Titre : |
Si le temps le permet : enquête sur les territoires du monde anthropocène / SUDOC |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Stéphane Cordobes, Auteur ; Michel Lussault (1960-...) , Postfacier, auteur du colophon, etc. |
Editeur : |
Boulogne-Billancourt : Berger-Levrault |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
155 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
24 x 17 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7013-2101-1 |
Prix : |
32 € |
Note générale : |
Michel Lussault clôt cet essai «sensible», cette «scénographie de la pensée» dans un ouvrage qui «participe plus du registre de l’essai, souvent méditatif, que de la publication scientifique académique». Manière d’être en phase «avec ce Monde vulnérable que nous avons en partage, soumis à l’hubris du système extractiviste». Un nouvelle relation au territoire, aux personnes, au vivant. Ni plus, ni moins. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Anthropocène -- Saint-Pierre-et-Miquelon Transition écologique -- Saint-Pierre-et-Miquelon -- 1990-... Enquêtes |
Résumé : |
« Si le temps le permet. » Cette expression ponctue nombre de conversations à Saint-Pierre-et- Miquelon. Transmise au fil des générations, elle dit à quel point la météo peut être éprouvante sous ces latitudes subarctiques, dictant sa volonté à leurs habitants. Une lecture contemporaine lui donne cependant une résonnance plus dramatique. Elle désigne le compte à rebours qui est lancé à l'Humanité. L'urbanisation généralisée et la globalisation de l'économie, la consommation de masse, l'exploitation sans limite des ressources naturelles et tant d'autres dérives de notre manière moderne d'habiter la planète ont produit un changement d'une ampleur géologique qui menace désormais la vie terrestre. Le projet moderne est en passe d'échouer et nous plonge dans l'anthropocène. L'Humanité doit s'adapter pour survivre, et le temps lui est compté. Philosophe, géographe et photographe, Stéphane Cordobès défend l'hypothèse selon laquelle les territoires et leurs habitants sont au premier rang pour engager cette bifurcation écologique. Il affirme que le réagencement nécessaire est non seulement politique mais aussi culturel et anthropologique. Pour survivre, l'homme doit se rapprocher de la nature et nouer une relation plus juste avec le vivant, les humains et non-humains, plus respectueuse de tout ce qui compose notre monde commun. Ce travail prospectif et photographique mené à Saint-Pierre-et-Miquelon est à la fois une enquête et un manifeste. Enquête sur ce que pourrait vouloir dire « faire territoire », demain, dans l'anthropocène en évoquant tant la situation singulière de l'archipel français que celle, archétypale, de tous les territoires confrontés à l'entrée dans ce nouveau monde. Manifeste quant à la place à accorder au sensible et à l'imaginaire dans ce processus. Ce livre propose une expérience esthétique à même d'opérer un déplacement dans nos manières d'être et d'habiter une planète chaque jour plus vulnérable. |
Note de contenu : |
Dévastée par la pêche industrielle à la morue, la région océane de Saint-Pierre-et-Miquelon est à l'avant-poste de l'anthropocène. L'archipel est-il condamné à l'abandon? Le prospectiviste Stéphane Cordobès a mené l'enquête.
Citant Bruno Latour évoquant l’écriture comme une pleine action pour se mettre en mouvement, Stéphane Cordobès («philosophe, géographe et photographe» énonce la couverture du livre) donne le résultat d’une enquête à Saint-Pierre-et-Miquelon comme un manifeste. Pour dire haut et fort combien les territoires et leurs habitants peuvent être le moteur de la grande bifurcation écologique en cours.
Car une fois qu’on est d’accord sur ce qu’est l’anthropocène, sur ce qui nous attend avec le changement global, que fait-on ? Attend-on des COP dont les accords peuvent être piétinés par des politiques comme Trump ou Bolsonaro? Pense-t-on que restreindre les libertés – comme le Covid le permet – peut être un prétexte pour les Etats de reprendre la main quand tout semble dérailler ?
En quoi Saint-Pierre-et-Miquelon permet de répondre aux questions ? Parce que le changement climatique y est plus rapide qu’ailleurs (érosion, submersion), que l’archipel est menacé par l’épuisement des ressources et englué dans un modèle économique insoutenable. Après la morue qui a disparu (voir le fabuleux spectacle du géographe Frédéric Ferrer), « le climat s’emballe, les jeunes partent, les habitants doutent, la faune et la flore dépérissent ».
Index |
En ligne : |
http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/10/24/saint-pierre-et-miq [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253098 |
Si le temps le permet : enquête sur les territoires du monde anthropocène / SUDOC [document électronique] / Stéphane Cordobes, Auteur ; Michel Lussault (1960-...)  , Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Boulogne-Billancourt : Berger-Levrault, 2020 . - 155 p. : ill. ; 24 x 17 cm. ISBN : 978-2-7013-2101-1 : 32 € Michel Lussault clôt cet essai «sensible», cette «scénographie de la pensée» dans un ouvrage qui «participe plus du registre de l’essai, souvent méditatif, que de la publication scientifique académique». Manière d’être en phase «avec ce Monde vulnérable que nous avons en partage, soumis à l’hubris du système extractiviste». Un nouvelle relation au territoire, aux personnes, au vivant. Ni plus, ni moins. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Anthropocène -- Saint-Pierre-et-Miquelon Transition écologique -- Saint-Pierre-et-Miquelon -- 1990-... Enquêtes |
Résumé : |
« Si le temps le permet. » Cette expression ponctue nombre de conversations à Saint-Pierre-et- Miquelon. Transmise au fil des générations, elle dit à quel point la météo peut être éprouvante sous ces latitudes subarctiques, dictant sa volonté à leurs habitants. Une lecture contemporaine lui donne cependant une résonnance plus dramatique. Elle désigne le compte à rebours qui est lancé à l'Humanité. L'urbanisation généralisée et la globalisation de l'économie, la consommation de masse, l'exploitation sans limite des ressources naturelles et tant d'autres dérives de notre manière moderne d'habiter la planète ont produit un changement d'une ampleur géologique qui menace désormais la vie terrestre. Le projet moderne est en passe d'échouer et nous plonge dans l'anthropocène. L'Humanité doit s'adapter pour survivre, et le temps lui est compté. Philosophe, géographe et photographe, Stéphane Cordobès défend l'hypothèse selon laquelle les territoires et leurs habitants sont au premier rang pour engager cette bifurcation écologique. Il affirme que le réagencement nécessaire est non seulement politique mais aussi culturel et anthropologique. Pour survivre, l'homme doit se rapprocher de la nature et nouer une relation plus juste avec le vivant, les humains et non-humains, plus respectueuse de tout ce qui compose notre monde commun. Ce travail prospectif et photographique mené à Saint-Pierre-et-Miquelon est à la fois une enquête et un manifeste. Enquête sur ce que pourrait vouloir dire « faire territoire », demain, dans l'anthropocène en évoquant tant la situation singulière de l'archipel français que celle, archétypale, de tous les territoires confrontés à l'entrée dans ce nouveau monde. Manifeste quant à la place à accorder au sensible et à l'imaginaire dans ce processus. Ce livre propose une expérience esthétique à même d'opérer un déplacement dans nos manières d'être et d'habiter une planète chaque jour plus vulnérable. |
Note de contenu : |
Dévastée par la pêche industrielle à la morue, la région océane de Saint-Pierre-et-Miquelon est à l'avant-poste de l'anthropocène. L'archipel est-il condamné à l'abandon? Le prospectiviste Stéphane Cordobès a mené l'enquête.
Citant Bruno Latour évoquant l’écriture comme une pleine action pour se mettre en mouvement, Stéphane Cordobès («philosophe, géographe et photographe» énonce la couverture du livre) donne le résultat d’une enquête à Saint-Pierre-et-Miquelon comme un manifeste. Pour dire haut et fort combien les territoires et leurs habitants peuvent être le moteur de la grande bifurcation écologique en cours.
Car une fois qu’on est d’accord sur ce qu’est l’anthropocène, sur ce qui nous attend avec le changement global, que fait-on ? Attend-on des COP dont les accords peuvent être piétinés par des politiques comme Trump ou Bolsonaro? Pense-t-on que restreindre les libertés – comme le Covid le permet – peut être un prétexte pour les Etats de reprendre la main quand tout semble dérailler ?
En quoi Saint-Pierre-et-Miquelon permet de répondre aux questions ? Parce que le changement climatique y est plus rapide qu’ailleurs (érosion, submersion), que l’archipel est menacé par l’épuisement des ressources et englué dans un modèle économique insoutenable. Après la morue qui a disparu (voir le fabuleux spectacle du géographe Frédéric Ferrer), « le climat s’emballe, les jeunes partent, les habitants doutent, la faune et la flore dépérissent ».
Index |
En ligne : |
http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/10/24/saint-pierre-et-miq [...] |
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