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11 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen' 




Titre : Les Français sur le fil de l'engagement Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Muxel , Auteur ; Adélaïde Zulfikarpasic, Auteur
Editeur : La Tour d'Aigues (Vaucluse) : Éditions de l'Aube Année de publication : 2022 Autre Editeur : Paris : Éditions Fondation Jean-Jaurès Collection : Monde en cours Sous-collection : Série la Boîte à outils Importance : 157 p. Présentation : illustrations en noir et blanc ; Format : 22 x 12 cm Prix : 17 € Note générale : En s'appuyant sur une enquête menée auprès de 3.000 personnes, les auteures dressent un panorama de l'engagement en France : cartographie, acteurs, façons de s'engager, entre autres.- S'engager. Ce terme revient en permanence dans le débat public comme une injonction à sortir de l'apathie démocratique dans laquelle notre pays semble de trouver. Mais que signifie l'engagement ? Est-ce quelque chose de pérenne ou de momentané ? Sommes-nous plus engagés qu?il y a dix ans ? Et sous quelle forme ? Grâce à une enquête inédite menée auprès de 3 000 Français, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion, et Anne Muxel, sociologue, dressent un panorama de l'engagement aujourd'hui : cartographie des lieux, acteurs et types d'engagement. Une analyse utile pour comprendre là où la politique se passe aujourd'hui. Langues : Français (fre) Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Enquêtes, investigation Militantisme -- France -- Citoyenneté -- France -- 2000-... participation politique DEMOCRATIE Engagement politique POLITIQUE Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : La démocratie française est-elle fatiguée ? Et toute démocratie vivante ne suppose-t-elle pas un minimum d’engagement et de mobilisation de la part des citoyens ? Mais que signifie « s’engager », et cela passe-t-il uniquement par la participation électorale ? S’implique-t-on dans la société plus ou moins qu’auparavant, et sous quelles formes ? Qui s’engage et comment ? Quelle place pour les engagements politiques par rapport à d’autres types d’implications liées à la vie quotidienne ?
En s’appuyant sur les données d’une enquête de 2021, Anne Muxel et Adélaïde Zulfikarpasic dressent un panorama des représentations et des pratiques actuelles de l’engagement. Des données et analyses précieuses pour penser les évolutions du rapport des citoyens à la chose publique et des liens qui permettent de faire société dans la France d’aujourd’hui.Note de contenu : Table des matières :
Introduction
Qu’est-ce que s’engager pour les Français ?
L’engagement : une notion perçue positivement
Une individuation des choix et des pratiques d’engagement
Qui sont les Français qui s’engagent ?
Les facteurs de l’engagement
L’effet d’entraînement de la politisation et la force des convictions
Comment les Français s’engagent-ils ?
S’engager dans le champ politique et citoyen : un état des lieux
L’engagement pour la patrie : sens et réalité aujourd’hui
Des engagements de proximité à l’occasion de l’épreuve de la crise sanitaire
Conclusion
Annexes
Questionnaire de l’enquête engagement
Questionnaire module complémentaire engagement patriotique et engagements de proximité pendant la crise sanitaire
Construction du score global d’engagement
Construction de l’indicateur de conviction
Définition des cinq registres d’engagement et la construction qui leur est associée
ACM et typologie engagés / non engagésEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/pourquoi-s-engage-t [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=280455 Les Français sur le fil de l'engagement [texte imprimé] / Anne Muxel, Auteur ; Adélaïde Zulfikarpasic, Auteur . - La Tour d'Aigues (Vaucluse) : Éditions de l'Aube : Paris : Éditions Fondation Jean-Jaurès, 2022 . - 157 p. : illustrations en noir et blanc ; ; 22 x 12 cm. - (Monde en cours. Série la Boîte à outils, ISSN 2727-8530) .
17 €
En s'appuyant sur une enquête menée auprès de 3.000 personnes, les auteures dressent un panorama de l'engagement en France : cartographie, acteurs, façons de s'engager, entre autres.- S'engager. Ce terme revient en permanence dans le débat public comme une injonction à sortir de l'apathie démocratique dans laquelle notre pays semble de trouver. Mais que signifie l'engagement ? Est-ce quelque chose de pérenne ou de momentané ? Sommes-nous plus engagés qu?il y a dix ans ? Et sous quelle forme ? Grâce à une enquête inédite menée auprès de 3 000 Français, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion, et Anne Muxel, sociologue, dressent un panorama de l'engagement aujourd'hui : cartographie des lieux, acteurs et types d'engagement. Une analyse utile pour comprendre là où la politique se passe aujourd'hui.
Langues : Français (fre)
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Enquêtes, investigation Militantisme -- France -- Citoyenneté -- France -- 2000-... participation politique DEMOCRATIE Engagement politique POLITIQUE Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : La démocratie française est-elle fatiguée ? Et toute démocratie vivante ne suppose-t-elle pas un minimum d’engagement et de mobilisation de la part des citoyens ? Mais que signifie « s’engager », et cela passe-t-il uniquement par la participation électorale ? S’implique-t-on dans la société plus ou moins qu’auparavant, et sous quelles formes ? Qui s’engage et comment ? Quelle place pour les engagements politiques par rapport à d’autres types d’implications liées à la vie quotidienne ?
En s’appuyant sur les données d’une enquête de 2021, Anne Muxel et Adélaïde Zulfikarpasic dressent un panorama des représentations et des pratiques actuelles de l’engagement. Des données et analyses précieuses pour penser les évolutions du rapport des citoyens à la chose publique et des liens qui permettent de faire société dans la France d’aujourd’hui.Note de contenu : Table des matières :
Introduction
Qu’est-ce que s’engager pour les Français ?
L’engagement : une notion perçue positivement
Une individuation des choix et des pratiques d’engagement
Qui sont les Français qui s’engagent ?
Les facteurs de l’engagement
L’effet d’entraînement de la politisation et la force des convictions
Comment les Français s’engagent-ils ?
S’engager dans le champ politique et citoyen : un état des lieux
L’engagement pour la patrie : sens et réalité aujourd’hui
Des engagements de proximité à l’occasion de l’épreuve de la crise sanitaire
Conclusion
Annexes
Questionnaire de l’enquête engagement
Questionnaire module complémentaire engagement patriotique et engagements de proximité pendant la crise sanitaire
Construction du score global d’engagement
Construction de l’indicateur de conviction
Définition des cinq registres d’engagement et la construction qui leur est associée
ACM et typologie engagés / non engagésEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/pourquoi-s-engage-t [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=280455 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14209 H-15 MUX Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Militantisme-Politique Disponible
Titre : S'engager dans une société d'individus Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Ion , Auteur
Mention d'édition : Autre tirage : 2013 Editeur : Malakoff (Hauts-de-Seine) : Armand Colin Année de publication : 2012 Collection : Individu et société, ISSN 1637-7923 Importance : 220 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-27519-8 Prix : 26 € Note générale : 4e de couv. : "S'engager fait toujours sens, peut-être même plus encore qu'avant, dans notre « société d'individus ». Cet essai solidement étayé le montre, apportant un utile démenti aux discours convenus de dénonciation de la « montée des égoïsmes » et aux exhortations rhétoriques au « sursaut de citoyenneté ». Les individus sont en effet plus nombreux, notamment parmi les jeunes et surtout les femmes, à s'associer, à se mobiliser, à intervenir dans l'espace public. Mais ils le font selon de nouvelles modalités, qui s'écartent notablement des schémas du militantisme d'antan. Plus autonomes par rapport à leurs milieux d'appartenance, plus soucieux de faire entendre leur parole propre, plus réflexifs, délivrés de toute révérence obligée envers les puissants et les experts, ces nouveaux militants déroutent parfois... Le fonctionnement de la vie associative, les pratiques protestataires et la citoyenneté s'en trouvent modifiés. Appuyé sur des travaux d'enquête et une analyse très fine des engagements politiques et associatifs, cet ouvrage saisit un rapport au politique complexe et diffus, moins focalisé sur les élections et le mythe du grand soir." Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Participation sociale -- Militantisme -- France -- 1990-... Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Citoyenneté -- Individualité Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : Fondé sur des enquêtes de terrain, cet essai montre que les engagement individuels sont de plus en plus nombreux mais que ces personnes engagées s'assemblent et se mobilisent selon de nouvelles modalités. L'auteur analyse ces nouvelles formes d'engagement qui placent la dignité au centre de la notion de citoyenneté Note de contenu : Introduction :
Au- delà des dis cours sur la montée des égoïsmes
Examiner les pratiques d’association et d’intervention dans l’espace public
Une sociologie impliquée du temps présent
1. Des acteurs associatifs plus nombreux et davantage souverains
2. Des collectifs d’individus
3. Autonomie personnelle et engagements
4. Liberté, égalité, dignité ?
5. Et le politique ? Conclusion : Vive les « moi je » citoyens !
Bibliogr. p. [211]-215. Notes bibliogr.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148510 S'engager dans une société d'individus [texte imprimé] / Jacques Ion, Auteur . - Autre tirage : 2013 . - Malakoff (Hauts-de-Seine) : Armand Colin, 2012 . - 220 p. : couv. ill. en coul. ; 22 x 15 cm. - (Individu et société, ISSN 1637-7923) .
ISBN : 978-2-200-27519-8 : 26 €
4e de couv. : "S'engager fait toujours sens, peut-être même plus encore qu'avant, dans notre « société d'individus ». Cet essai solidement étayé le montre, apportant un utile démenti aux discours convenus de dénonciation de la « montée des égoïsmes » et aux exhortations rhétoriques au « sursaut de citoyenneté ». Les individus sont en effet plus nombreux, notamment parmi les jeunes et surtout les femmes, à s'associer, à se mobiliser, à intervenir dans l'espace public. Mais ils le font selon de nouvelles modalités, qui s'écartent notablement des schémas du militantisme d'antan. Plus autonomes par rapport à leurs milieux d'appartenance, plus soucieux de faire entendre leur parole propre, plus réflexifs, délivrés de toute révérence obligée envers les puissants et les experts, ces nouveaux militants déroutent parfois... Le fonctionnement de la vie associative, les pratiques protestataires et la citoyenneté s'en trouvent modifiés. Appuyé sur des travaux d'enquête et une analyse très fine des engagements politiques et associatifs, cet ouvrage saisit un rapport au politique complexe et diffus, moins focalisé sur les élections et le mythe du grand soir."
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Participation sociale -- Militantisme -- France -- 1990-... Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Citoyenneté -- Individualité Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : Fondé sur des enquêtes de terrain, cet essai montre que les engagement individuels sont de plus en plus nombreux mais que ces personnes engagées s'assemblent et se mobilisent selon de nouvelles modalités. L'auteur analyse ces nouvelles formes d'engagement qui placent la dignité au centre de la notion de citoyenneté Note de contenu : Introduction :
Au- delà des dis cours sur la montée des égoïsmes
Examiner les pratiques d’association et d’intervention dans l’espace public
Une sociologie impliquée du temps présent
1. Des acteurs associatifs plus nombreux et davantage souverains
2. Des collectifs d’individus
3. Autonomie personnelle et engagements
4. Liberté, égalité, dignité ?
5. Et le politique ? Conclusion : Vive les « moi je » citoyens !
Bibliogr. p. [211]-215. Notes bibliogr.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148510 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02349 H-15 ION Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Solidarite(s) Disponible
Titre : La vie privée des convictions : politique, affectivité, intimité Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Muxel , Directeur de la recherche ; Ludivine Bantigny (1975-...)
, Auteur ; Pascal Duret (1958-...), Auteur ; Nathalie Azoulai, Auteur
Editeur : Paris : Presses de Sciences Po Année de publication : 2013 Collection : Académique (Paris), ISSN 1771-673X Importance : 185 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7246-1465-7 Prix : 20 € Note générale : Voir aussi : Anne Muxel (dir.), Temps et politique. Les recompositions de l'identité, Paris, Les Presses de Sciences Po, coll. « Fait politique », 2016, 204 p., ISBN : 978-2-7246-1830-3. Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen SHS Comportements politiques Vie privée -- Aspect politique Socialisation politique Psychologie politique participation politique, sociologie politique, relations humaines, vie familiale Socialisation politique
Psychologie politique
Culture politique
Valeurs socialesIndex. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Les contributions invitent à réfléchir à la place de la politique dans la vie privée des citoyens : faut-il avoir les mêmes idées pour s'aimer ?, la politique peut-elle être un ciment ou devenir une cause de désamour ?, quel est le rôle des convictions et des valeurs personnelles dans la vie de couple, dans la famille ou des les liens d'amitié ? Note de contenu : Faut-il avoir les mêmes idées pour s'aimer ou s'apprécier ? Quel rôle ont les convictions et les choix politiques au sein du couple, dans la vie de famille, entre amis et plus largement dans les liens que l'on entretient avec ses proches ?
Ce livre montre une imbrication constante du privé et du politique. Il cherche à dépasser la réticence de la science politique à intégrer le rôle des affects individuels dans ses analyses. Plus affranchis que parle passé des systèmes de croyances et des idéologies, les individus sont amenés à élaborer leurs choix à partir de critères davantage fondés sur des notions de ressemblance et de proximité, faisant de la sphère privée un terrain à part entière de l’aventure démocratique.
S’intéressant à l’intime en tant que lieu d’expérience et d’implication politiques, l’ouvrage décrypte les négociations permanentes qui se jouent dans les discussions familiales, ou entre partenaires aux opinions divergentes ; il relate le parcours d’un couple hors norme, les Thorez, pour qui engagement amoureux et politique ne faisaient qu’un, s’intéresse aux mouvements révolutionnaires post-soixante-huitards devenus porteurs des états d’âme de leurs militants, ou encore dissèque les formes de délitement des amitiés induites par les convictions politiques.
Cet ouvrage attachant et novateur, porté par Anne Muxel et ses brillants contributeurs, permet d’explorer d’autres voies d’interprétation et de compréhension de la politisation des individus.En ligne : https://lectures.revues.org/19836 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96328 La vie privée des convictions : politique, affectivité, intimité [texte imprimé] / Anne Muxel, Directeur de la recherche ; Ludivine Bantigny (1975-...)
, Auteur ; Pascal Duret (1958-...), Auteur ; Nathalie Azoulai, Auteur . - Paris : Presses de Sciences Po, 2013 . - 185 p. : couv. ill. en coul. ; 21 x 14 cm. - (Académique (Paris), ISSN 1771-673X) .
ISBN : 978-2-7246-1465-7 : 20 €
Voir aussi : Anne Muxel (dir.), Temps et politique. Les recompositions de l'identité, Paris, Les Presses de Sciences Po, coll. « Fait politique », 2016, 204 p., ISBN : 978-2-7246-1830-3.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen SHS Comportements politiques Vie privée -- Aspect politique Socialisation politique Psychologie politique participation politique, sociologie politique, relations humaines, vie familiale Socialisation politique
Psychologie politique
Culture politique
Valeurs socialesIndex. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Les contributions invitent à réfléchir à la place de la politique dans la vie privée des citoyens : faut-il avoir les mêmes idées pour s'aimer ?, la politique peut-elle être un ciment ou devenir une cause de désamour ?, quel est le rôle des convictions et des valeurs personnelles dans la vie de couple, dans la famille ou des les liens d'amitié ? Note de contenu : Faut-il avoir les mêmes idées pour s'aimer ou s'apprécier ? Quel rôle ont les convictions et les choix politiques au sein du couple, dans la vie de famille, entre amis et plus largement dans les liens que l'on entretient avec ses proches ?
Ce livre montre une imbrication constante du privé et du politique. Il cherche à dépasser la réticence de la science politique à intégrer le rôle des affects individuels dans ses analyses. Plus affranchis que parle passé des systèmes de croyances et des idéologies, les individus sont amenés à élaborer leurs choix à partir de critères davantage fondés sur des notions de ressemblance et de proximité, faisant de la sphère privée un terrain à part entière de l’aventure démocratique.
S’intéressant à l’intime en tant que lieu d’expérience et d’implication politiques, l’ouvrage décrypte les négociations permanentes qui se jouent dans les discussions familiales, ou entre partenaires aux opinions divergentes ; il relate le parcours d’un couple hors norme, les Thorez, pour qui engagement amoureux et politique ne faisaient qu’un, s’intéresse aux mouvements révolutionnaires post-soixante-huitards devenus porteurs des états d’âme de leurs militants, ou encore dissèque les formes de délitement des amitiés induites par les convictions politiques.
Cet ouvrage attachant et novateur, porté par Anne Muxel et ses brillants contributeurs, permet d’explorer d’autres voies d’interprétation et de compréhension de la politisation des individus.En ligne : https://lectures.revues.org/19836 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96328 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13744 A-20 MUX Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire des mentalités Disponible Documents numériques
Titre : Mouvements sociaux : quand le sujet devient acteur / SUDOC et OpenEdition Type de document : document électronique Auteurs : Geoffrey Pleyers , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Brieg Capitaine, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Wieviorka (1946-...), Postfacier, auteur du colophon, etc.
Editeur : Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme Année de publication : 2016 Collection : 54 (Paris), ISSN 2267-9987 Importance : 283 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7351-2100-7 Prix : 23 € Note générale :
Les mouvements sociaux ont profondément marqué la première partie des années 2010. Des mouvements de démocratisation ont fait irruption sur les places, dans les rues et les quartiers dans des pays et des régions aussi divers que le monde arabe, le Sud de l’Europe, les États-Unis, la Russie, le Chili, la Bulgarie, Hong-Kong, l’Afrique de l’Ouest et bien d’autres. Résolument ancrés dans leur contexte local et national, mais résonnant les uns avec les autres, des mouvements de démocratisation ont porté les espoirs d’une nouvelle génération globale.
Les mouvements sociaux de ce début de siècle ne se résument pas aux grandes mobilisations pour la démocratie couvertes par les médias occidentaux. Les contributions à cet ouvrage montrent que c’est souvent au niveau local et loin des projecteurs des médias que se déploient les mouvements d’aujourd’hui. En même temps que ces derniers, d’autres, conservateurs, racistes et xénophobes, se sont également développés. Les idées et partis de l’extrême droite trouvent le succès dans les pays occidentaux ou au Japon alors que l’islam radical séduit des jeunes sur tous les continents.
Les auteurs de onze pays (Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Japon, Kurdistan, Liban, Pérou, Russie,Turquie) ont contribué à ce volume.
Langues : Français (fre) Mots-clés : Mouvements sociaux -- 1990-2020 Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Japon, Kurdistan, Liban, Pérou, Russie, Turquie conservatisme, démocratie, démocratisation, extrême droite, globalisation, islam radical, mobilisations sociales 1968-2018 : cinquante ans de contestation, Résistances Sciences politiques, Sociologie Sociologie des religions, Mouvements politiques et sociaux, Guerres, conflits, violence, Sociologie politique Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen SHS Comportements politiques participation politique, conflit social Résumé : Les contributions de cet ouvrage explorent les formes de contestation récentes dans quatorze pays : mouvements démocrates, écologistes, indigénistes, conservateurs, etc. Les chercheurs mettent l'accent sur les modes de subjectivation des activistes, reliant les parcours individuels aux engagements collectifs. Note de contenu : Table des matières
Geoffrey Pleyers et Brieg Capitaine
Introduction. La subjectivation au cœur des mouvements contemporains
La subjectivation au cœur des mouvements sociaux
Du local au global
Du renouveau global des mouvements racistes à la sortie de la violence
Partie 1. Du sujet au global : la subjectivation au cœur des « mouvements des places »
Geoffrey Pleyers
Chapitre 1. De la subjectivation à l’action. Le cas des jeunes alter-activistes
Les deux faces de la subjectivation
Résister
Comme principe de sens
De la subjectivation à l’action
Engagement préfiguratif
Espaces d’expérience
De la subjectivation au changement social
Changer le monde ?
Après les espaces d’expérience
Conclusion
Buket Türkmen
Chapitre 2. La subjectivité des femmes « çapulcu » à Gezi
Gezi et les nouvelles résistances globales
Les femmes de Gezi et les mouvements des femmes en Turquie
Les femmes activistes de Gezi : notes de terrain
Les familles
Femmes activistes du parc et des barricades
La résistance de Gezi dans le langage
L’impact de Gezi sur le mouvement féministe
La subjectivation des femmes et l’intervention à l’histoire
Deniz Günce Demirhisar
Chapitre 3. Le parc Gezi : l’espace d’un mouvement social dans un imaginaire global
La diversité du mouvement Gezi
Usages de l’espace : détournements créatifs
« Franchir le seuil de la peur » : émotions et coprésence
Être un acteur du mouvement
Conclusion : la composante de mouvement social d’un mouvement global
Esin Ileri
Chapitre 4. L’engagement en mouvement : des « soixante-huitards » à la résistance de Gezi
Des inégalités aux libertés
Du partisan à l’activiste : s’engager sans adhérer
La charge émotionnelle : frustration et espoir
Nouvelle culture politique, nouvelles solidarités
Antonio Álvarez-Benavides
Chapitre 5. Du sujet à l’institution. L’Espagne, le 15M et Podemos
Les nouveaux mouvements sociaux
L’hyperglobalisation : nouvelles formes de communication de masse et de production du sens
Les origines sociales et politiques du 15M
Podemos ou l’institutionnalisation du 15M
Partie 2. Du conflit local aux enjeux globaux
Karine Clément
Chapitre 6. Russie : Mobilisations locales et bien commun
Kaliningrad 2009-2010 : l’émergence de mouvements à enjeux spécifiques
Les dynamiques de la montée en généralité et de la construction d’espaces de solidarité
Un mécontentement social diffus
L’émergence de leaders « grassroots »
La mise en réseau et la formation d’une coalition
La diffusion d’une attitude « activiste »
Les « lieux communs »
Les dynamiques émotionnelles
Un projet commun aux enjeux généraux ?
Conclusion
Daniele Di Nunzio
Chapitre 7. Les travailleurs précaires en action : l’affirmation des sujets dans la crise de la démocratie
Précarité et crise de la démocratie
Les processus de production : flexibilité et fragmentation
La « flexicurité » : un compromis manqué entre politique et économie
Crise de la démocratie et crise des sujets
Sujets « précaires » en action en Italie
Sens personnel du travail
Socialisation
Droits fondamentaux et universels
La démocratie participative et délibérative pour l'affirmation subjective
Les luttes des travailleurs précaires pour la transformation de la vie sociale
Alexandra Kassir
Chapitre 8. « Civil marriage not civil war ». L’engagement anticonfessionnaliste dans le Liban d’après-guerre.
Le contexte sociopolitique de l’émergence des mobilisations anticonfessionnalistes
Un engagement en mouvement
Être acteur de sa vie
Être acteur de son monde
Conclusion
Narda Henriquez
Chapitre 9. Le sujet local et global. À propos des ressources naturelles dans les pays andins
Le sujet social, les mouvements et les communautés
Les États et les projets nationaux à l’ère globale
Conflictualité socio-environnementale : scénarios et stratégies
Conflits locaux et agency communautaire
Mobilisations et négociations : Tambogrande, Bagua et Conga
Réflexions finales
Lukasz Jurczyszyn
Chapitre 10. Le mouvement anti-ACTA en Pologne
Qu’est-ce que l’ACTA ?
Un mouvement efficace et transnational de contestation anti-ACTA : « Message to Poland 2012 – thank you! »
La logique de l’action « No Logo »
La logique de l’action « Non-violence »
Conclusion
Anton Oleinik
Chapitre 11. Entre localisme et universalisme: le Maidan ukrainien en 2013
Répertoires d’action collective : entre la singularité et la modularité
Étude de cas : Maidan en 2013
Traditions remaniées
Conclusion
Partie 3. Faire face au racisme et à la violence
Emanuele Toscano
Chapitre 12. Le mouvement de CasaPound : la nouvelle droite radicale en Italie
La crise du modèle néolibéral : le berceau de la nouvelle droite radicale
La nouvelle droite radicale en Italie
Le fascisme et les corps
La question de la violence
Le choix de l’extrême droite : une réflexion autoethnographique
Chikako Mori
Chapitre 13. Zaitoku-kai, nouveau mouvement raciste au Japon
Naissance et développement d’un mouvement raciste au Japon
Quatre caractéristiques du mouvement
Nécessité de la construction des « études mondiales » sur le racisme
Capitaine
Chapitre 14. Trauma et solidarité. Les survivants des pensionnats indiens face à la violence coloniale
Aux sources de l’effondrement des solidarités
L’institutionnalisation du mouvement
La violence
La Commission de vérité et réconciliation et l’identité de survivant
La théorie sociale du trauma culturel
Narration du trauma : victime, douleur et responsabilité
Sortir de la violence
Conclusion
Brigitte Verscheure Beauzamy
Chapitre 15. Radicalité et non-violence dans le conflit israélo-palestinien
Débats autour de la violence dans les mouvements pratiquant l'action directe
Non-violence et radicalité dans le conflit israélo-palestinien
Massoud Sharifi Dryaz
Chapitre 15. Après le désengagement : les défis de la reconstruction identitaire des ex-guérilléros
Trois trajectoires de vie post-désengagement
Conséquences de la défection
Les défis de l’intégration dans une vie conventionnelle
Réflexion rétrospective sur l’expérience militante
Michel Wieviorka
Postface
Présentation des auteurs
Antonio Álvarez-Benavides
Brieg Capitaine
Karine Clément
Deniz Günce Demirhisar
Daniele Di Nunzio
Narda Henriquez
Esin Ileri
Lukasz Jurczyszyn
Alexandra Kassir
Chikako Mori
Anton Oleinik
Geoffrey Pleyers
Massoud Sharifi Dryaz
Emanuele Toscano
Buket Türkmen
Brigitte Verscheure Beauzamy
Bibliogr. en fin de contributions. Notes bibliogr.En ligne : https://books-openedition-org.proxy.scd.univ-tours.fr/editionsmsh/9891 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=284246 Mouvements sociaux : quand le sujet devient acteur / SUDOC et OpenEdition [document électronique] / Geoffrey Pleyers, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Brieg Capitaine, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Wieviorka (1946-...), Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Paris : Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2016 . - 283 p. : couv. ill. en coul. ; 23 x 15 cm. - (54 (Paris), ISSN 2267-9987) .
ISBN : 978-2-7351-2100-7 : 23 €
Les mouvements sociaux ont profondément marqué la première partie des années 2010. Des mouvements de démocratisation ont fait irruption sur les places, dans les rues et les quartiers dans des pays et des régions aussi divers que le monde arabe, le Sud de l’Europe, les États-Unis, la Russie, le Chili, la Bulgarie, Hong-Kong, l’Afrique de l’Ouest et bien d’autres. Résolument ancrés dans leur contexte local et national, mais résonnant les uns avec les autres, des mouvements de démocratisation ont porté les espoirs d’une nouvelle génération globale.
Les mouvements sociaux de ce début de siècle ne se résument pas aux grandes mobilisations pour la démocratie couvertes par les médias occidentaux. Les contributions à cet ouvrage montrent que c’est souvent au niveau local et loin des projecteurs des médias que se déploient les mouvements d’aujourd’hui. En même temps que ces derniers, d’autres, conservateurs, racistes et xénophobes, se sont également développés. Les idées et partis de l’extrême droite trouvent le succès dans les pays occidentaux ou au Japon alors que l’islam radical séduit des jeunes sur tous les continents.
Les auteurs de onze pays (Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Japon, Kurdistan, Liban, Pérou, Russie,Turquie) ont contribué à ce volume.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Mouvements sociaux -- 1990-2020 Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Japon, Kurdistan, Liban, Pérou, Russie, Turquie conservatisme, démocratie, démocratisation, extrême droite, globalisation, islam radical, mobilisations sociales 1968-2018 : cinquante ans de contestation, Résistances Sciences politiques, Sociologie Sociologie des religions, Mouvements politiques et sociaux, Guerres, conflits, violence, Sociologie politique Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen SHS Comportements politiques participation politique, conflit social Résumé : Les contributions de cet ouvrage explorent les formes de contestation récentes dans quatorze pays : mouvements démocrates, écologistes, indigénistes, conservateurs, etc. Les chercheurs mettent l'accent sur les modes de subjectivation des activistes, reliant les parcours individuels aux engagements collectifs. Note de contenu : Table des matières
Geoffrey Pleyers et Brieg Capitaine
Introduction. La subjectivation au cœur des mouvements contemporains
La subjectivation au cœur des mouvements sociaux
Du local au global
Du renouveau global des mouvements racistes à la sortie de la violence
Partie 1. Du sujet au global : la subjectivation au cœur des « mouvements des places »
Geoffrey Pleyers
Chapitre 1. De la subjectivation à l’action. Le cas des jeunes alter-activistes
Les deux faces de la subjectivation
Résister
Comme principe de sens
De la subjectivation à l’action
Engagement préfiguratif
Espaces d’expérience
De la subjectivation au changement social
Changer le monde ?
Après les espaces d’expérience
Conclusion
Buket Türkmen
Chapitre 2. La subjectivité des femmes « çapulcu » à Gezi
Gezi et les nouvelles résistances globales
Les femmes de Gezi et les mouvements des femmes en Turquie
Les femmes activistes de Gezi : notes de terrain
Les familles
Femmes activistes du parc et des barricades
La résistance de Gezi dans le langage
L’impact de Gezi sur le mouvement féministe
La subjectivation des femmes et l’intervention à l’histoire
Deniz Günce Demirhisar
Chapitre 3. Le parc Gezi : l’espace d’un mouvement social dans un imaginaire global
La diversité du mouvement Gezi
Usages de l’espace : détournements créatifs
« Franchir le seuil de la peur » : émotions et coprésence
Être un acteur du mouvement
Conclusion : la composante de mouvement social d’un mouvement global
Esin Ileri
Chapitre 4. L’engagement en mouvement : des « soixante-huitards » à la résistance de Gezi
Des inégalités aux libertés
Du partisan à l’activiste : s’engager sans adhérer
La charge émotionnelle : frustration et espoir
Nouvelle culture politique, nouvelles solidarités
Antonio Álvarez-Benavides
Chapitre 5. Du sujet à l’institution. L’Espagne, le 15M et Podemos
Les nouveaux mouvements sociaux
L’hyperglobalisation : nouvelles formes de communication de masse et de production du sens
Les origines sociales et politiques du 15M
Podemos ou l’institutionnalisation du 15M
Partie 2. Du conflit local aux enjeux globaux
Karine Clément
Chapitre 6. Russie : Mobilisations locales et bien commun
Kaliningrad 2009-2010 : l’émergence de mouvements à enjeux spécifiques
Les dynamiques de la montée en généralité et de la construction d’espaces de solidarité
Un mécontentement social diffus
L’émergence de leaders « grassroots »
La mise en réseau et la formation d’une coalition
La diffusion d’une attitude « activiste »
Les « lieux communs »
Les dynamiques émotionnelles
Un projet commun aux enjeux généraux ?
Conclusion
Daniele Di Nunzio
Chapitre 7. Les travailleurs précaires en action : l’affirmation des sujets dans la crise de la démocratie
Précarité et crise de la démocratie
Les processus de production : flexibilité et fragmentation
La « flexicurité » : un compromis manqué entre politique et économie
Crise de la démocratie et crise des sujets
Sujets « précaires » en action en Italie
Sens personnel du travail
Socialisation
Droits fondamentaux et universels
La démocratie participative et délibérative pour l'affirmation subjective
Les luttes des travailleurs précaires pour la transformation de la vie sociale
Alexandra Kassir
Chapitre 8. « Civil marriage not civil war ». L’engagement anticonfessionnaliste dans le Liban d’après-guerre.
Le contexte sociopolitique de l’émergence des mobilisations anticonfessionnalistes
Un engagement en mouvement
Être acteur de sa vie
Être acteur de son monde
Conclusion
Narda Henriquez
Chapitre 9. Le sujet local et global. À propos des ressources naturelles dans les pays andins
Le sujet social, les mouvements et les communautés
Les États et les projets nationaux à l’ère globale
Conflictualité socio-environnementale : scénarios et stratégies
Conflits locaux et agency communautaire
Mobilisations et négociations : Tambogrande, Bagua et Conga
Réflexions finales
Lukasz Jurczyszyn
Chapitre 10. Le mouvement anti-ACTA en Pologne
Qu’est-ce que l’ACTA ?
Un mouvement efficace et transnational de contestation anti-ACTA : « Message to Poland 2012 – thank you! »
La logique de l’action « No Logo »
La logique de l’action « Non-violence »
Conclusion
Anton Oleinik
Chapitre 11. Entre localisme et universalisme: le Maidan ukrainien en 2013
Répertoires d’action collective : entre la singularité et la modularité
Étude de cas : Maidan en 2013
Traditions remaniées
Conclusion
Partie 3. Faire face au racisme et à la violence
Emanuele Toscano
Chapitre 12. Le mouvement de CasaPound : la nouvelle droite radicale en Italie
La crise du modèle néolibéral : le berceau de la nouvelle droite radicale
La nouvelle droite radicale en Italie
Le fascisme et les corps
La question de la violence
Le choix de l’extrême droite : une réflexion autoethnographique
Chikako Mori
Chapitre 13. Zaitoku-kai, nouveau mouvement raciste au Japon
Naissance et développement d’un mouvement raciste au Japon
Quatre caractéristiques du mouvement
Nécessité de la construction des « études mondiales » sur le racisme
Capitaine
Chapitre 14. Trauma et solidarité. Les survivants des pensionnats indiens face à la violence coloniale
Aux sources de l’effondrement des solidarités
L’institutionnalisation du mouvement
La violence
La Commission de vérité et réconciliation et l’identité de survivant
La théorie sociale du trauma culturel
Narration du trauma : victime, douleur et responsabilité
Sortir de la violence
Conclusion
Brigitte Verscheure Beauzamy
Chapitre 15. Radicalité et non-violence dans le conflit israélo-palestinien
Débats autour de la violence dans les mouvements pratiquant l'action directe
Non-violence et radicalité dans le conflit israélo-palestinien
Massoud Sharifi Dryaz
Chapitre 15. Après le désengagement : les défis de la reconstruction identitaire des ex-guérilléros
Trois trajectoires de vie post-désengagement
Conséquences de la défection
Les défis de l’intégration dans une vie conventionnelle
Réflexion rétrospective sur l’expérience militante
Michel Wieviorka
Postface
Présentation des auteurs
Antonio Álvarez-Benavides
Brieg Capitaine
Karine Clément
Deniz Günce Demirhisar
Daniele Di Nunzio
Narda Henriquez
Esin Ileri
Lukasz Jurczyszyn
Alexandra Kassir
Chikako Mori
Anton Oleinik
Geoffrey Pleyers
Massoud Sharifi Dryaz
Emanuele Toscano
Buket Türkmen
Brigitte Verscheure Beauzamy
Bibliogr. en fin de contributions. Notes bibliogr.En ligne : https://books-openedition-org.proxy.scd.univ-tours.fr/editionsmsh/9891 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=284246 Exemplaires
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n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires (Bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica) / Virginie Baby-Collin
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica / Maurice Blanc
Titre : n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Baby-Collin (1972-...), Editeur scientifique ; Anne Clerval (1978-...), Editeur scientifique ; Julien Talpin (1980-...) , Editeur scientifique
Année de publication : 2021 Importance : 216 p. Format : 24 x 17 cm Prix : 26 € Note générale : Dans un contexte où les classes populaires sont souvent présentées comme « apathiques », « dépolitisées » ou « aliénées », nous proposons de nous intéresser aux contraintes – symboliques, sociales et spatiales – auxquelles elles se heurtent et qui peuvent expliquer l’invisibilité ou la rareté de leurs mobilisations. Par mobilisations populaires, nous entendons des mobilisations collectives issues des classes populaires (Siblot et al., 2015), donc portées par des « groupes qui se définissent par la conjonction d’une position sociale dominée et de formes de séparation culturelle » (Schwartz, 2011) et qui s’ancrent dans différents contextes géographiques dans le monde.
Dans ce numéro, nous souhaitons analyser la dimension spatiale des obstacles et des stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires, que ce soit avant ou après que celle-ci prenne forme. La notion de démobilisation permet d’interroger de concert les pratiques qui contraignent ou empêchent l’émergence de l’action collective et les formes symboliques et matérielles visant à entraver et réprimer les mobilisations (Talpin, 2016). On peut penser par exemple, d’un côté, aux stratégies de stigmatisation ou de délégitimation (Mohammed, 2018), aux pratiques paternalistes, clientélistes ou de cooptation (Auyero, 2005 ; Mattina, 2016) ou, de l’autre, aux modes de répression, directs ou indirects, policiers ou judiciaires (Codaccioni, 2019).
Ce numéro entend ainsi poursuivre les réflexions sur les rapports sociaux spatialisés (Sauvadet, Bacqué, 2011) ou la dimension spatiale des rapports sociaux (Veschambre, Ripoll, 2005 ; Backouche et al., 2011) et, plus précisément, la dimension spatiale des mobilisations collectives (Ripoll, 2008 ; Hhmed, 2009 ; Combe, Garibay, Goirand, 2015). Il s’agit de questionner la dimension spatiale des stratégies et des modes de démobilisation dans différents contextes socio-spatiaux, différents régimes politiques locaux ou nationaux, et concernant des segments variés des classes populaires, en termes d’âge, de genre, d’origine, de nationalité, ou de position par rapport à l’emploi. Les acteurs de la démobilisation sont eux-mêmes divers : en position dominante par rapport aux classes populaires, ils peuvent être publics ou privés et agir à différentes échelles.
Les articles pourront porter sur tout type de contexte local et national ou de régime politique, selon des approches méthodologiques variées. Les démarches comparatives visant à mettre en regard des formes de démobilisation contrastées sont encouragées. Les autrices et auteurs sont invités à explorer un ou plusieurs des axes qui suivent.
- Les usages stratégiques de l’espace dans les processus de démobilisation. Les travaux sur les mouvements sociaux ont souligné à quel point l’espace pouvait constituer une ressource pour les mobilisations. L’envers de ce processus mérite également d’être envisagé : comment le maintien de l’ordre est-il pensé dans l’espace, en laissant faire ou à l’inverse en empêchant les collectifs de se rassembler ? Alors que l’accès à des espaces propres constitue un élément décisif dans les dynamiques collectives, quelles sont les stratégies mises en œuvre pour les contrôler ? Dans quelle mesure les politiques de rénovation urbaine et de « mixité sociale », ou les actions de « pacification » et de sécurisation de quartiers informels, sont-elles aussi utilisées comme des moyens de démobilisation par la dispersion de classes populaires perçues comme des classes dangereuses (Kipfer, 2015) ?
- La dimension spatiale de la démobilisation. Si l’espace peut constituer une arme de démobilisation, on s’intéressera également aux formes que prend la démobilisation dans l’espace, même quand ce dernier n’est pas utilisé délibérément pour démobiliser. En quoi l’espace peut-il devenir un enjeu, même pour des luttes qui ne concernent pas directement un enjeu spatial, comme dans les mobilisations contre une fermeture d’usine ou contre les violences policières ?
- Les échelles de la démobilisation. Comment l’échelle de la mobilisation façonne-t-elle les formes de répression en retour ? Les mouvements nationaux sont-ils traités différemment des mobilisations locales ? À l’inverse, du côté des acteurs de la démobilisation, peut-on repérer des variations, dans les modes de démobilisation, entre les actions des collectivités locales et celles des États centraux ? Entre « maisons mères », filiales locales et entreprises délocalisées ? Les éventuelles contradictions et divisions entre les politiques démobilisatrices d’acteurs situés à différentes échelles influencent-elles en retour le devenir des mobilisations ?
- La variabilité des pratiques de démobilisation selon les contextes socio-spatiaux. Tous les espaces et acteurs sont-ils logés à la même enseigne en termes de démobilisation ? Dans quelle mesure les caractéristiques des différents espaces (plus ou moins grande densité, composition sociale de la population, modes de circulation entre territoires, etc.), qu’il s’agisse de quartiers de grands ensembles, de bidonvilles, de centres anciens ou d’espaces ruraux, influencent-elles les stratégies pour étouffer les contestations (en empêchant ou contraignant les circulations, les rassemblements, en suscitant des divisions, etc.) ? Peut-on repérer un traitement différencié des populations racisé·es de la part des pouvoirs publics comme privés ? Comment l’histoire sociale, urbaine ou politique influence-t-elle ces stratégies de gouvernement et comment explique-t-elle des différences au niveau national ou infranational ? On interrogera également les effets de l’objet des mobilisations sur les réponses qui sont apportées. Les mouvements focalisés sur des enjeux spatiaux – le droit à la ville, la rénovation urbaine, le logement ou l’urbanisme – sont-ils traités différemment d’autres types de mobilisations ?
- Réagir à la démobilisation. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’objet central de ce dossier, celui-ci sera également sensible aux conséquences de la démobilisation sur les acteurs mobilisés. Comment y répondent-ils ? En modifiant leurs répertoires d’action ? En se déplaçant dans l’espace ? En se ressourçant dans l’espace privé ou domestique face aux violences vécues dans l’espace public ? Les approches fines décrivant de façon longitudinale l’évolution des trajectoires dans le temps et dans l’espace sont encouragées.Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Résumé : S'inscrivant dans la réflexion sur la dimension spatiale des rapports sociaux, ce numéro étudie les obstacles et les stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires. Il analyse les pratiques qui empêchent l'émergence de l'action collective et celles qui entravent ou répriment les mobilisations, interrogeant la manière dont l'espace est utilisé dans ces stratégies.
Note de contenu : Colloque, Démocraties sous pressions
26 octobre à 09:45 - 19:00
|évènement récurrent (Voir toutes les dates)
L’Observatoire des libertés associatives et le GIS Démocratie et participation organise un colloque sur Démocraties sous pressions, participations, répression, émancipation.
Programme
Mardi 26 octobre
Démobiliser. Enquêtes sur l’encadrement institutionnel des contestations populaires.
9h45-10h
Introduction du colloque
Julien Talpin, politiste, chargé de recherche CNRS, CERAPS-Université de Lille.
10h-12h30
Présentation : « Démobiliser les classes populaires », le n°183 de la revue Espaces et Sociétés à paraitre le 2 décembre
Introduction : Virginie Baby Collin, professeure de géographie, TELEMME-Aix-Marseille, Anne Clerval, maîtresse de conférence en géographie, ACP-Gustave Eiffel-Marne-la-Vallée.
« Isoler les classes populaires. Sur la variabilité socio-spatiale des formes de démobilisation et ses limites » par Lorenzo Barrault Stella, sociologue, chargé de recherche au CNRS, CRESPPA-CSU.
« Penser les (non-)mobilisations syndicales à l’aune de l’ancrage local : des femmes de ménage à Marseille et à Lyon » par Saphia Doumenc, doctorante en sciences politiques, Triangle-Lumière Lyon-2.
« La précarité résidentielle comme entrave aux mobilisations collectives » par Gaspar Lion, maitre de conférence en sociologie, EXPERICE-Sorbonne Paris Nord.
« Inscription conflictuelle dans l’espace public. Toulouse, les Gilets jaunes et la bataille du centre », par Americo Mariani, docteur en sociologie, LISST-Toulouse 2.
Discussion : Pierre Gilbert, maitre de conférence en sociologie, Paris 8, CRESPPA-CSU ; Cécile Vignal, Maitresse de conférence en sociologie, CLERSE-Lille, membre du collectif Rosa Bonheur.
14h-16h30
Présentation : « Démobiliser les quartiers. Enquête sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire », ouvrage paru le 21 octobre aux Presses universitaires du Septentrion
Introduction : Antonio Delfini, docteur en sociologie, CLERSE-Lille ; Janoé Vulbeau, doctorant ARENES-Rennes 1
« Un « barbu » dans le conseil citoyen : répressions et réaffiliations politiques dans l’ex-banlieue rouge grenobloise » par Romain Gallart, ingénieur-urbaniste et docteur en études urbaines.
« Du quartier des expulsions au quartier de l’espoir. Disqualifier des mobilisations collectives par la construction d’alternatives concurrentes à Ciutat Meridiana, Barcelone. », par Marion Lang, post-doctorante, Triangle-Lumière Lyon 2.
« Le développement social urbain dans les HLM : entre substitution et contournement des associations de locataires » par Benjamin Leclercq, doctorant en sociologie, LAVUE-Paris 8.
« La démobilisation des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1985-1998) ou les effets contradictoires de la reconnaissance publique » par Foued Nasri, chercheur associé, Centre Max Weber-Saint-Etienne Jean Monnet.
Discussion : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8, Thomas Kirszbaum, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique-ENS Cachan.
17h-19h
Table-ronde : Libertés associatives, libertés fondamentales : quels combats communs ?
Témoignages d’associations : La boite sans projet, France Nature Environnement, Collectif des associations citoyennes (CAC).
Réactions : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8 ; Arié Halimi, avocat, membre de la Ligue des droits de l’homme ; Mathilde Panot, députée France Insoumise ; Alexandrina Najmowicz, secrétaire générale du Forum Civic Européen.
Animation : Benjamin Sourice, Vox Public
Mercredi 27 octobre
Riposter. Recherches-participatives sur les libertés associatives
10h-12h30
Présentations croisées : Participation citoyenne et autonomie associative : que faire ?
Présentation de l’ouvrage Quel monde associatif demain ? Mouvements citoyens et démocratie, publié chez Eres en mai 2021, par Jean-Louis Laville, professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, LISE-Paris et Patricia Coler, coprésidente du Mouvement pour l’économie solidaire.
Présentation du rapport La démocratie française sous tension. Citoyenneté, Institutions, Société civile publié par la Chaire Unesco politiques urbaines et citoyenneté en juillet 2020 par Hélène Balazard, chercheure en science politique, EVS-Lyon et Anaïk Purenne, chargée de recherche ENTPE-Lyon.
Discussion : Marie-Hélène Bacqué, professeure de sociologie LAVUE-Paris-Ouest-Nanterre ; Agnès Deboulet, professeure de sociologie LAVUE-Paris 8.
14h-16h30
Présentation : L’Observatoire des libertés associatives : documenter les restrictions démocratiques dans la France contemporaine
Présentation de l’Observatoire, par Julien Talpin, chargé de recherche CNRS-CERAPS, Observatoire des libertés associatives.
« Réprimer les associations de locataires », par Adrien Roux, Observatoire des libertés associatives
« Contraindre l’autonomie associative par les modalités de financement. Enquête à Lille », par Thomas Chevallier, docteur en sociologie, CERAPS-Lille.
« Une nouvelle chasse aux sorcières ? Enquête sur le traitement institutionnel des associations dites “séparatistes” », par Antonio Delfini, Observatoire des libertés associatives.
Discussion : Marion Carrel, professeure de sociologie, CERIES-Lille ; Mathieu Hely, professeur de sociologie, Printemps-Versaille Saint-Quentin-Paris Saclay.
17h-19h
Table ronde : Le monde associatif face à la loi « séparatisme »
Témoignages d’associations : Alliance citoyenne, Association nouveau regard sur la jeunesse (ANRJ)
Réactions : Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, CREDOF-Paris-Ouest-Nanterre ; Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS-Centre Maurice Halbwachs-ENS; Mohamed Mechmache, Coordination Pas Sans Nous.
Animation : Audrey Gondallier, Coordination Pas Sans Nous.
Informations pratiques
les 26 et 27 octobre 2021
à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord
20, avenue George Sand
93210 La Plaine Saint-Denis
mshpn-contact@mshparisnord.fr
>> consulter le programme complet sur le site du GIS Démocratie et participation
https://www.participation-et-democratie.fr/democraties-sous-pressions-participation-repression-emancipation
>> présentation du GIS Démocratie et participation
https://www.mshparisnord.fr/gis/gis-democratie-et-participation/En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-espaces-et-societes-2021-2. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=60808 [n° ou bulletin]n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires [texte imprimé] / Virginie Baby-Collin (1972-...), Editeur scientifique ; Anne Clerval (1978-...), Editeur scientifique ; Julien Talpin (1980-...)
est un bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica / Maurice Blanc, Editeur scientifique . - 2021 . - 216 p. ; 24 x 17 cm .
26 €
Dans un contexte où les classes populaires sont souvent présentées comme « apathiques », « dépolitisées » ou « aliénées », nous proposons de nous intéresser aux contraintes – symboliques, sociales et spatiales – auxquelles elles se heurtent et qui peuvent expliquer l’invisibilité ou la rareté de leurs mobilisations. Par mobilisations populaires, nous entendons des mobilisations collectives issues des classes populaires (Siblot et al., 2015), donc portées par des « groupes qui se définissent par la conjonction d’une position sociale dominée et de formes de séparation culturelle » (Schwartz, 2011) et qui s’ancrent dans différents contextes géographiques dans le monde.
Dans ce numéro, nous souhaitons analyser la dimension spatiale des obstacles et des stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires, que ce soit avant ou après que celle-ci prenne forme. La notion de démobilisation permet d’interroger de concert les pratiques qui contraignent ou empêchent l’émergence de l’action collective et les formes symboliques et matérielles visant à entraver et réprimer les mobilisations (Talpin, 2016). On peut penser par exemple, d’un côté, aux stratégies de stigmatisation ou de délégitimation (Mohammed, 2018), aux pratiques paternalistes, clientélistes ou de cooptation (Auyero, 2005 ; Mattina, 2016) ou, de l’autre, aux modes de répression, directs ou indirects, policiers ou judiciaires (Codaccioni, 2019).
Ce numéro entend ainsi poursuivre les réflexions sur les rapports sociaux spatialisés (Sauvadet, Bacqué, 2011) ou la dimension spatiale des rapports sociaux (Veschambre, Ripoll, 2005 ; Backouche et al., 2011) et, plus précisément, la dimension spatiale des mobilisations collectives (Ripoll, 2008 ; Hhmed, 2009 ; Combe, Garibay, Goirand, 2015). Il s’agit de questionner la dimension spatiale des stratégies et des modes de démobilisation dans différents contextes socio-spatiaux, différents régimes politiques locaux ou nationaux, et concernant des segments variés des classes populaires, en termes d’âge, de genre, d’origine, de nationalité, ou de position par rapport à l’emploi. Les acteurs de la démobilisation sont eux-mêmes divers : en position dominante par rapport aux classes populaires, ils peuvent être publics ou privés et agir à différentes échelles.
Les articles pourront porter sur tout type de contexte local et national ou de régime politique, selon des approches méthodologiques variées. Les démarches comparatives visant à mettre en regard des formes de démobilisation contrastées sont encouragées. Les autrices et auteurs sont invités à explorer un ou plusieurs des axes qui suivent.
- Les usages stratégiques de l’espace dans les processus de démobilisation. Les travaux sur les mouvements sociaux ont souligné à quel point l’espace pouvait constituer une ressource pour les mobilisations. L’envers de ce processus mérite également d’être envisagé : comment le maintien de l’ordre est-il pensé dans l’espace, en laissant faire ou à l’inverse en empêchant les collectifs de se rassembler ? Alors que l’accès à des espaces propres constitue un élément décisif dans les dynamiques collectives, quelles sont les stratégies mises en œuvre pour les contrôler ? Dans quelle mesure les politiques de rénovation urbaine et de « mixité sociale », ou les actions de « pacification » et de sécurisation de quartiers informels, sont-elles aussi utilisées comme des moyens de démobilisation par la dispersion de classes populaires perçues comme des classes dangereuses (Kipfer, 2015) ?
- La dimension spatiale de la démobilisation. Si l’espace peut constituer une arme de démobilisation, on s’intéressera également aux formes que prend la démobilisation dans l’espace, même quand ce dernier n’est pas utilisé délibérément pour démobiliser. En quoi l’espace peut-il devenir un enjeu, même pour des luttes qui ne concernent pas directement un enjeu spatial, comme dans les mobilisations contre une fermeture d’usine ou contre les violences policières ?
- Les échelles de la démobilisation. Comment l’échelle de la mobilisation façonne-t-elle les formes de répression en retour ? Les mouvements nationaux sont-ils traités différemment des mobilisations locales ? À l’inverse, du côté des acteurs de la démobilisation, peut-on repérer des variations, dans les modes de démobilisation, entre les actions des collectivités locales et celles des États centraux ? Entre « maisons mères », filiales locales et entreprises délocalisées ? Les éventuelles contradictions et divisions entre les politiques démobilisatrices d’acteurs situés à différentes échelles influencent-elles en retour le devenir des mobilisations ?
- La variabilité des pratiques de démobilisation selon les contextes socio-spatiaux. Tous les espaces et acteurs sont-ils logés à la même enseigne en termes de démobilisation ? Dans quelle mesure les caractéristiques des différents espaces (plus ou moins grande densité, composition sociale de la population, modes de circulation entre territoires, etc.), qu’il s’agisse de quartiers de grands ensembles, de bidonvilles, de centres anciens ou d’espaces ruraux, influencent-elles les stratégies pour étouffer les contestations (en empêchant ou contraignant les circulations, les rassemblements, en suscitant des divisions, etc.) ? Peut-on repérer un traitement différencié des populations racisé·es de la part des pouvoirs publics comme privés ? Comment l’histoire sociale, urbaine ou politique influence-t-elle ces stratégies de gouvernement et comment explique-t-elle des différences au niveau national ou infranational ? On interrogera également les effets de l’objet des mobilisations sur les réponses qui sont apportées. Les mouvements focalisés sur des enjeux spatiaux – le droit à la ville, la rénovation urbaine, le logement ou l’urbanisme – sont-ils traités différemment d’autres types de mobilisations ?
- Réagir à la démobilisation. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’objet central de ce dossier, celui-ci sera également sensible aux conséquences de la démobilisation sur les acteurs mobilisés. Comment y répondent-ils ? En modifiant leurs répertoires d’action ? En se déplaçant dans l’espace ? En se ressourçant dans l’espace privé ou domestique face aux violences vécues dans l’espace public ? Les approches fines décrivant de façon longitudinale l’évolution des trajectoires dans le temps et dans l’espace sont encouragées.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Résumé : S'inscrivant dans la réflexion sur la dimension spatiale des rapports sociaux, ce numéro étudie les obstacles et les stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires. Il analyse les pratiques qui empêchent l'émergence de l'action collective et celles qui entravent ou répriment les mobilisations, interrogeant la manière dont l'espace est utilisé dans ces stratégies.
Note de contenu : Colloque, Démocraties sous pressions
26 octobre à 09:45 - 19:00
|évènement récurrent (Voir toutes les dates)
L’Observatoire des libertés associatives et le GIS Démocratie et participation organise un colloque sur Démocraties sous pressions, participations, répression, émancipation.
Programme
Mardi 26 octobre
Démobiliser. Enquêtes sur l’encadrement institutionnel des contestations populaires.
9h45-10h
Introduction du colloque
Julien Talpin, politiste, chargé de recherche CNRS, CERAPS-Université de Lille.
10h-12h30
Présentation : « Démobiliser les classes populaires », le n°183 de la revue Espaces et Sociétés à paraitre le 2 décembre
Introduction : Virginie Baby Collin, professeure de géographie, TELEMME-Aix-Marseille, Anne Clerval, maîtresse de conférence en géographie, ACP-Gustave Eiffel-Marne-la-Vallée.
« Isoler les classes populaires. Sur la variabilité socio-spatiale des formes de démobilisation et ses limites » par Lorenzo Barrault Stella, sociologue, chargé de recherche au CNRS, CRESPPA-CSU.
« Penser les (non-)mobilisations syndicales à l’aune de l’ancrage local : des femmes de ménage à Marseille et à Lyon » par Saphia Doumenc, doctorante en sciences politiques, Triangle-Lumière Lyon-2.
« La précarité résidentielle comme entrave aux mobilisations collectives » par Gaspar Lion, maitre de conférence en sociologie, EXPERICE-Sorbonne Paris Nord.
« Inscription conflictuelle dans l’espace public. Toulouse, les Gilets jaunes et la bataille du centre », par Americo Mariani, docteur en sociologie, LISST-Toulouse 2.
Discussion : Pierre Gilbert, maitre de conférence en sociologie, Paris 8, CRESPPA-CSU ; Cécile Vignal, Maitresse de conférence en sociologie, CLERSE-Lille, membre du collectif Rosa Bonheur.
14h-16h30
Présentation : « Démobiliser les quartiers. Enquête sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire », ouvrage paru le 21 octobre aux Presses universitaires du Septentrion
Introduction : Antonio Delfini, docteur en sociologie, CLERSE-Lille ; Janoé Vulbeau, doctorant ARENES-Rennes 1
« Un « barbu » dans le conseil citoyen : répressions et réaffiliations politiques dans l’ex-banlieue rouge grenobloise » par Romain Gallart, ingénieur-urbaniste et docteur en études urbaines.
« Du quartier des expulsions au quartier de l’espoir. Disqualifier des mobilisations collectives par la construction d’alternatives concurrentes à Ciutat Meridiana, Barcelone. », par Marion Lang, post-doctorante, Triangle-Lumière Lyon 2.
« Le développement social urbain dans les HLM : entre substitution et contournement des associations de locataires » par Benjamin Leclercq, doctorant en sociologie, LAVUE-Paris 8.
« La démobilisation des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1985-1998) ou les effets contradictoires de la reconnaissance publique » par Foued Nasri, chercheur associé, Centre Max Weber-Saint-Etienne Jean Monnet.
Discussion : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8, Thomas Kirszbaum, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique-ENS Cachan.
17h-19h
Table-ronde : Libertés associatives, libertés fondamentales : quels combats communs ?
Témoignages d’associations : La boite sans projet, France Nature Environnement, Collectif des associations citoyennes (CAC).
Réactions : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8 ; Arié Halimi, avocat, membre de la Ligue des droits de l’homme ; Mathilde Panot, députée France Insoumise ; Alexandrina Najmowicz, secrétaire générale du Forum Civic Européen.
Animation : Benjamin Sourice, Vox Public
Mercredi 27 octobre
Riposter. Recherches-participatives sur les libertés associatives
10h-12h30
Présentations croisées : Participation citoyenne et autonomie associative : que faire ?
Présentation de l’ouvrage Quel monde associatif demain ? Mouvements citoyens et démocratie, publié chez Eres en mai 2021, par Jean-Louis Laville, professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, LISE-Paris et Patricia Coler, coprésidente du Mouvement pour l’économie solidaire.
Présentation du rapport La démocratie française sous tension. Citoyenneté, Institutions, Société civile publié par la Chaire Unesco politiques urbaines et citoyenneté en juillet 2020 par Hélène Balazard, chercheure en science politique, EVS-Lyon et Anaïk Purenne, chargée de recherche ENTPE-Lyon.
Discussion : Marie-Hélène Bacqué, professeure de sociologie LAVUE-Paris-Ouest-Nanterre ; Agnès Deboulet, professeure de sociologie LAVUE-Paris 8.
14h-16h30
Présentation : L’Observatoire des libertés associatives : documenter les restrictions démocratiques dans la France contemporaine
Présentation de l’Observatoire, par Julien Talpin, chargé de recherche CNRS-CERAPS, Observatoire des libertés associatives.
« Réprimer les associations de locataires », par Adrien Roux, Observatoire des libertés associatives
« Contraindre l’autonomie associative par les modalités de financement. Enquête à Lille », par Thomas Chevallier, docteur en sociologie, CERAPS-Lille.
« Une nouvelle chasse aux sorcières ? Enquête sur le traitement institutionnel des associations dites “séparatistes” », par Antonio Delfini, Observatoire des libertés associatives.
Discussion : Marion Carrel, professeure de sociologie, CERIES-Lille ; Mathieu Hely, professeur de sociologie, Printemps-Versaille Saint-Quentin-Paris Saclay.
17h-19h
Table ronde : Le monde associatif face à la loi « séparatisme »
Témoignages d’associations : Alliance citoyenne, Association nouveau regard sur la jeunesse (ANRJ)
Réactions : Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, CREDOF-Paris-Ouest-Nanterre ; Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS-Centre Maurice Halbwachs-ENS; Mohamed Mechmache, Coordination Pas Sans Nous.
Animation : Audrey Gondallier, Coordination Pas Sans Nous.
Informations pratiques
les 26 et 27 octobre 2021
à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord
20, avenue George Sand
93210 La Plaine Saint-Denis
mshpn-contact@mshparisnord.fr
>> consulter le programme complet sur le site du GIS Démocratie et participation
https://www.participation-et-democratie.fr/democraties-sous-pressions-participation-repression-emancipation
>> présentation du GIS Démocratie et participation
https://www.mshparisnord.fr/gis/gis-democratie-et-participation/En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-espaces-et-societes-2021-2. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=60808 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire PermalinkManuel pour changer le monde / SUDOC et ScholarVox (Cyberlibris) / École d'innovation sociale Élisabeth-Bruyère
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PermalinkPermalinkn°105/106 - printemps/été 2017 - Politiques de la nuit (Bulletin de Cultures & Conflits / Cairn.info & journals.openedition.org) / Collectif Candela
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