Titre : |
Émanciper le peuple par le savoir ? (1860-1939). De l’histoire à l’actualité : Colloque sur L’éducation populaire [mardi 13 nov. 2018 ; BnF] |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Agnès Sandras, Conseiller scientifique ; Jean-Charles Buttier, Conseiller scientifique ; Bibliothèque nationale de France (Paris) , Organisateur de réunion, de conférence |
Note générale : |
La Mission de diversification des publics, s’inscrit par sa pratique et ses modes d’agir dans les modes de transmission des connaissances, mise en œuvre par les mouvements et les associations qui se réclament de l’Éducation populaire.
Le colloque du 13 novembre permettra de faire le point sur les sources de l’éducation populaire et les méthodes, qui, dès la naissance de ce courant d’idées, ont permis de promouvoir d’autres accès à la connaissance que les savoirs savants.
Agnès Sandras et Jean-Charles Buttier, conseillers scientifiques du colloque, nous expliquent en quoi les thèmes du colloque résonnent avec des questions qui se posent aujourd’hui :
En quoi les questions que se pose l’éducation populaire dès ses origines peuvent intéresser les associations aujourd’hui ?
A.S. : mobilisés par leurs tâches multiples et l’urgence dans laquelle vivent beaucoup d’associations contemporaines, les bénévoles considèrent parfois que les problématiques ayant changé, le contexte n’étant plus le même, le passé ne sera pas d’un grand secours. Pourtant, l’histoire d’une l’association peut être précieuse et utile. En effet, dans la crise de recrutement que connaît le bénévolat aujourd’hui, se pencher sur la mémoire de l’association, si le projet est mené en équipe, peut s’avérer fondateur et constructif. (Re) découvrir les objectifs passés de l’association peut aider à mieux identifier et porter les objectifs contemporains. Par ailleurs, si les associations imaginent souvent que leurs difficultés sont inédites, le fait de découvrir que les mêmes doutes ou les mêmes espoirs, ont agité les bénévoles il y a bien longtemps peut être extrêmement enrichissant et fédérateur. J’ai eu la chance de présenter à des associatifs contemporains, lors d’une séance imaginée par Sylvie Dreyfus à la BnF, les questions agitées par les fondateurs des bibliothèques populaires autour de leurs statuts il y a 150 ans. L’échange ainsi réalisé a été très constructif : les bénévoles d’aujourd’hui m’ont posé des questions très intéressantes, pouvant nourrir mon enquête historique ; les bénévoles ont découvert avec enthousiasme les astuces mises en œuvre par d’autres bénévoles il y a bien longtemps, et se sont littéralement identifiés.
J.-C. B. : Les associations sont attachées à leur propre histoire comme le montre les manifestations de la Ligue de l’enseignement pour les 150 ans de sa création (https://150ans-laligue.org/150ans-laligue/) ou bien celles à l’occasion des 80 ans des CEMEA (https://vimeo.com/channels/cemea80). Cet attachement au passé est revendiqué comme n’étant pas une nostalgie mais au contraire une volonté de comprendre une histoire pour mieux appréhender le futur (c’est ce que traduit le slogan des CEMEA « tous passeurs »). Le passé de leur association peut donc s’adresser à la curiosité de ses membres mais cela traduit aussi la volonté de comprendre un projet partagé qui s’enracine dans un héritage commun, dans une histoire militante.
Ainsi, ce projet sur le passé et le présent de l’éducation populaire est étroitement lié à la notion d’engagement de celles et ceux qui ont cru, et qui croient encore, en l’existence d’une éducation émancipatrice. Cela signifie que l’histoire de toute association est enrichissante encore aujourd’hui dans la mesure où elle permet de trouver une continuité entre un projet politique et social souvent ancien et des actions contemporaines. La notion d’héritage est particulièrement stimulante à la fois dans son sens positif, quand elle est liée au fait de porter la mémoire d’un groupe, ou bien négative lorsqu’il s’agit de dénoncer un avantage acquis simplement parce que l’on est « bien né ».
En quoi l’éducation populaire permet de reconstruire un rapport au savoir, au désir de connaissance, lorsqu’on s’est senti exclu du cursus scolaire classique ?
A.S. Le rapport au savoir, le désir de connaissance sont extrêmement dépendants de circonstances, de lieux, et surtout histoire d’échanges, de transmission entre êtres humains, y compris dans les affects négatifs. Il est important que des associations puissent prendre le relais avec des méthodes différentes ou non, au moment voulu, dans un système vécu comme moins exigeant.
J.-C. B. : Réfléchir à l’éducation populaire permet de repenser la prétendue hiérarchie des savoirs, entre ceux qui seraient populaires ou au contraire savants. Il n’existe pas de concurrence entre les savoirs produits dans le cadre scolaire et les autres. Pour s’en convaincre, il suffit de réfléchir aux liens historiques entre l’école et l’éducation populaire. Les instituteurs et institutrices de la Troisième République furent massivement mobilisés pour organiser des cours d’adultes le soir ainsi que pour grossir les rangs des associations d’éducation populaire alors existantes. L’enjeu est le transfert qui s’opère entre une discipline de référence et la discipline enseignée à l’école. L’histoire scolaire n’a pas les mêmes finalités que l’histoire savante (qu’elle soit universitaire ou pas), cette acclimatation à l’école est appelée « transposition didactique ».
Entre les deux, les associations d’éducation populaire se sont saisies de la notion de vulgarisation, forme de transposition qui ne se cantonne pas aux murs de la classe. Cette insistance sur l’explication et la transmission à destination de tous les publics peut aider à reprendre confiance en sa propre capacité à acquérir un savoir. En permettant à celles et ceux qui ont eu un parcours scolaire compliqué de participer à l’élaboration même de ce savoir, les associations qui pratiquent activement cette élaboration en commun démontrent que le savoir doit rapprocher plus qu’exclure, émanciper plus que créer de nouvelles hiérarchies sociales ou culturelles. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
histoire de l'éducation, éducation hors de l'école Éducation populaire -- 1945-1970 revues Ligue Céméa l'Animateur culturel (années 60, Ligue) Animateur informations (années 70, Ligue Vers l'éducation nouvelle (Céméa), années 60-70 UFOVAL CLTC Ligue de l'enseignement plateforme archives 150 ans |
Résumé : |
Mardi 13 novembre s'est tenu toute la journée à la BnF un colloque sur l’éducation populaire ayant pour thème « Émanciper le peuple par le savoir ? ». En partenariat avec le Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Pajep), le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) et les Archives nationales, le colloque tentera de répondre aux questions suivantes : quelles ont été les voies de l’émancipation du peuple par le savoir dans la seconde moitié du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle ? Les projets et les expériences menés peuvent-ils éclairer les réflexions actuelles ?
Quelles ont été les voies de l’émancipation du peuple par le savoir dans la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle ? Qui a transmis et vulgarisé les connaissances, comment et pourquoi ? Les questionnements des acteurs et des actrices de l’éducation populaire sont-ils les mêmes aujourd’hui qu’autrefois ? Ce colloque est organisé avec le pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire (Pajep), Le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) et les Archives nationales. |
Note de contenu : |
Programme :
9h00-9h15 : Accueil
9h15-9h45 : Présentation du projet
9h45-11h35 : Première session consacrée aux « matériaux » de l’histoire de l’éducation populaire en lien avec les ateliers, sous la présidence d’Agnès Sandras, BnF
9h45-10h15 : Bilan historiographique, Laurent Besse et Carole Christen
10h15-11h15 : Les sources de l’histoire de l’éducation populaire
Présentation du guide des sources de l’éducation populaire en cours d’élaboration à la BnF
Table ronde avec les acteurs du domaine (AD94/AN/ BnF/ PAJEP)
11h15-11h35 : Discussion avec la salle
12h30-13h45 : Séance du « Cinéma de midi »
14h00-15h30 : Deuxième session consacrée à la place du « peuple » dans l’éducation populaire sous la direction de Carole Christen
14h00-14h20 : Promouvoir les savoirs éclectiques : les bibliothèques des Bourses du travail fin XIXe-début XXe siècle, D. Hamelin, Université de Poitiers
14h20-14h40 : Quelle place pour l’éducation populaire dans la presse syndicaliste du début du XXe siècle (La Vie Ouvrière, la Bataille syndicaliste) ?, J.-C. Buttier, Université de Genève
14h40-15h00 : La Ligue de l’enseignement entre les deux guerres: vers un rapprochement entre « éducation populaire » et « éducation ouvrière » ?, J.-P. Martin, Groupe Sociétés Religions Laïcités
15h00-15h30 : Discussion avec la salle
15h50-16h50 : Troisième session sur les expériences européennes sous la direction de Laurent Besse
15h50-16h10 : L’école Ferrer de Lausanne au début du XXe siècle. Une expérience d’école libertaire et ses significations, Ch. Heimberg, Université de Genève
16h10-16h30 : L'Institution Libre d'Enseignement (ILE), une éducation populaire en Espagne républicaine ?, M.-C. Rodriguez, Universités de Fribourg et de Lausanne
16h30-17h30 : Discussion avec la salle et conclusions |
En ligne : |
https://histoirebnf.hypotheses.org/4955 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=224418 |
Émanciper le peuple par le savoir ? (1860-1939). De l’histoire à l’actualité : Colloque sur L’éducation populaire [mardi 13 nov. 2018 ; BnF] [document électronique] / Agnès Sandras, Conseiller scientifique ; Jean-Charles Buttier, Conseiller scientifique ; Bibliothèque nationale de France (Paris)  , Organisateur de réunion, de conférence . - [s.d.]. La Mission de diversification des publics, s’inscrit par sa pratique et ses modes d’agir dans les modes de transmission des connaissances, mise en œuvre par les mouvements et les associations qui se réclament de l’Éducation populaire.
Le colloque du 13 novembre permettra de faire le point sur les sources de l’éducation populaire et les méthodes, qui, dès la naissance de ce courant d’idées, ont permis de promouvoir d’autres accès à la connaissance que les savoirs savants.
Agnès Sandras et Jean-Charles Buttier, conseillers scientifiques du colloque, nous expliquent en quoi les thèmes du colloque résonnent avec des questions qui se posent aujourd’hui :
En quoi les questions que se pose l’éducation populaire dès ses origines peuvent intéresser les associations aujourd’hui ?
A.S. : mobilisés par leurs tâches multiples et l’urgence dans laquelle vivent beaucoup d’associations contemporaines, les bénévoles considèrent parfois que les problématiques ayant changé, le contexte n’étant plus le même, le passé ne sera pas d’un grand secours. Pourtant, l’histoire d’une l’association peut être précieuse et utile. En effet, dans la crise de recrutement que connaît le bénévolat aujourd’hui, se pencher sur la mémoire de l’association, si le projet est mené en équipe, peut s’avérer fondateur et constructif. (Re) découvrir les objectifs passés de l’association peut aider à mieux identifier et porter les objectifs contemporains. Par ailleurs, si les associations imaginent souvent que leurs difficultés sont inédites, le fait de découvrir que les mêmes doutes ou les mêmes espoirs, ont agité les bénévoles il y a bien longtemps peut être extrêmement enrichissant et fédérateur. J’ai eu la chance de présenter à des associatifs contemporains, lors d’une séance imaginée par Sylvie Dreyfus à la BnF, les questions agitées par les fondateurs des bibliothèques populaires autour de leurs statuts il y a 150 ans. L’échange ainsi réalisé a été très constructif : les bénévoles d’aujourd’hui m’ont posé des questions très intéressantes, pouvant nourrir mon enquête historique ; les bénévoles ont découvert avec enthousiasme les astuces mises en œuvre par d’autres bénévoles il y a bien longtemps, et se sont littéralement identifiés.
J.-C. B. : Les associations sont attachées à leur propre histoire comme le montre les manifestations de la Ligue de l’enseignement pour les 150 ans de sa création (https://150ans-laligue.org/150ans-laligue/) ou bien celles à l’occasion des 80 ans des CEMEA (https://vimeo.com/channels/cemea80). Cet attachement au passé est revendiqué comme n’étant pas une nostalgie mais au contraire une volonté de comprendre une histoire pour mieux appréhender le futur (c’est ce que traduit le slogan des CEMEA « tous passeurs »). Le passé de leur association peut donc s’adresser à la curiosité de ses membres mais cela traduit aussi la volonté de comprendre un projet partagé qui s’enracine dans un héritage commun, dans une histoire militante.
Ainsi, ce projet sur le passé et le présent de l’éducation populaire est étroitement lié à la notion d’engagement de celles et ceux qui ont cru, et qui croient encore, en l’existence d’une éducation émancipatrice. Cela signifie que l’histoire de toute association est enrichissante encore aujourd’hui dans la mesure où elle permet de trouver une continuité entre un projet politique et social souvent ancien et des actions contemporaines. La notion d’héritage est particulièrement stimulante à la fois dans son sens positif, quand elle est liée au fait de porter la mémoire d’un groupe, ou bien négative lorsqu’il s’agit de dénoncer un avantage acquis simplement parce que l’on est « bien né ».
En quoi l’éducation populaire permet de reconstruire un rapport au savoir, au désir de connaissance, lorsqu’on s’est senti exclu du cursus scolaire classique ?
A.S. Le rapport au savoir, le désir de connaissance sont extrêmement dépendants de circonstances, de lieux, et surtout histoire d’échanges, de transmission entre êtres humains, y compris dans les affects négatifs. Il est important que des associations puissent prendre le relais avec des méthodes différentes ou non, au moment voulu, dans un système vécu comme moins exigeant.
J.-C. B. : Réfléchir à l’éducation populaire permet de repenser la prétendue hiérarchie des savoirs, entre ceux qui seraient populaires ou au contraire savants. Il n’existe pas de concurrence entre les savoirs produits dans le cadre scolaire et les autres. Pour s’en convaincre, il suffit de réfléchir aux liens historiques entre l’école et l’éducation populaire. Les instituteurs et institutrices de la Troisième République furent massivement mobilisés pour organiser des cours d’adultes le soir ainsi que pour grossir les rangs des associations d’éducation populaire alors existantes. L’enjeu est le transfert qui s’opère entre une discipline de référence et la discipline enseignée à l’école. L’histoire scolaire n’a pas les mêmes finalités que l’histoire savante (qu’elle soit universitaire ou pas), cette acclimatation à l’école est appelée « transposition didactique ».
Entre les deux, les associations d’éducation populaire se sont saisies de la notion de vulgarisation, forme de transposition qui ne se cantonne pas aux murs de la classe. Cette insistance sur l’explication et la transmission à destination de tous les publics peut aider à reprendre confiance en sa propre capacité à acquérir un savoir. En permettant à celles et ceux qui ont eu un parcours scolaire compliqué de participer à l’élaboration même de ce savoir, les associations qui pratiquent activement cette élaboration en commun démontrent que le savoir doit rapprocher plus qu’exclure, émanciper plus que créer de nouvelles hiérarchies sociales ou culturelles. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
histoire de l'éducation, éducation hors de l'école Éducation populaire -- 1945-1970 revues Ligue Céméa l'Animateur culturel (années 60, Ligue) Animateur informations (années 70, Ligue Vers l'éducation nouvelle (Céméa), années 60-70 UFOVAL CLTC Ligue de l'enseignement plateforme archives 150 ans |
Résumé : |
Mardi 13 novembre s'est tenu toute la journée à la BnF un colloque sur l’éducation populaire ayant pour thème « Émanciper le peuple par le savoir ? ». En partenariat avec le Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Pajep), le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) et les Archives nationales, le colloque tentera de répondre aux questions suivantes : quelles ont été les voies de l’émancipation du peuple par le savoir dans la seconde moitié du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle ? Les projets et les expériences menés peuvent-ils éclairer les réflexions actuelles ?
Quelles ont été les voies de l’émancipation du peuple par le savoir dans la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle ? Qui a transmis et vulgarisé les connaissances, comment et pourquoi ? Les questionnements des acteurs et des actrices de l’éducation populaire sont-ils les mêmes aujourd’hui qu’autrefois ? Ce colloque est organisé avec le pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire (Pajep), Le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) et les Archives nationales. |
Note de contenu : |
Programme :
9h00-9h15 : Accueil
9h15-9h45 : Présentation du projet
9h45-11h35 : Première session consacrée aux « matériaux » de l’histoire de l’éducation populaire en lien avec les ateliers, sous la présidence d’Agnès Sandras, BnF
9h45-10h15 : Bilan historiographique, Laurent Besse et Carole Christen
10h15-11h15 : Les sources de l’histoire de l’éducation populaire
Présentation du guide des sources de l’éducation populaire en cours d’élaboration à la BnF
Table ronde avec les acteurs du domaine (AD94/AN/ BnF/ PAJEP)
11h15-11h35 : Discussion avec la salle
12h30-13h45 : Séance du « Cinéma de midi »
14h00-15h30 : Deuxième session consacrée à la place du « peuple » dans l’éducation populaire sous la direction de Carole Christen
14h00-14h20 : Promouvoir les savoirs éclectiques : les bibliothèques des Bourses du travail fin XIXe-début XXe siècle, D. Hamelin, Université de Poitiers
14h20-14h40 : Quelle place pour l’éducation populaire dans la presse syndicaliste du début du XXe siècle (La Vie Ouvrière, la Bataille syndicaliste) ?, J.-C. Buttier, Université de Genève
14h40-15h00 : La Ligue de l’enseignement entre les deux guerres: vers un rapprochement entre « éducation populaire » et « éducation ouvrière » ?, J.-P. Martin, Groupe Sociétés Religions Laïcités
15h00-15h30 : Discussion avec la salle
15h50-16h50 : Troisième session sur les expériences européennes sous la direction de Laurent Besse
15h50-16h10 : L’école Ferrer de Lausanne au début du XXe siècle. Une expérience d’école libertaire et ses significations, Ch. Heimberg, Université de Genève
16h10-16h30 : L'Institution Libre d'Enseignement (ILE), une éducation populaire en Espagne républicaine ?, M.-C. Rodriguez, Universités de Fribourg et de Lausanne
16h30-17h30 : Discussion avec la salle et conclusions |
En ligne : |
https://histoirebnf.hypotheses.org/4955 |
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https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=224418 |
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