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27 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques' 




Titre : Roms et Tsiganes Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Liégeois , Auteur
Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2019 Collection : Repères (François Maspero), ISSN 0993-7625 Importance : 128 p. Format : 19 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-04349-9 Prix : 10 € Note générale : Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage forment, depuis des siècles, la minorité la plus importante d'Europe, ils ont une langue et une culture propres. La connaissance qu'on en a passe souvent à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard. Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs, rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent aujourd'hui une mutation profonde et se positionnent en tant que partenaires des institutions nationales et internationales. Roms et Tsiganes sont au cœur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui s'interroge sur ses frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme et des réponses interculturelles à y apporter. Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Tsiganes -- Histoire Minorités -- Europe -- 21e siècle tsigane, minorité ethnique, Europe Tsiganes -- Conditions sociales Nomades -- Statut juridique Persécutions Romanies CULTURE DISCRIMINATION GENS DU VOYAGE HISTOIRE ORGANISATION SOCIALE REPRESENTATION SOCIALE VIE POLITIQUE Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Les gens du voyage sont souvent connus à travers des préjugés et stéréotypes transmis depuis des générations et amplifiés par les médias. Cet essai propose une vision plus précise de la minorité la plus importante d'Europe. Note de contenu : Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage... On en parle quotidiennement. Mais sait-on qu'ils forment, depuis des siècles, la minorité la plus importante d'Europe ? Sait-on qu'ils ont une langue, une culture propres ? La connaissance qu'on en a passe souvent à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard.
Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs : rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent aujourd'hui une mutation profonde et se positionnent en tant que partenaires des institutions nationales et internationales.
Roms et Tsiganes sont au coeur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui s'interroge sur ses frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme et des réponses interculturelles à y apporter.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/roms-et-tsiganes--9782348043499.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220256 Roms et Tsiganes [texte imprimé] / Jean-Pierre Liégeois, Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 2019 . - 128 p. ; 19 x 12 cm. - (Repères (François Maspero), ISSN 0993-7625) .
ISBN : 978-2-348-04349-9 : 10 €
Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage forment, depuis des siècles, la minorité la plus importante d'Europe, ils ont une langue et une culture propres. La connaissance qu'on en a passe souvent à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard. Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs, rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent aujourd'hui une mutation profonde et se positionnent en tant que partenaires des institutions nationales et internationales. Roms et Tsiganes sont au cœur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui s'interroge sur ses frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme et des réponses interculturelles à y apporter.
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Tsiganes -- Histoire Minorités -- Europe -- 21e siècle tsigane, minorité ethnique, Europe Tsiganes -- Conditions sociales Nomades -- Statut juridique Persécutions Romanies CULTURE DISCRIMINATION GENS DU VOYAGE HISTOIRE ORGANISATION SOCIALE REPRESENTATION SOCIALE VIE POLITIQUE Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Les gens du voyage sont souvent connus à travers des préjugés et stéréotypes transmis depuis des générations et amplifiés par les médias. Cet essai propose une vision plus précise de la minorité la plus importante d'Europe. Note de contenu : Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage... On en parle quotidiennement. Mais sait-on qu'ils forment, depuis des siècles, la minorité la plus importante d'Europe ? Sait-on qu'ils ont une langue, une culture propres ? La connaissance qu'on en a passe souvent à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard.
Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs : rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent aujourd'hui une mutation profonde et se positionnent en tant que partenaires des institutions nationales et internationales.
Roms et Tsiganes sont au coeur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui s'interroge sur ses frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme et des réponses interculturelles à y apporter.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/roms-et-tsiganes--9782348043499.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220256 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2018 F-50 LIE Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible Documents numériques
Titre : Ce qu'on dit des Rroms (et ce qu'il faut savoir) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Dacheux (1936-....), Auteur Editeur : Neuvy-en-Champagne (Sarthe) : Éditions le Passager clandestin Année de publication : impr. 2015 Importance : 97 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36935-023-1 Prix : 7 € Note générale : Nomades ?! Apatrides ?! Incapables de s’intégrer ?! Mendiants ?! Délinquants ?! Un livre pour faire le point sur les préjugés et les mensonges ! Voir aussi la note de lecture d'Henri Cormier, ASH n°2953, p. 34 Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : GENS DU VOYAGE NOMADISME REPRESENTATION SOCIALE Immigration Migrants (Immigrés, Tsiganes, …) Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Tsiganes -- Europe tsigane Europe Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Un des meilleurs connaisseurs de la question rrom en Europe, l'auteur livre un précis de déconstruction des préjugés et idées reçues sur les Rroms en même temps qu'une présentation des spécificités de la culture romani. Souvent rejetés et mis au ban de la société, ils détiennent pourtant quelques-unes des clés du changement de paradigme dont nos sociétés ont besoin. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Les Rroms seraient des « nomades », au mode de vie incompatible avec les pratiques sédentaires des autres Européens. Ils seraient des « migrants » incapables de s'intégrer aux coutumes des pays qui les accueillent, des « délinquants », des « apatrides », des « mendiants », etc. Au fil de sept siècles de présence en Europe (antérieure à la naissance de la plupart des États-nations qui la composent), il a fallu aux Rroms survivre au mieux dans l'indifférence, au pire dans la haine, et se construire dans l'adversité. Il est évidemment plus commode de nier, voire de rejeter l'existence de ces millions d'individus dont la manière d'être, les habitudes culturelles, le rapport aux frontières... sont de plus en plus ouvertement jugés inassimilables. Et pourtant les Rroms, par les multiples liens (linguistiques, culturels, historiques) qui les unissent au continent européen pris dans son sens le plus large, par la richesse de leur imaginaire et l'originalité de leur inscription dans les territoires qu'ils traversent, par leur conception libertaire de l'espace géographique, de la propriété du sol, de l'économie de marché, détiennent quelques-unes des clés du changement de paradigme dont les sociétés du vieux continent ont si cruellement besoin." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148201 Ce qu'on dit des Rroms (et ce qu'il faut savoir) [texte imprimé] / Jean-Pierre Dacheux (1936-....), Auteur . - Neuvy-en-Champagne (Sarthe) (Le Pré-Saint-Gervais, 72240) : Éditions le Passager clandestin, impr. 2015 . - 97 p. : couv. ill. en coul. ; 18 x 12 cm.
ISBN : 978-2-36935-023-1 : 7 €
Nomades ?! Apatrides ?! Incapables de s’intégrer ?! Mendiants ?! Délinquants ?! Un livre pour faire le point sur les préjugés et les mensonges ! Voir aussi la note de lecture d'Henri Cormier, ASH n°2953, p. 34
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : GENS DU VOYAGE NOMADISME REPRESENTATION SOCIALE Immigration Migrants (Immigrés, Tsiganes, …) Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Tsiganes -- Europe tsigane Europe Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Un des meilleurs connaisseurs de la question rrom en Europe, l'auteur livre un précis de déconstruction des préjugés et idées reçues sur les Rroms en même temps qu'une présentation des spécificités de la culture romani. Souvent rejetés et mis au ban de la société, ils détiennent pourtant quelques-unes des clés du changement de paradigme dont nos sociétés ont besoin. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Les Rroms seraient des « nomades », au mode de vie incompatible avec les pratiques sédentaires des autres Européens. Ils seraient des « migrants » incapables de s'intégrer aux coutumes des pays qui les accueillent, des « délinquants », des « apatrides », des « mendiants », etc. Au fil de sept siècles de présence en Europe (antérieure à la naissance de la plupart des États-nations qui la composent), il a fallu aux Rroms survivre au mieux dans l'indifférence, au pire dans la haine, et se construire dans l'adversité. Il est évidemment plus commode de nier, voire de rejeter l'existence de ces millions d'individus dont la manière d'être, les habitudes culturelles, le rapport aux frontières... sont de plus en plus ouvertement jugés inassimilables. Et pourtant les Rroms, par les multiples liens (linguistiques, culturels, historiques) qui les unissent au continent européen pris dans son sens le plus large, par la richesse de leur imaginaire et l'originalité de leur inscription dans les territoires qu'ils traversent, par leur conception libertaire de l'espace géographique, de la propriété du sol, de l'économie de marché, détiennent quelques-unes des clés du changement de paradigme dont les sociétés du vieux continent ont si cruellement besoin." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148201 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02832 F-50 DAC Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible
Titre : La France des Belhoumi : portraits de famille, 1977-2017 Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Auteur
Mention d'édition : Voir aussi, en hyperlien, l'entretien avec Stéphane Beaud, CP n°549 Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2018 Collection : L'envers des faits, ISSN 2491-4592 Importance : 352 p. Format : 25 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-9611-8 Prix : 21 € Note générale : "Les sciences sociales savent parfois produire des œuvres aussi puissantes que les grands romans. C’est le cas de La France des Belhoumi, le dernier livre de Stéphane Beaud, que l’on dévore avec le sentiment de lire un futur « classique » de la sociologie, d’une valeur comparable à l’ouvrage Les enfants de Sánchez. Autobiographie d’une famille mexicaine d’Oscar Lewis (Gallimard, 1963). On connaissait l’intérêt de l’auteur pour les descendants d’immigrés. Dans 80 % au bac… et après ? il en présentait les parcours scolaires et dans Pays de malheur ! il incitait l’un d’eux à se raconter par le biais d’une correspondance électronique. La France des Belhoumi déploie une ambition à la fois plus grande et plus modeste : raconter le destin d’une famille immigrée « comme les autres ». Cette famille, ce sont les Belhoumi, qui ont quitté l’Algérie en 1972 pour une petite ville ouvrière française et ont eu huit enfants entre 1971 et 1986.
À travers leur histoire, Stéphane Beaud entend mettre en évidence les mécanismes d’une « intégration silencieuse » et « contribuer à une sorte de contre-histoire des immigrés algériens en France ». Lorsqu’il commence son enquête, en 2012, la France sort du quinquennat Sarkozy, marqué par une forme de « petite guerre civile larvée » contre les immigrés maghrébins. Le sociologue ne se doute pas que, trois ans plus tard, ce groupe se retrouvera de nouveau pointé du doigt après les attentats de 2015. Sa démarche n’en prendra que plus de sens.
L’auteur donne la parole à ces populations qui sont plus souvent « parlées » par d’autres qu’écoutées. Pendant cinq ans, il va s’entretenir régulièrement avec tous les membres de la fratrie, nouant avec certains de véritables liens de confiance. On le sait depuis Pays de malheur !, S. Beaud n’a pas son pareil pour faire parler les gens et les amener à porter sur eux-mêmes un regard distancié. Avec les enfants Belhoumi, il va plus loin en leur faisant relire ses chapitres, au fil de leur écriture. Le livre est ainsi parsemé d’extraits d’entretiens, de courriels et de textos dans lesquels les enquêtés nuancent ou complètent les analyses du sociologue. Celui-ci donne ainsi à percevoir la dynamique de l’enquête, sa réception différente par chacun et la façon dont elle modifie les équilibres familiaux en libérant la parole et en la faisant circuler. Inévitablement, l’enquête réveille des rancœurs et des rivalités au sein de la fratrie, mais elle permet aussi aux cadets de dire leur reconnaissance envers leurs sœurs aînées, Samira et Leïla, véritables « locomotives » de la famille, servant de modèles et de soutien aux suivants.
Au-delà d’un portrait de famille, La France des Belhoumi est aussi celui d’une époque et de deux générations. En comparant le destin des enfants nés dans les années 1970 et de ceux nés dans les années 1980, Beaud montre comment la société française s’est peu à peu refermée et durcie : « Il y avait une espèce de générosité, que j’ai souvent ressentie avant, et qui a disparu aujourd’hui », explique Samira. Jusqu’au milieu des années 1980, les cités connaissent encore une certaine mixité sociale. Elles sont maillées par des associations et des professionnels militants (enseignants, animateurs) qui œuvrent à la promotion des enfants d’ouvriers, tandis que les marches antiracistes de 1983 et 1984 donnent une image positive des « beurs » dans l’opinion. Ce contexte explique en grande partie la réussite des deux aînées. A contrario, les enfants suivants ont grandi dans un environnement moins favorable, marqué par la paupérisation des quartiers, la ségrégation et la discrimination.
Par l’attention qu’il porte aux détails, Stéphane Beaud met en évidence les petits événements qui changent le destin de ses enquêtés : le travail d’agent d’entretien obtenu par la mère qui lui permet de sortir du foyer et d’élargir son réseau de socialisation, une remarque assassine adressée à l’une des filles par une enseignante (« C’est à cause de filles comme toi qu’on vote Le Pen »), une expérience d’assesseur de bureau de vote qui provoque une prise de conscience civique…
S’il consacre davantage de pages aux filles, plus impliquées dans l’enquête, S. Beaud s’intéresse aussi aux trajectoires accidentées des garçons. Après un mauvais départ (échec scolaire, délinquance et prison), l’aîné démarre une brillante carrière de commercial, stoppée nette le jour où ses supérieurs découvrent ses carences en orthographe. Quant au cadet, il parvient (grâce à sa sœur) à se faire embaucher comme chauffeur de bus à la RATP, où il se retrouve bloqué dans son évolution du fait de son caractère frondeur et pris en étau entre les « Le Pen » et les « barbus ».
In fine, si tous les enfants ont réussi à se faire une situation, leur intégration se trouve menacée par la forte suspicion qui pèse sur les Français d’origine maghrébine après la vague d’attentats de 2015-2016. La perception de ces événements par les Belhoumi et leur rapport à la politique et à la religion occupent toute la dernière partie du livre. Ancrés à gauche, les enfants ont voté Hollande en 2012, mais ont déploré son incapacité à infléchir la politique antisociale et raciste de Sarkozy. Leur sentiment de trahison a été confirmé par le refus de naturalisation opposé à leur mère, malgré quarante ans passés en France. Surtout, les Belhoumi ont été révoltés par le projet de déchéance de nationalité qui, selon S. Beaud, « a fini de dilapider ce qui restait encore de confiance dans le PS chez les enfants d’immigrés ».
Les filles, déçues, se tournent vers l’extrême-gauche, sauf la benjamine qui « vire à droite », tandis que les garçons (moins politisés) sont séduits par les théories conspirationnistes. Sur le plan religieux, quand les aînés entretiennent un rapport distant avec l’islam, les plus jeunes se montrent les plus pratiquants. La France des Belhoumi illustre ainsi des tendances mises en évidence par la grande enquête Trajectoires et origines (Cris Beauchemin et al., cf. Revue Projet, n°354, pp. 90-91) et notamment celle-ci : dans leur grande majorité, les descendants d’immigrés aiment la France, mais celle-ci le leur rend mal.
La famille Belhoumi n’est certes pas statistiquement représentative des familles algériennes en France, mais son histoire témoigne d’une intégration réussie, portée par l’ascension sociale des deux aînées qui ont entraîné le reste de la fratrie dans leur sillage. Leur réussite, qui les rattache « à la fraction ‘respectable’ des enfants d’origine maghrébine », explique en creux le repli sur soi de la fraction « désaffiliée » du même groupe, celle qui trouve son salut dans la fierté musulmane. Les adversaires de la sociologie, de Manuel Valls à Gérald Bronner, ne manqueront pas de voir ici un nouvel exemple de la « culture de l’excuse » qu’ils dénoncent. Quant aux décideurs, espérons qu’ils y trouveront des clés pour relancer les mécanismes de l’intégration (école, travail et mixité résidentielle) et retrouver la générosité perdue de la société française." Edwin Hatton, Projet, 10 juin 2018
Voir aussi la recension par Brigitte Bègue, ASH n°3088, p. 39Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Enfants d'immigrés -- Intégration sociale -- Famille -- France -- 1970-... jeune issu de l'immigration, intégration sociale, Algérie Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Retrace quarante ans d'histoire d'une fratrie algérienne de huit enfants installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM. De chacun des parcours scolaires, professionnels ou encore matrimoniaux des cinq filles et trois garçons, le sociologue tire des conclusions sur leur intégration, sur le rôle de l'école en milieu populaire, sur les inégalités entre les genres mais aussi sur leur entraide. Note de contenu : 4e de couv. : "Un livre de plus sur les jeunes « issus de l'immigration » ' Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers « difficiles » ' Et conclure sur l'échec de leur « intégration » dans notre pays ' Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province. Le récit de leurs parcours ' scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. ' met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux s'urs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour « placer » un autre frère à la RATP)' Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le « club France », en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens" En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/C-est-rageant-d-observer-dans-la-duree-cet-i [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193832 La France des Belhoumi : portraits de famille, 1977-2017 [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Auteur . - Voir aussi, en hyperlien, l'entretien avec Stéphane Beaud, CP n°549 . - Paris : Éditions La Découverte, 2018 . - 352 p. ; 25 x 16 cm. - (L'envers des faits, ISSN 2491-4592) .
ISBN : 978-2-7071-9611-8 : 21 €
"Les sciences sociales savent parfois produire des œuvres aussi puissantes que les grands romans. C’est le cas de La France des Belhoumi, le dernier livre de Stéphane Beaud, que l’on dévore avec le sentiment de lire un futur « classique » de la sociologie, d’une valeur comparable à l’ouvrage Les enfants de Sánchez. Autobiographie d’une famille mexicaine d’Oscar Lewis (Gallimard, 1963). On connaissait l’intérêt de l’auteur pour les descendants d’immigrés. Dans 80 % au bac… et après ? il en présentait les parcours scolaires et dans Pays de malheur ! il incitait l’un d’eux à se raconter par le biais d’une correspondance électronique. La France des Belhoumi déploie une ambition à la fois plus grande et plus modeste : raconter le destin d’une famille immigrée « comme les autres ». Cette famille, ce sont les Belhoumi, qui ont quitté l’Algérie en 1972 pour une petite ville ouvrière française et ont eu huit enfants entre 1971 et 1986.
À travers leur histoire, Stéphane Beaud entend mettre en évidence les mécanismes d’une « intégration silencieuse » et « contribuer à une sorte de contre-histoire des immigrés algériens en France ». Lorsqu’il commence son enquête, en 2012, la France sort du quinquennat Sarkozy, marqué par une forme de « petite guerre civile larvée » contre les immigrés maghrébins. Le sociologue ne se doute pas que, trois ans plus tard, ce groupe se retrouvera de nouveau pointé du doigt après les attentats de 2015. Sa démarche n’en prendra que plus de sens.
L’auteur donne la parole à ces populations qui sont plus souvent « parlées » par d’autres qu’écoutées. Pendant cinq ans, il va s’entretenir régulièrement avec tous les membres de la fratrie, nouant avec certains de véritables liens de confiance. On le sait depuis Pays de malheur !, S. Beaud n’a pas son pareil pour faire parler les gens et les amener à porter sur eux-mêmes un regard distancié. Avec les enfants Belhoumi, il va plus loin en leur faisant relire ses chapitres, au fil de leur écriture. Le livre est ainsi parsemé d’extraits d’entretiens, de courriels et de textos dans lesquels les enquêtés nuancent ou complètent les analyses du sociologue. Celui-ci donne ainsi à percevoir la dynamique de l’enquête, sa réception différente par chacun et la façon dont elle modifie les équilibres familiaux en libérant la parole et en la faisant circuler. Inévitablement, l’enquête réveille des rancœurs et des rivalités au sein de la fratrie, mais elle permet aussi aux cadets de dire leur reconnaissance envers leurs sœurs aînées, Samira et Leïla, véritables « locomotives » de la famille, servant de modèles et de soutien aux suivants.
Au-delà d’un portrait de famille, La France des Belhoumi est aussi celui d’une époque et de deux générations. En comparant le destin des enfants nés dans les années 1970 et de ceux nés dans les années 1980, Beaud montre comment la société française s’est peu à peu refermée et durcie : « Il y avait une espèce de générosité, que j’ai souvent ressentie avant, et qui a disparu aujourd’hui », explique Samira. Jusqu’au milieu des années 1980, les cités connaissent encore une certaine mixité sociale. Elles sont maillées par des associations et des professionnels militants (enseignants, animateurs) qui œuvrent à la promotion des enfants d’ouvriers, tandis que les marches antiracistes de 1983 et 1984 donnent une image positive des « beurs » dans l’opinion. Ce contexte explique en grande partie la réussite des deux aînées. A contrario, les enfants suivants ont grandi dans un environnement moins favorable, marqué par la paupérisation des quartiers, la ségrégation et la discrimination.
Par l’attention qu’il porte aux détails, Stéphane Beaud met en évidence les petits événements qui changent le destin de ses enquêtés : le travail d’agent d’entretien obtenu par la mère qui lui permet de sortir du foyer et d’élargir son réseau de socialisation, une remarque assassine adressée à l’une des filles par une enseignante (« C’est à cause de filles comme toi qu’on vote Le Pen »), une expérience d’assesseur de bureau de vote qui provoque une prise de conscience civique…
S’il consacre davantage de pages aux filles, plus impliquées dans l’enquête, S. Beaud s’intéresse aussi aux trajectoires accidentées des garçons. Après un mauvais départ (échec scolaire, délinquance et prison), l’aîné démarre une brillante carrière de commercial, stoppée nette le jour où ses supérieurs découvrent ses carences en orthographe. Quant au cadet, il parvient (grâce à sa sœur) à se faire embaucher comme chauffeur de bus à la RATP, où il se retrouve bloqué dans son évolution du fait de son caractère frondeur et pris en étau entre les « Le Pen » et les « barbus ».
In fine, si tous les enfants ont réussi à se faire une situation, leur intégration se trouve menacée par la forte suspicion qui pèse sur les Français d’origine maghrébine après la vague d’attentats de 2015-2016. La perception de ces événements par les Belhoumi et leur rapport à la politique et à la religion occupent toute la dernière partie du livre. Ancrés à gauche, les enfants ont voté Hollande en 2012, mais ont déploré son incapacité à infléchir la politique antisociale et raciste de Sarkozy. Leur sentiment de trahison a été confirmé par le refus de naturalisation opposé à leur mère, malgré quarante ans passés en France. Surtout, les Belhoumi ont été révoltés par le projet de déchéance de nationalité qui, selon S. Beaud, « a fini de dilapider ce qui restait encore de confiance dans le PS chez les enfants d’immigrés ».
Les filles, déçues, se tournent vers l’extrême-gauche, sauf la benjamine qui « vire à droite », tandis que les garçons (moins politisés) sont séduits par les théories conspirationnistes. Sur le plan religieux, quand les aînés entretiennent un rapport distant avec l’islam, les plus jeunes se montrent les plus pratiquants. La France des Belhoumi illustre ainsi des tendances mises en évidence par la grande enquête Trajectoires et origines (Cris Beauchemin et al., cf. Revue Projet, n°354, pp. 90-91) et notamment celle-ci : dans leur grande majorité, les descendants d’immigrés aiment la France, mais celle-ci le leur rend mal.
La famille Belhoumi n’est certes pas statistiquement représentative des familles algériennes en France, mais son histoire témoigne d’une intégration réussie, portée par l’ascension sociale des deux aînées qui ont entraîné le reste de la fratrie dans leur sillage. Leur réussite, qui les rattache « à la fraction ‘respectable’ des enfants d’origine maghrébine », explique en creux le repli sur soi de la fraction « désaffiliée » du même groupe, celle qui trouve son salut dans la fierté musulmane. Les adversaires de la sociologie, de Manuel Valls à Gérald Bronner, ne manqueront pas de voir ici un nouvel exemple de la « culture de l’excuse » qu’ils dénoncent. Quant aux décideurs, espérons qu’ils y trouveront des clés pour relancer les mécanismes de l’intégration (école, travail et mixité résidentielle) et retrouver la générosité perdue de la société française." Edwin Hatton, Projet, 10 juin 2018
Voir aussi la recension par Brigitte Bègue, ASH n°3088, p. 39
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Enfants d'immigrés -- Intégration sociale -- Famille -- France -- 1970-... jeune issu de l'immigration, intégration sociale, Algérie Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Retrace quarante ans d'histoire d'une fratrie algérienne de huit enfants installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM. De chacun des parcours scolaires, professionnels ou encore matrimoniaux des cinq filles et trois garçons, le sociologue tire des conclusions sur leur intégration, sur le rôle de l'école en milieu populaire, sur les inégalités entre les genres mais aussi sur leur entraide. Note de contenu : 4e de couv. : "Un livre de plus sur les jeunes « issus de l'immigration » ' Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers « difficiles » ' Et conclure sur l'échec de leur « intégration » dans notre pays ' Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province. Le récit de leurs parcours ' scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. ' met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux s'urs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour « placer » un autre frère à la RATP)' Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le « club France », en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens" En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/C-est-rageant-d-observer-dans-la-duree-cet-i [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193832 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04269 F-50 "20" BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible 04095 F-50 "20" BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Sorti jusqu'au 26/01/2021 Documents numériques
"Nous les Tsiganes, ou les Roms, comme vous dites, vous" : catégorisations ethniques et frontières sociales en Europe / Swanie Potot
Titre : "Nous les Tsiganes, ou les Roms, comme vous dites, vous" : catégorisations ethniques et frontières sociales en Europe Type de document : texte imprimé Auteurs : Swanie Potot, Auteur Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2018 Collection : Histoire (Rennes), ISSN 1255-2364 Importance : 1 vol. (230 p.-VIII p. de pl.) Présentation : ill. en coul., graph., couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-6627-9 Prix : 20 € Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques SHS France Tsiganes -- Conditions sociales
Tsiganes -- Identité collective
Tsiganes -- Migrations
Tsiganes -- Politique publiqueIndex. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Une enquête sur la présence des Roms dans les villes françaises et leur responsabilité dans la réapparition des bidonvilles et l'augmentation de la délinquance de rue. Les médias et les discours politiques mettent en exergue leurs moeurs et leurs préférences culturelles qui feraient d'eux des marginaux inassimilables. L'auteure dénonce cette stigmatisation de l'appartenance ethnique. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197640 "Nous les Tsiganes, ou les Roms, comme vous dites, vous" : catégorisations ethniques et frontières sociales en Europe [texte imprimé] / Swanie Potot, Auteur . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2018 . - 1 vol. (230 p.-VIII p. de pl.) : ill. en coul., graph., couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Histoire (Rennes), ISSN 1255-2364) .
ISBN : 978-2-7535-6627-9 : 20 €
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques SHS France Tsiganes -- Conditions sociales
Tsiganes -- Identité collective
Tsiganes -- Migrations
Tsiganes -- Politique publiqueIndex. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Une enquête sur la présence des Roms dans les villes françaises et leur responsabilité dans la réapparition des bidonvilles et l'augmentation de la délinquance de rue. Les médias et les discours politiques mettent en exergue leurs moeurs et leurs préférences culturelles qui feraient d'eux des marginaux inassimilables. L'auteure dénonce cette stigmatisation de l'appartenance ethnique. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=197640 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1509 F-50 POT Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Sorti jusqu'au 31/03/2021 Culture et immigration : de la question sociale à l'enjeu politique, 1958-2007 / Angéline Escafré-Dublet
Titre : Culture et immigration : de la question sociale à l'enjeu politique, 1958-2007 Type de document : texte imprimé Auteurs : Angéline Escafré-Dublet (1979-....) , Auteur
Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2014 Collection : Histoire (Rennes), ISSN 1255-2364 Importance : 1 vol. (259 p.-VIII p.de pl.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 24 cm x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-3267-0 Prix : 20 € Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques SHS Groupes ethniques et nationaux Immigrés France Vie intellectuelle -- Politique culturelle -- Immigrés -- Intégration -- 1945-... politique culturelle, immigration Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Issue d'une thèse, cette étude examine les étapes successives de la prise en compte des cultures immigrées en France depuis 1958 : l'action culturelle, la notion d'intégration, la création du Ministère de la culture en 1959, les enjeux politiques et artistiques, la fonction sociale de la culture, etc. Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "De quelle culture les décideurs politiques parlent-ils lorsqu'ils évoquent l'immigration ? S'agit-il de la culture du pays d'origine, ou des créations artistiques des immigrés ? Lorsqu'elle est évoquée en lien avec l'immigration, la culture est souvent entendue dans son acception anthropologique, l'ensemble des modes de vies qui font sens pour un groupe. Cependant, dans le contexte français, avec la création d'un ministère de la Culture en 1959, la notion a aussi acquis une acception artistique. Cet ouvrage retrace les étapes majeures de la prise en compte des cultures immigrées depuis 1958 : de l'action sociale en vue de l'adaptation à l'utilisation symbolique des créations, à la fin du XXe siècle. Il montre que les politiques d'intégration revêtent une dimension culturelle, au regard d'un modèle français de citoyenneté fondé sur une acception civique - et non ethnique - de l'appartenance à la nation. Si ces politiques visent à définir les conditions du vivre ensemble, elles contribuent aussi à tracer les contours culturels de la communauté nationale." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113335 Culture et immigration : de la question sociale à l'enjeu politique, 1958-2007 [texte imprimé] / Angéline Escafré-Dublet (1979-....), Auteur . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2014 . - 1 vol. (259 p.-VIII p.de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 24 cm x 16 cm. - (Histoire (Rennes), ISSN 1255-2364) .
ISBN : 978-2-7535-3267-0 : 20 €
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques SHS Groupes ethniques et nationaux Immigrés France Vie intellectuelle -- Politique culturelle -- Immigrés -- Intégration -- 1945-... politique culturelle, immigration Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Issue d'une thèse, cette étude examine les étapes successives de la prise en compte des cultures immigrées en France depuis 1958 : l'action culturelle, la notion d'intégration, la création du Ministère de la culture en 1959, les enjeux politiques et artistiques, la fonction sociale de la culture, etc. Note de contenu : Bibliogr. Index. 4e de couv. : "De quelle culture les décideurs politiques parlent-ils lorsqu'ils évoquent l'immigration ? S'agit-il de la culture du pays d'origine, ou des créations artistiques des immigrés ? Lorsqu'elle est évoquée en lien avec l'immigration, la culture est souvent entendue dans son acception anthropologique, l'ensemble des modes de vies qui font sens pour un groupe. Cependant, dans le contexte français, avec la création d'un ministère de la Culture en 1959, la notion a aussi acquis une acception artistique. Cet ouvrage retrace les étapes majeures de la prise en compte des cultures immigrées depuis 1958 : de l'action sociale en vue de l'adaptation à l'utilisation symbolique des créations, à la fin du XXe siècle. Il montre que les politiques d'intégration revêtent une dimension culturelle, au regard d'un modèle français de citoyenneté fondé sur une acception civique - et non ethnique - de l'appartenance à la nation. Si ces politiques visent à définir les conditions du vivre ensemble, elles contribuent aussi à tracer les contours culturels de la communauté nationale." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113335 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1125 F-50 "20-21" ESC Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPluriel recherches, 3. Vocabulaire historique et critique des relations inter-ethniques
PermalinkPluriel recherches, 5. Vocabulaire historique et critique des relations inter-ethniques
PermalinkPluriel recherches, 6-7. Vocabulaire historique et critique des relations inter-ethniques
PermalinkPluriel recherches, 8. Vocabulaire historique et critique des relations inter-ethniques
Permalink894 - 15 janvier 2004 - L'identité masculine : permanences et mutations alerte (Bulletin de PPS, Problèmes politiques et sociaux : articles et documents d'actualité mondiale / BU IUT) / FRANCOISE RAULT
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