Titre : |
Cheville Ouvrière, essai de journalisme critique |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Antoine Tricot , Auteur |
Mention d'édition : |
TÉLÉCHARGER Cheville ouvrière > dossier de presse, en hyperlien (11 p.) |
Editeur : |
Grâne (Drôme) : Créaphis éditions |
Année de publication : |
2020 |
Collection : |
Poche |
Importance : |
416 p. |
Présentation : |
Cousu, broché, avec rabats |
Format : |
12 x 17 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35428-161-8 |
Prix : |
12 € |
Note générale : |
"Antoine Tricot a mené une enquête au long cours et en immersion dans un quartier populaire de l’agglomération de Dunkerque à Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants. Son livre, Cheville ouvrière, Essai de journalisme critique en quartier populaire, paru aux éditions Créaphis, montre comment coexistent les mémoires dans deux quartiers différents et voisins : une cité-jardin de cheminots datant de 1920 une cité HLM des années 1970.
La fierté ouvrière reste chevillée au corps malgré la montée du chômage, les enjeux politiques et les difficultés sociales.
Son enquête démarre à l’occasion d’un projet de rénovation urbaine qui concerne les deux quartiers, et va faire remonter, dans les nombreux témoignages recueillis, l’attachement des habitants à leur quartier, à travers les histoires contrastées et mêlées d’anciens cheminots et d’ouvriers de l’usine ArcelorMittal présente sur le territoire.
Les cheminots se réunissent à la maison des associations à Guynemer – la cité HLM – et les jeunes de Guynemer, eux, jouent au foot au stade Cheminots.
Antoine Tricot n’élude pas les problèmes de violence et d’insécurité, notamment liés au trafic de drogue. Les habitants en parlent sans détour. Mais il souligne également que les chiffres de la délinquance viennent relativiser l’importance du phénomène, et leur augmentation reste inférieure à celle de l’agglomération de Dunkerque. On est loin de l’image catastrophique que donne de la banlieue le JT de 20 heures, uniquement focalisé sur les faits divers et les émeutes. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de ce livre : remettre en chantier un « journalisme situé », un « journalisme critique » qui fait la part belle à la parole des habitants – jeunes ou moins jeunes. Dans la ligne de ce que Raphaël Meltz a tenté dans son « magazine curieux » Le Tigre : « Donner au lecteur la possibilité de réfuter ce qu’il lit, c’est-à-dire de le vérifier, le contredire. » "Jacques Munier, Le Journal des Idées, 27 octobre 2020 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Sens du politique, Travail et métiers, industrie et techniques, Habitat, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain ouvrier ouvriers cheminot cheminots Quartiers populaires cité-jardin mémoire ouvrière mixité population immigrée 1920 cité HLM années 1970 |
Résumé : |
Qu’est-ce qu’un quartier populaire en dehors du journal télévisé de 20 h ? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme ? Poser cette question, c’est d’abord faire face à toute une série de clichés, de tics et de raccourcis liés à la fabrique médiatique de l’image des banlieues. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces espaces hétéroclites au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe ?
Antoine Tricot, en tant que journaliste, a expérimenté une autre façon d’aborder les quartiers populaires. Loin de la région parisienne, il a conduit pour cela une résidence d’écriture de deux ans dans le Nord. À Saint-Pol-sur-Mer, 23 000 habitants, dans la communauté urbaine de Dunkerque. Une ville ouvrière et « ouvriée » – taraudée, entre industrie et urbanisation. Il s’est immergé sur place avant la mise en chantier d’un grand projet de rénovation urbaine. Son terrain : d’un côté les cités Guynemer et Jean-Bart, soit deux barres HLM de 900 logements (construites en 1973) et de l’autre une cité-jardin cheminote (datant de 1920). Deux quartiers limitrophes, tout à fait différents, pourtant classés en quartiers prioritaires de la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.
Ouvriers, cheminots à la retraite, jeunes au chômage, étudiants, fonctionnaires, allocataires du RSA, éducateurs de rue, ados, jeunes footballeuses, vieux mécanicien, employés des bailleurs sociaux, jeune cadre du FN local, médecin, député-maire… Autant de personnages pour un itinéraire jalonné de récits recueillis, montés comme des pièces radiophoniques, et mis en regard avec des archives et des articles des quotidiens locaux. Au cours de cette enquête mêlant journalisme, sociologie et histoire, une image se tisse, celle d’un territoire avec ses tensions raconté par ses habitants. La fierté ouvrière qui s’effrite à mesure que le chômage monte – mais qui reste chevillée au corps –, les paradoxes de la politique de la ville, la toute-puissance des bailleurs HLM, les traumatismes du trafic de drogue, la progression de l’extrême droite sur les friches du communisme, le découragement et la fatalité. Mais aussi les réussites et l’entraide, la valeur du travail des éducateurs, les engagements associatifs et politiques, la transmission, la richesse des identités diverses et la foi dans l’avenir. Un récit écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité.
Un lieu comme il y en a tant d’autres en France, chez les « invisibles » et les oubliés, « délaissés », caricaturés mais dont l’expérience est pourtant d’une utilité publique et universelle. Ce type d’étude met en lumière une autre façon de voir, d’écouter et de transmettre l’actualité d’un espace très observé mais trop peu compris. |
En ligne : |
http://www.editions-creaphis.com/download/?title=cheville-ouvriere-dossier-de-pr [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253179 |
Cheville Ouvrière, essai de journalisme critique [document électronique] / Antoine Tricot  , Auteur . - TÉLÉCHARGER Cheville ouvrière > dossier de presse, en hyperlien (11 p.) . - Grâne (Drôme) (26400) : Créaphis éditions, 2020 . - 416 p. : Cousu, broché, avec rabats ; 12 x 17 cm. - ( Poche) . ISBN : 978-2-35428-161-8 : 12 € "Antoine Tricot a mené une enquête au long cours et en immersion dans un quartier populaire de l’agglomération de Dunkerque à Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants. Son livre, Cheville ouvrière, Essai de journalisme critique en quartier populaire, paru aux éditions Créaphis, montre comment coexistent les mémoires dans deux quartiers différents et voisins : une cité-jardin de cheminots datant de 1920 une cité HLM des années 1970.
La fierté ouvrière reste chevillée au corps malgré la montée du chômage, les enjeux politiques et les difficultés sociales.
Son enquête démarre à l’occasion d’un projet de rénovation urbaine qui concerne les deux quartiers, et va faire remonter, dans les nombreux témoignages recueillis, l’attachement des habitants à leur quartier, à travers les histoires contrastées et mêlées d’anciens cheminots et d’ouvriers de l’usine ArcelorMittal présente sur le territoire.
Les cheminots se réunissent à la maison des associations à Guynemer – la cité HLM – et les jeunes de Guynemer, eux, jouent au foot au stade Cheminots.
Antoine Tricot n’élude pas les problèmes de violence et d’insécurité, notamment liés au trafic de drogue. Les habitants en parlent sans détour. Mais il souligne également que les chiffres de la délinquance viennent relativiser l’importance du phénomène, et leur augmentation reste inférieure à celle de l’agglomération de Dunkerque. On est loin de l’image catastrophique que donne de la banlieue le JT de 20 heures, uniquement focalisé sur les faits divers et les émeutes. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de ce livre : remettre en chantier un « journalisme situé », un « journalisme critique » qui fait la part belle à la parole des habitants – jeunes ou moins jeunes. Dans la ligne de ce que Raphaël Meltz a tenté dans son « magazine curieux » Le Tigre : « Donner au lecteur la possibilité de réfuter ce qu’il lit, c’est-à-dire de le vérifier, le contredire. » "Jacques Munier, Le Journal des Idées, 27 octobre 2020 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Sens du politique, Travail et métiers, industrie et techniques, Habitat, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain ouvrier ouvriers cheminot cheminots Quartiers populaires cité-jardin mémoire ouvrière mixité population immigrée 1920 cité HLM années 1970 |
Résumé : |
Qu’est-ce qu’un quartier populaire en dehors du journal télévisé de 20 h ? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme ? Poser cette question, c’est d’abord faire face à toute une série de clichés, de tics et de raccourcis liés à la fabrique médiatique de l’image des banlieues. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces espaces hétéroclites au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe ?
Antoine Tricot, en tant que journaliste, a expérimenté une autre façon d’aborder les quartiers populaires. Loin de la région parisienne, il a conduit pour cela une résidence d’écriture de deux ans dans le Nord. À Saint-Pol-sur-Mer, 23 000 habitants, dans la communauté urbaine de Dunkerque. Une ville ouvrière et « ouvriée » – taraudée, entre industrie et urbanisation. Il s’est immergé sur place avant la mise en chantier d’un grand projet de rénovation urbaine. Son terrain : d’un côté les cités Guynemer et Jean-Bart, soit deux barres HLM de 900 logements (construites en 1973) et de l’autre une cité-jardin cheminote (datant de 1920). Deux quartiers limitrophes, tout à fait différents, pourtant classés en quartiers prioritaires de la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.
Ouvriers, cheminots à la retraite, jeunes au chômage, étudiants, fonctionnaires, allocataires du RSA, éducateurs de rue, ados, jeunes footballeuses, vieux mécanicien, employés des bailleurs sociaux, jeune cadre du FN local, médecin, député-maire… Autant de personnages pour un itinéraire jalonné de récits recueillis, montés comme des pièces radiophoniques, et mis en regard avec des archives et des articles des quotidiens locaux. Au cours de cette enquête mêlant journalisme, sociologie et histoire, une image se tisse, celle d’un territoire avec ses tensions raconté par ses habitants. La fierté ouvrière qui s’effrite à mesure que le chômage monte – mais qui reste chevillée au corps –, les paradoxes de la politique de la ville, la toute-puissance des bailleurs HLM, les traumatismes du trafic de drogue, la progression de l’extrême droite sur les friches du communisme, le découragement et la fatalité. Mais aussi les réussites et l’entraide, la valeur du travail des éducateurs, les engagements associatifs et politiques, la transmission, la richesse des identités diverses et la foi dans l’avenir. Un récit écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité.
Un lieu comme il y en a tant d’autres en France, chez les « invisibles » et les oubliés, « délaissés », caricaturés mais dont l’expérience est pourtant d’une utilité publique et universelle. Ce type d’étude met en lumière une autre façon de voir, d’écouter et de transmettre l’actualité d’un espace très observé mais trop peu compris. |
En ligne : |
http://www.editions-creaphis.com/download/?title=cheville-ouvriere-dossier-de-pr [...] |
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https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253179 |
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