[article]
Titre : |
La (re)présentation du fœtus malade |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
MIRLESSE (V), Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
pp105-132 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ANNONCE DU HANDICAP DIAGNOSTIC ANTENATAL ANOMALIE CONGENITALE MALFORMATION FOETALE ECHOGRAPHIE FOETALE |
Résumé : |
La découverte d’une anomalie fœtale durant la grossesse, son annonce au couple venu faire suivre la grossesse ou voir des images de l’enfant à naître engendre des instants bien difficiles tant pour les praticiens que pour les futurs parents. Sans renoncer à la relation de soin, savoir organiser le moment de l’annonce anténatale est un défi pour les soignants, dans le tourbillon des pratiques au quotidien : défi de communiquer l’anomalie, sa signification possible, les limites de nos connaissances, le changement de cap éventuel dans le suivi de la grossesse sans jamais laisser tomber les couples. Informer sans influer, tout en restant présent mais en retrait. Travailler en équipe en respectant les relais choisis par les femmes et les moments de doutes, de colère ou d’incrédulité. Pour les futures mères ou les couples, passer au travers d’une annonce anténatale, c’est accepter de rencontrer l’enfant à naître au-delà des images ou des informations reçues. Cela ne va pas de soi. Décider de l’avenir, surmonter la peur, le rejet, l’inquiétude. Car il s’agit souvent d’un véritable orage prénatal, où s’entremêlent la fragilité du devenir mère, le sentiment de responsabilité, pour le futur enfant et sa fratrie, et le sentiment de culpabilité. L’accès possible à l’interruption de la grossesse se mêle aux images de l’enfant bien portant ou à celles du porteur d’une déficience, à la perception d’une société peu aidante pour les familles d’enfants différents, ou encore à la crainte de voir souffrir, physiquement ou moralement, l’enfant que l’on mettrait au monde.
Il n’y a pas de recette, mais il faut toujours beaucoup de patience, une attention bienveillante, une bonne connaissance des aspects techniques et pas mal d’humilité : autant d’ingrédients qui forment les points de départ d’un apprentissage sans cesse renouvelé, celui des annonces en anténatal.
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Note de contenu : |
Bibliographie |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154956 |
in Contraste : enfance et handicap / Cairn.info > 40 (Octobre 2014) . - pp105-132
[article] La (re)présentation du fœtus malade [texte imprimé] / MIRLESSE (V), Auteur . - 2014 . - pp105-132. Langues : Français ( fre) in Contraste : enfance et handicap / Cairn.info > 40 (Octobre 2014) . - pp105-132
Mots-clés : |
ANNONCE DU HANDICAP DIAGNOSTIC ANTENATAL ANOMALIE CONGENITALE MALFORMATION FOETALE ECHOGRAPHIE FOETALE |
Résumé : |
La découverte d’une anomalie fœtale durant la grossesse, son annonce au couple venu faire suivre la grossesse ou voir des images de l’enfant à naître engendre des instants bien difficiles tant pour les praticiens que pour les futurs parents. Sans renoncer à la relation de soin, savoir organiser le moment de l’annonce anténatale est un défi pour les soignants, dans le tourbillon des pratiques au quotidien : défi de communiquer l’anomalie, sa signification possible, les limites de nos connaissances, le changement de cap éventuel dans le suivi de la grossesse sans jamais laisser tomber les couples. Informer sans influer, tout en restant présent mais en retrait. Travailler en équipe en respectant les relais choisis par les femmes et les moments de doutes, de colère ou d’incrédulité. Pour les futures mères ou les couples, passer au travers d’une annonce anténatale, c’est accepter de rencontrer l’enfant à naître au-delà des images ou des informations reçues. Cela ne va pas de soi. Décider de l’avenir, surmonter la peur, le rejet, l’inquiétude. Car il s’agit souvent d’un véritable orage prénatal, où s’entremêlent la fragilité du devenir mère, le sentiment de responsabilité, pour le futur enfant et sa fratrie, et le sentiment de culpabilité. L’accès possible à l’interruption de la grossesse se mêle aux images de l’enfant bien portant ou à celles du porteur d’une déficience, à la perception d’une société peu aidante pour les familles d’enfants différents, ou encore à la crainte de voir souffrir, physiquement ou moralement, l’enfant que l’on mettrait au monde.
Il n’y a pas de recette, mais il faut toujours beaucoup de patience, une attention bienveillante, une bonne connaissance des aspects techniques et pas mal d’humilité : autant d’ingrédients qui forment les points de départ d’un apprentissage sans cesse renouvelé, celui des annonces en anténatal.
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Note de contenu : |
Bibliographie |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154956 |
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