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6 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Violence chez l'adolescent' 




Titre : Une histoire de la violence : de la fin du Moyen-âge à nos jours Type de document : texte imprimé Auteurs : Robert Muchembled (1944-....), Auteur Mention d'édition : Disponible sur Cairn Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2008 Collection : L'Univers historique, ISSN 0083-3673 Importance : 498 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-081845-2 Prix : 21,50 € Note générale :
L’actualité place sans cesse la violence sur le devant de la scène. Thème important pour les sociologues et les politiques, elle est aussi un objet d'histoire. À rebours du sentiment dominant, Robert Muchembled montre que la brutalité et l’homicide connaissent une baisse constante depuis le XIIIe siècle. La théorie d'une « civilisation des mœurs », d'un apprivoisement, voire d'une sublimation progressive de la violence paraît donc fondée.
Comment expliquer cette incontestable régression de l’agressivité ? Quels mécanismes l’Europe a-t-elle réussi à mettre en œuvre pour juguler la violence ? Un contrôle social de plus en plus étroit des adolescents mâles et célibataires, doublé d’une éducation coercitive des mêmes classes d’âge fournissent les éléments centraux de l’explication.
Progressivement, la violence masculine disparaît de l’espace public pour se concentrer dans la sphère domestique, tandis qu’une vaste littérature populaire, ancêtre des médias de masse actuels, se voit chargée d’un rôle cathartique : ce sont les duels des Trois Mousquetaires ou de Pardaillan, mais aussi, dans le genre policier inventé au XIXe siècle, les crimes extraordinaires de Fantômas qui ont désormais à charge de traduire les pulsions violentes.
Les premières années du XXIe siècle semblent toutefois inaugurer une vigoureuse résurgence de la violence, notamment de la part des « jeunes de banlieues ».
L’homme redeviendrait-il un loup pour l’homme ?Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : histoire histoire de l'Europe histoire générale de l'Europe violence masculine violence urbaine violence chez l'adolescent adolescence adolescent Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Les clefs pour comprendre le phénomène de violence du Moyen Age à nos jours, dont les acteurs sont essentiellement des hommes âgés de 20 à 30 ans. Analyse ses manifestations, les moyens mis en place en Europe pour le contrôler et le sublimer, et les causes de la vague de violence qui marque le XXIe siècle, qui semblent être liées à une décivilisation des moeurs. Note de contenu : Bibliogr. En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/une-histoire-de-la-violence--9782 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25995 Une histoire de la violence : de la fin du Moyen-âge à nos jours [texte imprimé] / Robert Muchembled (1944-....), Auteur . - Disponible sur Cairn . - Paris : Éditions du Seuil, 2008 . - 498 p. : couv. ill. en coul. ; 24 x 16 cm. - (L'Univers historique, ISSN 0083-3673) .
ISBN : 978-2-02-081845-2 : 21,50 €
L’actualité place sans cesse la violence sur le devant de la scène. Thème important pour les sociologues et les politiques, elle est aussi un objet d'histoire. À rebours du sentiment dominant, Robert Muchembled montre que la brutalité et l’homicide connaissent une baisse constante depuis le XIIIe siècle. La théorie d'une « civilisation des mœurs », d'un apprivoisement, voire d'une sublimation progressive de la violence paraît donc fondée.
Comment expliquer cette incontestable régression de l’agressivité ? Quels mécanismes l’Europe a-t-elle réussi à mettre en œuvre pour juguler la violence ? Un contrôle social de plus en plus étroit des adolescents mâles et célibataires, doublé d’une éducation coercitive des mêmes classes d’âge fournissent les éléments centraux de l’explication.
Progressivement, la violence masculine disparaît de l’espace public pour se concentrer dans la sphère domestique, tandis qu’une vaste littérature populaire, ancêtre des médias de masse actuels, se voit chargée d’un rôle cathartique : ce sont les duels des Trois Mousquetaires ou de Pardaillan, mais aussi, dans le genre policier inventé au XIXe siècle, les crimes extraordinaires de Fantômas qui ont désormais à charge de traduire les pulsions violentes.
Les premières années du XXIe siècle semblent toutefois inaugurer une vigoureuse résurgence de la violence, notamment de la part des « jeunes de banlieues ».
L’homme redeviendrait-il un loup pour l’homme ?
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : histoire histoire de l'Europe histoire générale de l'Europe violence masculine violence urbaine violence chez l'adolescent adolescence adolescent Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Les clefs pour comprendre le phénomène de violence du Moyen Age à nos jours, dont les acteurs sont essentiellement des hommes âgés de 20 à 30 ans. Analyse ses manifestations, les moyens mis en place en Europe pour le contrôler et le sublimer, et les causes de la vague de violence qui marque le XXIe siècle, qui semblent être liées à une décivilisation des moeurs. Note de contenu : Bibliogr. En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/une-histoire-de-la-violence--9782 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25995 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12974 F-31 MUC Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Catégories sociales Disponible Adolescents en quête de sens : parents et professionnels face aux engagements radicaux / Daniel Marcelli in L'Ecole des parents / BU de Lettres, BM de Tours et Cairn.info, suppl. au n° 619 (avril-mai-juin 2016)
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[article]
Titre : Adolescents en quête de sens : parents et professionnels face aux engagements radicaux Type de document : document électronique Auteurs : Daniel Marcelli (1946-...) , Auteur ; Anne Lanchon, Collaborateur
Année de publication : 2016 Article en page(s) : 210 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT DIFFICULTE SCOLAIRE EMPATHIE EXCLUSION SOCIALE INTEGRISME JEUNE EN DIFFICULTE PJJ PREVENTION PSYCHIATRIE INFANTILE RELIGION VIE POLITIQUE RADICALISATION Jeunesse (Enfance, adolescence) - Sociologie de l'Éducation Enfance/Adolescence/Famille Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services destinés à la jeunesse Problèmes des jeunes et services à leur intention Adolescents -- Psychologie Violence chez l'adolescent Individu et société jeune, adolescent, psychologie, violence, délinquance juvénile Résumé : La question du sens est au coeur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. L'adolescent a un besoin impérieux de donner un sens à sa vie et recherche, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques... Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire et sans espoir de réussite sociale, ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ? [Présentation de l'éditeur] En ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-l-ecole-des-parents-2016-Sup [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=161944
in L'Ecole des parents / BU de Lettres, BM de Tours et Cairn.info > suppl. au n° 619 (avril-mai-juin 2016) . - 210 p.[article] Adolescents en quête de sens : parents et professionnels face aux engagements radicaux [document électronique] / Daniel Marcelli (1946-...), Auteur ; Anne Lanchon, Collaborateur . - 2016 . - 210 p.
Langues : Français (fre)
in L'Ecole des parents / BU de Lettres, BM de Tours et Cairn.info > suppl. au n° 619 (avril-mai-juin 2016) . - 210 p.suppl. au n° 619 - avril-mai-juin 2016 - Adolescents en quête de sens. Parents et professionnels face aux engagements raciaux. (Bulletin de L'Ecole des parents / BU de Lettres, BM de Tours et Cairn.info) / Daniel Marcelli
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[n° ou bulletin]
Titre : suppl. au n° 619 - avril-mai-juin 2016 - Adolescents en quête de sens. Parents et professionnels face aux engagements raciaux. Type de document : document électronique Auteurs : Daniel Marcelli (1946-...) , Editeur scientifique ; Anne Lanchon, Collaborateur ; Laurence Rossignol, Préfacier, etc.
Année de publication : 2016 Importance : 210 p. Format : 20 x 12 cm Prix : 12 € Note générale : Ouvrage réalisé à partir des actes du colloque organisé par la Fnepe et l'EPE de Haute-Garonne le 11 mars 2016 à Toulouse. Supplément au N°619 de l'École des parents. avec la participation de Nourredine Boubaker, Dounia Bouzar, Jean-Eric Douce et al. Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT DIFFICULTE SCOLAIRE EMPATHIE EXCLUSION SOCIALE INTEGRISME JEUNE EN DIFFICULTE PJJ PREVENTION PSYCHIATRIE INFANTILE RELIGION VIE POLITIQUE RADICALISATION Jeunesse (Enfance, adolescence) - Sociologie de l'Éducation Enfance/Adolescence/Famille Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services destinés à la jeunesse Problèmes des jeunes et services à leur intention Adolescents -- Psychologie Violence chez l'adolescent Individu et société jeune, adolescent, psychologie, violence, délinquance juvénile Résumé : La question du sens est au coeur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. Les adolescents ont un besoin impérieux de donner un sens à leur vie et recherchent, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques... Les adolescents vulnérables, quelquefois relégués du système scolaire ou sans espoir de réussite sociale, en rupture avec les valeurs familiales ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ? Comment aider leurs parents et les professionnels qui les entourent ? Note de contenu : Table des matières :
Préface
Laurence Rossignol 7
Une rage qui cherche son objet
Daniel Marcelli 11
«Radicalisation» : de quoi parle-t-on ?
Nourredine Boubaker 33
I. Représentations, pratiques et expériences des jeunes en matière d'engagement
L'air du temps... et le temps de la guerre
Jean-Éric Douce 41
L'engagement radical a-t-il un âge ?
Isabelle Sommier 61
L'engagement des jeunes : stabilité et (r)évolutions
Laurent Lardeux 79
II. Accompagner les parents et les professionnels face aux engagements radicaux
Pinocchio, ou le risque de la radicalisation à l'adolescence
Jean-Philippe Raynaud 101
Des leviers pour développer l'empathie et prévenir les dérives radicales
Serge Tisseron 125
L'inscription de la PJJ dans le dispositif national de lutte contre la radicalisation violente et les filières djihadistes
Bénédicte Dupont-Pineri 145
Désembrigader les jeunes radicalisés
Dounia Bouzar 167
Prévenir l'engagement radical violent, soutenir les familles
Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs 181
Conclusion «Partir» en adolescence
Philippe Gutton 197
Présentation des auteurs 205En ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-l-ecole-des-parents-2016-Sup [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=41825 [n° ou bulletin] suppl. au n° 619 - avril-mai-juin 2016 - Adolescents en quête de sens. Parents et professionnels face aux engagements raciaux. [document électronique] / Daniel Marcelli (1946-...), Editeur scientifique ; Anne Lanchon, Collaborateur ; Laurence Rossignol, Préfacier, etc. . - 2016 . - 210 p. ; 20 x 12 cm.
12 €
Ouvrage réalisé à partir des actes du colloque organisé par la Fnepe et l'EPE de Haute-Garonne le 11 mars 2016 à Toulouse. Supplément au N°619 de l'École des parents. avec la participation de Nourredine Boubaker, Dounia Bouzar, Jean-Eric Douce et al.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ADOLESCENT DIFFICULTE SCOLAIRE EMPATHIE EXCLUSION SOCIALE INTEGRISME JEUNE EN DIFFICULTE PJJ PREVENTION PSYCHIATRIE INFANTILE RELIGION VIE POLITIQUE RADICALISATION Jeunesse (Enfance, adolescence) - Sociologie de l'Éducation Enfance/Adolescence/Famille Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services destinés à la jeunesse Problèmes des jeunes et services à leur intention Adolescents -- Psychologie Violence chez l'adolescent Individu et société jeune, adolescent, psychologie, violence, délinquance juvénile Résumé : La question du sens est au coeur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. Les adolescents ont un besoin impérieux de donner un sens à leur vie et recherchent, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques... Les adolescents vulnérables, quelquefois relégués du système scolaire ou sans espoir de réussite sociale, en rupture avec les valeurs familiales ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ? Comment aider leurs parents et les professionnels qui les entourent ? Note de contenu : Table des matières :
Préface
Laurence Rossignol 7
Une rage qui cherche son objet
Daniel Marcelli 11
«Radicalisation» : de quoi parle-t-on ?
Nourredine Boubaker 33
I. Représentations, pratiques et expériences des jeunes en matière d'engagement
L'air du temps... et le temps de la guerre
Jean-Éric Douce 41
L'engagement radical a-t-il un âge ?
Isabelle Sommier 61
L'engagement des jeunes : stabilité et (r)évolutions
Laurent Lardeux 79
II. Accompagner les parents et les professionnels face aux engagements radicaux
Pinocchio, ou le risque de la radicalisation à l'adolescence
Jean-Philippe Raynaud 101
Des leviers pour développer l'empathie et prévenir les dérives radicales
Serge Tisseron 125
L'inscription de la PJJ dans le dispositif national de lutte contre la radicalisation violente et les filières djihadistes
Bénédicte Dupont-Pineri 145
Désembrigader les jeunes radicalisés
Dounia Bouzar 167
Prévenir l'engagement radical violent, soutenir les familles
Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs 181
Conclusion «Partir» en adolescence
Philippe Gutton 197
Présentation des auteurs 205En ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-l-ecole-des-parents-2016-Sup [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=41825 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Homos, la haine : l'homophobie toujours d'actualité Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Eric Guéret, Metteur en scène, réalisateur ; Philippe Besson, Metteur en scène, réalisateur Mention d'édition : Diffusion : 09/12 à 22h30 Editeur : France2 Année de publication : 2014 Collection : Infrarouge num. 5189 Importance : 1'10" Note générale : L'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe n'a pas réglé la question de l'homophobie en France. La parole s'est même parfois libérée. Dans le documentaire "Homos la haine", diffusé à 22h45 sur France 2 ce mardi, neuf témoins nous racontent leur histoire. Témoignage de Philippe Besson, qui a co-écrit le film avec Éric Guéret. Mots-clés : Violence urbaine Violence Sociologie Violence chez l'adolescent Délinquance juvénile Prévention violences bien-être mal-être jeunes DELINQUANCE FACTEUR PSYCHOSOCIAL JUSTICE CONDAMNATION DROIT DES MINEURS TRAVAIL SOCIAL POLITIQUE NATIONALE POLITIQUE LOCALE MILIEU SCOLAIRE MILIEU URBAIN FRANCE EUROPE COMPORTEMENT politique de la ville Résumé : L'homophobie est un mal qui ronge les sociétés contemporaines. Les débats et débordements qui se poursuivent depuis l'adoption de la loi sur le mariage pour tous en sont un exemple de premier plan. Or, elle empêche les rapports libres et égaux entre tous les individus, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Pour réagir à cet état de fait, Eric Guéret et Philippe Besson réunissent dans ce documentaire des paroles d'hommes et de femmes qui ont subi des actes homophobes violents. Sauvagement agressés par des anonymes, rejetés par leur famille, harcelés au travail, chacun revient sur ce qu'il a vécu. Note de contenu : En révélant leur homosexualité, Bruno, Amina, Laurent, Samuel, Irène, Emmanuelle, Wilfred, Jean-Pierre et Martine ont subi l’ignominie. Des témoignages face caméra pour raconter le calvaire, le drame, la violence mais aussi l’apaisement d’être en accord avec soi-même. Quels que soient le milieu social, l’environnement familial et professionnel, la réaction à la découverte de l’homosexualité de l’un des siens est la même. La stupeur fait très vite place à la colère et à la violence. Violence des mots et des coups au-delà de l’inimaginable. À l’heure où se pose la question d’une possible vie sur une autre planète, à l’heure où des voyages dans l’espace pourraient être accessibles au commun des mortels, le fait d’être homosexuel au XXIe siècle ne passe toujours pas. Un comble pour une société dite évoluée, moderne, puissante. En France, depuis le débat à l’Assemblée nationale sur l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe, les actes de violence physique et morale envers les homosexuels ont doublé. Cette homophobie toujours latente a explosé à la figure de la société lors des manifestations contre le mariage pour tous. Une situation pathétique et effroyable qui rappelle que la société française a encore beaucoup de chemin à parcourir dans l’évolution des mentalités. Homos la haine dresse ce constat en invitant plusieurs hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, à témoigner de leur expérience. Anonymes ou pas, ils ont accepté d’évoquer à visage découvert et de révéler ce qu’ils ont subi après l’annonce de leur homosexualité à leurs proches ou ce qu’ils ont vécu dans leur quotidien d’homosexuels. Les témoignages de Bruno et de Wilfred sont significatifs de cette nouvelle forme d’homophobie qui a éclaté ces dernières années. Tous deux ont été victimes d’agressions parce que homosexuels. Une agression particulièrement barbare : Bruno a échappé de peu à la mort et a mis des mois à recouvrer un semblant d’autonomie, Wilfred, lui, a décidé de montrer les « effets » de son agression en postant des clichés de son visage tuméfié et en sang sur Facebook. Un acte qui a suscité beaucoup d’émoi eu égard aux raisons de cette agression. Bruno et Wilfred représentent les deux cas extrêmes de la violence homophobe à leur égard, mais les témoignages des autres intervenants n’en sont pas moins éloquents. Le documentaire rappelle que la famille est la première source de violence envers les jeunes lesbiennes, Amina, en étant violentée par son cousin, en est la preuve. Emmanuelle n’a pas eu à subir le même sort, mais les réflexions de ses parents ont eu la même portée. Un gâchis selon sa mère qui a vécu l’époque où l’homosexualité était interdite et pénalisée. Selon Emmanuelle : « Les manifs pour tous, les mariages pour tous, c’est du harcèlement moral 24 heures sur 24. » Les débats sur le mariage pour tous et son cortège des manifestations n’ont contribué ni à l’apaisement ni à la compréhension, pas plus qu’à la tolérance. « Vous avez à la télévision des gens qui crient que vous êtes une abomination », Emmanuelle. Les femmes ne sont pas les seules victimes de l’entourage familial. On découvre le témoignage de Samuel, « passé de chouchou au fils mauvais » ayant le mal en lui. Alors les coups devenaient le seul moyen de chasser ce mal. La famille est le premier cercle de violence, vient ensuite le milieu professionnel où les propos et les gestes homophobes ont cours, où une évolution de carrière est au point mort en raison de son orientation sexuelle. Martine a subi les sarcasmes et moqueries jusqu’à la violence de la part de sa chef et n’a trouvé aucun secours lorsqu’elle en a fait part à ses supérieurs. Jean-Pierre a engagé une poursuite contre son employeur pour discrimination homophobe et a obtenu gain de cause. Une première en France et une réhabilitation pour Jean-Pierre. Alors que son personnage, Thomas, incarnait avec Nicolas le couple préféré des Français, le comédien Laurent Kerusoré, comédien de Plus belle la vie, constate que depuis les manifs pour tous, la société française régresse totalement. Ce que la télévision avait apporté de nouveau et de moderne ne l’est plus dès lors que ce même média diffuse des images dont les propos semblent être d’un autre siècle. " Mona Guerre En ligne : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/videos/113711773?onglet=tous&page=1 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=121644 Homos, la haine : l'homophobie toujours d'actualité [document projeté ou vidéo] / Eric Guéret, Metteur en scène, réalisateur ; Philippe Besson, Metteur en scène, réalisateur . - Diffusion : 09/12 à 22h30 . - [S.l.] : France2, 2014 . - 1'10". - (Infrarouge; 5189) .
L'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe n'a pas réglé la question de l'homophobie en France. La parole s'est même parfois libérée. Dans le documentaire "Homos la haine", diffusé à 22h45 sur France 2 ce mardi, neuf témoins nous racontent leur histoire. Témoignage de Philippe Besson, qui a co-écrit le film avec Éric Guéret.
Mots-clés : Violence urbaine Violence Sociologie Violence chez l'adolescent Délinquance juvénile Prévention violences bien-être mal-être jeunes DELINQUANCE FACTEUR PSYCHOSOCIAL JUSTICE CONDAMNATION DROIT DES MINEURS TRAVAIL SOCIAL POLITIQUE NATIONALE POLITIQUE LOCALE MILIEU SCOLAIRE MILIEU URBAIN FRANCE EUROPE COMPORTEMENT politique de la ville Résumé : L'homophobie est un mal qui ronge les sociétés contemporaines. Les débats et débordements qui se poursuivent depuis l'adoption de la loi sur le mariage pour tous en sont un exemple de premier plan. Or, elle empêche les rapports libres et égaux entre tous les individus, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Pour réagir à cet état de fait, Eric Guéret et Philippe Besson réunissent dans ce documentaire des paroles d'hommes et de femmes qui ont subi des actes homophobes violents. Sauvagement agressés par des anonymes, rejetés par leur famille, harcelés au travail, chacun revient sur ce qu'il a vécu. Note de contenu : En révélant leur homosexualité, Bruno, Amina, Laurent, Samuel, Irène, Emmanuelle, Wilfred, Jean-Pierre et Martine ont subi l’ignominie. Des témoignages face caméra pour raconter le calvaire, le drame, la violence mais aussi l’apaisement d’être en accord avec soi-même. Quels que soient le milieu social, l’environnement familial et professionnel, la réaction à la découverte de l’homosexualité de l’un des siens est la même. La stupeur fait très vite place à la colère et à la violence. Violence des mots et des coups au-delà de l’inimaginable. À l’heure où se pose la question d’une possible vie sur une autre planète, à l’heure où des voyages dans l’espace pourraient être accessibles au commun des mortels, le fait d’être homosexuel au XXIe siècle ne passe toujours pas. Un comble pour une société dite évoluée, moderne, puissante. En France, depuis le débat à l’Assemblée nationale sur l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe, les actes de violence physique et morale envers les homosexuels ont doublé. Cette homophobie toujours latente a explosé à la figure de la société lors des manifestations contre le mariage pour tous. Une situation pathétique et effroyable qui rappelle que la société française a encore beaucoup de chemin à parcourir dans l’évolution des mentalités. Homos la haine dresse ce constat en invitant plusieurs hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, à témoigner de leur expérience. Anonymes ou pas, ils ont accepté d’évoquer à visage découvert et de révéler ce qu’ils ont subi après l’annonce de leur homosexualité à leurs proches ou ce qu’ils ont vécu dans leur quotidien d’homosexuels. Les témoignages de Bruno et de Wilfred sont significatifs de cette nouvelle forme d’homophobie qui a éclaté ces dernières années. Tous deux ont été victimes d’agressions parce que homosexuels. Une agression particulièrement barbare : Bruno a échappé de peu à la mort et a mis des mois à recouvrer un semblant d’autonomie, Wilfred, lui, a décidé de montrer les « effets » de son agression en postant des clichés de son visage tuméfié et en sang sur Facebook. Un acte qui a suscité beaucoup d’émoi eu égard aux raisons de cette agression. Bruno et Wilfred représentent les deux cas extrêmes de la violence homophobe à leur égard, mais les témoignages des autres intervenants n’en sont pas moins éloquents. Le documentaire rappelle que la famille est la première source de violence envers les jeunes lesbiennes, Amina, en étant violentée par son cousin, en est la preuve. Emmanuelle n’a pas eu à subir le même sort, mais les réflexions de ses parents ont eu la même portée. Un gâchis selon sa mère qui a vécu l’époque où l’homosexualité était interdite et pénalisée. Selon Emmanuelle : « Les manifs pour tous, les mariages pour tous, c’est du harcèlement moral 24 heures sur 24. » Les débats sur le mariage pour tous et son cortège des manifestations n’ont contribué ni à l’apaisement ni à la compréhension, pas plus qu’à la tolérance. « Vous avez à la télévision des gens qui crient que vous êtes une abomination », Emmanuelle. Les femmes ne sont pas les seules victimes de l’entourage familial. On découvre le témoignage de Samuel, « passé de chouchou au fils mauvais » ayant le mal en lui. Alors les coups devenaient le seul moyen de chasser ce mal. La famille est le premier cercle de violence, vient ensuite le milieu professionnel où les propos et les gestes homophobes ont cours, où une évolution de carrière est au point mort en raison de son orientation sexuelle. Martine a subi les sarcasmes et moqueries jusqu’à la violence de la part de sa chef et n’a trouvé aucun secours lorsqu’elle en a fait part à ses supérieurs. Jean-Pierre a engagé une poursuite contre son employeur pour discrimination homophobe et a obtenu gain de cause. Une première en France et une réhabilitation pour Jean-Pierre. Alors que son personnage, Thomas, incarnait avec Nicolas le couple préféré des Français, le comédien Laurent Kerusoré, comédien de Plus belle la vie, constate que depuis les manifs pour tous, la société française régresse totalement. Ce que la télévision avait apporté de nouveau et de moderne ne l’est plus dès lors que ce même média diffuse des images dont les propos semblent être d’un autre siècle. " Mona Guerre En ligne : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/videos/113711773?onglet=tous&page=1 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=121644 Exemplaires
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Homos, la haine : témoigner contre l'homophobie ordinaireURL
Titre : Immigration et délinquance : l'enquête qui dérange ; la fabrique des préjugés Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Christophe Nick, Metteur en scène, réalisateur ; Gilles Cayatte, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Paris Cedex 07 : La Documentation française Année de publication : 2001 Collection : Les Études de la Documentation française Sous-collection : Société num. 5189 Importance : 1 h 12' Note générale : Ce documentaire diffusé sur France 2 le mercredi 25 novembre 2014, désormais sur Viméo (voir en hyperlien) - Co-réal. : Gilles Cayatte, Christophe Nick ; Prod. Philomène Esposito la 2e partie était consacrée à la fabrique des préjugés
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Violence urbaine Violence Sociologie Violence chez l'adolescent Délinquance juvénile Prévention violences bien-être mal-être jeunes DELINQUANCE FACTEUR PSYCHOSOCIAL JUSTICE CONDAMNATION DROIT DES MINEURS TRAVAIL SOCIAL POLITIQUE NATIONALE POLITIQUE LOCALE MILIEU SCOLAIRE MILIEU URBAIN FRANCE EUROPE COMPORTEMENT politique de la ville Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Ecrit par des spécialistes (homme de loi, homme politique, enseignant, policier, psychiatre, criminologue) sous la direction d'un juge d'instruction, ce livre s'adresse aux professionnels confrontés ou concernés par la violence des jeunes (personnel scolaire, travailleur social, relais de prévention...). Il s'articule en trois parties : approches historique, philosophique et psychologique de la violence des jeunes ; la réponse judiciaire à la violence des jeunes ; le traitement social, le dispositif législatif et les pistes pour leur amélioration.
La délinquance serait-elle liée à l’immigration ? Beaucoup le pensent, certains le disent. Et si l’on prenait le temps de vérifier ? Trois années ont étaient nécessaires pour mener cette enquête à travers la France, enquête dont les conclusions s’avèrent bien différentes. Pourtant rien ne semble pouvoir raisonner un préjugé. Pourquoi ? Qu’est ce qu’un préjugé ? A quoi sert-il ? C’est avec une équipe de chercheurs en psychologie sociale que le second film se concentre sur quelques expériences étonnantes qui révèlent les mécanismes en jeu. Un road-movie en deux parties, sillonnant la France avec John-Paul Lepers, pour revenir sur quelques idées préconçues.
Prenons un préjugé très répandu en France. « Plus il y a d’immigrés, plus il y a de délinquance ». John Paul Lepers, qui en est fermement convaincu, veut vérifier. À l’aide du recensement de l’INSEE et des statistiques du ministère de l’Intérieur, il se rend d’abord dans les communes de France qui comptent le plus d’immigrés : Aubervilliers, Beausoleil, Oyonnax. Les écarts de délinquance dans ces quatre communes en tête du hit-parade de l’immigration sont tels qu’il doit changer de méthode. Il compare la délinquance dans deux grosses agglomérations que tout oppose : Montbéliard, à très fort taux d’immigrés et Caen, avec quasiment pas d’immigrés. Les résultats le stupéfient : ce sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié.
Dans un second film, John-Paul Lepers essaye de comprendre pourquoi ce préjugé est tenace. Il découvre des mécanismes insidieux qui sont à la racine de toute discrimination. À l’aide de professeurs en psychologie sociale, il réalise des expériences dans des écoles primaires et dans des salles de laboratoire qui révèlent les processus inconscients qui nous poussent à créer des catégories humaines et à leur apposer des stéréotypes, qui deviennent des préjugés à la base de toute discrimination.Note de contenu : Note d'intention : John Paul Lepers essaye de comprendre pourquoi le préjugé liant immigration et délinquance est tenace. Il découvre des mécanismes insidieux qui sont à la racine de toute discrimination. Avec l'aide de professeurs en psychologie sociale... [Infrarouge propose des documentaires qui s'intéressent à l’évolution et aux mutations de notre société et cherche à donner des clés de compréhension sur ce qui pose encore problème dans la vie des français. Des thématiques adjacentes sont également abordées.]
La délinquance serait-elle liée à l’immigration ? Beaucoup le pensent, certains le disent. Et si l’on prenait le temps de vérifier ? John Paul Lepers est convaincu que l'idée reçue selon laquelle «plus il y a d'immigrés, plus il y a de délinquance» est vraie. Pour en être sûr, il veut vérifier. A l'aide du recensement de l'INSEE et des statistiques du ministère de l'Intérieur, il se rend dans les communes qui comptent le plus d'immigrés, comme Aubervilliers. Les écarts de délinquance y sont tels qu'il doit changer de méthode. Il compare alors la délinquance dans deux agglomérations : Montbéliard, au très fort taux d'immigration, et Caen, quasiment sans immigrés. Les résultats sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié. Trois années ont étaient nécessaires pour mener cette enquête à travers la France, enquête dont les conclusions s’avèrent bien différentes. Pourtant rien ne semble pouvoir raisonner un préjugé. Pourquoi ? Qu’est ce qu’un préjugé ? A quoi sert-il ? C’est avec une équipe de chercheurs en psychologie sociale - dont Pascal Morchain, de Rennes - que le second film se concentre sur quelques expériences étonnantes qui révèlent les mécanismes en jeu. Un road-movie en deux parties, sillonnant la France avec John-Paul Lepers, pour revenir sur quelques idées préconçues. Prenons un préjugé très répandu en France. « Plus il y a d’immigrés, plus il y a de délinquance ». John Paul Lepers, qui en est fermement convaincu, veut vérifier. À l’aide du recensement de l’INSEE et des statistiques du ministère de l’Intérieur, il se rend d’abord dans les communes de France qui comptent le plus d’immigrés : Aubervilliers, Beausoleil, Oyonnax. Les écarts de délinquance dans ces quatre communes en tête du hit-parade de l’immigration sont tels qu’il doit changer de méthode. Il compare la délinquance dans deux grosses agglomérations que tout oppose : Montbéliard, à très fort taux d’immigrés et Caen, avec quasiment pas d’immigrés. Les résultats le stupéfient : ce sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié.
« Ces deux films vont choquer, et je le revendique » : "Au début du premier film, Immigration et délinquance, l’enquête qui dérange, je raconte une expérience personnelle, avec des mots crus : « Dernièrement, à Paris, une dizaine de jeunes, Noirs et Arabes, ont essayé de voler mon scooter, je l’ai récupéré, mais ils m’ont frappé. » Pourquoi ai-je précisé qu’il s’agissait de jeunes « Noirs et Arabes », au risque d’être condamné pour cette précision ethnique. J’ai décidé de prononcer ces mots parce que je sais aujourd’hui que nous sommes dans l’erreur, et que cette situation est dangereuse pour notre pays. Pendant le tournage de ces films, j’ai accepté de me mettre à nu. J’ai abandonné mon idéologie, et j’ai voulu me fondre dans cette France, malade des bouleversements qu’elle subit. Nous – une majorité de Français, et je m’y inclus –avons la quasi certitude que la montée de la délinquance est liée à l’immigration. Certes, nous ne l’exprimons pas de la même manière, pour certains il s’agit d’une opportunité politique, pour d’autres c’est un sentiment presque honteux, mais nous en sommes là, collectivement. Sur ces questions essentielles, les sentiments, bons ou mauvais, ne suffisent pas. Avec Christophe Nick et Gilles Cayatte, nous avons mené l’enquête, pendant de long mois. À partir des statistiques officielles que nous avons minutieusement vérifiées sur le terrain, nous apportons des preuves qui montrent que la délinquance n’est en aucune manière liée à la présence d’immigrés sur notre territoire – et je dois vous dire que j’ai eu du mal à le croire. Les immigrés ne sont pas plus et, bien sûr, pas moins délinquants que les autres Français. Qu’on se le dise ! Le premier film apporte, à tout citoyen de bonne foi, des exemples concrets et des chiffres précis, qui constituent potentiellement une boîte à outils pour combattre ceux qui ont intérêt à opposer les communautés qui forment la France. Le deuxième documentaire s’attache à nous expliquer comment naît un préjugé, et pourquoi nous en sommes, en fait, victimes. Une plongée scientifique et subtile dans nos imaginaires collectifs". John-Paul LepersEn ligne : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/25-11-2014_276985 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=121643 Immigration et délinquance : l'enquête qui dérange ; la fabrique des préjugés [document projeté ou vidéo] / Christophe Nick, Metteur en scène, réalisateur ; Gilles Cayatte, Metteur en scène, réalisateur . - Paris Cedex 07 : La Documentation française, 2001 . - 1 h 12'. - (Les Études de la Documentation française. Société, ISSN 1152-4677 ; 5189) .
Ce documentaire diffusé sur France 2 le mercredi 25 novembre 2014, désormais sur Viméo (voir en hyperlien) - Co-réal. : Gilles Cayatte, Christophe Nick ; Prod. Philomène Esposito la 2e partie était consacrée à la fabrique des préjugés
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Violence urbaine Violence Sociologie Violence chez l'adolescent Délinquance juvénile Prévention violences bien-être mal-être jeunes DELINQUANCE FACTEUR PSYCHOSOCIAL JUSTICE CONDAMNATION DROIT DES MINEURS TRAVAIL SOCIAL POLITIQUE NATIONALE POLITIQUE LOCALE MILIEU SCOLAIRE MILIEU URBAIN FRANCE EUROPE COMPORTEMENT politique de la ville Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Ecrit par des spécialistes (homme de loi, homme politique, enseignant, policier, psychiatre, criminologue) sous la direction d'un juge d'instruction, ce livre s'adresse aux professionnels confrontés ou concernés par la violence des jeunes (personnel scolaire, travailleur social, relais de prévention...). Il s'articule en trois parties : approches historique, philosophique et psychologique de la violence des jeunes ; la réponse judiciaire à la violence des jeunes ; le traitement social, le dispositif législatif et les pistes pour leur amélioration.
La délinquance serait-elle liée à l’immigration ? Beaucoup le pensent, certains le disent. Et si l’on prenait le temps de vérifier ? Trois années ont étaient nécessaires pour mener cette enquête à travers la France, enquête dont les conclusions s’avèrent bien différentes. Pourtant rien ne semble pouvoir raisonner un préjugé. Pourquoi ? Qu’est ce qu’un préjugé ? A quoi sert-il ? C’est avec une équipe de chercheurs en psychologie sociale que le second film se concentre sur quelques expériences étonnantes qui révèlent les mécanismes en jeu. Un road-movie en deux parties, sillonnant la France avec John-Paul Lepers, pour revenir sur quelques idées préconçues.
Prenons un préjugé très répandu en France. « Plus il y a d’immigrés, plus il y a de délinquance ». John Paul Lepers, qui en est fermement convaincu, veut vérifier. À l’aide du recensement de l’INSEE et des statistiques du ministère de l’Intérieur, il se rend d’abord dans les communes de France qui comptent le plus d’immigrés : Aubervilliers, Beausoleil, Oyonnax. Les écarts de délinquance dans ces quatre communes en tête du hit-parade de l’immigration sont tels qu’il doit changer de méthode. Il compare la délinquance dans deux grosses agglomérations que tout oppose : Montbéliard, à très fort taux d’immigrés et Caen, avec quasiment pas d’immigrés. Les résultats le stupéfient : ce sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié.
Dans un second film, John-Paul Lepers essaye de comprendre pourquoi ce préjugé est tenace. Il découvre des mécanismes insidieux qui sont à la racine de toute discrimination. À l’aide de professeurs en psychologie sociale, il réalise des expériences dans des écoles primaires et dans des salles de laboratoire qui révèlent les processus inconscients qui nous poussent à créer des catégories humaines et à leur apposer des stéréotypes, qui deviennent des préjugés à la base de toute discrimination.Note de contenu : Note d'intention : John Paul Lepers essaye de comprendre pourquoi le préjugé liant immigration et délinquance est tenace. Il découvre des mécanismes insidieux qui sont à la racine de toute discrimination. Avec l'aide de professeurs en psychologie sociale... [Infrarouge propose des documentaires qui s'intéressent à l’évolution et aux mutations de notre société et cherche à donner des clés de compréhension sur ce qui pose encore problème dans la vie des français. Des thématiques adjacentes sont également abordées.]
La délinquance serait-elle liée à l’immigration ? Beaucoup le pensent, certains le disent. Et si l’on prenait le temps de vérifier ? John Paul Lepers est convaincu que l'idée reçue selon laquelle «plus il y a d'immigrés, plus il y a de délinquance» est vraie. Pour en être sûr, il veut vérifier. A l'aide du recensement de l'INSEE et des statistiques du ministère de l'Intérieur, il se rend dans les communes qui comptent le plus d'immigrés, comme Aubervilliers. Les écarts de délinquance y sont tels qu'il doit changer de méthode. Il compare alors la délinquance dans deux agglomérations : Montbéliard, au très fort taux d'immigration, et Caen, quasiment sans immigrés. Les résultats sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié. Trois années ont étaient nécessaires pour mener cette enquête à travers la France, enquête dont les conclusions s’avèrent bien différentes. Pourtant rien ne semble pouvoir raisonner un préjugé. Pourquoi ? Qu’est ce qu’un préjugé ? A quoi sert-il ? C’est avec une équipe de chercheurs en psychologie sociale - dont Pascal Morchain, de Rennes - que le second film se concentre sur quelques expériences étonnantes qui révèlent les mécanismes en jeu. Un road-movie en deux parties, sillonnant la France avec John-Paul Lepers, pour revenir sur quelques idées préconçues. Prenons un préjugé très répandu en France. « Plus il y a d’immigrés, plus il y a de délinquance ». John Paul Lepers, qui en est fermement convaincu, veut vérifier. À l’aide du recensement de l’INSEE et des statistiques du ministère de l’Intérieur, il se rend d’abord dans les communes de France qui comptent le plus d’immigrés : Aubervilliers, Beausoleil, Oyonnax. Les écarts de délinquance dans ces quatre communes en tête du hit-parade de l’immigration sont tels qu’il doit changer de méthode. Il compare la délinquance dans deux grosses agglomérations que tout oppose : Montbéliard, à très fort taux d’immigrés et Caen, avec quasiment pas d’immigrés. Les résultats le stupéfient : ce sont les mêmes. Avec l'aide de statisticiens et de spécialistes de la criminalité, il démontre que le lien entre immigration et délinquance n'est pas vérifié.
« Ces deux films vont choquer, et je le revendique » : "Au début du premier film, Immigration et délinquance, l’enquête qui dérange, je raconte une expérience personnelle, avec des mots crus : « Dernièrement, à Paris, une dizaine de jeunes, Noirs et Arabes, ont essayé de voler mon scooter, je l’ai récupéré, mais ils m’ont frappé. » Pourquoi ai-je précisé qu’il s’agissait de jeunes « Noirs et Arabes », au risque d’être condamné pour cette précision ethnique. J’ai décidé de prononcer ces mots parce que je sais aujourd’hui que nous sommes dans l’erreur, et que cette situation est dangereuse pour notre pays. Pendant le tournage de ces films, j’ai accepté de me mettre à nu. J’ai abandonné mon idéologie, et j’ai voulu me fondre dans cette France, malade des bouleversements qu’elle subit. Nous – une majorité de Français, et je m’y inclus –avons la quasi certitude que la montée de la délinquance est liée à l’immigration. Certes, nous ne l’exprimons pas de la même manière, pour certains il s’agit d’une opportunité politique, pour d’autres c’est un sentiment presque honteux, mais nous en sommes là, collectivement. Sur ces questions essentielles, les sentiments, bons ou mauvais, ne suffisent pas. Avec Christophe Nick et Gilles Cayatte, nous avons mené l’enquête, pendant de long mois. À partir des statistiques officielles que nous avons minutieusement vérifiées sur le terrain, nous apportons des preuves qui montrent que la délinquance n’est en aucune manière liée à la présence d’immigrés sur notre territoire – et je dois vous dire que j’ai eu du mal à le croire. Les immigrés ne sont pas plus et, bien sûr, pas moins délinquants que les autres Français. Qu’on se le dise ! Le premier film apporte, à tout citoyen de bonne foi, des exemples concrets et des chiffres précis, qui constituent potentiellement une boîte à outils pour combattre ceux qui ont intérêt à opposer les communautés qui forment la France. Le deuxième documentaire s’attache à nous expliquer comment naît un préjugé, et pourquoi nous en sommes, en fait, victimes. Une plongée scientifique et subtile dans nos imaginaires collectifs". John-Paul LepersEn ligne : http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/25-11-2014_276985 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=121643 Exemplaires (1)
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Immigration et délinquance - La fabrique des préjugés (Infrarouge, 26 novembre 2014)URLPinocchio ou la question du départ : coordonnées locales du passage à l'acte violent des jeunes dits radicalisés / Gilles Garcia in Pensée plurielle : Parole, Pratiques & réflexions du social / Cairn.info, 51 (2020/1)
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