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Pair-aidance et pratiques participatives : le vécu au coeur de la réflexion du secteur du social et de la santé / Juliette Vanderveken in Éducation Santé : un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la santé, 372 (Décembre 2020)
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[article]
Titre : Pair-aidance et pratiques participatives : le vécu au coeur de la réflexion du secteur du social et de la santé Type de document : texte imprimé Auteurs : Juliette Vanderveken Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 12-15 Langues : Français (fre) Mots-clés : Pair-aidance Résumé : "La pair-aidance et les pratiques participatives sont « des façons de faire » qui recouvrent une multitude de pratiques et d’acteurs issus de diffrents secteurs du social et de la santé. Rendre compte de cette diversité, rassembler ses acteurs, partager les outils et les expériences, et donner envie à d’autres de « sauter le pas », tels étaient les objectifs de la plénière organisée fin septembre par les asbl SMES, En Route et le Réseau Nomade en guise d’introduction au cycle de rencontres qu’ils organisent." En ligne : http://educationsante.be/media/filer_public/9b/3b/9b3bd3e9-c982-451a-bbd1-657611 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258309
in Éducation Santé : un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la santé > 372 (Décembre 2020) . - p. 12-15[article] Pair-aidance et pratiques participatives : le vécu au coeur de la réflexion du secteur du social et de la santé [texte imprimé] / Juliette Vanderveken . - 2020 . - p. 12-15.
Langues : Français (fre)
in Éducation Santé : un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la santé > 372 (Décembre 2020) . - p. 12-15
Mots-clés : Pair-aidance Résumé : "La pair-aidance et les pratiques participatives sont « des façons de faire » qui recouvrent une multitude de pratiques et d’acteurs issus de diffrents secteurs du social et de la santé. Rendre compte de cette diversité, rassembler ses acteurs, partager les outils et les expériences, et donner envie à d’autres de « sauter le pas », tels étaient les objectifs de la plénière organisée fin septembre par les asbl SMES, En Route et le Réseau Nomade en guise d’introduction au cycle de rencontres qu’ils organisent." En ligne : http://educationsante.be/media/filer_public/9b/3b/9b3bd3e9-c982-451a-bbd1-657611 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258309
Titre : 100 idées pour promouvoir l'autodétermination et la pair-aidance / SUDOC Titre original : Cent idées pour promouvoir l'autodétermination et la pair-aidance Type de document : document électronique Auteurs : Julia Boivin , Directeur de la recherche ; Marc Blin
, Directeur de la recherche
Mention d'édition : La couverture porte en plus : "pouvoir décider, dire et agir pour soi; se sooutenir entre pairs, transmettre et partager son expérience" Editeur : Paris : Éditions Tom Pousse Année de publication : 2021 Collection : 100 idées ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35345-237-8 Note générale : L’autodétermination en 3 idées
L’étymologie
Marc Blin (M.B) : Que sont « auto » et « détermination » ? Auto, c’est « moi » et détermination, en latin, ça veut dire « c’est moi qui décide ». C’est se fixer sa propre ligne de conduite, et que ce ne soit pas fixé par quelqu’un d’autre. L’autodétermination, c’est permettre à chacun de développer le plus d’habiletés pour dire et faire pour soi.
L’environnement
M.B : L’environnement, c’est nous tous. Ce qui est intéressant, c’est qu’on réfléchisse à comment on peut tous devenir des leviers plutôt que des obstacles, des freins, afin que les personnes puissent dire et agir pour elles-mêmes.
La singularité
M.B : Il y a autant de parcours, de devenirs que de personnes. On est très loin de la question de la norme. Finalement, ce qui nous intéresse, c’est le parcours singulier de chaque personne.
Pourquoi, parfois, ça peut être compliqué ?
Julia Boivin (J.B) : La question qui vient juste après, c’est « Pourquoi, parfois, est-ce compliqué et pourquoi parle-t-on beaucoup d’autodétermination dans le milieu du handicap alors que, finalement, c’est un concept complètement universel ? ». On en parle beaucoup, car on se rend compte que, quand il y a un handicap, il y a des questionnements spécifiques qui prennent beaucoup de place. Il est compliqué de les mettre de côté et ils ont tendance à masquer beaucoup de choses. À masquer l’enfant avant le handicap. Concrètement et matériellement, l’enfant a autour de lui beaucoup de professionnels qui, eux, sont censés savoir ce qui est bon pour lui. On a donc tendance à se reposer sur ces interlocuteurs. Aussi, on voit beaucoup d’enfants qui ont envie de faire plaisir (à leurs parents, aux professionnels…) et de faire des efforts, car il y a un idéal – complètement inaccessible, comme tous les idéaux – c’est de devenir « comme les autres ».
Finalement, tout cela crée un contexte où il est difficile d’oser dire, d’oser faire des choix. Des choix qui, parfois, vont à l’encontre de ceux des parents ou des professionnels. On a donc souvent des enfants et des adolescents très sages, car ils n’ont jamais eu l’occasion de se construire une identité véritable et rien qu’à eux.
L’autodétermination et le jeu
M.B : Margaret Mead, anthropologue, différencie le jeu libre et le jeu réglementé. Ils sont tous deux aussi importants pour le développement. Il est important d’avoir cette double entrée et de pouvoir continuer à jouer avec l’enfant avant d’avoir l’intention de le faire progresser. C’est la plupart du temps à travers le jeu que l’on parvient à trouver l’identité, et c’est l’objet fondamental de l’autodétermination. Paulo Freire disait :
Dire et s’entendre dire est le premier pouvoir pris sur la situation.
C’est-à-dire que les personnes puissent trouver un espace d’expression de leur identité propre. Dire et s’entendre dire, ça veut dire que l’environnement leur renvoie que leur parole vaut, dit quelque chose, et qu’il va s’y adapter.
un enfant qui pointe du doigt
Être acteur ?
M.B : On a une réticence sur le terme d’acteur. Dans nos parcours, on a vu beaucoup de personnes qui agissent. Finalement, elles sont assez peu à l’origine du parcours qui les concerne. Acteur oui, mais si, et seulement si l’espace existe également d’être co-auteur : ceux qui disent, qui écrivent, qui peuvent parler pour eux. C’est important d’entendre que, peut-être, nous pouvons mettre en place les espaces pour nos enfants, pour que les personnes puissent toujours dire et faire savoir ce dont ils ont envie ou besoin.
J.B : D’autant plus que, dans nos temps d’échange et de formation, on entend beaucoup le fait de dire « On sait très bien faire le bon handicapé ». Les personnes ont intégré ce « rôle » de handicapé parfait. Dans le terme d’acteur, il y a aussi cet aspect de tenir un rôle. Tout l’enjeu dans l’autodétermination, c’est aller creuser les autres rôles que ces personnes ont dans leur vie et les autres facettes de leur personnalité.
Faire exister des espaces de liberté(s)
J.B : Dans l’autodétermination, l’approche que l’on trouve fondamentale, c’est cette réflexion autour de l’identité et de comment faire exister la parole et les sentiments qu’ont les personnes en situation de handicap. Il y a donc cette volonté que les personnes puissent se reconnecter à la question du rêve et du désir.
J’en ai assez du temps des horloges. Je veux du temps vécu […]. C’est un temps qui se définit seulement par sa manière de s’écouler dans notre tête. Le temps, le vrai, c’est notre durée ; et notre durée est faite de nos actes et de nos pensées. Le temps véritable, le vôtre comme le mien, c’est le temps de nos souvenirs et de nos désirs.
George Saulus, Une valse à trois temps.
On voit que ces enfants ont des plannings de rééducation énormes. Donc, le temps du jeu est peut-être un moyen de se décaler du temps des horloges, du temps des progrès et des efforts et de se remettre sur le temps des souvenirs et des désirs. C’est quelque chose de très fort.
Souvent, les parents – et les enfants en grandissant – parlent en termes de « faire ». La question d’être, de qui on est, met du temps à sortir, car on les a toujours considérés comme faisant des actions. On revient donc à cette question d’acteur. Ils doivent faire beaucoup de choses, mais à quel moment ont-ils le temps de souffler, d’être des enfants ?
L’accompagnement
M.B : L’accompagnement, c’est se mettre au rythme de la personne, que l’on soit parent ou professionnel. C’est une déclaration d’intention. Dans bien des moments de la vie, le rythme de chacun est difficile à respecter, du fait d’obligations ou d’injonctions. On essaye le plus possible, avec l’idée de se rendre invisible. Il est compliqué d’arriver à accompagner quelqu’un sans projeter ses propres représentations, certitudes et impressions. Il faut donc faire en sorte de ne pas dire pour la personne, mais de la soutenir dans l’expérience de ce qui est bien pour elle. Ne pas se substituer à elle et sortir de l’idée que ce que l’on sait est bien pour elle.
L’idée de l’autodétermination tient dans le fait de faire ce petit pas de côté. De rendre accessible le discours de la personne, pour qu’elle puisse nous dire ce qui est bien pour elle et comment elle se sent dans les espaces qu’on lui propose. Ce qui nous importe, c’est de considérer qu’il y a autant de parcours, de devenirs, que de personnes.
Des mains les unes sur les autres
Accompagner pour reconnaître
J.B : L’autodétermination était un concept universel, la reconnaissance aussi. Selon Alex Honneth, il existe 3 sphères dans lesquelles se joue la reconnaissance.
L’amour : être reconnu comme une personne aimée et avec des affects et des sentiments ayant de la valeur.
Le respect : être reconnu comme une personne libre et responsable (dans la sphère du droit).
L’estime : être reconnu comme une personne ayant des qualités et capacités particulières (par des gestes, des actes concrets).
Quand il y a reconnaissance, cela crée des choses positives.
Parfois, la première sphère n’est pas acquise pour les personnes en situation de handicap.
Prendre le temps
M.B : Si on veut vraiment être dans l’accompagnement de la personne, il faut s’organiser en fonction d’elle. Là, on a un temps qui est aujourd’hui et on vise un temps qui est demain : c’est l’objectif qu’on se donne. Si, sur cette démarche-là, on est loin de la personne, rien ni personne ne va se construire (l’accompagnateur, la personne, la compétence suivante et le retour sur la compétence actuelle).
L’idée, c’est de respecter le rythme de la personne. Le jeu va lui permettre de construire ses habiletés, ses compétences avec les professionnels et/ou les parents, de ne pas dépasser son rythme et donc d’être véritablement dans l’accompagnement.
J.B : Il faut que les objectifs aient du sens pour la personne, pour l’enfant. Dans ma rééducation passée, j’ai pu faire des exercices qui n’avaient aucun sens pour moi. Donc, à un moment, il y a rupture. Souvent, le sens pour les enfants, c’est guérir et faire plaisir à ses parents. Pour un adolescent, ce ne sont plus réellement ses objectifs – on prend par exemple conscience que son handicap sera à vie. Il faut donc construire un sens avant, pour éviter la rupture.
Concrètement, comment fait-on ?
M.B : Il y a 4 portes d’entrée dans l’autodétermination.
Autonomie : c’est savoir faire des choses seul, mais aussi savoir solliciter son environnement pour parvenir à l’objectif que l’on s’est fixé. C’est donc un travail sur l’accessibilité et l’accessibilisation. Comment fait-on pour que les personnes puissent de mieux en mieux comprendre les ressources qui sont autour d’eux ?
Se connaître (autoréalisation) : savoir ce qui nous plaît ou non, nos envies… Cela passe par des expériences au quotidien, dont le jeu.
Être capable (psychological empowerment) : c’est l’estime et la confiance en soi. Prendre conscience de ce que l’on sait faire, de ses compétences et habiletés va permettre de ressentir un sentiment identitaire : qu’on a le droit de faire des choix, qu’ils comptent, qu’on a un impact sur son parcours de vie et que tout cela est reconnu par tout le monde.
S’organiser (autorégulation) : anticiper, s’adapter et s’évaluer pour savoir ce qui a fonctionné ou non.
Un schéma de l'autodétermination
Les flèches représentent l’interactivité entre les 4 éléments.
J.B : En autodétermination, on va venir travailler avec toutes les parties prenantes sur la question de la représentation du handicap. C’est venir réfléchir à la question du commun : qu’a-t-on en commun ? C’est trouver d’autres points communs dans sa personnalité, dans sa vie avec les autres et ne plus se dire « Je ne suis que handicapé ». Pour les professionnels et les parents, c’est une démarche similaire envers les personnes qu’ils accompagnent et leurs enfants.
L’autodétermination, c’est pour tout le monde, quel que soit le handicap, la pathologie. Elle peut s’inscrire dans de grands projets comme dans les petits moments. Par exemple, amener un enfant choisir entre deux jouets. Cela les aide à se construire identitairement et, par la suite, à s’affirmer.
Vos questions
Si on est un professionnel au sein d’un établissement, par où commencer ?
M.B : C’est une question de culture et de changer de culture. On va ouvrir des espaces qu’on n’a pas l’habitude d’ouvrir. Souvent, lors de nos formations, on nous parle des restrictions des institutions. Mais, à partir du moment où c’est une responsabilité individuelle, collective et partagée, c’est une question de culture. C’est se dire que ce qui nous intéresse, c’est d’entendre la personne qui est en face de nous. Après, le système dans lequel on évolue va permettre certaines choses, et tout ce qu’on peut mettre en place, on le met en place.
On envoie un message simple, mais fondamental à la personne : ce que tu es, ce que tu dis a du sens et je vais m’organiser au mieux et au plus avec ça. Il y a des choses que je ne peux pas faire et, quand c’est le cas, je te le dis. C’est une notion rattachée à l’autodétermination.
Du point de vue du jeu, peut-on mettre des exemples concrets pour chaque porte d’entrée citée ?
M.B :
Autonomie : on va demander à organiser l’aide avec les autres. C’est-à-dire identifier les ressources que je peux utiliser, pour que quelqu’un m’aide pour parvenir au résultat que je me suis fixé. On s’oriente vers des jeux coopératifs, pour se dire qu’à plusieurs, on va arriver à faire quelque chose qu’on n’aurait pas pu faire seul. Pour autant, on reste autonome dans le sens où l’on s’est fixé un objectif et où on l’atteint.
S’organiser : des jeux de stratégie. On détermine un objectif et on a besoin de l’anticiper, donc de le séquencer. Par la suite, il y a aussi la question de l’autoévaluation. Qu’est-ce que j’ai réussi, qu’est-ce que j’ai raté ? Est-ce que c’est de mon fait ou non ?
L’empowerment (être capable) : la valorisation de soi. On va privilégier la simplicité, éviter la course au progrès.
L’autoréalisation : ce sont tous les jeux qui vont nous permettre de nous connaître. Par exemple : le Qui est-ce, où l’on doit décrire les caractéristiques physiques de quelqu’un.
Comment gérer l’échec dans l’autodétermination ?
J.B : D’où l’importance du débrief et de la représentation. Finalement, peut-être qu’au fil de l’eau, la personne va se rendre compte que l’objectif qu’elle s’est fixé en premier ne va pas être l’objectif qu’elle veut atteindre. Ce n’est pas un échec, c’est un changement de direction. Aussi, on a tous eu des échecs et ils nous ont aidés à nous construire. Parfois, on rate quelque chose et on va chercher comment rebondir, ou non.
M.B : Ce que j’entends dans cette question (posée par une éducatrice), c’est la question du projet qu’il y a derrière. Si on est dans une démarche d’autodétermination, c’est une partie intégrante et définitive de l’accompagnement de se demander, dans la situation où on aboutit à quelque chose qui n’était pas prévu comme tel, comment on accompagne cette personne, comment elle peut – par l’autoévaluation – mieux comprendre ce qui s’est passé et comment on se réorganise, quelles solutions on imagine pour demain.
Une personne marche sur une flèche qui pointe vers le haut et vers la gauche
Pour arriver à ce projet, à cette culture, comment fait-on ?
J.B : La première chose, c’est de se dire « Et si c’était moi la personne qu’on accompagnait, est-ce que ça m’irait ? ». C’est très dur de se mettre à la place des personnes et ça va à l’inverse de ce qu’on peut dire lors de nos formations, j’en suis bien consciente. Mais là, nous sommes tous des personnes, avec un handicap ou non, dans un système : est-ce que ça nous conviendrait ? Aujourd’hui, de par notre expérience, non, ça ne nous conviendrait pas. C’est une prise de conscience collective : s’interroger ensemble sur l’accompagnement, comment on peut s’améliorer, etc.
M.B : La conscience individuelle vient nourrir la conscience collective. Pour la promotion du respect et de la citoyenneté de la personne, il faut qu’on s’habite tous de cette reconnaissance évidente et de cette culture personnelle. C’est important et il ne faut pas renoncer.
J.B : Il faut aussi prendre conscience collectivement qu’il y a des enjeux de pouvoir dans l’accompagnement. En tant que professionnel, on a un certain pouvoir sur les gens et les personnes accompagnées nous donnent aussi du pouvoir. Il ne faut pas avoir peur de se dire qu’on a un pouvoir et de se demander ce que l’on en fait.
M.B : L’objectif de la promotion de l’autodétermination, c’est aussi sortir des systèmes de soumission, quels qu’ils soient. On est sur cette idée de reconnaissance de la personne, que cela vienne des professionnels, des parents, des proches, etc.
Comment développer l’autodétermination avec des jeunes en situation de handicap moteur, avec des troubles cognitifs et des troubles du comportement ?
M.B : La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un rapport « Accompagner la scolarité et contribuer à l’inclusion scolaire », qui contient des recommandations de bonnes pratiques. L’idée est de dégager du temps pour proposer une approche individuelle avant l’approche de groupe. Et souvent, on manque justement de temps pour cela.
J.B : (Re)construire la question du choix prend du temps. C’est un véritable apprentissage. Aussi, l’autodétermination ne doit en aucun cas être une injonction. On peut accompagner, mais pas obliger.Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT PAIR AIDANT EMPOWERMENT AUTONOMIE PERSONNE HANDICAPEE INCLUSION COMPETENCE SOCIALE CONSENTEMENT ADOLESCENT SOIN TRAVAILLEUR HANDICAPE SEXUALITE ETABLISSEMENT SOCIAL ET MEDICOSOCIAL GEM CONSEIL DE LA VIE SOCIALE Autonomisation autodétermination jeu pair-aidance Handicapés -- Entraide empowerment Guides pratiques pair aidance Résumé : De nombreux termes sont employés et valorisés lorsque l'on évoque l'accompagnement des personnes dites fragilisées : autodétermination, empowerment, autonomie, pouvoir de dire et d'agir, choisir, décider pour soi, savoirs expérientiels, pair-aidance, participation... Derrière ce vocabulaire, de véritables changements dans les pratiques d'accompagnement et la prise en considération de ces personnes dites fragilisées sont à relever. Depuis plusieurs années, notre gouvernement, les ministères, les organismes d'action sociale, l'ensemble des établissements et services médico-sociaux, les associations qui les gèrent, l'Education nationale, et surtout les personnes elles-mêmes demandent à ce que soient posées les bases d'un "vivre ensemble" respectueux de la parole de chacun. Ces préoccupations (éminemment humanistes) font écho aux mutations engagées autour de l'école et la société inclusives. Elles exigent de l'ensemble des acteurs le partage de conceptions ancrées dans l'accès au droit et l'exercice de la citoyenneté sans entrave ni condition. Cet ouvrage fait le point sur des concepts de plus en plus utilisés, sur lesquels il convient de se mettre d'accord, et de les mettre en lien avec la "vraie vie" grâce aux personnes elles-mêmes, aux associations et aux professionnels qui ont tous participé à l'écriture de ces idées. Note de contenu : Bibliogr. p.193-204 En ligne : https://www.bloghoptoys.fr/recap-live-l-autodetermination-par-le-jeu Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=275682 100 idées pour promouvoir l'autodétermination et la pair-aidance / SUDOC = Cent idées pour promouvoir l'autodétermination et la pair-aidance [document électronique] / Julia Boivin, Directeur de la recherche ; Marc Blin
, Directeur de la recherche . - La couverture porte en plus : "pouvoir décider, dire et agir pour soi; se sooutenir entre pairs, transmettre et partager son expérience" . - Paris : Éditions Tom Pousse, 2021. - (100 idées) .
ISBN : 978-2-35345-237-8
L’autodétermination en 3 idées
L’étymologie
Marc Blin (M.B) : Que sont « auto » et « détermination » ? Auto, c’est « moi » et détermination, en latin, ça veut dire « c’est moi qui décide ». C’est se fixer sa propre ligne de conduite, et que ce ne soit pas fixé par quelqu’un d’autre. L’autodétermination, c’est permettre à chacun de développer le plus d’habiletés pour dire et faire pour soi.
L’environnement
M.B : L’environnement, c’est nous tous. Ce qui est intéressant, c’est qu’on réfléchisse à comment on peut tous devenir des leviers plutôt que des obstacles, des freins, afin que les personnes puissent dire et agir pour elles-mêmes.
La singularité
M.B : Il y a autant de parcours, de devenirs que de personnes. On est très loin de la question de la norme. Finalement, ce qui nous intéresse, c’est le parcours singulier de chaque personne.
Pourquoi, parfois, ça peut être compliqué ?
Julia Boivin (J.B) : La question qui vient juste après, c’est « Pourquoi, parfois, est-ce compliqué et pourquoi parle-t-on beaucoup d’autodétermination dans le milieu du handicap alors que, finalement, c’est un concept complètement universel ? ». On en parle beaucoup, car on se rend compte que, quand il y a un handicap, il y a des questionnements spécifiques qui prennent beaucoup de place. Il est compliqué de les mettre de côté et ils ont tendance à masquer beaucoup de choses. À masquer l’enfant avant le handicap. Concrètement et matériellement, l’enfant a autour de lui beaucoup de professionnels qui, eux, sont censés savoir ce qui est bon pour lui. On a donc tendance à se reposer sur ces interlocuteurs. Aussi, on voit beaucoup d’enfants qui ont envie de faire plaisir (à leurs parents, aux professionnels…) et de faire des efforts, car il y a un idéal – complètement inaccessible, comme tous les idéaux – c’est de devenir « comme les autres ».
Finalement, tout cela crée un contexte où il est difficile d’oser dire, d’oser faire des choix. Des choix qui, parfois, vont à l’encontre de ceux des parents ou des professionnels. On a donc souvent des enfants et des adolescents très sages, car ils n’ont jamais eu l’occasion de se construire une identité véritable et rien qu’à eux.
L’autodétermination et le jeu
M.B : Margaret Mead, anthropologue, différencie le jeu libre et le jeu réglementé. Ils sont tous deux aussi importants pour le développement. Il est important d’avoir cette double entrée et de pouvoir continuer à jouer avec l’enfant avant d’avoir l’intention de le faire progresser. C’est la plupart du temps à travers le jeu que l’on parvient à trouver l’identité, et c’est l’objet fondamental de l’autodétermination. Paulo Freire disait :
Dire et s’entendre dire est le premier pouvoir pris sur la situation.
C’est-à-dire que les personnes puissent trouver un espace d’expression de leur identité propre. Dire et s’entendre dire, ça veut dire que l’environnement leur renvoie que leur parole vaut, dit quelque chose, et qu’il va s’y adapter.
un enfant qui pointe du doigt
Être acteur ?
M.B : On a une réticence sur le terme d’acteur. Dans nos parcours, on a vu beaucoup de personnes qui agissent. Finalement, elles sont assez peu à l’origine du parcours qui les concerne. Acteur oui, mais si, et seulement si l’espace existe également d’être co-auteur : ceux qui disent, qui écrivent, qui peuvent parler pour eux. C’est important d’entendre que, peut-être, nous pouvons mettre en place les espaces pour nos enfants, pour que les personnes puissent toujours dire et faire savoir ce dont ils ont envie ou besoin.
J.B : D’autant plus que, dans nos temps d’échange et de formation, on entend beaucoup le fait de dire « On sait très bien faire le bon handicapé ». Les personnes ont intégré ce « rôle » de handicapé parfait. Dans le terme d’acteur, il y a aussi cet aspect de tenir un rôle. Tout l’enjeu dans l’autodétermination, c’est aller creuser les autres rôles que ces personnes ont dans leur vie et les autres facettes de leur personnalité.
Faire exister des espaces de liberté(s)
J.B : Dans l’autodétermination, l’approche que l’on trouve fondamentale, c’est cette réflexion autour de l’identité et de comment faire exister la parole et les sentiments qu’ont les personnes en situation de handicap. Il y a donc cette volonté que les personnes puissent se reconnecter à la question du rêve et du désir.
J’en ai assez du temps des horloges. Je veux du temps vécu […]. C’est un temps qui se définit seulement par sa manière de s’écouler dans notre tête. Le temps, le vrai, c’est notre durée ; et notre durée est faite de nos actes et de nos pensées. Le temps véritable, le vôtre comme le mien, c’est le temps de nos souvenirs et de nos désirs.
George Saulus, Une valse à trois temps.
On voit que ces enfants ont des plannings de rééducation énormes. Donc, le temps du jeu est peut-être un moyen de se décaler du temps des horloges, du temps des progrès et des efforts et de se remettre sur le temps des souvenirs et des désirs. C’est quelque chose de très fort.
Souvent, les parents – et les enfants en grandissant – parlent en termes de « faire ». La question d’être, de qui on est, met du temps à sortir, car on les a toujours considérés comme faisant des actions. On revient donc à cette question d’acteur. Ils doivent faire beaucoup de choses, mais à quel moment ont-ils le temps de souffler, d’être des enfants ?
L’accompagnement
M.B : L’accompagnement, c’est se mettre au rythme de la personne, que l’on soit parent ou professionnel. C’est une déclaration d’intention. Dans bien des moments de la vie, le rythme de chacun est difficile à respecter, du fait d’obligations ou d’injonctions. On essaye le plus possible, avec l’idée de se rendre invisible. Il est compliqué d’arriver à accompagner quelqu’un sans projeter ses propres représentations, certitudes et impressions. Il faut donc faire en sorte de ne pas dire pour la personne, mais de la soutenir dans l’expérience de ce qui est bien pour elle. Ne pas se substituer à elle et sortir de l’idée que ce que l’on sait est bien pour elle.
L’idée de l’autodétermination tient dans le fait de faire ce petit pas de côté. De rendre accessible le discours de la personne, pour qu’elle puisse nous dire ce qui est bien pour elle et comment elle se sent dans les espaces qu’on lui propose. Ce qui nous importe, c’est de considérer qu’il y a autant de parcours, de devenirs, que de personnes.
Des mains les unes sur les autres
Accompagner pour reconnaître
J.B : L’autodétermination était un concept universel, la reconnaissance aussi. Selon Alex Honneth, il existe 3 sphères dans lesquelles se joue la reconnaissance.
L’amour : être reconnu comme une personne aimée et avec des affects et des sentiments ayant de la valeur.
Le respect : être reconnu comme une personne libre et responsable (dans la sphère du droit).
L’estime : être reconnu comme une personne ayant des qualités et capacités particulières (par des gestes, des actes concrets).
Quand il y a reconnaissance, cela crée des choses positives.
Parfois, la première sphère n’est pas acquise pour les personnes en situation de handicap.
Prendre le temps
M.B : Si on veut vraiment être dans l’accompagnement de la personne, il faut s’organiser en fonction d’elle. Là, on a un temps qui est aujourd’hui et on vise un temps qui est demain : c’est l’objectif qu’on se donne. Si, sur cette démarche-là, on est loin de la personne, rien ni personne ne va se construire (l’accompagnateur, la personne, la compétence suivante et le retour sur la compétence actuelle).
L’idée, c’est de respecter le rythme de la personne. Le jeu va lui permettre de construire ses habiletés, ses compétences avec les professionnels et/ou les parents, de ne pas dépasser son rythme et donc d’être véritablement dans l’accompagnement.
J.B : Il faut que les objectifs aient du sens pour la personne, pour l’enfant. Dans ma rééducation passée, j’ai pu faire des exercices qui n’avaient aucun sens pour moi. Donc, à un moment, il y a rupture. Souvent, le sens pour les enfants, c’est guérir et faire plaisir à ses parents. Pour un adolescent, ce ne sont plus réellement ses objectifs – on prend par exemple conscience que son handicap sera à vie. Il faut donc construire un sens avant, pour éviter la rupture.
Concrètement, comment fait-on ?
M.B : Il y a 4 portes d’entrée dans l’autodétermination.
Autonomie : c’est savoir faire des choses seul, mais aussi savoir solliciter son environnement pour parvenir à l’objectif que l’on s’est fixé. C’est donc un travail sur l’accessibilité et l’accessibilisation. Comment fait-on pour que les personnes puissent de mieux en mieux comprendre les ressources qui sont autour d’eux ?
Se connaître (autoréalisation) : savoir ce qui nous plaît ou non, nos envies… Cela passe par des expériences au quotidien, dont le jeu.
Être capable (psychological empowerment) : c’est l’estime et la confiance en soi. Prendre conscience de ce que l’on sait faire, de ses compétences et habiletés va permettre de ressentir un sentiment identitaire : qu’on a le droit de faire des choix, qu’ils comptent, qu’on a un impact sur son parcours de vie et que tout cela est reconnu par tout le monde.
S’organiser (autorégulation) : anticiper, s’adapter et s’évaluer pour savoir ce qui a fonctionné ou non.
Un schéma de l'autodétermination
Les flèches représentent l’interactivité entre les 4 éléments.
J.B : En autodétermination, on va venir travailler avec toutes les parties prenantes sur la question de la représentation du handicap. C’est venir réfléchir à la question du commun : qu’a-t-on en commun ? C’est trouver d’autres points communs dans sa personnalité, dans sa vie avec les autres et ne plus se dire « Je ne suis que handicapé ». Pour les professionnels et les parents, c’est une démarche similaire envers les personnes qu’ils accompagnent et leurs enfants.
L’autodétermination, c’est pour tout le monde, quel que soit le handicap, la pathologie. Elle peut s’inscrire dans de grands projets comme dans les petits moments. Par exemple, amener un enfant choisir entre deux jouets. Cela les aide à se construire identitairement et, par la suite, à s’affirmer.
Vos questions
Si on est un professionnel au sein d’un établissement, par où commencer ?
M.B : C’est une question de culture et de changer de culture. On va ouvrir des espaces qu’on n’a pas l’habitude d’ouvrir. Souvent, lors de nos formations, on nous parle des restrictions des institutions. Mais, à partir du moment où c’est une responsabilité individuelle, collective et partagée, c’est une question de culture. C’est se dire que ce qui nous intéresse, c’est d’entendre la personne qui est en face de nous. Après, le système dans lequel on évolue va permettre certaines choses, et tout ce qu’on peut mettre en place, on le met en place.
On envoie un message simple, mais fondamental à la personne : ce que tu es, ce que tu dis a du sens et je vais m’organiser au mieux et au plus avec ça. Il y a des choses que je ne peux pas faire et, quand c’est le cas, je te le dis. C’est une notion rattachée à l’autodétermination.
Du point de vue du jeu, peut-on mettre des exemples concrets pour chaque porte d’entrée citée ?
M.B :
Autonomie : on va demander à organiser l’aide avec les autres. C’est-à-dire identifier les ressources que je peux utiliser, pour que quelqu’un m’aide pour parvenir au résultat que je me suis fixé. On s’oriente vers des jeux coopératifs, pour se dire qu’à plusieurs, on va arriver à faire quelque chose qu’on n’aurait pas pu faire seul. Pour autant, on reste autonome dans le sens où l’on s’est fixé un objectif et où on l’atteint.
S’organiser : des jeux de stratégie. On détermine un objectif et on a besoin de l’anticiper, donc de le séquencer. Par la suite, il y a aussi la question de l’autoévaluation. Qu’est-ce que j’ai réussi, qu’est-ce que j’ai raté ? Est-ce que c’est de mon fait ou non ?
L’empowerment (être capable) : la valorisation de soi. On va privilégier la simplicité, éviter la course au progrès.
L’autoréalisation : ce sont tous les jeux qui vont nous permettre de nous connaître. Par exemple : le Qui est-ce, où l’on doit décrire les caractéristiques physiques de quelqu’un.
Comment gérer l’échec dans l’autodétermination ?
J.B : D’où l’importance du débrief et de la représentation. Finalement, peut-être qu’au fil de l’eau, la personne va se rendre compte que l’objectif qu’elle s’est fixé en premier ne va pas être l’objectif qu’elle veut atteindre. Ce n’est pas un échec, c’est un changement de direction. Aussi, on a tous eu des échecs et ils nous ont aidés à nous construire. Parfois, on rate quelque chose et on va chercher comment rebondir, ou non.
M.B : Ce que j’entends dans cette question (posée par une éducatrice), c’est la question du projet qu’il y a derrière. Si on est dans une démarche d’autodétermination, c’est une partie intégrante et définitive de l’accompagnement de se demander, dans la situation où on aboutit à quelque chose qui n’était pas prévu comme tel, comment on accompagne cette personne, comment elle peut – par l’autoévaluation – mieux comprendre ce qui s’est passé et comment on se réorganise, quelles solutions on imagine pour demain.
Une personne marche sur une flèche qui pointe vers le haut et vers la gauche
Pour arriver à ce projet, à cette culture, comment fait-on ?
J.B : La première chose, c’est de se dire « Et si c’était moi la personne qu’on accompagnait, est-ce que ça m’irait ? ». C’est très dur de se mettre à la place des personnes et ça va à l’inverse de ce qu’on peut dire lors de nos formations, j’en suis bien consciente. Mais là, nous sommes tous des personnes, avec un handicap ou non, dans un système : est-ce que ça nous conviendrait ? Aujourd’hui, de par notre expérience, non, ça ne nous conviendrait pas. C’est une prise de conscience collective : s’interroger ensemble sur l’accompagnement, comment on peut s’améliorer, etc.
M.B : La conscience individuelle vient nourrir la conscience collective. Pour la promotion du respect et de la citoyenneté de la personne, il faut qu’on s’habite tous de cette reconnaissance évidente et de cette culture personnelle. C’est important et il ne faut pas renoncer.
J.B : Il faut aussi prendre conscience collectivement qu’il y a des enjeux de pouvoir dans l’accompagnement. En tant que professionnel, on a un certain pouvoir sur les gens et les personnes accompagnées nous donnent aussi du pouvoir. Il ne faut pas avoir peur de se dire qu’on a un pouvoir et de se demander ce que l’on en fait.
M.B : L’objectif de la promotion de l’autodétermination, c’est aussi sortir des systèmes de soumission, quels qu’ils soient. On est sur cette idée de reconnaissance de la personne, que cela vienne des professionnels, des parents, des proches, etc.
Comment développer l’autodétermination avec des jeunes en situation de handicap moteur, avec des troubles cognitifs et des troubles du comportement ?
M.B : La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un rapport « Accompagner la scolarité et contribuer à l’inclusion scolaire », qui contient des recommandations de bonnes pratiques. L’idée est de dégager du temps pour proposer une approche individuelle avant l’approche de groupe. Et souvent, on manque justement de temps pour cela.
J.B : (Re)construire la question du choix prend du temps. C’est un véritable apprentissage. Aussi, l’autodétermination ne doit en aucun cas être une injonction. On peut accompagner, mais pas obliger.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT PAIR AIDANT EMPOWERMENT AUTONOMIE PERSONNE HANDICAPEE INCLUSION COMPETENCE SOCIALE CONSENTEMENT ADOLESCENT SOIN TRAVAILLEUR HANDICAPE SEXUALITE ETABLISSEMENT SOCIAL ET MEDICOSOCIAL GEM CONSEIL DE LA VIE SOCIALE Autonomisation autodétermination jeu pair-aidance Handicapés -- Entraide empowerment Guides pratiques pair aidance Résumé : De nombreux termes sont employés et valorisés lorsque l'on évoque l'accompagnement des personnes dites fragilisées : autodétermination, empowerment, autonomie, pouvoir de dire et d'agir, choisir, décider pour soi, savoirs expérientiels, pair-aidance, participation... Derrière ce vocabulaire, de véritables changements dans les pratiques d'accompagnement et la prise en considération de ces personnes dites fragilisées sont à relever. Depuis plusieurs années, notre gouvernement, les ministères, les organismes d'action sociale, l'ensemble des établissements et services médico-sociaux, les associations qui les gèrent, l'Education nationale, et surtout les personnes elles-mêmes demandent à ce que soient posées les bases d'un "vivre ensemble" respectueux de la parole de chacun. Ces préoccupations (éminemment humanistes) font écho aux mutations engagées autour de l'école et la société inclusives. Elles exigent de l'ensemble des acteurs le partage de conceptions ancrées dans l'accès au droit et l'exercice de la citoyenneté sans entrave ni condition. Cet ouvrage fait le point sur des concepts de plus en plus utilisés, sur lesquels il convient de se mettre d'accord, et de les mettre en lien avec la "vraie vie" grâce aux personnes elles-mêmes, aux associations et aux professionnels qui ont tous participé à l'écriture de ces idées. Note de contenu : Bibliogr. p.193-204 En ligne : https://www.bloghoptoys.fr/recap-live-l-autodetermination-par-le-jeu Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=275682 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 2020/3 (66e année) - 2020/3 (66e année) - Pair-aidance, entraide et connivence (Bulletin de Pratiques en santé mentale / SUDOC et Cairn.info)
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Pratiques en santé mentale / SUDOC et Cairn.info / Fédération nationale des associations Croix-marine d'aide à la santé mentale
Titre : 2020/3 (66e année) - 2020/3 (66e année) - Pair-aidance, entraide et connivence Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 90 p. (dossier, pp. 2-81) Format : 18 x 25 cm Prix : 14 € Langues : Français (fre) Mots-clés : santé mentale entraide inclusion Pair-aidance connivence Résumé : La pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Définir simplement l’idée contenue dans la pair-aidance ne pose pas de réelle difficulté : tel qui a traversé une épreuve touchant à sa santé et l’ayant surmontée fait bénéficier de son expérience tel autre ayant besoin d’aide. Aujourd’hui, on tend à donner une allure plus technique à la notion. On entendra alors le plus souvent que la pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Par-delà les définitions, nous rencontrons une réalité multiple à propos des pratiques. Depuis une dizaine d’années, la pair-aidance suscite de riches et vifs débats. Certains la considèrent comme un indéniable pas en avant, une rupture irrécusable, une inestimable innovation vers plus d’humanité, en particulier pour le champ de la santé mentale. D’autres émettent des réserves, des doutes sur l’effectivité d’insertion de pairs-aidants en tant que nouveaux acteurs dans les dispositifs existants. Paradoxe : la pair-aidance, porteuse d’inclusion, serait-elle menacée par une possible exclusion ? Serait-elle alors vécue comme une concurrence déloyale par les professionnels en place, parfois en effectif notablement insuffisant pour assumer leur mission ?
Encore faudrait-il préciser : pair-aidants en qualité de bénévoles ou de professionnels et, dans ce dernier cas, sous quelle modalité de professionnalité ?
Dans ce numéro, nous exposons ces questions et, même, bien d’autres, par exemple les rapports entre entraide, réciprocité dans un collectif, ainsi que la notion de connivence. Nous avons voulu présenter les aspects multiples en cours de débat et pourtant proposer une unité de lecture. Si la pierre de touche repose sur la pair-aidance, le fil conducteur pour la lecture du numéro consiste à suivre l’ordre de présentation des neuf articles qui suivent.Note de contenu : Sommaire interactif - réservé aux abonnés
Pages 1 à 1
ÉDITORIAL /DENIS LEGUAY
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Pages 3 à 4
AVANT-PROPOS /JEAN-PAUL ARVEILLER
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Pages 7 à 13
LES ORIGINES DE LA PAIR-AIDANCE /BERNARD DURAND
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Pages 15 à 19
NAISSANCE DE LA PAIR-AIDANCE EN FRANCE : LES MÉDIATEURS DE SANTÉ-PAIR /LUIGI FLORA & PHILIPPE BRUN
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Pages 21 à 25
LES DIFFÉRENTES MODALITÉS QUI DÉTERMINENT L’ACCOMPAGNEMENT PAR LES PAIRS /PHILIPPE MAUGIRON
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Pages 27 à 39
PROFESSIONNALISATION DES PAIRS-AIDANTS : UNE IMPASSE ? /CLÉMENT BONNET
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Pages 41 à 49
DE QUI SUIS-JE LE PAIR ? /DOMINIQUE LAUNAT
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Pages 51 à 57
APPORTS DE LA PAIR-AIDANCE AUX DISPOSITIFS DE SANTÉ MENTALE EN FRANCE QUELLES FORMES DE PAIR-AIDANCE POUR QUELS OBJECTIFS ? /CAMILLE NIARD & NICOLAS FRANCK
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Pages 59 à 63
DISPOSITIF INNOVANT ET PAIR-AIDANCE : ENTRELIEN, LE MAILLON MANQUANT… /GÉRARD FERROUD
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Pages 65 à 71
SE FORMER DANS UN « LABORATOIRE SOCIAL » : L’EXEMPLE DE PEP13 /OLIVIA GROSS
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Pages 73 à 81
PARITÉ STATUTAIRE ET DISPARITÉ SUBJECTIVE /MICHEL LECARPENTIER
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Pages 82 à 90
MAGAZINE. NOTE DE LECTURE. RECHERCHE : « LOGER ET SOIGNER. UNE SOCIOLOGIE D’UN DISPOSITIF MÉDICO-SOCIAL : LES APPARTEMENTS ACCOMPAGNÉS EN SANTÉ MENTALE » /NICOLAS HENCKES, MARKOS AZEVEDO, ANNE QUINTIN
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En ligne : https://www.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2020-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=58309 [n° ou bulletin]2020/3 (66e année) - 2020/3 (66e année) - Pair-aidance, entraide et connivence [texte imprimé] . - 2021 . - 90 p. (dossier, pp. 2-81) ; 18 x 25 cm.
est un bulletin de Pratiques en santé mentale / SUDOC et Cairn.info / Fédération nationale des associations Croix-marine d'aide à la santé mentale
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Mots-clés : santé mentale entraide inclusion Pair-aidance connivence Résumé : La pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Définir simplement l’idée contenue dans la pair-aidance ne pose pas de réelle difficulté : tel qui a traversé une épreuve touchant à sa santé et l’ayant surmontée fait bénéficier de son expérience tel autre ayant besoin d’aide. Aujourd’hui, on tend à donner une allure plus technique à la notion. On entendra alors le plus souvent que la pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Par-delà les définitions, nous rencontrons une réalité multiple à propos des pratiques. Depuis une dizaine d’années, la pair-aidance suscite de riches et vifs débats. Certains la considèrent comme un indéniable pas en avant, une rupture irrécusable, une inestimable innovation vers plus d’humanité, en particulier pour le champ de la santé mentale. D’autres émettent des réserves, des doutes sur l’effectivité d’insertion de pairs-aidants en tant que nouveaux acteurs dans les dispositifs existants. Paradoxe : la pair-aidance, porteuse d’inclusion, serait-elle menacée par une possible exclusion ? Serait-elle alors vécue comme une concurrence déloyale par les professionnels en place, parfois en effectif notablement insuffisant pour assumer leur mission ?
Encore faudrait-il préciser : pair-aidants en qualité de bénévoles ou de professionnels et, dans ce dernier cas, sous quelle modalité de professionnalité ?
Dans ce numéro, nous exposons ces questions et, même, bien d’autres, par exemple les rapports entre entraide, réciprocité dans un collectif, ainsi que la notion de connivence. Nous avons voulu présenter les aspects multiples en cours de débat et pourtant proposer une unité de lecture. Si la pierre de touche repose sur la pair-aidance, le fil conducteur pour la lecture du numéro consiste à suivre l’ordre de présentation des neuf articles qui suivent.Note de contenu : Sommaire interactif - réservé aux abonnés
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ÉDITORIAL /DENIS LEGUAY
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AVANT-PROPOS /JEAN-PAUL ARVEILLER
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LES ORIGINES DE LA PAIR-AIDANCE /BERNARD DURAND
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NAISSANCE DE LA PAIR-AIDANCE EN FRANCE : LES MÉDIATEURS DE SANTÉ-PAIR /LUIGI FLORA & PHILIPPE BRUN
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LES DIFFÉRENTES MODALITÉS QUI DÉTERMINENT L’ACCOMPAGNEMENT PAR LES PAIRS /PHILIPPE MAUGIRON
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PROFESSIONNALISATION DES PAIRS-AIDANTS : UNE IMPASSE ? /CLÉMENT BONNET
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APPORTS DE LA PAIR-AIDANCE AUX DISPOSITIFS DE SANTÉ MENTALE EN FRANCE QUELLES FORMES DE PAIR-AIDANCE POUR QUELS OBJECTIFS ? /CAMILLE NIARD & NICOLAS FRANCK
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PARITÉ STATUTAIRE ET DISPARITÉ SUBJECTIVE /MICHEL LECARPENTIER
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MAGAZINE. NOTE DE LECTURE. RECHERCHE : « LOGER ET SOIGNER. UNE SOCIOLOGIE D’UN DISPOSITIF MÉDICO-SOCIAL : LES APPARTEMENTS ACCOMPAGNÉS EN SANTÉ MENTALE » /NICOLAS HENCKES, MARKOS AZEVEDO, ANNE QUINTIN
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En ligne : https://www.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2020-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=58309 Exemplaires
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Lire un extraitURLL'émergence de la pair-aidance en Belgique francophone / Lolita Sandron in PAUVéRITé, 18 (Mars 2018)
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[article]
Titre : L'émergence de la pair-aidance en Belgique francophone Type de document : texte imprimé Auteurs : Lolita Sandron ; France Dujardin Année de publication : 2018 Article en page(s) : 27 p. Langues : Français (fre) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement humain:Autonomisation Enabling individuals or communities to take charge and make full use of their knowledge, energies and judgment.Mots-clés : Pair-aidance Experts du vécu Résumé : "La pair-aidance, formalisation du soutien par les pairs, se développe particulièrement outre-Atlantique. De notre côté, en Europe, à Bruxelles et en Wallonie, plusieurs formes de pair-aidance s’expriment depuis quelques années dans différents domaines (précarité, santé mentale, assuétudes), sans statut défini. La visibilité des actions isolées et la volonté d’uniformiser
les pratiques émergent lentement. L’apparition de cette nouvelle manière de travailler le social trouve une explication dans la volonté d’impliquer les personnes dans leurs propres parcours vers un mieux-être, de rendre compte de leurs besoins sociaux et d’ajouter une horizontalité à leur accompagnement. Dans cette contribution à PAUVéRITé, les auteures proposent une définition des concepts qui sous-tendent la pair-aidance, avant d’aborder son émergence en Belgique, et d’orienter une réflexion et des recommandations autour de l’innovation sociale qui pourrait être en train de se dessiner."En ligne : http://www.le-forum.org/uploads/pauve%CC%81rite%CC%81-18-web.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=246493
in PAUVéRITé > 18 (Mars 2018) . - 27 p.[article] L'émergence de la pair-aidance en Belgique francophone [texte imprimé] / Lolita Sandron ; France Dujardin . - 2018 . - 27 p.
Langues : Français (fre)
in PAUVéRITé > 18 (Mars 2018) . - 27 p.
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement humain:Autonomisation Enabling individuals or communities to take charge and make full use of their knowledge, energies and judgment.Mots-clés : Pair-aidance Experts du vécu Résumé : "La pair-aidance, formalisation du soutien par les pairs, se développe particulièrement outre-Atlantique. De notre côté, en Europe, à Bruxelles et en Wallonie, plusieurs formes de pair-aidance s’expriment depuis quelques années dans différents domaines (précarité, santé mentale, assuétudes), sans statut défini. La visibilité des actions isolées et la volonté d’uniformiser
les pratiques émergent lentement. L’apparition de cette nouvelle manière de travailler le social trouve une explication dans la volonté d’impliquer les personnes dans leurs propres parcours vers un mieux-être, de rendre compte de leurs besoins sociaux et d’ajouter une horizontalité à leur accompagnement. Dans cette contribution à PAUVéRITé, les auteures proposent une définition des concepts qui sous-tendent la pair-aidance, avant d’aborder son émergence en Belgique, et d’orienter une réflexion et des recommandations autour de l’innovation sociale qui pourrait être en train de se dessiner."En ligne : http://www.le-forum.org/uploads/pauve%CC%81rite%CC%81-18-web.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=246493 Housing First et pair aidance : entre théorie et pratique, idéalisation et défis / Muriel Allart in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
[article]
Titre : Housing First et pair aidance : entre théorie et pratique, idéalisation et défis Type de document : texte imprimé Auteurs : Muriel Allart ; Nicolas Hotton Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 25-27 Note générale : Issu du dossier "Quand les pairs deviennent ressources" Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Santé:Santé mentale Mots-clés : Pair-aidant Pair-aidance Housing First Résumé : "Depuis quelques années, l’asbl Santé Mentale et Exclusion Sociale – Belgique (SMES-B) met en œuvre un projet Housing First à Bruxelles. Conformément au modèle Housing First, le projet reloge, directement depuis la rue, des personnes sans-abri, n’ayant pas ou difficilement accès à un logement en raison de problématiques cumulées de précarité sociale, de santé mentale et d’assuétudes. Un pair-aidant a rejoint l’équipe pluridisciplinaire qui accompagne ces personnes. Cet article se penche sur ses apports, mais aussi sur les questionnements, les difficultés, les enjeux et les défis que soulèvent cette fonction particulière." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193350
in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS > 92 (Septembre 2017) . - p. 25-27[article] Housing First et pair aidance : entre théorie et pratique, idéalisation et défis [texte imprimé] / Muriel Allart ; Nicolas Hotton . - 2017 . - p. 25-27.
Issu du dossier "Quand les pairs deviennent ressources"
Langues : Français (fre)
in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS > 92 (Septembre 2017) . - p. 25-27
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Santé:Santé mentale Mots-clés : Pair-aidant Pair-aidance Housing First Résumé : "Depuis quelques années, l’asbl Santé Mentale et Exclusion Sociale – Belgique (SMES-B) met en œuvre un projet Housing First à Bruxelles. Conformément au modèle Housing First, le projet reloge, directement depuis la rue, des personnes sans-abri, n’ayant pas ou difficilement accès à un logement en raison de problématiques cumulées de précarité sociale, de santé mentale et d’assuétudes. Un pair-aidant a rejoint l’équipe pluridisciplinaire qui accompagne ces personnes. Cet article se penche sur ses apports, mais aussi sur les questionnements, les difficultés, les enjeux et les défis que soulèvent cette fonction particulière." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193350 La pair-aidance dans les domaines de la santé mentale et de la précarité en Belgique francophone : apport, enjeux et formation / France Dujardin in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
PermalinkLe rétablissement et la pair-aidance en contexte québécois / Myreille St-Onge in Rhizome : santé mentale et précarité / Cairn.info, 65-66 (Décembre 2017)
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PermalinkIncarner le rétablissement : les pairs praticiens en santé mentale / Caroline Suter in Dépendances / ISPA et SUDOC, n° 67 (Avril 2020)
PermalinkS’aider entre pairs pour reprendre le contrôle de sa vie / Martine Vandemeulebroucke in Alter Echos : pour décoder l'info sociale / Alter.be, 492 (Avril 2021)
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PermalinkDe la colère à l’acceptation, l’entraide des pairs sur internet, un outil indispensable en période de confinement et de distanciation physique / Sandra Pinel in Psychotropes : revue internationale des toxicomanies et des addictions / Cairn.info, Vol. 26 n° 2-3 ([07/01/2020])
PermalinkEducation pour la santé des jeunes et place de la prévention par les pairs : retour sur la situation en France / Yaëlle Amsellem-Mainguy in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
PermalinkL'éducation à la santé par les pairs : processus de responsabilisation et d' "empowerment" pour les jeunes / Annick Faniel
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PermalinkÊtre médiatrice-pair et soutenir le pouvoir d’agir des personnes en situation de migration / Nagham Bajjour in Rhizome : santé mentale et précarité / Cairn.info, 79 (Mars 2021)
PermalinkUne expérience de travailleuse pair... De la galère au métier en passant par Le collectif acteur / Henri Santiago Sanz in Vie sociale et traitements : VST : revue du champ social et de la santé mentale / Cairn.info, 147 (2020/3)
PermalinkL’intervention par les pair.e.s : une avenue fertile pour un projet d’autonomie alimentaire / Claudie Thibaudeau in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
PermalinkL'intervention par les pairs auprès des parents qui consomment des drogues : une approche novatrice pour soutenir les familles / Sarah Bell in Dépendances / ISPA et SUDOC, n° 67 (Avril 2020)
PermalinkProfessionnalisation des intervenants pairs : de quoi parle-t-on au fait ? / Baptiste Godrie in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
PermalinkQuand les pairs deviennent ressources / Pluralité d'auteurs in L'Observatoire : revue d'action sociale et médico-sociale. Créateur d'échanges et de transversalité dans le social / ITS, 92 (Septembre 2017)
PermalinkS’engager en tant que pairs au sein d’une structure pour usagers de drogues / Marie Dos Santos in Vie sociale / Cairn.info et CS, 20 (4 janvier 2018)
PermalinkLe travail de médiatrice en santé paire au sein du programme « Un chez-soi d’abord » / Davia Ouaklil in Rhizome : santé mentale et précarité / Cairn.info, Cahiers de Rhizome n°71 (avril 2019)
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