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Gens, cornes et crocs : relations hommes-animaux et conceptions du monde, en Vanoise, au moment de l'arrivée des loups / Isabelle Mauz
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Titre : Gens, cornes et crocs : relations hommes-animaux et conceptions du monde, en Vanoise, au moment de l'arrivée des loups Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Mauz (1968-...), Auteur Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Année de publication : 2005 Autre Editeur : Paris : INRA éd., Institut national de la recherche agronomique Collection : Indisciplines, ISSN 1772-4120 Importance : 255 p., 1 carte Présentation : couv. ill Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7380-1196-1 Prix : 25,40 € Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sciences de l'environnement : Paris, ENGREF : 2002 Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : société anthropologie études sociales et ethnographiques classées par régions et Pays du monde (France) relation homme animal élevage animaux et civilisation ongulés loup : réintroduction : Alpes (France) pâturage carnivore chasse espèce protégée Alpes Loup Relations homme-animal -- France -- Vanoise, Massif de la (France) -- Enquêtes sociologiques Écologie des montagnes activité humaine - biodiversité - écologie - faune thèse ruraliste Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : A partir d'une enquête de terrain menée principalement en Vanoise, où éleveurs et promeneurs, naturalistes et chasseurs, gens du lieu et gens d'ailleurs, ont été interrogés, l'auteure analyse pourquoi l'arrivée du loup dans les Alpes françaises a déclenché une crise.
La crise, provoquée par l'arrivée des loups dans les Alpes françaises. Une réflexion sur les rapports homme/animaux sauvages.Note de contenu : Bibliogr. p. [247]-252. 4e de couv. : "Des loups sont arrivés dans les Alpes et les relations qui s'étaient établies entre les habitants de la région comme celles qu'ils entretenaient jusqu'alors avec la faune sauvage se sont transformées. Pour saisir les fondements, les enjeux et les conséquences de la crise provoquée par le loup, animal sauvage entre tous, une enquête de terrain a été menée, principalement en Vanoise. Elle donne la parole aux gens du lieu, qu'ils soient éleveurs, chasseurs, gestionnaires d'espaces protégés et de la faune sauvage, naturalistes ou protecteurs de la nature. Leurs récits et leurs pratiques, d'une richesse et d'une diversité surprenantes, révèlent combien leurs existences et leurs appartenances dépendent de leurs rapports aux animaux sauvages, notamment à deux d'entre eux, le chamois et le bouquetin. Il apparaît ainsi clairement que les hommes ne suffisent pas à créer ni à faire évoluer la société humaine, à laquelle sont inextricablement et intimement mêlés d'autres êtres, dont les animaux sauvages. On comprend mieux, alors, qu'on ne puisse toucher à l'animal, et surtout au loup, sans toucher à l'homme" En ligne : https://books.google.fr/books/about/Gens_cornes_et_crocs.html?id=8rDMEIM_FYwC&pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28328 Gens, cornes et crocs : relations hommes-animaux et conceptions du monde, en Vanoise, au moment de l'arrivée des loups [texte imprimé] / Isabelle Mauz (1968-...), Auteur . - Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae : Paris : INRA éd., Institut national de la recherche agronomique, 2005 . - 255 p., 1 carte : couv. ill ; 24 x 16 cm. - (Indisciplines, ISSN 1772-4120) .
ISBN : 978-2-7380-1196-1 : 25,40 €
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sciences de l'environnement : Paris, ENGREF : 2002
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : société anthropologie études sociales et ethnographiques classées par régions et Pays du monde (France) relation homme animal élevage animaux et civilisation ongulés loup : réintroduction : Alpes (France) pâturage carnivore chasse espèce protégée Alpes Loup Relations homme-animal -- France -- Vanoise, Massif de la (France) -- Enquêtes sociologiques Écologie des montagnes activité humaine - biodiversité - écologie - faune thèse ruraliste Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : A partir d'une enquête de terrain menée principalement en Vanoise, où éleveurs et promeneurs, naturalistes et chasseurs, gens du lieu et gens d'ailleurs, ont été interrogés, l'auteure analyse pourquoi l'arrivée du loup dans les Alpes françaises a déclenché une crise.
La crise, provoquée par l'arrivée des loups dans les Alpes françaises. Une réflexion sur les rapports homme/animaux sauvages.Note de contenu : Bibliogr. p. [247]-252. 4e de couv. : "Des loups sont arrivés dans les Alpes et les relations qui s'étaient établies entre les habitants de la région comme celles qu'ils entretenaient jusqu'alors avec la faune sauvage se sont transformées. Pour saisir les fondements, les enjeux et les conséquences de la crise provoquée par le loup, animal sauvage entre tous, une enquête de terrain a été menée, principalement en Vanoise. Elle donne la parole aux gens du lieu, qu'ils soient éleveurs, chasseurs, gestionnaires d'espaces protégés et de la faune sauvage, naturalistes ou protecteurs de la nature. Leurs récits et leurs pratiques, d'une richesse et d'une diversité surprenantes, révèlent combien leurs existences et leurs appartenances dépendent de leurs rapports aux animaux sauvages, notamment à deux d'entre eux, le chamois et le bouquetin. Il apparaît ainsi clairement que les hommes ne suffisent pas à créer ni à faire évoluer la société humaine, à laquelle sont inextricablement et intimement mêlés d'autres êtres, dont les animaux sauvages. On comprend mieux, alors, qu'on ne puisse toucher à l'animal, et surtout au loup, sans toucher à l'homme" En ligne : https://books.google.fr/books/about/Gens_cornes_et_crocs.html?id=8rDMEIM_FYwC&pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28328 Réservation
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L'animal dans nos sociétés / Florence Burgat in PPS, Problèmes politiques et sociaux : articles et documents d'actualité mondiale / BU IUT, 896 (01/2004)
[article]
Titre : L'animal dans nos sociétés Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Burgat (1962-...) , Auteur
Année de publication : 2004 Article en page(s) : p.1-118 Langues : Français (fre) Mots-clés : Société Animaux et civilisation Relations homme-animal Animaux Protection Anthropologie Animaux de laboratoire Chasse Animaux familiers Résumé : Analyse, en 2004 de la place des animaux dans la société contemporaine, leur devenir et la préservation des espèces : les controverses autour de la chasse, l'inquiétude suscitée par la crise de la maladie de la vache folle, l'attrait pour les animaux de compagnie ou exotiques. La question philosophique des limites entre l'humanité et l'animalité qui situe les enjeux liés aux aspects du statut juridique de l'animal. Bibliographie, glossaire. Note de contenu : Bibliogr. p. 112-117. Notes bibliogr. Glossaire Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=46262
in PPS, Problèmes politiques et sociaux : articles et documents d'actualité mondiale / BU IUT > 896 (01/2004) . - p.1-118[article] L'animal dans nos sociétés [texte imprimé] / Florence Burgat (1962-...), Auteur . - 2004 . - p.1-118.
Langues : Français (fre)
in PPS, Problèmes politiques et sociaux : articles et documents d'actualité mondiale / BU IUT > 896 (01/2004) . - p.1-118
Mots-clés : Société Animaux et civilisation Relations homme-animal Animaux Protection Anthropologie Animaux de laboratoire Chasse Animaux familiers Résumé : Analyse, en 2004 de la place des animaux dans la société contemporaine, leur devenir et la préservation des espèces : les controverses autour de la chasse, l'inquiétude suscitée par la crise de la maladie de la vache folle, l'attrait pour les animaux de compagnie ou exotiques. La question philosophique des limites entre l'humanité et l'animalité qui situe les enjeux liés aux aspects du statut juridique de l'animal. Bibliographie, glossaire. Note de contenu : Bibliogr. p. 112-117. Notes bibliogr. Glossaire Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=46262 Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des cités du monde / SUDOC / Nicolas Gilsoul
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Titre : Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des cités du monde / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Nicolas Gilsoul (1973-...) , Auteur
Editeur : Paris : Librairie Arthème Fayard Année de publication : 2019 Collection : Documents Importance : 288 p. Format : 135 x 215 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-71193-5 Prix : 18 € Note générale : Bibliogr. p. 281-[282] Mots-clés : bestiaire Animaux et civilisation Relations homme-animal Animaux des villes Résumé : L’architecte Nicolas Gilsoul offre un bestiaire érudit et original des animaux peuplant nos villes. Il nous invite à nous reconnecter au vivant, pour dessiner de nouvelles perspectives sur l’art de concevoir la ville de demain avec le génie animal.
« Vive les animaux ! D’accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? » Erik Orsenna, de l’Académie française
La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s’ébattre dans la forêt de Rambouillet ?
Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ?
En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts.
Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive.
Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l’escargot d’Amsterdam combat l’îlot de chaleur urbain, l’hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel.
Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l’architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant.
En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l’art de concevoir la ville avec le génie animal. À l’évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent.
Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement à Paris. Professeur à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l’Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d’architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.
« Vive les animaux ! D’accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? » Erik Orsenna, de l’Académie françaiseNote de contenu : La 4e de couv. indique : " La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ? En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive.Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel. Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. À l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent." En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenviron [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=232720 Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des cités du monde / SUDOC [document électronique] / Nicolas Gilsoul (1973-...), Auteur . - Paris : Librairie Arthème Fayard, 2019 . - 288 p. ; 135 x 215 mm. - (Documents) .
ISBN : 978-2-213-71193-5 : 18 €
Bibliogr. p. 281-[282]
Mots-clés : bestiaire Animaux et civilisation Relations homme-animal Animaux des villes Résumé : L’architecte Nicolas Gilsoul offre un bestiaire érudit et original des animaux peuplant nos villes. Il nous invite à nous reconnecter au vivant, pour dessiner de nouvelles perspectives sur l’art de concevoir la ville de demain avec le génie animal.
« Vive les animaux ! D’accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? » Erik Orsenna, de l’Académie française
La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s’ébattre dans la forêt de Rambouillet ?
Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ?
En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts.
Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive.
Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l’escargot d’Amsterdam combat l’îlot de chaleur urbain, l’hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel.
Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l’architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant.
En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l’art de concevoir la ville avec le génie animal. À l’évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent.
Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement à Paris. Professeur à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l’Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d’architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.
« Vive les animaux ! D’accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? » Erik Orsenna, de l’Académie françaiseNote de contenu : La 4e de couv. indique : " La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ? En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive.Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel. Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. À l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent." En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenviron [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=232720 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : L'humanité carnivore Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Burgat (1962-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2017 Importance : 466 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-133290-2 Prix : 26 € Note générale : Recension de Thomas Lepeltier, SH n°292, p. 66 : "Pourquoi mange-t-on de la viande ? La première réponse est « parce que c’est bon ». Mais la chair humaine est également réputée avoir bon goût. Or on n’en mange pas, du moins pas dans nos contrées. Une autre réponse pourrait invoquer « la nature humaine ». Mais, là encore, il y a beaucoup d’agissements réputés naturels que les sociétés ont jugé bon de bannir. Pourquoi donc continuer à exercer de la violence contre les animaux pour les manger ? Enfin, on pourrait dire que « c’est vital ». Mais on sait bien que ce n’est pas vrai. Bref, pourquoi consommer de la chair animale ? Pour tenter de répondre à cette question, la philosophe Florence Burgat revient sur les dernières recherches concernant l’alimentation des premiers humains, parcourt les multiples façons dont l’alimentation carnée a été pensée, analyse en profondeur la signification des sacrifices sanglants et s’interroge longuement sur les motivations du cannibalisme. Il en ressort que la consommation de viande des premiers humains n’a pas été aussi importante qu’on s’est longtemps plu à le croire. Même si, après ces premiers temps, elle a occupé une place importante dans la plupart des sociétés, à certaines époques, en certains endroits, des peuples ont fait le choix de s’en abstenir. Il s’agit donc d’une option. Ensuite, F. Burgat montre que la ritualisation des mises à mort, loin d’être une marque de respect pour les animaux, n’est qu’un alibi pour s’autoriser à les abattre. Enfin, elle nous fait bien comprendre que la raison première du cannibalisme est d’ordre gastronomique.
F. Burgat parvient à la conclusion que le carnivorisme répond principalement à un désir d’exprimer un sentiment de supériorité sur les animaux et, parfois, sur d’autres humains. Elle n’imagine pas que, sur ce point, les modes de consommation vont changer dans les décennies à venir. Mais elle se dit que, avec le développement des viandes végétales et in vitro, les humains pourraient, en jouant sur le symbolique, maintenir cette cruelle arrogance, sans avoir à tuer les animaux."Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Aspect social Aspect moral Viande -- Consommation -- Aspect religieux Relations homme-animal -- Philosophie Animaux et civilisation Coutumes alimentaires Préférences alimentaires -- éthique Meat -- Moral and ethical aspects Meat -- Religious aspects Human-animal relationships -- Philosophy Animals and civilization -- Philosophy Food habits Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Résumé éditeur : "Pourquoi mangeons-nous de la viande ? L'être humain a-t-il toujours été carnivore et est-il voué à le rester ? C'est à ces questions apparemment simples que Florence Burgat entreprend de répondre dans un ouvrage appelé à faire date : il s'agit d'une véritable somme sur la question de l''"humanité carnivore". Florence Burgat montre qu'on ne saurait se contenter de répondre, avec un haussement d'épaules, "parce que c'est bon" : la chair humaine est réputée aussi avoir bon goût, ce qui n'empêche pas l'anthropophagie de faire l'objet d'un interdit très largement répandu (mais lui-même non universel). Et il existe dans l'histoire et la préhistoire différents modes d'alimentation où la viande est absente ou marginale. Il faut interroger les mythes et les rituels, les soubassements anthropologiques de la consommation de viande, y compris un certain goût pour la cruauté, l'idée même de la mise à mort, du démembrement et de la consommation d'êtres vivants, par où l'humain éprouve sa supériorité sur les animaux. La découverte d'un principe d'équivalence au coeur de la logique sacrificielle (la substitution d'un végétal à une victime animale ou humaine) est ce sur quoi Florence Burgat prend finalement appui pour proposer une voie de sortie originale et montrer comment les viandes végétales et in vitro pourraient se substituer aux viandes animales que l'humanité a pris l'habitude de manger." Note de contenu : Bibliographie p. [409]-449. Notes bibliogr. Index des noms et des notions En ligne : https://www.scienceshumaines.com/l-humanite-carnivore_fr_38101.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173130 L'humanité carnivore [texte imprimé] / Florence Burgat (1962-...), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2017 . - 466 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-02-133290-2 : 26 €
Recension de Thomas Lepeltier, SH n°292, p. 66 : "Pourquoi mange-t-on de la viande ? La première réponse est « parce que c’est bon ». Mais la chair humaine est également réputée avoir bon goût. Or on n’en mange pas, du moins pas dans nos contrées. Une autre réponse pourrait invoquer « la nature humaine ». Mais, là encore, il y a beaucoup d’agissements réputés naturels que les sociétés ont jugé bon de bannir. Pourquoi donc continuer à exercer de la violence contre les animaux pour les manger ? Enfin, on pourrait dire que « c’est vital ». Mais on sait bien que ce n’est pas vrai. Bref, pourquoi consommer de la chair animale ? Pour tenter de répondre à cette question, la philosophe Florence Burgat revient sur les dernières recherches concernant l’alimentation des premiers humains, parcourt les multiples façons dont l’alimentation carnée a été pensée, analyse en profondeur la signification des sacrifices sanglants et s’interroge longuement sur les motivations du cannibalisme. Il en ressort que la consommation de viande des premiers humains n’a pas été aussi importante qu’on s’est longtemps plu à le croire. Même si, après ces premiers temps, elle a occupé une place importante dans la plupart des sociétés, à certaines époques, en certains endroits, des peuples ont fait le choix de s’en abstenir. Il s’agit donc d’une option. Ensuite, F. Burgat montre que la ritualisation des mises à mort, loin d’être une marque de respect pour les animaux, n’est qu’un alibi pour s’autoriser à les abattre. Enfin, elle nous fait bien comprendre que la raison première du cannibalisme est d’ordre gastronomique.
F. Burgat parvient à la conclusion que le carnivorisme répond principalement à un désir d’exprimer un sentiment de supériorité sur les animaux et, parfois, sur d’autres humains. Elle n’imagine pas que, sur ce point, les modes de consommation vont changer dans les décennies à venir. Mais elle se dit que, avec le développement des viandes végétales et in vitro, les humains pourraient, en jouant sur le symbolique, maintenir cette cruelle arrogance, sans avoir à tuer les animaux."
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Aspect social Aspect moral Viande -- Consommation -- Aspect religieux Relations homme-animal -- Philosophie Animaux et civilisation Coutumes alimentaires Préférences alimentaires -- éthique Meat -- Moral and ethical aspects Meat -- Religious aspects Human-animal relationships -- Philosophy Animals and civilization -- Philosophy Food habits Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Résumé éditeur : "Pourquoi mangeons-nous de la viande ? L'être humain a-t-il toujours été carnivore et est-il voué à le rester ? C'est à ces questions apparemment simples que Florence Burgat entreprend de répondre dans un ouvrage appelé à faire date : il s'agit d'une véritable somme sur la question de l''"humanité carnivore". Florence Burgat montre qu'on ne saurait se contenter de répondre, avec un haussement d'épaules, "parce que c'est bon" : la chair humaine est réputée aussi avoir bon goût, ce qui n'empêche pas l'anthropophagie de faire l'objet d'un interdit très largement répandu (mais lui-même non universel). Et il existe dans l'histoire et la préhistoire différents modes d'alimentation où la viande est absente ou marginale. Il faut interroger les mythes et les rituels, les soubassements anthropologiques de la consommation de viande, y compris un certain goût pour la cruauté, l'idée même de la mise à mort, du démembrement et de la consommation d'êtres vivants, par où l'humain éprouve sa supériorité sur les animaux. La découverte d'un principe d'équivalence au coeur de la logique sacrificielle (la substitution d'un végétal à une victime animale ou humaine) est ce sur quoi Florence Burgat prend finalement appui pour proposer une voie de sortie originale et montrer comment les viandes végétales et in vitro pourraient se substituer aux viandes animales que l'humanité a pris l'habitude de manger." Note de contenu : Bibliographie p. [409]-449. Notes bibliogr. Index des noms et des notions En ligne : https://www.scienceshumaines.com/l-humanite-carnivore_fr_38101.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173130 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3179 S-51 BUR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible Documents numériques