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Contrairement à une idée reçue, les femmes n’oxydent pas plus de lipides à l’effort que les hommes, mais leur Lipoxmax survient à une puissance plus élevée in Science & sports / ScienceDirect, Volume 24 numéro 1 (01/02/2009)
[article]
Titre : Contrairement à une idée reçue, les femmes n’oxydent pas plus de lipides à l’effort que les hommes, mais leur Lipoxmax survient à une puissance plus élevée Type de document : texte imprimé Année de publication : 01/02/2009 Article en page(s) : pp.45-48 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Répartition par sexe:Sexe:Femme Mots-clés : exercice calorimétrie lipides lipoxmax Résumé : Objectifs
Plusieurs travaux ayant montré que les femmes, lors d’un exercice prolongé à un pourcentage donné de leur capacité aérobie, oxydent davantage de lipides que les hommes, épargnant ainsi leur capital protéique et leur glycogène, nous avons voulu caractériser ces différences en termes de niveau de transition d’oxydation des substrats et de débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) à l’effort.
Matériels et méthodes
Trois groupes (61 sportifs de 25 ans, 196 sédentaires de 35 ans et 47 diabétiques de type 2 [DT2] de 55 ans) au sein desquels hommes et femmes étaient appariés pour l’âge, IMC et activité physique, ont réalisé un test d’effort sous-maximal comportant quatre paliers de six minutes avec mesure des débits d’oxydation lipidique et glucidique par calorimétrie. Dans les trois groupes les DMOL sont les mêmes dans les deux sexes (de 2 à 3 mg/min par kilogramme), mais chez sportifs et sédentaires, les femmes ont une courbe d’oxydation des lipides décalée vers la droite, le PCX de l’utilisation des substrats (la puissance pour laquelle l’énergie provient majoritairement des glucides) survenant à un pourcentage de VO2max plus élevé de 10–15 % (p < 0,01). Dans le groupe de DT2, ce décalage n’est plus significatif. Le point d’oxydation lipidique maximale (Lipoxmax) survient lui aussi à un pourcentage de VO2max plus élevé (sportives : 44,27 + 15,97 % de VO2max théorique contre 31,25 + 15,66 % chez les hommes p < 0,001 ; sédentaires : 50,29 + 18,66 % chez les femmes contre 36,75 + 15,22 % chez les hommes p < 0,01 ; dans le DT2 ces niveaux (42,8 + 2,4 contre 39,8 + 3,7 %) ne sont pas significativement différents. Ces différences entre les deux sexes sont donc retrouvées sur des échantillons soigneusement appariés, mais ne constituent pas une différence marquée. Elles s’expliquent par un décalage vers la droite (10 à 15 %) de la courbe d’oxydation des lipides en fonction de la VO2max, mais les débits d’oxydation au Lipoxmax ne diffèrent pas entre les sexes.
Conclusion
En d’autres termes, les femmes n’oxydent pas davantage de lipides à l’effort, mais leur aptitude à les oxyder culmine à un pourcentage plus élevé de leur VO2max. Ce décalage semble s’estomper dans le DT2.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125140
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 24 numéro 1 (01/02/2009) . - pp.45-48[article] Contrairement à une idée reçue, les femmes n’oxydent pas plus de lipides à l’effort que les hommes, mais leur Lipoxmax survient à une puissance plus élevée [texte imprimé] . - 01/02/2009 . - pp.45-48.
Langues : Français (fre)
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 24 numéro 1 (01/02/2009) . - pp.45-48
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Répartition par sexe:Sexe:Femme Mots-clés : exercice calorimétrie lipides lipoxmax Résumé : Objectifs
Plusieurs travaux ayant montré que les femmes, lors d’un exercice prolongé à un pourcentage donné de leur capacité aérobie, oxydent davantage de lipides que les hommes, épargnant ainsi leur capital protéique et leur glycogène, nous avons voulu caractériser ces différences en termes de niveau de transition d’oxydation des substrats et de débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) à l’effort.
Matériels et méthodes
Trois groupes (61 sportifs de 25 ans, 196 sédentaires de 35 ans et 47 diabétiques de type 2 [DT2] de 55 ans) au sein desquels hommes et femmes étaient appariés pour l’âge, IMC et activité physique, ont réalisé un test d’effort sous-maximal comportant quatre paliers de six minutes avec mesure des débits d’oxydation lipidique et glucidique par calorimétrie. Dans les trois groupes les DMOL sont les mêmes dans les deux sexes (de 2 à 3 mg/min par kilogramme), mais chez sportifs et sédentaires, les femmes ont une courbe d’oxydation des lipides décalée vers la droite, le PCX de l’utilisation des substrats (la puissance pour laquelle l’énergie provient majoritairement des glucides) survenant à un pourcentage de VO2max plus élevé de 10–15 % (p < 0,01). Dans le groupe de DT2, ce décalage n’est plus significatif. Le point d’oxydation lipidique maximale (Lipoxmax) survient lui aussi à un pourcentage de VO2max plus élevé (sportives : 44,27 + 15,97 % de VO2max théorique contre 31,25 + 15,66 % chez les hommes p < 0,001 ; sédentaires : 50,29 + 18,66 % chez les femmes contre 36,75 + 15,22 % chez les hommes p < 0,01 ; dans le DT2 ces niveaux (42,8 + 2,4 contre 39,8 + 3,7 %) ne sont pas significativement différents. Ces différences entre les deux sexes sont donc retrouvées sur des échantillons soigneusement appariés, mais ne constituent pas une différence marquée. Elles s’expliquent par un décalage vers la droite (10 à 15 %) de la courbe d’oxydation des lipides en fonction de la VO2max, mais les débits d’oxydation au Lipoxmax ne diffèrent pas entre les sexes.
Conclusion
En d’autres termes, les femmes n’oxydent pas davantage de lipides à l’effort, mais leur aptitude à les oxyder culmine à un pourcentage plus élevé de leur VO2max. Ce décalage semble s’estomper dans le DT2.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125140 Influence du niveau de performance sur le seuil d’oxydation maximale des lipides (Lipoxmax) chez des cyclistes in Science & sports / ScienceDirect, Volume 26 numéro 1 (01/02/2011)
[article]
Titre : Influence du niveau de performance sur le seuil d’oxydation maximale des lipides (Lipoxmax) chez des cyclistes Type de document : texte imprimé Année de publication : 01/02/2011 Article en page(s) : pp.32-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : calorimétrie lipides débit maximal d’oxydation des lipides intensités d’exercice cibles cyclistes entraînés Résumé : Objectifs
Les objectifs étaient d’examiner l’influence du niveau de performance sur le point d’oxydation maximale des lipides (Lipoxmax) chez des cyclistes, et d’identifier les zones d’intensités cibles correspondantes au Lipoxmax.
Patients et méthodes
Vingt-quatre cyclistes entraînés étaient répartis en deux groupes en fonction de leur niveau de performance en cyclisme (G1: 17 cyclistes de niveau départemental à régional versus G2: sept cyclistes élites ou professionnels). Tous les cyclistes (G1 et G2) réalisaient un même test de calorimétrie d’effort, durant lequel les paramètres cardiorespiratoires et la perception de l’effort (RPE) étaient mesurés. Le Lipoxmax était identifié, puis exprimé sous la forme d’un pourcentage de la puissance maximale aérobie (PMA), de la consommation maximale d’oxygène (View the MathML source), de la consommation d’oxygène de réserve (View the MathML source), de la fréquence cardiaque maximale (FCmax), de la fréquence cardiaque de réserve (FCréserve) et à une valeur de RPE. Ces valeurs étaient ensuite comparées par une Anova à une voie (G1 versus G2).
Résultats
Les intervalles de confiance à 95 % (IC95 %) du Lipoxmax correspondait à 37–44 % PMA, 41–47 % View the MathML source, 35–42 % View the MathML source, 44–59 % FCréserve et à RPE 8–10, indépendant du groupe (p > 0,05). Toutefois, un effet groupe était noté lorsque le Lipoxmax était exprimé en pourcentage de la FCmax (IC95 % = 56–61 % et 60–70 % FCmax pour G1 et G2, respectivement; p = 0,03). Cependant, une large dispersion des valeurs de Lipoxmax était constatée.
Conclusion
Chez ces cyclistes, le niveau de performance n’influence pas le Lipoxmax (sauf lorsque ce dernier est exprimé en % FCmax). Il semble toutefois difficile d’utiliser des intensités cibles communes pour prescrire l’intensité d’exercice au Lipoxmax chez ces cyclistes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=124993
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 26 numéro 1 (01/02/2011) . - pp.32-37[article] Influence du niveau de performance sur le seuil d’oxydation maximale des lipides (Lipoxmax) chez des cyclistes [texte imprimé] . - 01/02/2011 . - pp.32-37.
Langues : Français (fre)
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 26 numéro 1 (01/02/2011) . - pp.32-37
Mots-clés : calorimétrie lipides débit maximal d’oxydation des lipides intensités d’exercice cibles cyclistes entraînés Résumé : Objectifs
Les objectifs étaient d’examiner l’influence du niveau de performance sur le point d’oxydation maximale des lipides (Lipoxmax) chez des cyclistes, et d’identifier les zones d’intensités cibles correspondantes au Lipoxmax.
Patients et méthodes
Vingt-quatre cyclistes entraînés étaient répartis en deux groupes en fonction de leur niveau de performance en cyclisme (G1: 17 cyclistes de niveau départemental à régional versus G2: sept cyclistes élites ou professionnels). Tous les cyclistes (G1 et G2) réalisaient un même test de calorimétrie d’effort, durant lequel les paramètres cardiorespiratoires et la perception de l’effort (RPE) étaient mesurés. Le Lipoxmax était identifié, puis exprimé sous la forme d’un pourcentage de la puissance maximale aérobie (PMA), de la consommation maximale d’oxygène (View the MathML source), de la consommation d’oxygène de réserve (View the MathML source), de la fréquence cardiaque maximale (FCmax), de la fréquence cardiaque de réserve (FCréserve) et à une valeur de RPE. Ces valeurs étaient ensuite comparées par une Anova à une voie (G1 versus G2).
Résultats
Les intervalles de confiance à 95 % (IC95 %) du Lipoxmax correspondait à 37–44 % PMA, 41–47 % View the MathML source, 35–42 % View the MathML source, 44–59 % FCréserve et à RPE 8–10, indépendant du groupe (p > 0,05). Toutefois, un effet groupe était noté lorsque le Lipoxmax était exprimé en pourcentage de la FCmax (IC95 % = 56–61 % et 60–70 % FCmax pour G1 et G2, respectivement; p = 0,03). Cependant, une large dispersion des valeurs de Lipoxmax était constatée.
Conclusion
Chez ces cyclistes, le niveau de performance n’influence pas le Lipoxmax (sauf lorsque ce dernier est exprimé en % FCmax). Il semble toutefois difficile d’utiliser des intensités cibles communes pour prescrire l’intensité d’exercice au Lipoxmax chez ces cyclistes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=124993 Stability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise / J.-F. Brun in Science & sports / ScienceDirect, Volume 29 numéro 3 (Juin 2014)
[article]
Titre : Stability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise Titre original : Stabilité dans le temps du niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-F. Brun, Auteur ; A.-J. Romain, Auteur ; M. Guiraudou, Auteur Année de publication : Juin 2014 Article en page(s) : p.168-171 Langues : Français (fre) Mots-clés : Oxydation Lipides LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction
Le niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice (LIPOXmax) est la puissance à laquelle le rapport d’utilisation oxydative lipides/glucides est maximal lors d’un exercice à plateau sur 45–60minutes, minimisant le gaspillage de glucides. Il a été démontré que cette mesure est très reproductible d’un jour à l’autre dans des conditions standardisées, quoiqu’elle soit modifiable par de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques. Il restait à évaluer la stabilité de ce paramètre sur de plus longues périodes.
Matériels et méthodes
Nous avons recherché cette stabilité sur une base de données personnelle de 1600 calorimétries d’effort incluant des patients qui ne modifiaient pas leur exercice ou leurs habitudes alimentaires, re-testés après un intervalle moyen de 30 mois. Les patients (n=11) représentaient une grande variété d’âge (28–74ans), d’indice de masse corporelle (de 22 à 46,7kg/m2) et d’aptitude aérobie.
Résultats
Leur LIPOXmax variait entre 18 à 123 watts et leur débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) se situait entre 75 et 423mg/min. On note une stabilité remarquable du LIPOXmax exprimé en puissance brute (r=0,993, P<0,001 ; Bland Altman : différence moyenne−2,36, intervalle de confiance (IC) : [−3,33 à 8,06]. Le DMOL était moins reproductible au cours de ces longues périodes de temps (r=0,694, P<0,02 ; différence moyenne 4, IC : [−53 à 61]).
Conclusion
Par conséquent, la puissance à laquelle l’oxydation des lipides est maximale au cours de l’exercice reste stable sur une période moyenne de 30 mois si les habitudes alimentaires et l’exercice ne sont pas modifiés.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125604
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 29 numéro 3 (Juin 2014) . - p.168-171[article] Stability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise = Stabilité dans le temps du niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice [texte imprimé] / J.-F. Brun, Auteur ; A.-J. Romain, Auteur ; M. Guiraudou, Auteur . - Juin 2014 . - p.168-171.
Langues : Français (fre)
in Science & sports / ScienceDirect > Volume 29 numéro 3 (Juin 2014) . - p.168-171
Mots-clés : Oxydation Lipides LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction
Le niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice (LIPOXmax) est la puissance à laquelle le rapport d’utilisation oxydative lipides/glucides est maximal lors d’un exercice à plateau sur 45–60minutes, minimisant le gaspillage de glucides. Il a été démontré que cette mesure est très reproductible d’un jour à l’autre dans des conditions standardisées, quoiqu’elle soit modifiable par de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques. Il restait à évaluer la stabilité de ce paramètre sur de plus longues périodes.
Matériels et méthodes
Nous avons recherché cette stabilité sur une base de données personnelle de 1600 calorimétries d’effort incluant des patients qui ne modifiaient pas leur exercice ou leurs habitudes alimentaires, re-testés après un intervalle moyen de 30 mois. Les patients (n=11) représentaient une grande variété d’âge (28–74ans), d’indice de masse corporelle (de 22 à 46,7kg/m2) et d’aptitude aérobie.
Résultats
Leur LIPOXmax variait entre 18 à 123 watts et leur débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) se situait entre 75 et 423mg/min. On note une stabilité remarquable du LIPOXmax exprimé en puissance brute (r=0,993, P<0,001 ; Bland Altman : différence moyenne−2,36, intervalle de confiance (IC) : [−3,33 à 8,06]. Le DMOL était moins reproductible au cours de ces longues périodes de temps (r=0,694, P<0,02 ; différence moyenne 4, IC : [−53 à 61]).
Conclusion
Par conséquent, la puissance à laquelle l’oxydation des lipides est maximale au cours de l’exercice reste stable sur une période moyenne de 30 mois si les habitudes alimentaires et l’exercice ne sont pas modifiés.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125604