Titre : |
Faire participer les habitants ? : citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marion Carrel (1975-...) , Auteur ; Nina Eliasoph, Préfacier, etc. |
Mention d'édition : |
Disponible également sur books.openedition.org |
Editeur : |
Lyon Cedex 07 : Ecole Nationale Supérieure (ENS) de Lyon éditions |
Année de publication : |
2013 |
Collection : |
Gouvernement en question(s), ISSN 2117-4253  |
Importance : |
270 p. |
Présentation : |
tabl., graph., couv. ill. en coul., ill. en noir et blanc |
Format : |
23 x 15 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84788-385-5 |
Prix : |
20 € |
Note générale : |
Voir aussi l'interview de l'auteure par Jérôme Vachon, ASH n°2817, p. 34-35 et l'émission "La Suite dans les idées" du 07.12.2013 (28'), en hyperlien : "Marion Carrel est maître de conférence en sociologie à l'Université de Lille 3. Son champ de réflexion porte sur la politique de la ville, la démocratie participative et la citoyenneté dans les quartiers populaires. Son essai est une version remaniée d'une thèse de doctorat en sociologie sur les écueils, les limites et les succès de la participation des habitants des quartiers d'habitat social à la définition et l'évaluation des politiques de la ville. Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? Deux analyses s'affrontent, en théorie comme en pratique, sur la participation des habitants aux politiques de la ville. La première pointe les dérives de « l'injonction participative », cette demande unilatérale et méprisante faite aux pauvres de se comporter en citoyens, sans leur donner la possibilité de débattre sur le fonctionnement des institutions. La seconde voit au contraire dans la participation un levier pour leur émancipation sociale et politique et l'amélioration de l'action publique. Le croisement de plusieurs perspectives d'analyse et terrains d'enquête permet de dépasser cette vision binaire et de rendre compte de la manière dont les problèmes sociaux, économiques et urbains sont débattus dans l'espace public. L'ethnographie de la participation aide à mieux comprendre la manière dont les habitants prennent part, ou non, à la définition et à l'évaluation des politiques publiques qui les concernent. Cet ouvrage montre que l'apathie des habitants des quartiers d'habitat social n'est qu'apparente ou plutôt qu'elle se développe dans des contextes d'interaction particuliers. Sous certaines conditions, au contraire, de nouvelles formes de contre-pouvoir, engendrées par l'activité délibérative des « artisans de la participation », émergent dans les milieux populaires. Une enquête réalisée dans le Quartier Teisseire de Grenoble." |
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
|
Mots-clés : |
Démocratie participative France Anthropologie urbaine Société Environnement social Villes milieu urbain SHS Communautés urbaines Politique urbaine Participation des citoyens Démocratie sociologie urbaine Participation des habitants Habitants & Locataires citoyenneté, contre-pouvoir, délibération, démocratie participative, émancipation, empowerment, enquête, participation, pauvreté, politique de la ville, public Usages et politiques de la ville Géographie, Sociologie Migrations, immigrations, minorités, Espace, société et territoire, Politiques et actions publiques |
Index. décimale : |
A-01 Démocratie participative |
Résumé : |
Version remaniée d'une thèse de doctorat en sociologie sur les écueils, les limites et les succès de la participation des habitants des quartiers d'habitat social à la définition et l'évaluation des politiques de la ville.
A l'injonction participative, comment réagissent les habitants des quartiers populaires ? L'empowerment est-il à leur portée ? Oui, sous certaines conditions, de nouvelles formes de contre-pouvoir voient le jour.- 4e de couv. : "Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? Deux analyses s'affrontent, en théorie comme en pratique, sur la participation des habitants aux politiques de la ville. La première pointe les dérives de « l'injonction participative », cette demande unilatérale et méprisante faite aux pauvres de se comporter en citoyens, sans leur donner la possibilité de débattre sur le fonctionnement des institutions. La seconde voit au contraire dans la participation un levier pour leur émancipation sociale et politique et l'amélioration de l'action publique. Le croisement de plusieurs perspectives d'analyse et terrains d'enquête permet de dépasser cette vision binaire et de rendre compte de la manière dont les problèmes sociaux, économiques et urbains sont débattus dans l'espace public. L'ethnographie de la participation aide à mieux comprendre la manière dont les habitants prennent part, ou non, à la définition et à l'évaluation des politiques publiques qui les concernent. Cet ouvrage montre que l'apathie des habitants des quartiers d'habitat social n'est qu'apparente ou plutôt qu'elle se développe dans des contextes d'interaction particuliers. Sous certaines conditions, au contraire, de nouvelles formes de contre-pouvoir, engendrées par l'activité délibérative des « artisans de la participation », émergent dans les milieux populaires."
L'exercice de la citoyenneté est semé d'embûches pour les habitants de quartiers populaires. Le sentiment de non reconnaissance sociale et d'une certaine invisibilité les freinent dans la formulation de prise de parole ou de revendication. Et même si des associations existent, elles peinent à trouver un relai sur la scène publique .
Pourtant en face, les acteurs de la politique de la ville souhaitent développer la participation des habitants. L'auteur nous parle ici d'injonction participative.
Le pari de ce livre consiste à croiser plusieurs courants théoriques et thématiques de recherche, d'une part, plusieurs terrains d'enquête d'autre part afin de mettre en évidence les conditions d'émergence et les formes concrètes d'organisation et les conséquences de "l'injonction participative" comme de l'empowerment dans les quartiers d'habitat social.
La thèse défendue ici est que l'apathie n'est qu'apparente et les différentes enquêtes de terrain , "l'ethnographie des prises de parole", permettent de comprendre comment et pourquoi les habitants prennent part ou pas aux discussions publiques et à l'évaluation des politiques qui les concernent.
En savoir plus :
Le 7 décembre 2013, l'auteur explique son propos lors d'une émission diffusée sur France Culture intitulée " la participation politique : injonction ou levier ? " |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Nina Eliasoph
Préface
Introduction
Une enquête sur les catégorisations de la participation
Émancipation ou « comédie urbaine » ? L’apport de l’ethnographie
Délibération et inégalités
Publicisation des problèmes sociaux
Une confrontation de perspectives et de terrains de recherche
Chapitre 1
Participer, pour quoi faire ? L’énigme du primat de l’« injonction participative » en France
Une participation impossible ? Les errements de la politique de la ville
Des luttes urbaines à l’injonction participative
Les décennies soixante et soixante-dix, période de forte demande de participation
Les années quatre-vingt. La doctrine Dubedout à l’épreuve
Des années quatre-vingt-dix à nos jours. La prédominance de l’injonction participative
Une impulsion davantage rhétorique que pratique : le cas de l’agglomération grenobloise
La distance entre habitants et communauté d’agglomération
Le contrat de ville d’agglomération : la question de la participation en suspens
Le Grand projet de ville : quand efficacité ne rime pas avec participation des habitants
Une politique de la ville schizophrène. L’objectif de participation comme simple affichage
Les quatre positions dans le débat sur la participation
La participation inutile
L’injonction participative
La participation citoyenne
L’empowerment
Pauvreté, citoyenneté et politiques sociales : les ressorts de l’injonction participative
Le contexte français peu propice à l’empowerment
L’influence du régime de protection sociale sur la citoyenneté
Les « nouvelles politiques sociales » : retour à la catégorie du pauvre dénué de la qualité de citoyen ?
Faire participer les habitants : responsabilisation individuelle ou ouverture des institutions à la critique ?
Une politique de la ville française peu adaptée aux enjeux
Le choix d’une sociologie pragmatiste ou le « choc de Hoogstraat »
Les écueils du projet urbain participatif dans le quartier d’Hoogstraat
Les questions soulevées et leurs effets sur la problématique de recherche
Chapitre 2
Les obstacles à la participation : quand le public se révèle introuvable
Ethnographie d’une réunion publique « anti-publique »
Le décor : une réunion sur le projet de rénovation urbaine
« Pétages de plombs » et dignité de citoyen
Malentendus et susceptibilités. Le degré zéro de la participation
L’implicite de la reconquête urbaine
Les conséquences de la non-participation à l’enquête
Inégalités dans l’accès aux informations : la concertation faussée
Le cas des barrières autour des unités résidentielles
Lorsque l’enquête par questionnaire tronque le débat public
Deux analyses opposées des chiffres obtenus
Inadaptations du projet urbain
L’endossement du stigmate de « non-citoyen »
D’un public passif à un public actif ? Le cas de l’association des Trois rues
Les éléments déclencheurs de l’action collective
Gain de cause sur la plainte, ou comment couper court à la délibération
Rétention d’information et mépris politique : l’étouffement du public
Chapitre 3
Retrouver le pouvoir d’agir via la délibération : l’exemple de la « qualification mutuelle »
Figures d’une impuissance citoyenne douloureuse
Le déni de réalité de Raoul Colosimo, conducteur-receveur
Le balancement entre rage et résignation de Lila Kerachi, demandeuse de logement social
Un public intermédiaire permettant d’ouvrir un champ d’action possible
Le souci de renverser les asymétries
L’attention portée à la présence de jeunes, immigrés et étrangers
La lutte contre l’asymétrie entre usagers et agents
Une animation au carrefour de l’individuel et du collectif
Le public intermédiaire, une confrontation en face-à-face de mondes distants
La mise à l’épreuve de la réalité sociale
Susciter le public par la coproduction d’une enquête
Quand usagers et agents mènent l’enquête de concert
Les apports d’une participation de profanes à l’enquête
Déverrouiller les raisons de désespérer du politique
La mise en récit, support de la délibération et de l’initiative
Délibération et publicisation des problèmes repérés par l’enquête
Des supports de publicisation différemment investis selon les territoires
Achat de la paix sociale ou accroissement du pouvoir des « usagers citoyens » ?
Empowerment et amorce de politisation
La reconnaissance
La compréhension de la réalité sociale
Le désir de communiquer
Le désir de dénoncer des injustices
Les supérieurs hiérarchiques : agacement versus perspectives d’action
La portée du public : l’importance de la commande et du pilotage
Cas no 1 : Quand « le soufflé retombe » : un public avorté
Cas no 2 : Quand l’action collective s’enlise
Cas no 3 : Quand le public se démultiplie : une commande implicitement politique
Conclusion
Conclusion
Annexe méthodologique et sources
Les artisans de la participation
ATD Quart Monde. Croisement des savoirs, pratiques et pouvoirs
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films et sites
Moderniser sans exclure (MSE)
Entretiens
Observation
Ouvrages
Films et sites
Théâtre-forum Naje
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films et sites
Université du citoyen
Entretiens
Observation
Articles
Site
Arpenteurs
Entretiens
Observation
Ouvrages et articles
Sites
Qualification mutuelle
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films
Aux Pays-Bas
À Grenoble
Entretiens exploratoires
Observations (2002-2003)
Entretiens (2002-2003)
Les groupes de qualification mutuelle
Cas no 1, Bourcueil (2000-2001)
Cas no 2, Gagneux (2002)
Cas no 3, Clamoire (2003-2004)
Entretiens
Bibliographie
Sigles
Bibliogr. p. [247]-266. Notes bibliogr. Lexique. |
En ligne : |
http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-la-participation-po [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=66437 |
Faire participer les habitants ? : citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires [texte imprimé] / Marion Carrel (1975-...)  , Auteur ; Nina Eliasoph, Préfacier, etc. . - Disponible également sur books.openedition.org . - Lyon Cedex 07 (15, parvis René-Descartes, BP 7000, 69342) : Ecole Nationale Supérieure (ENS) de Lyon éditions, 2013 . - 270 p. : tabl., graph., couv. ill. en coul., ill. en noir et blanc ; 23 x 15 cm. - ( Gouvernement en question(s), ISSN 2117-4253) . ISBN : 978-2-84788-385-5 : 20 € Voir aussi l'interview de l'auteure par Jérôme Vachon, ASH n°2817, p. 34-35 et l'émission "La Suite dans les idées" du 07.12.2013 (28'), en hyperlien : "Marion Carrel est maître de conférence en sociologie à l'Université de Lille 3. Son champ de réflexion porte sur la politique de la ville, la démocratie participative et la citoyenneté dans les quartiers populaires. Son essai est une version remaniée d'une thèse de doctorat en sociologie sur les écueils, les limites et les succès de la participation des habitants des quartiers d'habitat social à la définition et l'évaluation des politiques de la ville. Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? Deux analyses s'affrontent, en théorie comme en pratique, sur la participation des habitants aux politiques de la ville. La première pointe les dérives de « l'injonction participative », cette demande unilatérale et méprisante faite aux pauvres de se comporter en citoyens, sans leur donner la possibilité de débattre sur le fonctionnement des institutions. La seconde voit au contraire dans la participation un levier pour leur émancipation sociale et politique et l'amélioration de l'action publique. Le croisement de plusieurs perspectives d'analyse et terrains d'enquête permet de dépasser cette vision binaire et de rendre compte de la manière dont les problèmes sociaux, économiques et urbains sont débattus dans l'espace public. L'ethnographie de la participation aide à mieux comprendre la manière dont les habitants prennent part, ou non, à la définition et à l'évaluation des politiques publiques qui les concernent. Cet ouvrage montre que l'apathie des habitants des quartiers d'habitat social n'est qu'apparente ou plutôt qu'elle se développe dans des contextes d'interaction particuliers. Sous certaines conditions, au contraire, de nouvelles formes de contre-pouvoir, engendrées par l'activité délibérative des « artisans de la participation », émergent dans les milieux populaires. Une enquête réalisée dans le Quartier Teisseire de Grenoble."
Catégories : |
A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays
|
Mots-clés : |
Démocratie participative France Anthropologie urbaine Société Environnement social Villes milieu urbain SHS Communautés urbaines Politique urbaine Participation des citoyens Démocratie sociologie urbaine Participation des habitants Habitants & Locataires citoyenneté, contre-pouvoir, délibération, démocratie participative, émancipation, empowerment, enquête, participation, pauvreté, politique de la ville, public Usages et politiques de la ville Géographie, Sociologie Migrations, immigrations, minorités, Espace, société et territoire, Politiques et actions publiques |
Index. décimale : |
A-01 Démocratie participative |
Résumé : |
Version remaniée d'une thèse de doctorat en sociologie sur les écueils, les limites et les succès de la participation des habitants des quartiers d'habitat social à la définition et l'évaluation des politiques de la ville.
A l'injonction participative, comment réagissent les habitants des quartiers populaires ? L'empowerment est-il à leur portée ? Oui, sous certaines conditions, de nouvelles formes de contre-pouvoir voient le jour.- 4e de couv. : "Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? Deux analyses s'affrontent, en théorie comme en pratique, sur la participation des habitants aux politiques de la ville. La première pointe les dérives de « l'injonction participative », cette demande unilatérale et méprisante faite aux pauvres de se comporter en citoyens, sans leur donner la possibilité de débattre sur le fonctionnement des institutions. La seconde voit au contraire dans la participation un levier pour leur émancipation sociale et politique et l'amélioration de l'action publique. Le croisement de plusieurs perspectives d'analyse et terrains d'enquête permet de dépasser cette vision binaire et de rendre compte de la manière dont les problèmes sociaux, économiques et urbains sont débattus dans l'espace public. L'ethnographie de la participation aide à mieux comprendre la manière dont les habitants prennent part, ou non, à la définition et à l'évaluation des politiques publiques qui les concernent. Cet ouvrage montre que l'apathie des habitants des quartiers d'habitat social n'est qu'apparente ou plutôt qu'elle se développe dans des contextes d'interaction particuliers. Sous certaines conditions, au contraire, de nouvelles formes de contre-pouvoir, engendrées par l'activité délibérative des « artisans de la participation », émergent dans les milieux populaires."
L'exercice de la citoyenneté est semé d'embûches pour les habitants de quartiers populaires. Le sentiment de non reconnaissance sociale et d'une certaine invisibilité les freinent dans la formulation de prise de parole ou de revendication. Et même si des associations existent, elles peinent à trouver un relai sur la scène publique .
Pourtant en face, les acteurs de la politique de la ville souhaitent développer la participation des habitants. L'auteur nous parle ici d'injonction participative.
Le pari de ce livre consiste à croiser plusieurs courants théoriques et thématiques de recherche, d'une part, plusieurs terrains d'enquête d'autre part afin de mettre en évidence les conditions d'émergence et les formes concrètes d'organisation et les conséquences de "l'injonction participative" comme de l'empowerment dans les quartiers d'habitat social.
La thèse défendue ici est que l'apathie n'est qu'apparente et les différentes enquêtes de terrain , "l'ethnographie des prises de parole", permettent de comprendre comment et pourquoi les habitants prennent part ou pas aux discussions publiques et à l'évaluation des politiques qui les concernent.
En savoir plus :
Le 7 décembre 2013, l'auteur explique son propos lors d'une émission diffusée sur France Culture intitulée " la participation politique : injonction ou levier ? " |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Nina Eliasoph
Préface
Introduction
Une enquête sur les catégorisations de la participation
Émancipation ou « comédie urbaine » ? L’apport de l’ethnographie
Délibération et inégalités
Publicisation des problèmes sociaux
Une confrontation de perspectives et de terrains de recherche
Chapitre 1
Participer, pour quoi faire ? L’énigme du primat de l’« injonction participative » en France
Une participation impossible ? Les errements de la politique de la ville
Des luttes urbaines à l’injonction participative
Les décennies soixante et soixante-dix, période de forte demande de participation
Les années quatre-vingt. La doctrine Dubedout à l’épreuve
Des années quatre-vingt-dix à nos jours. La prédominance de l’injonction participative
Une impulsion davantage rhétorique que pratique : le cas de l’agglomération grenobloise
La distance entre habitants et communauté d’agglomération
Le contrat de ville d’agglomération : la question de la participation en suspens
Le Grand projet de ville : quand efficacité ne rime pas avec participation des habitants
Une politique de la ville schizophrène. L’objectif de participation comme simple affichage
Les quatre positions dans le débat sur la participation
La participation inutile
L’injonction participative
La participation citoyenne
L’empowerment
Pauvreté, citoyenneté et politiques sociales : les ressorts de l’injonction participative
Le contexte français peu propice à l’empowerment
L’influence du régime de protection sociale sur la citoyenneté
Les « nouvelles politiques sociales » : retour à la catégorie du pauvre dénué de la qualité de citoyen ?
Faire participer les habitants : responsabilisation individuelle ou ouverture des institutions à la critique ?
Une politique de la ville française peu adaptée aux enjeux
Le choix d’une sociologie pragmatiste ou le « choc de Hoogstraat »
Les écueils du projet urbain participatif dans le quartier d’Hoogstraat
Les questions soulevées et leurs effets sur la problématique de recherche
Chapitre 2
Les obstacles à la participation : quand le public se révèle introuvable
Ethnographie d’une réunion publique « anti-publique »
Le décor : une réunion sur le projet de rénovation urbaine
« Pétages de plombs » et dignité de citoyen
Malentendus et susceptibilités. Le degré zéro de la participation
L’implicite de la reconquête urbaine
Les conséquences de la non-participation à l’enquête
Inégalités dans l’accès aux informations : la concertation faussée
Le cas des barrières autour des unités résidentielles
Lorsque l’enquête par questionnaire tronque le débat public
Deux analyses opposées des chiffres obtenus
Inadaptations du projet urbain
L’endossement du stigmate de « non-citoyen »
D’un public passif à un public actif ? Le cas de l’association des Trois rues
Les éléments déclencheurs de l’action collective
Gain de cause sur la plainte, ou comment couper court à la délibération
Rétention d’information et mépris politique : l’étouffement du public
Chapitre 3
Retrouver le pouvoir d’agir via la délibération : l’exemple de la « qualification mutuelle »
Figures d’une impuissance citoyenne douloureuse
Le déni de réalité de Raoul Colosimo, conducteur-receveur
Le balancement entre rage et résignation de Lila Kerachi, demandeuse de logement social
Un public intermédiaire permettant d’ouvrir un champ d’action possible
Le souci de renverser les asymétries
L’attention portée à la présence de jeunes, immigrés et étrangers
La lutte contre l’asymétrie entre usagers et agents
Une animation au carrefour de l’individuel et du collectif
Le public intermédiaire, une confrontation en face-à-face de mondes distants
La mise à l’épreuve de la réalité sociale
Susciter le public par la coproduction d’une enquête
Quand usagers et agents mènent l’enquête de concert
Les apports d’une participation de profanes à l’enquête
Déverrouiller les raisons de désespérer du politique
La mise en récit, support de la délibération et de l’initiative
Délibération et publicisation des problèmes repérés par l’enquête
Des supports de publicisation différemment investis selon les territoires
Achat de la paix sociale ou accroissement du pouvoir des « usagers citoyens » ?
Empowerment et amorce de politisation
La reconnaissance
La compréhension de la réalité sociale
Le désir de communiquer
Le désir de dénoncer des injustices
Les supérieurs hiérarchiques : agacement versus perspectives d’action
La portée du public : l’importance de la commande et du pilotage
Cas no 1 : Quand « le soufflé retombe » : un public avorté
Cas no 2 : Quand l’action collective s’enlise
Cas no 3 : Quand le public se démultiplie : une commande implicitement politique
Conclusion
Conclusion
Annexe méthodologique et sources
Les artisans de la participation
ATD Quart Monde. Croisement des savoirs, pratiques et pouvoirs
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films et sites
Moderniser sans exclure (MSE)
Entretiens
Observation
Ouvrages
Films et sites
Théâtre-forum Naje
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films et sites
Université du citoyen
Entretiens
Observation
Articles
Site
Arpenteurs
Entretiens
Observation
Ouvrages et articles
Sites
Qualification mutuelle
Entretien
Observations
Ouvrages et articles
Films
Aux Pays-Bas
À Grenoble
Entretiens exploratoires
Observations (2002-2003)
Entretiens (2002-2003)
Les groupes de qualification mutuelle
Cas no 1, Bourcueil (2000-2001)
Cas no 2, Gagneux (2002)
Cas no 3, Clamoire (2003-2004)
Entretiens
Bibliographie
Sigles
Bibliogr. p. [247]-266. Notes bibliogr. Lexique. |
En ligne : |
http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-la-participation-po [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=66437 |
|  |