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41 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Société / Environnement social / Villes, milieu urbain' 




n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires (Bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica) / Virginie Baby-Collin
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica / Maurice Blanc
Titre : n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Baby-Collin (1972-...), Editeur scientifique ; Anne Clerval (1978-...), Editeur scientifique ; Julien Talpin (1980-...) , Editeur scientifique
Année de publication : 2021 Importance : 216 p. Format : 24 x 17 cm Prix : 26 € Note générale : Dans un contexte où les classes populaires sont souvent présentées comme « apathiques », « dépolitisées » ou « aliénées », nous proposons de nous intéresser aux contraintes – symboliques, sociales et spatiales – auxquelles elles se heurtent et qui peuvent expliquer l’invisibilité ou la rareté de leurs mobilisations. Par mobilisations populaires, nous entendons des mobilisations collectives issues des classes populaires (Siblot et al., 2015), donc portées par des « groupes qui se définissent par la conjonction d’une position sociale dominée et de formes de séparation culturelle » (Schwartz, 2011) et qui s’ancrent dans différents contextes géographiques dans le monde.
Dans ce numéro, nous souhaitons analyser la dimension spatiale des obstacles et des stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires, que ce soit avant ou après que celle-ci prenne forme. La notion de démobilisation permet d’interroger de concert les pratiques qui contraignent ou empêchent l’émergence de l’action collective et les formes symboliques et matérielles visant à entraver et réprimer les mobilisations (Talpin, 2016). On peut penser par exemple, d’un côté, aux stratégies de stigmatisation ou de délégitimation (Mohammed, 2018), aux pratiques paternalistes, clientélistes ou de cooptation (Auyero, 2005 ; Mattina, 2016) ou, de l’autre, aux modes de répression, directs ou indirects, policiers ou judiciaires (Codaccioni, 2019).
Ce numéro entend ainsi poursuivre les réflexions sur les rapports sociaux spatialisés (Sauvadet, Bacqué, 2011) ou la dimension spatiale des rapports sociaux (Veschambre, Ripoll, 2005 ; Backouche et al., 2011) et, plus précisément, la dimension spatiale des mobilisations collectives (Ripoll, 2008 ; Hhmed, 2009 ; Combe, Garibay, Goirand, 2015). Il s’agit de questionner la dimension spatiale des stratégies et des modes de démobilisation dans différents contextes socio-spatiaux, différents régimes politiques locaux ou nationaux, et concernant des segments variés des classes populaires, en termes d’âge, de genre, d’origine, de nationalité, ou de position par rapport à l’emploi. Les acteurs de la démobilisation sont eux-mêmes divers : en position dominante par rapport aux classes populaires, ils peuvent être publics ou privés et agir à différentes échelles.
Les articles pourront porter sur tout type de contexte local et national ou de régime politique, selon des approches méthodologiques variées. Les démarches comparatives visant à mettre en regard des formes de démobilisation contrastées sont encouragées. Les autrices et auteurs sont invités à explorer un ou plusieurs des axes qui suivent.
- Les usages stratégiques de l’espace dans les processus de démobilisation. Les travaux sur les mouvements sociaux ont souligné à quel point l’espace pouvait constituer une ressource pour les mobilisations. L’envers de ce processus mérite également d’être envisagé : comment le maintien de l’ordre est-il pensé dans l’espace, en laissant faire ou à l’inverse en empêchant les collectifs de se rassembler ? Alors que l’accès à des espaces propres constitue un élément décisif dans les dynamiques collectives, quelles sont les stratégies mises en œuvre pour les contrôler ? Dans quelle mesure les politiques de rénovation urbaine et de « mixité sociale », ou les actions de « pacification » et de sécurisation de quartiers informels, sont-elles aussi utilisées comme des moyens de démobilisation par la dispersion de classes populaires perçues comme des classes dangereuses (Kipfer, 2015) ?
- La dimension spatiale de la démobilisation. Si l’espace peut constituer une arme de démobilisation, on s’intéressera également aux formes que prend la démobilisation dans l’espace, même quand ce dernier n’est pas utilisé délibérément pour démobiliser. En quoi l’espace peut-il devenir un enjeu, même pour des luttes qui ne concernent pas directement un enjeu spatial, comme dans les mobilisations contre une fermeture d’usine ou contre les violences policières ?
- Les échelles de la démobilisation. Comment l’échelle de la mobilisation façonne-t-elle les formes de répression en retour ? Les mouvements nationaux sont-ils traités différemment des mobilisations locales ? À l’inverse, du côté des acteurs de la démobilisation, peut-on repérer des variations, dans les modes de démobilisation, entre les actions des collectivités locales et celles des États centraux ? Entre « maisons mères », filiales locales et entreprises délocalisées ? Les éventuelles contradictions et divisions entre les politiques démobilisatrices d’acteurs situés à différentes échelles influencent-elles en retour le devenir des mobilisations ?
- La variabilité des pratiques de démobilisation selon les contextes socio-spatiaux. Tous les espaces et acteurs sont-ils logés à la même enseigne en termes de démobilisation ? Dans quelle mesure les caractéristiques des différents espaces (plus ou moins grande densité, composition sociale de la population, modes de circulation entre territoires, etc.), qu’il s’agisse de quartiers de grands ensembles, de bidonvilles, de centres anciens ou d’espaces ruraux, influencent-elles les stratégies pour étouffer les contestations (en empêchant ou contraignant les circulations, les rassemblements, en suscitant des divisions, etc.) ? Peut-on repérer un traitement différencié des populations racisé·es de la part des pouvoirs publics comme privés ? Comment l’histoire sociale, urbaine ou politique influence-t-elle ces stratégies de gouvernement et comment explique-t-elle des différences au niveau national ou infranational ? On interrogera également les effets de l’objet des mobilisations sur les réponses qui sont apportées. Les mouvements focalisés sur des enjeux spatiaux – le droit à la ville, la rénovation urbaine, le logement ou l’urbanisme – sont-ils traités différemment d’autres types de mobilisations ?
- Réagir à la démobilisation. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’objet central de ce dossier, celui-ci sera également sensible aux conséquences de la démobilisation sur les acteurs mobilisés. Comment y répondent-ils ? En modifiant leurs répertoires d’action ? En se déplaçant dans l’espace ? En se ressourçant dans l’espace privé ou domestique face aux violences vécues dans l’espace public ? Les approches fines décrivant de façon longitudinale l’évolution des trajectoires dans le temps et dans l’espace sont encouragées.Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Résumé : S'inscrivant dans la réflexion sur la dimension spatiale des rapports sociaux, ce numéro étudie les obstacles et les stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires. Il analyse les pratiques qui empêchent l'émergence de l'action collective et celles qui entravent ou répriment les mobilisations, interrogeant la manière dont l'espace est utilisé dans ces stratégies.
Note de contenu : Colloque, Démocraties sous pressions
26 octobre à 09:45 - 19:00
|évènement récurrent (Voir toutes les dates)
L’Observatoire des libertés associatives et le GIS Démocratie et participation organise un colloque sur Démocraties sous pressions, participations, répression, émancipation.
Programme
Mardi 26 octobre
Démobiliser. Enquêtes sur l’encadrement institutionnel des contestations populaires.
9h45-10h
Introduction du colloque
Julien Talpin, politiste, chargé de recherche CNRS, CERAPS-Université de Lille.
10h-12h30
Présentation : « Démobiliser les classes populaires », le n°183 de la revue Espaces et Sociétés à paraitre le 2 décembre
Introduction : Virginie Baby Collin, professeure de géographie, TELEMME-Aix-Marseille, Anne Clerval, maîtresse de conférence en géographie, ACP-Gustave Eiffel-Marne-la-Vallée.
« Isoler les classes populaires. Sur la variabilité socio-spatiale des formes de démobilisation et ses limites » par Lorenzo Barrault Stella, sociologue, chargé de recherche au CNRS, CRESPPA-CSU.
« Penser les (non-)mobilisations syndicales à l’aune de l’ancrage local : des femmes de ménage à Marseille et à Lyon » par Saphia Doumenc, doctorante en sciences politiques, Triangle-Lumière Lyon-2.
« La précarité résidentielle comme entrave aux mobilisations collectives » par Gaspar Lion, maitre de conférence en sociologie, EXPERICE-Sorbonne Paris Nord.
« Inscription conflictuelle dans l’espace public. Toulouse, les Gilets jaunes et la bataille du centre », par Americo Mariani, docteur en sociologie, LISST-Toulouse 2.
Discussion : Pierre Gilbert, maitre de conférence en sociologie, Paris 8, CRESPPA-CSU ; Cécile Vignal, Maitresse de conférence en sociologie, CLERSE-Lille, membre du collectif Rosa Bonheur.
14h-16h30
Présentation : « Démobiliser les quartiers. Enquête sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire », ouvrage paru le 21 octobre aux Presses universitaires du Septentrion
Introduction : Antonio Delfini, docteur en sociologie, CLERSE-Lille ; Janoé Vulbeau, doctorant ARENES-Rennes 1
« Un « barbu » dans le conseil citoyen : répressions et réaffiliations politiques dans l’ex-banlieue rouge grenobloise » par Romain Gallart, ingénieur-urbaniste et docteur en études urbaines.
« Du quartier des expulsions au quartier de l’espoir. Disqualifier des mobilisations collectives par la construction d’alternatives concurrentes à Ciutat Meridiana, Barcelone. », par Marion Lang, post-doctorante, Triangle-Lumière Lyon 2.
« Le développement social urbain dans les HLM : entre substitution et contournement des associations de locataires » par Benjamin Leclercq, doctorant en sociologie, LAVUE-Paris 8.
« La démobilisation des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1985-1998) ou les effets contradictoires de la reconnaissance publique » par Foued Nasri, chercheur associé, Centre Max Weber-Saint-Etienne Jean Monnet.
Discussion : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8, Thomas Kirszbaum, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique-ENS Cachan.
17h-19h
Table-ronde : Libertés associatives, libertés fondamentales : quels combats communs ?
Témoignages d’associations : La boite sans projet, France Nature Environnement, Collectif des associations citoyennes (CAC).
Réactions : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8 ; Arié Halimi, avocat, membre de la Ligue des droits de l’homme ; Mathilde Panot, députée France Insoumise ; Alexandrina Najmowicz, secrétaire générale du Forum Civic Européen.
Animation : Benjamin Sourice, Vox Public
Mercredi 27 octobre
Riposter. Recherches-participatives sur les libertés associatives
10h-12h30
Présentations croisées : Participation citoyenne et autonomie associative : que faire ?
Présentation de l’ouvrage Quel monde associatif demain ? Mouvements citoyens et démocratie, publié chez Eres en mai 2021, par Jean-Louis Laville, professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, LISE-Paris et Patricia Coler, coprésidente du Mouvement pour l’économie solidaire.
Présentation du rapport La démocratie française sous tension. Citoyenneté, Institutions, Société civile publié par la Chaire Unesco politiques urbaines et citoyenneté en juillet 2020 par Hélène Balazard, chercheure en science politique, EVS-Lyon et Anaïk Purenne, chargée de recherche ENTPE-Lyon.
Discussion : Marie-Hélène Bacqué, professeure de sociologie LAVUE-Paris-Ouest-Nanterre ; Agnès Deboulet, professeure de sociologie LAVUE-Paris 8.
14h-16h30
Présentation : L’Observatoire des libertés associatives : documenter les restrictions démocratiques dans la France contemporaine
Présentation de l’Observatoire, par Julien Talpin, chargé de recherche CNRS-CERAPS, Observatoire des libertés associatives.
« Réprimer les associations de locataires », par Adrien Roux, Observatoire des libertés associatives
« Contraindre l’autonomie associative par les modalités de financement. Enquête à Lille », par Thomas Chevallier, docteur en sociologie, CERAPS-Lille.
« Une nouvelle chasse aux sorcières ? Enquête sur le traitement institutionnel des associations dites “séparatistes” », par Antonio Delfini, Observatoire des libertés associatives.
Discussion : Marion Carrel, professeure de sociologie, CERIES-Lille ; Mathieu Hely, professeur de sociologie, Printemps-Versaille Saint-Quentin-Paris Saclay.
17h-19h
Table ronde : Le monde associatif face à la loi « séparatisme »
Témoignages d’associations : Alliance citoyenne, Association nouveau regard sur la jeunesse (ANRJ)
Réactions : Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, CREDOF-Paris-Ouest-Nanterre ; Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS-Centre Maurice Halbwachs-ENS; Mohamed Mechmache, Coordination Pas Sans Nous.
Animation : Audrey Gondallier, Coordination Pas Sans Nous.
Informations pratiques
les 26 et 27 octobre 2021
à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord
20, avenue George Sand
93210 La Plaine Saint-Denis
mshpn-contact@mshparisnord.fr
>> consulter le programme complet sur le site du GIS Démocratie et participation
https://www.participation-et-democratie.fr/democraties-sous-pressions-participation-repression-emancipation
>> présentation du GIS Démocratie et participation
https://www.mshparisnord.fr/gis/gis-democratie-et-participation/En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-espaces-et-societes-2021-2. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=60808 [n° ou bulletin]n°183 - 2021/2 - Démobiliser les classes populaires [texte imprimé] / Virginie Baby-Collin (1972-...), Editeur scientifique ; Anne Clerval (1978-...), Editeur scientifique ; Julien Talpin (1980-...)
est un bulletin de Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation / Cairn.info et Gallica / Maurice Blanc, Editeur scientifique . - 2021 . - 216 p. ; 24 x 17 cm .
26 €
Dans un contexte où les classes populaires sont souvent présentées comme « apathiques », « dépolitisées » ou « aliénées », nous proposons de nous intéresser aux contraintes – symboliques, sociales et spatiales – auxquelles elles se heurtent et qui peuvent expliquer l’invisibilité ou la rareté de leurs mobilisations. Par mobilisations populaires, nous entendons des mobilisations collectives issues des classes populaires (Siblot et al., 2015), donc portées par des « groupes qui se définissent par la conjonction d’une position sociale dominée et de formes de séparation culturelle » (Schwartz, 2011) et qui s’ancrent dans différents contextes géographiques dans le monde.
Dans ce numéro, nous souhaitons analyser la dimension spatiale des obstacles et des stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires, que ce soit avant ou après que celle-ci prenne forme. La notion de démobilisation permet d’interroger de concert les pratiques qui contraignent ou empêchent l’émergence de l’action collective et les formes symboliques et matérielles visant à entraver et réprimer les mobilisations (Talpin, 2016). On peut penser par exemple, d’un côté, aux stratégies de stigmatisation ou de délégitimation (Mohammed, 2018), aux pratiques paternalistes, clientélistes ou de cooptation (Auyero, 2005 ; Mattina, 2016) ou, de l’autre, aux modes de répression, directs ou indirects, policiers ou judiciaires (Codaccioni, 2019).
Ce numéro entend ainsi poursuivre les réflexions sur les rapports sociaux spatialisés (Sauvadet, Bacqué, 2011) ou la dimension spatiale des rapports sociaux (Veschambre, Ripoll, 2005 ; Backouche et al., 2011) et, plus précisément, la dimension spatiale des mobilisations collectives (Ripoll, 2008 ; Hhmed, 2009 ; Combe, Garibay, Goirand, 2015). Il s’agit de questionner la dimension spatiale des stratégies et des modes de démobilisation dans différents contextes socio-spatiaux, différents régimes politiques locaux ou nationaux, et concernant des segments variés des classes populaires, en termes d’âge, de genre, d’origine, de nationalité, ou de position par rapport à l’emploi. Les acteurs de la démobilisation sont eux-mêmes divers : en position dominante par rapport aux classes populaires, ils peuvent être publics ou privés et agir à différentes échelles.
Les articles pourront porter sur tout type de contexte local et national ou de régime politique, selon des approches méthodologiques variées. Les démarches comparatives visant à mettre en regard des formes de démobilisation contrastées sont encouragées. Les autrices et auteurs sont invités à explorer un ou plusieurs des axes qui suivent.
- Les usages stratégiques de l’espace dans les processus de démobilisation. Les travaux sur les mouvements sociaux ont souligné à quel point l’espace pouvait constituer une ressource pour les mobilisations. L’envers de ce processus mérite également d’être envisagé : comment le maintien de l’ordre est-il pensé dans l’espace, en laissant faire ou à l’inverse en empêchant les collectifs de se rassembler ? Alors que l’accès à des espaces propres constitue un élément décisif dans les dynamiques collectives, quelles sont les stratégies mises en œuvre pour les contrôler ? Dans quelle mesure les politiques de rénovation urbaine et de « mixité sociale », ou les actions de « pacification » et de sécurisation de quartiers informels, sont-elles aussi utilisées comme des moyens de démobilisation par la dispersion de classes populaires perçues comme des classes dangereuses (Kipfer, 2015) ?
- La dimension spatiale de la démobilisation. Si l’espace peut constituer une arme de démobilisation, on s’intéressera également aux formes que prend la démobilisation dans l’espace, même quand ce dernier n’est pas utilisé délibérément pour démobiliser. En quoi l’espace peut-il devenir un enjeu, même pour des luttes qui ne concernent pas directement un enjeu spatial, comme dans les mobilisations contre une fermeture d’usine ou contre les violences policières ?
- Les échelles de la démobilisation. Comment l’échelle de la mobilisation façonne-t-elle les formes de répression en retour ? Les mouvements nationaux sont-ils traités différemment des mobilisations locales ? À l’inverse, du côté des acteurs de la démobilisation, peut-on repérer des variations, dans les modes de démobilisation, entre les actions des collectivités locales et celles des États centraux ? Entre « maisons mères », filiales locales et entreprises délocalisées ? Les éventuelles contradictions et divisions entre les politiques démobilisatrices d’acteurs situés à différentes échelles influencent-elles en retour le devenir des mobilisations ?
- La variabilité des pratiques de démobilisation selon les contextes socio-spatiaux. Tous les espaces et acteurs sont-ils logés à la même enseigne en termes de démobilisation ? Dans quelle mesure les caractéristiques des différents espaces (plus ou moins grande densité, composition sociale de la population, modes de circulation entre territoires, etc.), qu’il s’agisse de quartiers de grands ensembles, de bidonvilles, de centres anciens ou d’espaces ruraux, influencent-elles les stratégies pour étouffer les contestations (en empêchant ou contraignant les circulations, les rassemblements, en suscitant des divisions, etc.) ? Peut-on repérer un traitement différencié des populations racisé·es de la part des pouvoirs publics comme privés ? Comment l’histoire sociale, urbaine ou politique influence-t-elle ces stratégies de gouvernement et comment explique-t-elle des différences au niveau national ou infranational ? On interrogera également les effets de l’objet des mobilisations sur les réponses qui sont apportées. Les mouvements focalisés sur des enjeux spatiaux – le droit à la ville, la rénovation urbaine, le logement ou l’urbanisme – sont-ils traités différemment d’autres types de mobilisations ?
- Réagir à la démobilisation. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’objet central de ce dossier, celui-ci sera également sensible aux conséquences de la démobilisation sur les acteurs mobilisés. Comment y répondent-ils ? En modifiant leurs répertoires d’action ? En se déplaçant dans l’espace ? En se ressourçant dans l’espace privé ou domestique face aux violences vécues dans l’espace public ? Les approches fines décrivant de façon longitudinale l’évolution des trajectoires dans le temps et dans l’espace sont encouragées.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Société / Comportement et vie sociale / Engagement citoyen Sujets généraux de l'interaction sociale Résumé : S'inscrivant dans la réflexion sur la dimension spatiale des rapports sociaux, ce numéro étudie les obstacles et les stratégies visant à empêcher la mobilisation des classes populaires. Il analyse les pratiques qui empêchent l'émergence de l'action collective et celles qui entravent ou répriment les mobilisations, interrogeant la manière dont l'espace est utilisé dans ces stratégies.
Note de contenu : Colloque, Démocraties sous pressions
26 octobre à 09:45 - 19:00
|évènement récurrent (Voir toutes les dates)
L’Observatoire des libertés associatives et le GIS Démocratie et participation organise un colloque sur Démocraties sous pressions, participations, répression, émancipation.
Programme
Mardi 26 octobre
Démobiliser. Enquêtes sur l’encadrement institutionnel des contestations populaires.
9h45-10h
Introduction du colloque
Julien Talpin, politiste, chargé de recherche CNRS, CERAPS-Université de Lille.
10h-12h30
Présentation : « Démobiliser les classes populaires », le n°183 de la revue Espaces et Sociétés à paraitre le 2 décembre
Introduction : Virginie Baby Collin, professeure de géographie, TELEMME-Aix-Marseille, Anne Clerval, maîtresse de conférence en géographie, ACP-Gustave Eiffel-Marne-la-Vallée.
« Isoler les classes populaires. Sur la variabilité socio-spatiale des formes de démobilisation et ses limites » par Lorenzo Barrault Stella, sociologue, chargé de recherche au CNRS, CRESPPA-CSU.
« Penser les (non-)mobilisations syndicales à l’aune de l’ancrage local : des femmes de ménage à Marseille et à Lyon » par Saphia Doumenc, doctorante en sciences politiques, Triangle-Lumière Lyon-2.
« La précarité résidentielle comme entrave aux mobilisations collectives » par Gaspar Lion, maitre de conférence en sociologie, EXPERICE-Sorbonne Paris Nord.
« Inscription conflictuelle dans l’espace public. Toulouse, les Gilets jaunes et la bataille du centre », par Americo Mariani, docteur en sociologie, LISST-Toulouse 2.
Discussion : Pierre Gilbert, maitre de conférence en sociologie, Paris 8, CRESPPA-CSU ; Cécile Vignal, Maitresse de conférence en sociologie, CLERSE-Lille, membre du collectif Rosa Bonheur.
14h-16h30
Présentation : « Démobiliser les quartiers. Enquête sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire », ouvrage paru le 21 octobre aux Presses universitaires du Septentrion
Introduction : Antonio Delfini, docteur en sociologie, CLERSE-Lille ; Janoé Vulbeau, doctorant ARENES-Rennes 1
« Un « barbu » dans le conseil citoyen : répressions et réaffiliations politiques dans l’ex-banlieue rouge grenobloise » par Romain Gallart, ingénieur-urbaniste et docteur en études urbaines.
« Du quartier des expulsions au quartier de l’espoir. Disqualifier des mobilisations collectives par la construction d’alternatives concurrentes à Ciutat Meridiana, Barcelone. », par Marion Lang, post-doctorante, Triangle-Lumière Lyon 2.
« Le développement social urbain dans les HLM : entre substitution et contournement des associations de locataires » par Benjamin Leclercq, doctorant en sociologie, LAVUE-Paris 8.
« La démobilisation des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1985-1998) ou les effets contradictoires de la reconnaissance publique » par Foued Nasri, chercheur associé, Centre Max Weber-Saint-Etienne Jean Monnet.
Discussion : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8, Thomas Kirszbaum, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique-ENS Cachan.
17h-19h
Table-ronde : Libertés associatives, libertés fondamentales : quels combats communs ?
Témoignages d’associations : La boite sans projet, France Nature Environnement, Collectif des associations citoyennes (CAC).
Réactions : Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence en science politique, CRESPPA-CSU-Paris 8 ; Arié Halimi, avocat, membre de la Ligue des droits de l’homme ; Mathilde Panot, députée France Insoumise ; Alexandrina Najmowicz, secrétaire générale du Forum Civic Européen.
Animation : Benjamin Sourice, Vox Public
Mercredi 27 octobre
Riposter. Recherches-participatives sur les libertés associatives
10h-12h30
Présentations croisées : Participation citoyenne et autonomie associative : que faire ?
Présentation de l’ouvrage Quel monde associatif demain ? Mouvements citoyens et démocratie, publié chez Eres en mai 2021, par Jean-Louis Laville, professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, LISE-Paris et Patricia Coler, coprésidente du Mouvement pour l’économie solidaire.
Présentation du rapport La démocratie française sous tension. Citoyenneté, Institutions, Société civile publié par la Chaire Unesco politiques urbaines et citoyenneté en juillet 2020 par Hélène Balazard, chercheure en science politique, EVS-Lyon et Anaïk Purenne, chargée de recherche ENTPE-Lyon.
Discussion : Marie-Hélène Bacqué, professeure de sociologie LAVUE-Paris-Ouest-Nanterre ; Agnès Deboulet, professeure de sociologie LAVUE-Paris 8.
14h-16h30
Présentation : L’Observatoire des libertés associatives : documenter les restrictions démocratiques dans la France contemporaine
Présentation de l’Observatoire, par Julien Talpin, chargé de recherche CNRS-CERAPS, Observatoire des libertés associatives.
« Réprimer les associations de locataires », par Adrien Roux, Observatoire des libertés associatives
« Contraindre l’autonomie associative par les modalités de financement. Enquête à Lille », par Thomas Chevallier, docteur en sociologie, CERAPS-Lille.
« Une nouvelle chasse aux sorcières ? Enquête sur le traitement institutionnel des associations dites “séparatistes” », par Antonio Delfini, Observatoire des libertés associatives.
Discussion : Marion Carrel, professeure de sociologie, CERIES-Lille ; Mathieu Hely, professeur de sociologie, Printemps-Versaille Saint-Quentin-Paris Saclay.
17h-19h
Table ronde : Le monde associatif face à la loi « séparatisme »
Témoignages d’associations : Alliance citoyenne, Association nouveau regard sur la jeunesse (ANRJ)
Réactions : Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, CREDOF-Paris-Ouest-Nanterre ; Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS-Centre Maurice Halbwachs-ENS; Mohamed Mechmache, Coordination Pas Sans Nous.
Animation : Audrey Gondallier, Coordination Pas Sans Nous.
Informations pratiques
les 26 et 27 octobre 2021
à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord
20, avenue George Sand
93210 La Plaine Saint-Denis
mshpn-contact@mshparisnord.fr
>> consulter le programme complet sur le site du GIS Démocratie et participation
https://www.participation-et-democratie.fr/democraties-sous-pressions-participation-repression-emancipation
>> présentation du GIS Démocratie et participation
https://www.mshparisnord.fr/gis/gis-democratie-et-participation/En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-espaces-et-societes-2021-2. [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=60808 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Sociologie urbaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Yves Grafmeyer (1945-...), Auteur ; Jean-Yves Authier, Auteur ; François de Singly (1948-...), Directeur de la recherche Mention d'édition : 4e édition [actualisée] Editeur : Malakoff (Hauts-de-Seine) : Armand Colin Année de publication : 2015 Collection : 128 (Paris), ISSN 1160-2422 Importance : 127 p. Format : 19 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-60170-6 Prix : 9,80 € Note générale : Voir aussi, en hyperlien, la recension de Laure Célérier : ", « Yves Grafmeyer, Jean-Yves Authier, Sociologie urbaine », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2009, mis en ligne le 22 novembre 2009 Mots-clés : Sociologie urbaine Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Communautés urbaines 1990-... Urbanisme ville, espace urbain, urbanisation Aspect social Résumé : Une étude sociologique de la vie urbaine. L'ouvrage analyse les tensions qui parcourent cette dernière et qui revêtent de nouvelles formes. Il étudie l'organisation des coexistences en milieu urbain et révèle de nouveaux modes d'intervention et de nouveaux concepts, tels que la gouvernance urbaine.
Note de contenu : Bibliogr. p. 122-[125]. Notes bibliogr. Index. 4e de couv. : "La ville est aujourd'hui à la fois territoire et unité de vie collective, milieu et enjeu, cadre physique et noeud de relations entre les êtres sociaux. Ce livre montre comment les concepts et les méthodes de la sociologie peuvent être mobilisés pour l'étude de la vie urbaine.
Cette dernière est saisie dans les tensions qui la traversent : tensions entre distance et proximité, entre localisation et mobilité, entre diversité et intégration, entre lignes de force qui commandent le devenir des villes et la gestion collective.
Comment s'organisent de nos jours les coexistences en milieu urbain et la mise en cohérence des actions publiques ? À l'heure où les ancrages territoriaux des citadins se diversifient et où les espaces sociaux se fragmentent, dans quelle mesure la ville fait-elle encore société ? Cette 4e édition actualisée apporte toutes les réponses nécessaires."En ligne : https://journals.openedition.org/lectures/825 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=143457 Sociologie urbaine [texte imprimé] / Yves Grafmeyer (1945-...), Auteur ; Jean-Yves Authier, Auteur ; François de Singly (1948-...), Directeur de la recherche . - 4e édition [actualisée] . - Malakoff (Hauts-de-Seine) : Armand Colin, 2015 . - 127 p. ; 19 x 12 cm. - (128 (Paris), ISSN 1160-2422) .
ISBN : 978-2-200-60170-6 : 9,80 €
Voir aussi, en hyperlien, la recension de Laure Célérier : ", « Yves Grafmeyer, Jean-Yves Authier, Sociologie urbaine », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2009, mis en ligne le 22 novembre 2009
Mots-clés : Sociologie urbaine Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Communautés urbaines 1990-... Urbanisme ville, espace urbain, urbanisation Aspect social Résumé : Une étude sociologique de la vie urbaine. L'ouvrage analyse les tensions qui parcourent cette dernière et qui revêtent de nouvelles formes. Il étudie l'organisation des coexistences en milieu urbain et révèle de nouveaux modes d'intervention et de nouveaux concepts, tels que la gouvernance urbaine.
Note de contenu : Bibliogr. p. 122-[125]. Notes bibliogr. Index. 4e de couv. : "La ville est aujourd'hui à la fois territoire et unité de vie collective, milieu et enjeu, cadre physique et noeud de relations entre les êtres sociaux. Ce livre montre comment les concepts et les méthodes de la sociologie peuvent être mobilisés pour l'étude de la vie urbaine.
Cette dernière est saisie dans les tensions qui la traversent : tensions entre distance et proximité, entre localisation et mobilité, entre diversité et intégration, entre lignes de force qui commandent le devenir des villes et la gestion collective.
Comment s'organisent de nos jours les coexistences en milieu urbain et la mise en cohérence des actions publiques ? À l'heure où les ancrages territoriaux des citadins se diversifient et où les espaces sociaux se fragmentent, dans quelle mesure la ville fait-elle encore société ? Cette 4e édition actualisée apporte toutes les réponses nécessaires."En ligne : https://journals.openedition.org/lectures/825 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=143457 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 03934 F-62 GRA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
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Disponible sur CairnURL234 - 2015 - Dynamique des milieux humides, éducation à l’environnement, pratiques festives, tourisme et patrimonialisation (Bulletin de Norois : environnement - aménagement - société / Cairn.info, journals.openedition.org et Persée)
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Norois : environnement - aménagement - société / Cairn.info, journals.openedition.org et Persée
Titre : 234 - 2015 - Dynamique des milieux humides, éducation à l’environnement, pratiques festives, tourisme et patrimonialisation Type de document : document électronique Année de publication : 2015 Importance : 99 p. Présentation : illustrations en noir et en couleur, cartes Format : 28 x 22 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Environnement Urbanisation -- Tourisme ville, urbanisation, pollution sonore, développement durable, France Note de contenu : Table des matières :
Étienne Walker
Exposition au bruit, gêne sonore, plainte et mobilisation habitante : de la cohabitation à l'appropriation de l'espace-temps nocturne festif / Sound Exposure, Noise Annoyance, Complaint and Inhabitant Commitment : From Cohabitation to Nocturnal Celebration Space-Time Appropriation
Étude de cas des centres-villes de Caen et Rennes / The Examples of Caen and Rennes City Centres 7
Joy Toupet
De l'animation rurale à l'éducation environnementale / Rural Animation to Environmental Education
La trajectoire du réseau finistérien des ULAMIR (1974-2014) / The ULAMIR Network Trajectory (Brittany, Finistère, France) (1974-2014) 29
Annie Ouellet
Dinan en représentation(s) / Representations of Dinan
Patrimonialisation et mise en tourisme d'une petite ville historique de Bretagne / Heritage-making and Development of Tourism of a Small Historic City in Brittany 47
Pascal Bartout, Laurent Touchart
La stabilité limnique dans le bassin de la Vienne / Limnic Stability in Vienne's Basin (France)
La place des plans d'eau au sein des milieux et des sociétés depuis le XIXe siècle / The Place of Waterbodies in Environments and Societies since the 19th Century 65
Pierre Pouzet, Axel Creach, Laurent Godet
Dynamique de la démographie et du bâti dans l'ouest du Marais poitevin depuis 1705 / Dynamics of Building Distribution and Demography in the Western Part of the Marais Poitevin since 1705 83
Compte rendu bibliograhique / Bibliographical report 97En ligne : https://journals.openedition.org/norois/5442 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51069 [n° ou bulletin]234 - 2015 - Dynamique des milieux humides, éducation à l’environnement, pratiques festives, tourisme et patrimonialisation [document électronique] . - 2015 . - 99 p. : illustrations en noir et en couleur, cartes ; 28 x 22 cm .
est un bulletin de Norois : environnement - aménagement - société / Cairn.info, journals.openedition.org et Persée
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Environnement Urbanisation -- Tourisme ville, urbanisation, pollution sonore, développement durable, France Note de contenu : Table des matières :
Étienne Walker
Exposition au bruit, gêne sonore, plainte et mobilisation habitante : de la cohabitation à l'appropriation de l'espace-temps nocturne festif / Sound Exposure, Noise Annoyance, Complaint and Inhabitant Commitment : From Cohabitation to Nocturnal Celebration Space-Time Appropriation
Étude de cas des centres-villes de Caen et Rennes / The Examples of Caen and Rennes City Centres 7
Joy Toupet
De l'animation rurale à l'éducation environnementale / Rural Animation to Environmental Education
La trajectoire du réseau finistérien des ULAMIR (1974-2014) / The ULAMIR Network Trajectory (Brittany, Finistère, France) (1974-2014) 29
Annie Ouellet
Dinan en représentation(s) / Representations of Dinan
Patrimonialisation et mise en tourisme d'une petite ville historique de Bretagne / Heritage-making and Development of Tourism of a Small Historic City in Brittany 47
Pascal Bartout, Laurent Touchart
La stabilité limnique dans le bassin de la Vienne / Limnic Stability in Vienne's Basin (France)
La place des plans d'eau au sein des milieux et des sociétés depuis le XIXe siècle / The Place of Waterbodies in Environments and Societies since the 19th Century 65
Pierre Pouzet, Axel Creach, Laurent Godet
Dynamique de la démographie et du bâti dans l'ouest du Marais poitevin depuis 1705 / Dynamics of Building Distribution and Demography in the Western Part of the Marais Poitevin since 1705 83
Compte rendu bibliograhique / Bibliographical report 97En ligne : https://journals.openedition.org/norois/5442 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51069 Contient
- Exposition au bruit, gêne sonore, plainte et mobilisation habitante : de la cohabitation à l'appropriation de l'espace-temps nocturne festif Étude de cas des centres-villes de Caen et Rennes / Étienne Walker in Norois : environnement - aménagement - société / Cairn.info, journals.openedition.org et Persée, 234 (2015)
- De l’animation rurale à l’éducation environnementale. La trajectoire du réseau finistérien des ULAMIR (1974-2014) in Norois : environnement - aménagement - société / Cairn.info, journals.openedition.org et Persée, 234 (2015)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Cohabiter l'espace public Type de document : texte imprimé Auteurs : Antonin Margier, Auteur Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2017 Collection : Géographie sociale, ISSN 1761-4457 Importance : 198 p. Format : 24 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-5193-0 Prix : 20 € Note générale : Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Cohabiter l'espace public [texte imprimé] / Antonin Margier, Auteur . - Disponible sur OpenEdition . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2017 . - 198 p. ; 24 x 17 cm. - (Géographie sociale, ISSN 1761-4457) .
ISBN : 978-2-7535-5193-0 : 20 €
Sommaire :
L’espace public, symbole des mutations urbaines
Penser la cohabitation dans les espaces publics
Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
TDM :
Table des matières
Remerciements
Épigraphe
Introduction
Données et méthodologie
Un travail comparatif
Structure de l’ouvrage
Chapitre I. L’espace public, symbole des mutations urbaines
L’évolution des « manières de faire » la ville
L’espace public, à l’articulation de l’idéel et du matériel
Transformations et fermetures des espaces publics
Vers une privatisation des espaces publics ?
Marchandisation et production privée des espaces publics
La privatisation par l’« entre-soi »
L’espace public sécuritaire
L’illusion de l’ordre et de la sécurité : agir sur les incivilités
Le rôle de l’espace dans la sécurisation
Une régulation punitive des espaces publics
La criminalisation de la pauvreté
Le revanchisme
L’exclusion, au-delà du punitif
Pour une prise en compte de la production résidentielle des espaces publics
L’importance des usages quotidiens dans la production des espaces publics
Des espaces publics de proximité
Chapitre II. Penser la cohabitation dans les espaces publics
La dimension positionnelle de l’espace
La géographie structurale et la théorie de la forme urbaine
L’espace, à la croisée du subjectif et de l’objectif
Le contrôle politique des mobilités
Conclusion
L’habiter, une expérience spatiale
Habiter, de l’être-au-monde à l’être-dans-l’écume
Une expérience existentielle
L’habiter comme création de sphères
L’appropriation de l’espace, condition à l’habiter
L’appropriation de l’espace, un acte identitaire
L’appropriation comme constitution d’un « chez-soi »
Le sens politique de l’habiter : la cohabitation
Normalisation de l’espace, rapports de pouvoir et marginalisation
Crainte de la différence et désirs de purification de l’espace
« In place/Out of place »
Conclusion
Chapitre III. Des quartiers péricentraux au cœur des recompositions urbaines
Le Village Shaugnessy à Montréal
Le square Cabot, un lieu-enjeu de la rénovation
La Goutte d’Or à Paris
Conclusion
Chapitre IV. Les espaces publics, pivots des pratiques d’habiter
Le « village urbain », un idéal résidentiel
Le Village Shaugnessy : la fabrique d’un village urbain
La proximité et l’interconnaissance, vecteurs de l’attachement au quartier
Le « quartier-village » de la Goutte d’Or
La Goutte d’Or et le Village Shaugnessy : des espaces publics incorporés à l’expérience résidentielle
Faire des espaces publics un « chez-soi » : le cas des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy
Les espaces publics comme lieux de sociabilités
Un attachement qui perdure au-delà des contraintes
La Goutte d’Or
Sociabilités et appartenance au quartier
Les personnes marginalisées, des habitants du quartier
Conclusion
Des modes d’habiter contradictoires et conflictuels
Le Village Shaugnessy : un fort sentiment de désappropriation
La Goutte d’Or : des conflits d’appropriation virulents
Conclusion
Chapitre V. Un désir d’espaces publics résidentiels : mobilisations, stratégies et rapports de pouvoir
Aménager et occuper les espaces publics : l’Association du Village Shaugnessy
Animer et embellir les espaces publics
Un lobby politique
Monopoliser la sphère publique : le collectif Château Rouge-Goutte d’Or
La conquête du conseil de quartier
Prise de parole et rapports de pouvoir
D’autres stratégies d’action
La mobilisation des riverains comme quête d’une légitimité
Les personnes marginalisées : « out of place » dans les espaces publics
Des obstacles à la pureté désirée des espaces publics
Une présence qui fait « désordre »
Conclusion
Chapitre VI. De la « normalisation résidentielle » des espaces publics à la dispersion des personnes marginalisées
Sécurité publique et essor du confort résidentiel dans les espaces publics
Montréal : l’émergence de l’« environnement paisible »
L’aménagement sécuritaire
La sécurisation à travers la réappropriation locale des espaces publics
Paris : l’essor de la « tranquillité publique »
Sécurité et tranquillité publique à Paris
Aménager l’espace pour lutter contre les incivilités
Déclinaison et spécificités des dispositifs sécuritaires dans la Goutte d’Or
La Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d’Or
La prévention des comportements à risque et le travail associatif
La propreté, garante de la tranquillité publique
Sécurité, tranquillité publique et environnement paisible : symboles de la normalisation résidentielle des espaces publics
Dispositifs et stratégies de dispersion des personnes marginalisées
Le Village Shaugnessy : l’embellissement et l’animation comme stratégies de dispersion
Une production partenariale des espaces publics orientée vers la dimension résidentielle
Réappropriation résidentielle et déplacement des personnes marginalisées
La fermeture nocturne du parc et le renforcement policier
Des relations teintées d’incompréhension et d’évitement
Au pied des résidences
Lumières et détection des présences
Conclusion
La Goutte d’Or : sécurisation, médiation et dispersion
Rénovation et fermeture du square Léon : un déplacement des pratiques marginalisées
Un retrait du square pour limiter leur propre visibilité
Un repli dans les halls d’immeubles
Le renforcement de la surveillance
Les Correspondants de Nuit, diffuseurs de la dimension résidentielle dans les espaces publics
Conclusion
Résistances et adaptations
Réflexions conclusives : la normalisation résidentielle des espaces publics comme « dispersion douce »
Au-delà de la ville entrepreneuriale, la normalisation résidentielle des espaces publics
La « domestication » de l’espace public
Des personnes marginalisées « out of place »
L’émergence d’une « dispersion douce »
Vers un pouvoir topologique
Bibliographie
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Sociologie, sciences sociales Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines espace public, quartiers (urbanisme), urbanisation, urbanisme
Géographique Études urbaines Géographie urbaine, Sociologie urbaineIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des réflexions mêlant la géographie sociale, les études urbaines et la philosophie, qui analysent les conflits d'appropriation de l'espace public en ville. L'auteur aborde notamment l'expulsion et la criminalisation des sans-abris. n s’appuyant sur l’observation de conflits d’appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d’Or à Paris, cet ouvrage interroge les logiques qui organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l’auteur propose d’analyser ces conflits au prisme de l’ « habiter », du chez-soi. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, il invite ainsi à repenser la cohabitation comme l’élaboration d’un sentiment d’appartenance partagé. Avec le soutien de Territoires, villes, environnement & société, EA 4477. Note de contenu : 4e de couv. : "Expulsion, criminalisation, enfermement, revanchisme : les exemples ne manquent pas pour illustrer la généralisation de mesures punitives empêchant les personnes sans-abri d'occuper les espaces publics. L'essor d'une gouvernance néolibérale des villes visant à les inscrire dans la compétition urbaine mondiale constitue l'une des explications principales de cette gestion punitive. Pourtant, dès lors que l'on s'éloigne des espaces publics centraux, cette explication perd de sa pertinence sans pour autant que la mise à l'écart des personnes marginalisées ne disparaisse. En s'appuyant sur l'observation de conflits d'appropriation au sein du Village Shaugnessy à Montréal et de la Goutte d'Or à Paris, cet ouvrage propose d'interroger les logiques qui structurent et organisent la régulation des espaces publics dans des quartiers péricentraux et à vocation résidentielle. À travers des réflexions mêlant géographie sociale, études urbaines et philosophie, l'auteur propose d'analyser ces conflits au prisme de l'« habiter ». En montrant que l'appropriation de ces espaces publics participe, sous des formes contradictoires, à « l'extension du chez-soi » pour les riverains et à la « constitution d'un chez-soi » pour les personnes marginalisées et sans-abri, cet ouvrage éclaire les rapports de pouvoir tels qu'ils se déploient à travers la normalisation résidentielle des espaces publics. Au-delà des injonctions au vivre-ensemble, cet ouvrage invite ainsi à repenser la cohabitation comme l'élaboration d'un sentiment d'appartenance partagé." En ligne : https://books.openedition.org/pur/140723 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=169992 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7765 F-63 MAR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
77 - 2013/3 - 16 octobre 2013 - Politiques de la ville (Bulletin de L'Information géographique / Cairn.info et BU de Droit)
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[n° ou bulletin]
Titre : 77 - 2013/3 - 16 octobre 2013 - Politiques de la ville Type de document : document électronique Année de publication : 2013 Importance : 120 p. Présentation : ill. en noir et blanc, cartes Format : 24 x 16 cm Prix : 15 € Note générale : Sommaire :
La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? - Sylvie Fol
Les villes moyennes ont une histoire - Loïc Vadelorge
La planification urbaine française : théories, normes juridiques et défis pour la pratique - Nicolas Douay
Étude du plan stratégique de développement durable de la coilectivité montréalaise à travers le filtre de l'adaptation aux changements climatiques - Guillaume Simone
Géographie et développement durable à l'école : expertise ou citoyenneté scientifique ? Sylvain DoussotLangues : Français (fre) Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Politique urbaine Aménagement du territoire politique de la ville Résumé : Articles abordant des questions concernant les villes et l'action publique en ville. Ils contribuent à l'analyse des relations complexes entre discours, action et approche scientifique. Note de contenu : Tables des matières :
La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? - Sylvie Fol 6
Face au développement des inégalités socio-spatiales à l'intérieur des agglomérations urbaines, la politique de la ville cherche, depuis sa création, à lutter contre les effets de la concentration de la pauvreté dans certains quartiers, caractérisés par leur forme urbaine de grands ensembles et la prédominance du logement social. Au terme d'une vingtaine d'années de résultats assez mitigés, la politique dite de rénovation urbaine a donné, depuis le début des années 2000, une nouvelle impulsion à l'action publique sur ces quartiers. Après une rétrospective des différents outils mis en place depuis le milieu des années 1970, on tentera d'analyser les effets de cette politique, en mettant en particulier l'accent sur l'évaluation de sa capacité à instaurer des formes de mixité sociale, objectif majeur de l'action urbaine depuis plusieurs décennies.
Mots clés : politique de la ville, grands ensembles, rénovation urbaine, mixité sociale.
Les villes moyennes ont une histoire - Loic Vadelorge 29
Les villes moyennes alimentent régulièrement le débat public et la recherche géographique. La récurrence dans le temps de politiques dédiées aux villes moyennes invite à leur mise en perspective historique. Il s'agit toutefois de comprendre comment articuler une histoire de longue durée de l'armature urbaine française et une histoire plus contemporaine de la politique publique des villes moyennes. Saisir les villes moyennes dans la durée pose la question des limites du transfert disciplinaire d'un concept issu du vocabulaire des aménageurs et des géographes à l'histoire. Inversement une analyse de la politique des villes moyennes qui ne prendrait en compte que les politiques contractuelles nées sous l'égide de la Datar et de l'Équipement dans les années 1970 court le risque du contresens sur les temporalités du changement urbain.
Mots-clés en français : villes moyennes, armature urbaine, politiques publiques, aménagement du territoire, histoire urbaine.
La planification urbaine française : théories, normes juridiques et défis pour la pratique - Nicolas Douay 45
La planification urbaine renvoie à des débats théoriques avec un modèle traditionnel qui a été rémis en cause par l'avènement d'une planification stratégique puis collaborative ou encore durable. Cependant, ces évolutions s'inscrivent aussi dans la pratique avec toute une série de normes juridiques qui définissent les politiques urbaines et accompagnent ainsi la fabrication de la ville. En conclusion, l'article revient sur les principaux défis quant à la pratique contemporaine de la planification urbaine française.
Mots-clés : planification, urbanisme, politiques urbaines.
Étude du plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise à travers le filtre de l'adaptation aux changements climatiques - Guillaume Simonet 71
L'adaptation aux changements climatiques est un dossier qui prend de l'ampleur dans les agendas gouvernementaux et municipaux, prenant acte que les changements climatiques sont en cours et que les effets d'une réduction même drastique des émissions de gaz à effet de serre responsables du phénomène ne seront visibles que sur le long terme. L'article propose d'analyser le Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise (PSDD) et les enjeux organisationnels et sociopolitiques locaux soulevés lors de son élaboration, en focalisant sur la problématique climatique et plus particulièrement sur le volet adaptation. Pour ce faire, l'étude a choisir de mener une série d'entretiens semi-dirigés auprès des principaux responsables de cette élaboration et a choisi de prendre l'analyse stratégique comme raisonnement d'étude. Les résultants montrent un décalage entre le processus formel et les dynamiques organisationnelles réelles, permettant de mieux éclairer la place des enjeux soulevés par les changements climatiques au niveau montréalais face aux enjeux municipaux internes.
Mots-clés : adaptation, changements climatiques, développement durable, politique municipale, Montréal.
Géographie et développement durable à l'école : expertise ou citoyenneté scientifique ? - Sylvain Doussot 90
On peut penser que la géographie scolaire est mise en danger par le poids grandissant en son sein de l'éducation au développement durable. Comme simple ressource, elle se retrouvaient « au service » d'une éducation citoyenne dominante, à l'image des médias convoquant des experts pour éclairer une question politique. C'est à ignorer une dimension essentielle du savoir géographique comme savoir scientifique : il est critique par rapport au monde qu'il prend pour objet et par là renvoie à l'institution de pratiques spécifiques qui le rendent autonome. Le cas étudié ici d'étudiants en didactique de la géographie montre comment l'éducation à la posture critique repose sur une compétence générale qui consiste à savoir quand utiliser quel savoir. Compétence qui, précisément, conduit à envisager l'enseignement de la géographie bien au-delà d'une description du monde, comme une problématisation spatiale du monde.
Mots-cléfs : géographie scolaire, éducation ou développement durable, critique scientifique, expertise, problématisation, périurbanisation, aménagement du territoire.
La géographie sur internetEn ligne : http://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2013-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44930 [n° ou bulletin] 77 - 2013/3 - 16 octobre 2013 - Politiques de la ville [document électronique] . - 2013 . - 120 p. : ill. en noir et blanc, cartes ; 24 x 16 cm .
15 €
Sommaire :
La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? - Sylvie Fol
Les villes moyennes ont une histoire - Loïc Vadelorge
La planification urbaine française : théories, normes juridiques et défis pour la pratique - Nicolas Douay
Étude du plan stratégique de développement durable de la coilectivité montréalaise à travers le filtre de l'adaptation aux changements climatiques - Guillaume Simone
Géographie et développement durable à l'école : expertise ou citoyenneté scientifique ? Sylvain Doussot
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain SHS Communautés urbaines Politique urbaine Aménagement du territoire politique de la ville Résumé : Articles abordant des questions concernant les villes et l'action publique en ville. Ils contribuent à l'analyse des relations complexes entre discours, action et approche scientifique. Note de contenu : Tables des matières :
La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? - Sylvie Fol 6
Face au développement des inégalités socio-spatiales à l'intérieur des agglomérations urbaines, la politique de la ville cherche, depuis sa création, à lutter contre les effets de la concentration de la pauvreté dans certains quartiers, caractérisés par leur forme urbaine de grands ensembles et la prédominance du logement social. Au terme d'une vingtaine d'années de résultats assez mitigés, la politique dite de rénovation urbaine a donné, depuis le début des années 2000, une nouvelle impulsion à l'action publique sur ces quartiers. Après une rétrospective des différents outils mis en place depuis le milieu des années 1970, on tentera d'analyser les effets de cette politique, en mettant en particulier l'accent sur l'évaluation de sa capacité à instaurer des formes de mixité sociale, objectif majeur de l'action urbaine depuis plusieurs décennies.
Mots clés : politique de la ville, grands ensembles, rénovation urbaine, mixité sociale.
Les villes moyennes ont une histoire - Loic Vadelorge 29
Les villes moyennes alimentent régulièrement le débat public et la recherche géographique. La récurrence dans le temps de politiques dédiées aux villes moyennes invite à leur mise en perspective historique. Il s'agit toutefois de comprendre comment articuler une histoire de longue durée de l'armature urbaine française et une histoire plus contemporaine de la politique publique des villes moyennes. Saisir les villes moyennes dans la durée pose la question des limites du transfert disciplinaire d'un concept issu du vocabulaire des aménageurs et des géographes à l'histoire. Inversement une analyse de la politique des villes moyennes qui ne prendrait en compte que les politiques contractuelles nées sous l'égide de la Datar et de l'Équipement dans les années 1970 court le risque du contresens sur les temporalités du changement urbain.
Mots-clés en français : villes moyennes, armature urbaine, politiques publiques, aménagement du territoire, histoire urbaine.
La planification urbaine française : théories, normes juridiques et défis pour la pratique - Nicolas Douay 45
La planification urbaine renvoie à des débats théoriques avec un modèle traditionnel qui a été rémis en cause par l'avènement d'une planification stratégique puis collaborative ou encore durable. Cependant, ces évolutions s'inscrivent aussi dans la pratique avec toute une série de normes juridiques qui définissent les politiques urbaines et accompagnent ainsi la fabrication de la ville. En conclusion, l'article revient sur les principaux défis quant à la pratique contemporaine de la planification urbaine française.
Mots-clés : planification, urbanisme, politiques urbaines.
Étude du plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise à travers le filtre de l'adaptation aux changements climatiques - Guillaume Simonet 71
L'adaptation aux changements climatiques est un dossier qui prend de l'ampleur dans les agendas gouvernementaux et municipaux, prenant acte que les changements climatiques sont en cours et que les effets d'une réduction même drastique des émissions de gaz à effet de serre responsables du phénomène ne seront visibles que sur le long terme. L'article propose d'analyser le Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise (PSDD) et les enjeux organisationnels et sociopolitiques locaux soulevés lors de son élaboration, en focalisant sur la problématique climatique et plus particulièrement sur le volet adaptation. Pour ce faire, l'étude a choisir de mener une série d'entretiens semi-dirigés auprès des principaux responsables de cette élaboration et a choisi de prendre l'analyse stratégique comme raisonnement d'étude. Les résultants montrent un décalage entre le processus formel et les dynamiques organisationnelles réelles, permettant de mieux éclairer la place des enjeux soulevés par les changements climatiques au niveau montréalais face aux enjeux municipaux internes.
Mots-clés : adaptation, changements climatiques, développement durable, politique municipale, Montréal.
Géographie et développement durable à l'école : expertise ou citoyenneté scientifique ? - Sylvain Doussot 90
On peut penser que la géographie scolaire est mise en danger par le poids grandissant en son sein de l'éducation au développement durable. Comme simple ressource, elle se retrouvaient « au service » d'une éducation citoyenne dominante, à l'image des médias convoquant des experts pour éclairer une question politique. C'est à ignorer une dimension essentielle du savoir géographique comme savoir scientifique : il est critique par rapport au monde qu'il prend pour objet et par là renvoie à l'institution de pratiques spécifiques qui le rendent autonome. Le cas étudié ici d'étudiants en didactique de la géographie montre comment l'éducation à la posture critique repose sur une compétence générale qui consiste à savoir quand utiliser quel savoir. Compétence qui, précisément, conduit à envisager l'enseignement de la géographie bien au-delà d'une description du monde, comme une problématisation spatiale du monde.
Mots-cléfs : géographie scolaire, éducation ou développement durable, critique scientifique, expertise, problématisation, périurbanisation, aménagement du territoire.
La géographie sur internetEn ligne : http://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2013-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44930 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire PermalinkSous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles / BU de Droit / Flaminia Paddeu
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkDe la participation à la co-construction des patrimoines urbains : l'invention du commun ? / Elizabeth Auclair
Permalink1 (2013) - 1 (2013) - Crise du territoire et misère de l'économie urbaine (Bulletin de Tous urbains / BU de Polytech’ et Cairn.info)
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