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Dossier précarité des personnes âgées / Vanessa Benoit in La Revue de gériatrie / BU de Médecine, 5 (mai 2020)
[article]
Titre : Dossier précarité des personnes âgées : introduction et sommaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Vanessa Benoit, Auteur ; Patrick Delarue, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 271-278 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Pauvreté Mots-clés : Aide publique Résidences pour personnes âgées Sujet âgé samu social Résumé : Les résidents dits précaires, auxquels est consacré ce dossier, font partie de ces « jeunes vieux » ayant en sus la particularité d’avoir connu un épisode de vie à la rue. Leur admission fait suite à un long parcours, voire un cheminement pendant des mois et même souvent des années avec un travailleur social, pour enfin obtenir et accepter un hébergement en résidence autonomie ou en EHPAD. Ils sont généralement orientés via le Samu social et/ou, à Paris, via la Permanence sociale d’accueil (PSA) gérée par le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) et peuvent faire valoir leurs droits à l’aide sociale légale pour financer leur hébergement en institution. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257707
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 5 (mai 2020) . - p. 271-278[article] Dossier précarité des personnes âgées : introduction et sommaire [texte imprimé] / Vanessa Benoit, Auteur ; Patrick Delarue, Auteur . - 2020 . - p. 271-278.
Langues : Français (fre)
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 5 (mai 2020) . - p. 271-278
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Pauvreté Mots-clés : Aide publique Résidences pour personnes âgées Sujet âgé samu social Résumé : Les résidents dits précaires, auxquels est consacré ce dossier, font partie de ces « jeunes vieux » ayant en sus la particularité d’avoir connu un épisode de vie à la rue. Leur admission fait suite à un long parcours, voire un cheminement pendant des mois et même souvent des années avec un travailleur social, pour enfin obtenir et accepter un hébergement en résidence autonomie ou en EHPAD. Ils sont généralement orientés via le Samu social et/ou, à Paris, via la Permanence sociale d’accueil (PSA) gérée par le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) et peuvent faire valoir leurs droits à l’aide sociale légale pour financer leur hébergement en institution. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257707 Une histoire de l'accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne / Guillaume Normand in La Revue de gériatrie / BU de Médecine, 5 (mai 2020)
[article]
Titre : Une histoire de l'accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Normand, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 300-303 Note générale : Fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées" Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Pauvreté Mots-clés : Histoire des soins infirmiers Résidences pour personnes âgées dépôt de mendicité Résumé : Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257763
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 5 (mai 2020) . - p. 300-303[article] Une histoire de l'accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne [texte imprimé] / Guillaume Normand, Auteur . - 2020 . - p. 300-303.
Fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées"
Langues : Français (fre)
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 5 (mai 2020) . - p. 300-303
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Pauvre:Sans-abri ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Problème social:Pauvreté Mots-clés : Histoire des soins infirmiers Résidences pour personnes âgées dépôt de mendicité Résumé : Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257763 Les libertés en EHPAD, ? l'épreuve du confinement / M. Ladiesse in Ethique & Santé / EM Premium, Vol. 17, n°3 (septembre 2020)
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[article]
Titre : Les libertés en EHPAD, ? l'épreuve du confinement Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Ladiesse, Auteur ; T. Leonard, Auteur ; Béatrice BIRMELE, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 147-154 Langues : Français (fre) Mots-clés : Pandémies Résidences pour personnes âgées Sujet âgé Confinement de risques biologiques/méthodes COVID-19 Résumé : La pandémie Covid-19 a limité la liberté de tout citoyen, contrainte encore majorée chez les personnes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), souvent très âgées, ayant des polypathologies, parfois des troubles psychocomportementaux, qu’il s’agisse d’un confinement en chambre, l’absence de consentement à des prélèvements de dépistage, un cadre limité pour la visite des proches. On peut ainsi s’interroger sur cette restriction de liberté, un droit constitutionnel y compris pour des résidents en EHPAD, et du non-respect de l’autodétermination et du consentement. L’objectif a été l’intérêt collectif, avant le droit et le bénéfice de la personne elle-même. Rien n’aurait su justifier de faire courir un risque aux autres résidents par le comportement choisi par un résident ou ses proches. Des précautions ont été prises au risque d’aggraver des situations individuelles par un isolement social et affectif, et de réduire encore davantage les capabilités. Souvent le savoir-faire et l’esprit créatif des professionnels ont pu permettre de limiter les conséquences de cette restriction de liberté. Il conviendrait d’en tirer des leçons, de partager les expériences si un tel contexte devait se reproduire. Mais se pose surtout la question de la place de ces personnes dans notre société. Il est indispensable d’avoir une réflexion sur ces lieux de vie, qui devraient relever du choix des personnes, davantage ouverts vers l’extérieur, adaptés à leur vulnérabilité, limitant l’isolement, afin d’éviter de renouveler ces mesures de restriction. Certes, elles ont permis de limiter les décès liés à l’infection mais au risque de mourir dans la solitude et le chagrin. Note de contenu : "Les droits, la dignité et les libertés des personnes âgées en EHPAD trop souvent mis à mal" en hyperlien : Les personnes âgées, y compris celles en situation de perte d’autonomie ou de handicap, jouissent des mêmes droits et libertés que l’ensemble de la population. Pourtant, la Défenseure des droits est régulièrement saisie de réclamations portant sur des restrictions de droits et libertés des personnes accueillies en (EHPAD). Elle est encore davantage interpellée à ce sujet depuis le début de la crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19.
900 réclamations dénonçant les conditions et modalités d’accompagnement médico-social ont été adressées au Défenseur des droits ces six dernières années. 80%[1] de ces dossiers mettaient en cause un EHPAD.
L’examen de ces réclamations montre, de manière récurrente, des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et de l’intégrité des personnes accueillies en EHPAD. Ces saisines questionnent en particulier l’effectivité :
du principe du libre choix, du consentement éclairé et du droit à l’information de la personne accueillie ;
du droit à une prise en charge et à un accompagnement adaptés ;
du droit à la santé ;
de la liberté d’aller et venir ;
du droit à la vie privée, à l’intimité et au maintien des liens familiaux ;
du droit à la propriété ;
du droit au recours effectif et à la protection.
De telles atteintes aux droits et libertés des résidents, qui sont facilitées voire rendues possibles par la vulnérabilité liée à la perte d’autonomie des personnes accueillies en EHPAD, sont constitutives de maltraitance et de discrimination.
Pour la Défenseure des droits, la justification des atteintes aux droits par des comportements individuels des personnels des EHPAD ne doit pas masquer les atteintes plus nombreuses issues du manque de moyens humains et des carences en matière d’organisation qui ne permettent pas aux professionnels d’accompagner les résidents comme ils le souhaiteraient. Une pénurie de personnel, une rotation importante, l’épuisement des équipes, un manque d’encadrement sont, en effet, souvent constatés.
Les droits et les libertés des résidents ne peuvent pas être la variable d’ajustement face au manque de moyens et de personnels au sein des EHPAD
Par ailleurs, la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a mis en lumière des défaillances déjà constatées par la Défenseure des droits concernant plus particulièrement le droit au maintien des liens familiaux, la liberté d’aller et venir et le non-respect du consentement des résidents.
Les difficultés préexistantes en matière de coordination des soins, d’articulation entre le secteur médico-social et le secteur sanitaire, n’ont été qu’accentuées et davantage mises en exergue par la pandémie.
Les personnes âgées accueillies en EHPAD ont été identifiées comme étant particulièrement vulnérables à la Covid-19, notamment en raison de leur âge et des pathologies ou comorbidités possibles qu’elles peuvent présenter. Ce constat a conduit les autorités à organiser une protection accrue pour ces personnes par l’adoption de mesures restrictives rigoureuses, dérogatoires au droit commun, hors cadre normatif spécifique.
Ce rapport formule 64 recommandations en vue d’améliorer la prise en charge des personnes accueillies en EHPAD et d’assurer l’effectivité de leurs droits, parmi lesquelles 13 recommandations spécifiques à la situation de crise sanitaire.
[1] 45% des dossiers concernaient un EHPAD à statut public, 30% des dossiers concernaient un EHPAD privé associatif et 25% d’entre eux concernaient un EHPAD privé commercial.
Rapport - Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPADEn ligne : https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/communique-de-presse/2021/05/les-droits-la- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258859
in Ethique & Santé / EM Premium > Vol. 17, n°3 (septembre 2020) . - p. 147-154[article] Les libertés en EHPAD, ? l'épreuve du confinement [texte imprimé] / M. Ladiesse, Auteur ; T. Leonard, Auteur ; Béatrice BIRMELE, Auteur . - 2020 . - p. 147-154.
Langues : Français (fre)
in Ethique & Santé / EM Premium > Vol. 17, n°3 (septembre 2020) . - p. 147-154
Mots-clés : Pandémies Résidences pour personnes âgées Sujet âgé Confinement de risques biologiques/méthodes COVID-19 Résumé : La pandémie Covid-19 a limité la liberté de tout citoyen, contrainte encore majorée chez les personnes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), souvent très âgées, ayant des polypathologies, parfois des troubles psychocomportementaux, qu’il s’agisse d’un confinement en chambre, l’absence de consentement à des prélèvements de dépistage, un cadre limité pour la visite des proches. On peut ainsi s’interroger sur cette restriction de liberté, un droit constitutionnel y compris pour des résidents en EHPAD, et du non-respect de l’autodétermination et du consentement. L’objectif a été l’intérêt collectif, avant le droit et le bénéfice de la personne elle-même. Rien n’aurait su justifier de faire courir un risque aux autres résidents par le comportement choisi par un résident ou ses proches. Des précautions ont été prises au risque d’aggraver des situations individuelles par un isolement social et affectif, et de réduire encore davantage les capabilités. Souvent le savoir-faire et l’esprit créatif des professionnels ont pu permettre de limiter les conséquences de cette restriction de liberté. Il conviendrait d’en tirer des leçons, de partager les expériences si un tel contexte devait se reproduire. Mais se pose surtout la question de la place de ces personnes dans notre société. Il est indispensable d’avoir une réflexion sur ces lieux de vie, qui devraient relever du choix des personnes, davantage ouverts vers l’extérieur, adaptés à leur vulnérabilité, limitant l’isolement, afin d’éviter de renouveler ces mesures de restriction. Certes, elles ont permis de limiter les décès liés à l’infection mais au risque de mourir dans la solitude et le chagrin. Note de contenu : "Les droits, la dignité et les libertés des personnes âgées en EHPAD trop souvent mis à mal" en hyperlien : Les personnes âgées, y compris celles en situation de perte d’autonomie ou de handicap, jouissent des mêmes droits et libertés que l’ensemble de la population. Pourtant, la Défenseure des droits est régulièrement saisie de réclamations portant sur des restrictions de droits et libertés des personnes accueillies en (EHPAD). Elle est encore davantage interpellée à ce sujet depuis le début de la crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19.
900 réclamations dénonçant les conditions et modalités d’accompagnement médico-social ont été adressées au Défenseur des droits ces six dernières années. 80%[1] de ces dossiers mettaient en cause un EHPAD.
L’examen de ces réclamations montre, de manière récurrente, des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et de l’intégrité des personnes accueillies en EHPAD. Ces saisines questionnent en particulier l’effectivité :
du principe du libre choix, du consentement éclairé et du droit à l’information de la personne accueillie ;
du droit à une prise en charge et à un accompagnement adaptés ;
du droit à la santé ;
de la liberté d’aller et venir ;
du droit à la vie privée, à l’intimité et au maintien des liens familiaux ;
du droit à la propriété ;
du droit au recours effectif et à la protection.
De telles atteintes aux droits et libertés des résidents, qui sont facilitées voire rendues possibles par la vulnérabilité liée à la perte d’autonomie des personnes accueillies en EHPAD, sont constitutives de maltraitance et de discrimination.
Pour la Défenseure des droits, la justification des atteintes aux droits par des comportements individuels des personnels des EHPAD ne doit pas masquer les atteintes plus nombreuses issues du manque de moyens humains et des carences en matière d’organisation qui ne permettent pas aux professionnels d’accompagner les résidents comme ils le souhaiteraient. Une pénurie de personnel, une rotation importante, l’épuisement des équipes, un manque d’encadrement sont, en effet, souvent constatés.
Les droits et les libertés des résidents ne peuvent pas être la variable d’ajustement face au manque de moyens et de personnels au sein des EHPAD
Par ailleurs, la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a mis en lumière des défaillances déjà constatées par la Défenseure des droits concernant plus particulièrement le droit au maintien des liens familiaux, la liberté d’aller et venir et le non-respect du consentement des résidents.
Les difficultés préexistantes en matière de coordination des soins, d’articulation entre le secteur médico-social et le secteur sanitaire, n’ont été qu’accentuées et davantage mises en exergue par la pandémie.
Les personnes âgées accueillies en EHPAD ont été identifiées comme étant particulièrement vulnérables à la Covid-19, notamment en raison de leur âge et des pathologies ou comorbidités possibles qu’elles peuvent présenter. Ce constat a conduit les autorités à organiser une protection accrue pour ces personnes par l’adoption de mesures restrictives rigoureuses, dérogatoires au droit commun, hors cadre normatif spécifique.
Ce rapport formule 64 recommandations en vue d’améliorer la prise en charge des personnes accueillies en EHPAD et d’assurer l’effectivité de leurs droits, parmi lesquelles 13 recommandations spécifiques à la situation de crise sanitaire.
[1] 45% des dossiers concernaient un EHPAD à statut public, 30% des dossiers concernaient un EHPAD privé associatif et 25% d’entre eux concernaient un EHPAD privé commercial.
Rapport - Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPADEn ligne : https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/communique-de-presse/2021/05/les-droits-la- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258859 Les "personnes âgées" pendant la crise de la covid-19 / Bernard Ennuyer in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique, Vol. 21, n°6 (novembre 2022)
[article]
Titre : Les "personnes âgées" pendant la crise de la covid-19 : un bouc émissaire commode ou un révélateur des dysfonctionnements sociaux ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Ennuyer , Auteur
Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 312-319 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Dynamique de la population:Mortalité ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Système médical:Médecine préventive:Vaccination Mots-clés : Bouc émissaire Confinement (politique sanitaire) Covid-19 Sujet âgé Personne âgée fragile Résidences pour personnes âgées analyseur social Résumé : Avec l’arrivée de la pandémie de coronavirus disease 2019 (covid-19), la société française a été profondément ébranlée dans son fonctionnement global. La multiplication des malades et l’augmentation de la demandes de soins notamment hospitaliers et en services de réanimation ont particulièrement perturbé le fonctionnement sanitaire et social de la société française. Dans ce contexte particulier de crise, cette dernière a joué le rôle d’ « analyseur social » au sens que lui donnent les sociologues, c’est-à-dire qu’elle a été porteuse d’un éclairage nouveau sur les pratiques sociales instituées en temps normal. Nous avons choisi pour cet article d’examiner la façon dont avait été traitée une catégorie particulière de personnes « les personnes âgées » et ce sur trois registres qui nous sont apparus emblématiques du traitement social de ces « personnes âgées » pendant la crise covid-19. D’abord il y a eu la réactivation de ce que d’aucuns ont appelé « la lutte des âges » ou encore la guerre des générations. Ensuite cette crise a particulièrement mis en lumière la situation des personnes âgées résidant en EHPAD : leur mortalité accrue, leur confinement problématique et leur vaccination prioritaire. Enfin cette crise a posé la question de la pertinence d’une mise en place d’un confinement spécifique en fonction de l’âge. Notre conclusion est que les crises sont propices aux explications simplistes et à la recherche de boucs émissaires, mais qu’elles sont aussi un formidable révélateur des dysfonctionnements sociaux antérieurs à la crise. En ce sens la crise a remis en lumière une évidence, dans la société française, la primauté des « inégalités de parcours de vie » comme vecteur majeur de l’exclusion sociale. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=294465
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n°6 (novembre 2022) . - p. 312-319[article] Les "personnes âgées" pendant la crise de la covid-19 : un bouc émissaire commode ou un révélateur des dysfonctionnements sociaux ? [texte imprimé] / Bernard Ennuyer, Auteur . - 2022 . - p. 312-319.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative. Soins de support - Accompagnement - Ethique > Vol. 21, n°6 (novembre 2022) . - p. 312-319
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Dynamique de la population:Mortalité ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Système médical:Médecine préventive:Vaccination Mots-clés : Bouc émissaire Confinement (politique sanitaire) Covid-19 Sujet âgé Personne âgée fragile Résidences pour personnes âgées analyseur social Résumé : Avec l’arrivée de la pandémie de coronavirus disease 2019 (covid-19), la société française a été profondément ébranlée dans son fonctionnement global. La multiplication des malades et l’augmentation de la demandes de soins notamment hospitaliers et en services de réanimation ont particulièrement perturbé le fonctionnement sanitaire et social de la société française. Dans ce contexte particulier de crise, cette dernière a joué le rôle d’ « analyseur social » au sens que lui donnent les sociologues, c’est-à-dire qu’elle a été porteuse d’un éclairage nouveau sur les pratiques sociales instituées en temps normal. Nous avons choisi pour cet article d’examiner la façon dont avait été traitée une catégorie particulière de personnes « les personnes âgées » et ce sur trois registres qui nous sont apparus emblématiques du traitement social de ces « personnes âgées » pendant la crise covid-19. D’abord il y a eu la réactivation de ce que d’aucuns ont appelé « la lutte des âges » ou encore la guerre des générations. Ensuite cette crise a particulièrement mis en lumière la situation des personnes âgées résidant en EHPAD : leur mortalité accrue, leur confinement problématique et leur vaccination prioritaire. Enfin cette crise a posé la question de la pertinence d’une mise en place d’un confinement spécifique en fonction de l’âge. Notre conclusion est que les crises sont propices aux explications simplistes et à la recherche de boucs émissaires, mais qu’elles sont aussi un formidable révélateur des dysfonctionnements sociaux antérieurs à la crise. En ce sens la crise a remis en lumière une évidence, dans la société française, la primauté des « inégalités de parcours de vie » comme vecteur majeur de l’exclusion sociale. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=294465 Prise en charge en filière COVID des Urgences de patients résidant dans les Etablissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD) / Eric Wiel in La Revue de gériatrie / BU de Médecine, T. 45, n°8 (octobre 2020)
[article]
Titre : Prise en charge en filière COVID des Urgences de patients résidant dans les Etablissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD) : étude descriptive dans 3 hôpitaux du Nord-Pas-de-Calais Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Wiel, Auteur ; L. Boutoutaou, Auteur ; Audrey Wagon, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 459-468 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hospitalisation Résidences pour personnes âgées Sujet âgé Urgences/soins infirmiers COVID-19 Parcours de soins crise sanitaire Résumé : Contexte : Durant la crise sanitaire COVID-19, les structures d’urgence des hôpitaux ont créé des filières spécifiques permettant d’accueillir les patients suspects de COVID-19. Cette étude régionale s’est intéressée aux résidents d’EHPAD admis en filière COVID des Urgences pour suspicion de COVID-19. Objectif : Le but était de décrire le parcours de soins des résidents d’EHPAD admis aux Urgences en filière COVID depuis leurs motifs d’admission jusqu’à leur orientation post-urgence et leur devenir ; ainsi que leur statut COVID+ ou COVID-. Une comparaison a été faite entre les patients COVID+ et COVID-. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique régionale menée dans le service des Urgences de 3 centres hospitaliers ayant les mêmes niveaux d’organisation en termes de filières COVID. Résultats : Entre le 14 mars 2020 et le 15 avril 2020, période qui correspond au pic de l’épidémie, 128 patients ont été inclus. L’âge moyen des résidents était de 85,8 ans. Les trois principaux motifs d’adressage étaient un épisode de désaturation en oxygène (41,4 %), une dyspnée (35,9 %) et une fièvre (32,8 %). L’adressage se faisait dans 51,5 % des cas via le SAMU-Centre 15. Le score COVID moyen était de 7,8 ± 3,8. La durée moyenne de passage aux Urgences était de 415,4 ± 217,7 min. Les patients étaient hospitalisés dans 82 % des cas (82,9 % en secteurs COVID, 14,3 % en secteurs non-COVID, 2,8 % en unités de réanimation/surveillance continue). La durée moyenne de séjour toutes unités confondues, hors réanimation/Unités de soins continus (USC), était de 5,4 ± 4,1 jours. Un total de 33 patients était COVID+ en Reverse transcriptase (RT)-Polymerase chain reaction (PCR) (35,4 % des 93 patients prélevés) et 60 patients COVID- (64,5 % des 93 patients prélevés). Nous avons observé une différence significative en termes de durée moyenne de séjour entre les patients COVID+ (7,4 ± 4,8 jours) et les patients COVID- (5,1 ± 3,3 jours) (p = 0,041) et de mortalité (9 décès COVID+ vs 6 COVID-) (p = 0,049). Discussion : Parmi les patients résidant en EHPAD et adressés aux urgences pour suspicion de COVID-19 pendant le pic de l’épidémie, la grande majorité présentait des formes respiratoires. Leur taux d’hospitalisation était très élevé. Les deux tiers ont eu un test PCR et parmi eux un tiers se sont avérés positifs. Conclusion : Les patients COVID+ avaient une durée de séjour significativement plus longue et une mortalité accrue. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=259430
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > T. 45, n°8 (octobre 2020) . - p. 459-468[article] Prise en charge en filière COVID des Urgences de patients résidant dans les Etablissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD) : étude descriptive dans 3 hôpitaux du Nord-Pas-de-Calais [texte imprimé] / Eric Wiel, Auteur ; L. Boutoutaou, Auteur ; Audrey Wagon, Auteur . - 2020 . - p. 459-468.
Langues : Français (fre)
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > T. 45, n°8 (octobre 2020) . - p. 459-468
Mots-clés : Hospitalisation Résidences pour personnes âgées Sujet âgé Urgences/soins infirmiers COVID-19 Parcours de soins crise sanitaire Résumé : Contexte : Durant la crise sanitaire COVID-19, les structures d’urgence des hôpitaux ont créé des filières spécifiques permettant d’accueillir les patients suspects de COVID-19. Cette étude régionale s’est intéressée aux résidents d’EHPAD admis en filière COVID des Urgences pour suspicion de COVID-19. Objectif : Le but était de décrire le parcours de soins des résidents d’EHPAD admis aux Urgences en filière COVID depuis leurs motifs d’admission jusqu’à leur orientation post-urgence et leur devenir ; ainsi que leur statut COVID+ ou COVID-. Une comparaison a été faite entre les patients COVID+ et COVID-. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique régionale menée dans le service des Urgences de 3 centres hospitaliers ayant les mêmes niveaux d’organisation en termes de filières COVID. Résultats : Entre le 14 mars 2020 et le 15 avril 2020, période qui correspond au pic de l’épidémie, 128 patients ont été inclus. L’âge moyen des résidents était de 85,8 ans. Les trois principaux motifs d’adressage étaient un épisode de désaturation en oxygène (41,4 %), une dyspnée (35,9 %) et une fièvre (32,8 %). L’adressage se faisait dans 51,5 % des cas via le SAMU-Centre 15. Le score COVID moyen était de 7,8 ± 3,8. La durée moyenne de passage aux Urgences était de 415,4 ± 217,7 min. Les patients étaient hospitalisés dans 82 % des cas (82,9 % en secteurs COVID, 14,3 % en secteurs non-COVID, 2,8 % en unités de réanimation/surveillance continue). La durée moyenne de séjour toutes unités confondues, hors réanimation/Unités de soins continus (USC), était de 5,4 ± 4,1 jours. Un total de 33 patients était COVID+ en Reverse transcriptase (RT)-Polymerase chain reaction (PCR) (35,4 % des 93 patients prélevés) et 60 patients COVID- (64,5 % des 93 patients prélevés). Nous avons observé une différence significative en termes de durée moyenne de séjour entre les patients COVID+ (7,4 ± 4,8 jours) et les patients COVID- (5,1 ± 3,3 jours) (p = 0,041) et de mortalité (9 décès COVID+ vs 6 COVID-) (p = 0,049). Discussion : Parmi les patients résidant en EHPAD et adressés aux urgences pour suspicion de COVID-19 pendant le pic de l’épidémie, la grande majorité présentait des formes respiratoires. Leur taux d’hospitalisation était très élevé. Les deux tiers ont eu un test PCR et parmi eux un tiers se sont avérés positifs. Conclusion : Les patients COVID+ avaient une durée de séjour significativement plus longue et une mortalité accrue. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=259430 Les trajectoires de vie et les parcours institutionnels des personnes âgées issues de la rue prises en charge par le Centre d'Action sociale de la Ville de Paris / Charlotte Miot in La Revue de gériatrie / BU de Médecine, 5 (mai 2020)
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