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Les inégalités sociales de santé au prisme de l'enquête Baromètre cancer Inpes/INCa / BECK Francis in La Santé de l'Homme / INPES, n° 419 (mai-juin 2012)
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[article]
Titre : Les inégalités sociales de santé au prisme de l'enquête Baromètre cancer Inpes/INCa Type de document : texte imprimé Auteurs : BECK Francis, Auteur ; D. BESSETTE, Auteur ; A. GAUTIER, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 4-6 Langues : Français (fre) Mots-clés : SURVEY TOBACCO ALCOHOL ALCOOL HEALTH INEQUALITY INEGALITE DE SANTE RISK FACTOR FACTEUR DE RISQUE SOCIAL PERCEPTION Représentation maladie Représentation sociale Risque Facteur aggravant Facteur risque Information sanitaire Santé-Maladie-Maladie chronique Résumé : Inscrit dans le cadre du Plan cancer 2009-2013, le Baromètre cancer 2010 Inpes/INCa interroge le grand public sur ses perceptions des cancers, de leurs causes et des personnes qui en souffrent… Il participe ainsi à l'évaluation et à l'orientation des politiques publiques de prévention et d'éducation pour la santé, avec une dimension d'observation des inégalités sociales de santé qui vise à faciliter leur prise en compte dans les actions à entreprendre pour améliorer la prévention des cancers. Note de contenu : Enquête sur la perception des cancers et de leurs causes En ligne : http://www.inpes.sante.fr/SLH/sommaires/419.asp Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=81400
in La Santé de l'Homme / INPES > n° 419 (mai-juin 2012) . - pp. 4-6[article] Les inégalités sociales de santé au prisme de l'enquête Baromètre cancer Inpes/INCa [texte imprimé] / BECK Francis, Auteur ; D. BESSETTE, Auteur ; A. GAUTIER, Auteur . - 2012 . - pp. 4-6.
Langues : Français (fre)
in La Santé de l'Homme / INPES > n° 419 (mai-juin 2012) . - pp. 4-6
Mots-clés : SURVEY TOBACCO ALCOHOL ALCOOL HEALTH INEQUALITY INEGALITE DE SANTE RISK FACTOR FACTEUR DE RISQUE SOCIAL PERCEPTION Représentation maladie Représentation sociale Risque Facteur aggravant Facteur risque Information sanitaire Santé-Maladie-Maladie chronique Résumé : Inscrit dans le cadre du Plan cancer 2009-2013, le Baromètre cancer 2010 Inpes/INCa interroge le grand public sur ses perceptions des cancers, de leurs causes et des personnes qui en souffrent… Il participe ainsi à l'évaluation et à l'orientation des politiques publiques de prévention et d'éducation pour la santé, avec une dimension d'observation des inégalités sociales de santé qui vise à faciliter leur prise en compte dans les actions à entreprendre pour améliorer la prévention des cancers. Note de contenu : Enquête sur la perception des cancers et de leurs causes En ligne : http://www.inpes.sante.fr/SLH/sommaires/419.asp Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=81400 Réduction des risques, représentations sociales et élus locaux / J. REYNAUD in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°21 (Avril-mai 2001)
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[article]
Titre : Réduction des risques, représentations sociales et élus locaux Auteurs : J. REYNAUD Année de publication : Avril-mai 2001 Article en page(s) : 15-17 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Public health Mots-clés : HARM REDUCTION REDUCTION DES RISQUES PROGRAMME SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE PUBLIC AUTHORITIES POUVOIRS PUBLICS POLICY SANTE PUBLIQUE LOCAL COLLECTIVITY COLLECTIVITE LOCALE Index. décimale : SAN Santé publique / Public health Résumé : La France pratique la réduction des risques (RdR) depuis une dizaine d'années, et l'époque des actions marginales pionnières et associatives est loin derrière. Le milieu associatif et institutionnel s'est structuré, officialisé, les méthodes se sont affinées avec la diversification des outils disponibles. Le retard qui semblait frapper les usagers de drogue par injection en France, semble comblé. Force est de constater que la France se trouve novatrice et pays "moteur", dans certains domaines. Cependant l'analyse de cette évolution montre que la démonstration de l'efficacité et de la pertinence de la RdR ne suffit pas auprès des élus locaux. Il est toujours aussi difficile de mobiliser les élus locaux et les assemblées territoriales dans un objectif de mise en oeuvre de réflexions et d'actions opérationnelles. L'auteur s'appuie sur trois expériences pour tirer des enseignements et des conclusions : information, transparence, concertation seraient les moteurs d'une politique urbaine efficace, face à des hommes politiques préoccupés de "leur opinion politique". En ligne : http://www.pistes.fr/swaps/21.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120306
in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse > n°21 (Avril-mai 2001) . - 15-17[article] Réduction des risques, représentations sociales et élus locaux [] / J. REYNAUD . - Avril-mai 2001 . - 15-17.
Langues : Français (fre)
in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse > n°21 (Avril-mai 2001) . - 15-17
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Public health Mots-clés : HARM REDUCTION REDUCTION DES RISQUES PROGRAMME SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE PUBLIC AUTHORITIES POUVOIRS PUBLICS POLICY SANTE PUBLIQUE LOCAL COLLECTIVITY COLLECTIVITE LOCALE Index. décimale : SAN Santé publique / Public health Résumé : La France pratique la réduction des risques (RdR) depuis une dizaine d'années, et l'époque des actions marginales pionnières et associatives est loin derrière. Le milieu associatif et institutionnel s'est structuré, officialisé, les méthodes se sont affinées avec la diversification des outils disponibles. Le retard qui semblait frapper les usagers de drogue par injection en France, semble comblé. Force est de constater que la France se trouve novatrice et pays "moteur", dans certains domaines. Cependant l'analyse de cette évolution montre que la démonstration de l'efficacité et de la pertinence de la RdR ne suffit pas auprès des élus locaux. Il est toujours aussi difficile de mobiliser les élus locaux et les assemblées territoriales dans un objectif de mise en oeuvre de réflexions et d'actions opérationnelles. L'auteur s'appuie sur trois expériences pour tirer des enseignements et des conclusions : information, transparence, concertation seraient les moteurs d'une politique urbaine efficace, face à des hommes politiques préoccupés de "leur opinion politique". En ligne : http://www.pistes.fr/swaps/21.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120306 L'alcool donne-t-il un genre ? / François Beck in Travail, genre et sociétés / Cairn.info, 15 (2006/1)
[article]
Titre : L'alcool donne-t-il un genre ? Titre original : (Does alcohol give a gender?) Type de document : texte imprimé Auteurs : François Beck (1970-...) ; GAEL DE PERETTI ; Stéphane Legleye
Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 141-160 Présentation : tabl. Langues : Français (fre) Mots-clés : GENRE ALCOHOL ALCOOL GENDER CONSUMPTION SOCIOLOGY FEMALE SEX SEXE FEMININ SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE HISTORY REGULAR USE USAGE HABITUEL AGE Résumé : FRANÇAIS :
L'étude des comportements de consommation d'alcool et de leur perception par la société est une approche intéressante de la notion de genre, en particulier en France où cette consommation est fortement intégrée aux relations sociales (repas de famille ou entre amis, célébrations en tout genre, etc.) et donc a priori moins stigmatisée que dans certains antres pays. En nous appuyant sur les travaux de Sidsel Eriksen (1999) qui définit l'alcool comme un « symbole » du genre et une exploitation statistique de nombreuses sources récentes (Baromètre santé 2000, Eropp 2002), nous montrons que la dichotomie entre genre et perception par la société de la consommation d'alcool qui s'affirme au XIXe siècle se prolonge aujourd'hui. En particulier, bien que la consommation d'alcool reste faible chez les femmes et très inférieure à celle des hommes, le spectre de l'explosion de cette consommation est régulièrement agité comme une réelle menace pour la société. (Résumé d'auteur)
ENGLISH :
The study of alcohol consumption behaviors and of their perception by society is an interesting approach to the notion of gender, particularly in France, where this consumption is strongly integrated to social relations (family meals or meals with friends, various types of celebrations,). As such, it is less stigmatized than in other countries. On the basis of the works of Sidsel Eriksen (1999), who defines alcohol as a "symbol" of gender, and of a statistical exploitation of many recent sources (Health Barometer 2000, Eropp 2002), we will demonstrate that a dichotomy exists between gender and society's perception of alcohol as it took rise in the 19th century and carries on today.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=81524
in Travail, genre et sociétés / Cairn.info > 15 (2006/1) . - pp. 141-160[article] L'alcool donne-t-il un genre ? = (Does alcohol give a gender?) [texte imprimé] / François Beck (1970-...); GAEL DE PERETTI ; Stéphane Legleye . - 2006 . - pp. 141-160 : tabl.
Langues : Français (fre)
in Travail, genre et sociétés / Cairn.info > 15 (2006/1) . - pp. 141-160
Mots-clés : GENRE ALCOHOL ALCOOL GENDER CONSUMPTION SOCIOLOGY FEMALE SEX SEXE FEMININ SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE HISTORY REGULAR USE USAGE HABITUEL AGE Résumé : FRANÇAIS :
L'étude des comportements de consommation d'alcool et de leur perception par la société est une approche intéressante de la notion de genre, en particulier en France où cette consommation est fortement intégrée aux relations sociales (repas de famille ou entre amis, célébrations en tout genre, etc.) et donc a priori moins stigmatisée que dans certains antres pays. En nous appuyant sur les travaux de Sidsel Eriksen (1999) qui définit l'alcool comme un « symbole » du genre et une exploitation statistique de nombreuses sources récentes (Baromètre santé 2000, Eropp 2002), nous montrons que la dichotomie entre genre et perception par la société de la consommation d'alcool qui s'affirme au XIXe siècle se prolonge aujourd'hui. En particulier, bien que la consommation d'alcool reste faible chez les femmes et très inférieure à celle des hommes, le spectre de l'explosion de cette consommation est régulièrement agité comme une réelle menace pour la société. (Résumé d'auteur)
ENGLISH :
The study of alcohol consumption behaviors and of their perception by society is an interesting approach to the notion of gender, particularly in France, where this consumption is strongly integrated to social relations (family meals or meals with friends, various types of celebrations,). As such, it is less stigmatized than in other countries. On the basis of the works of Sidsel Eriksen (1999), who defines alcohol as a "symbol" of gender, and of a statistical exploitation of many recent sources (Health Barometer 2000, Eropp 2002), we will demonstrate that a dichotomy exists between gender and society's perception of alcohol as it took rise in the 19th century and carries on today.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=81524
Titre : Fat : a cultural history of the stuff of life / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Christopher E. Forth (1967-...), Auteur Editeur : London : Reaktion Books Ltd Année de publication : 2019 Importance : 358 p. Présentation : ill., portraits Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-1-78914-062-0 Note générale : SAVOIRS
À l’origine de la grossophobie : comment le diktat de la minceur s'est imposé
20/07/2020
Par Barbara Marty
Elles ont été des symboles de puissance, de fécondité et même de bonne santé jusqu’au XVIIe siècle. Voici comment les rondeurs ont été admirées ou rejetées selon les époques.
Le poids n'a pas toujours été une source de préoccupation dans l'histoire. Jusqu’à la Renaissance, on ne se pèse pas.
Au Moyen Âge, les gens n’avaient pas une idée très claire de ce qui était “normal”. Ils ne le quantifiaient et ne le mesuraient pas vraiment. Tout le monde savait ce qu’était un “corps moyen”, c’est-à-dire un corps qui se situe entre deux extrêmes. Tout le monde pouvait identifier les extrêmes mais il était difficile de savoir où l’on se situait.
Ce que l’on peut dire sur le corps “moyen” et donc sur le corps “préférable” au Moyen Âge, c’était qu’il était assurément plus potelé, plus charnu, qu’aujourd’hui. Christopher E. Forth, historien
Symbole de force pour les hommes, de fécondité pour les femmes
Au Moyen Âge, être gros est une bonne chose. Dans cette période en proie aux famines et aux épidémies, avoir des réserves signifie manger à sa faim et plus encore. Être gros est un symbole masculin de puissance. La grosseur est associée à la force et à la musculature.
Une dimension positive que l’on retrouve jusque dans l’étymologie du mot “embonpoint”. "Être en bon point" veut dire "être en bonne santé”. Pour les femmes, la rondeur symbolise un idéal sensuel et la capacité à concevoir.
"Hélène Fourment sortant du bain", une peinture de Pierre Paul Rubens (1638).
"Hélène Fourment sortant du bain", une peinture de Pierre Paul Rubens (1638).• Crédits : Getty
Un physique plantureux a presque toujours été un synonyme de féminité. Les corps féminins, depuis l’Antiquité, étaient perçus comme plus doux, plus moelleux et plus sains. Mais pas dans des degrés extrêmes. Christopher E. Forth, historien
Des qualités morales associées au physique
On associe à l’époque des qualités morales au physique. Être gros peut alors évoquer positivement de la vigueur, un désir de vivre. À l'inverse, on dénigre le "glouton" et son absence de retenue.
Il y a eu des rois au Moyen Âge qui étaient assez gros. Leur grosseur était interprétée comme de la grandeur, de l’importance. C'était associé à quelque chose de monumental, d'immobile.
Et il me semble que tant que ces rois réussissent, qu’ils gouvernent leur royaume et repoussent leurs ennemis, leur grosseur n’est pas perçue comme de la grosseur, mais comme une masse. Et pourtant, quand des rois avec des corps similaires échouent, ils finissent par être affublés du sobriquet “Le Gros”. Christopher E. Forth, historien
Fascination pour l'Antiquité classique
À partir du XVIIe siècle, le classicisme et le néo-classicisme s’imposent comme de profonds mouvements esthétiques et font du corps mince et musclé un idéal, même si les corps de l’époque sont en réalité toujours aussi charnus.
"Léonidas aux Thermopyles", une peinture de Jacques-Louis David (1814).
"Léonidas aux Thermopyles", une peinture de Jacques-Louis David (1814).• Crédits : Getty
Je vois un changement s’effectuer au XVIIIe siècle avec une fascination pour l’Antiquité classique. À cette époque, on associe les fibres musculaires et le contrôle sur les nerfs à la vertu et à la masculinité. En cela, c’est une réaction au style Rococo, qui est beaucoup plus en chair.
Au XVIIe siècle, Rubens, contrairement à ce que l'on croit, n’est pas dans une célébration de la grosseur. En réalité, lui aussi se lamente de ce qu’il appelle “les physiques débiles” de la population de l’époque. Il s'inspire de Sparte comme d'un modèle de ce que les corps devraient être. Christopher E. Forth, historien
À RÉÉCOUTER
Réécouter Place aux gros (1/4) : Tous grossophobes !
54 MIN
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
Place aux gros (1/4) : Tous grossophobes !
D'un idéal esthétique à un diktat de la minceur
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les techniques de mesure se répandent en médecine. Le corps se définit pour la première fois en kilogrammes et en centimètres. Les premières courbes statistiques voient le jour. Avec elles naît l’idée qu’à chaque taille correspondrait un poids “normal”.
Progressivement, la minceur prend le dessus et s’impose comme idéal esthétique, surtout pour les femmes blanches.
Je pense que l’Empire est essentiel pour penser la façon dont notre approche à la grosseur est devenue particulièrement forte au XIXe siècle, et comment cela reposait lourdement sur le corps des femmes.
C’était presque comme si le corps de la femme blanche était un emblème de la “civilisation” que les sociétés occidentales ont promue, particulièrement en contradiction avec le continent africain. Christopher E. Forth, historien
Les silhouettes s’affinent entre la seconde moitié du XIXe siècle et l’Entre-deux-guerres. L'obésité est vue comme une maladie et ses traitements se multiplient. Les loisirs et l'activité physique se développent. Le corps mince et athlétique est devenu plus qu’un idéal : il s’est imposé en diktat.Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Obesity -- Fat -- Social aspects Overweight persons Obésité -- Aspect social history Overweight -- History of Medicine Social Perception Résumé : La jaquette indique: "Fat. Such a little word evokes big responses. While "fat" describes the size and shape of bodies -- their appearance -- our negative reactions to corpulence also depend on something tangible and tactile. As this book argues, there is more to fat than meets the eye. Fat: A Cultural History of the Stuff of Life offers reflections on how fat has been perceived and imagined in the West since antiquity. Featuring fascinating historical accounts as well as philosophical, religious, and cultural analyses -- including discussions of status, gender, and race -- the book digs deep into the past for the roots of our current notions and prejudices. Two central themes emerge: how we have perceived and imagined corpulent bodies over the centuries, and how fat -- as a substance as well as a description of body size -- has been associated with vitality and fertility as well as perceptions of animality. By exploring the complex ways in which fat, fatness, and fattening have been perceived over time, this book provides rich insights into the stuff our stereotypes are made of." Note de contenu : Sommaire :
One. The Stuff of Life: Thinking and Doing with Fat
Two. Fertile Ambiguities: The Agricultural Imagination
Three. Ancient Appetites: Luxury and the Geography of Softness
Four. Christian Corpulence: The Belly and What Lies Beneath
Five. Noble Fat? Corpulence in the Middle Ages
Six. The Fat of the Land; or, Why a Good Cock is Never Fat
Seven. Spartan Mirages: Utopian Bodies and the Challenges of Modernity
Eight. Grease and Grace: The Disenchantment of Fat?
Nine. Savage Desires: 'Primitive' Fat and 'Civilized' Slenderness
Ten. Bodily Utopianism: Modern Dreams of Transcendence
Bibliogr. p.341-343. Index.En ligne : https://www.franceculture.fr/societe/a-lorigine-de-la-grossophobie-comment-le-di [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=247535 Fat : a cultural history of the stuff of life / SUDOC [document électronique] / Christopher E. Forth (1967-...), Auteur . - London : Reaktion Books Ltd, 2019 . - 358 p. : ill., portraits ; 24 cm.
ISBN : 978-1-78914-062-0
SAVOIRS
À l’origine de la grossophobie : comment le diktat de la minceur s'est imposé
20/07/2020
Par Barbara Marty
Elles ont été des symboles de puissance, de fécondité et même de bonne santé jusqu’au XVIIe siècle. Voici comment les rondeurs ont été admirées ou rejetées selon les époques.
Le poids n'a pas toujours été une source de préoccupation dans l'histoire. Jusqu’à la Renaissance, on ne se pèse pas.
Au Moyen Âge, les gens n’avaient pas une idée très claire de ce qui était “normal”. Ils ne le quantifiaient et ne le mesuraient pas vraiment. Tout le monde savait ce qu’était un “corps moyen”, c’est-à-dire un corps qui se situe entre deux extrêmes. Tout le monde pouvait identifier les extrêmes mais il était difficile de savoir où l’on se situait.
Ce que l’on peut dire sur le corps “moyen” et donc sur le corps “préférable” au Moyen Âge, c’était qu’il était assurément plus potelé, plus charnu, qu’aujourd’hui. Christopher E. Forth, historien
Symbole de force pour les hommes, de fécondité pour les femmes
Au Moyen Âge, être gros est une bonne chose. Dans cette période en proie aux famines et aux épidémies, avoir des réserves signifie manger à sa faim et plus encore. Être gros est un symbole masculin de puissance. La grosseur est associée à la force et à la musculature.
Une dimension positive que l’on retrouve jusque dans l’étymologie du mot “embonpoint”. "Être en bon point" veut dire "être en bonne santé”. Pour les femmes, la rondeur symbolise un idéal sensuel et la capacité à concevoir.
"Hélène Fourment sortant du bain", une peinture de Pierre Paul Rubens (1638).
"Hélène Fourment sortant du bain", une peinture de Pierre Paul Rubens (1638).• Crédits : Getty
Un physique plantureux a presque toujours été un synonyme de féminité. Les corps féminins, depuis l’Antiquité, étaient perçus comme plus doux, plus moelleux et plus sains. Mais pas dans des degrés extrêmes. Christopher E. Forth, historien
Des qualités morales associées au physique
On associe à l’époque des qualités morales au physique. Être gros peut alors évoquer positivement de la vigueur, un désir de vivre. À l'inverse, on dénigre le "glouton" et son absence de retenue.
Il y a eu des rois au Moyen Âge qui étaient assez gros. Leur grosseur était interprétée comme de la grandeur, de l’importance. C'était associé à quelque chose de monumental, d'immobile.
Et il me semble que tant que ces rois réussissent, qu’ils gouvernent leur royaume et repoussent leurs ennemis, leur grosseur n’est pas perçue comme de la grosseur, mais comme une masse. Et pourtant, quand des rois avec des corps similaires échouent, ils finissent par être affublés du sobriquet “Le Gros”. Christopher E. Forth, historien
Fascination pour l'Antiquité classique
À partir du XVIIe siècle, le classicisme et le néo-classicisme s’imposent comme de profonds mouvements esthétiques et font du corps mince et musclé un idéal, même si les corps de l’époque sont en réalité toujours aussi charnus.
"Léonidas aux Thermopyles", une peinture de Jacques-Louis David (1814).
"Léonidas aux Thermopyles", une peinture de Jacques-Louis David (1814).• Crédits : Getty
Je vois un changement s’effectuer au XVIIIe siècle avec une fascination pour l’Antiquité classique. À cette époque, on associe les fibres musculaires et le contrôle sur les nerfs à la vertu et à la masculinité. En cela, c’est une réaction au style Rococo, qui est beaucoup plus en chair.
Au XVIIe siècle, Rubens, contrairement à ce que l'on croit, n’est pas dans une célébration de la grosseur. En réalité, lui aussi se lamente de ce qu’il appelle “les physiques débiles” de la population de l’époque. Il s'inspire de Sparte comme d'un modèle de ce que les corps devraient être. Christopher E. Forth, historien
À RÉÉCOUTER
Réécouter Place aux gros (1/4) : Tous grossophobes !
54 MIN
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
Place aux gros (1/4) : Tous grossophobes !
D'un idéal esthétique à un diktat de la minceur
Aux XVIIIe et XIXe siècles, les techniques de mesure se répandent en médecine. Le corps se définit pour la première fois en kilogrammes et en centimètres. Les premières courbes statistiques voient le jour. Avec elles naît l’idée qu’à chaque taille correspondrait un poids “normal”.
Progressivement, la minceur prend le dessus et s’impose comme idéal esthétique, surtout pour les femmes blanches.
Je pense que l’Empire est essentiel pour penser la façon dont notre approche à la grosseur est devenue particulièrement forte au XIXe siècle, et comment cela reposait lourdement sur le corps des femmes.
C’était presque comme si le corps de la femme blanche était un emblème de la “civilisation” que les sociétés occidentales ont promue, particulièrement en contradiction avec le continent africain. Christopher E. Forth, historien
Les silhouettes s’affinent entre la seconde moitié du XIXe siècle et l’Entre-deux-guerres. L'obésité est vue comme une maladie et ses traitements se multiplient. Les loisirs et l'activité physique se développent. Le corps mince et athlétique est devenu plus qu’un idéal : il s’est imposé en diktat.
Langues : Anglais (eng)
Mots-clés : Obesity -- Fat -- Social aspects Overweight persons Obésité -- Aspect social history Overweight -- History of Medicine Social Perception Résumé : La jaquette indique: "Fat. Such a little word evokes big responses. While "fat" describes the size and shape of bodies -- their appearance -- our negative reactions to corpulence also depend on something tangible and tactile. As this book argues, there is more to fat than meets the eye. Fat: A Cultural History of the Stuff of Life offers reflections on how fat has been perceived and imagined in the West since antiquity. Featuring fascinating historical accounts as well as philosophical, religious, and cultural analyses -- including discussions of status, gender, and race -- the book digs deep into the past for the roots of our current notions and prejudices. Two central themes emerge: how we have perceived and imagined corpulent bodies over the centuries, and how fat -- as a substance as well as a description of body size -- has been associated with vitality and fertility as well as perceptions of animality. By exploring the complex ways in which fat, fatness, and fattening have been perceived over time, this book provides rich insights into the stuff our stereotypes are made of." Note de contenu : Sommaire :
One. The Stuff of Life: Thinking and Doing with Fat
Two. Fertile Ambiguities: The Agricultural Imagination
Three. Ancient Appetites: Luxury and the Geography of Softness
Four. Christian Corpulence: The Belly and What Lies Beneath
Five. Noble Fat? Corpulence in the Middle Ages
Six. The Fat of the Land; or, Why a Good Cock is Never Fat
Seven. Spartan Mirages: Utopian Bodies and the Challenges of Modernity
Eight. Grease and Grace: The Disenchantment of Fat?
Nine. Savage Desires: 'Primitive' Fat and 'Civilized' Slenderness
Ten. Bodily Utopianism: Modern Dreams of Transcendence
Bibliogr. p.341-343. Index.En ligne : https://www.franceculture.fr/societe/a-lorigine-de-la-grossophobie-comment-le-di [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=247535 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Les opinions des Français passées au crible de l'OFDT. Etat des lieux / HEARD M. in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°30 (Avril-mai 2003)
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Titre : Les opinions des Français passées au crible de l'OFDT. Etat des lieux Auteurs : HEARD M. Année de publication : Avril-mai 2003 Article en page(s) : 2-3 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; K LINGUISTIQUE - EXPRESSION - LITTERATURE:Recherche et politique de la communication:Recherche sur la communication:Sociologie de la communication:Opinion publique ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Travail de recherche:Recherche sur le terrain:Enquête Mots-clés : PUBLIC OPINION SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE SURVEY POLICY PUBLIC AUTHORITIES POUVOIRS PUBLICS OFDT Index. décimale : SHS Sciences humaines et sociales / Human and social sciences Résumé : La deuxième édition de l'enguête sur !es représentations, opinions et perceptions sur les psychotropes (Eropp) de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dresse un état des lieux des connaissances des Français sur les drogues et de leur avis sur les politiques publiques de réduction des risques. L'occasion de faire aussi le point sur l'écho qu'on eu, en population générale, les mesures engagées par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et ta toxicomanie (Mildt), depuis la première enquête Eropp de 1999. (Résumé de la revue.) En ligne : http://www.pistes.fr/swaps/30.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120134
in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse > n°30 (Avril-mai 2003) . - 2-3[article] Les opinions des Français passées au crible de l'OFDT. Etat des lieux [] / HEARD M. . - Avril-mai 2003 . - 2-3.
Langues : Français (fre)
in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse > n°30 (Avril-mai 2003) . - 2-3
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Politique et gouvernement:Science politique:Politique ; K LINGUISTIQUE - EXPRESSION - LITTERATURE:Recherche et politique de la communication:Recherche sur la communication:Sociologie de la communication:Opinion publique ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Travail de recherche:Recherche sur le terrain:Enquête Mots-clés : PUBLIC OPINION SOCIAL PERCEPTION REPRESENTATION SOCIALE SURVEY POLICY PUBLIC AUTHORITIES POUVOIRS PUBLICS OFDT Index. décimale : SHS Sciences humaines et sociales / Human and social sciences Résumé : La deuxième édition de l'enguête sur !es représentations, opinions et perceptions sur les psychotropes (Eropp) de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dresse un état des lieux des connaissances des Français sur les drogues et de leur avis sur les politiques publiques de réduction des risques. L'occasion de faire aussi le point sur l'écho qu'on eu, en population générale, les mesures engagées par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et ta toxicomanie (Mildt), depuis la première enquête Eropp de 1999. (Résumé de la revue.) En ligne : http://www.pistes.fr/swaps/30.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=120134 Plus précoces et moins sanctionnés ? Usages des statistiques dans les discours sur les jeunes face aux drogues / François Beck ; Ivana Obradovic in Mots. Les langages du politique / Cairn.info et journals.openedition.org, 100 (Novembre 2012)
PermalinkUne plus grande appréhension à l'égard des produits psychoactifs / T. CANARELLI in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°61 (4e trimestre 2010)
PermalinkPrévention des drogues : une formation sur mesure pour les enseignants / GABILLARD F. in La Santé de l'Homme / INPES, n°363 (Janvier-Février 2003)
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PermalinkAdolescents et drogues : une analyse des discours de la presse quotidienne nationale / Audrey Arnoult in Les Cahiers dynamiques : revue professionnelle éditée de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, PJJ / ITS et Cairn.info, 56 (03.10.2013)
PermalinkAlcool : en cinquante ans, la grande bascule du langage de prévention / Emmanuel LE BERRE in La Santé de l'Homme / INPES, n°378 (Juillet-Août 2005)
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PermalinkAlcoolisations et alcoolisme à l'adolescence : L.O.L. ? / Frédérique Gardien in Adolescence : revue trimestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines / Cairn.info et ITS, n°83 (2013)
PermalinkAméliorer la prévention des cancers / MOUROUGA P. in La Santé de l'Homme / INPES, n°375 (Janvier-Février 2005)
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PermalinkArrêter de jouer : sortir du placard et parler de son usage de substances / C. HART in Dépendances / ISPA et SUDOC, n°72 (Avril 2022)
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PermalinkDénombrer les usagers de drogues : tensions et tentations / François Beck in Genèses : sciences sociales et histoire / Cairn.info et Persée, n°58 (2005)
PermalinkDrogues, genre et prévention / Anne Coppel in La Santé de l'Homme / INPES, n°372 (Juillet-Août 2004)
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PermalinkEvolution des liens entre prostitution et drogues en France / L. DESCAMPS in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°42 (1er trimestre 2006)
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PermalinkL'héroïne entre répression et réduction des risques : comment sont perçues les politiques publiques ? / Patrick Peretti-Watel ; François Beck in Sociétés contemporaines : revue de sciences sociales pluridisciplinaire / Cairn.info, 41-42 (octobre 2001)
PermalinkImages des drogues / L. DESPLANQUES in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°34 (1er trimestre 2004)
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PermalinkInterroger les savoirs / A. LALANDE in Vacarme : entre art et politique, entre savants et militants / BM de Tours et Cairn.info, n°13 (Automne 2000)
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PermalinkMédias : Les drogues à la Une / A. SOUSA in Swaps : Santé, réduction des risques et usages de drogues - Nouveaux Produits de synthèse, n°37 (1er trimestre 2005)
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