Titre : |
Adolescents de cité : l'épreuve de la mobilité |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nicolas Oppenchaim (1982-...) , Auteur |
Editeur : |
Tours : PUFR, Presses Universitaires François Rabelais |
Année de publication : |
2016 |
Collection : |
Perspectives historiques |
Sous-collection : |
Perspectives Villes et Territoires |
Importance : |
272 p. |
Format : |
24 x 16 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-86906-415-7 |
Prix : |
20 € |
Note générale : |
Voir aussi la recension d'Adrien Benaise, « Les adolescents de cité ne tiennent pas les murs », Métropolitiques, 15 mai 2017 , en hyperlien : "Objet d’une littérature sociologique abondante, les jeunes habitants des « cités » [1] françaises sont le plus souvent étudiés à partir de leurs formes de sociabilité au sein de ces quartiers (Lepoutre 1997 ; Kokoreff 2003 ; Sauvadet 2006) et/ou de leur rapport aux institutions (Beaud 2003 ; Masclet 2003 ; Marlière 2005 ; Mohammed 2011). En publiant un ouvrage sur la mobilité quotidienne des adolescents résidant au sein des quartiers franciliens classés ZUS [2], Nicolas Oppenchaim propose un angle d’approche original qui permet de dépasser certaines représentations de la figure fantasmée et essentialisée du « jeune de cité » [3]. En se penchant sur les déplacements de ces jeunes hors de leur quartier, il réaffirme les limites de la thèse du « ghetto » (Lapeyronnie 2008) et de l’ancrage exclusif de ces jeunes au sein de leur lieu de résidence. Tiré d’une thèse de sociologie soutenue en 2011, le livre interroge les liens dynamiques qu’entretiennent l’ancrage résidentiel, la mobilité, la socialisation et la construction identitaire de ces adolescents qui vivent dans des contextes de forte ségrégation urbaine. L’auteur envisage la mobilité à travers trois dimensions : l’accessibilité, déterminée par des critères socio-économiques et territoriaux ; les dispositions, acquises par les adolescents au sein de leur famille et dans leur quartier d’habitation ; et des épreuves, se traduisant par des situations de coprésence avec des citadins d’autres origines sociales et résidentielles (Oppenchaim 2011). [...]" |
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
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Mots-clés : |
Société / Acteurs de la vie sociale / Enfants, Jeunes socialement défavorisés -- France -- Île-de-France (France) / SHS Jeunes ZUS Jeune fille Ségrégation spatiale Mobilité banlieue | mobilité | transports | ségrégation | jeunes | adolescents | Île-de-France |
Index. décimale : |
F-30 Sociologie de la Jeunesse |
Résumé : |
Cet ouvrage s'intéresse aux effets des mobilités en dehors du quartier sur la socialisation et la construction identitaire des adolescents des zones urbaines sensibles franciliennes. L'auteur va à l'encontre de l'idée habituellement répandue, qui voudrait que ces adolescents soient enfermés dans des ghettos, sans contact avec les citadins d'un autre milieu social et résidentiel que le leur. |
Note de contenu : |
Bibliogr. p. 261-271. 4e de couv. : "Les adolescents de cité sont-ils enfermés dans des ghettos ? Ont-ils des pratiques de mobilité si différentes de celles des autres adolescents ? Quelles épreuves spécifiques, les filles et les garçons de ces quartiers, affrontent-ils au cours de leurs déplacements ? En s’intéressant aux différentes manières d’habiter dans un quartier ségrégué, cet ouvrage propose une réflexion sur les effets des mobilités en dehors du quartier sur la socialisation et la construction identitaire des adolescents." |
En ligne : |
http://www.metropolitiques.eu/Les-adolescents-de-cite-ne.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=162631 |
Adolescents de cité : l'épreuve de la mobilité [texte imprimé] / Nicolas Oppenchaim (1982-...)  , Auteur . - Tours : PUFR, Presses Universitaires François Rabelais, 2016 . - 272 p. ; 24 x 16 cm. - ( Perspectives historiques. Perspectives Villes et Territoires, ISSN 1635-6187 ) . ISBN : 978-2-86906-415-7 : 20 € Voir aussi la recension d'Adrien Benaise, « Les adolescents de cité ne tiennent pas les murs », Métropolitiques, 15 mai 2017 , en hyperlien : "Objet d’une littérature sociologique abondante, les jeunes habitants des « cités » [1] françaises sont le plus souvent étudiés à partir de leurs formes de sociabilité au sein de ces quartiers (Lepoutre 1997 ; Kokoreff 2003 ; Sauvadet 2006) et/ou de leur rapport aux institutions (Beaud 2003 ; Masclet 2003 ; Marlière 2005 ; Mohammed 2011). En publiant un ouvrage sur la mobilité quotidienne des adolescents résidant au sein des quartiers franciliens classés ZUS [2], Nicolas Oppenchaim propose un angle d’approche original qui permet de dépasser certaines représentations de la figure fantasmée et essentialisée du « jeune de cité » [3]. En se penchant sur les déplacements de ces jeunes hors de leur quartier, il réaffirme les limites de la thèse du « ghetto » (Lapeyronnie 2008) et de l’ancrage exclusif de ces jeunes au sein de leur lieu de résidence. Tiré d’une thèse de sociologie soutenue en 2011, le livre interroge les liens dynamiques qu’entretiennent l’ancrage résidentiel, la mobilité, la socialisation et la construction identitaire de ces adolescents qui vivent dans des contextes de forte ségrégation urbaine. L’auteur envisage la mobilité à travers trois dimensions : l’accessibilité, déterminée par des critères socio-économiques et territoriaux ; les dispositions, acquises par les adolescents au sein de leur famille et dans leur quartier d’habitation ; et des épreuves, se traduisant par des situations de coprésence avec des citadins d’autres origines sociales et résidentielles (Oppenchaim 2011). [...]" |  |