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Colombie : les mafias de la drogue / D. BETANCOURT in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info, n°18 (1995)
[article]
Titre : Colombie : les mafias de la drogue Titre original : (Colombia : la mafia de la droga) ; (Colombia: mafia organizations in the drug world) Auteurs : D. BETANCOURT ; LUZ GARCIA M. Année de publication : 1995 Article en page(s) : 73-82 Note générale : Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 73-82
Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud:Colombie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Violence ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : COLOMBIA CRIMINAL SYNDICATES ORGANISATION CRIMINELLE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION DRUG MARKET MARCHE DE LA DROGUE CONFLICT CONFLIT Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
Plusieurs facteurs confèrent à la Colombie un "avantage comparatif" pour le développement de l'économie de la drogue : une contrebande très ancienne ; une fragmentation territoriale qui explique que l'état a longtemps ignoré de nombreuses régions qui ont pu abriter guérillas, paramilitaires, contrebandiers ; l'existence de zones d'extraction minière, théâtre d'un violence traditionnelle ; le refus des gouvernements colombiens de saisir la mesure de l'essor de la drogue. Liés aux activités de la drogue, cinq principaux noyaux, d'ailleurs loin d'être des organisations hiérarchisées et stables, se sont constitués, puis consolidés dans les années 1970-1980, avant d'entrer dans une logique de fractionnement : celui de la côte Atlantique, voué au trafic de marijuana ; le noyau antioqueno (celui de P. Escobar), qui se consacre au commerce de la marijuana et de la coca ; le noyau de Cali, le plus puissant, qui recrute dans les classes moyennes et élevées ; le noyau central, formé dans le prolongement de l'extraction des émeraudes, et le noyau oriental, fermé et discret, qui s'est développé aux dépens des autres. Ces groupes, dont le comportement et la composition sociale diffèrent, engendrent une double violence : celle qu'ils déploient contre l'état, les organisations populaires, les syndicats, les partis de gauche et les guérillas ; et la violence, plus diffuse, qui provient de la capacité de corrompre la société et les institutions. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Several factors give Colombia a "competitive edge" in developing its drug economy: a long-standing smuggling tradition ; a fragmented national territory which explains the State's long ignorance of many regions where guerillas, paramilitary groups and smugglers could hide ; mining areas, traditionally a source of violence ; and the refusal of successive Colombian governments to grasp the extent of the soaring drug trade. Five main nuclei of drug-related activities, though far from being hierarchic, stable organizations, formed and developed in the 1970s and 1980s, before beginning to splinter: the Atlantic coast nucleus, made up of North Americans, appeared in the 1960s and concentrated on the marijuana trade ; the Antioquia nucleus (of which P. Escobar was a member) devoted to marijuana and coca trade ; the Cali nucleus, the most powerful of all, recruited its members in the middle and upper classes ; the central nucleus, which developed out of emerald mining ; and the eastern nucleus, a closed and discreet trade, which has developed at the expense of the others. These groups differ in their social make-up and behaviour and lead to two forms of violence: against the State, popular organisations, trade unions, left-wing parties and guerillas ; and a more nebulous form of violence inherent in their ability to corrupt society and its institutions. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140129
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 73-82[article] Colombie : les mafias de la drogue = (Colombia : la mafia de la droga) ; (Colombia: mafia organizations in the drug world) [] / D. BETANCOURT ; LUZ GARCIA M. . - 1995 . - 73-82.
Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 73-82
Langues : Français (fre)
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 73-82
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud:Colombie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Violence ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : COLOMBIA CRIMINAL SYNDICATES ORGANISATION CRIMINELLE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION DRUG MARKET MARCHE DE LA DROGUE CONFLICT CONFLIT Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
Plusieurs facteurs confèrent à la Colombie un "avantage comparatif" pour le développement de l'économie de la drogue : une contrebande très ancienne ; une fragmentation territoriale qui explique que l'état a longtemps ignoré de nombreuses régions qui ont pu abriter guérillas, paramilitaires, contrebandiers ; l'existence de zones d'extraction minière, théâtre d'un violence traditionnelle ; le refus des gouvernements colombiens de saisir la mesure de l'essor de la drogue. Liés aux activités de la drogue, cinq principaux noyaux, d'ailleurs loin d'être des organisations hiérarchisées et stables, se sont constitués, puis consolidés dans les années 1970-1980, avant d'entrer dans une logique de fractionnement : celui de la côte Atlantique, voué au trafic de marijuana ; le noyau antioqueno (celui de P. Escobar), qui se consacre au commerce de la marijuana et de la coca ; le noyau de Cali, le plus puissant, qui recrute dans les classes moyennes et élevées ; le noyau central, formé dans le prolongement de l'extraction des émeraudes, et le noyau oriental, fermé et discret, qui s'est développé aux dépens des autres. Ces groupes, dont le comportement et la composition sociale diffèrent, engendrent une double violence : celle qu'ils déploient contre l'état, les organisations populaires, les syndicats, les partis de gauche et les guérillas ; et la violence, plus diffuse, qui provient de la capacité de corrompre la société et les institutions. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Several factors give Colombia a "competitive edge" in developing its drug economy: a long-standing smuggling tradition ; a fragmented national territory which explains the State's long ignorance of many regions where guerillas, paramilitary groups and smugglers could hide ; mining areas, traditionally a source of violence ; and the refusal of successive Colombian governments to grasp the extent of the soaring drug trade. Five main nuclei of drug-related activities, though far from being hierarchic, stable organizations, formed and developed in the 1970s and 1980s, before beginning to splinter: the Atlantic coast nucleus, made up of North Americans, appeared in the 1960s and concentrated on the marijuana trade ; the Antioquia nucleus (of which P. Escobar was a member) devoted to marijuana and coca trade ; the Cali nucleus, the most powerful of all, recruited its members in the middle and upper classes ; the central nucleus, which developed out of emerald mining ; and the eastern nucleus, a closed and discreet trade, which has developed at the expense of the others. These groups differ in their social make-up and behaviour and lead to two forms of violence: against the State, popular organisations, trade unions, left-wing parties and guerillas ; and a more nebulous form of violence inherent in their ability to corrupt society and its institutions. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140129 Pays andins : l'échec des politiques anti-drogue / F. E. THOUMI in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info, n°18 (1995)
[article]
Titre : Pays andins : l'échec des politiques anti-drogue Titre original : (Paises andinos : el fracaso de las politicas de lucha contra la droga) ; (Andean countries: the failure of the anti-drug policies) Auteurs : F. E. THOUMI Année de publication : 1995 Article en page(s) : 3-19 Note générale : Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 3-19
Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : SOUTH AMERICA POLICY FIGHT LUTTE EFFICIENCY EFFICACITE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION SOCIAL CULTURAL CULTUREL Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
L'industrie des drogues illégales occupe une place importante dans l'économie des pays andins, et constitue une question épineuse dans les relations entre ces états et le reste du monde. En dépit de quelques succès, les politiques anti-drogue menées depuis près de 20 ans ont échoué : à titre d'exemple, la production totale de cocaïne est de 12 à 15 fois supérieure à celle du début des années 1980. De nombreux éléments concourent à l'échec annoncé de ces mesures : la consommation et la production de drogues sont uniquement traitées comme des problèmes liés à la criminalité et à la santé publique, sans que soient envisagées leurs motivations sociales ; les objectifs des politiques sont souvent flous et ne correspondent pas aux réalités sociales et politiques ; les différences culturelles entre les gouvernements, dont les intérêts sont souvent conflictuels, suscitent une défiance mutuelle et diffusent dans les pays producteurs le sentiment que ces politiques sont imposées par les Etats-Unis ou l'Europe. Etant donné que la production illégale, la distribution et la consommation de drogues sont très dépendantes des institutions civiles qui contrôlent les transactions, la société civile devrait participer, en la matière à la formulation de toute politique. Sans quoi le "problème de la drogue" ne pourra que se prolonger pendant au moins une autre génération. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
The illegal drug industry holds an important place in the economy of Andean countries and is a thorny issue in relations between these states and the rest of the world. Despite measured success, the anti-drug policies implemented over the last twenty years or so have failed : for example, the total cocaine production is twelve to fifteen times greater than it was at the beginning of the eighties. Many factors contribute to the failure of these measures: drug use and production are treated uniquely as problems related to crime and public health, leaving aside their social motivation ; the policies often have vague objectives which do not match social and political realities ; cultural differences between the governments, which often have conflicting interests, create mutual mistrust and spread a feeling in producer countries that these policies are imposed by the United States and Europe. Given that, the illegal production, distribution and use of drugs are heavily dependent on the civil institutions which control the transactions, civil society should participate in formulating any policy in this area. Failing this the drug problem will persist, at least for another generation. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140131
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 3-19[article] Pays andins : l'échec des politiques anti-drogue = (Paises andinos : el fracaso de las politicas de lucha contra la droga) ; (Andean countries: the failure of the anti-drug policies) [] / F. E. THOUMI . - 1995 . - 3-19.
Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 3-19
Langues : Français (fre)
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 3-19
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : SOUTH AMERICA POLICY FIGHT LUTTE EFFICIENCY EFFICACITE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION SOCIAL CULTURAL CULTUREL Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
L'industrie des drogues illégales occupe une place importante dans l'économie des pays andins, et constitue une question épineuse dans les relations entre ces états et le reste du monde. En dépit de quelques succès, les politiques anti-drogue menées depuis près de 20 ans ont échoué : à titre d'exemple, la production totale de cocaïne est de 12 à 15 fois supérieure à celle du début des années 1980. De nombreux éléments concourent à l'échec annoncé de ces mesures : la consommation et la production de drogues sont uniquement traitées comme des problèmes liés à la criminalité et à la santé publique, sans que soient envisagées leurs motivations sociales ; les objectifs des politiques sont souvent flous et ne correspondent pas aux réalités sociales et politiques ; les différences culturelles entre les gouvernements, dont les intérêts sont souvent conflictuels, suscitent une défiance mutuelle et diffusent dans les pays producteurs le sentiment que ces politiques sont imposées par les Etats-Unis ou l'Europe. Etant donné que la production illégale, la distribution et la consommation de drogues sont très dépendantes des institutions civiles qui contrôlent les transactions, la société civile devrait participer, en la matière à la formulation de toute politique. Sans quoi le "problème de la drogue" ne pourra que se prolonger pendant au moins une autre génération. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
The illegal drug industry holds an important place in the economy of Andean countries and is a thorny issue in relations between these states and the rest of the world. Despite measured success, the anti-drug policies implemented over the last twenty years or so have failed : for example, the total cocaine production is twelve to fifteen times greater than it was at the beginning of the eighties. Many factors contribute to the failure of these measures: drug use and production are treated uniquely as problems related to crime and public health, leaving aside their social motivation ; the policies often have vague objectives which do not match social and political realities ; cultural differences between the governments, which often have conflicting interests, create mutual mistrust and spread a feeling in producer countries that these policies are imposed by the United States and Europe. Given that, the illegal production, distribution and use of drugs are heavily dependent on the civil institutions which control the transactions, civil society should participate in formulating any policy in this area. Failing this the drug problem will persist, at least for another generation. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140131 Pérou : enjeux politico-militaires de la production et du trafic des drogues / Alain Labrousse in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info, n°18 (1995)
[article]
Titre : Pérou : enjeux politico-militaires de la production et du trafic des drogues Titre original : (Peru : la puesta politicomilitar de la produccion y del trafico de drogas) ; (Peru: political and military stakes in drug production and trafficking) Auteurs : Alain Labrousse (1937-2016) Année de publication : 1995 Article en page(s) : 101-111 Note générale : Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 101-111
Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud:Pérou ; A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Army ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : POLICY PERU ARMEE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION DRUG MARKET MARCHE DE LA DROGUE CRIMINAL SYNDICATES ORGANISATION CRIMINELLE Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
Cultivant depuis toujours des feuilles de coca pour l'usage rituel des communautés indiennes, le Pérou est devenu le premier producteur mondial de coca et de cocaïne-base. L'extension des cultures illicites, apparue dans les années 1970, est renforcée en 1991 par l'ouverture du marché péruvien aux importations de maïs brésilien et de riz asiatique moins chers, qui a encouragé le développement de cultures plus lucratives. La baisse du cours de la feuille de coca due à l'abondance de la production entraîne la fabrication de cocaïne-base et l'apparition de zones de culture de pavot. Les sommes provenant du narcotrafic représentent de 20 à 30 % des exportations légales péruviennes. La non-réglementation des flux de capitaux entrant et sortant du pays permet au gouvernement péruvien de faire face au paiement des intérêts de la dette extérieure et de financer le déficit de la balance des paiements. Sur les 40 organisations de trafiquants implantées au Pérou, un certain nombre tendent à s'affranchir des Colombiens en établissant leurs propres filières de commercialisation. L'intervention de l'armée péruvienne dans la vallée du Huallaga pour lutter contre la guérilla du Sentier lumineux est à l'origine de la complicité qui existe, depuis 10 ans, entre un certain nombre d'officiers proches du pouvoir et les narcotrafiquants. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Indian communities in Peru have long cultivated coca for ritual use and Peru has now become the world's leading producer of coca and cocaine base. The spread of illegal crops, which began to appear in the 1970s, was boosted in 1991 when the Peruvian market was opened up to imports of cheaper Brazilian maize and Asian rice, thus encouraging the development of more lucrative crops. The drop in the price of coca leaf, due to plentiful production, led to the manufacture of cocaine base and the planting of new poppy crops. Income from drug trafficking is equivalent to 20 % to 30 % of legal exports from Peru. Non-regulation of incoming and outgoing capital flows enables the Peruvian government to service its external debt and finance the balance of payments deficit. Some of the forty drug trafficking organizations established in Peru are beginning to set up their own marketing networks, independently of the Colombians. The military offensive against the Shining Path guerrillas was the beginning of ten years' complicity between a number of officers close to the government and the drug traffickers. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140132
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 101-111[article] Pérou : enjeux politico-militaires de la production et du trafic des drogues = (Peru : la puesta politicomilitar de la produccion y del trafico de drogas) ; (Peru: political and military stakes in drug production and trafficking) [] / Alain Labrousse (1937-2016) . - 1995 . - 101-111.
Problèmes d'Amérique Latine, 1995, (18), 101-111
Langues : Français (fre)
in Problèmes d'Amérique Latine / Cairn.info > n°18 (1995) . - 101-111
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Amériques et Caraïbes:Amérique du Sud:Pérou ; A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Army ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economy ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : POLICY PERU ARMEE TRAFFICKING TRAFIC MANUFACTURING FABRICATION DRUG MARKET MARCHE DE LA DROGUE CRIMINAL SYNDICATES ORGANISATION CRIMINELLE Index. décimale : MAR Marché de la drogue / Drug market Résumé : FRANÇAIS :
Cultivant depuis toujours des feuilles de coca pour l'usage rituel des communautés indiennes, le Pérou est devenu le premier producteur mondial de coca et de cocaïne-base. L'extension des cultures illicites, apparue dans les années 1970, est renforcée en 1991 par l'ouverture du marché péruvien aux importations de maïs brésilien et de riz asiatique moins chers, qui a encouragé le développement de cultures plus lucratives. La baisse du cours de la feuille de coca due à l'abondance de la production entraîne la fabrication de cocaïne-base et l'apparition de zones de culture de pavot. Les sommes provenant du narcotrafic représentent de 20 à 30 % des exportations légales péruviennes. La non-réglementation des flux de capitaux entrant et sortant du pays permet au gouvernement péruvien de faire face au paiement des intérêts de la dette extérieure et de financer le déficit de la balance des paiements. Sur les 40 organisations de trafiquants implantées au Pérou, un certain nombre tendent à s'affranchir des Colombiens en établissant leurs propres filières de commercialisation. L'intervention de l'armée péruvienne dans la vallée du Huallaga pour lutter contre la guérilla du Sentier lumineux est à l'origine de la complicité qui existe, depuis 10 ans, entre un certain nombre d'officiers proches du pouvoir et les narcotrafiquants. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Indian communities in Peru have long cultivated coca for ritual use and Peru has now become the world's leading producer of coca and cocaine base. The spread of illegal crops, which began to appear in the 1970s, was boosted in 1991 when the Peruvian market was opened up to imports of cheaper Brazilian maize and Asian rice, thus encouraging the development of more lucrative crops. The drop in the price of coca leaf, due to plentiful production, led to the manufacture of cocaine base and the planting of new poppy crops. Income from drug trafficking is equivalent to 20 % to 30 % of legal exports from Peru. Non-regulation of incoming and outgoing capital flows enables the Peruvian government to service its external debt and finance the balance of payments deficit. Some of the forty drug trafficking organizations established in Peru are beginning to set up their own marketing networks, independently of the Colombians. The military offensive against the Shining Path guerrillas was the beginning of ten years' complicity between a number of officers close to the government and the drug traffickers. (Review' s abstract)Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=140132