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Titre : Ces livres qui font grandir les enfants Type de document : texte imprimé Auteurs : Joëlle Turin, Auteur Editeur : Paris : Didier jeunesse Année de publication : 2008 Collection : Passeurs d'histoires, ISSN 2104-3434 Importance : 175 p. Présentation : ill. en couleur, couv. ill. en coul. Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-278-05880-8 Prix : 22,50 € Note générale : Voir aussi la note de lecture dans BBF 2013, T.58, n°2, p. 106 (en hyperlien) : "Les livres « font grandir les enfants ». Sans détour, par des justifications théoriques, Joëlle Turin (directrice de l’Institut international Charles-Perrault) l’affirme en introduction, par une réponse à Anne Sylvestre et ses « rêves qui font grandir les enfants et les poussent en avant, mais pas trop pourtant 1 » : « Il n’y a pas que les rêves qui les font grandir, les livres aussi. Et certains plus que d’autres. » Et elle le montre, avec une simplicité, une évidence et une pertinence présentes dans chaque page, nourries de ses pratiques de terrain avec Acces (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations), dont l’ouvrage restitue les « précieuses observations ». Celui-ci est structuré en cinq parties qui abordent « cinq domaines sans doute les plus évocateurs de la vie de l’enfant » : « Jeux d’enfants », « Fais-moi peur ! », « Les grandes questions », « Les autres et moi » et « Grandes joies et petites peines ». Chaque domaine est lui-même découpé en cinq ou six chapitres qui reprennent les situations auxquelles sont confrontés les tout-petits – peur de l’abandon, du noir, de la nuit, du loup et de l’ogre pour « Fais-moi peur ! » ; solitude, colère, jalousie, amour et amitié pour « Grandes joies et petites peines », etc. – et que la lecture de « certains » livres permettra de comprendre et d’apprivoiser. Oui, tout est dans le « certains ». Manifeste en creux contre les livres pétris d’« intentions pédagogiques explicites, de principes éducatifs affirmés et trop évidents, de propos lénifiants censés protéger le jeune lecteur de tout traumatisme », la sélection de Joëlle Turin est un bel hommage à ceux qui « ne sombrent pas dans une trop grande simplicité, enfreignent les normes du “joli” et du “reconnaissable” qui régissent trop souvent la production éditoriale ». « Les auteurs et illustrateurs dont les œuvres figurent ici ont en commun d’avoir su créer des univers très singuliers : chaque livre est unique parce que chacun résulte d’une expérience personnelle, celle d’un artiste qui laisse parler sa subjectivité. » Chaque ouvrage est ainsi présenté en lien avec la situation en question, livre en main, avec une reproduction de l’image qui n’est plus « “servante” du texte » mais « a sa propre existence, permettant de tracer des chemins pour l’intelligence ». La sélection propose bien sûr des ouvrages incontournables (Loulou 2 qui enseigne à son ami Tom « la peur, et surtout la peur du loup », Petit-Bleu et Petit-Jaune 3, dont « la fusion affectueuse au moment des retrouvailles donne naissance à une seule tache verte », plusieurs albums de Claude Ponti…) mais aussi – « peut-être », modestie oblige –, sans doute « les grands classiques de demain ». Dès que possible, l’auteur met en avant l’humour, la connivence et les albums iconoclastes – comme Les trois loups 4, dans lequel le dernier des trois loups naufragés se trouve à la merci de centaines de cochons qui mangeraient bien du loup au goûter… Si Joëlle Turin se garde de donner des indications d’âge, les ouvrages sélectionnés sont tous des albums destinés aux tout-petits, qui regardent les images alors qu’un adulte lit le texte, selon un « triangle magique » entre le livre, l’adulte et l’enfant. Comme elle le précise en conclusion, il s’agit donc plutôt de « lectures à deux », qui « anticipent sur l’idée d’une co-éducation ». « Celle-ci suppose de la part des aînés qu’ils valorisent et prennent en compte les étonnantes capacités créatives et la formidable activité de pensée des tout-petits. » Mine de rien, en quelques brèves pages d’introduction et de conclusion et un corps entièrement consacré à la mise en lumière d’albums, Joëlle Turin nous a offert à la fois une sélection bibliographique irréprochable et d’une utilisation simple et agréable (accompagnée d’un index auteurs et d’une bibliographie sélective) pour professionnels et non-professionnels, un hommage argumenté à la créativité et la singularité et des pistes prometteuses en matière d’éducation…" Catégories : K LINGUISTIQUE - EXPRESSION - LITTERATURE Mots-clés : Jeunesse Littérature Littérature pour la jeunesse, histoire et critique Littérature pour la jeunesse Histoire critique Enfants Livres lecture enfant livre Index. décimale : K-02 Conte et Littérature(s) Résumé : S'appuyant sur les exemples de cent albums, l'auteure, directrice de l'Institut international Charles Perrault, explore cinq domaines évocateurs de la vie de l'enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres, ses rêves et ses sentiments Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "Les enfants ont-ils besoin des livres pour grandir ? Oui, mais pas de n'importe lesquels ! Quand les albums n'infantilisent pas les petits lecteurs, respectent leur rapport au monde, ne les enferment pas dans un « prêt-à-penser » mais au contraire donnent des clefs pour ouvrir toutes grandes les portes de leur imagination, alors la lecture devient une expérience unique qui contribue au développement de la pensée et de la sensibilité. À travers cinq domaines évocateurs de la vie de l'enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres et le monde de ses sentiments, cet essai explore une centaine d'albums remarquables dans lesquels cette heureuse alchimie opère." En ligne : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-04-0115-012 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=53882 Ces livres qui font grandir les enfants [texte imprimé] / Joëlle Turin, Auteur . - Paris : Didier jeunesse, 2008 . - 175 p. : ill. en couleur, couv. ill. en coul. ; 24 x 16 cm. - (Passeurs d'histoires, ISSN 2104-3434) .
ISBN : 978-2-278-05880-8 : 22,50 €
Voir aussi la note de lecture dans BBF 2013, T.58, n°2, p. 106 (en hyperlien) : "Les livres « font grandir les enfants ». Sans détour, par des justifications théoriques, Joëlle Turin (directrice de l’Institut international Charles-Perrault) l’affirme en introduction, par une réponse à Anne Sylvestre et ses « rêves qui font grandir les enfants et les poussent en avant, mais pas trop pourtant 1 » : « Il n’y a pas que les rêves qui les font grandir, les livres aussi. Et certains plus que d’autres. » Et elle le montre, avec une simplicité, une évidence et une pertinence présentes dans chaque page, nourries de ses pratiques de terrain avec Acces (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations), dont l’ouvrage restitue les « précieuses observations ». Celui-ci est structuré en cinq parties qui abordent « cinq domaines sans doute les plus évocateurs de la vie de l’enfant » : « Jeux d’enfants », « Fais-moi peur ! », « Les grandes questions », « Les autres et moi » et « Grandes joies et petites peines ». Chaque domaine est lui-même découpé en cinq ou six chapitres qui reprennent les situations auxquelles sont confrontés les tout-petits – peur de l’abandon, du noir, de la nuit, du loup et de l’ogre pour « Fais-moi peur ! » ; solitude, colère, jalousie, amour et amitié pour « Grandes joies et petites peines », etc. – et que la lecture de « certains » livres permettra de comprendre et d’apprivoiser. Oui, tout est dans le « certains ». Manifeste en creux contre les livres pétris d’« intentions pédagogiques explicites, de principes éducatifs affirmés et trop évidents, de propos lénifiants censés protéger le jeune lecteur de tout traumatisme », la sélection de Joëlle Turin est un bel hommage à ceux qui « ne sombrent pas dans une trop grande simplicité, enfreignent les normes du “joli” et du “reconnaissable” qui régissent trop souvent la production éditoriale ». « Les auteurs et illustrateurs dont les œuvres figurent ici ont en commun d’avoir su créer des univers très singuliers : chaque livre est unique parce que chacun résulte d’une expérience personnelle, celle d’un artiste qui laisse parler sa subjectivité. » Chaque ouvrage est ainsi présenté en lien avec la situation en question, livre en main, avec une reproduction de l’image qui n’est plus « “servante” du texte » mais « a sa propre existence, permettant de tracer des chemins pour l’intelligence ». La sélection propose bien sûr des ouvrages incontournables (Loulou 2 qui enseigne à son ami Tom « la peur, et surtout la peur du loup », Petit-Bleu et Petit-Jaune 3, dont « la fusion affectueuse au moment des retrouvailles donne naissance à une seule tache verte », plusieurs albums de Claude Ponti…) mais aussi – « peut-être », modestie oblige –, sans doute « les grands classiques de demain ». Dès que possible, l’auteur met en avant l’humour, la connivence et les albums iconoclastes – comme Les trois loups 4, dans lequel le dernier des trois loups naufragés se trouve à la merci de centaines de cochons qui mangeraient bien du loup au goûter… Si Joëlle Turin se garde de donner des indications d’âge, les ouvrages sélectionnés sont tous des albums destinés aux tout-petits, qui regardent les images alors qu’un adulte lit le texte, selon un « triangle magique » entre le livre, l’adulte et l’enfant. Comme elle le précise en conclusion, il s’agit donc plutôt de « lectures à deux », qui « anticipent sur l’idée d’une co-éducation ». « Celle-ci suppose de la part des aînés qu’ils valorisent et prennent en compte les étonnantes capacités créatives et la formidable activité de pensée des tout-petits. » Mine de rien, en quelques brèves pages d’introduction et de conclusion et un corps entièrement consacré à la mise en lumière d’albums, Joëlle Turin nous a offert à la fois une sélection bibliographique irréprochable et d’une utilisation simple et agréable (accompagnée d’un index auteurs et d’une bibliographie sélective) pour professionnels et non-professionnels, un hommage argumenté à la créativité et la singularité et des pistes prometteuses en matière d’éducation…"
Catégories : K LINGUISTIQUE - EXPRESSION - LITTERATURE Mots-clés : Jeunesse Littérature Littérature pour la jeunesse, histoire et critique Littérature pour la jeunesse Histoire critique Enfants Livres lecture enfant livre Index. décimale : K-02 Conte et Littérature(s) Résumé : S'appuyant sur les exemples de cent albums, l'auteure, directrice de l'Institut international Charles Perrault, explore cinq domaines évocateurs de la vie de l'enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres, ses rêves et ses sentiments Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "Les enfants ont-ils besoin des livres pour grandir ? Oui, mais pas de n'importe lesquels ! Quand les albums n'infantilisent pas les petits lecteurs, respectent leur rapport au monde, ne les enferment pas dans un « prêt-à-penser » mais au contraire donnent des clefs pour ouvrir toutes grandes les portes de leur imagination, alors la lecture devient une expérience unique qui contribue au développement de la pensée et de la sensibilité. À travers cinq domaines évocateurs de la vie de l'enfant : ses jeux, ses peurs, ses grandes questions, ses relations avec les autres et le monde de ses sentiments, cet essai explore une centaine d'albums remarquables dans lesquels cette heureuse alchimie opère." En ligne : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-04-0115-012 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=53882 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02027 K-02 TUR Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Littérature Jeunesse Disponible 59 - septembre 2012 - L'objet livre (Bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org)
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org / Isabelle Balsamo
Titre : 59 - septembre 2012 - L'objet livre Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Importance : 184 p. Présentation : ill. en coul. Format : 27 x 21 cm Prix : 20 € Note générale : ["L’objet livre saisi par l’anthropologie, un dossier coordonné par Stephen Hugh-Jones, spécialiste de l’Amazonie, et Hildegard Diemberger, spécialiste du monde tibétain. Le livre dans ses dimensions concrètes, comme « artefact culturel », dans toute la gamme de ses usages rituels et à travers la question de sa transmission, éventuellement de ses transformations technologiques, notamment au Tibet, où des moines et des chercheurs laïques ont recours aux technologies numériques pour enregistrer et cataloguer les textes bouddhistes anciens qui ont survécu à la Révolution culturelle ; Et la contribution de Romain Simenel sur le livre comme trésor, entre aura, prédation et secret dans le sud marocain, où les populations se représentent la connaissance écrite sous l’angle de la vie sociale des manuscrits en tant qu’objets à usage rituel ; Le Coran sous toutes ses formes, une infinité d’objets qui représentent un seul texte (Anouk Cohen) ; Un inédit de Marcel Mauss présenté par Jean-François Bert : sa leçon inaugurale au Collège de France, prononcée le 23 février 1931 ; Et un hommage à Isac Chiva, disparu le 30 avril 2012, spécialiste du monde rural européen, hommage rendu par Christian Bromberger et Françoise Zonabend" : écouter la chronique de 7'06" sur http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-l%E2%80%99industrie-des-lettres-revue-terrain-2012-09-18] Langues : Français (fre) Catégories : PER Mots-clés : médias Culture SHS Lecture Livres Histoire livre Index. décimale : PER D-10 FRA Terrain Résumé : Les propriétés matérielles du livre ont une incidence sur leur contenu, sur les significations accordées à ce qui y est écrit. Que ce soit au travers d’activités rituelles ou magiques, qu’on considère les livres sacrés ou profanes, les textes manuscrits ou imprimés, les livres agissent sur les hommes autant que les hommes agissent sur eux. Note de contenu : Numéro consacré au livre considéré en tant qu'objet et analysé du point de vue anthropologique. Ce projet est né d'un constat de convergence entre les enquêtes conduites au Tibet et celles menées en Amazonie. Dans ces cas les livres sont autre chose que des conservatoires du savoir sacré, ils apparaissent comme des objets ayant une importance cruciale dans la vie cérémonielle et politique. En ligne : http://terrain.revues.org/14871 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=20603 [n° ou bulletin]59 - septembre 2012 - L'objet livre [texte imprimé] . - 2012 . - 184 p. : ill. en coul. ; 27 x 21 cm .
est un bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org / Isabelle Balsamo
20 €
["L’objet livre saisi par l’anthropologie, un dossier coordonné par Stephen Hugh-Jones, spécialiste de l’Amazonie, et Hildegard Diemberger, spécialiste du monde tibétain. Le livre dans ses dimensions concrètes, comme « artefact culturel », dans toute la gamme de ses usages rituels et à travers la question de sa transmission, éventuellement de ses transformations technologiques, notamment au Tibet, où des moines et des chercheurs laïques ont recours aux technologies numériques pour enregistrer et cataloguer les textes bouddhistes anciens qui ont survécu à la Révolution culturelle ; Et la contribution de Romain Simenel sur le livre comme trésor, entre aura, prédation et secret dans le sud marocain, où les populations se représentent la connaissance écrite sous l’angle de la vie sociale des manuscrits en tant qu’objets à usage rituel ; Le Coran sous toutes ses formes, une infinité d’objets qui représentent un seul texte (Anouk Cohen) ; Un inédit de Marcel Mauss présenté par Jean-François Bert : sa leçon inaugurale au Collège de France, prononcée le 23 février 1931 ; Et un hommage à Isac Chiva, disparu le 30 avril 2012, spécialiste du monde rural européen, hommage rendu par Christian Bromberger et Françoise Zonabend" : écouter la chronique de 7'06" sur http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-l%E2%80%99industrie-des-lettres-revue-terrain-2012-09-18]
Langues : Français (fre)
Catégories : PER Mots-clés : médias Culture SHS Lecture Livres Histoire livre Index. décimale : PER D-10 FRA Terrain Résumé : Les propriétés matérielles du livre ont une incidence sur leur contenu, sur les significations accordées à ce qui y est écrit. Que ce soit au travers d’activités rituelles ou magiques, qu’on considère les livres sacrés ou profanes, les textes manuscrits ou imprimés, les livres agissent sur les hommes autant que les hommes agissent sur eux. Note de contenu : Numéro consacré au livre considéré en tant qu'objet et analysé du point de vue anthropologique. Ce projet est né d'un constat de convergence entre les enquêtes conduites au Tibet et celles menées en Amazonie. Dans ces cas les livres sont autre chose que des conservatoires du savoir sacré, ils apparaissent comme des objets ayant une importance cruciale dans la vie cérémonielle et politique. En ligne : http://terrain.revues.org/14871 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=20603 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Brouillons d'écrivains : catalogue de l'exposition [BNF, 27 février-24 juin 2001] / Marie-Odile GERMAIN
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Titre : Brouillons d'écrivains : catalogue de l'exposition [BNF, 27 février-24 juin 2001] Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Odile GERMAIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Danièle Thibaut, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : BnF Éditions Année de publication : 2001 Importance : 199 p. Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 30 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7177-2136-2 Prix : 36,59 EUR Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Linguistique Mots-clés : TRAVAIL ECRITURE ECRIVAIN ROMAN CREATIVITE PEREC GEORGES ROUSSEAU JEAN-JACQUES HUGO VICTOR MANUSCRITS INCUNABLES LIVRES RELIURE ILLUSTRATION BROUILLON Index. décimale : K-40 Oeuvres d'auteurs Résumé : Publié à l'occasion de l'exposition présentée sur le site François-Mitterrand, ce livre-catalogue présente plus de cent cinquante manuscrits d'écrivains, de Charles d'Orléans à Georges Perec en passant par Pascal, Rousseau ou Hugo. En ligne : http://expositions.bnf.fr/brouillons/index.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11900 Brouillons d'écrivains : catalogue de l'exposition [BNF, 27 février-24 juin 2001] [texte imprimé] / Marie-Odile GERMAIN, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Danièle Thibaut, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [S.l.] : BnF Éditions, 2001 . - 199 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 30 cm.
ISBN : 978-2-7177-2136-2 : 36,59 EUR
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Linguistique Mots-clés : TRAVAIL ECRITURE ECRIVAIN ROMAN CREATIVITE PEREC GEORGES ROUSSEAU JEAN-JACQUES HUGO VICTOR MANUSCRITS INCUNABLES LIVRES RELIURE ILLUSTRATION BROUILLON Index. décimale : K-40 Oeuvres d'auteurs Résumé : Publié à l'occasion de l'exposition présentée sur le site François-Mitterrand, ce livre-catalogue présente plus de cent cinquante manuscrits d'écrivains, de Charles d'Orléans à Georges Perec en passant par Pascal, Rousseau ou Hugo. En ligne : http://expositions.bnf.fr/brouillons/index.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11900 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12696 K-40 GER Livres Centre de Documentation Carrières Sociales EMI-Numérique-Expression Disponible
Titre : Contre le colonialisme numérique : manifeste pour continuer à lire Type de document : texte imprimé Auteurs : ROBERTO CASATI, Auteur Mention d'édition : [Éd. française remaniée et enrichie] Editeur : Paris : Editions Albin Michel Année de publication : 2013 Collection : Bibliothèque Albin Michel des idées Sous-collection : Bibliothèque Albin Michel des idées Importance : 199 p. Présentation : couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-226-24627-1 Prix : 17 € Note générale : Voir aussi, en hyperlien, la note de lecture parue dans SH n°54, p. 66 : "Qui peut se vanter d’avoir lu L’Être et le Néant ou même Les Misérables intégralement sur écran ? Prêt à relever le défi ? Vous peut-être, mais pas Roberto Casati, selon qui ce genre de lecture exige un support bien particulier appelé «livre». Allons bon, encore une de ces badernes technophobes qui mettent en danger nos belles forêts ? Non, R. Casati, cinquantenaire à peine, est un philosophe des plus originaux et ouverts aux nouveautés. Son expérience de geek lui permet précisément de mettre le doigt sur un problème du numérique : le très lent et laborieux démarrage, malgré force annonces, du livre électronique. La liseuse apportait une solution : c’est la tablette qui l’emporte ! Or, ni le mode de défilement ni l’environnement connecté de cet équipement n’autorisent la lecture suivie et approfondie d’un texte. Pour lui, la chose est claire, jusqu’à nouvel ordre, seul le livre (papier) est la «niche écologique où vivent en parfaite symbiose un auteur et un lecteur». C’est une question de design. Sans doute, sans doute, mais le digital native procède autrement : il surfe d’un lien à un autre, il navigue entre les pages, il se compose un savoir fait de pièces et de morceaux, et pour cela, le numérique, c’est fantastique, non ? R. Casati est formel : s’informer, c’est utile, mais ce n’est pas connaître car, à l’inverse de cette dispersion, le savoir doit être structuré pour avoir une chance d’habiter notre mémoire et de nous rendre un peu plus intelligents. Il n’y a pas plus d’«intelligence numérique», ni de digital natives que de beurre en branche… Quant à l’ordinateur à l’école, ce serpent de mer pédagogique, R. Casati lui oppose deux arguments. D’abord, il soutient que le numérique scolaire sera toujours en retard sur le numérique personnel (plus divertissant) et, deux, que ce n’est pas si regrettable que cela : enquête Pisa 2011 à l’appui, il s’avère que les meilleurs élèves sont ceux qui ne se servent pas trop de leurs écrans. R. Casati plaide donc pour un usage ciblé du numérique à l’école, parce que l’essentiel de ce qu’il y a à apprendre n’est justement pas de l’ordre du fragmentaire ni de l’arborescent, deux propriétés qui sont celles de l’oral et non de l’écrit. Quant aux autres maléfices du numérique, R. Casati en évoque certains, comme le vote électronique, mais reconnaît aussi quelques beaux succès. Donc, ne jetez pas votre smartphone à la poubelle : son appareil photo peut servir" Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : document numérique lecture Livres 1990-... Communication écrite technologies de l'information et de la communication nouvelles technologies numérique Index. décimale : J-20 EMI (Education aux Médias et à l'Information) Résumé : Un essai sur l'avenir du livre à l'heure des tablettes électroniques. L'auteur interroge plusieurs disciplines (sociologie, philosophie, neurosciences...) pour insister sur la fonction cognitive du livre. Il se demande ce qui existe comme moyens pour résister à la culture de l'impatience. Note de contenu : 4e de couv. : "Le livre papier est-il mort ? Non. Si le livre papier risque de devenir commercialement obsolète, cela ne signifie pas qu'il soit obsolète cognitivement. N'en déplaise aux colonialistes numériques, les nouveaux formats n'ont pas ouvert de nouveaux horizons de lecture ; au contraire, cette lecture a été volée. Dans cet essai percutant, Roberto Casati montre comment choisir utilement entre des parcours qui capturent l'attention et d'autres qui la protègent. C'est pourquoi l'introduction du numérique à l'école doit se faire prudemment et toujours être soumise à des évaluations rigoureuses. L'école et les enseignants n'ont aucune raison de se laisser intimider par la normativité automatique qu'imposent les technologies nouvelles : le « maître électronique » est un mythe. L'école, au contraire, est un espace protégé dans lequel le zapping est exclu. Accéder à l'information, ce n'est pas lire ; lire, ce n'est pas déjà comprendre ; et comprendre, n'est pas encore apprendre. Il nous faut inventer les moyens de résister à la culture de l'impatience." En ligne : http://www.scienceshumaines.com/contre-le-colonialisme-numerique-nicolas-journet [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74698 Contre le colonialisme numérique : manifeste pour continuer à lire [texte imprimé] / ROBERTO CASATI, Auteur . - [Éd. française remaniée et enrichie] . - Paris : Editions Albin Michel, 2013 . - 199 p. : couv. ill. ; 23 cm. - (Bibliothèque Albin Michel des idées. Bibliothèque Albin Michel des idées) .
ISBN : 978-2-226-24627-1 : 17 €
Voir aussi, en hyperlien, la note de lecture parue dans SH n°54, p. 66 : "Qui peut se vanter d’avoir lu L’Être et le Néant ou même Les Misérables intégralement sur écran ? Prêt à relever le défi ? Vous peut-être, mais pas Roberto Casati, selon qui ce genre de lecture exige un support bien particulier appelé «livre». Allons bon, encore une de ces badernes technophobes qui mettent en danger nos belles forêts ? Non, R. Casati, cinquantenaire à peine, est un philosophe des plus originaux et ouverts aux nouveautés. Son expérience de geek lui permet précisément de mettre le doigt sur un problème du numérique : le très lent et laborieux démarrage, malgré force annonces, du livre électronique. La liseuse apportait une solution : c’est la tablette qui l’emporte ! Or, ni le mode de défilement ni l’environnement connecté de cet équipement n’autorisent la lecture suivie et approfondie d’un texte. Pour lui, la chose est claire, jusqu’à nouvel ordre, seul le livre (papier) est la «niche écologique où vivent en parfaite symbiose un auteur et un lecteur». C’est une question de design. Sans doute, sans doute, mais le digital native procède autrement : il surfe d’un lien à un autre, il navigue entre les pages, il se compose un savoir fait de pièces et de morceaux, et pour cela, le numérique, c’est fantastique, non ? R. Casati est formel : s’informer, c’est utile, mais ce n’est pas connaître car, à l’inverse de cette dispersion, le savoir doit être structuré pour avoir une chance d’habiter notre mémoire et de nous rendre un peu plus intelligents. Il n’y a pas plus d’«intelligence numérique», ni de digital natives que de beurre en branche… Quant à l’ordinateur à l’école, ce serpent de mer pédagogique, R. Casati lui oppose deux arguments. D’abord, il soutient que le numérique scolaire sera toujours en retard sur le numérique personnel (plus divertissant) et, deux, que ce n’est pas si regrettable que cela : enquête Pisa 2011 à l’appui, il s’avère que les meilleurs élèves sont ceux qui ne se servent pas trop de leurs écrans. R. Casati plaide donc pour un usage ciblé du numérique à l’école, parce que l’essentiel de ce qu’il y a à apprendre n’est justement pas de l’ordre du fragmentaire ni de l’arborescent, deux propriétés qui sont celles de l’oral et non de l’écrit. Quant aux autres maléfices du numérique, R. Casati en évoque certains, comme le vote électronique, mais reconnaît aussi quelques beaux succès. Donc, ne jetez pas votre smartphone à la poubelle : son appareil photo peut servir"
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : document numérique lecture Livres 1990-... Communication écrite technologies de l'information et de la communication nouvelles technologies numérique Index. décimale : J-20 EMI (Education aux Médias et à l'Information) Résumé : Un essai sur l'avenir du livre à l'heure des tablettes électroniques. L'auteur interroge plusieurs disciplines (sociologie, philosophie, neurosciences...) pour insister sur la fonction cognitive du livre. Il se demande ce qui existe comme moyens pour résister à la culture de l'impatience. Note de contenu : 4e de couv. : "Le livre papier est-il mort ? Non. Si le livre papier risque de devenir commercialement obsolète, cela ne signifie pas qu'il soit obsolète cognitivement. N'en déplaise aux colonialistes numériques, les nouveaux formats n'ont pas ouvert de nouveaux horizons de lecture ; au contraire, cette lecture a été volée. Dans cet essai percutant, Roberto Casati montre comment choisir utilement entre des parcours qui capturent l'attention et d'autres qui la protègent. C'est pourquoi l'introduction du numérique à l'école doit se faire prudemment et toujours être soumise à des évaluations rigoureuses. L'école et les enseignants n'ont aucune raison de se laisser intimider par la normativité automatique qu'imposent les technologies nouvelles : le « maître électronique » est un mythe. L'école, au contraire, est un espace protégé dans lequel le zapping est exclu. Accéder à l'information, ce n'est pas lire ; lire, ce n'est pas déjà comprendre ; et comprendre, n'est pas encore apprendre. Il nous faut inventer les moyens de résister à la culture de l'impatience." En ligne : http://www.scienceshumaines.com/contre-le-colonialisme-numerique-nicolas-journet [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74698 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13629 J-20 CAS Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Art / Culture Disponible Les Jeunes : pratiques culturelles et engagement collectif [Colloque international ; Belfort ; 1995] / Maryse Souchard
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Titre : Les Jeunes : pratiques culturelles et engagement collectif [Colloque international ; Belfort ; 1995] Type de document : texte imprimé Auteurs : Maryse Souchard, Editeur scientifique ; Denis Saint-Jacques, Editeur scientifique ; Georges Viala, Editeur scientifique ; Guy Bertrand (1954-...), Collaborateur Mention d'édition : cop. 2001 Editeur : Québec : Éd. Nota Bene Année de publication : 2002 Collection : Études culturelles (Québec), ISSN 1707-164X Importance : 301 p. Présentation : couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-89518-040-1 Prix : 26,85 € Note générale : [Ouvrage recensé par Bruno Rouers in Anthropologie et Sociétés, vol. 26, n° 1, 2002, p. 225-226. Cf. hyperlien] [Source : Anthropologie et Sociétés Volume 26, numéro 1, 2002, p. 225-226 "Politiques jeux d'espaces" Sous la direction de Marc Abélès Direction de la rédaction : Francine Saillant (directrice) ISSN : 0702-8997 (imprimé) 1703-7921 (numérique) - Notes bibliogr. Bibliogr. en fin de chapitres. Coll. auteures : CRIL = Centre de recherche sur l'institution littéraire (Paris). CRELIQ = Centre de recherche en littérature québécoise (Québec, Canada). GEPC = Groupe d'études sur les pratiques culturelles (Cergy-Pontoise) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Théâtre spectacle cultures Spectacles jeunes engagement collectif groupe fréquentation musées musée pratique culturelle jeune culture pratiques musicales construction identité télévision arts de la rue festival banlieue banlieues représentations carnaval Culture Jeunesse -- Loisirs Musique Livres Lecture Attitudes Culture populaire Subculture Participation sociale Index. décimale : J-02 Pratiques culturelles Résumé : Organisé par le CRIL de l'Université Paris III, le CRELIQ de l'Université Laval de Québec et le GEPC de l'IUT de Cergy-Pontoise, "en trois parties, « la musique des musiques », « la culture autrement » et « lire-écrire », cet ouvrage collectif voudrait dresser un tableau des pratiques culturelles des jeunes. Mais la première lecture donne une impression de grande hétérogénéité, en particulier la seconde partie regroupant des papiers sur un jeu télévisé français, sur la fréquentation du Musée de la Civilisation à Québec ou sur la pratique du carnaval au Brésil pour ne prendre que trois exemples. Dans l’introduction, Maryse Souchard, consciente de cette diversité, tente de regrouper ces contributions sous le thème de « culture de grande consommation ». Certains papiers de la partie consacrée à la lecture et à l’écriture semblent un peu décalés par rapport aux attentes du lecteur : les formes de témoignage social dans l’oeuvre de jeunesse de l’écrivain québécois Michel Tremblay (Denis Saint-Jacques), le rôle de Christian Dotrémont dans le mouvement des surréalistes-révolutionnaires (Damien Grawez) ou les formes d’engagement féminin de Flora Tristan (Stéphane Michaud) ont un côté historique qui pourra dérouter un lecteur s’attendant à des témoignages sur les pratiques contemporaines de la jeunesse. Cependant cet ouvrage a le grand mérite de montrer aussi que les jeunes, contrairement à l’image qui leur est souvent attribuée, sont profondément intéressés par la politique au sens premier du terme, la vie de la cité, de la société dans laquelle ils vivent ou d’une société idéale qu’ils se donnent le moyen de rêver ou de créer à certaines occasions. La contribution de Stéphane Wahnich et Virginie Wathier sur « les Eurockéennes, un monde à part », met en avant quelques fondements de cette société parfaite : il s’agit de vivre en société dans un lieu où les jeunes sont intégrés et écoutés. L’engagement collectif qui motive et mobilise les jeunes s’épanouit dans les concerts et les festivals qui représentent des lieux de partage de valeurs et de renforcement des liens affectifs (David Perchirin sur le rôle de la pratique musicale dans la construction de l’identité). La musique peut alors être vue comme un vecteur de socialisation mais aussi de développement de l’identité personnelle (Roger Chamberland sur les spectacles des sous-cultures punk). L’engagement politique des jeunes se traduit par les valeurs qu’ils mettent en avant, la solidarité, la liberté, la tolérance, le respect de la différence, la lutte contre les injustices. L’article de Marie-José Des Rivières, Marie-Hélène Bolduc et Sandra Saint-Laurent sur le rapport des jeunes avec le Musée de la Civilisation montre leur intérêt pour des expositions temporaires (comme celle qui était consacrée à la guerre) et à propos desquelles ils peuvent exprimer sur des cahiers mis à leur disposition leur révolte et leurs espoirs pour un monde futur, que ce soit leur avenir propre ou l’avenir de l’humanité. Ce besoin de se faire entendre se retrouve dans leurs différentes expressions musicales : ainsi le rap est devenu de nos jours plutôt une complainte constatant l’isolement de l’individu, un discours d’exclus, qu’un cri de révolte comme pouvait l’être le rap des débuts ou le rock des générations précédentes (Maryse Souchard). Certaines pratiques culturelles deviennent alors à la fois partie prenante des discours de revendication identitaire et de résistance face à certaines institutions (Valentina Garcia Plata sur l’évolution du rock madrilène de 1975 à 1982, Floriane Gaber sur les arts de la rue). La lutte pour leur intégration reste un leitmotiv du discours jeune Bien que la musique puisse être considérée comme le paradigme de la culture jeune, l’écrit joue aussi un rôle important : l’enquête de Nicolas Robine (pratiques de lecture des jeunes) nous fait prendre conscience de l’importance de cette activité et du fait qu’un lien social peut se créer autour de la circulation de livres. La lecture de bandes dessinées, de science-fiction ou de fiction romanesque contribue au développement de l’imaginaire de cette société idéale à laquelle aspirent les jeunes. Mais ce n’est pas uniquement dans la fiction que les jeunes puisent leurs idées : Véronique Nguyën-Duy note que l’actualisation qu’ils font de symboles de générations passées (habillement hippie, re-création de festivals mythiques comme « Woodstock en Beauce ») n’est pas qu’un mouvement passéiste mais fait partie intégrante du processus de construction de l’être jeune, tout comme peut l’être le recours à la renaissance patrimoniale (Tony Focaci sur la langue et le chant corse). Cet ouvrage est donc riche et offre de nombreuses pistes de recherches pour des études ultérieures même si on peut regretter l’absence de certaines études sur des pratiques très actuelles comme les rave, les jeux vidéo ou les jeux de rôle." Note de contenu : DES RIVIÈRES, Marie-José, Marie-Hélène Bolduc et Sandra St-Laurent, « Les pratiques culturelles des jeunes et le Musée de la civilisation », dans Maryse Souchard, Denis St-Jacques et Alain Viala, (dir.), Les jeunes. Pratiques culturelles et engagement collectif, Québec, Éditions Nota bene / Département d'anthropologie de l'Université Laval, coll. « Études culturelles », 2005, p. 139-142. Thèmes : Fréquentation du musée par les jeunes (Musée de la civilisation de Québec) But : Réfléchir à la rencontre entre un Musée et les jeunes qui le fréquentent. En décrivant la participation des jeunes à quelques activités spécialement organisées pour eux, les auteures s’interrogent sur les liens possibles entre les jeunes et le Musée en tant qu’acteur social. Portrait de la clientèle jeune : « Sans compter les jeunes qui viennent avec leur institution d’enseignement, les 18 à 24 ans représentent, selon les saisons, de 16 à 22 % de la clientèle adulte annuelle...; ils sont plus nombreux pendant la période estivale. » (p. 144). Les jeunes fréquentent le musée un peu plus souvent en compagnie d’amis qu’avec leur famille. « Ils constituent le public le plus scolarisé ou en voie de l’être..., ce qui en fait le public le plus critique. » (p. 144). Pistes de réflexion Contrairement aux critiques émises à l’endroit des jeunes, les auteures constatent que ceux-ci ne demandent qu’à s’engager individuellement et collectivement; ils le font quand des lieux pour parler et agir leur permettent de le faire. Elles terminent leur article sur des pistes de réflexion tirées du groupe de travail sur « Le Musée acteur social » : Devrait-on réserver aux jeunes des lieux pour exprimer directement leur engagement ? Devrait-on choisir des thèmes qui traitent d’enjeux sociaux et le Musée devrait-il traiter ces thèmes de façon à donner des moyens d’agir ? En ligne : http://www.erudit.org/revue/as/2002/v26/n1/000726ar.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=34805 Les Jeunes : pratiques culturelles et engagement collectif [Colloque international ; Belfort ; 1995] [texte imprimé] / Maryse Souchard, Editeur scientifique ; Denis Saint-Jacques, Editeur scientifique ; Georges Viala, Editeur scientifique ; Guy Bertrand (1954-...), Collaborateur . - cop. 2001 . - Québec : Éd. Nota Bene, 2002 . - 301 p. : couv. ill. ; 23 cm. - (Études culturelles (Québec), ISSN 1707-164X) .
ISBN : 978-2-89518-040-1 : 26,85 €
[Ouvrage recensé par Bruno Rouers in Anthropologie et Sociétés, vol. 26, n° 1, 2002, p. 225-226. Cf. hyperlien] [Source : Anthropologie et Sociétés Volume 26, numéro 1, 2002, p. 225-226 "Politiques jeux d'espaces" Sous la direction de Marc Abélès Direction de la rédaction : Francine Saillant (directrice) ISSN : 0702-8997 (imprimé) 1703-7921 (numérique) - Notes bibliogr. Bibliogr. en fin de chapitres. Coll. auteures : CRIL = Centre de recherche sur l'institution littéraire (Paris). CRELIQ = Centre de recherche en littérature québécoise (Québec, Canada). GEPC = Groupe d'études sur les pratiques culturelles (Cergy-Pontoise)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Théâtre spectacle cultures Spectacles jeunes engagement collectif groupe fréquentation musées musée pratique culturelle jeune culture pratiques musicales construction identité télévision arts de la rue festival banlieue banlieues représentations carnaval Culture Jeunesse -- Loisirs Musique Livres Lecture Attitudes Culture populaire Subculture Participation sociale Index. décimale : J-02 Pratiques culturelles Résumé : Organisé par le CRIL de l'Université Paris III, le CRELIQ de l'Université Laval de Québec et le GEPC de l'IUT de Cergy-Pontoise, "en trois parties, « la musique des musiques », « la culture autrement » et « lire-écrire », cet ouvrage collectif voudrait dresser un tableau des pratiques culturelles des jeunes. Mais la première lecture donne une impression de grande hétérogénéité, en particulier la seconde partie regroupant des papiers sur un jeu télévisé français, sur la fréquentation du Musée de la Civilisation à Québec ou sur la pratique du carnaval au Brésil pour ne prendre que trois exemples. Dans l’introduction, Maryse Souchard, consciente de cette diversité, tente de regrouper ces contributions sous le thème de « culture de grande consommation ». Certains papiers de la partie consacrée à la lecture et à l’écriture semblent un peu décalés par rapport aux attentes du lecteur : les formes de témoignage social dans l’oeuvre de jeunesse de l’écrivain québécois Michel Tremblay (Denis Saint-Jacques), le rôle de Christian Dotrémont dans le mouvement des surréalistes-révolutionnaires (Damien Grawez) ou les formes d’engagement féminin de Flora Tristan (Stéphane Michaud) ont un côté historique qui pourra dérouter un lecteur s’attendant à des témoignages sur les pratiques contemporaines de la jeunesse. Cependant cet ouvrage a le grand mérite de montrer aussi que les jeunes, contrairement à l’image qui leur est souvent attribuée, sont profondément intéressés par la politique au sens premier du terme, la vie de la cité, de la société dans laquelle ils vivent ou d’une société idéale qu’ils se donnent le moyen de rêver ou de créer à certaines occasions. La contribution de Stéphane Wahnich et Virginie Wathier sur « les Eurockéennes, un monde à part », met en avant quelques fondements de cette société parfaite : il s’agit de vivre en société dans un lieu où les jeunes sont intégrés et écoutés. L’engagement collectif qui motive et mobilise les jeunes s’épanouit dans les concerts et les festivals qui représentent des lieux de partage de valeurs et de renforcement des liens affectifs (David Perchirin sur le rôle de la pratique musicale dans la construction de l’identité). La musique peut alors être vue comme un vecteur de socialisation mais aussi de développement de l’identité personnelle (Roger Chamberland sur les spectacles des sous-cultures punk). L’engagement politique des jeunes se traduit par les valeurs qu’ils mettent en avant, la solidarité, la liberté, la tolérance, le respect de la différence, la lutte contre les injustices. L’article de Marie-José Des Rivières, Marie-Hélène Bolduc et Sandra Saint-Laurent sur le rapport des jeunes avec le Musée de la Civilisation montre leur intérêt pour des expositions temporaires (comme celle qui était consacrée à la guerre) et à propos desquelles ils peuvent exprimer sur des cahiers mis à leur disposition leur révolte et leurs espoirs pour un monde futur, que ce soit leur avenir propre ou l’avenir de l’humanité. Ce besoin de se faire entendre se retrouve dans leurs différentes expressions musicales : ainsi le rap est devenu de nos jours plutôt une complainte constatant l’isolement de l’individu, un discours d’exclus, qu’un cri de révolte comme pouvait l’être le rap des débuts ou le rock des générations précédentes (Maryse Souchard). Certaines pratiques culturelles deviennent alors à la fois partie prenante des discours de revendication identitaire et de résistance face à certaines institutions (Valentina Garcia Plata sur l’évolution du rock madrilène de 1975 à 1982, Floriane Gaber sur les arts de la rue). La lutte pour leur intégration reste un leitmotiv du discours jeune Bien que la musique puisse être considérée comme le paradigme de la culture jeune, l’écrit joue aussi un rôle important : l’enquête de Nicolas Robine (pratiques de lecture des jeunes) nous fait prendre conscience de l’importance de cette activité et du fait qu’un lien social peut se créer autour de la circulation de livres. La lecture de bandes dessinées, de science-fiction ou de fiction romanesque contribue au développement de l’imaginaire de cette société idéale à laquelle aspirent les jeunes. Mais ce n’est pas uniquement dans la fiction que les jeunes puisent leurs idées : Véronique Nguyën-Duy note que l’actualisation qu’ils font de symboles de générations passées (habillement hippie, re-création de festivals mythiques comme « Woodstock en Beauce ») n’est pas qu’un mouvement passéiste mais fait partie intégrante du processus de construction de l’être jeune, tout comme peut l’être le recours à la renaissance patrimoniale (Tony Focaci sur la langue et le chant corse). Cet ouvrage est donc riche et offre de nombreuses pistes de recherches pour des études ultérieures même si on peut regretter l’absence de certaines études sur des pratiques très actuelles comme les rave, les jeux vidéo ou les jeux de rôle." Note de contenu : DES RIVIÈRES, Marie-José, Marie-Hélène Bolduc et Sandra St-Laurent, « Les pratiques culturelles des jeunes et le Musée de la civilisation », dans Maryse Souchard, Denis St-Jacques et Alain Viala, (dir.), Les jeunes. Pratiques culturelles et engagement collectif, Québec, Éditions Nota bene / Département d'anthropologie de l'Université Laval, coll. « Études culturelles », 2005, p. 139-142. Thèmes : Fréquentation du musée par les jeunes (Musée de la civilisation de Québec) But : Réfléchir à la rencontre entre un Musée et les jeunes qui le fréquentent. En décrivant la participation des jeunes à quelques activités spécialement organisées pour eux, les auteures s’interrogent sur les liens possibles entre les jeunes et le Musée en tant qu’acteur social. Portrait de la clientèle jeune : « Sans compter les jeunes qui viennent avec leur institution d’enseignement, les 18 à 24 ans représentent, selon les saisons, de 16 à 22 % de la clientèle adulte annuelle...; ils sont plus nombreux pendant la période estivale. » (p. 144). Les jeunes fréquentent le musée un peu plus souvent en compagnie d’amis qu’avec leur famille. « Ils constituent le public le plus scolarisé ou en voie de l’être..., ce qui en fait le public le plus critique. » (p. 144). Pistes de réflexion Contrairement aux critiques émises à l’endroit des jeunes, les auteures constatent que ceux-ci ne demandent qu’à s’engager individuellement et collectivement; ils le font quand des lieux pour parler et agir leur permettent de le faire. Elles terminent leur article sur des pistes de réflexion tirées du groupe de travail sur « Le Musée acteur social » : Devrait-on réserver aux jeunes des lieux pour exprimer directement leur engagement ? Devrait-on choisir des thèmes qui traitent d’enjeux sociaux et le Musée devrait-il traiter ces thèmes de façon à donner des moyens d’agir ? En ligne : http://www.erudit.org/revue/as/2002/v26/n1/000726ar.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=34805 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01811 J-02 SOU Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Art / Culture Disponible PermalinkCE-2020-2 - 10 juillet 2020 - Cinquante ans de pratiques culturelles en France (Bulletin de Culture Etudes / Cairn.info et books.openedition.org) / Philippe Lombardo
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PermalinkPermalinkPermalink30 - décembre 2019 - De spectateurs à créateurs : multiplicité des pratiques culturelles et artistiques des jeunes (Bulletin de INJEP analyses & synthèses) / Julie Baillet
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PermalinkPermalinkLe rôle de l'information et de la lecture quant à la santé / Linda Binette in Éducation Santé : un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la santé, 371 (Novembre 2020)
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