Titre : |
La vie des plantes : une métaphysique du mélange |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emanuele Coccia (1976-...) , Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions Payot & Rivages |
Année de publication : |
2016 |
Collection : |
Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X |
Importance : |
192 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
20 x 12 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7436-3800-9 |
Prix : |
18 € |
Note générale : |
ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016 |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique |
Index. décimale : |
S-50 Connaissances scientifiques et techniques |
Résumé : |
A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. |
Note de contenu : |
Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 |
En ligne : |
https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 |
La vie des plantes : une métaphysique du mélange [texte imprimé] / Emanuele Coccia (1976-...)  , Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2016 . - 192 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 12 cm. - ( Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) . ISBN : 978-2-7436-3800-9 : 18 € ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
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Mots-clés : |
Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique |
Index. décimale : |
S-50 Connaissances scientifiques et techniques |
Résumé : |
A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. |
Note de contenu : |
Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 |
En ligne : |
https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 |
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