[n° ou bulletin]
Titre : |
97 - avril 2017 - Marcher dans la ville |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Cédric Calvignac, Editeur scientifique ; Franck Cochoy (1964-...) , Editeur scientifique ; Nathalie Cochoy, Editeur scientifique |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
210 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
24 cm. |
Prix : |
21 € |
Note générale : |
Ce numéro multiplie les pas de côté interdisciplinaires pour décrire dans toute sa complexité le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l'écrivain à celui de l'urbaniste, de celui de l'architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d'observation allant de l'intime et de l'introspection - via l'évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature - à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes - via l'examen de différents plans et projets urbanistiques. Les contributions à ce numéro s'organisent autour de cinq propositions. D'abord, la marche est envisagée comme un récit - l'accompagnement d'un phrasé ou l'élan d'une traduction. La marche est alors considérée comme l'occasion d'un dépassement identitaire : marcher entraîne un mouvement de conformation à un attendu collectif mais également de dépassement des cadres normatifs auxquels on est censé s'astreindre. La marche en ville peut aussi être envisagée comme un art civique dans le sens où elle donne droit de cité (présence physique au monde) tout en donnant à penser la cité (organisation de la distribution socio-économique du lieu). Cette tension permet de considérer la marche en ville comme l'occasion d'un aménagement de l'espace : marcher, c'est aussi une activité qui s'inscrit - avec plus ou moins de force selon les périodes - dans un programme politique de planification urbaine. Enfin, on ne saurait oublier que la marche urbaine n'est souvent possible qu'en tant qu'agencement sociotechnique : marcher, c'est réunir avec et autour de soi un ensemble d'équipements, de dispositifs, d'artefacts qui contribuent à la fois à sa réalisation et à sa perpétuelle transformation. Claire Dutrait y publie un triptyque de poèmes, les « Textures périphériques », des textes passés, avec d’autres et sous une forme proche, par Périphérique intérieur (paru chez Wildproject en 2014) et développés dans le cadre du projet Périph’Strip. "Sous les ponts nous marchons en oblique Dans l’oreille l’écho des véhicules" — Claire Dutrait |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
Mots-clés : |
marche Périph'Strip recherche urbain Environnement -- Interdisciplinarité Sociologie de l'environnement Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Marche -- Aspect social Sémiotique et urbanisme sociologie urbaine |
Index. décimale : |
F-63 Habitat - sociologie de l'habitat |
Résumé : |
Ce numéro coordonné par Cédric Calvignac (1982-...), Franck Cochoy (1964-...) et Nathalie Cochoy entreprend de décrire, dans toute sa complexité, le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l’écrivain à celui de l’urbaniste, de celui de l’architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d’observation allant de l’intime et de l’introspection – via l’évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature – à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes – via l’examen de différents plans et projets urbanistiques. Un dossier consacré à la marche urbaine, qui adopte diverses échelles d'observation, allant de l'intime et l'introspection à la cartographie surplombante des grands ensembles urbains. La marche est envisagée tour à tour comme un récit, l'occasion d'un dépassement identitaire, un art civique, l'occasion d'un aménagement de l'espace, enfin comme mode d'agencement sociotechnique. |
Note de contenu : |
Ce numéro multiplie les pas de côté interdisciplinaires pour décrire dans toute sa complexité le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l’écrivain à celui de l’urbaniste, de celui de l’architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d’observation allant de l’intime et de l’introspection – via l’évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature – à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes – via l’examen de différents plans et projets urbanistiques.
Les contributions à ce numéro s’organisent autour de cinq propositions. D’abord, la marche est envisagée comme un récit – l’accompagnement d’un phrasé ou l’élan d’une traduction. La marche est alors considérée comme l’occasion d’un dépassement identitaire : marcher entraîne un mouvement de conformation à un attendu collectif mais également de dépassement des cadres normatifs auxquels on est censé s’astreindre. La marche en ville peut aussi être envisagée comme un art civique dans le sens où elle donne droit de cité (présence physique au monde) tout en donnant à penser la cité (organisation de la distribution socio-économique du lieu). Cette tension permet de considérer la marche en ville comme l’occasion d’un aménagement de l’espace : marcher, c’est aussi une activité qui s’inscrit – avec plus ou moins de force selon les périodes – dans un programme politique de planification urbaine. Enfin, on ne saurait oublier que la marche urbaine n’est souvent possible qu’en tant qu’agencement sociotechnique : marcher, c’est réunir avec et autour de soi un ensemble d’équipements, de dispositifs, d’artefacts qui contribuent à la fois à sa réalisation et à sa perpétuelle transformation.
Sommaire :
– Cédric Calvignac, « Marcher dans la ville »
– Jean-Christophe Bailly, « Marcher dans la prose des villes »
– Nathalie Cochoy, « Marcher, traduire – New York dans l’œuvre de Paul Auster »
– Christina Horvath, « Quelle place pour les flâneuses dans les banlieues françaises ? »
– Francesco Careri, « La marche comme art civique »
– Jérôme Monnet, « Marche-loisir et marche-déplacement : une dichotomie persistante, du romantisme au fonctionnalisme »
– Marie-Christine Jaillet, « Réaménager la ville pour y faire place à la marche “ordinaire” »
– Cédric Calvignac et Nathalie Bruyère, « Donner matière à penser l’équipement piéton. Quand le design éclaire lʼanalyse sociologique des mobilités urbaines »
– Michèle lalanne, Jean-Sébastien Vayre, Hélène Brembeck et Niklas Sörum, « Quand marcher requiert la mobilisation d’équipements imposants. le cas des poussettes et caddies dans la mobilité de consommation »
– Anne Chaniolleau et Olivier Peyricot, « Procession »
– Claire Dutrait, « Textures périphériques »
– Emmanuelle Lambert et Jean-Thierry Julia, « Le site et la cité… Pérégrinations numériques et patrimoine urbain » |
En ligne : |
http://www.livre.periphstrip.fr/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=43778 |
[n° ou bulletin]
97 - avril 2017 - Marcher dans la ville [document électronique] / Cédric Calvignac, Editeur scientifique ; Franck Cochoy (1964-...)  , Editeur scientifique ; Nathalie Cochoy, Editeur scientifique . - 2017 . - 210 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm. 21 € Ce numéro multiplie les pas de côté interdisciplinaires pour décrire dans toute sa complexité le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l'écrivain à celui de l'urbaniste, de celui de l'architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d'observation allant de l'intime et de l'introspection - via l'évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature - à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes - via l'examen de différents plans et projets urbanistiques. Les contributions à ce numéro s'organisent autour de cinq propositions. D'abord, la marche est envisagée comme un récit - l'accompagnement d'un phrasé ou l'élan d'une traduction. La marche est alors considérée comme l'occasion d'un dépassement identitaire : marcher entraîne un mouvement de conformation à un attendu collectif mais également de dépassement des cadres normatifs auxquels on est censé s'astreindre. La marche en ville peut aussi être envisagée comme un art civique dans le sens où elle donne droit de cité (présence physique au monde) tout en donnant à penser la cité (organisation de la distribution socio-économique du lieu). Cette tension permet de considérer la marche en ville comme l'occasion d'un aménagement de l'espace : marcher, c'est aussi une activité qui s'inscrit - avec plus ou moins de force selon les périodes - dans un programme politique de planification urbaine. Enfin, on ne saurait oublier que la marche urbaine n'est souvent possible qu'en tant qu'agencement sociotechnique : marcher, c'est réunir avec et autour de soi un ensemble d'équipements, de dispositifs, d'artefacts qui contribuent à la fois à sa réalisation et à sa perpétuelle transformation. Claire Dutrait y publie un triptyque de poèmes, les « Textures périphériques », des textes passés, avec d’autres et sous une forme proche, par Périphérique intérieur (paru chez Wildproject en 2014) et développés dans le cadre du projet Périph’Strip. "Sous les ponts nous marchons en oblique Dans l’oreille l’écho des véhicules" — Claire Dutrait Langues : Français ( fre)
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
Mots-clés : |
marche Périph'Strip recherche urbain Environnement -- Interdisciplinarité Sociologie de l'environnement Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Marche -- Aspect social Sémiotique et urbanisme sociologie urbaine |
Index. décimale : |
F-63 Habitat - sociologie de l'habitat |
Résumé : |
Ce numéro coordonné par Cédric Calvignac (1982-...), Franck Cochoy (1964-...) et Nathalie Cochoy entreprend de décrire, dans toute sa complexité, le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l’écrivain à celui de l’urbaniste, de celui de l’architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d’observation allant de l’intime et de l’introspection – via l’évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature – à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes – via l’examen de différents plans et projets urbanistiques. Un dossier consacré à la marche urbaine, qui adopte diverses échelles d'observation, allant de l'intime et l'introspection à la cartographie surplombante des grands ensembles urbains. La marche est envisagée tour à tour comme un récit, l'occasion d'un dépassement identitaire, un art civique, l'occasion d'un aménagement de l'espace, enfin comme mode d'agencement sociotechnique. |
Note de contenu : |
Ce numéro multiplie les pas de côté interdisciplinaires pour décrire dans toute sa complexité le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l’écrivain à celui de l’urbaniste, de celui de l’architecte à celui du sociologue ou encore du designer. Il adopte des échelles d’observation allant de l’intime et de l’introspection – via l’évocation de différents récits de marche et portraits de marcheurs dans la littérature – à la cartographie surplombante de grands ensembles urbains et à la délimitation de leurs zones piétonnes – via l’examen de différents plans et projets urbanistiques.
Les contributions à ce numéro s’organisent autour de cinq propositions. D’abord, la marche est envisagée comme un récit – l’accompagnement d’un phrasé ou l’élan d’une traduction. La marche est alors considérée comme l’occasion d’un dépassement identitaire : marcher entraîne un mouvement de conformation à un attendu collectif mais également de dépassement des cadres normatifs auxquels on est censé s’astreindre. La marche en ville peut aussi être envisagée comme un art civique dans le sens où elle donne droit de cité (présence physique au monde) tout en donnant à penser la cité (organisation de la distribution socio-économique du lieu). Cette tension permet de considérer la marche en ville comme l’occasion d’un aménagement de l’espace : marcher, c’est aussi une activité qui s’inscrit – avec plus ou moins de force selon les périodes – dans un programme politique de planification urbaine. Enfin, on ne saurait oublier que la marche urbaine n’est souvent possible qu’en tant qu’agencement sociotechnique : marcher, c’est réunir avec et autour de soi un ensemble d’équipements, de dispositifs, d’artefacts qui contribuent à la fois à sa réalisation et à sa perpétuelle transformation.
Sommaire :
– Cédric Calvignac, « Marcher dans la ville »
– Jean-Christophe Bailly, « Marcher dans la prose des villes »
– Nathalie Cochoy, « Marcher, traduire – New York dans l’œuvre de Paul Auster »
– Christina Horvath, « Quelle place pour les flâneuses dans les banlieues françaises ? »
– Francesco Careri, « La marche comme art civique »
– Jérôme Monnet, « Marche-loisir et marche-déplacement : une dichotomie persistante, du romantisme au fonctionnalisme »
– Marie-Christine Jaillet, « Réaménager la ville pour y faire place à la marche “ordinaire” »
– Cédric Calvignac et Nathalie Bruyère, « Donner matière à penser l’équipement piéton. Quand le design éclaire lʼanalyse sociologique des mobilités urbaines »
– Michèle lalanne, Jean-Sébastien Vayre, Hélène Brembeck et Niklas Sörum, « Quand marcher requiert la mobilisation d’équipements imposants. le cas des poussettes et caddies dans la mobilité de consommation »
– Anne Chaniolleau et Olivier Peyricot, « Procession »
– Claire Dutrait, « Textures périphériques »
– Emmanuelle Lambert et Jean-Thierry Julia, « Le site et la cité… Pérégrinations numériques et patrimoine urbain » |
En ligne : |
http://www.livre.periphstrip.fr/ |
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https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=43778 |
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