Titre : |
Défense du poil : contre la dictature de l'épilation intime |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Stéphane Rose, Auteur |
Editeur : |
Paris : La Musardine |
Année de publication : |
2010 |
Collection : |
L'Attrape-corps, ISSN 1299-5754 |
Importance : |
113 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
19 x 13 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84271-394-2 |
Prix : |
10,90 € |
Note générale : |
En hyperlien : "Femmes, cachez ce poil que je ne saurais voir" : Dans nos sociétés blanches patriarcales, les choses sont claires : les hommes sont poilus et les femmes ne doivent pas l’être.
Ces dernières sont en effet soumises à une injonction sociale sexiste qui veut que la femme reste féminine et désirable, en transformant son corps en en objet de désir. Ce message est extrêmement bien assimilé – y compris par les femmes elles-même – car lié à des représentations occidentales anciennes de la féminité. Les pratiques épilatoires sont étroitement liées aux représentations genrées que l’on se fait de la féminité et de la virilité. Et pour cause, pendant des siècle, les barbes et autres moustaches ont symbolisé la force, la sagesse, la connaissance et surtout le pouvoir. Autant de qualités exclusivement attribuées à la gente masculine.
La pornographie, industrie principalement dominée par les hommes, relaye aujourd’hui plus que jamais, cette image de la femme imberbe en exposant des vagins totalement épilés.
Cette préférence révèle la conception largement partagée par les hommes qu’un corps de femme glabre serait plus désirable, plus « normal » qu’un corps poilu. Peu importe l’utilité du poil, dont la vocation naturelle, protectrice, est totalement mise de côté.
Aujourd’hui encore, les femmes doivent être douces et les hommes peuvent choisir d’être barbu ou rasé.
L’épilation est-elle une forme de domination exercée par les hommes sur les femmes ? L’histoire, et notamment celle de l’art, nous dit que oui… Comment, en faisant disparaître les poils de leurs représentations, les artistes ont-ils contribué à rendre les femmes invisibles ?
Chronique d’un sexisme annoncé, par Agathe Petit, Le Labo des Savoirs, 8 mars 2017 |
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
Mots-clés : |
Bien-être santé Bauté Propreté personnelle et sujets connexes Épilation Sexualité Féminité |
Index. décimale : |
F-67 Éducation à la sexualité / Éducation à la vie sexuelle |
Résumé : |
A la croisée de l'enquête journalistique, de l'éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, cet ouvrage analyse les raisons qui poussent les femmes à consentir à l'épilation intégrale et constitue un plaidoyer contre cette pratique. |
Note de contenu : |
4e de couv. : "Les sexes féminins foisonnants des années 70, c'est fini ! Après avoir plébiscité le maillot brésilien puis le «ticket de métro», en 2010, les femmes succombent en masse à l'épilation intégrale. Si la presse féminine en fait chaque semaine son beurre dans ses pages «beauté» ou «bien être», le phénomène mérite d'être sorti du cadre de l'intime pour être observé à l'échelle sociétale. Pornographie omniprésente, culte de la jeunesse, hygiénisme rampant, industrie cosmétique agressive se cachent en effet derrière le masque du consentement des femmes à se séparer des derniers poils qui leur restaient sur le corps. Amateur de sexes touffus et chantre de la diversité des corps, Stéphane Rose a mené l'enquête pour comprendre les raisons de ce tsunami dépilatoire. À la croisée de l'enquête journalistique, de l'éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, son livre se veut un plaidoyer pour la réimplantation des poils pubiens dans les petites culottes." |
En ligne : |
https://labodessavoirs.fr/chroniques/histoire-femmes-cachez-ce-poil-que-je-ne-sa [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=95599 |
Défense du poil : contre la dictature de l'épilation intime [texte imprimé] / Stéphane Rose, Auteur . - Paris : La Musardine, 2010 . - 113 p. : couv. ill. ; 19 x 13 cm. - ( L'Attrape-corps, ISSN 1299-5754) . ISBN : 978-2-84271-394-2 : 10,90 € En hyperlien : "Femmes, cachez ce poil que je ne saurais voir" : Dans nos sociétés blanches patriarcales, les choses sont claires : les hommes sont poilus et les femmes ne doivent pas l’être.
Ces dernières sont en effet soumises à une injonction sociale sexiste qui veut que la femme reste féminine et désirable, en transformant son corps en en objet de désir. Ce message est extrêmement bien assimilé – y compris par les femmes elles-même – car lié à des représentations occidentales anciennes de la féminité. Les pratiques épilatoires sont étroitement liées aux représentations genrées que l’on se fait de la féminité et de la virilité. Et pour cause, pendant des siècle, les barbes et autres moustaches ont symbolisé la force, la sagesse, la connaissance et surtout le pouvoir. Autant de qualités exclusivement attribuées à la gente masculine.
La pornographie, industrie principalement dominée par les hommes, relaye aujourd’hui plus que jamais, cette image de la femme imberbe en exposant des vagins totalement épilés.
Cette préférence révèle la conception largement partagée par les hommes qu’un corps de femme glabre serait plus désirable, plus « normal » qu’un corps poilu. Peu importe l’utilité du poil, dont la vocation naturelle, protectrice, est totalement mise de côté.
Aujourd’hui encore, les femmes doivent être douces et les hommes peuvent choisir d’être barbu ou rasé.
L’épilation est-elle une forme de domination exercée par les hommes sur les femmes ? L’histoire, et notamment celle de l’art, nous dit que oui… Comment, en faisant disparaître les poils de leurs représentations, les artistes ont-ils contribué à rendre les femmes invisibles ?
Chronique d’un sexisme annoncé, par Agathe Petit, Le Labo des Savoirs, 8 mars 2017
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
Mots-clés : |
Bien-être santé Bauté Propreté personnelle et sujets connexes Épilation Sexualité Féminité |
Index. décimale : |
F-67 Éducation à la sexualité / Éducation à la vie sexuelle |
Résumé : |
A la croisée de l'enquête journalistique, de l'éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, cet ouvrage analyse les raisons qui poussent les femmes à consentir à l'épilation intégrale et constitue un plaidoyer contre cette pratique. |
Note de contenu : |
4e de couv. : "Les sexes féminins foisonnants des années 70, c'est fini ! Après avoir plébiscité le maillot brésilien puis le «ticket de métro», en 2010, les femmes succombent en masse à l'épilation intégrale. Si la presse féminine en fait chaque semaine son beurre dans ses pages «beauté» ou «bien être», le phénomène mérite d'être sorti du cadre de l'intime pour être observé à l'échelle sociétale. Pornographie omniprésente, culte de la jeunesse, hygiénisme rampant, industrie cosmétique agressive se cachent en effet derrière le masque du consentement des femmes à se séparer des derniers poils qui leur restaient sur le corps. Amateur de sexes touffus et chantre de la diversité des corps, Stéphane Rose a mené l'enquête pour comprendre les raisons de ce tsunami dépilatoire. À la croisée de l'enquête journalistique, de l'éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, son livre se veut un plaidoyer pour la réimplantation des poils pubiens dans les petites culottes." |
En ligne : |
https://labodessavoirs.fr/chroniques/histoire-femmes-cachez-ce-poil-que-je-ne-sa [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=95599 |
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