en difficulté » afin de permettre leur accès ultérieur à un emploi de droit commun. Il entend montrer dans quelle mesure la naissance du secteur de l'IAE à la fin des années 1970 constitue une rupture vis-à-vis des pratiques dominantes dans le champ du travail social. La mobilisation du concept d'épreuve permettra de rendre compte des logiques de justification et de légitimation des initiateurs des premiers dispositifs de l'IAE pour répondre aux critiques qui leur sont adressées et tenter d'institutionnaliser l'IAE parmi les politiques d'action sociale françaises. [Résumé] Note de contenu : Plan :
1 - Introduction
2 - Les facteurs de l’émergence des entreprises intermédiaires : la critique des dispositifs d’insertion et de mise au travail
2.1 - L’inadaptation des dispositifs de formations et des stages à l’augmentation du chômage des jeunes
2.2 - La critique des pratiques de mise au travail dans le champ du travail social
3 - Le renouvellement des modalités d’intervention en travail social : le travail salarié comme facteur d’insertion
3.1 - L’entreprise comme support d’une nouvelle technologie d’intervention en travail social
3.2 - Les entreprises intermédiaires à l’épreuve de leur institutionnalisation
4 - ConclusionEn ligne : http://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2015-3-page-143.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=161270
in Pensée plurielle : Parole, Pratiques & réflexions du social / Cairn.info > 40 (2015) . - pp. 143-153, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais[article] Le travail social à l'épreuve du marché : [document électronique] / Clément Gérome, Auteur . - 2015 . - pp. 143-153, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais.
Langues : Français (fre)
in Pensée plurielle : Parole, Pratiques & réflexions du social / Cairn.info > 40 (2015) . - pp. 143-153, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Mots-clés : INSERTION PAR L'ECONOMIQUE ENTREPRISE INTERMEDIAIRE travail social insertion professionnelle institutionnalisation entreprise IAE Résumé : Cet article retrace la genèse du champ de l'insertion par l'activité économique (IAE), dont l'objet est la mise au travail de chômeurs « en difficulté » afin de permettre leur accès ultérieur à un emploi de droit commun. Il entend montrer dans quelle mesure la naissance du secteur de l'IAE à la fin des années 1970 constitue une rupture vis-à-vis des pratiques dominantes dans le champ du travail social. La mobilisation du concept d'épreuve permettra de rendre compte des logiques de justification et de légitimation des initiateurs des premiers dispositifs de l'IAE pour répondre aux critiques qui leur sont adressées et tenter d'institutionnaliser l'IAE parmi les politiques d'action sociale françaises. [Résumé] Note de contenu : Plan :
1 - Introduction
2 - Les facteurs de l’émergence des entreprises intermédiaires : la critique des dispositifs d’insertion et de mise au travail
2.1 - L’inadaptation des dispositifs de formations et des stages à l’augmentation du chômage des jeunes
2.2 - La critique des pratiques de mise au travail dans le champ du travail social
3 - Le renouvellement des modalités d’intervention en travail social : le travail salarié comme facteur d’insertion
3.1 - L’entreprise comme support d’une nouvelle technologie d’intervention en travail social
3.2 - Les entreprises intermédiaires à l’épreuve de leur institutionnalisation
4 - ConclusionEn ligne : http://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2015-3-page-143.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=161270
Titre : L'économie sociale et solidaire : de l'utopie aux pratiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Matthieu Hély (1976-...) , Auteur ; Pascale Moulévrier, Auteur
Mention d'édition : Disponible sur < https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02173044/document > Editeur : Paris : La Dispute Année de publication : 2013 Collection : Travail et salariat, ISSN 2105-9616 Importance : 219 p. Présentation : 1 graph., 1 tabl., couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-241-7 Prix : 15 € Note générale : Une cité de 2 000 habitants vivant en espace clos…
Des usines où se réconcilient le capital et le travail…
Un lieu où les ouvriers ont les mêmes droits que leurs patrons pourvu qu’ils coopèrent
Enième utopie de l’économie sociale et solidaire ?
Oui et non… Une expérience picarde qui a déjà fait ses preuves… C’était à la fin du XIXe siècle, Le Familistère de Guise.
Jean-Baptiste André Godin, premier bobo de l’économie sociale ?
D’autres avant lui avaient déjà tenté de mettre un peu de morale dans l’économie… (Cf. Jésus !)
D’autres le feront après – Proudhon ou Charles Gide…
Et plus généralement, tous ceux qui refuseront de se résoudre à une économie devenue mathématique plutôt qu’éthique…
Ou de laisser le destin des Hommes entre des mains… invisibles.
Peut-on encore mettre un peu de morale dans l’économie ?
Donner la priorité aux personnes sur la recherche de profits ?
Certains y croient, qui voient dans l’économie sociale et solidaire une alternative solide au capitalisme
Et son ministre en chef, Benoit Hamon, de se transformer en VRP de la cause… à l’occasion de l’examen d’une loi qui devrait être votée à la rentrée…
L’économie sociale c’est : 10% du PIB de la France, 10% des emplois, 600 000 postes à renouveler d’ici 2020 martèle le site officiel.
De l’épicerie associative au Crédit mutuel, on parle d’un modèle solide, générateur de valeur ajoutée pour plusieurs décennies.
Que retenir de cette image idyllique de collègues qui s’aiment et travaillent main dans la main pour le bonheur de tous ?
L’ESS peut-elle être autre chose qu’un paradis perdu de l’économie ?
Au-delà des alternatives locales, y a-t-il une réflexion globale, pour donner à ces projets une efficacité structurante ?
L’économie sociale et solidaire peut-elle tous nous sauver ?
C’est la question que nous posons ce soir dans Du grain moudre, en hyperlienCatégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : relations professionnelles économie sociale secteur privé secteur public ÉCONOMIE SOLIDAIRE Économie Politique institutionnalisation économie sociale et solidaire monde associatif marché du travail acteurs précarisés précarité précarisation fonction publique Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Cet ouvrage apporte un éclairage sur l'économie sociale et solidaire, prenant appui sur des analyses sociologiques, historiques et économiques. Il confronte les pratiques concrètes aux discours de promotion, et insiste sur les rapports salariaux et patronaux. Il analyse le rôle de cette économie dans la publicisation du privé et la privatisation du public. Note de contenu : 4e de couv. : "Faire de l'économie « autrement » : telle est l'utopie des organisations de l'économie sociale et solidaire. Cheville ouvrière de nombreuses politiques dans le domaine de l'insertion par l'activité économique, des services à la personne, du soin, de l'accès au crédit, etc., l'économie sociale et solidaire est considérée comme une solution d'avenir face à l'affaiblissement de la cohésion sociale engendré par la crise. « Alternative au capitalisme » selon les uns, remède à la « crise de l'État-providence » selon les autres : qu'en est-il réellement et que peut-on en attendre ?" En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-d-ete-l-economie-sociale- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96473 L'économie sociale et solidaire : de l'utopie aux pratiques [texte imprimé] / Matthieu Hély (1976-...), Auteur ; Pascale Moulévrier, Auteur . - Disponible sur < https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02173044/document > . - Paris : La Dispute, 2013 . - 219 p. : 1 graph., 1 tabl., couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Travail et salariat, ISSN 2105-9616) .
ISBN : 978-2-84303-241-7 : 15 €
Une cité de 2 000 habitants vivant en espace clos…
Des usines où se réconcilient le capital et le travail…
Un lieu où les ouvriers ont les mêmes droits que leurs patrons pourvu qu’ils coopèrent
Enième utopie de l’économie sociale et solidaire ?
Oui et non… Une expérience picarde qui a déjà fait ses preuves… C’était à la fin du XIXe siècle, Le Familistère de Guise.
Jean-Baptiste André Godin, premier bobo de l’économie sociale ?
D’autres avant lui avaient déjà tenté de mettre un peu de morale dans l’économie… (Cf. Jésus !)
D’autres le feront après – Proudhon ou Charles Gide…
Et plus généralement, tous ceux qui refuseront de se résoudre à une économie devenue mathématique plutôt qu’éthique…
Ou de laisser le destin des Hommes entre des mains… invisibles.
Peut-on encore mettre un peu de morale dans l’économie ?
Donner la priorité aux personnes sur la recherche de profits ?
Certains y croient, qui voient dans l’économie sociale et solidaire une alternative solide au capitalisme
Et son ministre en chef, Benoit Hamon, de se transformer en VRP de la cause… à l’occasion de l’examen d’une loi qui devrait être votée à la rentrée…
L’économie sociale c’est : 10% du PIB de la France, 10% des emplois, 600 000 postes à renouveler d’ici 2020 martèle le site officiel.
De l’épicerie associative au Crédit mutuel, on parle d’un modèle solide, générateur de valeur ajoutée pour plusieurs décennies.
Que retenir de cette image idyllique de collègues qui s’aiment et travaillent main dans la main pour le bonheur de tous ?
L’ESS peut-elle être autre chose qu’un paradis perdu de l’économie ?
Au-delà des alternatives locales, y a-t-il une réflexion globale, pour donner à ces projets une efficacité structurante ?
L’économie sociale et solidaire peut-elle tous nous sauver ?
C’est la question que nous posons ce soir dans Du grain moudre, en hyperlien
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : relations professionnelles économie sociale secteur privé secteur public ÉCONOMIE SOLIDAIRE Économie Politique institutionnalisation économie sociale et solidaire monde associatif marché du travail acteurs précarisés précarité précarisation fonction publique Index. décimale : C-30 Economie sociale Résumé : Cet ouvrage apporte un éclairage sur l'économie sociale et solidaire, prenant appui sur des analyses sociologiques, historiques et économiques. Il confronte les pratiques concrètes aux discours de promotion, et insiste sur les rapports salariaux et patronaux. Il analyse le rôle de cette économie dans la publicisation du privé et la privatisation du public. Note de contenu : 4e de couv. : "Faire de l'économie « autrement » : telle est l'utopie des organisations de l'économie sociale et solidaire. Cheville ouvrière de nombreuses politiques dans le domaine de l'insertion par l'activité économique, des services à la personne, du soin, de l'accès au crédit, etc., l'économie sociale et solidaire est considérée comme une solution d'avenir face à l'affaiblissement de la cohésion sociale engendré par la crise. « Alternative au capitalisme » selon les uns, remède à la « crise de l'État-providence » selon les autres : qu'en est-il réellement et que peut-on en attendre ?" En ligne : http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-d-ete-l-economie-sociale- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96473 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13760 C-30 HEL Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Economie - Economie Sociale et Solidaire Disponible Documents numériques
Titre : Jeunesses engagées Type de document : texte imprimé Auteurs : Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (France) , Collectivité éditrice ; Valérie Becquet (1972-...)
, Editeur scientifique
Mention d'édition : 4e de couv. en hyperlien (PDF, 1 p.) Editeur : Paris : Éditions Syllepse Année de publication : 2014 Collection : Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants, ISSN 1951-5952 Importance : 225 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84950-414-7 Prix : 25 € Note générale : Présentation par les directeurs de la collection Germe : "Le présent ouvrage que nous publions dans la collection GERME s’intéresse aux formes contemporaines des engagements des jeunes. Fidèle au croisement interdisciplinaire des regards et points de vue, le livre accorde une place importante à la sociologie et à la science politique sans négliger bien évidemment les éclairages historiques. Ces « jeunesses engagées » constituent des éléments de réponse à la question posée de manière récurrente « dépolitisation, mythe ou réalité »[i]. Il ne s’agit ici pas de l’engagement dans le strict champ étudiant, les travaux du GERME ou avec lui en la matière font référence[ii], mais bien de les appréhender au prisme de la jeunesse, ou plus exactement des jeunesses. En effet, l’étude des « mouvements étudiants » ne se limite pas pour le GERME à se pencher uniquement sur leur action dans leur milieu d’études. « Mouvements étudiants et jeunesses » est un des axes de recherche du GERME[iii]. D’abord il convient de rappeler que les étudiants sont dans leur écrasante majorité des jeunes, seule une infime minorité d’adultes en formation permanente ou en reprise d’études faisant exception. Bien sûr, comme l’écrivait notre regrettée Françoise Tétard ce sont des jeunes « pas comme les autres »[iv], tant le « temps des études » [v]dans l’université donne, ou du moins est censé donner, une liberté de temps, une liberté intellectuelle que l’on ne retrouve ni au lycée, ni encore moins pour les jeunes travailleurs, et tant les organisations étudiantes étaient – et demeurent – dirigées par des étudiants, là où tant de mouvements de jeunesse sont en réalité des mouvements pour jeunes animés par des adultes. Des jeunes pas comme les autres, les étudiants se voyaient toutefois assignés par la Charte de Grenoble une mission particulière vis-à-vis de la jeunesse. Elle leur commande, en guise de devoir (mais aussi comme signe distinctif) d’être à « l’avant-garde de la jeunesse », la lutte étudiante contre la guerre d’Algérie en ayant été une démonstration, puis l’étincelle étudiante qui a mis la jeunesse scolarisée à l’heure des brasiers dans les « années 68 », polarisant les autres jeunesses éparpillées dans les entreprises et les quartiers, mais aussi (et surtout ?) tout le reste de la société. Cette notion d’ « avant-garde » n’est d’ailleurs pas sans alimenter ambiguïtés et incompréhensions, car plus que d’être devant ou derrière, la question posée à chaque acteur collectif est plus d’être aux côtés des autres… Et comment ! Mais n’est-ce pas là une distinction qui appartient au passé au regard des transformations conjointes des mondes étudiants comme de la jeunesse et ce au sein de structures sociales ayant subi de profondes mutations au cours des dernières décennies[vi] ? D’abord, la croissance du nombre d’étudiants, et plus globalement des jeunes lycéens et collégiens change les rapports entre jeunes scolarisés et jeunes non scolarisés. Là où seule une minorité de jeunes poursuivait des études après 14 ans jusque dans les années 1960, la grande majorité des jeunes connaît aujourd’hui l’expérience scolaire, et a donc été exposée aux expériences d’action collective au cours de mobilisations lycéennes et étudiantes plus ou moins généralisées selon les moments. Ensuite, la jeunesse non scolarisée n’offre pas non plus le même visage. Le chômage et la précarité durable ont profondément affecté les cohortes qui se succèdent. L’emploi du temps de l’apprentissage, des champs, de l’usine, des commerces et des bureaux ne rythme plus la journée ni la semaine du jeune qui se trouvait lors des « trente glorieuses » embauché quasiment à peine sorti avec ou sans diplôme de l’école, ou du service militaire. C’est dans ces conditions que le « modèle étudiant », celui d’une période d’indétermination, est devenu de moins en moins étudiant et de plus en plus jeune au fur et à mesure que le chômage, la précarité et la dépendance ont accentué la « prolongation de la jeunesse »[vii]. Quand l’on examine les différentes arènes d’engagement décrits par les auteurs dans ce livre, l’on se rend compte que bien souvent il y a de l’étudiant, et même parfois beaucoup d’étudiants chez ces jeunes altermondialistes, ces militants jeunes de l’UMP ou du PS, et même chez ces jeunes des cités lors des « émeutes » de 2005. Car, et on l’oublie, parmi les jeunes des « cités », il y en a qui font des études supérieures, et l’on peut dire qu’ils sont engagés dans les études comme il le sont dans l’action collective. Ne reprennent-ils pas sans la connaître forcément cette mission dévolue aux étudiants par la charte de Grenoble, eux qui considèrent que leur rôle est justement de s’engager dans la cité, leur cité en particulier, et la Cité plus généralement. Et ce qu’il faut rappeler, c’est que si le nombre de jeunes étudiants adhérents aux mouvements de type représentatifs, syndicaux, est très faible, comme est faible la participation électorale des étudiants aux élections universitaires, il n’y a pas « désengagement » ni « dépolitisation » pour autant. La preuve en est l’engagement associatif de ces étudiants dans des associations « extra-universitaires », comme leur participation plus importante aux élections politiques qu’aux consultations universitaires. A celles et ceux qui constatant que leurs engagements de jeunesse ne ressemblent pas à ceux d’aujourd’hui, émettent en guise d’analyse des jugements de valeur dans lesquels perce la nostalgie d’un « âge d’or » (dont on sait qu’il n’a jamais existé) il faut rappeler le rôle de la recherche. En effet, ce que le croisement des regards et des disciplines nous amène à constater ce n’est pas la disparition de l’engagement des jeunes, mais ses nouvelles formes, ses nouveaux contours. Et n’est-ce pas un politique engagé qui expliquait contre les nostalgiques du moment, que chaque génération entrait en politique à sa manière, différente à chaque époque ?[viii]
Ce n’est pas un hasard si notre amie Valérie Becquet qui a pris l’initiative et coordonné ce livre en faisant appel principalement à des jeunes chercheurs a commencé ses recherches sur les associations étudiantes, objet de sa thèse, puis a continué ses travaux sur les conseils de la vie lycéenne. Des jeunes scolarisés aux jeunesses, il n’y avait donc qu’un pas à faire là où souvent le sens commun – mais malheureusement aussi la recherche – font comme s’il y avait une frontière étanche et infranchissable. Ce n’est évidemment pas notre avis, et la présente publication en atteste." Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon, Robi Morder.
[i] Georges Vedel (dir), La dépolitisation, mythe ou réalité, Paris, Armand Colin, 1962.
[ii] Thierry Côme, Robi Morder ; Les engagements des étudiants. Formes collectives et organisées d’une identité étudiante, rapport pour l’Observatoire de la vie étudiante, 2009.
[iii] Les cinq autres axes étant, mouvements étudiants et milieu étudiant, mouvements étudiants et institution universitaire, mouvements étudiants et mouvements sociaux, internationale, dictionnaire biographique et prosopographie.
[iv] C’est sous cet intitulé que Françoise Tetard avait écrit le dernier chapitre de l’ouvrage du Germe que nous avons coordonné, Cent ans de mouvements étudiants, Syllepse, 2007.
[v] Michel Verret, Le temps des études, Paris, Honoré Champion, 1976.
[vi] Gilles Le Beguec, Jean-Philippe Legois, Cédric Meletta, Robi Morder (coord), « Jeunesses d’un mai à l’autre, France 1936-1968 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 74, Nanterre, 2004.
[vii] A. Cavalli et O. Galland (sous la direction de), 1993, L’allongement de la jeunesse, Arles, Éditions Actes-Sud, 1993.
[viii] Lenine, Textes sur la jeunesse, éditions du Progrès, Moscou, 1968.Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Jeunesse -- Activité politique -- Mouvements étudiants -- France -- 1990-... : service civique institutionnalisation Engagement Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : « Face aux manifestations de lycéennes ou d’étudiantes, les pouvoirs en place restent circonspects, personne ne sachant vraiment comment ce type de mouvement social peut évoluer, se développer et mettre à mal les politiques. « Les jeunes s’engagent-ils ? », continuent pourtant à demander les décideurs publics, les professionnels de la jeunesse, les responsables politiques, syndicaux et associatifs, les sondages. Ces discours témoignent d’une méconnaissance et d’une incompréhension des choix et des pratiques d’action des jeunes. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’ouvrage s’intéresse à la diversité des engagements des jeunes. Il s’attache à saisir les formes actuelles de leur engagement en s’intéressant aux espaces au sein desquels elles se déploient : les collectifs, les protestations et les dispositifs d’action publique. De l’engagement des « jeunes des cités » à ceux de l’UMP, l’ouvrage propose un panorama, parfois déroutant, de cet engagement. Un livre polyphonique qui décrypte une réalité contradictoire et mouvante. » Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://www.syllepse.net/syllepse_images/divers/fichjeunenga.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=161575 Jeunesses engagées [texte imprimé] / Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (France), Collectivité éditrice ; Valérie Becquet (1972-...)
, Editeur scientifique . - 4e de couv. en hyperlien (PDF, 1 p.) . - Paris (69, rue des Rigoles, 75020) : Éditions Syllepse, 2014 . - 225 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Germe, Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants, ISSN 1951-5952) .
ISBN : 978-2-84950-414-7 : 25 €
Présentation par les directeurs de la collection Germe : "Le présent ouvrage que nous publions dans la collection GERME s’intéresse aux formes contemporaines des engagements des jeunes. Fidèle au croisement interdisciplinaire des regards et points de vue, le livre accorde une place importante à la sociologie et à la science politique sans négliger bien évidemment les éclairages historiques. Ces « jeunesses engagées » constituent des éléments de réponse à la question posée de manière récurrente « dépolitisation, mythe ou réalité »[i]. Il ne s’agit ici pas de l’engagement dans le strict champ étudiant, les travaux du GERME ou avec lui en la matière font référence[ii], mais bien de les appréhender au prisme de la jeunesse, ou plus exactement des jeunesses. En effet, l’étude des « mouvements étudiants » ne se limite pas pour le GERME à se pencher uniquement sur leur action dans leur milieu d’études. « Mouvements étudiants et jeunesses » est un des axes de recherche du GERME[iii]. D’abord il convient de rappeler que les étudiants sont dans leur écrasante majorité des jeunes, seule une infime minorité d’adultes en formation permanente ou en reprise d’études faisant exception. Bien sûr, comme l’écrivait notre regrettée Françoise Tétard ce sont des jeunes « pas comme les autres »[iv], tant le « temps des études » [v]dans l’université donne, ou du moins est censé donner, une liberté de temps, une liberté intellectuelle que l’on ne retrouve ni au lycée, ni encore moins pour les jeunes travailleurs, et tant les organisations étudiantes étaient – et demeurent – dirigées par des étudiants, là où tant de mouvements de jeunesse sont en réalité des mouvements pour jeunes animés par des adultes. Des jeunes pas comme les autres, les étudiants se voyaient toutefois assignés par la Charte de Grenoble une mission particulière vis-à-vis de la jeunesse. Elle leur commande, en guise de devoir (mais aussi comme signe distinctif) d’être à « l’avant-garde de la jeunesse », la lutte étudiante contre la guerre d’Algérie en ayant été une démonstration, puis l’étincelle étudiante qui a mis la jeunesse scolarisée à l’heure des brasiers dans les « années 68 », polarisant les autres jeunesses éparpillées dans les entreprises et les quartiers, mais aussi (et surtout ?) tout le reste de la société. Cette notion d’ « avant-garde » n’est d’ailleurs pas sans alimenter ambiguïtés et incompréhensions, car plus que d’être devant ou derrière, la question posée à chaque acteur collectif est plus d’être aux côtés des autres… Et comment ! Mais n’est-ce pas là une distinction qui appartient au passé au regard des transformations conjointes des mondes étudiants comme de la jeunesse et ce au sein de structures sociales ayant subi de profondes mutations au cours des dernières décennies[vi] ? D’abord, la croissance du nombre d’étudiants, et plus globalement des jeunes lycéens et collégiens change les rapports entre jeunes scolarisés et jeunes non scolarisés. Là où seule une minorité de jeunes poursuivait des études après 14 ans jusque dans les années 1960, la grande majorité des jeunes connaît aujourd’hui l’expérience scolaire, et a donc été exposée aux expériences d’action collective au cours de mobilisations lycéennes et étudiantes plus ou moins généralisées selon les moments. Ensuite, la jeunesse non scolarisée n’offre pas non plus le même visage. Le chômage et la précarité durable ont profondément affecté les cohortes qui se succèdent. L’emploi du temps de l’apprentissage, des champs, de l’usine, des commerces et des bureaux ne rythme plus la journée ni la semaine du jeune qui se trouvait lors des « trente glorieuses » embauché quasiment à peine sorti avec ou sans diplôme de l’école, ou du service militaire. C’est dans ces conditions que le « modèle étudiant », celui d’une période d’indétermination, est devenu de moins en moins étudiant et de plus en plus jeune au fur et à mesure que le chômage, la précarité et la dépendance ont accentué la « prolongation de la jeunesse »[vii]. Quand l’on examine les différentes arènes d’engagement décrits par les auteurs dans ce livre, l’on se rend compte que bien souvent il y a de l’étudiant, et même parfois beaucoup d’étudiants chez ces jeunes altermondialistes, ces militants jeunes de l’UMP ou du PS, et même chez ces jeunes des cités lors des « émeutes » de 2005. Car, et on l’oublie, parmi les jeunes des « cités », il y en a qui font des études supérieures, et l’on peut dire qu’ils sont engagés dans les études comme il le sont dans l’action collective. Ne reprennent-ils pas sans la connaître forcément cette mission dévolue aux étudiants par la charte de Grenoble, eux qui considèrent que leur rôle est justement de s’engager dans la cité, leur cité en particulier, et la Cité plus généralement. Et ce qu’il faut rappeler, c’est que si le nombre de jeunes étudiants adhérents aux mouvements de type représentatifs, syndicaux, est très faible, comme est faible la participation électorale des étudiants aux élections universitaires, il n’y a pas « désengagement » ni « dépolitisation » pour autant. La preuve en est l’engagement associatif de ces étudiants dans des associations « extra-universitaires », comme leur participation plus importante aux élections politiques qu’aux consultations universitaires. A celles et ceux qui constatant que leurs engagements de jeunesse ne ressemblent pas à ceux d’aujourd’hui, émettent en guise d’analyse des jugements de valeur dans lesquels perce la nostalgie d’un « âge d’or » (dont on sait qu’il n’a jamais existé) il faut rappeler le rôle de la recherche. En effet, ce que le croisement des regards et des disciplines nous amène à constater ce n’est pas la disparition de l’engagement des jeunes, mais ses nouvelles formes, ses nouveaux contours. Et n’est-ce pas un politique engagé qui expliquait contre les nostalgiques du moment, que chaque génération entrait en politique à sa manière, différente à chaque époque ?[viii]
Ce n’est pas un hasard si notre amie Valérie Becquet qui a pris l’initiative et coordonné ce livre en faisant appel principalement à des jeunes chercheurs a commencé ses recherches sur les associations étudiantes, objet de sa thèse, puis a continué ses travaux sur les conseils de la vie lycéenne. Des jeunes scolarisés aux jeunesses, il n’y avait donc qu’un pas à faire là où souvent le sens commun – mais malheureusement aussi la recherche – font comme s’il y avait une frontière étanche et infranchissable. Ce n’est évidemment pas notre avis, et la présente publication en atteste." Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon, Robi Morder.
[i] Georges Vedel (dir), La dépolitisation, mythe ou réalité, Paris, Armand Colin, 1962.
[ii] Thierry Côme, Robi Morder ; Les engagements des étudiants. Formes collectives et organisées d’une identité étudiante, rapport pour l’Observatoire de la vie étudiante, 2009.
[iii] Les cinq autres axes étant, mouvements étudiants et milieu étudiant, mouvements étudiants et institution universitaire, mouvements étudiants et mouvements sociaux, internationale, dictionnaire biographique et prosopographie.
[iv] C’est sous cet intitulé que Françoise Tetard avait écrit le dernier chapitre de l’ouvrage du Germe que nous avons coordonné, Cent ans de mouvements étudiants, Syllepse, 2007.
[v] Michel Verret, Le temps des études, Paris, Honoré Champion, 1976.
[vi] Gilles Le Beguec, Jean-Philippe Legois, Cédric Meletta, Robi Morder (coord), « Jeunesses d’un mai à l’autre, France 1936-1968 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 74, Nanterre, 2004.
[vii] A. Cavalli et O. Galland (sous la direction de), 1993, L’allongement de la jeunesse, Arles, Éditions Actes-Sud, 1993.
[viii] Lenine, Textes sur la jeunesse, éditions du Progrès, Moscou, 1968.
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Jeunesse -- Activité politique -- Mouvements étudiants -- France -- 1990-... : service civique institutionnalisation Engagement Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : « Face aux manifestations de lycéennes ou d’étudiantes, les pouvoirs en place restent circonspects, personne ne sachant vraiment comment ce type de mouvement social peut évoluer, se développer et mettre à mal les politiques. « Les jeunes s’engagent-ils ? », continuent pourtant à demander les décideurs publics, les professionnels de la jeunesse, les responsables politiques, syndicaux et associatifs, les sondages. Ces discours témoignent d’une méconnaissance et d’une incompréhension des choix et des pratiques d’action des jeunes. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’ouvrage s’intéresse à la diversité des engagements des jeunes. Il s’attache à saisir les formes actuelles de leur engagement en s’intéressant aux espaces au sein desquels elles se déploient : les collectifs, les protestations et les dispositifs d’action publique. De l’engagement des « jeunes des cités » à ceux de l’UMP, l’ouvrage propose un panorama, parfois déroutant, de cet engagement. Un livre polyphonique qui décrypte une réalité contradictoire et mouvante. » Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://www.syllepse.net/syllepse_images/divers/fichjeunenga.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=161575 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02477 H-15 BEC Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Sociologie de la Jeunesse Disponible Documents numériques
La place de la CSTI dans l’Éducation populaire : un travail exploratoire / Office de Coopération et d'Information Muséales
![]()
Titre : La place de la CSTI dans l’Éducation populaire : un travail exploratoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Office de Coopération et d'Information Muséales , Collectivité éditrice
Editeur : Dijon : Office de Coopération et d'Information Muséales (OCIM) Année de publication : 2017 Collection : Cahier d’études Ocim Importance : 66 p. Format : Note générale : A noter la figure 2 : Représentation chronologique de la CSTI et de l’Éducation populaire, depuis la fin du XVIIIe siècle, p. 42 et la figure 5 : Représentation de quelques relations entres acteurs de terrain de l'Éducation populaire (au 30 octobre 2014), p. 51 Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Éducation populaire CSTI CCSTI MJC Cirasti pédagogie de projet Universités populaires FFMJC Planète Sciences Ligue de l'enseignement Francas Injep Cnajep ATD Quart Monde Savanturier Groupe français d’Éducation Nouvelle GFen Fédération Léo Lagrange Ceméa citoyenneté culture peuple populaire Éducation nouvelle Éducation spécialisée Éducation et formation permanente ou continue Éducation formelle et informelle politiques publiques Condorcet mouvement ouvrier mouvement confessionnel éducation nationale engagement publics défavorisés enfants adolescents associations adultes mouvement émancipation opprimés pédagogie institutionnalisation culture scientifique et technique Index. décimale : S-60 Etudes sur la culture scientifique et technique Résumé : Ce cahier d’étude de l’observatoire de l’Ocim est le résultat d’un travail exploratoire mené en 2014 dont l’objectif était de clarifier les liens entre éducation populaire et culture scientifique, technique et industrielle. Il s’agit d’un travail documentaire pour éclairer l’histoire et le paysage actuel, et d’un recueil de témoignages d’acteurs de terrain. En préambule, une carte blanche a été donnée à Jean-Claude Guiraudon, figure incontournable de la CSTI dans le champ de l’éducation populaire. En ligne : https://ocim.fr/wp-content/uploads/2017/03/Ocim-CSTI-EducPop-20mars2017.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=230246 La place de la CSTI dans l’Éducation populaire : un travail exploratoire [texte imprimé] / Office de Coopération et d'Information Muséales, Collectivité éditrice . - Dijon (36 rue Chabot Charny, 21000) : Office de Coopération et d'Information Muséales (OCIM), 2017 . - 66 p. ; PDF. - (Cahier d’études Ocim) .
A noter la figure 2 : Représentation chronologique de la CSTI et de l’Éducation populaire, depuis la fin du XVIIIe siècle, p. 42 et la figure 5 : Représentation de quelques relations entres acteurs de terrain de l'Éducation populaire (au 30 octobre 2014), p. 51Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 10336 S-60 PLA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible