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11 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Philosophie de l'environnement' 




Titre : Protéger l'environnement : de la science à l'action / SCD et Cairn Type de document : document électronique Auteurs : Ely Mermans , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Antoine C. Dussault
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Catherine Larrère (1944-...)
, Auteur ; Barbara Stiegler (1971-...)
, Préfacier, etc.
Mention d'édition : Ouvrage publié avec le soutien de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Editeur : Paris : Éditions matériologiques : publications en sciences, histoire et philosophie des sciences Année de publication : 2021 Collection : Sciences & Philosophie, ISSN 2275-9948 Importance : 303 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 16 x 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37361-290-5 Prix : 24 € Note générale : Gillian Barker, Marie-Noëlle Carré, Elena Casetta, Eric Desjardins, Justin Donhauser, Antoine C. Dussault, Catherine Larrère, Raphaël Larrère, Jane Lecomte, Ely Mermans, Lauriane Mouysset, François Sarrazin, Barbara Stiegler.
L’ouvrage inclue entre autres les contributions de Marie-Noëlle Carré, « Vers une écologie métropolitaine? Les enjeux éthiques du recyclage des déchets solides urbains », d’Antoine C. Dussault, « Trois faux dilemmes dans le débat sur la santé écosystémique », et d’Ely Mermans, « Le concept d’espèce culturelle clé de voûte : enjeux conceptuels et de conservation ».
« Le lien entre éthique de l’environnement et écologie est d’autant plus important que l’écologie informe et marque fortement notre connaissance, conceptualisation, valorisation et relation au monde vivant. Face aux destructions toujours plus massives et dramatiques des milieux naturels, et face à l’évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent, ce recueil propose, à travers neuf textes inédits de philosophes, écologues et géographe, de mettre à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l’écologie et en éthique de l’environnement pour y répondre ».Langues : Français (fre) Mots-clés : Éthique de l'environnement Philosophie de l'environnement Écologie Philosophie / Philosophie morale SHS Respect de la vie et de la nature philosophie, environnement, politique de l'environnement, éthique Résumé : Dans les années 1970, l’éthique de l’environnement émerge au sein des philosophies nord-américaines et européennes avec pour proposition de repenser les rapports « humains-nature » dans une optique qui va au delà des seuls intérêts et droits individuels humains. Ce projet de « nouvelle éthique » confronte l’idée alors largement admise par les éthiques occidentales classiques que les entités biologiques et écologiques, comme les animaux non humains, les organismes, les espèces, les communautés écologiques et les écosystèmes, n’ont de valeur morale qu’en vertu de l’usage que peuvent en faire les sociétés humaines. L’institutionnalisation de l’écologie comme science des interactions entre organismes et entre ces organismes et leur environnement naturel, et le recours aux travaux de naturalistes et écologues pour penser la protection des milieux naturels et celle des entités vivantes qui les composent, précèdent cependant de plusieurs décennies le développement d’une philosophie de l’environnement. Aujourd’hui, le lien entre éthique de l’environnement et écologie est d’autant plus important que l’écologie informe et marque fortement notre connaissance, conceptualisation, valorisation et relation au monde vivant. Face aux destructions toujours plus massives et dramatiques des milieux naturels, et face à l’évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent, ce recueil propose, à travers neuf textes inédits de philosophes, écologues et géographe, de mettre à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l’écologie et en éthique de l’environnement pour y répondre.
Ces neuf contributions de philosophes, écologues et géographes mettent à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l'écologie et en éthique de l'environnement pour faire face aux destructions croissantes des milieux naturels et à l'évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent.Note de contenu : TdM :
Préface de Barbara Stiegler (page 3) La science au service du gouvernement des vivants ?
Introduction (page 17), Antoine C. Dussault & Ely Mermans Penser la relation entre philosophie de l’environnement et écologie : quatre grands enjeux
Chapitre 1 (page 33), Catherine Larrère Quelle(s) nature(s) protégeons-nous ?
1] Wilderness
2] L’écologie : l’entrée en scène de la science
3] Une écologie à la première personne
Chapitre 2 (page 53), Elena Casetta La biodiversité : construction sociale ou concept scientifique ?
1] Diversité biologique et biodiversité : le même concept ?
1.1] De la relation entre diversité et stabilité à celle entre biodiversité et fonctionnement des écosystèmes
1.2] Des indices de diversité aux indices de diversité fonctionnelle
1.3] Diversité et biodiversité
2] La construction sociale de la crise de la biodiversité et l’émergence du concept de biodiversité
2.1] L’élargissement du concept
2.2] Le rattachement aux valeurs
3] Réponse aux préoccupations
4] La dichotomie « mesure/valeur »
5] Le problème de la définition
6] Conclusions
Chapitre 3 (page 83), Lauriane Mouysset La valeur de la biodiversité dans les débats scientifiques : entre pluralisme et opérationnalité
1] L’impasse de la valeur intrinsèque
1.1] Le risque d’une fondation éthique pauvre
1.2] Expliciter pour opérationnaliser
2] L’impasse du réductionnisme
2.1] Le poids du contexte économique
2.2] Un prix infini pour protéger
3] Vers un spectre de valeurs opérationnelles
3.1] L’impasse de la polarisation
3.2] Une valeur de non-usage
3.3] Une valeur non instrumentale
4] Conclusion
Chapitre 4 (page 107), Raphaël Larrère Protéger la biodiversité dans un contexte de changement climatique
1] Changement climatique et inégalités : l’enjeu des négociations internationales
2] De la protection de la nature au maintien de la biodiversité
3] Sortir du remarquable, c’est lutter contre les causes actuelles d’érosion de la biodiversité
3.1] De l’agriculture productiviste à l’agro-écologie ?
3.2] Les trames vertes comme solution à la fragmentation du paysage
3.3] Des transformations qui seront longues à venir
4] L’adaptation des espèces au changement climatique
4.1] Les stratégies complémentaires
4.2] Accueillir réfugié·es et migrant·es climatiques
Chapitre 5 (page 129), Ely Mermans Le concept d’espèce culturelle clé de voûte : enjeux conceptuels et de conservation
1] Le concept d’espèce clé de voûte en écologie et en biologie de la conservation
1.1] Le concept classique d’espèce clé de voûte
1.2] Objectifs et valeurs épistémiques et non épistémiques des concepts classique et contemporain d’espèce clé de voûte
1.2.1] Objectifs et valeurs du concept classique d’espèce clé de voûte
1.2.2] La « crise » de 1990 et le concept contemporain d’espèce clé de voûte
2] Le concept d’espèce culturelle clé de voûte
2.1] Deux versions du concept ethnoécologique d’espèce clé de voûte
2.2] Objections conceptuelle et pratique au concept d’espèce culturelle clé de voûte
3] Du bon usage des concepts en écologie et en biologie de la conservation : vers une approche « Brigandt-Longino »
3.1] Le changement conceptuel dans les sciences biologiques : l’approche d’Ingo Brigandt (2010, 2012)
3.2] Vers une approche « Brigandt-Longino » du changement conceptuel en sciences de l’écologie et de la conservation
3.3] Implications de l’approche « Brigandt-Longino » pour le concept ethnoécologique d’espèce clé de voûte
4] Conclusion
Chapitre 6 (page 173), Antoine C. Dussault Trois faux dilemmes dans le débat sur la santé écosystémique
1] Organicisme écologique ou métaphoricité ?
1.1] Santé écosystémique et organicisme écologique
1.2] Pourquoi la métaphoricité pose-t-elle problème ?
1.3] Les versions sémantique et théorique de l’objection
2] Une notion scientifiquement fondée ou normative et rhétorique ?
2.1] Santé, normes sociales et science écologique
2.2] Santé, valeurs et bien-être
2.3] Naturalisme et norme de santé
3] Un concept vague de santé ou un éliminativisme implicite ?
4] Conclusion
Chapitre 7 (page 211), Éric Desjardins, Justin Donhauser & Gillian Barker Nouveaux écosystèmes : faire face aux difficultés de la gestion écologique fonctionnelle trop « libérale »
1] Approfondir la notion de nouveaux écosystèmes
2] Plus qu’une hypothèse
2.1] Compensation écologique
2.2] La redondance fonctionnelle et l’approche par trait
3] Deux approches fonctionnelles
4] L’importance de l’histoire
5] Une stratégie éthique
6] Conclusion
Chapitre 8 (page 245), François Sarrazin & Jane Lecomte Transition évolutive et naturalité
1] Environnement et écologie : quelle place pour l’évolution et la naturalité dans le contexte controversé de l’Anthropocène ?
2] Interactions humains/non-humains : histoire et évolution
3] Valeur adaptative et bien-être humain
4] Quels scénarios de relations humains/non-humains ?
5] Naturalité et milieux anthropisés
6] Restauration, évolution et naturalité
7] Transition évolutive et naturalité : reconnexion ou dissociation ?
Chapitre 9 (page 273), Marie-Noëlle Carré Vers une écologie métropolitaine ? Les enjeux éthiques du recyclage des déchets solides urbains
1] Principe de proximité et chaînes de commodités globales
1.1] Gérer ses déchets à proximité
1.2] Des chaînes de commodités globales
1.3] Proximité topologique et relationnelle
2] Principe distributif et nouvelles solidarités territoriales
2.1] Les enjeux distributifs de la gestion des déchets
2.2] Les nouvelles vulnérabilités
2.3] D’autres formes de solidarités territoriales
3] Conclusion. L’actualisation du principe de responsabilité
Bibliogr. à la fin de chaque contributionEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/proteger-l-environnement--9782373 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=267281 Protéger l'environnement : de la science à l'action / SCD et Cairn [document électronique] / Ely Mermans, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Antoine C. Dussault
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Catherine Larrère (1944-...)
, Auteur ; Barbara Stiegler (1971-...)
, Préfacier, etc. . - Ouvrage publié avec le soutien de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne . - Paris : Éditions matériologiques : publications en sciences, histoire et philosophie des sciences, 2021 . - 303 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 16 x 24 cm. - (Sciences & Philosophie, ISSN 2275-9948) .
ISBN : 978-2-37361-290-5 : 24 €
Gillian Barker, Marie-Noëlle Carré, Elena Casetta, Eric Desjardins, Justin Donhauser, Antoine C. Dussault, Catherine Larrère, Raphaël Larrère, Jane Lecomte, Ely Mermans, Lauriane Mouysset, François Sarrazin, Barbara Stiegler.
L’ouvrage inclue entre autres les contributions de Marie-Noëlle Carré, « Vers une écologie métropolitaine? Les enjeux éthiques du recyclage des déchets solides urbains », d’Antoine C. Dussault, « Trois faux dilemmes dans le débat sur la santé écosystémique », et d’Ely Mermans, « Le concept d’espèce culturelle clé de voûte : enjeux conceptuels et de conservation ».
« Le lien entre éthique de l’environnement et écologie est d’autant plus important que l’écologie informe et marque fortement notre connaissance, conceptualisation, valorisation et relation au monde vivant. Face aux destructions toujours plus massives et dramatiques des milieux naturels, et face à l’évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent, ce recueil propose, à travers neuf textes inédits de philosophes, écologues et géographe, de mettre à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l’écologie et en éthique de l’environnement pour y répondre ».
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Éthique de l'environnement Philosophie de l'environnement Écologie Philosophie / Philosophie morale SHS Respect de la vie et de la nature philosophie, environnement, politique de l'environnement, éthique Résumé : Dans les années 1970, l’éthique de l’environnement émerge au sein des philosophies nord-américaines et européennes avec pour proposition de repenser les rapports « humains-nature » dans une optique qui va au delà des seuls intérêts et droits individuels humains. Ce projet de « nouvelle éthique » confronte l’idée alors largement admise par les éthiques occidentales classiques que les entités biologiques et écologiques, comme les animaux non humains, les organismes, les espèces, les communautés écologiques et les écosystèmes, n’ont de valeur morale qu’en vertu de l’usage que peuvent en faire les sociétés humaines. L’institutionnalisation de l’écologie comme science des interactions entre organismes et entre ces organismes et leur environnement naturel, et le recours aux travaux de naturalistes et écologues pour penser la protection des milieux naturels et celle des entités vivantes qui les composent, précèdent cependant de plusieurs décennies le développement d’une philosophie de l’environnement. Aujourd’hui, le lien entre éthique de l’environnement et écologie est d’autant plus important que l’écologie informe et marque fortement notre connaissance, conceptualisation, valorisation et relation au monde vivant. Face aux destructions toujours plus massives et dramatiques des milieux naturels, et face à l’évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent, ce recueil propose, à travers neuf textes inédits de philosophes, écologues et géographe, de mettre à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l’écologie et en éthique de l’environnement pour y répondre.
Ces neuf contributions de philosophes, écologues et géographes mettent à contribution la recherche menée en écologie, en philosophie de l'écologie et en éthique de l'environnement pour faire face aux destructions croissantes des milieux naturels et à l'évolution des enjeux éthiques et sociopolitiques qui les accompagnent.Note de contenu : TdM :
Préface de Barbara Stiegler (page 3) La science au service du gouvernement des vivants ?
Introduction (page 17), Antoine C. Dussault & Ely Mermans Penser la relation entre philosophie de l’environnement et écologie : quatre grands enjeux
Chapitre 1 (page 33), Catherine Larrère Quelle(s) nature(s) protégeons-nous ?
1] Wilderness
2] L’écologie : l’entrée en scène de la science
3] Une écologie à la première personne
Chapitre 2 (page 53), Elena Casetta La biodiversité : construction sociale ou concept scientifique ?
1] Diversité biologique et biodiversité : le même concept ?
1.1] De la relation entre diversité et stabilité à celle entre biodiversité et fonctionnement des écosystèmes
1.2] Des indices de diversité aux indices de diversité fonctionnelle
1.3] Diversité et biodiversité
2] La construction sociale de la crise de la biodiversité et l’émergence du concept de biodiversité
2.1] L’élargissement du concept
2.2] Le rattachement aux valeurs
3] Réponse aux préoccupations
4] La dichotomie « mesure/valeur »
5] Le problème de la définition
6] Conclusions
Chapitre 3 (page 83), Lauriane Mouysset La valeur de la biodiversité dans les débats scientifiques : entre pluralisme et opérationnalité
1] L’impasse de la valeur intrinsèque
1.1] Le risque d’une fondation éthique pauvre
1.2] Expliciter pour opérationnaliser
2] L’impasse du réductionnisme
2.1] Le poids du contexte économique
2.2] Un prix infini pour protéger
3] Vers un spectre de valeurs opérationnelles
3.1] L’impasse de la polarisation
3.2] Une valeur de non-usage
3.3] Une valeur non instrumentale
4] Conclusion
Chapitre 4 (page 107), Raphaël Larrère Protéger la biodiversité dans un contexte de changement climatique
1] Changement climatique et inégalités : l’enjeu des négociations internationales
2] De la protection de la nature au maintien de la biodiversité
3] Sortir du remarquable, c’est lutter contre les causes actuelles d’érosion de la biodiversité
3.1] De l’agriculture productiviste à l’agro-écologie ?
3.2] Les trames vertes comme solution à la fragmentation du paysage
3.3] Des transformations qui seront longues à venir
4] L’adaptation des espèces au changement climatique
4.1] Les stratégies complémentaires
4.2] Accueillir réfugié·es et migrant·es climatiques
Chapitre 5 (page 129), Ely Mermans Le concept d’espèce culturelle clé de voûte : enjeux conceptuels et de conservation
1] Le concept d’espèce clé de voûte en écologie et en biologie de la conservation
1.1] Le concept classique d’espèce clé de voûte
1.2] Objectifs et valeurs épistémiques et non épistémiques des concepts classique et contemporain d’espèce clé de voûte
1.2.1] Objectifs et valeurs du concept classique d’espèce clé de voûte
1.2.2] La « crise » de 1990 et le concept contemporain d’espèce clé de voûte
2] Le concept d’espèce culturelle clé de voûte
2.1] Deux versions du concept ethnoécologique d’espèce clé de voûte
2.2] Objections conceptuelle et pratique au concept d’espèce culturelle clé de voûte
3] Du bon usage des concepts en écologie et en biologie de la conservation : vers une approche « Brigandt-Longino »
3.1] Le changement conceptuel dans les sciences biologiques : l’approche d’Ingo Brigandt (2010, 2012)
3.2] Vers une approche « Brigandt-Longino » du changement conceptuel en sciences de l’écologie et de la conservation
3.3] Implications de l’approche « Brigandt-Longino » pour le concept ethnoécologique d’espèce clé de voûte
4] Conclusion
Chapitre 6 (page 173), Antoine C. Dussault Trois faux dilemmes dans le débat sur la santé écosystémique
1] Organicisme écologique ou métaphoricité ?
1.1] Santé écosystémique et organicisme écologique
1.2] Pourquoi la métaphoricité pose-t-elle problème ?
1.3] Les versions sémantique et théorique de l’objection
2] Une notion scientifiquement fondée ou normative et rhétorique ?
2.1] Santé, normes sociales et science écologique
2.2] Santé, valeurs et bien-être
2.3] Naturalisme et norme de santé
3] Un concept vague de santé ou un éliminativisme implicite ?
4] Conclusion
Chapitre 7 (page 211), Éric Desjardins, Justin Donhauser & Gillian Barker Nouveaux écosystèmes : faire face aux difficultés de la gestion écologique fonctionnelle trop « libérale »
1] Approfondir la notion de nouveaux écosystèmes
2] Plus qu’une hypothèse
2.1] Compensation écologique
2.2] La redondance fonctionnelle et l’approche par trait
3] Deux approches fonctionnelles
4] L’importance de l’histoire
5] Une stratégie éthique
6] Conclusion
Chapitre 8 (page 245), François Sarrazin & Jane Lecomte Transition évolutive et naturalité
1] Environnement et écologie : quelle place pour l’évolution et la naturalité dans le contexte controversé de l’Anthropocène ?
2] Interactions humains/non-humains : histoire et évolution
3] Valeur adaptative et bien-être humain
4] Quels scénarios de relations humains/non-humains ?
5] Naturalité et milieux anthropisés
6] Restauration, évolution et naturalité
7] Transition évolutive et naturalité : reconnexion ou dissociation ?
Chapitre 9 (page 273), Marie-Noëlle Carré Vers une écologie métropolitaine ? Les enjeux éthiques du recyclage des déchets solides urbains
1] Principe de proximité et chaînes de commodités globales
1.1] Gérer ses déchets à proximité
1.2] Des chaînes de commodités globales
1.3] Proximité topologique et relationnelle
2] Principe distributif et nouvelles solidarités territoriales
2.1] Les enjeux distributifs de la gestion des déchets
2.2] Les nouvelles vulnérabilités
2.3] D’autres formes de solidarités territoriales
3] Conclusion. L’actualisation du principe de responsabilité
Bibliogr. à la fin de chaque contributionEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/proteger-l-environnement--9782373 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=267281 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Éthique de la nature ordinaire / recherches philosophiques dans les champs, les friches et les jardins / Rémi Beau
Titre : Éthique de la nature ordinaire / recherches philosophiques dans les champs, les friches et les jardins Type de document : texte imprimé Auteurs : Rémi Beau (1982-...), Auteur Editeur : Paris : PUPS, Presses de l'Université Paris Sorbonne Année de publication : 2017 Collection : Philosophies pratiques Importance : 342 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85944-994-0 Prix : 24 € Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie / Métaphysique / Le sujet SHS Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de l'environnement Éthique de l'environnement Écologie humaine Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Point de vue sur l'étude de la nature qui dépasse le dualisme entre préservationnisme (idée de nature intacte, dans la philosophie environnementale) et l'approche moderniste (incluant les terres habitées et transformées par les hommes). Une approche médiane se fait jour, laquelle appréhende la nature quotidienne, celle des pratiques dans les champs, les jardins et les friches. Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "Faut-il que la nature soit vierge ou intacte pour se voir reconnaître une valeur ? C'est l'idée que les premières philosophies environnementales, apparues dans les années 1970 et centrées sur la nature sauvage ou la notion de wilderness, semblaient conforter. Ce faisant, elles laissaient penser que, sur les terres habitées ou transformées par les hommes - qui couvrent la majorité de la surface de la planète -, il fallait renoncer à penser la nature. Dépassant cette approche dualiste opposant préservationnistes et modernistes, l'auteur explore une voie médiane : contre l'idée que la nature résiderait seulement dans quelques lieux remarquables, il propose d'appréhender la gamme différenciée de nos rapports à la nature quotidienne. Car il y a bien de la nature dans les sociétés humaines et, en regard, nous faisons société avec elle. C'est en immersion dans les mondes agricoles et en avançant une description des pratiques multiples qui, dans les champs, les friches et les jardins, nous mettent en relation avec des partenaires non humains, que cet ouvrage propose donc l'élaboration d'une éthique de la nature ordinaire." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=176225 Éthique de la nature ordinaire / recherches philosophiques dans les champs, les friches et les jardins [texte imprimé] / Rémi Beau (1982-...), Auteur . - Paris : Éditions de la Sorbonne, 2017 . - 342 p. : couv. ill. en coul. ; 24 x 16 cm. - (Philosophies pratiques) .
ISBN : 978-2-85944-994-0 : 24 €
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie / Métaphysique / Le sujet SHS Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de l'environnement Éthique de l'environnement Écologie humaine Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Point de vue sur l'étude de la nature qui dépasse le dualisme entre préservationnisme (idée de nature intacte, dans la philosophie environnementale) et l'approche moderniste (incluant les terres habitées et transformées par les hommes). Une approche médiane se fait jour, laquelle appréhende la nature quotidienne, celle des pratiques dans les champs, les jardins et les friches. Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "Faut-il que la nature soit vierge ou intacte pour se voir reconnaître une valeur ? C'est l'idée que les premières philosophies environnementales, apparues dans les années 1970 et centrées sur la nature sauvage ou la notion de wilderness, semblaient conforter. Ce faisant, elles laissaient penser que, sur les terres habitées ou transformées par les hommes - qui couvrent la majorité de la surface de la planète -, il fallait renoncer à penser la nature. Dépassant cette approche dualiste opposant préservationnistes et modernistes, l'auteur explore une voie médiane : contre l'idée que la nature résiderait seulement dans quelques lieux remarquables, il propose d'appréhender la gamme différenciée de nos rapports à la nature quotidienne. Car il y a bien de la nature dans les sociétés humaines et, en regard, nous faisons société avec elle. C'est en immersion dans les mondes agricoles et en avançant une description des pratiques multiples qui, dans les champs, les friches et les jardins, nous mettent en relation avec des partenaires non humains, que cet ouvrage propose donc l'élaboration d'une éthique de la nature ordinaire." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=176225 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2381 S-40 BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible
Titre : Aux origines de l'éthique environnementale : le dernier homme / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Richard Routley (1935-1996), Auteur ; Hicham-Stéphane Afeissa (1972-...) , Traducteur ; Gérald Hess, Editeur scientifique
Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Année de publication : 2019 Importance : 93 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 11.5 x 17.6 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-081327-9 Prix : 9 € Note générale : "Confrontés à la disparition des espaces sauvages, beaucoup de nos contemporains expriment le vœu d’établir une nouvelle relation à la nature. Bien que vécue aujourd’hui comme une urgence, cette préoccupation n’est pas nouvelle. Dès les années 1970, certains philosophes avaient essayé d’élaborer une éthique environnementale pour répondre à la destruction déjà en cours du monde naturel. Un des textes fondateurs de cette réflexion est celui de Richard Routley, traduit pour la première fois en français. R. Routley commence par critiquer trois conceptions traditionnelles du rapport à la nature où les humains se comportent soit en despotes (ils y font ce qu’ils veulent), soit en intendants (ils cherchent à l’entretenir), soit en coopérateurs (ils tentent de la perfectionner). Aucune ne lui semble compatible avec une authentique éthique environnementale car toutes impliquent une interférence avec la nature et serviraient donc, in fine, les intérêts humains. Pour montrer les limites de ces éthiques anthropocentrées, le philosophe développe ensuite le désormais célèbre « scénario du dernier homme » dans lequel, suite à un cataclysme mondial, un unique survivant serait mis devant l’éventualité, pour survivre, d’éliminer ce qu’il reste d’animaux et de plantes. Selon les critères classiques, cette action serait moralement neutre puisqu’aucune autre personne humaine ne serait lésée. Mais R. Routley affirme cependant que ce survivant agirait mal. Il imagine ensuite une situation où un groupe de survivants devenus stériles – et n’ayant donc plus à se soucier des générations futures – détruirait toutes les ressources naturelles afin de maintenir son niveau de vie. Là encore, cette attitude lui semble en soi très condamnable. Par ces expériences de pensée, R. Routley pense mettre en évidence la valeur intrinsèque de la nature et ainsi fonder l’éthique environnementale. Pourtant, sa réprobation des actions de destruction ne repose que sur une intuition. Or, toute éthique ne devrait-elle pas définir rationnellement ce qui mérite d’être protégé ? Cinquante ans plus tard, l’éthique environnementale ne l’a toujours pas fait et ce manque explique peut-être pourquoi elle a encore du mal à déboucher sur un projet politique concret." Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : Éthique de l'environnement Philosophie de l'environnement éthique environnement nature Résumé : « A-t-on besoin d’une nouvelle éthique, d’une éthique environnementale ? » : telle est la question soulevée en 1973 par Richard Sylvan Routley dans ce texte fondateur qui marque l’entrée de la nature dans le domaine de la morale et constitue l’acte de naissance d’un nouveau champ de la philosophie pratique. À l’aide d’une expérience de pensée restée célèbre – dite du « dernier homme » –, le philosophe australien y formule une critique redoutable des théories morales anthropocentrées de l’environnement, insuffisantes pour répondre aux enjeux écologiques. Une « nouvelle éthique » est donc requise pour modifier profondément le rapport de l’homme à la nature. Il est indispensable de reconnaître l’idée d’une valeur intrinsèque de la nature, indépendante des intérêts et des besoins humains mais porteuse de la responsabilité morale de l’homme envers elle.
Édition, introduction et commentaires par Gérald Hess, maître d’enseignement et de recherche en éthique et philosophie de l’environnement à l’université de Lausanne (Suisse).
Texte traduit de l’anglais (Australie) par Hicham-Stéphane Afeissa.Note de contenu : Sommaire :
Introduction à la lecture de l’article de Routley par Gérald Hess
Le contexte historique
La figure de Routley
Les principales thèses
A-t-on besoin d’une éthique environnementale ?
par Richard Sylvan Routley
Commentaire de l’article de Routley par Gérald Hess
Une critique de l’anthropocentrisme moral
L’analyse de l’argument du dernier homme
La notion de valeur intrinsèque
L’argument du dernier homme et les traditions historiques de l’Apocalypse
Bibliogr. p. 87-[94]. Notes bibliogr.En ligne : https://www.scienceshumaines.com/aux-origines-de-l-ethique-environnementale_fr_4 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237469 Aux origines de l'éthique environnementale : le dernier homme / SUDOC [document électronique] / Richard Routley (1935-1996), Auteur ; Hicham-Stéphane Afeissa (1972-...), Traducteur ; Gérald Hess, Editeur scientifique . - Paris : Presses universitaires de France, PUF, 2019 . - 93 p. : couv. ill. en coul. ; 11.5 x 17.6 cm.
ISBN : 978-2-13-081327-9 : 9 €
"Confrontés à la disparition des espaces sauvages, beaucoup de nos contemporains expriment le vœu d’établir une nouvelle relation à la nature. Bien que vécue aujourd’hui comme une urgence, cette préoccupation n’est pas nouvelle. Dès les années 1970, certains philosophes avaient essayé d’élaborer une éthique environnementale pour répondre à la destruction déjà en cours du monde naturel. Un des textes fondateurs de cette réflexion est celui de Richard Routley, traduit pour la première fois en français. R. Routley commence par critiquer trois conceptions traditionnelles du rapport à la nature où les humains se comportent soit en despotes (ils y font ce qu’ils veulent), soit en intendants (ils cherchent à l’entretenir), soit en coopérateurs (ils tentent de la perfectionner). Aucune ne lui semble compatible avec une authentique éthique environnementale car toutes impliquent une interférence avec la nature et serviraient donc, in fine, les intérêts humains. Pour montrer les limites de ces éthiques anthropocentrées, le philosophe développe ensuite le désormais célèbre « scénario du dernier homme » dans lequel, suite à un cataclysme mondial, un unique survivant serait mis devant l’éventualité, pour survivre, d’éliminer ce qu’il reste d’animaux et de plantes. Selon les critères classiques, cette action serait moralement neutre puisqu’aucune autre personne humaine ne serait lésée. Mais R. Routley affirme cependant que ce survivant agirait mal. Il imagine ensuite une situation où un groupe de survivants devenus stériles – et n’ayant donc plus à se soucier des générations futures – détruirait toutes les ressources naturelles afin de maintenir son niveau de vie. Là encore, cette attitude lui semble en soi très condamnable. Par ces expériences de pensée, R. Routley pense mettre en évidence la valeur intrinsèque de la nature et ainsi fonder l’éthique environnementale. Pourtant, sa réprobation des actions de destruction ne repose que sur une intuition. Or, toute éthique ne devrait-elle pas définir rationnellement ce qui mérite d’être protégé ? Cinquante ans plus tard, l’éthique environnementale ne l’a toujours pas fait et ce manque explique peut-être pourquoi elle a encore du mal à déboucher sur un projet politique concret."
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : Éthique de l'environnement Philosophie de l'environnement éthique environnement nature Résumé : « A-t-on besoin d’une nouvelle éthique, d’une éthique environnementale ? » : telle est la question soulevée en 1973 par Richard Sylvan Routley dans ce texte fondateur qui marque l’entrée de la nature dans le domaine de la morale et constitue l’acte de naissance d’un nouveau champ de la philosophie pratique. À l’aide d’une expérience de pensée restée célèbre – dite du « dernier homme » –, le philosophe australien y formule une critique redoutable des théories morales anthropocentrées de l’environnement, insuffisantes pour répondre aux enjeux écologiques. Une « nouvelle éthique » est donc requise pour modifier profondément le rapport de l’homme à la nature. Il est indispensable de reconnaître l’idée d’une valeur intrinsèque de la nature, indépendante des intérêts et des besoins humains mais porteuse de la responsabilité morale de l’homme envers elle.
Édition, introduction et commentaires par Gérald Hess, maître d’enseignement et de recherche en éthique et philosophie de l’environnement à l’université de Lausanne (Suisse).
Texte traduit de l’anglais (Australie) par Hicham-Stéphane Afeissa.Note de contenu : Sommaire :
Introduction à la lecture de l’article de Routley par Gérald Hess
Le contexte historique
La figure de Routley
Les principales thèses
A-t-on besoin d’une éthique environnementale ?
par Richard Sylvan Routley
Commentaire de l’article de Routley par Gérald Hess
Une critique de l’anthropocentrisme moral
L’analyse de l’argument du dernier homme
La notion de valeur intrinsèque
L’argument du dernier homme et les traditions historiques de l’Apocalypse
Bibliogr. p. 87-[94]. Notes bibliogr.En ligne : https://www.scienceshumaines.com/aux-origines-de-l-ethique-environnementale_fr_4 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237469 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie / Virginie Maris
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Titre : La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie Type de document : document électronique Auteurs : Virginie Maris (1978-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2018 Collection : Anthropocène, ISSN 2270-2431 Importance : 259 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-133254-4 Prix : 19 € Note générale : La 4ème de couverture indique : "En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité." Langues : Français (fre) Mots-clés : Nature -- Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Sciences du vivant (biologie) / Philosophie, histoire et enseignement STM Philosophie et théorie Philosophie de l'environnement Effets de l'homme Anthropocène -- Philosophie exploitation des ressources naturelles, écologie, protection de l'environnement, ressources naturelles Environnement -- Protection Écologie humaine Résumé : A rebours d'un système entièrement modelé par les humains, la philosophe réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète.
Note de contenu : "L’idée d’Anthropocène, période au cours de laquelle l’homme aurait étendu son pouvoir à l’ensemble de la planète, serait-elle la dernière ruse imaginée par lui pour asseoir sa domination sur la nature sous le prétexte de sa fin annoncée ? Ce ne serait après tout que le énième des malentendus qui jalonnent l’histoire des relations de l’homme à la nature que, dans ce livre, Virginie Maris revisite avec subtilité. Loin de nier le bilan accablant des dommages causés par l’homme aux milieux naturels, V. Maris défend l’idée que, par-delà le règne de l’artifice, la nature résiste.
Une pensée environnementale de plus en plus influente tend à enfermer la nature dans la sphère de l’agir humain. L’auteur montre qu’une pensée de la séparation, à condition de ne pas renouer avec un dualisme dominateur, est plus à même de maintenir une nature vivant sa propre vie. L’auteure se fait donc le chantre d’une nature sauvage, d’une irréductible altérité, à l’égard de laquelle l’attitude la plus juste est de s’abstenir de toute intervention. Sa position se démarque des politiques environnementales prônant une gestion optimale des ressources pour le plus grand bien de l’humanité. Ainsi, l’ambition de restaurer les anciens écosystèmes a recours à des procédés intrusifs qui entretiennent une forme d’artifice. Il en va ainsi de la réintroduction d’espèces disparues. Une conservation bien comprise devrait, selon l’auteure, se contenter d’accompagner les processus naturels. Elle réhabilite l’idée de préservation, qui est à l’origine de la création des réserves naturelles, îlots de nature sauvage grâce auxquels l’homme limite son emprise sur le monde en acceptant de restreindre son territoire. Une relation désintéressée et pacifiée avec la nature qui privilégie le lâcher prise est la condition pour redécouvrir ce qu’elle est sans nous, « libre, autonome, foisonnante »" Patricia Nicolas, SH n°310, p. 70En ligne : https://www.scienceshumaines.com/la-part-sauvage-du-monde_fr_40364.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210197 La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie [document électronique] / Virginie Maris (1978-...), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2018 . - 259 p. : couv. ill. en coul. ; 19 x 14 cm. - (Anthropocène, ISSN 2270-2431) .
ISBN : 978-2-02-133254-4 : 19 €
La 4ème de couverture indique : "En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Nature -- Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Sciences du vivant (biologie) / Philosophie, histoire et enseignement STM Philosophie et théorie Philosophie de l'environnement Effets de l'homme Anthropocène -- Philosophie exploitation des ressources naturelles, écologie, protection de l'environnement, ressources naturelles Environnement -- Protection Écologie humaine Résumé : A rebours d'un système entièrement modelé par les humains, la philosophe réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète.
Note de contenu : "L’idée d’Anthropocène, période au cours de laquelle l’homme aurait étendu son pouvoir à l’ensemble de la planète, serait-elle la dernière ruse imaginée par lui pour asseoir sa domination sur la nature sous le prétexte de sa fin annoncée ? Ce ne serait après tout que le énième des malentendus qui jalonnent l’histoire des relations de l’homme à la nature que, dans ce livre, Virginie Maris revisite avec subtilité. Loin de nier le bilan accablant des dommages causés par l’homme aux milieux naturels, V. Maris défend l’idée que, par-delà le règne de l’artifice, la nature résiste.
Une pensée environnementale de plus en plus influente tend à enfermer la nature dans la sphère de l’agir humain. L’auteur montre qu’une pensée de la séparation, à condition de ne pas renouer avec un dualisme dominateur, est plus à même de maintenir une nature vivant sa propre vie. L’auteure se fait donc le chantre d’une nature sauvage, d’une irréductible altérité, à l’égard de laquelle l’attitude la plus juste est de s’abstenir de toute intervention. Sa position se démarque des politiques environnementales prônant une gestion optimale des ressources pour le plus grand bien de l’humanité. Ainsi, l’ambition de restaurer les anciens écosystèmes a recours à des procédés intrusifs qui entretiennent une forme d’artifice. Il en va ainsi de la réintroduction d’espèces disparues. Une conservation bien comprise devrait, selon l’auteure, se contenter d’accompagner les processus naturels. Elle réhabilite l’idée de préservation, qui est à l’origine de la création des réserves naturelles, îlots de nature sauvage grâce auxquels l’homme limite son emprise sur le monde en acceptant de restreindre son territoire. Une relation désintéressée et pacifiée avec la nature qui privilégie le lâcher prise est la condition pour redécouvrir ce qu’elle est sans nous, « libre, autonome, foisonnante »" Patricia Nicolas, SH n°310, p. 70En ligne : https://www.scienceshumaines.com/la-part-sauvage-du-monde_fr_40364.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210197 Exemplaires
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Titre : Devenir vivants / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Séverine Kodjo-Grandvaux (1977-...), Auteur Editeur : Paris : Philippe Rey Année de publication : 2021 Importance : 175 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84876-856-4 Prix : 17 € Note générale : « Cet essai appelle à porter sur la Nature un regard nouveau, radicalement différent de celui qui a permis à la Modernité occidentale de piller une large part de la planète et de l’humanité. Il nous invite à réaliser que nous ne sommes pas hors de l’univers ni dans l’univers : nous sommes l’univers. Séverine Kodjo-Grandvaux plaide pour une nouvelle manière d’être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Pas seulement en harmonie avec le cosmos, mais surtout en éveil, à l’écoute, dans l’attention ». Langues : Français (fre) Mots-clés : Philosophie de l'environnement Vie Résumé : Une invitation lyrique et pertinente à vivre une nouvelle manière d'être au monde
Notre monde suffoque. Tandis que la terre est exploitée sans limites par une course effrénée aux richesses, de trop nombreuses populations vivent dans une grande pauvreté, subissent discriminations ou violences... Que l'on se situe d'un point de vue social ou environnemental, l'urgence s'impose de construire un monde qui établisse de nouvelles relations avec le vivant. C'est là un des défis majeurs du XXIe siècle.
Cet essai appelle à porter sur la Nature un regard nouveau, radicalement différent de celui qui a permis à la Modernité occidentale de piller une large part de la planète et de l'humanité. Il nous invite à réaliser que nous ne sommes pas hors de l'univers ni dans l'univers : nous sommes l'univers. Séverine Kodjo-Grandvaux plaide pour une nouvelle manière d'être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Pas seulement en harmonie avec le cosmos, mais surtout en éveil, à l'écoute, dans l'attention. Entrer en résonance et transformer l'écologie en une échologie. Alors pourra-t-on sortir de soi et habiter pleinement le monde. Pour être, enfin. Et devenir vivants.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/id%C3%A9es/20210226-s%C3%A9verine-kodjo-grandvaux [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=267505 Devenir vivants / SUDOC [document électronique] / Séverine Kodjo-Grandvaux (1977-...), Auteur . - Paris : Philippe Rey, 2021 . - 175 p. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-84876-856-4 : 17 €
« Cet essai appelle à porter sur la Nature un regard nouveau, radicalement différent de celui qui a permis à la Modernité occidentale de piller une large part de la planète et de l’humanité. Il nous invite à réaliser que nous ne sommes pas hors de l’univers ni dans l’univers : nous sommes l’univers. Séverine Kodjo-Grandvaux plaide pour une nouvelle manière d’être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Pas seulement en harmonie avec le cosmos, mais surtout en éveil, à l’écoute, dans l’attention ».
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Philosophie de l'environnement Vie Résumé : Une invitation lyrique et pertinente à vivre une nouvelle manière d'être au monde
Notre monde suffoque. Tandis que la terre est exploitée sans limites par une course effrénée aux richesses, de trop nombreuses populations vivent dans une grande pauvreté, subissent discriminations ou violences... Que l'on se situe d'un point de vue social ou environnemental, l'urgence s'impose de construire un monde qui établisse de nouvelles relations avec le vivant. C'est là un des défis majeurs du XXIe siècle.
Cet essai appelle à porter sur la Nature un regard nouveau, radicalement différent de celui qui a permis à la Modernité occidentale de piller une large part de la planète et de l'humanité. Il nous invite à réaliser que nous ne sommes pas hors de l'univers ni dans l'univers : nous sommes l'univers. Séverine Kodjo-Grandvaux plaide pour une nouvelle manière d'être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Pas seulement en harmonie avec le cosmos, mais surtout en éveil, à l'écoute, dans l'attention. Entrer en résonance et transformer l'écologie en une échologie. Alors pourra-t-on sortir de soi et habiter pleinement le monde. Pour être, enfin. Et devenir vivants.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/id%C3%A9es/20210226-s%C3%A9verine-kodjo-grandvaux [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=267505 Exemplaires
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PermalinkPermalinkLa société écologique et ses ennemis : pour une histoire alternative de l'émancipation / SUDOC / Serge Audier
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