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13 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Philosophie de la nature' 




Titre : Du bon usage de la nature : pour une philosophie de l'environnement Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Larrère (1944-...) , Auteur ; Raphaël Larrère (1942-...), Auteur
Editeur : Paris : Aubier Année de publication : 1997 Collection : Alto (Paris), ISSN 1264-4838 Importance : 355 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7007-3662-5 Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : ENVIRONNEMENT HUMANISME ECOLOGIE PROTECTION DE LA NATURE RISQUE POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT PHILOSOPHIE HISTOIRE Nature -- Protection -- Aspect moral Écologie humaine Éthique de l'environnement Philosophie de la nature Environnement -- Protection Nature conservation -- Moral and ethical aspects Human ecology Environmental ethics Philosophy of nature Environmental protection Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Une approche philosophique des rapports de l'homme à la nature depuis l'Antiquité. Note de contenu : Notes bibliogr. 4e de couv. : ""Du bon usage de la nature" est un essai de philosophie et d'éthique à l'environnement qui se présente en deux parties. La première, s'appuyant sur des courants philosophiques allant du naturalisme au darwinisme, traite du rapport de l'homme à la nature, des notions d'écologie des populations et propose une réflexion sur l'appréhension de l'environnement, de la nature et des écosystèmes par la société moderne. La seconde partie s'intéresse quant à elle au principe de responsabilité dont s'est doté l'homme vis-à-vis de la nature et de l'environnement qui l'entoure : la protection de la nature, le rapport au facteur risque au coeur d'une construction sociale et enfin la notion d'harmonie entre l'habitant et son habitat, entre l'homme et la nature." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6888 Du bon usage de la nature : pour une philosophie de l'environnement [texte imprimé] / Catherine Larrère (1944-...), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-...), Auteur . - Paris : Aubier, 1997 . - 355 p.. - (Alto (Paris), ISSN 1264-4838) .
ISBN : 978-2-7007-3662-5
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : ENVIRONNEMENT HUMANISME ECOLOGIE PROTECTION DE LA NATURE RISQUE POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT PHILOSOPHIE HISTOIRE Nature -- Protection -- Aspect moral Écologie humaine Éthique de l'environnement Philosophie de la nature Environnement -- Protection Nature conservation -- Moral and ethical aspects Human ecology Environmental ethics Philosophy of nature Environmental protection Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Une approche philosophique des rapports de l'homme à la nature depuis l'Antiquité. Note de contenu : Notes bibliogr. 4e de couv. : ""Du bon usage de la nature" est un essai de philosophie et d'éthique à l'environnement qui se présente en deux parties. La première, s'appuyant sur des courants philosophiques allant du naturalisme au darwinisme, traite du rapport de l'homme à la nature, des notions d'écologie des populations et propose une réflexion sur l'appréhension de l'environnement, de la nature et des écosystèmes par la société moderne. La seconde partie s'intéresse quant à elle au principe de responsabilité dont s'est doté l'homme vis-à-vis de la nature et de l'environnement qui l'entoure : la protection de la nature, le rapport au facteur risque au coeur d'une construction sociale et enfin la notion d'harmonie entre l'habitant et son habitat, entre l'homme et la nature." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6888 Réservation
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Titre : Les philosophies de l'environnement Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Larrère (1944-...) , Auteur
Mention d'édition : Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info Editeur : Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis Année de publication : 1997 Collection : Philosophies, ISSN 0766-1398 num. 85 Importance : 124 p. Format : 18 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-048402-8 Prix : 10,14 € Note générale : Recension, en hyperlien : Perru Olivier. Catherine Larrère, Les philosophies de l'environnement. In: Revue Philosophique de Louvain. Quatrième série, tome 96, n°2, 1998. pp. 362-364. Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : ECOLOGIE PROTECTION DE LA NATURE NATURE ENVIRONNEMENT ETHIQUE ANIMAL PHILOSOPHIE SCIENCES Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux Respect de la vie et de la nature Philosophie de la nature Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Voici une présentation des principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, le pluralisme moral. Note de contenu : L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Voici une présentation des principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, le pluralisme moral. « Copyright Electre » En ligne : http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1998_num_96_2_7091_t1_0362_0000_2 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6903 Les philosophies de l'environnement [texte imprimé] / Catherine Larrère (1944-...), Auteur . - Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info . - Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis, 1997 . - 124 p. ; 18 x 12 cm. - (Philosophies, ISSN 0766-1398; 85) .
ISBN : 978-2-13-048402-8 : 10,14 €
Recension, en hyperlien : Perru Olivier. Catherine Larrère, Les philosophies de l'environnement. In: Revue Philosophique de Louvain. Quatrième série, tome 96, n°2, 1998. pp. 362-364.
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : ECOLOGIE PROTECTION DE LA NATURE NATURE ENVIRONNEMENT ETHIQUE ANIMAL PHILOSOPHIE SCIENCES Société / Morale et éthique sociales / Respect des animaux Respect de la vie et de la nature Philosophie de la nature Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Voici une présentation des principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, le pluralisme moral. Note de contenu : L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Voici une présentation des principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, le pluralisme moral. « Copyright Electre » En ligne : http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1998_num_96_2_7091_t1_0362_0000_2 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=6903 Réservation
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La fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera / Pierre Charbonnier
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Titre : La fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera Titre original : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur ; Haber, Stéphane, Directeur de thèse ; Thierry Martin, Directeur de thèse
Mention d'édition : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Philosophie : Besançon : 2011 : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique Editeur : Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique Année de publication : 2015 Collection : CNRS philosophie, ISSN 1248-5284 Importance : 310 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-271-08211-4 Prix : 25 € Note générale : Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016). - Partenaire(s) de recherche : Laboratoire de recherches philosophiques sur les logiques de l'agir (Besançon) (Laboratoire), Laboratoire de Recherches philosophiques sur les Logiques de l'Agir (Laboratoire). - Autre(s) contribution(s) : Thierry Martin (Président du jury) ; Stéphane Haber, Thierry Martin, Bruno Karsenti, Catherine Larrère, Philippe Descola, Frédéric Keck (Membre(s) du jury) ; Bruno Karsenti, Catherine Larrère (Rapporteur(s))
Bibliogr. p. 295-[304]. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre) Mots-clés : Philosophie de la nature --sciences sociales anthropologie sociologie histoire questions environnementales Anthropologie Naturalisme (philosophie) -- Environnement -- Thèses et écrits académiques Nature Société Culture Descola, Philippe (1949-....) économie politique Marx production sans Lévi-Strauss, Claude (1908-2009) Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Écologie humaine -- Philosophie
Épistémologie des sciences sociales
Philosophie de la nature
Philosophie de l'homme
Ecologie racisme environnemental catastrophe écologique classes sociales inégalités environnementalesRésumé : La quatrième de couverture indique : "Les relations de l'homme et de son organisation sociale au milieu naturel ont longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société. Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de la nature cette histoire jalonnée par trois oeuvres, Les formes élémentaires de la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre toute pertinence." Note de contenu : Lʼanthropologie, et plus spécialement les développements quʼelle a connus en contexte francophone, possède une affinité toute particulière avec lʼinvestigation philosophique sur la notion de nature : toutes deux interrogent en effet la valeur de ce terme classique du répertoire conceptuel occidental, et plus encore le sens que lʼon peut encore donner au partage entre le naturel et le social, ou le culturel. Ce faisant, elles se heurtent à des tensions analogues, lʼanthropologie bénéficiant toutefois du privilège de la méthode comparative, quilui donne accès à des cosmologies manifestant un arrangement des êtres et des personnes différents du nôtre. Ce sont ces liens que cette thèse se propose dʼexplorer, et cela à travers lʼexamen historique et critique de quelques théories anthropologiques clés. Parmi elles notamment, lʼécole durkheimienne, lʼanthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss et de ses successeurs, et le courant dʼanthropologie de la nature, où ces questions trouvent aujourdʼhui leur épanouissement. Lʼhypothèse centrale de ce travail est que lʼanthropologie sociale est liée à la prise de conscience du rôle que lʼidée de nature a joué et joue encore dans notre trajectoire historique, c'est-à-dire de ce que lʼon a pris lʼhabitude dʼappeler la modernité, et de ce qui la sépare dʼautres expériences collectives. Cette investigation débouche sur un examen des concepts centraux de la pensée écologique, qui donne à ces enjeux un élan nouveau : une pensée environnementale est-elle une sortie du naturalisme moderne, et si oui, à quelles conditions est-elle possible et légitime ? En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www-dawsonera-com.proxy.scd.uni [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237001 La fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera = Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique [document électronique] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur ; Haber, Stéphane, Directeur de thèse ; Thierry Martin, Directeur de thèse . - Texte remanié de : Thèse de doctorat : Philosophie : Besançon : 2011 : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique . - Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique, 2015 . - 310 p. : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (CNRS philosophie, ISSN 1248-5284) .
ISBN : 978-2-271-08211-4 : 25 €
Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016). - Partenaire(s) de recherche : Laboratoire de recherches philosophiques sur les logiques de l'agir (Besançon) (Laboratoire), Laboratoire de Recherches philosophiques sur les Logiques de l'Agir (Laboratoire). - Autre(s) contribution(s) : Thierry Martin (Président du jury) ; Stéphane Haber, Thierry Martin, Bruno Karsenti, Catherine Larrère, Philippe Descola, Frédéric Keck (Membre(s) du jury) ; Bruno Karsenti, Catherine Larrère (Rapporteur(s))
Bibliogr. p. 295-[304]. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Philosophie de la nature --sciences sociales anthropologie sociologie histoire questions environnementales Anthropologie Naturalisme (philosophie) -- Environnement -- Thèses et écrits académiques Nature Société Culture Descola, Philippe (1949-....) économie politique Marx production sans Lévi-Strauss, Claude (1908-2009) Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Écologie humaine -- Philosophie
Épistémologie des sciences sociales
Philosophie de la nature
Philosophie de l'homme
Ecologie racisme environnemental catastrophe écologique classes sociales inégalités environnementalesRésumé : La quatrième de couverture indique : "Les relations de l'homme et de son organisation sociale au milieu naturel ont longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société. Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de la nature cette histoire jalonnée par trois oeuvres, Les formes élémentaires de la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre toute pertinence." Note de contenu : Lʼanthropologie, et plus spécialement les développements quʼelle a connus en contexte francophone, possède une affinité toute particulière avec lʼinvestigation philosophique sur la notion de nature : toutes deux interrogent en effet la valeur de ce terme classique du répertoire conceptuel occidental, et plus encore le sens que lʼon peut encore donner au partage entre le naturel et le social, ou le culturel. Ce faisant, elles se heurtent à des tensions analogues, lʼanthropologie bénéficiant toutefois du privilège de la méthode comparative, quilui donne accès à des cosmologies manifestant un arrangement des êtres et des personnes différents du nôtre. Ce sont ces liens que cette thèse se propose dʼexplorer, et cela à travers lʼexamen historique et critique de quelques théories anthropologiques clés. Parmi elles notamment, lʼécole durkheimienne, lʼanthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss et de ses successeurs, et le courant dʼanthropologie de la nature, où ces questions trouvent aujourdʼhui leur épanouissement. Lʼhypothèse centrale de ce travail est que lʼanthropologie sociale est liée à la prise de conscience du rôle que lʼidée de nature a joué et joue encore dans notre trajectoire historique, c'est-à-dire de ce que lʼon a pris lʼhabitude dʼappeler la modernité, et de ce qui la sépare dʼautres expériences collectives. Cette investigation débouche sur un examen des concepts centraux de la pensée écologique, qui donne à ces enjeux un élan nouveau : une pensée environnementale est-elle une sortie du naturalisme moderne, et si oui, à quelles conditions est-elle possible et légitime ? En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www-dawsonera-com.proxy.scd.uni [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237001 Exemplaires
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Titre : Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 464 p. Format : 154 x 240 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-04678-0 Prix : 24 € Note générale : Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMALangues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques [texte imprimé] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 464 p. ; 154 x 240 mm. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-348-04678-0 : 24 €
Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMA
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14077 S-11 CHA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
Titre : La vie des plantes : une métaphysique du mélange Type de document : texte imprimé Auteurs : Emanuele Coccia , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Payot & Rivages Année de publication : 2016 Collection : Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X Importance : 192 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7436-3800-9 Prix : 18 € Note générale : ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016 Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. Note de contenu : Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 En ligne : https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 La vie des plantes : une métaphysique du mélange [texte imprimé] / Emanuele Coccia, Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2016 . - 192 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 12 cm. - (Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) .
ISBN : 978-2-7436-3800-9 : 18 €
ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. Note de contenu : Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 En ligne : https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 Réservation
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