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Lieu et intentionnalité / Louis Dupont in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 52 (01/12/2004)
87 - octobre 2010 - Autour du lieu (Bulletin de Communications / BU de l'IUT, Cairn et Persée) / Aline Brochot
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Communications / BU de l'IUT, Cairn et Persée / 6ème section et Centre d'études des communications de masses École pratique des hautes études
Titre : 87 - octobre 2010 - Autour du lieu Type de document : texte imprimé Auteurs : Aline Brochot, Auteur ; Martin de La Soudière (1944-...) , Auteur
Année de publication : 2011 Format : 24 x 16 cm Prix : 16 € Langues : Français (fre) Catégories : PER Mots-clés : habiter lieux comportement vie sociale société lieu espaces vécus espace vécu Résumé : Le lieu présente ce paradoxe d’être tour à tour d’une totale neutralité ou, au contraire, très précisément spécifié. Se prêtant de surcroît à des emplois métaphoriques, il renvoie à des registres multiples. Est cependant formulée l’hypothèse qu’il possède sa logique et son régime propres. Note de contenu : Table : Aline Brochot et Martin de la Soudière
Pourquoi le lieu ? ; Augustin Berque Logique des lieux de l’écoumène ; Bernard Debarbieux Imaginaires nationaux et post-nationaux du lieu ; Philippe Bonnin Pour une topologie sociale ; Michèle Petit Ici, y’a rien ! ; Anne Cauquelin Parler du lieu ; Kenneth White Lettre de Locquémeau ; Jean-Didier Urbain Lieux, liens, légendes ; André Micoud Le lieu comme figure exemplaire de l’ordre du territoire qui vient ; Patrick Prado Lieux et « délieux » ; Serge Briffaud Une montagne de paradis : le mont Aiguille ; Alexandre Gillet La pierre et le cairn ; Gilles Lapouge Sans nom et sans lieu ; Jean-Luc Piveteau
Lieu et territoire : une consanguinité dialectique ? ; Armand Frémont À propos de l’espace vécu ; Marc Augé Retour sur les « Non-Lieux »En ligne : http://www.ladyss.com/IMG/pdf/Communications-N87-_AUTOUR_DU_LIEU.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=13916 [n° ou bulletin]87 - octobre 2010 - Autour du lieu [texte imprimé] / Aline Brochot, Auteur ; Martin de La Soudière (1944-...)
est un bulletin de Communications / BU de l'IUT, Cairn et Persée / 6ème section et Centre d'études des communications de masses École pratique des hautes études, Auteur . - 2011 . - ; 24 x 16 cm.
16 €
Langues : Français (fre)
Catégories : PER Mots-clés : habiter lieux comportement vie sociale société lieu espaces vécus espace vécu Résumé : Le lieu présente ce paradoxe d’être tour à tour d’une totale neutralité ou, au contraire, très précisément spécifié. Se prêtant de surcroît à des emplois métaphoriques, il renvoie à des registres multiples. Est cependant formulée l’hypothèse qu’il possède sa logique et son régime propres. Note de contenu : Table : Aline Brochot et Martin de la Soudière
Pourquoi le lieu ? ; Augustin Berque Logique des lieux de l’écoumène ; Bernard Debarbieux Imaginaires nationaux et post-nationaux du lieu ; Philippe Bonnin Pour une topologie sociale ; Michèle Petit Ici, y’a rien ! ; Anne Cauquelin Parler du lieu ; Kenneth White Lettre de Locquémeau ; Jean-Didier Urbain Lieux, liens, légendes ; André Micoud Le lieu comme figure exemplaire de l’ordre du territoire qui vient ; Patrick Prado Lieux et « délieux » ; Serge Briffaud Une montagne de paradis : le mont Aiguille ; Alexandre Gillet La pierre et le cairn ; Gilles Lapouge Sans nom et sans lieu ; Jean-Luc Piveteau
Lieu et territoire : une consanguinité dialectique ? ; Armand Frémont À propos de l’espace vécu ; Marc Augé Retour sur les « Non-Lieux »En ligne : http://www.ladyss.com/IMG/pdf/Communications-N87-_AUTOUR_DU_LIEU.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=13916 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : La nuit dans les lieux de privation de liberté : rapport thématique Type de document : document électronique Auteurs : Adeline Hazan (1956-...), Auteur ; FRANCE (France), Collectivité éditrice Mention d'édition : mai 2019 Editeur : Paris : Dalloz Année de publication : 2019 Importance : 154 p. Format : 17 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-247-17895-7 Prix : 12 € Note générale : La nuit dans les lieux de privation de liberté, « un enfermement dans l’enfermement » En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites entre 2015 et 2019 au sein d’établissement de santé mentale, de centres de rétention administrative, de dépôts, de locaux de garde à vue et d’établissements pénitentiaires, ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, la Contrôleure général des lieux de privation de liberté (CGLPL), dirigé par Adeline Hazan, a publié, en août, un rapport thématique sur l’impact de la nuit dans les lieux de privation de liberté, souvent vécu comme « un enfermement dans l’enfermement ».
La CGLPL analyse ces périodes durant lesquelles, « quotidiennement », les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve. « La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée », note Adeline Hazan. Elle propose une cinquantaine de recommandations.
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) considère que les droits fondamentaux des détenus sont « quotidiennement » mis à l’épreuve le soir venu.
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté constate régulièrement que la notion de "nuit" renvoie à des organisations et des durées très hétérogènes au sein des lieux d'enfermement et s'accompagne de difficultés propres. La nuit, qui peut débuter à 18 h 30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent, où les décisions perdent en assise. Les activités cessent, l'ennui s'installe, les difficultés à dormir aussi quand l'intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. Le CGLPL a souhaité documenter ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l'épreuveMots-clés : Contrôleure générale des lieux de privation de liberté CENTRE DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE CRA MAISON D’ARRÊT nuit enfermement lieux lieu espace privation liberté CENTRE
ÉDUCATIF FERMÉ CEF CELLULES DE GARDE À VUE URGENCES PSYCHIATRIQUES HÔPITAL CHAMBRES D’ISOLEMENT ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ MENTALE QUARTIER DISCIPLINAIRE PRISON ÉTABLISSEMENT PÉNITENTIAIRE RONDE DE SURVEILLANCE ENFERMEMENT ENNUI ETABLISSEMENT DE SANTE INTIMITE LIBERTE LIBERTE D'ALLER ET DE VENIR LIBERTE INDIVIDUELLE NUIT ORGANISATION DE L'HOSPITALISATION PEUR POLITIQUE DE SANTE PROFESSIONNEL DE SANTE SOMMEIL CGLPL Contrôleur général des lieux de privation de libertéRésumé : L'auteur aborde les nuits dans les prisons, périodes durant lesquelles les équipes de surveillants se réduisent, les décisions à prendre sont reportées et les droits fondamentaux des prisonniers sont parfois secondaires.
Le CGLPL constate régulièrement que la notion de « nuit » renvoie, au sein des lieux d’enfermement, à des organisations et des durées très hétérogènes. La nuit représente un enfermement dans l’enfermement : enfermement dans les cellules et chambres de lieux eux-mêmes clos.
La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée.
En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, le CGLPL a souhaité analyser ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve.
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport thématique sur 'La nuit dans les lieux de privation de liberté'. Le CGLPL constate régulièrement que la notion de 'nuit' renvoie, au sein des lieux d’enfermement, à des organisations et des durées très hétérogènes. La nuit représente un enfermement dans l’enfermement : enfermement dans les cellules et chambres de lieux eux-mêmes clos. La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée. En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, le CGLPL a souhaité analyser ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve. [Résumé d'éditeur]
"Ce qui nous a alerté c'est que lors des 150 visites par an dans les lieux de privation de liberté, nous faisons toujours une visite de nuit, nous avons observé que les droits fondamentaux, qui déjà posent problème dans la journée, sont encore moins bien respectés la nuit. Les nuits sont longues: 19h-7h. Adeline Hazan
Les restrictions de personnel et la surpopulation carcérale, car on sait qu'il y a plus de 71 00 détenus dans les prisons françaises, démultiplient considérablement ce qui est difficile à vivre dans la journée. C'est d'abord une question de dignité, parce que déjà vivre à trois dans une cellule de 9m2 pendant la journée c'est très difficile, mais vivre de 18h à 7h du matin sans pouvoir sortir du tout de sa cellule, c'est contraire à la dignité élémentaire qu'un Etat de droit doit apporter aux personnes qu'elle détient. Adeline Hazan
On parle souvent des violences des personnes détenues sur les personnels, un parle un peu moins des violences des détenus entre eux, on parle, je ne vais pas dire jamais, mais très rarement du fait que des personnels pénitentiaires peuvent avoir des comportements violents à l'encontre des personnes détenues. Ça nous interrogé à l'OIP, on a reçu sur les deux dernières années un peu moins de 200 signalements." Delphine Boesel
L'incarcération reste beaucoup trop ancrée à la fois dans l'esprit des gouvernants et aussi dans l'esprit de l'opinion publique comme étant la seule sanction qui vaille. JE crois qu'il faut absolument qu'il y ait de la pédagogie là-dessus. Adeline Hazan
Je pense qu'il y a urgence à réformer la procédure de comparution immédiate et la procédure détention provisoire, or malheureusement c'est un des grands vides de la loi promulguée en mars 2019 qui n'a pas touché à ça. Adeline Hazan
Malheureusement ce qu'on observe depuis une grosse dizaine d'années, c'est que dans notre société française, il y a de plus en plus ce réflexe de l'enfermement." Adeline Hazan
Il n'y jamais eu autant de mineurs incarcérés. Notre société tolère de moins en moins les personnes qui ne sont pas dans la norme. Comme s'il n'y avait pas d'autres solutions que l'enfermement. Adeline Hazan"Note de contenu : Sommaire :
À propos de l'auteur
Introduction
Chapitre 1 Le droit au repos est perturbé par les conditions matérielles d'hébergement
Section 1.Dormir dans une literie souvent sale et parfois inadaptée
I. Lits et matelas
II. Linge de lit
Section 2. Cohabiter avec des nuisibles
Section 3.Subir le chaud ou le froid
I. Aération et ventilation
II. Température
Section 4. Être réveillé par la lumière
I. Éclairage intérieur
II. Sources de lumière extérieures.
Section 5 Dormir dans le tumulte
Chapitre 2. Le droit à l'intimité peut être méconnu et l'intégrité psychique mise en péril
Section 1. Vivre sous l'oeil d'autrui
I. Cohabitation
II. Intimité et dignité
A. Intimité
B. Dignité
Section 2 Redouter les malaises, les intrusions et la violence
I. Peur des intrusions
II. Peur des incidents
III. Mesures de surveillance
Chapitre 3. Le droit au maintien des liens familiaux, les activités et l'accès aux équipements élémentaires sont affectés
Section 1. Ne pas pouvoir satisfaire des besoins physiologiques
I. Se nourrir
II. Boire et aller aux toilettes
III. Se laver
IV. S'occuper pendant la journée pour mieux se reposer la nuit
Section 2. Être coupé du monde
I. Accès au téléphone
A. Téléphone portable
B. Points phone
II. Accès à internet
III. Visites de la famille et des proches.
Section 3. Subir l'inactivité et l'ennui
I. Espaces accessibles et horaires d'accès
II. Activités en cellule ou en chambre
Chapitre 4. Les droits à la sécurité et aux soins ne sont plus garantis
Section 1 Rester sans protection ni surveillance
I. Risques d'incidents
II. Moyens d'alerte et de surveillance
A. Interphones, boutons d'appel, coups et hurlements
B. Présence humaine, rondes, vidéosurveillance
III. Délais de réponse.
Section 2.Être privé d'accès aux soins
I. Permanence des soins
II. Intervention d'un tiers
III. Communication avec les services médicaux
IV. Conditions de l'intervention médicale
Chapitre 5 La sécurité juridique est affaiblie
Section 1 Arriver dans des conditions dégradées
I. Admission
II. Équipes de nuit
III. Conditions d'accueil
A. Vérification des documents fondant l'admission
B. Inventaire des biens
C. Droit à l'information
D. Examen médical d'entrée
E. Affectation en chambre ou cellule
F. Alimentation
G. Hygiène
Section 2 Subir des mesures moins bien fondées en droit
I. Décisions susceptibles de porter atteinte aux droits
A. Mesures de contrainte et usage de la force
B. Décisions individuelles conservatoires
II. Absence de décision
A. Faiblesse de l'encadrement
B. Absence de levée de mesures privatives de liberté
Section 3 Sortir sans savoir où dormir
I. Élargissement en soirée ou de nuit
II. Retour au domicile
III. Cas des mineurs étrangers non accompagnés.
Conclusion
Recommandations
Recommandations relatives au droit au repos
Recommandations relatives au droit à l'intimité et à l'intégrité psychique
Recommandations relatives au maintien des liens familiaux, aux activités et à l'accès aux équipements élémentaires
Recommandations relatives à la sécurité et à l'accès aux soins
Recommandations relatives à la sécurité juridique
Conclusion
En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete/prison-privation- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=224235 La nuit dans les lieux de privation de liberté : rapport thématique [document électronique] / Adeline Hazan (1956-...), Auteur ; FRANCE (France), Collectivité éditrice . - mai 2019 . - Paris : Dalloz, 2019 . - 154 p. ; 17 x 12 cm.
ISBN : 978-2-247-17895-7 : 12 €
La nuit dans les lieux de privation de liberté, « un enfermement dans l’enfermement » En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites entre 2015 et 2019 au sein d’établissement de santé mentale, de centres de rétention administrative, de dépôts, de locaux de garde à vue et d’établissements pénitentiaires, ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, la Contrôleure général des lieux de privation de liberté (CGLPL), dirigé par Adeline Hazan, a publié, en août, un rapport thématique sur l’impact de la nuit dans les lieux de privation de liberté, souvent vécu comme « un enfermement dans l’enfermement ».
La CGLPL analyse ces périodes durant lesquelles, « quotidiennement », les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve. « La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée », note Adeline Hazan. Elle propose une cinquantaine de recommandations.
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) considère que les droits fondamentaux des détenus sont « quotidiennement » mis à l’épreuve le soir venu.
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté constate régulièrement que la notion de "nuit" renvoie à des organisations et des durées très hétérogènes au sein des lieux d'enfermement et s'accompagne de difficultés propres. La nuit, qui peut débuter à 18 h 30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent, où les décisions perdent en assise. Les activités cessent, l'ennui s'installe, les difficultés à dormir aussi quand l'intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. Le CGLPL a souhaité documenter ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l'épreuve
Mots-clés : Contrôleure générale des lieux de privation de liberté CENTRE DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE CRA MAISON D’ARRÊT nuit enfermement lieux lieu espace privation liberté CENTRE
ÉDUCATIF FERMÉ CEF CELLULES DE GARDE À VUE URGENCES PSYCHIATRIQUES HÔPITAL CHAMBRES D’ISOLEMENT ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ MENTALE QUARTIER DISCIPLINAIRE PRISON ÉTABLISSEMENT PÉNITENTIAIRE RONDE DE SURVEILLANCE ENFERMEMENT ENNUI ETABLISSEMENT DE SANTE INTIMITE LIBERTE LIBERTE D'ALLER ET DE VENIR LIBERTE INDIVIDUELLE NUIT ORGANISATION DE L'HOSPITALISATION PEUR POLITIQUE DE SANTE PROFESSIONNEL DE SANTE SOMMEIL CGLPL Contrôleur général des lieux de privation de libertéRésumé : L'auteur aborde les nuits dans les prisons, périodes durant lesquelles les équipes de surveillants se réduisent, les décisions à prendre sont reportées et les droits fondamentaux des prisonniers sont parfois secondaires.
Le CGLPL constate régulièrement que la notion de « nuit » renvoie, au sein des lieux d’enfermement, à des organisations et des durées très hétérogènes. La nuit représente un enfermement dans l’enfermement : enfermement dans les cellules et chambres de lieux eux-mêmes clos.
La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée.
En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, le CGLPL a souhaité analyser ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve.
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport thématique sur 'La nuit dans les lieux de privation de liberté'. Le CGLPL constate régulièrement que la notion de 'nuit' renvoie, au sein des lieux d’enfermement, à des organisations et des durées très hétérogènes. La nuit représente un enfermement dans l’enfermement : enfermement dans les cellules et chambres de lieux eux-mêmes clos. La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée. En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, le CGLPL a souhaité analyser ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve. [Résumé d'éditeur]
"Ce qui nous a alerté c'est que lors des 150 visites par an dans les lieux de privation de liberté, nous faisons toujours une visite de nuit, nous avons observé que les droits fondamentaux, qui déjà posent problème dans la journée, sont encore moins bien respectés la nuit. Les nuits sont longues: 19h-7h. Adeline Hazan
Les restrictions de personnel et la surpopulation carcérale, car on sait qu'il y a plus de 71 00 détenus dans les prisons françaises, démultiplient considérablement ce qui est difficile à vivre dans la journée. C'est d'abord une question de dignité, parce que déjà vivre à trois dans une cellule de 9m2 pendant la journée c'est très difficile, mais vivre de 18h à 7h du matin sans pouvoir sortir du tout de sa cellule, c'est contraire à la dignité élémentaire qu'un Etat de droit doit apporter aux personnes qu'elle détient. Adeline Hazan
On parle souvent des violences des personnes détenues sur les personnels, un parle un peu moins des violences des détenus entre eux, on parle, je ne vais pas dire jamais, mais très rarement du fait que des personnels pénitentiaires peuvent avoir des comportements violents à l'encontre des personnes détenues. Ça nous interrogé à l'OIP, on a reçu sur les deux dernières années un peu moins de 200 signalements." Delphine Boesel
L'incarcération reste beaucoup trop ancrée à la fois dans l'esprit des gouvernants et aussi dans l'esprit de l'opinion publique comme étant la seule sanction qui vaille. JE crois qu'il faut absolument qu'il y ait de la pédagogie là-dessus. Adeline Hazan
Je pense qu'il y a urgence à réformer la procédure de comparution immédiate et la procédure détention provisoire, or malheureusement c'est un des grands vides de la loi promulguée en mars 2019 qui n'a pas touché à ça. Adeline Hazan
Malheureusement ce qu'on observe depuis une grosse dizaine d'années, c'est que dans notre société française, il y a de plus en plus ce réflexe de l'enfermement." Adeline Hazan
Il n'y jamais eu autant de mineurs incarcérés. Notre société tolère de moins en moins les personnes qui ne sont pas dans la norme. Comme s'il n'y avait pas d'autres solutions que l'enfermement. Adeline Hazan"Note de contenu : Sommaire :
À propos de l'auteur
Introduction
Chapitre 1 Le droit au repos est perturbé par les conditions matérielles d'hébergement
Section 1.Dormir dans une literie souvent sale et parfois inadaptée
I. Lits et matelas
II. Linge de lit
Section 2. Cohabiter avec des nuisibles
Section 3.Subir le chaud ou le froid
I. Aération et ventilation
II. Température
Section 4. Être réveillé par la lumière
I. Éclairage intérieur
II. Sources de lumière extérieures.
Section 5 Dormir dans le tumulte
Chapitre 2. Le droit à l'intimité peut être méconnu et l'intégrité psychique mise en péril
Section 1. Vivre sous l'oeil d'autrui
I. Cohabitation
II. Intimité et dignité
A. Intimité
B. Dignité
Section 2 Redouter les malaises, les intrusions et la violence
I. Peur des intrusions
II. Peur des incidents
III. Mesures de surveillance
Chapitre 3. Le droit au maintien des liens familiaux, les activités et l'accès aux équipements élémentaires sont affectés
Section 1. Ne pas pouvoir satisfaire des besoins physiologiques
I. Se nourrir
II. Boire et aller aux toilettes
III. Se laver
IV. S'occuper pendant la journée pour mieux se reposer la nuit
Section 2. Être coupé du monde
I. Accès au téléphone
A. Téléphone portable
B. Points phone
II. Accès à internet
III. Visites de la famille et des proches.
Section 3. Subir l'inactivité et l'ennui
I. Espaces accessibles et horaires d'accès
II. Activités en cellule ou en chambre
Chapitre 4. Les droits à la sécurité et aux soins ne sont plus garantis
Section 1 Rester sans protection ni surveillance
I. Risques d'incidents
II. Moyens d'alerte et de surveillance
A. Interphones, boutons d'appel, coups et hurlements
B. Présence humaine, rondes, vidéosurveillance
III. Délais de réponse.
Section 2.Être privé d'accès aux soins
I. Permanence des soins
II. Intervention d'un tiers
III. Communication avec les services médicaux
IV. Conditions de l'intervention médicale
Chapitre 5 La sécurité juridique est affaiblie
Section 1 Arriver dans des conditions dégradées
I. Admission
II. Équipes de nuit
III. Conditions d'accueil
A. Vérification des documents fondant l'admission
B. Inventaire des biens
C. Droit à l'information
D. Examen médical d'entrée
E. Affectation en chambre ou cellule
F. Alimentation
G. Hygiène
Section 2 Subir des mesures moins bien fondées en droit
I. Décisions susceptibles de porter atteinte aux droits
A. Mesures de contrainte et usage de la force
B. Décisions individuelles conservatoires
II. Absence de décision
A. Faiblesse de l'encadrement
B. Absence de levée de mesures privatives de liberté
Section 3 Sortir sans savoir où dormir
I. Élargissement en soirée ou de nuit
II. Retour au domicile
III. Cas des mineurs étrangers non accompagnés.
Conclusion
Recommandations
Recommandations relatives au droit au repos
Recommandations relatives au droit à l'intimité et à l'intégrité psychique
Recommandations relatives au maintien des liens familiaux, aux activités et à l'accès aux équipements élémentaires
Recommandations relatives à la sécurité et à l'accès aux soins
Recommandations relatives à la sécurité juridique
Conclusion
En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete/prison-privation- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=224235 Exemplaires
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Lancement d’une étude pour mieux connaître la santé mentale des prisonniers Une feuille de route des ministères de la santé et de la justice décline vingt-huit actions pour améliorer la santé des personnes incarcérées.URL![]()
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Prisons: un rapport pointe les difficiles conditions de vie des détenus la nuit. Dans un rapport publié mercredi 3 juillet, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) estime que les droits fondamentaux des détenus sont «quotidiennemenURL![]()
Rapport thématique : La nuit dans les lieux de privation de liberté. Cahier Photos (PDF, 14 p.) : CHAMBRES INDIVIDUELLE et collective EN ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ MENTALE, en CEF, en CRA, DORMIR EN CELLULE DE GARDE À VUE, matelas inadaptésURLJournée d'étude « Peut-on se passer de l'EHPAD ? » / Groupe « Vieillissements & Société » du Réseau des jeunes chercheurs santé et société
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Titre : Journée d'étude « Peut-on se passer de l'EHPAD ? » Type de document : document électronique Auteurs : Groupe « Vieillissements & Société » du Réseau des jeunes chercheurs santé et société, Collectivité éditrice Mention d'édition : 29 mars 2019 Editeur : Réseau Santé et Societé Année de publication : 2019 Note générale : Journée d’études organisée par le Groupe « Vieillissements & Société » du Réseau des jeunes chercheurs santé et société (RJCSS)
Avec le soutien de l’ILVV (Institut de la Longévité, des Vieillesses et du Vieillissement) et de l’ERENA (Espace de Réflexion Ethique Nouvelle Aquitaine) – et dans le cadre du programme de recherche « Habitat, Vieillissement et filières de production: vers des innovations sociales ? » menée par le laboratoire PAVE en collaboration avec le Forum urbain.
Comité d'organisation : Louis Braverman (LEDa LEGOS - Université Paris Dauphine - Antoine Gérard (CITERES - Université de Tours) - Manon Labarchède (PAVE - CED - Ensap Bordeaux) Lieu : Ensap Bordeaux - 740 cours de la Libération - 33405 Talence cedex - Amphithéâtre 2Langues : Français (fre) Mots-clés : EHPAD pluralité approches habitat social entre-soi mutualisation donneur d'ordre violence bienveillance affect protéger sécurisation protection prise de risque liberté prise de décision trajectoire relation relations personnel équipe résidents intervention intervenant à domicile éthique prestataire client clients clientèle aidant aidants aidé aidés trajectoires individuelle individuelles individu individus entre-soi de classe Résidences Services Seniors limite retraite maladie cognitif vieillissement perte autonomie autonome autonomes dépendant dépendance voisinage réseau limites médicalisation vie sociale dimension physiologique sociale limitations parties communes architecture PMR normes ergonomie domotique confort anticiper anticipation besoins vie collective logement logements individuel individuels quotidien santé inadapté adapté sociabilité mobilité entretien plaisir image négative médias alternative alternatives habitat alternatif habitat accompagné intégration rejet vivre ensemble solitude isolement contrainte modèle alternatif habitat social local générationnel envie vieillir chez soi coopérative habitant habitants Castors temps libre habitats groupés auto-gérés loi Alur démarche civique commun communs participation co-construction espace espaces lieu lieux babayagas auto-gestion habitat participatif chez eux compétition services équipements intergénérationnel convivialité modèle modèles familial hôtelier domestique domestication hospitalier institution institutionnel domicile tradition traditionnel médico-social collectif collectivité Résumé : Argumentaire :
Dans un contexte marqué par des mobilisations inédites des personnels des EHPAD, l’accompagnement des personnes âgées est l’objet d’importants débats qui se focalisent sur les aspects les plus polémiques de ces établissements. Sur la scène médiatique et dans l’espace public, les EHPAD sont régulièrement sous les feux des critiques. Ils sont généralement décrits comme fondés sur un principe de ségrégation, le théâtre de la déshumanisation des aînés ou encore de maltraitances institutionnelles. L’EHPAD ne serait toutefois être uniquement appréhendé comme une institution totale (Mallon, 2004 ; Loffeier, 2015), de même qu’on ne peut maintenant occulter les efforts réalisés par les acteurs de terrains pour faire évoluer leurs pratiques professionnelles ainsi que le cadre de vie des résidents (Grenier et al., 2011 ; KPMG, 2015). Par ailleurs, l’attention portée sur l’EHPAD contraste avec une tendance sociale lourde : le domicile reste le lieu de vie privilégié par les personnes âgées. Ainsi, seulement 4% des femmes et 5% des hommes vivent en institution à 80 ans (Insee, 2016 : 158). Même si cette proportion s’accroit avec l’âge, la vie en institution ne concerne toujours que 26% des hommes et 46% des femmes à 95 ans (ibid.). Pour assurer le maintien à domicile de la population vieillissante, deux catégories de services sont actuellement principalement mobilisées : les services de Soins infirmiers à domicile (SSIAD) et les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD).
Mais l’accompagnement ne se réduit pas aux aspects les plus sanitaires. Il recouvre également un large spectre de services, d’aides et d’équipements qui s’inscrivent eux-mêmes dans des préoccupations architecturales, urbaines et territoriales. Cet accompagnement renvoie à des valeurs et principes éthiques qui définissent ses orientations. Pour autant, les bénéficiaires ou usagers des dispositifs ne peuvent être mis à l’écart d’une réflexion sur les aides qu’ils reçoivent.
Aussi, une grande diversité de dispositifs d’accompagnement des personnes âgées sont aujourd’hui également situés dans une zone grise entre le domicile et l’institution (Argoud, 2011 ; CNSA, 2017 ; Collectif habiter autrement, 2017 ; Bertillot & Rapegno, 2018 ; Rosenfelder, 2018). Les rassembler sous une même dénomination ou en proposer une typologie n’est pas chose aisée, tant le constat d’une forte hétérogénéité entre les projets domine de prime abord : résidences services seniors, résidences autonomie, habitats intergénérationnels, EHPAD hors les murs, plateforme de services, habitat autogéré, etc.
Cette journée porte précisément sur l’accompagnement des personnes âgées au sein des différents dispositifs existants. Elle prend acte de la multiplication de solutions alternatives et complémentaires à l’EHPAD et au domicile, et a pour objectif :
– d’interroger la conception de ces dispositifs et leur capacité à rendre les personnes âgées sujet de leur vieillissement ;
– de rendre compte des ressources mobilisées ou des stratégies mises en place par les personnes âgées et leurs proches dans l’avancée en âge.
Note de contenu : Quelle(s) alternatives à l'EHPAD ? Cette journée interroge l'accompagnement des personnes âgées au sein des différents dispositifs existants. Elle prend acte de la multiplication de solutions alternatives et complémentaires à l'EHPAD et au domicile.
La journée a pour objectif d'interroger la conception de ces dispositifs et leur capacité à rendre les personnes âgées actrices de leur vieillissement et de rendre compte des ressources mobilisées ou des stratégies mises en place par les personnes âgées et leurs proches dans l'avancée en âge.
Programme
9h00 : Accueil des participants
9h45 : Ouverture de la journée (Louis Braverman, Antoine Gérard et Manon Labarchède)
Session 1 : Quels concepts pour penser l’EHPAD ?
Pearl Morey (Cermes3 – Iris – EHESS) // Peut-on se passer des concepts d’« institution totale » et « disciplinaire » pour penser l’EHPAD ? De l’analyse d’une controverse scientifique au positionnement théorique de ma thèse
Manon Labarchède (PAVE – CED – Ensap Bordeaux) // L’hospitalité : une nouvelle approche de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
Discussion – Fanny Cérèse – Docteure en architecture – Architecte programmiste chez AA Conseil – Aménagement et Autonomie
Session 2 : L’EHPAD, une réponse aux enjeux sanitaires et sociaux liés au vieillissement ?
Marianne Muller (Drees – Ministère de la santé et des solidarités) // La fin de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes: caractéristiques des personnes décédées et déterminants du lieu de décès.
Hyppolyte Kouao (Centre Émile Durkheim – Université de Bordeaux) // Les EHPAD, un promoteur de mort sociale pour les retraités subsahariens ? Analyse des représentations sociales en pratiques
Discussion – Emmanuelle Gagnou-Savatier – Maître de Conférences – Sciences de Gestion Equipe EMOS – Economie et Management des Organisations de Santé – Centre INSERM U1219 Bordeaux Population Health – Université de Bordeaux
Déjeuner sur place
Session 3 : Session 3: Quelles alternatives à l’EHPAD ?
Partie 1
Hélène Leenhardt (Présidente du réseau HAPA et Membre du Collectif Habiter Autrement et de l’Association Hal’âge) // L’habitat partagé accompagné : formule intermédiaire ou véritable alternative ? un éclairage France Allemagne.
Louis Braverman (LEDa LEGOS – Université Paris Dauphine) // L’EHPAD « hors les murs » ? Éléments de réflexions à partir de l’étude socio-économique d’un dispositif innovant
Discussion – Iris Loffeier (Docteure en sociologie – Adjointe scientifique à la Haute École de Santé Vaud – HESAV / HES-SO)
Partie 2
Antoine Gérard (CITERES – Université de Tours) // Les Résidences Services Seniors : un modèle alternatif à l’EHPAD?
Maël Gauneau (PAVE – Université de Bordeaux) // Vie en projet ou projet de vie: l’habitat participatif comme alternative à l’EHPAD?
Discussion – Anne-Bérénice Simzac – Responsable adjointe du Pôle Soutien à la recherche et à l’innovation sociale chez Fondation Médéric Alzheimer
Conclusion générale de la journée Fin de la journée d’étude à 17hEn ligne : https://www.chu-bordeaux.fr/CHU-de-Bordeaux/Pr%C3%A9sentation-du-CHU/Espace-de-r [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=244700 Journée d'étude « Peut-on se passer de l'EHPAD ? » [document électronique] / Groupe « Vieillissements & Société » du Réseau des jeunes chercheurs santé et société, Collectivité éditrice . - 29 mars 2019 . - [S.l.] : Réseau Santé et Societé, 2019.
Journée d’études organisée par le Groupe « Vieillissements & Société » du Réseau des jeunes chercheurs santé et société (RJCSS)
Avec le soutien de l’ILVV (Institut de la Longévité, des Vieillesses et du Vieillissement) et de l’ERENA (Espace de Réflexion Ethique Nouvelle Aquitaine) – et dans le cadre du programme de recherche « Habitat, Vieillissement et filières de production: vers des innovations sociales ? » menée par le laboratoire PAVE en collaboration avec le Forum urbain.
Comité d'organisation : Louis Braverman (LEDa LEGOS - Université Paris Dauphine - Antoine Gérard (CITERES - Université de Tours) - Manon Labarchède (PAVE - CED - Ensap Bordeaux) Lieu : Ensap Bordeaux - 740 cours de la Libération - 33405 Talence cedex - Amphithéâtre 2
Langues : Français (fre)
Mots-clés : EHPAD pluralité approches habitat social entre-soi mutualisation donneur d'ordre violence bienveillance affect protéger sécurisation protection prise de risque liberté prise de décision trajectoire relation relations personnel équipe résidents intervention intervenant à domicile éthique prestataire client clients clientèle aidant aidants aidé aidés trajectoires individuelle individuelles individu individus entre-soi de classe Résidences Services Seniors limite retraite maladie cognitif vieillissement perte autonomie autonome autonomes dépendant dépendance voisinage réseau limites médicalisation vie sociale dimension physiologique sociale limitations parties communes architecture PMR normes ergonomie domotique confort anticiper anticipation besoins vie collective logement logements individuel individuels quotidien santé inadapté adapté sociabilité mobilité entretien plaisir image négative médias alternative alternatives habitat alternatif habitat accompagné intégration rejet vivre ensemble solitude isolement contrainte modèle alternatif habitat social local générationnel envie vieillir chez soi coopérative habitant habitants Castors temps libre habitats groupés auto-gérés loi Alur démarche civique commun communs participation co-construction espace espaces lieu lieux babayagas auto-gestion habitat participatif chez eux compétition services équipements intergénérationnel convivialité modèle modèles familial hôtelier domestique domestication hospitalier institution institutionnel domicile tradition traditionnel médico-social collectif collectivité Résumé : Argumentaire :
Dans un contexte marqué par des mobilisations inédites des personnels des EHPAD, l’accompagnement des personnes âgées est l’objet d’importants débats qui se focalisent sur les aspects les plus polémiques de ces établissements. Sur la scène médiatique et dans l’espace public, les EHPAD sont régulièrement sous les feux des critiques. Ils sont généralement décrits comme fondés sur un principe de ségrégation, le théâtre de la déshumanisation des aînés ou encore de maltraitances institutionnelles. L’EHPAD ne serait toutefois être uniquement appréhendé comme une institution totale (Mallon, 2004 ; Loffeier, 2015), de même qu’on ne peut maintenant occulter les efforts réalisés par les acteurs de terrains pour faire évoluer leurs pratiques professionnelles ainsi que le cadre de vie des résidents (Grenier et al., 2011 ; KPMG, 2015). Par ailleurs, l’attention portée sur l’EHPAD contraste avec une tendance sociale lourde : le domicile reste le lieu de vie privilégié par les personnes âgées. Ainsi, seulement 4% des femmes et 5% des hommes vivent en institution à 80 ans (Insee, 2016 : 158). Même si cette proportion s’accroit avec l’âge, la vie en institution ne concerne toujours que 26% des hommes et 46% des femmes à 95 ans (ibid.). Pour assurer le maintien à domicile de la population vieillissante, deux catégories de services sont actuellement principalement mobilisées : les services de Soins infirmiers à domicile (SSIAD) et les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD).
Mais l’accompagnement ne se réduit pas aux aspects les plus sanitaires. Il recouvre également un large spectre de services, d’aides et d’équipements qui s’inscrivent eux-mêmes dans des préoccupations architecturales, urbaines et territoriales. Cet accompagnement renvoie à des valeurs et principes éthiques qui définissent ses orientations. Pour autant, les bénéficiaires ou usagers des dispositifs ne peuvent être mis à l’écart d’une réflexion sur les aides qu’ils reçoivent.
Aussi, une grande diversité de dispositifs d’accompagnement des personnes âgées sont aujourd’hui également situés dans une zone grise entre le domicile et l’institution (Argoud, 2011 ; CNSA, 2017 ; Collectif habiter autrement, 2017 ; Bertillot & Rapegno, 2018 ; Rosenfelder, 2018). Les rassembler sous une même dénomination ou en proposer une typologie n’est pas chose aisée, tant le constat d’une forte hétérogénéité entre les projets domine de prime abord : résidences services seniors, résidences autonomie, habitats intergénérationnels, EHPAD hors les murs, plateforme de services, habitat autogéré, etc.
Cette journée porte précisément sur l’accompagnement des personnes âgées au sein des différents dispositifs existants. Elle prend acte de la multiplication de solutions alternatives et complémentaires à l’EHPAD et au domicile, et a pour objectif :
– d’interroger la conception de ces dispositifs et leur capacité à rendre les personnes âgées sujet de leur vieillissement ;
– de rendre compte des ressources mobilisées ou des stratégies mises en place par les personnes âgées et leurs proches dans l’avancée en âge.
Note de contenu : Quelle(s) alternatives à l'EHPAD ? Cette journée interroge l'accompagnement des personnes âgées au sein des différents dispositifs existants. Elle prend acte de la multiplication de solutions alternatives et complémentaires à l'EHPAD et au domicile.
La journée a pour objectif d'interroger la conception de ces dispositifs et leur capacité à rendre les personnes âgées actrices de leur vieillissement et de rendre compte des ressources mobilisées ou des stratégies mises en place par les personnes âgées et leurs proches dans l'avancée en âge.
Programme
9h00 : Accueil des participants
9h45 : Ouverture de la journée (Louis Braverman, Antoine Gérard et Manon Labarchède)
Session 1 : Quels concepts pour penser l’EHPAD ?
Pearl Morey (Cermes3 – Iris – EHESS) // Peut-on se passer des concepts d’« institution totale » et « disciplinaire » pour penser l’EHPAD ? De l’analyse d’une controverse scientifique au positionnement théorique de ma thèse
Manon Labarchède (PAVE – CED – Ensap Bordeaux) // L’hospitalité : une nouvelle approche de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
Discussion – Fanny Cérèse – Docteure en architecture – Architecte programmiste chez AA Conseil – Aménagement et Autonomie
Session 2 : L’EHPAD, une réponse aux enjeux sanitaires et sociaux liés au vieillissement ?
Marianne Muller (Drees – Ministère de la santé et des solidarités) // La fin de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes: caractéristiques des personnes décédées et déterminants du lieu de décès.
Hyppolyte Kouao (Centre Émile Durkheim – Université de Bordeaux) // Les EHPAD, un promoteur de mort sociale pour les retraités subsahariens ? Analyse des représentations sociales en pratiques
Discussion – Emmanuelle Gagnou-Savatier – Maître de Conférences – Sciences de Gestion Equipe EMOS – Economie et Management des Organisations de Santé – Centre INSERM U1219 Bordeaux Population Health – Université de Bordeaux
Déjeuner sur place
Session 3 : Session 3: Quelles alternatives à l’EHPAD ?
Partie 1
Hélène Leenhardt (Présidente du réseau HAPA et Membre du Collectif Habiter Autrement et de l’Association Hal’âge) // L’habitat partagé accompagné : formule intermédiaire ou véritable alternative ? un éclairage France Allemagne.
Louis Braverman (LEDa LEGOS – Université Paris Dauphine) // L’EHPAD « hors les murs » ? Éléments de réflexions à partir de l’étude socio-économique d’un dispositif innovant
Discussion – Iris Loffeier (Docteure en sociologie – Adjointe scientifique à la Haute École de Santé Vaud – HESAV / HES-SO)
Partie 2
Antoine Gérard (CITERES – Université de Tours) // Les Résidences Services Seniors : un modèle alternatif à l’EHPAD?
Maël Gauneau (PAVE – Université de Bordeaux) // Vie en projet ou projet de vie: l’habitat participatif comme alternative à l’EHPAD?
Discussion – Anne-Bérénice Simzac – Responsable adjointe du Pôle Soutien à la recherche et à l’innovation sociale chez Fondation Médéric Alzheimer
Conclusion générale de la journée Fin de la journée d’étude à 17hEn ligne : https://www.chu-bordeaux.fr/CHU-de-Bordeaux/Pr%C3%A9sentation-du-CHU/Espace-de-r [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=244700 Exemplaires
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1/6 - JOURNÉE D'ÉTUDE : PEUT-ON SE PASSER DE L’EHPAD ? - MOTS DE BIENVENUE Camille ZVENIGORODSKY Directrice de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux (ENSAP Bordeaux) : 7'22URL![]()
2/6 - JOURNÉE D'ÉTUDE : PEUT-ON SE PASSER DE L’EHPAD? - INTRODUCTION DE LA JOURNÉE Louis BRAVERMAN, Antoine GERARD, Manon LABARCHEDE : Comité d’organisation et membres du groupe « Vieillissement et société » du Réseau de Jeunes Chercheurs en Santé et SocURL![]()
3/6 - JOURNÉE D'ÉTUDE : PEUT-ON SE PASSER DE L’EHPAD? - SESSION 1 : QUELS CONCEPTS POUR PENSER L’EHPAD? - Pearl MOREY : Doctorante en sociologie - Cermes3 – Iris – EHESS - Manon LABARCHEDE : Doctorante en sociologie - Laboratoire PAVE associé au CentreURL![]()
4/6 - JOURNÉE D'ÉTUDE : PEUT-ON SE PASSER DE L’EHPAD? - SESSION 2 112 vues •17 avr. 2019 : L’EHPAD, UNE RÉPONSE AUX ENJEUX SANITAIRES ET SOCIAUX LIÉS AU VIEILLISSEMENT ? - Marianne MULLER : Chargée d’études - Drees – Ministère de la santé et des solidariURL![]()
Affiche "Peut-on se passer de l'EHPAD"URL![]()
JOURNÉE D’ÉTUDE // PEUT ON SE PASSER DE L’EHPAD ? SESSION 3 (Partie 1) QUELLES ALTERNATIVES À L’EHPAD? - Hélène LEENHARDT : Présidente du réseau HAPA et Membre du Collectif Habiter Autrement et de l’Association Hal’âge - Louis BRAVERMAN : Post-doctorantURL![]()
JOURNÉE D’ÉTUDE // PEUT ON SE PASSER DE L’EHPAD ? SESSION 3 (Partie 2) QUELLES ALTERNATIVES À L’EHPAD? - Antoine GERARD : Doctorant en sociologie - Pôle recherche - DOMITYS - UMR Citeres – Université́ de Tours - Maël GAUNEAU : Chargé de recherches -URL![]()
Suite à la Journée d’Etude « Peut-on se passer de l’EHPAD? » qui s’est tenue le 29 mars 2019 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux, vous pouvez retrouver l’intégralité des présentations et les principaux échanges de l’évéURLSérie LA CARTE DU TENDRE : photographies, 2013-2015 ; enquête artistique sur le rapport affectif des habitants à leur(s) territoire(s) / Alexandra Pouzet
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Titre : Série LA CARTE DU TENDRE : photographies, 2013-2015 ; enquête artistique sur le rapport affectif des habitants à leur(s) territoire(s) Type de document : document électronique Auteurs : Alexandra Pouzet , Photographe
Editeur : Consortium Année de publication : 2015 Importance : photographies Langues : Français (fre) Mots-clés : habitaer habitant habitants territoire territoires photographie photographies espace vécu espaces vécus récit de vie récits de vie espace public patrimoine lieu lieux cartes mentale carte mentale carte cartographie cartes topographie Résumé : Je suis originaire de Poitiers mais pas seulement. D'autres territoires m’habitent. Parfois réels et appréhendés, parfois fantasmés, quelquefois rencontrés, toujours désirés.
Mon père est né et a grandi dans un autre pays, sur un autre continent, et malgré le fait que je ne possède aucune connaissance de ce territoire autre que théorique, malgré le fait que mon père m’en ait très peu parlé, c’est un territoire que je porte en moi et qui, contre toute rationalité, me constitue. Le jour où j’ai pris conscience de cela, j’ai eu envie de faire des vérifications auprès des autres pour voir s’il s’agissait d’une perception hallucinatoire ou si elle était partagée. J’ai, par ailleurs, fait le constat répété que certaines villes résonnaient fortement en moi, alors même qu’elles étaient victimes d’une image négative dans l’inconscient collectif. Là aussi, j’ai eu besoin d’aller faire des vérifications. Enfin, l’attraction visuelle et les promesses poétiques d’une carte géographique m’ont toujours emmenée vers des rêveries automatiques m’ayant jusqu’alors totalement empêchée de les lire... La Carte du tendre est une enquête artistique sur l’histoire personnelle et le rapport affectif des individus à leur(s) territoire(s) d’origine, d’adoption et de projection. Sur un mode opératoire assez protocolaire, je suis allée à la rencontre d’habitants de Saint-Pierre-Des-Corps, de Tours, de Poitiers, de Niort, d’Angoulême et de La Rochelle. Après des interviews individuelles, un repérage poussé de leur ville, et un dérushage approfondi de leur témoignage, je les ai photographiés dans un lieu de l’espace public ou dans un lieu du patrimoine qui me semblait traduire au mieux leur rapport sensible à la ville, leur histoire avec elle. Bien souvent, le corps de l’habitant adopte une position décalée, inhabituelle ou performative ; une façon ici d’interroger et de rendre compte de leur poétique de l’espace, de leur perception de la ville comme espace vécu. Dans le même temps, j’ai également réalisé des portraits d’identité de chacun d’eux. J’y appose ensuite le plan simplifié qu’ils m’ont dessiné de leur ville. Sur d’autres portraits, c’est un des habitants participant au projet, un habité du tendre, Nicolas Marcadier, qui exécute à l’aide d’aiguilles, des percées cartographiques, donnant ainsi à voir une restitution mentale, partielle et intérieure des lieux. A partir d’interventions minimales sur certaines scènes ou détails évocateurs, je réalise des prises de vue qui renvoient à des cartes subjectives, à des paysages (re)cartographiés. Cette série présente des extraits de témoignages, des portraits d'identité, des dessins, des portraits in situ, des paysages, des cartes mentales, des cartographies sensibles, des cartels d’expositions comme autant d’éléments de langage pour tenter de représenter, de matérialiser notre rapport existentiel au(x) sol(s), notre psycho-géo-graphie, notre carte du tendre.Note de contenu : PARTENAIRES : Région Poitou-Charentes, Aire 198, DRAC Poitou-Charentes, Centre d'Art Contemporain Photographique La Villa Pérochon, CNAR Poitou-Charentes, Ecole des Beaux-Arts de Poitiers, Le Lieu Multiple, Pôle des Arts Urbains (pOlau), le Collectif des Associations de Villeneuve-Les-Salines, le CSC Les Chemins Blancs, les villes de Poitiers, La Rochelle, Niort, Saint-Pierre-Des-Corps, Tours, Angoulême. En ligne : http://www.alexandrapouzet.com/serie/la-carte-du-tendre-une-production-consortiu [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=139145 Série LA CARTE DU TENDRE : photographies, 2013-2015 ; enquête artistique sur le rapport affectif des habitants à leur(s) territoire(s) [document électronique] / Alexandra Pouzet, Photographe . - [S.l.] : Consortium, 2015 . - photographies.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : habitaer habitant habitants territoire territoires photographie photographies espace vécu espaces vécus récit de vie récits de vie espace public patrimoine lieu lieux cartes mentale carte mentale carte cartographie cartes topographie Résumé : Je suis originaire de Poitiers mais pas seulement. D'autres territoires m’habitent. Parfois réels et appréhendés, parfois fantasmés, quelquefois rencontrés, toujours désirés.
Mon père est né et a grandi dans un autre pays, sur un autre continent, et malgré le fait que je ne possède aucune connaissance de ce territoire autre que théorique, malgré le fait que mon père m’en ait très peu parlé, c’est un territoire que je porte en moi et qui, contre toute rationalité, me constitue. Le jour où j’ai pris conscience de cela, j’ai eu envie de faire des vérifications auprès des autres pour voir s’il s’agissait d’une perception hallucinatoire ou si elle était partagée. J’ai, par ailleurs, fait le constat répété que certaines villes résonnaient fortement en moi, alors même qu’elles étaient victimes d’une image négative dans l’inconscient collectif. Là aussi, j’ai eu besoin d’aller faire des vérifications. Enfin, l’attraction visuelle et les promesses poétiques d’une carte géographique m’ont toujours emmenée vers des rêveries automatiques m’ayant jusqu’alors totalement empêchée de les lire... La Carte du tendre est une enquête artistique sur l’histoire personnelle et le rapport affectif des individus à leur(s) territoire(s) d’origine, d’adoption et de projection. Sur un mode opératoire assez protocolaire, je suis allée à la rencontre d’habitants de Saint-Pierre-Des-Corps, de Tours, de Poitiers, de Niort, d’Angoulême et de La Rochelle. Après des interviews individuelles, un repérage poussé de leur ville, et un dérushage approfondi de leur témoignage, je les ai photographiés dans un lieu de l’espace public ou dans un lieu du patrimoine qui me semblait traduire au mieux leur rapport sensible à la ville, leur histoire avec elle. Bien souvent, le corps de l’habitant adopte une position décalée, inhabituelle ou performative ; une façon ici d’interroger et de rendre compte de leur poétique de l’espace, de leur perception de la ville comme espace vécu. Dans le même temps, j’ai également réalisé des portraits d’identité de chacun d’eux. J’y appose ensuite le plan simplifié qu’ils m’ont dessiné de leur ville. Sur d’autres portraits, c’est un des habitants participant au projet, un habité du tendre, Nicolas Marcadier, qui exécute à l’aide d’aiguilles, des percées cartographiques, donnant ainsi à voir une restitution mentale, partielle et intérieure des lieux. A partir d’interventions minimales sur certaines scènes ou détails évocateurs, je réalise des prises de vue qui renvoient à des cartes subjectives, à des paysages (re)cartographiés. Cette série présente des extraits de témoignages, des portraits d'identité, des dessins, des portraits in situ, des paysages, des cartes mentales, des cartographies sensibles, des cartels d’expositions comme autant d’éléments de langage pour tenter de représenter, de matérialiser notre rapport existentiel au(x) sol(s), notre psycho-géo-graphie, notre carte du tendre.Note de contenu : PARTENAIRES : Région Poitou-Charentes, Aire 198, DRAC Poitou-Charentes, Centre d'Art Contemporain Photographique La Villa Pérochon, CNAR Poitou-Charentes, Ecole des Beaux-Arts de Poitiers, Le Lieu Multiple, Pôle des Arts Urbains (pOlau), le Collectif des Associations de Villeneuve-Les-Salines, le CSC Les Chemins Blancs, les villes de Poitiers, La Rochelle, Niort, Saint-Pierre-Des-Corps, Tours, Angoulême. En ligne : http://www.alexandrapouzet.com/serie/la-carte-du-tendre-une-production-consortiu [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=139145 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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"Nouvelles Vagues" du 06.10.2015. DES CARTES (2/5) : Les usages médiatiques de la carte (34') : Deuxième moment d’une semaine qui questionne les nouveaux territoires de la carte. Avec ceux qui les font : Véronique Malécot et Jules Grandin travaillent au sURL![]()
Bienvenue sur « Visionscarto », nouvel espace d’expression de nos recherches et de nos enthousiasmes. On aimerait tant qu’il soit tout à la fois qu’il est difficile de savoir par quel bout commencer. « Visionscarto » est le lieu où pourront s’exprimer toURL![]()
LES NOUVEAUX TERRITOIRES DE LA CARTE / Michael Druks, "Druksland" (1974)URL![]()
Sciences Po. Atelier de Cartogragie : CarthothèqueURL115 - Décembre 2009 - Lieux de mémoire de l'immigration : un patrimoine national (Bulletin de Ecarts d'identité : migration, égalité, interculturalité) / Abdellatif Chaouite
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PermalinkBabylaune, un lieu pour les bébés et leur corps / Laurie BENOIT in Spirale : la grande aventure de monsieur bébé / Cairn.info, 74 (Juin 2015)
PermalinkExorciser les lieux qui nous hantent... / Jean-François Marmion in Le Cercle psy / BM de Tours et SUDOC, 27 (Décembre 2017 / Janvier - Février 2018)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalink102 - 2003 - L'étranger, l'accueil, la langue (Bulletin de Ecarts d'identité : migration, égalité, interculturalité) / Abdellatif Chaouite
PermalinkUn an avec les « gilets jaunes » d’Ardèche / Pierre Souchon in Le Monde Diplomatique (Paris. 1954) : mensuel critique d’informations et d’analyses, n° 788 (novembre 2019)
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PermalinkPermalinkLe problème régional en géographie : un état de la question = The regional problem in geography. A survey / Paul Claval in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 100 (hiver 2016)
PermalinkLe retour des fumoirs / CATIEAU (S) in Addictions : magazine de l'Association nationale de prévention de l'alcoolisme / SUDOC, 29 (Mars 2010)
PermalinkUN SAVOIR A CONSTRUIRE ET PARTAGER / NICOLE LAMOUREUX MAILLET in Sauvegarde de l'enfance / ITS, N.3-4 (1999)
PermalinkTerritoires littéraires / Henri Desbois in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, no. 44 ([01/01/2002])
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